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 Rencontre à deux rousses

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MessageSujet: Rencontre à deux rousses   Rencontre à deux rousses EmptyJeu 13 Juin 2024 - 21:42




  • Type de RP : Normal
  • Date du RP : 17/04/2020
  • Participants: Paul Ming /  @Miyu Iwakura
  • Trigger warning: Deux petites pestes
  • Résumé: Paul profite de son chômage forcé pour accompagner ses demi-sœurs en visite sur le campus, quitte à y faire une rencontre intéressante.





« Pourquoi tu n'utilises pas ton portable ?

- Ou le mien, tiens.

Avec une désinvolture et un sourire en coin, une jumelle tendit son smartphone à Paul. Non, ce n'était pas un geste de gentillesse. Elles savaient pertinemment que son mobile fonctionnait, qu'il était dans un état pitoyable par ce qu'il avait traversé toute une guerre dans la poche d'un soldat et, donc, que leur grand frère n'avait aucunement besoin de leurs smartphones à mille dollars pièce. Néanmoins, plutôt que s'énerver, plisser les yeux avec mépris et se montrer sec, le jeune chinois pointa du doigt l'un des bâtiments du campus.

- Allez donc prendre les informations, un plan, tout ça, répondit-il avec un calme feignant l'indifférence, moi je sais déjà que passer quatre ans ici n'est qu'une perte de temps et d'argent. »

Pas réellement mouchées mais ne trouvant pas de contre-pique à répliquer à leur aîné, les deux petites sino-irlandaises partirent en silence pour se déhancher et balancer leurs chevelures rousses sur le chemin du bâtiment administratif.

Les guettant quelques secondes, Paul grommela quelques mots de mandarin dans sa barbe d'une semaine et se rapprocha de la cabine qui l'avait originellement fait s'arrêter sur son chemin. Plongeant les mains dans les poches de son jean, il trifouilla une seconde, puis les ressorti pour aller chercher dans celles de son blouson. Toujours bredouille, il ouvrit celui-ci, plongea sa main dessous, caressa la crosse de son makarov bien logé dans son holster (et bien caché des yeux indiscrets), puis glissa les doigts dans sa poche intérieure.

En réponse, un long soupire s'extirpa d'entre ses lèvres, gonflant ses joues de toute la force de son exaspération. Evidemment, par dépit, son index et son majeur fouillèrent le petit logement de rendu de monnaie, qui était évidemment vide. Pas un sou donc. Peut-être aurait-il dû emprunter le téléphone de sa demi-sœur, ou, bien évidemment, non, puisqu'il y avait sûrement une raison moins avouable qu'un vieux portable à moitié pété pour utiliser une cabine des années 50.

Clairement agacé, Paul se repris néanmoins et tourna la tête de tous les côtés. S'il n'avait pas de quarter, au moins avait-il quelques billets qu'il troquerait avec un étudiant charitable, pour peu qu'il en aperçoive un en tout cas.
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MessageSujet: Re: Rencontre à deux rousses   Rencontre à deux rousses EmptyDim 16 Juin 2024 - 19:52


Rencontre à deux rousses Zv81

Am I really ... Me ?



Quelle journée pénible ... Entre les cours d'histoire et ceux de mathématiques, il n'y avait rien de plus déprimant que ça. On ne peut pas dire que j'avais été très assidue, aujourd'hui. En temps normal, je suis du genre à écouter et à prendre des notes, mais là, pas l'envie. Pas la motivation non plus. Ma camarade, Alice, comparse qui m'avait un peu prise sous son aile quand je suis arrivée à Gotham City, m'avait fait faire le tour de tout le campus avant de me présenter à d'autres de ses copines. Je ne suis pas du genre affable, et j'aime bien ma solitude, bien qu'il m'arrive de vouloir tenter de sociabiliser par moments. Mes feuilles de cours dans les bras et mon sac nounours sur le dos, en bandoulière, j'essaie de chercher à comprendre comment on peut se repérer dans un tel imbroglio de bâtiments. Vraiment, je me sens totalement perdue dans ce lieu, et c'était comme si tout ça n'était qu'un gros fouillis dans ce campus. Tout était mal organisé. Un étudiant parle de son journal du campus au loin, cinquante cents contre le papier du jour. Et ça parlait de super héros. Au Japon, nulle question de super héros, on en avait quelques uns, d'après la rumeur, mais tout ça, ce n'était que des superstitions. Papa ne m'en avait jamais parlé, et maman évitait le sujet. Pour tout dire, on ne préférait pas faire attention à eux. Ce que je pouvais comprendre. Alors que je continue d'avancer le long du grand chemin qui sinue entre les bâtiments, je m'interroge sur le pourquoi d'une telle effervescence dans les milieux étudiants. Ainsi, je pouvais y voir quelques étudiants qui tractaient pour une grande fête qui s'organisait. N'avaient-ils donc rien de mieux à faire ? Alors qu'un des garçons me tendit un tract, je le refusais poliment, sans me soucier de ce qu'il avait à dire.

"Eh mais ce sera une fête super ! On a besoin de jolies filles comme toi."

"..."

"J't'assure, tu pourras t'éclater !"

"Ah."

C'était plus le genre de mes collègues de classe, mais moi, ça me survolait. J'avais envie de rencontrer des gens oui, mais pas des vaniteux et encore moins ceux dont l'espérance de vie ne dépassera certainement pas la fin de l'année dans ce lieu. Les examens ne tarderaient pas, et je ne tenais pas à dire à mes parents que j'avais échoué. Surtout dans une école américaine, là où c'était en principe, plus facile qu'au Japon. Non, ils étaient pour la plupart, trop complaisants avec leurs propres existences et ils ne voyaient pas ce qu'une année de débauche et en fête pourrait leur coûter. Une mentalité différente, et je n'étais clairement pas dans le même moule qu'eux. Ce n'était pas mon genre, et puis, qu'est-ce que Miyu Iwakura pourrait faire là-dedans ? C'était pas son genre, elle, la fille qui bossait tout le temps et qui n'avait rien à dire. Une léger bip sur mon téléphone m'indique que ma commande de livres est arrivée à la bibliothèque. Cela me faisait encore beaucoup de choses à transporter, et je n'allais pas faire le chemin inverse pour déposer ce que j'avais déjà dans les mains et repartir. Je n'avais pas le temps. Des livres, toujours des livres, mais il fallait bien finir ses études, et après ? Il y'aura quoi ? C'était de bonnes questions, dans le sens où je n'avais pas grand chose à deviner en terme de débouchés. Ma section ingénierie me permettrait de trouver un travail dans le monde de l'informatique, mais c'était peut-être commun, dans ce pays. Beaucoup de gens s'investissent comme codeurs et se voient offrir des postes en or. Au fond, je n'étais que dans une voie où tout était déjà bouché. Allons, je ne devais pas penser à ça, c'était déprimant. Où était la bibliothèque du campus déjà ? Ah oui ... Le bâtiment imposant était assez visible de là où je me trouvais, traversant le passage piéton, je manque de me faire renverser par une voiture qui passe en trombe. Je cours et je me dirige vers l'autre côté. Reprenant mon souffle après une légère panique. Remise de mes émotions, je me remets sur mes deux jambes ... Alors que je me dirige vers une des entrées d'un énorme bâtiment administratif, je tombe nez à nez sur deux filles, asiatiques elles aussi, de toute évidence. Ou bien c'est le chaud soleil de l'été qui m'abîme les yeux si je me trompe ... Elles ne semblent pas me voir et me donnent un coup bien placé dans les côtes. Et d'un coup, toutes mes feuilles tombent par terre, et sans un mot, sans un cri d'exaspération, je me mets par terre, à les ramasser.

"Oh."

Dis-je, alors que certaines feuilles étaient sur le sol, comme si je venais de percuter que tout cela était déjà à terre. Sans rien dire, sans montrer la quelconque colère qu'une personne normale pourrait éprouver, je ramasse mes feuilles sur ce sol abîmé par les années d'entretien périodique. On était à Gotham U, après tout, je ne m'attends pas à une aide de qui que ce soit. La compétition est toujours acharnée dans ce genre d'endroits, et les faibles ne font pas long feu. Ou ça passe, ou ça casse, disait le dicton. Les gens ne sont pas aimables, et je ne pense pas que je puisse trouver pareil réconfort dans ce lieu.


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MessageSujet: Re: Rencontre à deux rousses   Rencontre à deux rousses EmptyMer 19 Juin 2024 - 9:58

Dans les environs, à la vérité, les silhouettes ne manquaient pas, jeunes, moins jeunes, étudiant, profs, visiteurs, indéfinis, mais personne dans son environnement immédiat. Se rendant peu à peu à l'évidence, le sino-américain voyait poindre la nécessité de suivre les rousses, puisque personne n'allait passer sur son chemin avant qu'elles ne reviennent.

Et en parlant de ces dernières, il les voyait approcher de l'entrée. S'étaient-elles retournées pour se moquer de lui, le regarder faire, peut-être avoir la chance de lire sa conversation sur ses lèvres ? Peu importe, elles lui tournait le dos et s'avançait avec entrain. En fait, tellement d'énergie qu'il venait de les voir bousculer une fille à peine plus âgée qu'elles. Cette dernière avait été prise par surprise, et sans doute penserait-elle la réciproque vraie, mais Paul avait vu le bref pivoté de la tête, le léger coup de coude. L'une de ces deux pétasses avait bousculé cette inconnue.


« Ho putain… »

Toute l'histoire de sa chienne d'enfance, rattraper les conneries de deux pestes rousses. Dire que sa mère n'avait toujours pas compris pourquoi il avait préféré aller vivre chez son père, ou carrément dans une autre famille. Levant mentalement les yeux au ciel, l'ex-gangster se mit en marche d'un pas très rapide, presque un petit trot, en direction de Miyu. Il ne lui faudrait ainsi qu'une poignée de seconde pour couvrir les trente ou quarante mètres qui séparait d'elle, un temps suffisant pour repérer deux feuilles qui, prises par une petite brise, avant commencées à s'éloigner de leur propriétaire.

« Stop, là. » Avait-il lancé avec douceur à l'adresse des rectangles de papier en se penchant pour les attraper tour à tour, à deux doigts. Se redressant, il avait passé le dos de son autre main sur les feuilles pour dégager quelques petites saletés qui s'y étaient collées, puis s'avança encore un peu pour se trouver à portée de l'étudiante.

« Ca va ? Pas trop mal ? Demanda t-il avec empathie, sa main libre tapotant sur ses propres côtes. Ou besoin d'aide peut-être ? »
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MessageSujet: Re: Rencontre à deux rousses   Rencontre à deux rousses EmptyVen 21 Juin 2024 - 20:59


Rencontre à deux rousses Zv81

Am I really ... Me ?


Feuilles d'été, semblance printanière et douceur dans l'atmosphère. Ramasser des feuilles, cela avait quelque chose de poétique non ? Et puis, c'était même leur fonction première non ? Cela venait des arbres quand on y pensait. Réalisant que ramasser ces feuilles n'était qu'un inconvénient minime dans une vie déjà préétablie, c'était presque même assez anodin, mais suffisamment pour que ce soit assez hors norme, voir même avec une légère montée d'adrénaline. Quelques rapports étaient importants, c'est vrai, mais au final, qu'est-ce qui était important ? Ramasser des feuilles, ce n'était pas qu'une simple tâche, non. Cela avait une certaine philosophie en soi : Je me montre humble devant le savoir que je recueille. Certains diront que je vais loin, et que c'est surtout pour ça que je suis seule, mais j'appréciais le calme de ma solitude personnelle. Cela avait quelque chose d'apaisant, et puis au moins, je n'étais pas mal entourée. Les livres étaient quand même une raison pour laquelle j'appréciais de vivre. Agenouillée, je rassemblais le peu de feuilles que j'avais eu la chance de rattraper d'un petit coup de main, sans vraiment faire d'efforts. C'est alors que quelqu'un vient dans ma direction, un homme. Quelqu'un que je ne connaissais pas, en temps normal, je ne connaissais personne, du moins, j'avais deux trois personnes dans mes contacts, mais lui, je ne le connaissais visiblement pas. On était à deux doigts de la petite montée d'adrénaline, c'était un peu trop d'actions pour moi en si peu de temps. L'homme était là, en face de moi. Interloquée, je ne pouvais qu'être surprise par son geste amical. Pourquoi faisait-il ça ? Alors que je reprenais une feuille, mon regard croisa le sien. Pendant trois, quatre secondes, nous nous regardâmes, interloqués, l'un l'autre.

"Oh. Heu, ça va aller. C'est juste que ..."

Je lance un regard, léger, mais non sans moins d'animosité vers les jeunes filles qui étaient responsables de cet état de fait. J'essaie de ne pas leur en vouloir, après tout, on était dans une grande ville. Tout le monde était toujours pressé de toutes façons. Les gens ne prenaient plus la peine de se connaitre, d'apprendre à se parler. Ces feuilles qui étaient éparpillées un peu partout, j'en ramasse quelques unes, tout en songeant à ces notes qui disparaitraient, pour la plupart, dans les égouts ou emportées par le vent. J'en avais sauvé l'essentiel, lui aussi. Mais je ne pouvais m'empêcher de songer au destin de ces feuilles perdues. Où aboutiraient-elles ? Peut-être que quelqu'un lira ces notes de jeune fille ? Peut-être que personne ne les lira ?

"C'est des choses qui arrivent, je crois."

Dis-je d'un ton calme, d'une voix douce sans être vraiment énervée. Pour tout dire, cela ne m'énervait pas. Peut-être que c'était déjà écrit sur le rouleau du destin, tout comme cette rencontre qui sortait de nulle part. C'était une histoire, tout ce qu'il y'a de plus banal, mais l'idée même que ce garçon venait m'aider à récupérer mes feuilles, c'était déjà beaucoup. Cela voulait en dire déjà sur la personnalité du jeune garçon en face de moi. Est-ce qu'il était plus vieux que moi ? Il avait le regard de ce genre de héros, de personne qui avait déjà beaucoup trop vu, qui en avait déjà tant vécu. Et pourtant, il paraissait si jeune. Nos regards continuèrent de se toiser, je devais vraiment passer pour une idiote, il devait se demander si je n'étais pas une folle ou quelque chose comme ça. Je passe ma main gauche dans mes cheveux, ne sachant pas quoi dire pour le remercier de son geste. J'avais tellement de mal avec les interactions sociales, pour moi, c'était plus un calvaire qu'autre chose. Je bafouille, j'essaie de ne pas montrer que je manque cruellement de confiance en moi, et pour tout dire, je ne savais pas comment me sentir auprès de quelqu'un qu'on rencontre à peine. C'était presque déroutant de sortir de son mode de pensée, de découvrir quelque chose de nouveau, alors que je travaille jour et nuit, sans me sortir de ma routine personnelle. Je tente à nouveau un contact visuel, tout en jouant avec ma natte, nerveusement, du bout de mes doigts.

"Heu ... Merci. Je voulais dire que ... Merci."


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MessageSujet: Re: Rencontre à deux rousses   Rencontre à deux rousses EmptyJeu 27 Juin 2024 - 17:40

L'espace de quelques secondes, le regard échangé fit naître un malaise dans le ventre de l'Apprenti. Sa réputation avait-elle percée jusqu'à Gotham U ? Sa dernière rencontre avec Carlson datait pourtant d'avant la guerre, donc d'où pouvait-elle le connaître ? Toute l'université avait-elle les yeux rivés sur lui ?!

Et puis la voix de la jeune femme lui parvient et interrompt le fil de ses pensées paranoïaques. Furtivement, son propre regard suis vers les magnifiques chevelures rousses qui se balancent, mais revient presque aussitôt sur la brune. Ses mots restent en suspends, et alors qu'elle va pour récupérer encore quelque autre feuille au sol, Paul se penche pour l'imiter, par gestes un peu incertains.

Evidemment, la réponse vient rapidement, mais laisse un brin d'amertume au chinois. Loin d'un dialogue intérieur aussi élaboré que celui de son interlocutrice, lui-même fini seulement par souffler ce qu'il a doublement l'excuse de pouvoir dire, assez bas pour épargner à Miku la nécessité d'y réagir ou y répondre, voir de simplement l'entendre :


« On dit ça de l'existence des tueurs en série aussi… »

Et non sans ironie, ces choses qui hélas existaient n'avaient généralement pas la bonté de s'annuler mutuellement. A la réalité, il aurait retourné Gotham l'arme au poing pour ces deux petites connes irlando-chinoise, elles étaient hélas trop jeunes pour être responsabilisées pour leurs conneries. L'idée le répugnait un peu, elle donnait raison à sa génitrice qui, elle, n'aurait même pas méritée le statut de victime d'une telle situation.

Mais pour l'heure, s'il n'avait pas eu la politesse de parler intelligiblement à l'étudiante, il se tenait toujours là, alors qu'elle disait aller bien. Mais allait-elle vraiment bien ? Physiquement, très probablement, du reste, il y avait ce malaise qu'il avait ressenti il y a une poignée de seconde, et qui revenait. Et à nouveau, les craintes du porte-flingues lui revinrent à l'esprit, troublant sa raison qui ne parvint pas à percevoir les signes qui puisse invalider sa théorie.


« Eh bien… de rien. C'est cool. Et… ben du coup désolé, pour elles, un mouvement de main désigne la direction du bâtiment administratif où ont disparues ses demi-sœurs, leurs existences bien sûr, j'ai fait de mon mieux pour contrer ça mais… bref ! »

D'un autre signe de main, Paul tente de dissiper la blague, lui-même visiblement empreint d'une gêne palpable. Il ignorait si elle lui avait été communiquée par cette inconnue rencontrée il y a seulement une minute ou si c'est lui qui la trimballait avec lui, par sa seule existence, mais utiliser cet humour ne l'aiderait assurément qu'à aggraver les choses.

« Tu aurais de la monnaie ? La cabine ne prends pas les billets. »

Se donnant l'air le plus détaché possible, il tira une minuscule somme d'argent de sa poche, aussi minuscule que cinq malheureux billets pourtant proprement pliés et serrés ensembles par une élégante pince à billet qui, à elle seule, valait probablement plus que tout ce qu'il portait aujourd'hui.

« J'ai juste besoin de quarter sur un dollar, et… hem, pardon, non c'est tout. » Rattrapa t-il, se mettant un taquet mental à l'arrière du crâne pour avoir failli être la bonne poire qui annonce être prêt à filer un de ses dollars même si le compte en quarter n'y est pas. La douleur virtuelle de taquet auto-infligé dissipée, le chinois étire ses lèvres en un sourire poli, néanmoins, il ne tire pas un billet pour le présenter à la demoiselle, et semble même garder la main bien serrée sur sa très maigre fortune.
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MessageSujet: Re: Rencontre à deux rousses   Rencontre à deux rousses EmptyJeu 27 Juin 2024 - 21:00


Rencontre à deux rousses Zv81

Am I really ... Me ?



"Oh vous savez ... Je ne me formalise pas sur le comportement des gens."

Dis-je d'un ton assez doux. C'était presque une rencontre normale, presque banale pour ainsi dire. Une rencontre normale, dans un monde pas aussi normal qu'on pourrait le croire. Comment on pourrait croire que tout cela faisait partie de la normalité d'une simple rencontre alors que des héros et des monstres rôdaient dans la ville ? Il y'avait eu des cas de jeunes ados qui avaient disparu, et même d'autres qui avaient fini dans des pièges monstrueux. Des horreurs et pourtant, tout cela me paraissait si loin. Le jeune homme ne semblait pas foncièrement méchant. Il avait même un certain charme pour ainsi dire. Par contre, les deux rousses manquaient très sérieusement de courtoisie et de politesse. Pas même une excuse, je ne m'attendais à rien, de toutes manières. Ce qui est fait est fait, mais je croyais en la théorie du papillon. Et à un moment donné, ce genre de petites maladresses finiraient par les rattraper. Une simple logique du karma, enseigné par Bouddha. La réflexion qu'il lançait sur les deux rousses. Il avait tenté de ... Contrer ça ? Je hausse un sourcil d'incompréhension, même si mon esprit est loin, très loin de notre conversation. C'est avec une parfaite candeur, une parfaite stature calme et posée avec laquelle je réponds, d'un ton tout à fait calme.

"Contrer des existences ... Est-ce que vous êtes un moyen de contraception à vous tout seul ?"

J'essaie de comprendre ce qu'il tente de me dire, mais c'est au dernier moment que je me fais cette réflexion : Ah mais c'était une blague ? Il faut dire que je ne l'avais pas comprise. J'essaie de déterminer si les gens peuvent avoir de l'esprit ou non, mais ce genre d'humour n'est pas tellement mon style il faut dire. Je ne suis pas du genre à rire de tout et de n'importe quoi. J'ai même du mal avec l'humour. Au pays du soleil levant, il est vrai que c'est très dur d'accepter le rire. Dans une société pareille que celle aux USA, il faut accepter la liberté et la franche émotion après tout. Il était vrai que les américains étaient du genre passionnés, emportés par leurs propres états-d'âmes, alors que nous, asiatiques, étions du genre assez prudents. S'ils estiment votre réputation, joignez-vous à des hommes de grande qualité. Mais il vaut mieux être seul qu'en mauvaise compagnie. C'était un peu mon credo, ma devise personnelle. Je préférais sélectionner les gens que je côtoyais, à qui je parlais, et ce jeune homme avait réussit l'exploit de me faire parler un peu, de m'ouvrir en quelque sorte.

"Excusez-moi ... Je n'avais pas compris que c'était une blague. Je pensais que vous étiez sérieux et ..."

Mon Dieu mais quel malaise ... Là, je m'enfonce. Salement. J'essaie de ne pas stresser devant sa probable réaction. Allait-il se moquer de moi ? Allait-il me faire une remarque désobligeante ? J'essaie de ne pas rougir de honte devant ma dernière remarque qui ressemblait plus à un appel à l'aide dans lequel je plongeais. Un immense malaise m'envahissait. Difficile de se tirer de ce genre de faux pas il faut dire. Respire, respire, calme toi, reste calme. Je reste de marbre, physiquement, sur le visage, mais intérieurement, je suis aussi paniquée que n'importe quelle personne en face d'une autre. C'est alors qu'un autre sujet entre en jeu, il avait besoin d'argent. D'un peu de change pour la cabine téléphonique. Alors que mes bras sont encombrés, je me permets quand même de vérifier dans les poches de mon manteau, avant d'en tirer quelques petites pièces. Et même un bouton à raccommoder.

"C'est tout ce que j'ai ... Faut croire que c'est pas une légende urbaine que les étudiants sont pauvres ..."

Je ne ris même pas, c'était pathétique il faut dire. Ridicule même, ce genre de situations. Mais bon, à malheur fait, il peut y'avoir une autre possibilité. De ma main toujours libre, je cherche mon téléphone. Le contour rouge du téléphone, et le petit nounours en pendentif accroché en faisait quelque chose de vraiment très girly, mais c'était mon téléphone portable, et j'avais le droit d'en faire ce que je voulais. Mais c'est vrai que ça faisait vraiment petite fille, comme le téléphone d'une jeune fille perdue entre deux âges, et qui n'avait pas envie de grandir dans un monde qu'elle n'arrivait pas à comprendre. Il est toujours difficile de quitter l'enfance, surtout quand on était pour ainsi dire, toujours seule. Papa me manquait terriblement et même si nous nous étions quittés en mauvais termes ... Il ne vaut mieux ne pas y penser, après tout. D'un geste, je le tendis vers l'inconnu, qui m'avait aidé à ramasser mes feuilles de cours.

"Tu ... Tu peux utiliser mon téléphone, si tu le désires. C'est bien la moindre des choses ... Pour te remercier de ... M'avoir aidée."


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MessageSujet: Re: Rencontre à deux rousses   Rencontre à deux rousses EmptyVen 28 Juin 2024 - 16:36

Avec ses billets à la main, il paru pour le moins surpris, à raison, que l'étudiante soit visiblement restée bloquée sur sa blague de mauvais goût. Il eut bien un mouvement de main gêné pour essayer de dissuader la petite japonaise de continuer à élaborer sa théorie. Pour être franc, il aurait bien eu envie de faire montre d'un geste d'impatience, ou plutôt signifier son exaspération quant à la prolongation de cette gène là, mais il n'en fit rien.

Non pas que les excuses de Miyu l'aide réellement. Quand bien même avait-il daigné esquisser un léger sourire qui se voulait rassurant, son soulagement le plus réel ne transpira son visage que lorsqu'elle montra la monnaie qu'elle avait, non sans mal vu ses bras encombrés. Ce soulagement mua même en une franche compassion, finissant de dissiper les mauvaises pensées qu'il n'avait heureusement pas exprimé.


« Dis toi que ça pourrait être pire, tu pourrais être pauvre et ne même pas avoir de diplômes. »

Au moins, pensa t-il, il n'avait pas de prêt étudiant au cul pour faire office de contrat de servage pour les vingt prochaines années. Malgré le fait que la petite n'ai effectivement que quelques cents en main, il tenta de compter d'un furtif coup d'œil, trop rapide et trop bref hélas. La toute petite monnaie eu tôt fait d'être remplacée par ce à quoi il ne se serait vraiment pas attendu. Réprimant une moue moqueuse, Paul referma son visage dans une attitude plus neutre et indifférente, très "chinoise". Faisant ainsi de son mieux pour ne pas avoir l'air de juger la gamine qui se montrait si sympathique à son égard, pour ne pas dire imprudemment candide, il éloigna le téléphone de sa vue pour se concentrer sur sa propriétaire et lui déclarer :

« C'est gentil. Mais je ne sais pas si… en fait non, t'as raison. »

Des mots qui n'arrangeraient pas son petit côté suspect, déjà un peu trop voyant même pour Gotham City. Rangeant son argent dans la poche de son jean, il pris le téléphone à deux doigts, l'œil rivé sur la pile de papier, de bouquins et de classeurs, des fois qu'elle se décide à chuter par sa faute. En  soulevant le mobile, il eu un petit rictus au coin des lèvres. Moqueur ? Plutôt nostalgique en fait.

« Merci. T'es sûre ça te dérange pas hein ? C'est un appel local mais je veux pas te niquer ton forfait. »

Une bien maigre prévenance compte tenu qu'il allait, sans réellement penser aux conséquences, faire apparaitre le numéro de l'étudiante dans les listings d'appel d'un membre connu de la pègre de Chinatown. Est-ce par crainte qu'elle change d'avis qu'il l'alluma sans attendre sa réponse ? N'y pensant pas non plus, le sino-américain se surpris à nouveau de ce qu'il vit.

« T'as pas de verrouillage ?! T'as pas peur que n'importe qui… enfin, pardon, j'me mêle alors que tu me rends service. 闭嘴,奇迹。» Bredouilla t-il finalement dans son mandarin privé de tout accent asiatique.

Manipulant le mobile avec précaution pour ne pas s'immiscer dans la vie privée de l'inconnue, il commença à composer le numéro de la salle de pachinko de Sawada. Et s'il avait pris soin de chercher l'appli de composition d'appel en gardant l'écran en vue de l'étudiante, il composa à l'abri de son regard.
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Miyu Iwakura
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MessageSujet: Re: Rencontre à deux rousses   Rencontre à deux rousses EmptyVen 28 Juin 2024 - 20:51


Rencontre à deux rousses Zv81

Am I really ... Me ?



L'épisode de la blague était passé, mais c'était assez malaisant il fallait le dire. Je n'avais vraiment rien compris à l'humour. Et pour tout dire, ça me survole. Je ne suis pas facile à faire rire, c'est vrai. Il faut toujours agir selon sa conscience quand bien même on serait contre l’État. Ce n'était pas de moi mais d'Einstein. Concrètement, ces simples mots pouvaient définir le mode de vie et de pensée que j'avais pour coutume de suivre, et ce depuis le jour où je pris ma première bouffée d'air sur cette terre. Quelle bêtise ... N'importe quel gamin ingrat hurlerait à la face du monde qu'il n'a jamais demandé à venir au monde, mais je ne m'en suis jamais plainte. Au vu de l'histoire de ma famille, mon passage serait sûrement de courte durée en vue des risques quotidiens que je devais prendre pour ne pas attirer l'attention, et il y avait tant de choses encore à voir et à comprendre. Mon père ne voulait pas me voir, et ma mère essayait tant bien que mal de m'offrir une vie calme ... Il est bien connu que les enfants perdus de Gotham, ceux que l'on écrase du pied pour mieux les oublier, ne se devaient jamais de prétendre à un quelconque bonheur, une utopie. J'avais commencé par la désirer pour cet océan boueux qu'était cette ville. L'image qu’elle me renvoyait aujourd'hui n'était que plus froide et plus sombre encore. Comme une victime que tout condamne et que tout le monde ignore, celle à qui vous tendez la main et dans laquelle elle crache un venin perfide et mortel. Pensées funestes, et déprimantes, même si je croyais toujours en la vie, en quelque chose de beau qui pouvait survenir, surgissant d'un coin de l'université, et ce soir, j'étais légèrement comblée de voir que ma petite vie pouvait prendre un tour un peu plus hasardeux que prévu. En temps normal, je serais rentrée avec mes papiers sous le bras, j'aurais mangé mon plat à réchauffer, aurait passé une partie de la nuit à réviser avant de m'endormir dans mon lit d'étudiante. Mais là, quelque chose changeait. Et ce n'était pas si désagréable au final ? D'une voix douce, avec un tout petit sourire, je repris doucement.

"Cela ne me dérange vraiment pas ... Après tout ... Vous m'avez aidé."

Avoir un peu de compassion, de l'empathie, ce n'était pas mon propre faut dire, je n'étais pas versé dans l'art étrange des gens qui se confient et qui ont une vie sociale débordante, et même si je pouvais paraitre assez distante, aider ce jeune être qui parlait chinois ne pouvait qu'être un service rendu. Nous pouvons être contraints par les autres à certaines actions que nous n'avons pas envie de faire ni de subir, mais nul ne peut nous dérober nos pensées. Les murailles de notre for intérieur seraient élevées et résistantes. Nous ne partageons nos réflexions, nos souvenirs, nos désirs qu'avec ceux à qui nous acceptons d’en parler. Voila maintenant que je réfléchis philosophie, c'était vraiment pénible d'avoir toujours ces arrières pensées. Et si je me fourvoyais dans tout ça ? Et si je me trompais sur les gens ? Je me force à essayer de voir leur bon côté, mais qui ne me prouve pas que ce sont les pires des salauds ? Cette pensée m'effleura et disparut aussi vite qu'elle était entrée dans mon esprit. Après tout, dans la communauté asiatique, nous avions tous cette mentalité d'être assez soudés. C'était ce que l'on m'avait inculqué. La tradition. La tradition d'être poli, serviable, méfiant toujours, mais aussi d'avoir un certain code de l'honneur. Le bushido, c'était la marque de mon père, qui lui, avait été dans les mafias asiatiques, et qui avait tout plaqué pour ma mère. Pour moi.

"Personne ne s'intéresse à une étudiante comme moi, pourquoi aurais-je besoin d'un verrouillage ?"

Mauvaise excuse, je n'étais pas à l'abri d'un vol, ou d'une perte de portable. C'était stupide, mais j'étais trop perdue dans mes pensées pour me soucier de ce téléphone. Mais de toutes façons, excepté quelques photos, il n'y avait rien de bien particulier. Rien d'intéressant. Quelques photos de moi, quelques photos de nounours que j'aimerais avoir, et bien entendu, des dossiers de l'université, avec de monstrueuses copies de cours qui venaient d'autres universités, dans l'idée de tout regrouper et d'entendre mes sujets sur ce que je devais étudier. Malheureusement, les professeurs de fac sont assez avares en renseignements, ce pourquoi il me fallait étendre mes connaissances par moi-même. Il avait maintenant mon téléphone en main. C'était bizarre quelque part, mais cela ne me dérangeait vraiment pas. Je devrais le laisser parler, tranquillement, avec sa connaissance. Ramassant les derniers papiers enfuis, je me tiens à une relative distance, afin qu'il puisse avoir sa conversation privée. Je ne jette aucun regard au jeune homme, je ne suis pas du genre à m'immiscer dans ce genre d'histoires. Cela ne me regardait pas après tout. Il fallait mieux que je lui laisse le temps, même si je me demandais s'il ne m'avait pas sorti cette histoire pour s'enfuir avec mon portable. Mais l'idée qu'il soit très girly, en parlant de l'appareil, l'empêcherait d'être volé dans le pire des cas. Qui oserait voler un truc pareil au final ? L'idée était amusante, même si je n'arrivais pas à en décocher le moindre sourire. J'allais lui laisser le temps de faire son appel, il n'en aurait pas pour longtemps, et puis ... Que risquerais-je ? Au final, si je viens à perdre mon téléphone, je pouvais en racheter un autre, ou bien même, maman me donnerait le sien.



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