Sujet: Tentative de négociations (P.V Nyssa) Mer 27 Nov 2019 - 16:59
Allies or Enemies ?The Black Duck & Catwoman Le Burnley, ce lieu où récemment, à l'époque où Arkham City était encore reine dans cette ville, j'ai mis à mal en compagnie de Crane et de Quinn ce pauvre procureur de Toreno. Ce lieu se voulant si touristique par ses architectures datant de la fondation de Gotham qui pourtant, n'amasse guère les foules en cette période creuse de pluies et de vent. C'est sous ce froid, cette nuit si spéciale que j'ai décidé de rencontrer pour de bon la dénommée Nyssa Al Ghul. Ses contacts m'avaient maintes fois passé le mot sur ses possibles intérêts quand à ma personne et, je dois avouer que certaines de ses convictions m'intéressent sur bien des projets ou problèmes qui pourraient contrarier autant les siens que les miens. « Je m'excuse d'avance de vous avoir donné rendez-vous en de talles circonstances, mais on sait toutes les deux que cela va nous éviter d'être entendues par certaines oreilles bien trop curieuses. » Elle est arrivée. Dans l'ombre, discrète, et prête à attaquer au besoin. Mais je ne suis pas là pour faire un coup de semonce, ni la provoquer. Loin de là. J'ai besoin d'elle, comme elle va avoir besoin de moi dans les prochains mois. J'avance donc entre les tables de ce restaurant terrasse, caché de la pluie par ces immenses toiles imperméables. « Tout d'abord, pour gage de bonne foi, je vous donne ceci. » Il s'agissait là, dans ces trois valises, des fond volés à Magpie et au Gant Noir, suite à ma petite friction avec celui-ci. Mais le plus important, était dans la troisième valise. « Vous avez entendu parler de la lance sacrée, j'en suis sûre. Malheureusement, celle-ci s'est retrouvée brisée en plusieurs morceaux. » J'ouvre la valise, montrant à la vue de mes observateurs le fameux morceau de la légendaire lance. Brillant de son pouvoir, capable de contrôler deux personnes pendant quelques heures. Autant dire que mon excursion à l'étranger m'avait coûté pour le récupérer, mais ... je savais qu'il allait me servir. Un jour. Il s'agit d'un fragment du bâton. Le reste n'est pas réapparu, mais eh, il fallait bien commencer quelque part. Je referme les valises et m'assoit dessus. « Mais je ne viens pas que pour vous faire des cadeaux. Il faut que l'on parle de quelque chose qui risque autant de vous faire plaisir que de vous octroyer le plus grand des déplaisirs. » Il fallait que je m'y risque, au vu de la débandade qui risquait de prendre place. Et, j'avais le sentiment que quelques personnes en auraient après ma peau. « L'un des représentants de votre père m'a aussi proposé de le rejoindre. Cependant, vous ne me serez d'aucune utilité si malheureusement, Gotham se retrouve à feu et à sang. » Je souris, et hausse les épaules. « Et si Gotham se retrouve à feu et à sang, vous ne pourrez jamais assujettir de votre puissance ce que vous tentez d'obtenir si ardemment. Donc ! » Ça m'embête de la jouer ainsi pour sauver Gotham, encore plus en sachant que d'un côté les riches veulent la voir flamber en bons pyromanes qu'ils sont et que les autres eh bien ... veulent la voir flamber pour satisfaire leur petit besoins individualistes. « Je suis ici pour discuter et trouver une solution qui nous sera profitable à toutes les deux. »
Sujet: Re: Tentative de négociations (P.V Nyssa) Jeu 28 Nov 2019 - 14:58
Ainsi meurent les animaux ...
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W*onder City - 22h56*
Un rendez-vous en plein Burnley. Tiens donc ... Et concrétisé par la célèbre Catwoman, la femme-chatte la plus dangereuse de toute la ville. Bien que le repaire de Wonder City soit une planque admirable, il fallait cependant avouer, que niveau confort, on était bien loin d'un cinq étoiles. Mais je n'étais pas quelqu'un d'intéressée dans le confort matériel. Je ne voulais pas que cela m'empêche de me focaliser sur un seul but : La destruction de Gotham City. Après tout, Gotham City était le Golgotha de mon père. C'était son point de chute, une défaite, mais à chaque fois, il y revenait, encore plus motivé à s'en accaparer. Après tout, Ra's ne voulait pas détruire Gotham, du moins, pas physiquement. Gotham City, jadis, avait été le théâtre de certaines de ses opérations, notamment Wonder City. Après son éviction, il voulut la détruire, mais aujourd'hui, grâce à Batman, il voit en cette ville, le moyen de détruire, de briser l'âme du Chevalier Noir. Il voyait en Gotham City le moyen de mettre à bas une des icônes de ce monde occidental que nous détestions. Pour le Démon, il était facile de raser des villes et de tuer des habitants, il l'avait déjà fait à de multiples fois par le passé. Mais corrompre un être humain fort, c'était un défi. Ra's était sans cesse là pour saper les fondations de Gotham, pour ensuite les retourner contre leur propre héros, et ainsi accélérer la chute aux enfers du Batman. Ce n'est qu'une fois brisé, que le Batman deviendrait son héritier légitime. Un vœu de mort, rien de plus. Mais je n'étais pas comme ça. Non. Assise en tailleur dans les profondeurs de Wonder City, acceptant l'humidité et la saleté, je méditais. Je réfléchissais aux tourments qui m'agitaient. La seule chose que je voyais à faire pour le moment, était d'attendre que Ra's pointe son museau, et après ...
Jabbari : "Maîtresse."
Mon meilleur serviteur me sort de ma torpeur. Malgré les odeurs d'encens, je sens que quelque chose le perturbe dans sa voix. Je relève la tête, et j'ouvre les yeux. Un léger sourire sur mon visage. Il était temps pour moi de sortir et de rencontrer cette femme qui voulait me voir. Je lui ferais donc cet honneur. La méditation m'apaise et me permet de calmer mes nerfs. Quand on a plus de cent ans, il faut savoir compter sur le calme pour garder la tête froide et ne pas laisser la folie nous envahir. Une vie longue peut transformer les gens, et les pousser à faire n'importe quoi. Pour ma part, je me tenais à une stricte discipline. Même si mon corps était merveilleusement jeune, je me devais de faire attention. Mon esprit lui, avait vieilli, et parfois, je sentais la brûlure du souvenir sur mon corps. Les camps de concentration ... L'acide dans mon utérus ... Je sentais encore la brûlure me faire mal. J'entends encore les paroles du médecin allemand, me traitant de vermine, m'injecter cette saloperie dans le corps. Et tout ça à cause de Ra's. Tout ça parce qu'il n'avait jamais voulu me sauver moi et ma famille. Tout ça parce qu'il n'y a aucune pitié, aucune compassion dans ce monstre que je détruirais de mes mains. Me relevant, je caresse de la paume de ma main gauche, la joue de Jabbari.
"Ne t'en fais pas. Je sais que tu crains pour ma vie, mais je sais me défendre."
Jabbari : "Je n'aime pas cette ville. Le Sahara me manque."
"Nous y retournerons, je te le promet."
Jabbari regrette les terres sableuses du Sahara, et de notre repaire personnel : Notre forteresse du désert. Celle-là même que Ra's Al Ghul avait utilisé pour son programme Orphée dans l'optique de détruire les glaciers de l'Antarctique pour provoquer un cataclysme mondial. Le plan aurait réussi, si Batman n'était pas intervenu. Et ce vieux fou aurait régné sur les survivants. Le plan était simpliste, mais manquait vraiment de classe. Cette forteresse en ruines, je l'avais récupérée, et j'avais établi mes propres réparations dans ce lieu. Ce serait notre communauté à nous, ceux qui avaient décidé de quitter le Démon. Enfilant des ballerines noires, je quitte mon lieu de calme et de sérénité avant de me diriger vers les hauteurs de Gotham City. Jabbari reste désormais dans Wonder City. Avec les quelques fidèles qu'il me reste. Ce soir, je ne tenais clairement pas à me battre, mais peut-être que je le devrais. C'est pourquoi je ne garde qu'un poignard, un poignard à mon ceinturon. Le rendez-vous avait lieu dans le secteur de Burnley, anciennement Arkham City. Encore empreint de cicatrices des derniers combats et des émeutes de ce criminel ridicule qu'on appelait le Joker, l'endroit était en pleine reconstruction. C'est à la terrasse d'un restaurant que nous convenions d'une rencontre. Sortant de l'ombre aussi discrètement que j'étais arrivée, la pluie tombait doucement dans ce lieu déserté. Apparemment, le tourisme n'avait pas encore repris. C'est alors qu'elle était déjà là. Et elle n'y allait pas avec le dos de la cuillère. Elle venait avec des offrandes, comme une fidèle qui venait apporter des offrandes à un dieu quelconque païen. Ou encore un gage de bonne volonté lors de négociations. Je l'écoutais, tout en observant ce qu'elle avait à offrir. J'avançais doucement, calmement avant de me tenir proche d'elle. Afin de mieux la jauger.
"Il n'y a que dans le désert où l'on ne peut être entendu."
Dis-je en citant un vieux proverbe arabe de ma connaissance. Je notais quand même les bruits de pas de deux de mes serviteurs, deux hommes qui attendaient dans les ombres. Deux hommes que Jabbari avait envoyé, contre mon avis, pour me surveiller et me protéger si besoin est. Cela n'avait pas échappé à Catwoman visiblement. Je ne suis pas si vieille que j'en ai l'air, j'ai plus de cent ans mais quand même. Elle me parle du sort de Gotham City, de l'envoyé de son père qui avait approché Catwoman. Tiens donc. La Ligue serait vraiment vivante ? Amusant. Je ne pensais pas que Ra's était encore dans le secteur. Cela en devient des plus intéressants. Cette nouvelle me fit étirer un petit sourire. D'une parfaite érudition, je repris alors la parole.
"Je n'ai que faire de voir Gotham vivre ou brûler. Ce que je désire, c'est de tout faire pour éventrer le Démon de mes propres mains. Le sort de cette ville m'indiffère. Et si elle doit brûler pour que Ra's vienne en personne me défier, alors je le ferai."
J'avais dit tout cela de la plus simple des voix possibles. Calmement et sans hausser le ton. Je n'éprouvais aucune compassion pour les Gothamites, pour les gens de cette ville. Cette ville me rend malade. Ces gens costumés, ce défilé de monstres, ces ordures qui prospèrent. Pourquoi devrait-on laisser cette ville si corrompue en état ? Alors que d'autres villes, elles, méritaient d'être sauvées ? Gotham n'était qu'un cancer, qui dévorait les gens. Après tout, si les gens y vivaient, et acceptaient d'y vivre, c'est qu'ils étaient aussi pourris que cette ville non ? Les cadeaux de Catwoman sont biens jolis, mais je ne voyais vraiment pas mon compte dans tout ce qu'elle me disait.
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Sujet: Re: Tentative de négociations (P.V Nyssa) Ven 29 Nov 2019 - 13:43
Allies or Enemies ?The Black Duck & Catwoman C'était prévisible. La haine des filles Al Ghul a chaque fois le don de me laisser pantoise, au vu de ce qu'elles disent combattre et protéger dans tout leur blabla. Un peu comme ce paternel que j'ai eu l'occasion de rencontrer trois ou quatre fois d'ailleurs. À croire que ce trait de famille a été pompé par ces séries à succès du genre Dallas. Chaque nouvel épisode donne le droit à une nouvelle trahison, de nouveaux plans, des bouderies et des discours alambiqués qui n'ont rien de raisonnable. Je sais, c'est l'hôpital qui se fout de la charité au vu de mon côté parfois ... déraisonnable. Mais cela prouve peut-être que dans le cas présent, je suis plus lucide qu'eux. « Tiens donc. Votre petit envoyé m'aurait menti quand à vos implications ô combien vertueuses ? » Je me montre choquée, surprise de voir avec quelle véhémence et dédain la rebelle de la Ligue montre si peu d'intérêt à cette ville qui pourtant sert quelque peu ses intérêts et lui permet d'attendre tapie dans l'ombre la sortie de celui qu'elle semble tant chérir. À savoir son père. « Le sort de femmes, d'enfants noyés par la corruption et la cupidité de gens essayant d'avoir autant de pouvoir que votre père vous indiffère, finalement ? » Là, je vais sortir la pique qui fait mal. Celle qu'il vaut mieux dire en regardant son interlocuteur dans le blanc des yeux, sans flancher. Sans qu'il ne puisse sentir la moindre marque de faiblesse au niveau des mimiques et gestuelles. « Et c'est en cela que vous vous prétendez meilleur que votre père ? » Ce genre de phrases, on me les avait aussi sorties, rabâchées, et on me les rabâche encore en disant que mon petit penchant soi disant criminel m'avilit. Mais est-ce mieux de s'avilir en faisant l'autruche et en se pavanant comme une vitrine vivante dans de somptueuses réceptions, sans jamais se rendre compte des douleurs de la basse population ? La pluie redouble en intensité, quelques secondes après cette petite pique et ce silence s'installant. « L'art de la guerre est de soumettre l'ennemi sans combat. Tout dépend de la définition qu'on accorde au combat. De plus si l'ennemi n'a plus aucune raison de rester sur le terrain, ou n'a plus la raison le poussant à être à votre portée. Je crois que c'est un peu dur de s'avouer gagnant et au dessus. » Les enseignements que j'ai eu avec mon sensei m'ont appris quelques entourloupes et stratégies qui me sont encore utile, maintenant que je suis devenue Catwoman, la voleuse, la sale chienne de Gotham que certains veulent voir pendue ou étripée. « Si vous sauvez Gotham, ou du moins une partie, vous prenez le terrain de votre père. Vous déterrez ce qu'ils souhaite le plus au monde. Et en plus de cela, vous pourrez sans doute rallier certains de ses généraux doutant de plus en plus de ses capacités. » Je hausse les épaules, ne montrant pas à la jeune femme que le fait que nous soyons plus proches me met quelque peu sur la défensive. Elle pourrait techniquement dégainer un sabre ou une dague pour me la planter ou me taillader à la gorge, si je n'avais pas sur moi cette bombe aveuglante. Mieux vaut prévenir que guérir, comme on dit.
Sujet: Re: Tentative de négociations (P.V Nyssa) Sam 30 Nov 2019 - 12:25
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Cette bâtarde osait me répondre de la sorte. Comment osait-elle ? Si nous avions été dans ma forteresse du désert, elle aurait eu la gorge tranchée pour ses paroles. Mais je n'étais pas comme Ra's. Même si je n'avais rien à envier à mon père, cette ordure, il avait tout fait pour me détruire, et me détruire de A jusqu'à Z. Il m'avait prit ma famille, mes enfants, mes petits-enfants. Tous avaient fini dans les camps, sauf deux trois rescapés qui moururent de vieillesse, et mon dernier petit-fils d'un accident de la route. Il ne restait rien de ma lignée, et elle osait me parler d'enfants, de femmes, que je ne connaissais pas, d'une ville que je détestais, que j'abominais. Comment pouvait-elle me comparer à Ra's ? C'était lui qui avait fait naître dans mon cœur la haine et la froideur. Lui qui m'avait abandonné dans un camps de la mort, en espérant que j'y finisse. Mais son plan était beaucoup plus sournois que cela : Il voulait que les enfants que j'avais eu soient éliminés, pour qu'ils ne soient pas une gêne dans sa lignée monstrueuse. Et avoir assisté à cela m'avait détruit. La chaire de ma chaire ... Que je n'aurais plus jamais. Je serrais le poing, cette femme osait me provoquer de la sorte, elle osait, et d'un geste, je pouvais très bien me débarasser d'elle, et jeter son cadavre par-dessus la terrasse de ce restaurant infect. Mais je n'en ferai rien. Je garde contenance. Après tout, nous sommes entre gens civilisés. D'un léger rictus, je repris d'une voix calme et ordonnée.
"Gotham City est déjà condamnée. Ceux qui n'ont pas quitté cette ville sont aussi fous que les monstres qui la hantent."
Mais c'est là que le bât blesse, là que Catwoman fait sortir les paroles qu'il ne faut pas. Elle osait me comparer à Ra's, elle osait me comparer à lui et à me mettre sur le même pied d'égalité. Je dégaine ma dague avant de la lancer vers elle. Je fais exprès de frôler la jeune femme pour lui montrer que je ne plaisante pas. Ma colère boue au fond de mon être, tout autant que l'acide qui avait pénétré mon corps pour me rendre stérile. On dit que les femmes ayant perdu la possibilité ou qui ne peuvent concevoir d'enfants deviennent amères et cruelles. Elles deviennent même parfois, pires que les hommes en terme de cruauté. C'était vrai, et je tenais à le montrer si besoin était. Ma colère était cependant dirigée vers Ra's Al Ghul et non contre cette femme, qui mourrait dans le cataclysme que je me devais de peaufiner. Ma colère était palpable, mais la méditation me rappelle de
"N'ose même pas me comparer à cette ordure de Ra's Al Ghul en ma présence."
La dague alla se loger dans un des pans du mur qui soutenait l'édifice. La lame brillait. Je conservais alors mon calme tandis que toute chose dans l'univers retenait son souffle. Le mieux était de garder son calme. Oui, je pouvais donner en apparence que je serai pire que Ra's Al Ghul, mais je ne pourrais jamais égaler la souffrance qu'il avait infligé à sa propre fille. Jamais. Ce n'était pas qu'une fille qu'on avait blessé, c'était aussi une mère de famille, quelqu'un qui avait connu la dureté des hommes, de la folie, et de la lie de l'Humanité. Le fascisme avait détruit mon pays, elle avait détruit ma famille, et c'était une cicatrice que je portais, à chaque fois que je plongeais dans les cuves de Lazare. Je me contiens, tandis que je fixe la jeune femme costumée.
"Que connait une criminelle de Gotham City aux plans de ce vieux fou ? Rien. Gotham City n'est qu'une étape, un souvenir qu'il tente sans cesse de récupérer. Une lubie d'un vieil homme gâteux qui espère faire d'un héros local, son propre héritier. Je rirais volontiers, si j'avais le cœur pour."
C'était de la détresse. Après tout, elle avait quitté sa famille pour retrouver son père, et quand elle retrouva Ra's, au début, elle avait cru que ce serait pour toujours. Mais les horreurs, le sang, les morts, tout cela avait finit par m’écœurer, que je voulais quitter le Démon et la Ligue. Après tout, il m'avait fait croire pendant presque cinquante ans que je serai sa digne héritière, que je serai celle qui reprendrait le flambeau quand il quittera ce monde, que j'étais digne d'être sa fille, et qu'il m'aimait ... Mais les illusions se brisent, comme la mer sur les rochers. J'avais découvert que j'en avais assez de sa folie, de ses plans, de ses massacres. Cependant, quand on a du sang Al Ghul dans les veines, on est lié à la vie, et surtout à la mort, avec le Démon. Il m'avait tout pris, alors en prenant Gotham City, je détruirai son rêve.
"Suivant la logique du Démon, en prenant sa ville et son héros, je le priverai de son plan. Et du coup, il perdra ce qu'il désire le plus. Il ploiera le genou et je n'aurais plus qu'à me baisser pour récupérer sa tête."
Les deux ninjas autour de moi sont encore là. Malgré le fait que j'ai montré une certaine hostilité, Catwoman ne semblait pas impressionnée. Après tout, elle vivait dans une ville de dingues, mais si j'étais là, c'était peut-être que je l'étais moi aussi ? Peut-être ... Quoiqu'il en soit, mes arguments se tenaient. Je n'avais pas besoin de faire venir Ra's au final. Détruire cette ville pourrait le mettre vraiment en colère, et cela pourrait même avoir des répercussions très amusantes pour la suite des événements.
Invité
Sujet: Re: Tentative de négociations (P.V Nyssa) Mer 4 Déc 2019 - 17:50
Allies or Enemies ?The Black Duck & Catwoman Et voilà. Je sors la tirade de la destruction, je me montre offusquée quand on me compare à cette personne que je veux pourtant dépasser, alors que je fais le contraire en me montrant encore plus abject qu'il ne l'est. Finalement, peut-être que ce Lysander avait raison. Qu'il ne s'agit là que d'une petite guerre d'égos, plutôt que de survie et de dépassé des erreurs commises par le passé. Que Nyssa Al Ghul ne pense qu'à sa petite personne, plus qu'aux intérêts qu'elle pourrait avoir en couchant un à un, les partisans les moins à même de suivre le vieux à la lettre. Je prends donc entre mes doigts la anse de la valise contenant l'éclat de lance. « Donc. Si on suit votre logique ... vous êtes aussi folle. » Mais non, je n'ai pas envie de me faire trancher la gorge. Mais je ne vais pas non plus lui laisser l'occasion de se poser comme une force capable d'évincer l'objet de sa haine. C'est aussi une parole assez folle en soi, ce que je lui dis avec tout le tact dont je peux faire preuve. Surtout que, précédemment, elle a quand même eu un joli coup de sang. La dague était toujours plantée dans les pans de ce restaurant en terrasse. Je devais me faire violence pour ne pas m'imaginer avec la lame dans la peau et les tripes. « Gotham City n'est pas une étape. C'est l'aura même de ce que la société a su créer de pire. Ce que des gens puissants et élitistes ont su laisser en miettes pourries au reste de la population. Ce que vous avez vécu. Ce que j'ai vécu. » Cette fois je lâche un petit rire. Pas bien méchant, pas à son encontre. Je ris de ce que cette ville a fait de moi, et que je ne changerai pas, même si celle-ci se faisait raser dans les flammes et les balles de pistolets. J'ai presque tout perdu. Que ce soit sous la forme d'un front troué par une balle, d'une bouche recouverte de sang et de tripes, d'un dos tailladé, d'un coeur arraché, de bleus sur la peau. Qu'on soit criminel ou justicier, on perd bien des objets ou des liens, de corps et d'esprit. « À moins que finalement, au vu de vos moyens, de vos capacités, vous pensez être au dessus de ceux qui n'ont pas ces dits moyens ? » Je lis une certaine détresse dans son regard. Fugace, celle d'une jeune fille qui a besoin d'exister, de se sentir vivre sans une ombre venant peser de tout son poids sur ses épaules déjà bien alourdies par ses propres combats. Je connais cette impression. Je la vis autrement, plus durement encore, sans doute. Finalement, je me lève, en prenant la valise contenant le fragment. Je lui laisse bien volontiers cet argent sale volé aux yakuzas. « Ce petit entretien est décevant, sachant que finalement, Chinatown se soulèvera avec ou sans vous, Nyssa. Car des gens ont finalement décidé de se battre, malgré le fait qu'il n'aient pas vos moyens. Cependant, je sais dès à présent que vous n'êtes pas là pour dépasser votre père, ni pour régner. Vous êtes juste là pour tuer, comme l'ordure que vous condamnez. » Le début d'une grogne populaire. Des castes qui sont laissées dans le caniveau. Quelque chose qu'aurait apprécié Anarky. Malheureusement, je n'ai pas eu de ses nouvelles depuis la fin d'Arkham City. Je finis par descendre de la table, voyant bien que ma provocation mettait en exergue les deux ninjas l'accompagnant. Sauf que, manque de bol, si ils approchent, je m'empare de l'artefact et je les mets K.O. Testé et approuvé. « C'est dommage, on avait presque quelques points communs. Entre criminelles. »
Sujet: Re: Tentative de négociations (P.V Nyssa) Jeu 5 Déc 2019 - 12:32
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Comment pouvait-elle juger mon parcours ? Comment l'osait-elle ? Elle n'avait pas le droit de me faire la morale sur ce qui est nécessaire ou non. Je n'avais pas eu la chance, moi, d'être née dans un monde moderne, occidentale et privilégié. J'avais vécu dans les plaines de la Neva. J'avais connu le long hiver sibérien, une éternité de douleur, de souffrances et de haine m'avaient transformé. Mais aussi le Lazare, le Lazare qui coulait dans mes veines, qui me transformait en cette chose immortelle, je sentais la morsure du temps se planter dans mes os, mais mon corps restait jeune à jamais. Elle me parlait de lutte des classes, de rebellions, d'anarchie. Elle riait, tandis que moi, j'eus un sourire, un petit sourire méprisant qui en disait bien long sur les choses à venir. Pour tout dire, ce n'était que de la folie, de la folie pure, l'être humain est condamné à répéter les mêmes erreurs, un schizophrène en puissance oui. De la folie, pure et dure, oubliant son passé pour répéter les mêmes bêtises, tel un malade mental de l'asile d'Arkham. observant avec une légère attention la jeune femme qui se tenait devant moi. Je haussais les épaules devant son petit discours de Chinatown. C'était d'un ridicule. Elle pensait que Gotham City était en effervescence, que tout changeait, que les gens voulaient espérer autre chose, mais tout ça, c'était d'une foutaise sans nom.
"Ridicule. Il est stupide de croire qu'une manifestation changera le cours des choses pour un quartier aussi limité que Chinatown. Il est stupide de croire que la rébellion peut amener du changement. Pensez-vous sérieusement que les choses vont véritablement changer, Catwoman ? La vérité que vous vous racontez devant un miroir, c'est que sous couvert de changement, vous changez le visage de votre dictateur actuel. Vos démocraties européennes ne sont que des farces, pourquoi croyez-vous qu'ils s'accaparent tous les pouvoirs ? Police, médias, juridique. C'est le pot de fer contre le pot de terre. Votre combat ne sert à rien. Il n'existe qu'une seule voie qui mérite clairement d'être suivie. Celle de la violence. Une violence nécessaire pour amener un semblant d'espoir au sein de ce monde en perdition."
Je ne justifie pas la violence, cette voie était dangereuse et empreinte de cadavres, mais force était de constater qu'il fallait un certain degrés de froideur, de calcul pour emprunter ce qui était nécessaire. Après tout, ce sera dans la violence que se résoudront les problèmes de surpopulation, de recherche des matières premières, des problèmes d'argent, de l'effondrement des banques mondiales. L'homme vivra un de ses pires cauchemars : La destruction de plus de deux mille ans d'histoire. Mais c'est alors qu'elle recommence à me comparer à l'autre ordure, à l'autre salaud qui m'avait abandonné dans un camps d'extermination. J'essaie de contenir ma rage mais ...
"RA'S AL GHUL N'EST QU'UNE ORDURE ! Il mérite mille fois la mort pour ce qu'il m'a fait subir !"
Des paroles de haines, des paroles de colère, de détestation d'un seul homme. Le seul homme qui me motive à le détruire, à lui montrer que je peux le surpasser dans son délire. C'était une véritable course à l'ambition du massacre. Cette légère colère passée, je remets une mèche de cheveux sur le côté. Tandis que je reprends mon calme, j'essaie de reprendre d'une voix douce et assurée. Deux Nyssa sommeillaient en moi, la terrifiante calculatrice, et le monstre enragé qui souhaitait la mort de Ra's Al Ghul. La haine m'avait envahie, je n'étais plus qu'un valet de la haine, de la mort, et je ne désirais qu'une chose : Faire perdre ses rêves au démon avant de lui trancher la tête. Et je plongerais son corps dans le puits de Lazare, et encore, et encore, et encore, jusqu'à ce que ma soif de sang soit asséchée.
"Quand on en tue un, c'est une tragédie. Quand on en tue un million, cela fait parti des statistiques. Vous pouvez estimer que je suis un monstre, un boucher prêt à massacrer des millions. Mais je ferai cela pour sauvegarder cette planète. Gotham fera partie des statistiques."
Dis-je d'une voix douce et calme. Citer du Joseph Staline, ce n'était pas très politiquement correct, mais il avait compris à demi mots, les travaux du démon, et ceux que je nourrissais pour l'Humanité. Il n'y avait aucun problème de moralité dans ce genre de discussions, enfin, pas pour moi. Catwoman ferait partie, comme Batman et biens d'autres, des statistiques lorsque le cataclysme frappera le monde entier. Je ne voulais qu'une seule chose : Abattre cette civilisation et recréer quelque chose de pur, de meilleur, et surtout, qui surpasse le projet de Ra's Al Ghul dans son intégralité. Je n'avais pas peur des répercussions, j'étais déterminée. Elle m'annonce que notre entretien est décevant. Ce n'est pas le mot que j'aurais choisi, non, vraiment pas.
"Conversation décevante ? Je ne dirais pas cela. J'ai appris énormément grâce à vous ce soir. Dommage pour vous ... Avec vos talents, vous auriez été une des meilleures ..."
Je reste dans les nuances teintées de mystère. Je ne souhaitais pas lui en dire de trop sur ce qu'elle venait de me confier ce soir. C'est dommage qu'une personne aussi investie, aussi passionnée que cette Catwoman en soit réduite à un état de voleuse. Elle aurait pu être une excellente guerrière de la Ligue des Ombres. Oui. Elle aurait été parfaite.