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| Sorry, not sorry {Pv Lysander} | |
| Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Sorry, not sorry {Pv Lysander} Dim 24 Nov 2019 - 17:49 | |
| Sorry, not sorry Profitant du fait que tu n’étais pas d’astreinte, ce soir, tu avais sauté sur une occasion peu habituelle : on t’avait proposé pour jouer quelques heures dans une rave qui avait lieu dans une antichambre des catacombes. Vous aviez fait courir la voix et donné un mot de passe pour pouvoir y entrer. Il fallait, bien entendu, apporter de la picole, à manger et/ou de la drogue, à défaut d’avoir le mot de passe. Les règles de votre fête clandestine étaient plutôt souples, puisque vous ne vouliez qu’éviter les bagarres en dehors d’un cercle restreint de personne qui voudraient se battre dans des combats d’underground et à mains nues. Le but principal était de profiter de la bonne musique, danser et picoler jusqu’à tomber raide et s’éloigner autant que possible du reste de la surface. Là où vous vous étiez installés, vous aviez plusieurs voies de fuite, au cas où quelqu’un vous balancerait ou si vous aviez des visiteurs imprévus.
Tout semblait se passer pour le mieux. Parée de ta tenue fétiche et sans cacher pour le moins ta bioluminescence, tu mixais, dansais et, ponctuellement, tu chantais. Les gens aimaient ce que tu faisais, tu animais et encadrais les raves mieux que quiconque – du moins, c’est ce qu’on te disait. Il faut bien avouer que tu n’avais refusé presque aucun verre qui t’avait été apporté ou qui avait été mis à ta portée, tout comme pour la nourriture, mais, au bout de quelques heures d’éclate et de picole, tu étais affamée et éméchée. La fête n’était pas finie, mais tu voulais faire une pause pour grailler et t’isoler un peu. D’autant plus, parce qu’un trentenaire libidineux te collait au cul et tu avais eu beau lui avoir mis un bon coup de coude dans le ventre, il était revenu quelques minutes plus tard.
Le follador de la soirée s'était mis en tête de te sauter. Et il te gavait, mais à un point !
Fauchant une bouteille de tequila dans votre comptoir improvisé et deux boîtes à pizza, tu quittas la salle principale et te glissas par un passage étroit dans les tunnels des catacombes. Écoutant le groupe de hard rock qui t’avait remplacée, tu t’installas relativement loin de votre emplacement de base. Aussi loin que l’impasse où tu t’étais fourrée te l’avait permis. Sans le moindre dégoût et avec nonchalance, tu t’assis en tailleur sur une montagne de vieux ossements et crânes. Tu adorais ce genre de soirées, mais, parfois, tu avais besoin de t’isoler et de te faire oublier. Tu mangeais dans la pénombre, n’ayant pour éclairage que ta propre luminescence. Même si on pouvait te voir de loin, tu ne brillais pas suffisamment pour éclairer assez l’environnement, mais, puisque tu étais nyctalope, tu n’estimais pas en avoir besoin.
L’obscurité, c’était bien. Tu t’y sentais bien, du moins.
Puisque tu étais agacée et assez torchée, tu n’avais pas directement remarqué que tu n’étais pas seule. Tu avais tardé quelques instants à percevoir une odeur et une présence qui ne t’étaient pas inconnues. Tu avais pratiquement descendu la bouteille de tequila et tu n’avais fait aucun geste qui puisse trahir le fait que tu avais remarqué que tu avais de la compagnie. Ce ne fut qu’une fois que tu eus mangé une bonne part de pizza que tu daignas tourner le regard vers l’homme qui fut, autrefois, l’un de tes supérieurs et frères d’armes. Tu aurais presque préféré que ce soit l’autre abruti qui te harcelait, histoire de le tabasser en douces. Ta position montrait que tu étais assez tendue, sur tes gardes et pas très ravie de voir ton aîné.
— L’âge n’arrange pas ta creepytude, à c’que j’vois… Qu’est-ce que t’m’veux, l’vieux bouc ? Parce que j’doute que tu sois venu boire un coup et mettre le souk avec nous ou m’scalper – tu l’aurais déjà fait, sinon. lanças-tu avec un certain dédain. Ce n’était certainement pas la première fois que la Ligue devait te voir dans cet état, mais tu n’étais pas comme ça, avant. Et, maintenant encore, si on te laissait tranquille, tu n’emmerdais personne. Bordel, c’est la nuit des lourdauds... grommelas-tu, tout en mangeant une autre part de pizza. La bouche pleine et les sourcils froncés, tu te redressas sur le tas d’ossements et calas ton dos contre le mur humide et moisi, avant d’achever ton discours : Attends, non, n’dis rien : laisse-moi grailler et on voit après, hm ? |
| | | Invité | Sujet: Re: Sorry, not sorry {Pv Lysander} Mar 26 Nov 2019 - 0:20 | |
| Bon les prostitués ce n’est pas si pratique que ça pour avoir des renseignements dans une ville comme Gotham. On essaye d'être honnête, de leur donner leur dose de crack ou d’héro’ contre deux trois informations utiles, et au final, quand elles ne nous mentent pas, elles ne rapportent que des choses stériles. Je me rappelle d’une époque ou le plus vieux métier du monde s’accompagnait d’une double spécialisation d’indic… comme quoi les temps changent ma bonne-dame… Après avoir gravé au fer rouge les marques de son incompétence sur le dos de celui qui m’avait proposé cette idée, j’allai me détendre, me servant un bon verre de vin avant de me poser derrière la vitre de notre penthouse, regardant de haut ces fourmis qui s’étaient volontairement soumis aux inégalités, sous prétextes que “c’est pire dans d’autres pays” ou que “on est pas si mal”. Heureusement que le second Congrès continental ou que les révolutionnaires français ou russes n’avaient pas pensé comme ça. Enfin, je veux dire… Il faisait quoi Ra’s Al Ghul pendant ces… Oubliez… Je buvais petit à petit, essayant de profiter au maximum de mon verre. Les réseaux de la Ligue dans cette ville sont… Limités. Bien entendu à cause de Batman et de ses alliés, mais aussi sûrement à cause de la traîtresse. Les informations à son égard sont… Évanescentes… On croire tenir une piste sérieuse, mais plus on croit se rapprocher, plus elle disparaît. Enfin, elle n’est pas la fille du démon pour rien après tout. En soit, Nyssa Raatko n’était pas notre priorité, mais avant de passer à l’action, il est préférable de dresser un tableau d’ensemble dans le but de réduire à un minimum acceptable l’imprévisible. Il fallait essayer quelque chose d’autre. Rapidement, je me changeai, abandonnant le style si prisé par la Ligue de ninja moyenâgeux au profit d’une tenue plus… passe-partout. Un trench-coat en cuir noir et légèrement usé, un jean d’un gris anthracite, des rangers renforcées et surtout l’ADN d’une bonne vingtaine de personne, juste au cas où quelque chose se passe mal. Direction la partie sombre de Gotham. Oui, même une ville comme ça avait une partie sombre. Un endroit ou même la chauve-souris évitait de s’aventurer, un lieu chéri par les mal-aimé et les monstres, un lieu où même le pire des individus pouvait venir se faire oublier… Les catacombes. Endroit charmant s’il en est. Mais je dois avouer que si je ne respectait pas les valeurs, et surtout la vision de Ra’s Al Ghul, je serais déjà entrain de trancher les gorges des tous les rats traînant ici. Déchets tirant l’humanité vers le bas, l’entrainant petit à petit dans sa chute, tel les ombres du Styx ne voulant se dessaisir d’une âme tombée dans leurs griffes. Mais cela n’aurait pas assez d’impact. Le message ne passerait pas, et en moins d’une semaine d’autres vermines viendront remplacer celles que j’aurais massacré. Je reste convaincu que pour se débarrasser d’un nid de cafards, la solution la plus simple est le lance-flamme. Bien maîtrisé, les dommages collatéraux restent minimes, vous savez ? Alors que j’avançai sans réellement savoir où aller, je vis de plus en plus de personnes converger vers le même endroit. Un lieu improvisé d’où provenait un vacarme mêlant cris d’extases et de douleur, mais également une musique bien différente des titres d’Haendel que j’avais pris l’habitude d’écouter. Une fête improvisée dans ce qui pourrait sembler être des ruines, très certainement illégale par ailleurs. Bar, scène pour des groupes, “dancefloor” et… un “pit”. Une arène d’allure post-apocalyptique en contrebas de gradins remplis de pauvres bougres balançant leur argent aux vainqueurs… Là, vous me parlez. Le speaker faisait le show alors que des enceintes crachaient la musique faite par le DJ un peu plus loin. Le précédent challenger venait de se faire évacuer, il était en miette. Je déposai mon manteau à l’entrée avant de pénétrer dans la cage, ayant un peu “grillé la file”. Au milieu de cette lice, se trouvait un homme de presque plus de deux mètres, une véritable montagne de muscles, qui ne m’avait pas encore vu, me faisant dos et qui chauffait la foule. Il vociférait sans s'arrêter, avant de croiser mon regard… Et de rire. “Insecte”, “minus”, “part d’ici avant de te casser quelque chose”... Il est vrai que ma carrure n’est pas forcément impressionnante, et mes cicatrices pouvaient tant témoigner de mon expérience que de ma capacité limité pour le combat. Sans dire mot, je fermai la porte, puis je vins me placer devant lui, bras et jambes écartées. Bien que circonspect dans un premier temps, il n’hésitant pas grandement avant de m’asséner un coup à l’abdomen. Le début d’une longue série. Uppercut, middle-kick, marteau-pillon, coup sur les côtes. Aucune partie de mon corps n’était épargnée, et je me retrouvai finalement au sol, couvert de mon sang. Pour mettre un dernier clou dans le cercueil de ma défaite, il me cracha au visage. Au moment ou le showrunner annonça sa victoire, je me mis à rire, crachant quelques gerbes de sang, avant de me relever. Voulant asseoir son hégémonie, le colosse voulu me terminer avec un coup direct à la tête, que j’esquivai sans grand mal avec un mouvement latéral de mon torse, me saisissant de son poignet au passage. Dans le même temps, j’allai percuter les muscles de sa cuisse avec mon genou, lui laisse une jolie marque. Il s’effondra au sol. Et alors que ce “champion” tentait de se relever, voulant m’insulter de nouveau au passage, mon talon vint riper violemment contre le bas de son crâne lui déboîtant la mâchoire. Nonchalamment, j’allai m’accroupir à coté de sa tête, le saisissant par les cheveux, le forçant à me regarder dans les yeux, avant d’écraser sa face dans une flaque de mon sang. Je le maintenais là. Il ne pouvait rien faire. Et pendant plusieurs secondes, seuls ses cris étouffés résonnaient dans l’arène… Avant que tout le public ne m’intime de le tuer… Rabat-joie… La lâchant, j’allai récupérer mon trench-coat, me nettoyant à peine le visage, laissant mon “adversaire” trainer sur le bitume. Bien que la fin était décevante, ce petit échauffement m’avait mis en jambe. Vous savez, quand on a la capacité de “prévoir” les mouvements d’un agresseur, on oubli rapidement ce que ça fait de d’avoir mal, et avoir une piqûre de rappel de temps en temps vous remémore ce qui pourrait vous arriver si un jour vous sous-estimez un “vrai” ennemi. Mais alors que j’allai partir, je la vu. Scintillante, se déchaînant derrière des platines. Une lumière au sein de l’ombre. Une lumière naturelle. Trop naturelle. C’était elle ? Il fallait en avoir le cœur net… Peut-être que cette escapade ne serait pas aussi ennuyeuse que prévue. En échange d’une petite liasse de billets, le bartender me donna une bouteille de bourbon. Pas du premier prix, c’était sur, mais bon, on m’a toujours dit de ne pas venir à un rendez-vous sans cadeau, je devais donc faire avec les moyens du bord. Discrètement, je me faufilai dans un couloir sombre. Là où personne n’irait, donc, là où elle, elle irait. Sans faire un bruit, je me posai dans un coin, attendant patiemment, en profitant pour méditer sur ce “combat” passé. Je n’aurais peut-être pas dû terminer si vite, les pauvres vont avoir du mal à retrouver un combattant comme lui pour les divertir. Puis elle arriva… À moitié saoul, et avec une pizza sous le bras… Je… Non honnêtement, j’avais envie d’écraser de toutes mes forces ma main sur mon visage la. Mais je préférai rester silencieux, observant la lumière dans les ténèbres… Littéralement. Je ne sais pas si ses sens s’étaient émoussés ou si elle aimait se faire reluquer pendant qu’elle mangeait, mais elle avait pris un certain temps avant de m’interpeller. L’écoutant et sans dire un mot, j’allai m’asseoir devant elle, un petit sourire en coin aux lèvres. Tranquillement, je déposai la bouteille achetée bien devant elle, non loin de la pizza. Et d’ailleurs, j’en profitai pour en prendre une part et commencer à la manger sans lui demander la permission, une fois cette dernière terminée, quelques secondes après la fin de sa dernière phrase, je lui mis une claque du dos de mes doigts sur son front. Premièrement, on dit bonjour. Ensuite, si tu continues comme ça, tu vas voir ce que le vieux bouc va te mettre. La dernière fois qu’on s’est entraîné ensemble, je t’avais botté le cul, littéralement. Je constate que ton départ ne t’a pas permis d’apprendre les bonnes manières.
J’ouvris ensuite la bouteille, avalant une gorgée avant de la lui tendre… Bah, je comprends pourquoi certains se droguent vu le goût de l’alcool ici. La prochaine fois je ramènerais mes propres bouteilles, au moins je serais sûr d’avoir un peu de qualité. Je continuais en léchant une goutte de sang qui perlait encore sur ma joue. Et sinon… disons que c’est un événement fortuit. Je ne comptais pas vraiment te croiser ici. Encore moins à faire ça, et dans cette tenue… Sans jugement aucun, mais tu avoueras que ça change de nos… Costumes traditionnels.
C’est donc ça que tu fais maintenant ? Tu te donnes en spectacle et tu oublies le respect ? Je peux t’aider à apprendre l’un des deux… À ma manière bien évidemment...
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| | | Invité | Sujet: Re: Sorry, not sorry {Pv Lysander} Mar 26 Nov 2019 - 23:02 | |
| Sorry, not sorry En temps normal et dans ton état actuel, tu aurais été capable de grogner ou mordre quelqu’un qui touchait à ta nourriture sans ta permission. Ceci dit, avoir vu la bouteille qu’il avait apporté te fit passer outre ce détail-là – d’après l’étiquette, c’était du bourbon, mais tout semblait pareil, à tes yeux : une bouteille avec un liquide gris et transparent. Ce que tu n’allais jamais admettre ouvertement, c’est que tu avais fait l’effort de ravaler ta bile parce que c’était LUI et pas uniquement parce qu’il te soudoyait avec de l’alcool. Tu n’étais pas quelqu’un de facilement corruptible, malgré l’impression que tu pouvais donner, parfois. À vrai dire, tu ne l’étais pas du tout. Tu étais assez… débauchée et tu avais tes propres addictions, mais tu ne t’étais jamais laissée pourrir par la corruption.
Pourtant, ça n’a pas été faute d’avoir essayé ! Vu le nombre de fois qu’on a voulu te glisser des pots-de-vin ou te menacer… Il y a eu des fois que tu as eu le culot de prendre la tune, quand même, et d’entuber le petit malin qui te l'avait filée, ensuite. D’une certaine façon, tu utilisais cet argent pour des bonnes causes. Non, pas pour tes dépenses personnelles, ni pour tes explosifs, mais pour contribuer activement dans les causes que tu défendais ou pour faire des donations à des organisations et associations qui en avaient sérieusement besoin. Tu n’étais pas quelqu’un de très charitable, en soi, mais, malgré le fait que tu aies été entraînée par la Ligue et que tu aies longtemps vécu parmi eux, tu ne condamnais pas la quasi-totalité du genre humain. Tu étais misanthrope, hargneuse et réservée, mais ce n’était pas une raison pour condamner tout le monde – il y avait, toujours, quelques exceptions. Mais, une chose était claire : tu voulais purger cette planète, d’une façon ou d’une autre. Et, s’il le fallait, tu serais quand même partisane de la méthode que ton ancien meneur prônait pour les cas les plus désespérés : celle de la Terre brûlée.
Frottant doucement l’un de tes yeux, veillant à ne pas bouger ta lentille, tu ravalas un nouveau commentaire désobligeant avant de retirer ta casquette et prendre une autre part de pizza. Quand tu reçus le petit coup de ton aîné, tu passas une main sur ton front, avant de la glisser dans ta tignasse rose-violacée et phosphorescente d’une façon assez nonchalante – et ce, malgré l’air contrarié que tu arborais. En l’entendant, tu ne pus t’empêcher de rouler des yeux et de grimacer en te rappelant de la dérouillée qu’il t’avait mis, il y a un peu moins de deux ans. Tu ne t’étais pas entraînée avec lui depuis, mais pas à cause de ta défaite – c’était un concours de circonstances. Mine de rien, tu apprenais beaucoup en l’ayant pour adversaire et senseï. Il avait corrigé certaines ouvertures dans tes mouvements et t’avait aidée à devenir plus imprévisible. Il faut avouer que tu n’avais pas été assez traîtresse pour utiliser l’électrokinésie sur lui et, à vrai dire, tu ne l’avais que rarement utilisée devant tes camarades d’armes. On savait qu’il fallait éviter d’entrer physiquement en contact avec toi, à cause des toxines et poisons que tu secrétais, mais rares étaient ceux qui connaissaient l’autre facette de ta nature.
Genre, c’est lui va t’apprendre le respect. Mais, au vu de la façon dont il te l’avait dit, ton esprit sale te fit esquisser un large sourire. Un de ces sourires à la fois moqueurs et sournois qui te donnaient un air vicieux. Cessant de froncer les sourcils, tu eus l’audace d’accrocher son regard avec tes yeux dorés – pétillants de malice. Du revers de la main, tu essuyas ta bouche avant de prendre la bouteille qu’on te proposait.
— Ah~ ? Ça m’intéresse ça, mais si je dois choisir entre le respect et le spectacle, à ta façon qui plus est, le choix est vite fait. lanças-tu, ricanant avant de boire une gorgée de bourbon, sans même prendre la peine d’essuyer le goulot – tu n’étais pas facile à dégoûter et, même pour ça, tu étais aussi naturelle qu'osée. Tu rendis la bouteille à ton aîné avant de rapprocher un peu plus ton visage du sien, surtout pour le taquiner, avant d’ajouter : Que pourrais-tu m’apprendre et comment, hm ?
L’exécuteur de la Ligue t’avait tendu des perches que tu n’avais pas hésité à saisir, les lui retournant avec des jeux de mots assez salaces – ce que tu ne te serais pas permise quand tu aurais parmi ses rangs. C’était à peine si tu le regardais quand vous ne vous entraîniez pas ; du moins, tu ne semblais pas vraiment faire attention à lui, pas plus qu’aux autres personnes de votre entourage. Malgré tout, tu le respectais, à ta façon, comme tu respectais Ra’s Al Ghul – et ce, malgré sa passivité face aux conflits internes. Finalement, après avoir brièvement soutenu le regard du brun, tu plaquas l’une de tes mains sur son visage, devenant aussi sérieuse que cette soirée arrosée te le permettait :
— Plus sérieusement, Alastor… D’puis que Le Démon nous a affectés aux États Unis, j’fais pas que ça : j’ai fait dans la sécurité privée, puis, ironiquement, j’suis allée chez les poulets. J’n’suis DJ à mes heures perdues, j’aime bien la musique. Actuellement, j’suis inspectrice au GCPD. répondis-tu, prenant une autre bouchée de pizza. J’peux avoir la main mise un peu partout, comme ça et j’suis payée pour tabasser des connards. Ça fait une bonne couverture et on n’s’pose pas des questions, si j’envoie quelqu’un dans l’trou.
Tu restais sur tes gardes, certes, mais tu avais plus l’air de parler avec un pote que tu n’avais pas vu depuis un bail – et c’était le cas, en soi : la dernière fois que tu l’avais vu, ce fut en été 2014. Peu après que tu aies tué plusieurs des partisans de Talia qui t’avaient trop bousculée et quelques idiots qui avaient essayé de se mettre au milieu – première chose qu’on vous apprenait à ne pas faire. Tu avais eu le mérite de le faire, même sans utiliser l’électricité. Tu avais pris cher, mais tu ne t’étais pas laissée faire et tu n’avais arrêtée que lorsqu’ils ont été à terre et/ou qu’ils se noyaient dans leur propre sang.
— Eh, j’ai rien contre nos tenues traditionnelles, j’utilise toujours la mienne. Mais, c’plus confortable c’que j’porte, ou être à walpé, carrément. C’bien, ça. C’est plus facile pour aller à la pêche aux infos, pas comme toi. commentas-tu, terminant aussitôt ton discours en lui envoyant une bonne pique : J’sais pas si on t’causerait, à toi. Quand on t’voit, t’as l’air de trois choses : d’un bourge à la recherche d’émotions fortes , d’un keuf en civil ou, dans le pire des cas, d’un psychopathe à l’a recherche d’une nouvelle victime. Je ne t’juge pas, hein, t’es très classy, comme ça, mais j’préviens : j’t’suis pas jusqu’à ton van ~ |
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