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| Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Chasse à l'homme Sam 31 Mar 2018 - 22:55 | |
| Enfin!! J’étais enfin libre et sortie de cette foutu asile. Je n’étais plus obliger de souffrir et d’attendre que le temps passe dans cette cellule crasseuse d’Arkham. Maintenant que je peux aller où je veux et faire ce que je veux, je vais pouvoir continuer ma mission. Ma mission de continuer à libérer le peuple de Gotham de leurs souffrances et c’est ce soir que je vais reprendre du service.
Cela fait déjà quelques heures que je voyage abord du métro de Gotham et il n’y a pas un chat dans les wagons à part moi. Je savais que la police était déjà alertée de mon évasion et ils étaient peut-être déjà à ma recherche en ce moment. Je m’étais assis dans le fond du train enroulé dans un grand manteau noir avec une tuque poisseuse sur ma tête que j’avais ramassé dans une poubelle pour cacher mes cicatrices ainsi que le long couteau que je portais fièrement à ma taille. Le métro passait de station en station et le train n’embarquait et ne débarquait personne. Le temps passait et je me demandais encore si l’univers était de mon côté. Est-ce qu’il va me montrer un signe pour me désigner une prochaine cible? Est-ce que ma cause était encore viable? Je devais continuer…
« Station Burnley »
Le train ralentissait et s’arrêta à la station. Les portes s’ouvrirent et un homme entra avec sa mallette. Il alla s’asseoir sur un banc à l’autre extrémité du wagon. Est-ce le signe que j’espérais tant recevoir? Est-ce la réponse aux questions que je me posais précédemment? J’en étais sure et certain et c’était maintenant ou jamais. J’avais raison de rester confiant durant tout ce temps. L’homme s’emblait être un homme d’affaires avec son veston cravate bleu et ses cheveux bien peignés. À l’heure qu’il était, il semblait revenir du travail suite à un long projet et il semblait désespéré de la manière sa cravate était mal ajustée. Il ouvrit sa mallette pour en sortir une bouteille de fort et il retira le bouchon pour en boire une bonne grosse gorgée. Soudain, quelque chose me pousse à agir.
« AIDE-LE…SOIGNE-LE…TUE-LE!!! »
Sans plus attendre encore je me levai de mon siège et je me dirige vers l’homme. |
| | | Invité | Sujet: Re: Chasse à l'homme Lun 2 Avr 2018 - 0:46 | |
| Vous n'imaginez pas le travail qu'il faut pour retrouver un patient des plus dangereux. Ce matin m'avait été annoncé l'évasion de Victor Zsasz, un des pires bouchers qui puisse sévir dans notre ville. Bien que je n'aimais pas l'homme, il fallait dire qu'il avait un certain ... Talent pour gérer ses pulsions de manière désordonnée et totalement chaotique. Mais qu'à cela ne tienne. Je ne pouvais pas faire grand chose pour aider le GCPD dans sa recherche, mais par contre, l'escouade de Tyger pouvait être d'un très grand intérêt. Et quelle belle aubaine pour asseoir le pouvoir de Cobblepot, pour continuer à lui faire croire que le crime continue à être battu à plates coutures en cette terrible guerre de gangs qui sévissait à Gotham. Cette histoire ne m'intéressait pas, je songeais déjà à l'après : Le post-guerre des gangs et à ce que cela pourrait apporter de mieux pour cette ville. Un sourire me vint tandis que je rejoignais la base Miagani en voiture, et avec deux gardes du corps. Dès mon arrivée, l'hélicoptère décolla, il semblait partir pour la ville. Bien, au moins, mes ordres furent transmis avec soin. Un de mes assistants me rejoint : un certain Carl Landberg. Il me tend un dossier, celui de Victor Zsasz. Broutilles. Je connaissais son casier, je connaissais l'individu : Je le comprenais dans son délire de vouloir la mort et d'essayer de devenir un homme qui réveille les consciences. Landberg commence à m'interroger.
<< Comment le trouverons-nous, monsieur ? >>
<< Je connais cette bête, Landberg. Je connais ses pulsions, ses addictions, son leitmotiv, je sais parfaitement ce qu'il recherche. Vous voyez, contrairement à ce qui est écrit dans ce rapport écrit par un imbécile, à savoir Jeremiah Arkham. Zsasz se moque de l'argent et de trouver son bonheur dans les meurtres. Ce que Zsasz veut, c'est uniquement le gout du sang, se sentir un dieu, sentir la vie d'un homme passer à trépas. Il veut se sentir dieu le père et il se croit investi de libérer les gens de leurs torpeurs, à savoir la réalité. >>
<< Mais, dans Gotham ... C'est une ville immense, nous ne le trouverons pas de sitôt ! >>
<< Vous faites encore une fois erreur mon cher. Voyez-vous, lorsque j'ai repris les rênes de l'asile d'Arkham, nous avons collé une puce sur les criminels enfermés dont nous disposions. Et dans quelques heures, Zsasz sera enfin de retour à l'asile. >>
Tandis que Strange se déplace vers la salle de commandes, l'équipe Tyger, quant à elle, se dirige vers Gotham City ... Cependant ... Les choses ne se passent clairement pas comme prévu. Apparemment, on signalait déjà qu'une station de gare, située à Burnley, était bloquée. Il parait que Victor Zsasz tiendrait un otage, vivant ou mort peut-être, dans une station de ram. Le GCPD est déjà sur les lieux. Et l'équipe de Tyger n'était pas encore arrivé. C'est un contrôleur de la ligne qui donna l'alarme. Ayant reconnu le prévenu, il aurait incité les gens à quitter le wagon où le sinistre individu se terrait. Malheureusement, une seule personne restait encore dans le lieu. Et elle était avec Zsasz. L'équipe d'intervention du GCPD vient d'ordonner de fermer les accès de voie. Alors que j'écoutais d'une voie impassible ce qui se disait, j'eus une drôle d'idée.
<< Dites aux Tyger de rentrer à la base. >>
<< Monsieur ? >>
<< Je vais aller le voir moi-même. Je vais essayer de comprendre ce qu'il peut ressentir. >>
Zsasz était un cas, un cas intéressant, même si il paraissait trop ... Instable et trop commun. Il n'avait pas la carrure ou la légende d'un Joker ou d'un Double-Face, mais il semblait être quand même, indissociable de Gotham City. Et je me devais de faire bonne figure. En tant qu'aide de Quincy Sharp, je me devais de faire ma propre pub pour ma paroisse non ? Après tout, personne ne sait que le professeur Hugo Strange travaille pour Cobblepot et qu'il est à la tête de la fameuse milice que sont les Tyger. Prenant ma voiture, nous mettons près d'une bonne vingtaine de minutes pour arriver sur les lieux. Descendant les escaliers du métro, dans ce lieu malfamé, je m'approche de la rame immobilisée. Avec un sourire, je redresse mes lunettes tout en commençant par être poli, tout en parlant à travers la vitre du wagon.
<< Bonjour Victor. Comment allez-vous ? >>
Ma voix est froide. Calme, assurée. Il fallait être coriace pour tenir face à un psychopathe. Et puis, de toutes manières, il n'avait pas le choix de me parler. Les policiers seront prêts à l'abattre s'il tentait quelque chose d'horrible. Amusant. Pour ma part, je préfère, et de loin, la discussion. Bien plus intéressante. |
| | | Invité | Sujet: Re: Chasse à l'homme Lun 2 Avr 2018 - 20:13 | |
| Je me dirigeais doucement vers l’homme pour ne pas avoir l’air trop suspicieux. Tel un prédateur qui s’approchait de sa proie, l’adrénaline commençait à faire son chemin dans tout mon corps. Ma pulsation cardiaque augmentait et la température de mon corps devenait de plus en plus élevé. À chaque fois que j’étais sur le moment d’enlever la vie à une personne, cette réaction apparaissait en moi et je ne me tannerais jamais de celle-ci. Cette sensation intense et… différente me pousse à aller encore plus loin. Cette fois, c’était encore plus intense que d’habitude. Cela fait très longtemps que ma traque à l’âme perdue s’était arrêtée. Je me sentais un peu comme un jeune garçon qui reçevait une surprise après un long temps d’attente.
Tête baissée et les mains cachées dans mon manteau, je pris le siège devant l’homme afin de lui faire face. Au même moment, les portes du train se referment, annonça alors le départ imminent du métro vers la prochaine station. Je lève la tête et je tente maintenant d’attirer son attention sur moi.
« Alors, on travaille tard ce soir monsieur? » en lui adressant la parole.
« Tu es qui toi? Encore un sale mendiant… Tiens prend quelques pièces et éloigne-toi de moi sale pouilleux!! » En me tira le reste de monnaie de son portefeuille.
C’est à ce moment que j’ai ressentit sa colère… et sa douleur. Il n’y avait plus que moi qui pouvait l’aider maintenant. Sans qu’il le remarque, je glisse ma main à ma taille pour agripper mon couteau. Soudain l’homme devant éclate sa bouteille contre son banc.
« ET MERDE!! Pourquoi ce train ne bouge pas!!! Je veux me rendre chez moi la!! ALLEZ!! »
Il avait raison, on ne bougeait pas d’un poil et le moteur semblait même s’être atteint complètement. Étrange n’est-ce pas? Alors que je me retournais pour regarder par la vitre, je vois des ombres dans les escaliers qui descendent très rapidement…
« GCPD!!! On ne bouge plus!! »
Ils m’ont retrouvé? Mais comment? C’était impossible, j’avais pris toutes les précautions et j’avais tout pensé pour ne pas me faire retrouver. C’était foutu… Mais pas tout a fait. Sans plus attendre, je me jette sur ma future victime et je le plaque violemment au sol. Je dégaine le couteau de ma ceinture et je le porte à sa gorge.
« Vous ne m’aurez pas comme ça!!! »
Cela ne prit pas plus de quelques secondes que la station était complètement fermée et que le train était complètement encerclé. Plusieurs minutes passèrent, j’étais couché sous ma victime avec le couteau bien installé sur son artère principale. Un seul faux mouvement et il est mort. Après plusieurs longues minutes, j’entendis quelque chose cogner sur la fenêtre devant moi. Un homme vêtu d’un sarrau blanc et des lunettes franchement démodées s’adressa à moi.
« Bonjour, Victor. Comment allez-vous? »
Après une observation plus approfondit de l’étranger, je vis un symbole que je reconnu très rapidement. Deux « A » un par dessus l’autre joint par les pattes : C’est le logo de l’Asile d’Arkham et cet homme était nul l’autre que le Dr Hugo Strange.
« Oubliez ça Hugo! Je ne retournerais pas dans cet endroit moisi que vous appelez une « asile ». Je suis complètement sain d’esprit et je fais seulement que poursuivre mon but, comme le vôtre : Aidez les gens de Gotham!! » lui dis-je.
« Aidez-moi, s’il-vous-plait… » gémit l’homme coincé sous ma lame.
Mais malgré mes paroles, il semblait hors d’atteinte et restait complètement stoïque face à moi. Il ne me craint pas, mais il apprendra…
Plus le temps avançait, plus mes pulsions devenaient incontrôlables. C’était peut-être à cause du stress ou du blah-blah psychiatrique de Strange qui ne m’aidait pas. De toute façon, j’allais bientôt égorger cet homme. |
| | | Invité | Sujet: Re: Chasse à l'homme Mar 3 Avr 2018 - 23:30 | |
| Un homme costaud et bien formé physiquement se présentait à moi. Même si il semblait avoir perdu de sa superbe en troquant la tenue qu'il portait à l'asile pour les tenues de la vie civile, il restait terriblement reconnaissable. Le sort de l'individu qu'il tenait sous sa coupe ne me passionnait clairement pas pour tout dire. Malgré une légère peur de me retrouver en face de Zsasz, je me rappelle qu'il n'est rien d'autre qu'un petit rouage dans mon entreprise à long terme. Mon sang se calmait, je me mis à réfléchir sur le fait qu'il devait bouillonner de rage à l'intérieur de son être. Son enfermement était un véritable soupir pour tout le personnel médical, les sédatifs font toujours un très bon travail, et tant qu'il serait éloigné des couteaux, nous n'aurions, et bien, aucun problème à subir de la part de Mister Zsasz.
<< Calmez-vous, Victor. Calmez-vous. Gardez votre sang-froid. Je ne suis pas venu pour vous ramener à Arkham. Mais pour une autre raison bien plus intéressante. Je souhaite votre réussite, Victor. Je veux que vous vous élanciez dans votre art, que vous évoluiez grâce à celui-ci. Ce n'est pas dans le mouroir que nous vous sauverons. >>
Petite allusion cynique au fait des autres docteurs qui officiaient à Arkham. On disait l'endroit maudit, pire encore, de nombreux médecins ont fini internés ou d'autres se sont jetés du Point de l'Homme mort. Un triste endroit et une triste fin. L'asile d'Arkham avait connu son lot de cadavres, mais pas seulement dans les évasions. Certains docteurs ou infirmiers, prenaient jadis, un certain plaisir à cogner, frapper à mort, et à provoquer certains accidents. Notamment un certain Lyle Bolton à qui je m'étais fais un énorme plaisir de renvoyer. Si je dois avoir des brutes dans mon entourage, et j'en aurai, je préférais que ce soit moi qui les contrôle, et non pas qu'elles soient des brutes sans règles biens précises. Lyle Bolton était supposé, selon son expertise médicale, un peu trop attaché au plaisir de violenter les patients les plus faibles. Dans l'asile d'Arkham, c'était louable, mais l'asile avait besoin d'une image plus propre, plus parfaite, et je ferais en sorte que le programme de Quincy Sharp soit un succès dédié à ma gloire. Maintenant, j'en revenais à Zsasz, mes pensées se retiraient, le temps de bien comprendre cette erreur de la nature humaine.
<< Je sais que vous êtes quelqu'un de très intelligent. Vous penserez que c'est un piège. Il n'en est rien. Votre seule possibilité à ce jour, c'est de fuir par les tunnels les plus dangereux de la station de métro. Sinon, le GCPD vous arrêtera. Pire, vous finirez dans un sac mortuaire. >>
Je me devais néanmoins de faire très attention au choix de mes mots. Certains de ses penchants étaient jugés par Quincy Sharp comme une "abomination." Sharp le considérait aussi comme un monstre qu'il aimerait euthanasier comme un chien, et il espérait le faire très bientôt. Cet imbécile de Sharp se prenait, grâce à certaines de mes drogues, pour la réincarnation d'Amadeus Arkham. Quel imbécile. En attendant, Zsasz, lui, se devait d'être dirigé vers la bonne voie.
<< On vous qualifie de monstre, néanmoins, je comprend votre vue sur la race humaine. Nous détruisons, nous ravageons, nous exploitons la nature et nous vivons des vies normales, des vies tristes, des vies répétitives ... Le sauvage n'est pas un homme qui vit dans la forêt, c'est celui qui la détruit et qui s'auto-détruit n'est-ce pas ? Je comprend votre cause, monsieur Zsasz. La race humaine a échoué dans de nombreux sens, et vous êtes là pour apporter un ordre qui vous semble logique. >>
Triste cas, et c'était vrai. L'être humain était une bête civilisée, prête à s'auto-détruire pour accéder à une pseudo conservation qui le mènera irrémédiablement à la tombe. L'humanité s'éteindra dans un petit bang et personne ne sera là pour l'entendre, voila notre triste destin. Mais il y'a toujours un espoir dans lequel je croyais. La ligue des Ombres et le Gant Noir. L'un et l'autre sont différents, mais leurs buts seraient presque comparables selon de nombreux points. En attendant, il fallait être patient. Attendre et toujours rester aux aguets. L'observation était un des maitres mots qui me caractérisait.
<< Je ne suis pas un idiot, comparé à certains autres docteurs de cet asile. Néanmoins, vous manquez de subtilité dans vos exactions, ce qui vous fait hélas passer pour un monstre, alors que vous ne cherchez qu'à sauver l'être humain de sa vie ennuyeuse et dénuée d'intérêt. C'est mon analyse de votre dossier, et personnellement, je me demande pourquoi vous êtes enfermé à Arkham si vous disposez de vos pleins moyens de compréhension et de raisonnement. >>
J'étais on ne peut plus sérieux. Le transfert de Victor Zsasz pouvait se faire à Blackgate, ou tout du moins, je pouvais même le mettre dans le système de réinsertion de l'asile d'Arkham. Bien sur, je le pouvais, mais je déciderai moi-même du sort de Zsasz selon mon bon gré. Observant l'homme qui implorait la pitié, j'eus un sourire narquois.
<< Faites-le Victor. Montrez-lui votre vision du monde. >> |
| | | Invité | Sujet: Re: Chasse à l'homme Dim 8 Avr 2018 - 3:15 | |
| La tension était palpable. Me voilà pris au piège dans la station de métro, encerclé par un corps policier assez important pour un seul homme. J’avais peur, oui, mais je ressentais en même temps de la fierté. La fierté de répandre l’inquiétude dans le cœur des gens à un tel point que toutes les mesures possibles doivent être entreprit pour m’arrêter. Mais je crois qu’ils ont oubliés que personne ne peut arrêter la mort. Tout le monde allait la rejoindre un jour ou l’autre, peut-être pas maintenant, mais le moment dut viendra et ce sera peut-être moi qui sera là pour leur délivrer.
Plus que le temps avançait et plus ma pulsation cardiaque était forte. J’entendais presque rien à cause des battements qui s’intensifiais et ma concentration était difficile à garder. Je tentais du mieux que j’étais capable pour essayer de comprendre ce que Hugo tentait de me partager.
« Victor…Boum Boum…Gardez votre sang-froid…Boum Boum…Arkham…Boum Boum…Je souhaite votre réussite. »
Mon sang-froid? Mon sang bouillait à l’envie de lui ouvrir la gorge. Je dois me calmer, sinon je n’ai aucune chance de sortir d’ici en vie ou de sortir pour une petite ballade sur la banquette arrière d’une voiture de police. Il est certain que si Hugo est présent dans cette station avec le GCPD, il est question de ma réinsertion à l’asile. Mais il a réussi à attirer mon attention lorsqu’il me partagea le fait qu’il « souhaite ma réussite ». Que voulait-il dire par-là?
« Boum Boum…Intelligent…Ce n’est pas un piège…Boum Boum…fuir dans les tunnels…Boum Boum…Sac mortuaire. »
Encore une ruse policière. Ils te disent qu’il n’y a pas de piège, mais aussitôt qu’on laisse un simple détail de côté et que cela laisse la porte grande ouverte, ils sautent sur l’occasion et dans le temps de le dire, la partie est perdu. Les tunnels? C’était une bonne option, mais est-ce qu’il voulait que j’y mis rende pour tomber dans une autre trappe? Maintenant, il me parle de sac mortuaire? Il y aura donc un mort ce soir… J’ai bien hâte de savoir c’est qui?
« …Monstre….Boum Boum…Détruisons… Boum Boum…Vies normales… Boum Boum…Vies tristes… Boum Boum…Je comprend votre cause… Boum Boum…apporter un ordre. »
Oui! Oui! C’est exactement ça! On se fait la guerre, on s’entretue et on enferme lui qui tente de mettre un terme à de misérables vies qui doivent supporter tout ce calvaire. Tout le monde me prend pour un barbare, pour quelqu’un qui n’a pas sa place dans la société, mais il y a pire que moi dans les rues en ce moment. Des voleurs, des menteurs et des requins de la finance qui ruinent des gens à chaque jour. Vue ma victime, peut-être que ce soir sera ma vengeance…
La tentation était forte, trop forte même. Je regarda Hugo et maintenant il parlait à travers la vitre et je ne distinguais plus le son qui m’entourait de celui de sa voix, tout étais mélangé. Mais tout d’un coup, mon cœur s’est arrêté lorsque Hugo à prononcé :
« Faites-le Victor, Montrez-lui votre vision du monde. »
Je relâche ma victime qui roula sur le côté en pleurant. Sans crainte ni peur, je me redresse pour regarder par la fenêtre du train. Hugo se tenait-là avec les policiers derrière lui qui était incertain de la demande, mais commençait quand même à baisser leurs armes. Je n’en croyais pas mes yeux! Le peuple de Gotham semblait enfin accepter ma cause. Je le savais! Je le savais que je devais continuer de me battre pour prouver mon point. Tout ça était disponible aujourd’hui grâce à Hugo.
Je me retourne maintenant vers l’homme d’affaires et il était apeuré. Son regard était le même que toutes mes autres victimes. Il savait maintenant que c’était ses dernières minutes à vivre.
« S’il-vous-plait… », dit-il en sanglotant.
Sans plus attendre, je lui saute dessus et je lui enfonce ma lame en plein cœur. Agenouillé par-dessus lui, je frappe à plusieurs reprises avec mon couteau sur son torse. Encore…Encore…Et encore. La scène n’était pas pour les plus jeunes.
Quand je sortis finalement de ma transe meurtrière, je remarque autour de moi que les murs blancs de l’intérieur du train était éclaboussé de son sang… ainsi que moi-même. Essoufflé, je pris mon couteau pour me faire une cicatrice sur mon bras gauche à côté de celle qui était toute fraiche pour conclure la cinquième barre. Je pouvais maintenant en commencer une autre série quelque part. Sur ma tête, ma cuisse ou bien mon pied droit? Pas grave, je déciderais ça une autre fois. Quand mon petit rituel était terminé, je me retourne afin de faire face à la fenêtre pour regarder le Dr Strange directement dans les yeux.
« Avez-vous apprécié cette démonstration docteur? Maintenant, j’aimerais sortir d’ici…» lui dis-je avec un regard menaçant. |
| | | Invité | Sujet: Re: Chasse à l'homme Dim 8 Avr 2018 - 12:30 | |
| D'une voix calme, très douce, mais aussi très froide, je me contentais de le regarder droit dans les yeux tandis qu'il approchait son visage près du mieux possible, il se sentait revigoré. Quelques centimètres oui, quelques centimètres et il aurait pu me planter, me tuer. Je connaissais sa dangerosité et les nombreux éléments qui faisaient de lui un criminel instable et terriblement nerveux. Mais il était un merveilleux spéciment, un spéciment magnifique en terme de boucherie et de carnage aveugle. Barbare et cynique, voila ce qu'était Victor Zsasz, et je pourrais m'occuper de lui, je pourrais profiter de ses talents pour mieux servir mes desseins. Victor Zsasz était dangereux. Monstrueusement dangereux, et il fallait le désamorcer avec la meilleure des armes. Un sourire sur mon visage tandis que je restais sérieux. Un léger sourire oui, un léger sourire qui montrait une certaine approbation.
<< Comment vous sentez-vous maintenant ? Êtes-vous en colère ? Plein de rage ? Alors que vous êtes enfermé ici, dans ce trou souterrain, vous ne pouvez décemment pas vous sauver sans finir truffé de balles. Les entendez-vous hurler, Victor ? Sentez-vous l'odeur des cadavres dans votre sillon ? Des gens, des femmes, des hommes, des enfants qui vivent leurs vies, perdus dans ce monde glacial et sans réel but ? Comment vous sentez-vous ? >>
Finalement, cet homme semblait lui aussi être quelqu'un de réfléchi, de posé et de totalement sain, au final, la véritable folie, c'était la répétition, et Victor, lui, se différenciait de tout cela. Après tout, les fous ne sont-ils pas ceux qui sont plongés dans la vie réelle ? Toujours vouloir plus, mené par leurs ambitions, la richesse ... Pas à mon niveau bien sur, j'étais trop parfait pour me laisser avoir par les tentations, mais il avait des pensées et des opinions qui semblaient sortir d'ailleurs plutôt que d'un asile et des paroles dignes d'un aliéné. Il voulait se sortir de ce pétrin, il voulait gouter à l'air libre. Il voulait caresser l'air frais contre sa peau et connaitre la joie de la liberté. Mais il était aussi très hâtif et trop féroce, ce qui causaient hélas, sa déchéance à chaque fois que le Batman s'interposait entre lui et ses plans. Oui, il était quelqu'un dont il fallait se méfier sans arrêt.
<< J'ai apprécié vous voir travailler, Victor. Votre travail relève de l'art, vous êtes quelqu'un ... D'unique. Et vous ? Que pensez-vous de ce que vous venez de faire ? >>
Dis-je avec un léger sourire en regardant et en soutenant le regard de l'ancien héritier d'une fortune assez conséquente. Il avait tout perdu à cause de Cobblepot. Bien entendu, personne ne pouvait répondre à ce genre de questions. Les imbéciles qui régissent et qui dirigent notre profession s'emploient à nous parler de morale et d'éthique pour stigmatiser les idées hors-normes. Comment ne pas explorer le monde de la folie ou tenter de la faire reculer si nous ne pouvons pas utiliser tous les moyens nécessaires ? Serait-ce vraiment un mal de lobotomiser ou d'oublier un patient dans sa geôle. La science devait sacrifier des cobayes, c'était comme ça que cela devait marcher. Tous nos grands penseurs l'ont fait, pourquoi cette prudence à notre époque ? Mais Zsasz, lui, n'était pas un cobaye au final. Il était beaucoup plus malin que ces abrutis qu'on enfermait. Le Joker ? Trop fin pour être véritablement psychanalysé. Le Chapelier Fou ? Trop abruti et trop dans son monde pour être compris. Double-Face ? N'en parlons même pas. Mais Zsasz avait cette part de cynisme en lui, et c'est ce qui le rendait parfaitement utile pour toutes les basses extractions à commettre.
<< Votre seul moyen de fuir, Zsasz, c'est d'emprunter les longs tunnels du métro, de suivre les rails et de sortir par les égouts. C'est votre seule chance, si je suis là, c'est pour vous permettre de continuer votre travail et de vous faire gagner un peu de temps. Je leur dirai que vous avez tenté de m'agresser et que j'ai réussi à fuir. Cependant, je vous demanderai un petit travail à régler pour moi. Très bientôt ... >>
Bien entendu, j'attends toujours une contrepartie à toute chose. Victor Zsasz devait savoir que son travail rejoignait celui de nombreux criminels, mais qu'il avait la passion du sang et de la "cicatrice", ce qui permettait qu'il accepte de nombreux contrats, et que même si parfois, j'avais tenté d'aborder le Joker, il m'avait toujours refusé l'entrée de son art et de son esprit. Bien sur, il n'aurait pas son mot à dire, mais soit, un billet de sortie gratuit sans passer par la case départ, ça offrait généralement un certain intérêt pour toute personne "normale". Je commence à déchirer un peu ma blouse, histoire de montrer quelques tentatives de lutte pour ma "survie". Amusant n'est-ce pas ? |
| | | Invité | Sujet: Re: Chasse à l'homme Dim 15 Avr 2018 - 21:13 | |
| Il se tenait devant moi, de l’autre côté de la glace et ne semblait pas être choqué par la violente scène qui venait de se dérouler sous ses yeux. Pas comme les policiers derrières qui étaient dégouté à voir les murs rougeâtres du train. Il était solide de caractère ce docteur, combien de temps sera-t-il capable de tenir encore? Il pris une respiration et me demanda comment je me sentais maintenant.
« À vrai dire docteur, cette séance était la meilleur que je n’ai jamais eu depuis que j’étais à Arkham. Je me sens bien depuis que j’ai éventré cette homme et je suis très content d’avoir trouver quelqu’un qui s’intéresse à mon travail. Je ne vous pensais pas comme ça… » Lui dis-je.
Il semblait être quelqu’un de très raisonner. Je ne le connaissais pas beaucoup et je l’avais à peine vue lorsque j’étais à l’asile puisque c’était toujours d’autres psychiatres qui avait mon dossier. Je crois que j’en ai eu 3 différents : lui que j’avais avant de m’échapper et les 2 autres je m’en rappelle presque plus, mais mes cicatrices pourraient témoigner de leur état aujourd’hui. Cela ne fait pas de doute, Hugo me partage qu’il aime bien mon travail et qu’est-ce que je pensais des actes que je venais de commettre.
« Absolument aucun remords. » en me retourna pour regarder ma victime. « Regardez-le Hugo, il n’a pas changé d’un poil. Il était mort avant même que je le tue, mais la seule différence c’est qu’il souffrait d’un mal de vivre. Ce que j’ai fait ce soir n’était qu’une pure libération de son âme ».
Et c’était vrai!! J’ai vue qu’il était mort de l’intérieur à la seconde où il est entré dans le métro. Habillé en veston cravate mal entretenu au beau milieu de la nuit avec une bouteille d’alcool à moitié vide, je soupçonnais qu’il venait de perdre son travail ou sa femme venait de le tromper suivit d’une tournée des bars afin d’oublier sa journée de calvaire. Mais oublions tout ça, il est maintenant libre. Maintenant, je devais sortir d’ici et vite. Au moment où je me posai la question, Hugo me dit que je pourrais m’échapper par les tunnels, mais que je lui devais une faveur en retour…
« Et bien, je serais ravie de pouvoir faire affaire avec vous Hugo. La seule chose que je demande, c’est de pouvoir tuer et de continuer mon travail. »
Avant que je décide de sortir par la porte de secours du train, Hugo déboutonna sa chemise pour me montrer ses cicatrices. Je n’étais pas trop sure si elles étaient auto-infligées ou bien des tentatives de meurtres, mais nous avions maintenant plus qu’un point en commun.
J’ouvris la porte de secours pour me lancer sur les rails. Maintenant le plaisir pouvait commencer.
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