Sujet: You'll always be under my wings | ft. Tim Jeu 21 Mar 2024 - 17:10
Type de RP : Normal
Date du RP : Janvier 2020
Participants: Timothy Drake & Dick R. Grayson
Trigger warning: Morphine, blessure par balle
Résumé: Nightwing sauve Tim in extremis d'une mission qui tourne mal et le ramène au Nid pour prendre soin de lui. Le petit oiseau commence à chanter une fois réveiller.
You'll always be under my wingsFT. Timothy J. Drake-Wayne Quand on est un justicier depuis aussi longtemps que Nightwing, il est rare d’avoir réellement peur lorsque l’on est sur le terrain. Mais ce soir, c’est une terreur sourde qui avait gagné l’oiseau bleu de Gotham.
Et Crane n’a rien à voir avec ça.
La nuit avait commencé comme de nombreuses autres. Une patrouille tout ce qu’il y a de plus classique. Pas de noms trop connus dans les rues, Nightwing en avait profité pour faire le tour des rues, d’aider avec les petits larcins qu’ils sont forcés de laisser de côté lorsque l’un des grands vilains de la ville décide de la mettre à sac.
Un sac à main sauvé à gauche, une boutique de bijoux sécurisée à droite, Dick s’assurait de laisser ses collègues coincés en patrouille de nuit au GCPD. Entre chaque intervention, il se permettait de papoter avec sa femme, se perdant dans un jeu de piques confortable entre eux.
La nuit avait pris un tournant impromptu quand, alors que Nightwing était en train d’attacher un braqueur au poteau d’un lampadaire, la voix d’Oracle résonne dans son oreillette, bien loin du ton léger qu’ils ont échangés toutes la soirée.
« Red Robin vient de déclencher un signal d’appel à l’aide. Tu es le plus proche de sa position, Nightwing. Je t’envoie ses coordonnées. Fait vite. - Merde ! Je me mets en route tout de suite, O. Tiens moi au courant si tu as plus d’informations ou si la situation évolue. »
Sa précieuse charge dans les bras, Nightwing observe la porte d’entrée du Nid. Il aurait pu aller à la Batcave mais quelque chose lui a soufflé que Tim préférait sans doute être chez lui plutôt qu’à portée des regards inquiets de toute la famille. Il avait demandé à Barbara de garder cette échauffourée pour elle, sachant à quel point son petit frère avait du mal à accepter que l’on s’inquiète pour lui.
Il crochète la porte et va directement à l’endroit indiqué par sa femme. Si elle n’a jamais mis les pieds ici, elle suit ses mouvements en direct grâce aux caméras de son masque. Il suit minutieusement ses informations, la connectant au système de sécurité de Red Robin et la laissant faire le travail de la déconnecter.
Ils frôlent la catastrophe – c’est que son petit frère sait ce qu’il fait avec un ordinateur, le bougre – mais il peut refermer la porte et enfin aller déposer son frère dans ce qui semble être une petite zone médicale.
Tim est inconscient et il a perdu pas mal de sang. Le désavantage d’être ici, c’est qu’il ne sait pas où sont rangés les choses mais, par chance, avoir été aussi durement entrainé par la même personne crée des habitudes qui sont difficiles à surpasser. Alors que Nightwing se force à ignorer ses craintes, ravalant la peur qui l’avait foudroyé quand il avait vu Tim au bord de l’inconscience se faire tirer dessus.
Chassant l’image de son esprit, il enfile des gants stériles et dégage la plaie, retirant en grande partie le costume de son petit frère. La balle est passée juste au-dessus de la clavicule, évitant de peu un os salement cassé pour ressortir juste avant l’omoplate par derrière. Dick palpe un instant pour vérifier l’étendue des dommages. Quand Tim s’agite sous ses doigts, il s’éloigne à nouveau.
Avant longtemps, il met son petit frère sous perfusion de sang et de morphine. Tous les enfants de Bruce savent encaisser une blessure par balle sans le moindre antidouleur mais cela ne veut pas dire pour autant que Nightwing a envie de voir son petit frère souffrir. Tim lui en voudra sans doute pour ça plus tard mais il ne va pas le laisser lui faire le même numéro que Bruce à chaque fois qu’il revenait blessé d’une patrouille.
Méticuleusement, il se met au travail, soignant la plaie comme des années d’entrainement lui ont appris. Après tout, c’est loin d’être la première fois qu’il se retrouve à devoir gérer une blessure par balle.
Finalement, lorsque Tim est hors de danger et que sa blessure a été bandée correctement de gaze stérile, Dick s’octroie le luxe de s’occuper de ses propres blessures. Son petit frère allongé et hors de danger, il désinfecte et bande les coupures qui se sont dessinés sur ses bras pendant qu’il défendait Red Robin. Là où cela s’avère nécessaire, il se fait quelques points de suture. Bien sûr, en bon hypocrite et en bon Wayne, il ne prend pas la peine de prendre le moindre antidouleur.
Attendant le réveil de Tim, pas à l’aise de le laisser seul dans cet état, il retire son masque, le rangeant dans l’une des poches cachées dans son costume. Il revient vers Tim, allongé sur un lit médical. Il l’observe un moment. Le cœur lourd et le besoin de se rassurer après une telle frayeur, il passe une main dans les cheveux sombres du jeune homme.
Qu’il aimerait le voir s’ouvrir un peu plus à toute la famille, à accepter de parler de ses sentiments, à simplement accepter qu’il fait partie de cette famille et qu’il y est aimé. Un soupire tremblant échappe au justicier alors qu’il finit d’expulser son inquiétude. Il revient ensuite à Tim qu’il entreprend de changer pour des vêtements plus confortable que son costume de Red Robin.
Dans la petite chambre il avait trouvé un jogging et un t-shirt ample. Et alors qu’il s’attèle minutieusement à sa tâche, ses sourcils se froncent face aux nombres de cicatrices qu’il ne reconnait pas. Ses doigts s’attardent sur une en particulière, ignorant encore qu’elle témoigne de l’absence de sa rate.
Mmh… Il note qu’il y a encore plus d’un sujet dont ils doivent parler, tous les deux. Il chasse les images qui s’inventent dans son esprit, préférant ne pas se laisser aller sur la sombre route de la spéculation et termine de changer son petit frère avec toute les précautions du monde.
Masque et oreillettes rangées, il sort son smartphone pour envoyer un sms rapide à Barbara, pour l’assurer que tout était sous contrôle, que Tim était stabilisé et qu’il allait veiller sur lui jusqu’à son réveil… et peut-être même un peu plus. Il tire ensuite une chaise à côté du lit médical de Tim et s’y installe.
Il se serait bien changé mais Tim est tellement plus petit que lui qu’il doute de trouver quoi que ce soit à sa taille dans sa garde-robe. Et il doute aussi que son si secret petit frère n’apprécie qu’il fouine trop dans son antre secrète.
Maintenant, il n’y a plus qu’à attendre.
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Sujet: Re: You'll always be under my wings | ft. Tim Sam 23 Mar 2024 - 13:28
You'll always be under my wingsFT. Richard 'Dick' Grayson-Wayne « Merde » jure-t-il pour ce qui lui semble être la centième fois ce soir.
Enquêter sur les trafics d’arme à feu était toujours, systématiquement, dangereux. D’autant plus lorsqu’on se mettait en tête d’aller sur le terrain seul et sans renfort. Red Robin avait été persuadé que cette simple mission de reconnaissance se déroulerait sans embuche. Il avait besoin de à peine quelques minutes, quelques informations à glaner pour solidifier la piste qu’il explorait.
Dire qu’il s’est trompé serait un euphémisme.
A ce stade, Tim aurait du être accoutumé à son manque caractéristique de chance, vraiment. Il ne sait pas pourquoi il ne prenait pas systématiquement sa poisse en compte lorsqu’il calcule les risques inhérents à une mission. Il n’avait fallu qu’un moment, un seul stupide moment, pour qu’un homme de main fasse un mouvement inattendu, tourne la tête au mauvais moment, et le justicier s’était retrouvé presque immédiatement sous le feu ennemi.
Une fois sa présence révélée à grand coup de feu, il n’avait pas fallu longtemps à Red Robin pour battre en retraite. Impossible pour lui d’obtenir les informations qu’il était venu chercher si les opérations ne fonctionnaient pas comme à leur habitude. Et l’apparition d’un des protecteurs de Gotham City avait tendance à chambouler le mode opératoire traditionnel.
Ce n’était pas non plus son premier rodéo avec des armes à feu, loin de là. Certaines de ses cicatrices pouvaient en témoigner. Il se drape dans sa cape du mieux qu’il peut sans bloquer ses mouvements et s’élance dans les couloirs, à la recherche d’une sortie, étant donné que son point d’entrée originel était compromis.
Il est occupé à sprinter dans un long couloir lorsqu’il avise la fenêtre, suffisamment grande pour qu’il ne s’y glisse. Il a tout juste le temps de lancer un birdarang pour briser le verre et de s’élancer vers le vide qu’une vive douleur lui arrache un cri de surprise. Le justicier serre les dents, ignore la douleur, attrape son grappin, vise et tire, laissant le mouvement familier l’amener sur un toit adjacent. Une fois à nouveau les deux pieds à terre, il baisse les yeux sur son épaule douloureuse. Une blessure par balle. Par chance, elle semble avoir traversé son corps. Ça lui évitera de devoir aller à la pêche aux munitions dans sa propre épaule. Pas de chance, la plaie saigne abondamment, et avec l’adrénaline qui force son cœur a battre plus vite, il estime qu’il doit absolument se mettre en route rapidement pour éviter le pire.
Le temps qu’il fasse l’état des lieux de sa blessure, il entend des bruits de pas qui se précipitent à sa suite et Tim jure à nouveau. Il a beau tourner la situation dans tous les sens, avec sa blessure, sans même compter son hémorragie, il ne peut pas manipuler son bo avec autant de force qu’il ne le ferait d’habitude.
Avec une nouvelle insulte au bord des lèvres, il se remet à courir. Sa main glisse sur un rebord de son costume de justicier qui renferme une balise de détresse. En une pression, il envoie le signal à l’aide à Oracle.
Tim ouvre les yeux pour se retrouver face à un plafond qu’il reconnait immédiatement comme celui du Nid. Le jeune homme cligne des yeux à plusieurs reprise, tentant de se familiariser avec son corps, qui lui semble à la fois lourd et léger. Il tourne la tête sur le côté, ce qui semble faire tanguer la pièce. Forte dose d’anti-douleurs, lui souffle son esprit.
Au-delà de ça, il a pour l’instant du mal à conjurer les souvenirs des moments qui l’ont mené dans cette position. Alors décidé d’enquêter pour remettre de l’ordre dans sa tête, le justicier prends appuis sur ses bras pour se redresser.
Décision qu’il regrette immédiatement, puisque son vertige s’intensifie brusquement, lui donnant la vague impression d’être sur un bateau en pleine tempête. Donc, beaucoup d’anti-douleurs. Le tiraillement dans son épaule gauche est cependant suffisant pour attirer son attention sur le bandage qu’il observe un instant avant que le vertige ne le force à se laisser à nouveau tomber sur le lit médical.
Son regard est ensuite attiré par du mouvement sur sa droite. Et quitte à ce que la pièce tangue, autant assumer complétement le mouvement. Il tourne la tête vers la silhouette et identifie rapidement son grand frère.
« Dick ? » Questionne-t-il ne manière très utile.
Red Robin grimace. Ce n’est pas la première fois qu’il se réveille blessé, avec Nightwing à son chevet, mais ce n’est jamais une expérience agréable. D’autant plus qu’il se rappelle vaguement que le justicier noir et bleu n’est pas sensé être dans le Nid. Il ne se rappelle pas exactement pourquoi en cet instant, il sait juste que quelque chose cloche. Et sa gorge est tellement sèche. Probablement un effet secondaire des anti-douleurs. Ça ou bien ça faisait un long moment qu’il était inconscient.
« Qu’est ce qu’il s’est passé ? » Demande-t-il alors que sa main droite vient couvrir ses yeux, dans une vaine tentative de stopper le tournoiement incessant de la pièce. « Pourquoi est-ce que la pièce tourne ? » Pas vraiment le plus éloquent qu’il se soit jamais montré, mais ça devrait suffire pour l’instant.
Dernière édition par Timothy Drake / Red Robin le Mer 27 Mar 2024 - 18:34, édité 1 fois
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Sujet: Re: You'll always be under my wings | ft. Tim Sam 23 Mar 2024 - 23:14
You'll always be under my wingsFT. Timothy J. Drake-Wayne Le matériel de premier secours n’a rien à envier à beaucoup d’endroit mais il est loin d’être aussi bien équipé que celui de la Batcave. En même temps, peu d’endroits peuvent se vanter d’être aussi bien équipés que le QG de Batman.
Cela fait un moment qu’il est là, à veiller sur son petit frère. Il avait même eu l’occasion de faire un tour dans la cuisine du Nid, essayant d’oublier où exactement il se situe. Quelque part, il aurait dû s’attendre à voir Tim choisir un lieu que Batman évite activement et d’un autre, il ne peut s’empêcher d’être surpris de voir son petit frère s’installer aussi près du lieu du drame.
Il avait fouillé les armoires de la cuisine, s’outrant profondément de ne pas y trouver la moindre boite de céréales – sérieusement, comment est-ce que Bruce a élevé cet enfant pour qu’il n’ait pas de boite de céréales chez lui ? – mais décidant au final de jeter son dévolu sur une tasse de café. Il a eu une longue journée et sa nuit s’annonce être au moins aussi longue, elle aussi.
Il était ensuite retourné près de Tim, surveillant méticuleusement son état. Et c’est ainsi que le temps s’était étiré. Dick est en train de terminer sa troisième tasse de café quand son petit frère commence à émerger. Après tant de temps à attendre, il faut à l’ainé un peu de temps avant de se rendre compte des mouvements de son cadet. Mais quand c’est chose faite, il se redresse vivement pour repousser gentiment son petit frère dans ses draps.
« Dick ? » demande-t-il d’une voix trainante, clairement altérée par la morphine.
Immédiatement, une main douce viens se perdre dans les cheveux sombre de Tim alors qu’un sourire doux monte aux lèvres de Nightwing. Il a toujours eu un côté papa-poule avec ses petits frères mais il ne peut pas s’en empêcher. Il a tellement d’affections pour eux et il aimerait pouvoir les protéger du monde entier. Une volonté dont il a fait le deuil il y a longtemps mais il ne peut malgré tout pas s’empêcher de les couver d’un peu trop près quand ils sont blessés.
« C’est moi Tim. » répond-il de manière tout aussi inutile que la question de son petit frère. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Pourquoi est-ce que la pièce tourne ? - Blessure par balle au niveau de l’épaule. Aucun os touché et la balle est ressortie toute seule. Tu étais inconscient quand je suis arrivé. Tu as pris un sale coup à la tête mais tu ne sembles pas avoir de commotion. Je n’ai pas encore fait de diagnostique plus en profondeur mais tu n’as pas l’air d’avoir souffert d’autre chose que d’une méchante hémorragie externe et d’un sale coup sur la tête. J’ai vérifié s’il n’y avait pas de traces d’hémorragie interne mais tu as l’air de t’en sortir relativement bien. J’ai traité la blessure par balle et les autres que j’ai pu trouver, je t’ai mis sous perf de sang et j’ai préféré te mettre sous morphine quand tu as commencé à t’agiter pendant que je te soignais. » répond-il, habitué à faire ce genre de rapports, depuis le temps.
Avant que Tim n’ait l’occasion de chasser sa main – foutue fierté des Wayne – Dick choisit de la récupérer lui-même. Il finit son mug de café d’une traite, déposant le récipient vide sur l’une des petites tables médicales autour du lit de son frère.
« Je me suis dit que tu préférerais être ici plutôt qu’à la cave. Babs m’a aidé à désactiver la sécurité. Rassure-toi, elle est solide et je n’y serais sans doute pas arriver seul… et surtout pas avoir toi en train de te vider de ton sang dans mes bras. »
Sous-entendu ; ‘Tu m’as sérieusement foutu la frousse ce soir, Tim. Ne recommence plus jamais, s’il te plait.’.
« Je ne voulais pas envahir ton espace non plus mais le Nid était plus proche et je savais que tu t’y sentirais mieux, loin des regards de tout le monde. Babs m’a promis de garder ton état secret des autres. »
Sous-entendu ; ‘Ça ne me plait pas du tout mais j’essaye de faire de mon mieux pour te rencontrer à mi-chemin en me montrant le plus respectueux de ton besoin d’indépendance et d’isolation possible.’.
« Je partirais dès que je serais sûr que tu es sorti d’affaire, promis. »
Sous-entendu ; ‘Je sais bien que je suis sans doute la dernière personne que tu veux voir ici pour le moment.’.
« Comment tu te sens ? »
Sous-entendu ; ‘J’ai besoin de savoir que tu vas mieux pour ravaler mes propres angoisses, parle-moi s’il te plait.’.
Invité
Sujet: Re: You'll always be under my wings | ft. Tim Mer 27 Mar 2024 - 18:29
You'll always be under my wingsFT. Richard 'Dick' Grayson-Wayne La main de son frère se perds dans les cheveux du justicier blessé en un geste doux et rassurant, qui n’évoque que chaleur, confort et sécurité chez le plus jeune. Et si Tim sait pertinemment qu’une fois sur ses deux pieds, et une fois la morphine expulsée de son système, il sera probablement mortifié par la situation, à cet instant précis il n’arrive pas vraiment à trouver la force d’en avoir quelque chose à faire.
Il garde cependant sa propre main sur son visage, protégeant ses yeux tout en lui évitant de croiser le regard de l’autre, alors qu’il écoute le rapport de son aîné sur son état.
Ok, c’était bien moins pire que ce à quoi il s’était attendu. La gravité de ses blessures ne demandait certainement pas une telle dose de morphine, mais Dick avait toujours été du genre à vouloir le protéger de tout. Ça ou bien dans la panique il avait merdé le dosage, mais doutait fortement que son grand frère n’ait pris des risques avec quelque chose d’aussi potentiellement dangereux que la morphine.
Ce n’est que le peu de dignité auquel il est encore capable de s’accrocher qui le pousse à ravaler un grognement mécontent lorsque la présence rassurante de la main de Dick dans ses cheveux disparait. Il soulève la main qui cachait son visage et laisse son regard tomber sur le mug.
Est-ce que Dick a pioché dans ses réserves de bon café ?
« Est-ce que tu as pioché dans mes réserves de bon café ? » Ne peut-il s’empêcher de demander. Saloperie de morphine.
Il laisse sa main retomber sur le lit à côté de son corps et pousse un soupir, agacé par son état physique et mental. Il ne faut pas longtemps pour qu’une moue boudeuse ne se fraie un chemin sur les traits du plus jeune.
« Je me suis dit que tu préférerais être ici plutôt qu’à la cave. Babs m’a aidé à désactiver la sécurité. Rassure-toi, elle est solide et je n’y serais sans doute pas arriver seul… et surtout pas avec toi en train de te vider de ton sang dans mes bras. Je ne voulais pas envahir ton espace non plus mais le Nid était plus proche et je savais que tu t’y sentirais mieux, loin des regards de tout le monde. Babs m’a promis de garder ton état secret des autres. Je partirais dès que je serais sûr que tu es sorti d’affaire, promis. Comment tu te sens ? »
Tim, d’habitude si rapide à assimiler, stocker et traiter de nouvelles informations, à l’impression de tourner au ralenti. Une part de lui préférerait avoir à gérer la douleur plutôt que de devoir gérer son état mental compromis. Il ne peut même pas faire confiance à sa propre bouche pour l’instant. Mécontent, toujours la mine boudeuse, le jeune homme laisser échapper un grognement.
« Comme quelqu’un qui va devoir revoir toute sa sécurité. Et peut-être déménager. » grommelle-t-il.
Il sait pertinemment que se sont des paroles en l’air. Dès le départ, il savait que le Nid ne resterait pas un secret très longtemps. Peut-être que renforcer la sécurité serait suffisant pour tenir les autres à l’écart, au moins lorsqu’il ne voulait pas d’eux dans son espace ? Ouais… Il en doutait beaucoup.
C’est le regard peu amusé de Dick qui le pousse à revenir sur le sujet de conversation qui les occupe.
« Je me sens abrutis par la morphine et je meurs de soif. » se plaint-il.
C’est avec une satisfaction mêlée d’étonnement qu’il observe son grand frère se lever et se diriger vers la cuisine, probablement pour aller lui chercher un verre d’eau. En tout cas il l’espère.
Le regard de Tim se baisse à nouveau vers son épaule blessée. Il sent le bandage contre sa peau, sous le t-shirt ample qu’il porte. T-shirt qui a probablement appartenu à Dick quelque part dans le passé. Il lui avait volé beaucoup de vêtement au fil des ans.
Il se fige cependant lorsqu’il prend conscience qu’il ne porte plus son costume de Red Robin, ce qui implique forcément que son aîné l’ait changé. Rien de bien choquant à ça, s’il n’avait pas passé ces derniers temps à camoufler l’étendue des cicatrices qu’il a pu obtenir depuis le début de sa carrière solo.
Particulièrement la cicatrice que lui a laissé da splénectomie.
Il grimace, allongé dans son lit. Sa main droite viens se poser sur son ventre, à l’endroit où la dite cicatrice a probablement vendu son secret. Compte tenu du temps qu’il lui a fallut pour se rendre compte de ce simple fait, il semblerait que la morphine ait largement étouffé sa paranoïa habituelle. Au moins se trouvait-il dans cet état dans le contexte familier du Nid. Au moins il n’avait pas à gérer la potentielle présence de Damian alors qu’il était dans cet état. Mais il n’empêche que Dick n’aurait pas du savoir ou était le Nid.
Comment est ce qu’il avait su ou était le Nid au juste ?
« Comment est ce que tu as su ou était le Nid au juste ? » Demande-t-il à Nightwing qui est en train de le rejoindre avec le verre d’eau qu’il avait réclamé.
Invité
Sujet: Re: You'll always be under my wings | ft. Tim Mer 27 Mar 2024 - 19:06
You'll always be under my wingsFT. Timothy J. Drake-Wayne « Comme quelqu’un qui va devoir revoir toute sa sécurité. Et peut-être déménager. » grommèle l’oiseau alité.
Les mots arrachent un léger rire à Dick. Ouais, il aurait dû s’y attendre, à celle-là. Mais peut-être peut-il essayer de lui faire comprendre qu’il respectera son espace privé autant que possible ? Après tout, bien qu’il avait déjà connaissance de l’adresse, c’est la première fois qu’il met les pieds ici.
Tim est terriblement compétent. Cela n’empêche pas ses instincts protecteurs de s’inquiéter pour son cadet. Et comme on ne peut pas vraiment dire qu’ils aient grandit dans des conditions normales, il se pourrait qu’ils aient tous une manière bien à eux de s’assurer que leurs proches soient en sécurité. Il avait fallu longtemps à Wally pour lui faire comprendre que ce n’était pas normal de mettre des traqueurs sur tous les gens auquel il tenait un peu et que cela pouvait même être un sujet de malaise.
Cela ne l’a jamais empêché de continuer, cela dit. Il s’est juste montré plus discret sur la chose après cette conversation à cœur ouvert. Et les chauve-souris de Gotham fonctionnent tous plus ou moins de la même manière. Avec toutes les tensions qui sont au cœur de leurs relations, c’est un peu leur love-language que de pouvoir retrouver un membre de la famille le plus rapidement possible.
Sincèrement, c’est principalement la faute de Tim s’il a jamais espéré pouvoir échapper aux regards de sa famille au sein de Gotham.
« Je me sens abrutis par la morphine et je meurs de soif. - Je vais te chercher quelque chose à boire. » répond-il avec une douceur affectueuse avant de se lever.
Il emmène son mug vide avec lui. Une fois dans la cuisine, il jette un œil dans le frigo pour en sortir une petite bouteille d’eau. Il dépose sa vaisselle dans l’évier, remplissant la tasse d’eau avant de la rincer et laver rapidement. Il ne manquerait plus que Tim lui reproche d’avoir foutu le bordel chez lui. Il ne va pas lui donner davantage de bâtons pour le battre. Sa présence ici est déjà largement assez problématique comme ça pour son petit frère.
Quand il revient dans la partie médicale du Nid, c’est pour voir Tim déposer une main sur son torse, là où il avait vu une cicatrice particulièrement inquiétante. Une cicatrice qui touche plus de la chirurgie que du coup de poignard. Dick dépose la petite bouteille d’eau sur la petite table à côté du lit médical et va appuyer sur les boutons pour que le lit se redresse dans une forme d’assise.
« Comment est-ce que tu as su ou était le Nid au juste ? - J’ai posé un traqueur sur ton costume la dernière fois qu’on s’est vu. »
La réponse est immédiate. Tim aurait sans doute compris tout de suite s’il n’avait pas été sous morphine. Il n’a aucune raison de mentir sur le sujet du coup. Cela n’aurait fait que retarder un peu le moment où son cadet allait comprendre la réalité. Peut-être aurait-il dû profiter de la période d’inconscience de Tim pour cacher d’autres traqueurs de manière plus subtile.
« Je ne pensais pas venir ici sans y être invité. Tu ne m’y verras plus d’ailleurs. J’ai juste… C’était la meilleure chose à faire dans l’urgence. »
Il vient aider son petit frère à se redresser pour s’asseoir correctement. Il lui donne ensuite la petite bouteille d’eau en plastique qu’il lui a déjà ouvert. Il ne l’aide pas à boire, sachant que cela pourrait sérieusement froisser l’égo de Tim mais il observe chaque mouvement, prêt à aider si son petit frère en a besoin.
Il hésite un bref moment. S’il demande, il sait que Tim lui en voudra d’avoir profité de sa faiblesse pour lui soutirer des informations. S’il ne le fait pas, il sait qu’il n’aura probablement jamais de réponses et que le sujet finira par le hanter pour de bon.
« J’ai remarqué cette cicatrice… » commence-t-il, pointant du doigt la main de Tim qui la recouvre toujours à travers son t-shirt « Elle semble médicale et je n’ai pas souvenir de quelque chose qui puisse correspondre dans ton dossier médical. D’où te vient-elle ? »
Il fait le tour du lit et va diminuer l’arrivée de morphine, ne pouvant se résoudre à totalement la couper pour autant. Si cela peut permettre à son petit frère de garder un peu le lit et de dormir un peu, cela ne le dérange pas du tout de s’attirer ses foudres.
Il retourne ensuite à sa chaise, qu’il tire près du lit, assez près pour passer une main dans les boucles sombres de son cadet. Plus jeune, il avait pour habitude de pousser légèrement sur sa main quand il faisait ça. Ils grandissent si vite…
« J’ai tellement de regrets par rapport à notre relation… » se surprend-il à souffler dans ce qui pourrait presque être un murmure, son regard se voilant de la tristesse de voir la distance qui s’est installée entre eux au fil des années. Ou bien est-ce de la nostalgie ?
Invité
Sujet: Re: You'll always be under my wings | ft. Tim Mer 27 Mar 2024 - 20:29
You'll always be under my wingsFT. Richard 'Dick' Grayson-Wayne « J’ai posé un traqueur sur ton costume la dernière fois qu’on s’est vu. »
Ugh, il aurait dû s’en douter. Il aurait du être plus prudent après sa dernière confrontation avec son frère. Le manque de compréhension des conventions sociales était pratiquement une tradition chez les Wayne. Traqueurs, micros et autres piratages étaient couramment utilisés pour garder un œil sur les membres de la famille. Tim serait hypocrite de le reprocher à Dick. Mais dans son état actuel, il assumait totalement l’idée de se montre hypocrite.
Le justicier laisse sa tête retomber en arrière et il geint à nouveau.
« Bien sur que tu m’as posé un traqueur. Famille de barge... Même Jason a eu la décence d’attendre d’être invité. » se lamente-t-il. « Je ne pensais pas venir ici sans y être invité. Tu ne m’y verras plus d’ailleurs. J’ai juste… C’était la meilleure chose à faire dans l’urgence. »
Tim est peut-être un hypocrite, mais il sait se montrer logique. La plupart du temps. Du coup, il concède le point d’un hochement de tête, signalant tout de même son agacement en levant les yeux au ciel. La seule chose pire que Dick en mode maman poule, c’était Dick en mode maman poule alors qu’il a raison.
Il accepte en silence l’aide que l’infirmier autodésigné lui offre. Le lit est déjà relevé, mais si il essaie de boire seul, il sait qu’il va s’en mettre partout. Il laisse donc l’autre homme l’aider dans une position assise et attrape avec gratitude la bouteille d’eau qu’il lui tends. Ses mouvements sont imprécis. Il sent que son corps est épuisé, affaiblis par la perte de sang et la morphine. Il arrive cependant à finir la bouteille rapidement, avec la rapidité d’un assoiffé. La fraicheur de l’eau est rafraichissante, énergisante. Il se sent un peu plus alerte lorsqu’il rend la bouteille maintenant vide à son aîné.
« J’ai remarqué cette cicatrice… » La main du plus jeune se referme sur son t-shirt, au-dessus de l’objet de l’attention de son sauveur du jour. Tim grimace et détourne le regard. Il n’a pas envie d’en parler, mais quitte à ce que le lapin soit sortit du chapeau, autant terminer le tour de magie. La morphine rendra peut-être cette conversation moins pénible. « Elle semble médicale et je n’ai pas souvenir de quelque chose qui puisse correspondre dans ton dossier médical. D’où te vient-elle ? »
Avoir pris la vague décision d’arracher le bandage et d’expliquer n’en rends pas la tâche pour le moins facile. Le cadet tente plusieurs fois de trouver les mots, sans pour autant y parvenir. Comment au juste annonçait-on ce genre de chose à son grand-frère au juste ?
Du coup, il garde quelques instants le silence, le temps de mettre de l’ordre dans ses idées, de forcer son cerveau à coopérer pendant qu’il observe Dick faire le tour du lit pour modifier sa perfusion. Il l’observe également faire le chemin en sens inverse et se rassoir à ses coté.
Lorsque son aîné passe sa main dans ses cheveux, Tim ne peut s’empêcher de fermer les yeux pour profiter de la sensation. Après quelques secondes, il ouvre néanmoins un œil pour lancer un regard d’avertissement à son frère.
« Je suis toujours en colère contre toi. » l’informe-t-il avant de fermer à nouveau les yeux. « J’ai tellement de regrets par rapport à notre relation… »
Tim pousse un soupir de fin du monde. Stupide Dick. Comment était-il sensé ne pas expliquer pour la cicatrice maintenant ? Comment était-il sensé le garder à bonne distance, l’empêcher de le blesser à nouveau, s’il lui faisait le coup des grands yeux tristes et des remords dévorants ?
« Quand j’ai collaboré avec Ra’s pour retrouver Bruce… J’ai été attaqué par le Conseil des Araignées, un groupe d’assassin qui traquaient les assassins de Ra’s pour le sport. » souffle-t-il dans le silence de la pièce.
Il finirait probablement par regretter cette confession, mais il n’était pas vraiment certain qu’il puisse faire autre chose que de laisser les mots couler hors de ses lèvres.
« Deux des trois assassins avec qui je me trouvaient sont morts sur place. Le type nous a laissé pour mort en plein désert. Je suis parvenu à sauver Prudence en pansant sa plaie et à nous conduire jusqu’à la civilisation. De là, les gars de Ra’s ont pus nous récupérer et nous rafistoler. »
Tim se garde bien de mentionner à quel point il avait été blessé ce jour-là, à quel point il ne devait sa survie qu’à un concours absurde de circonstance et de coups de chances. Décidant cependant qu’un brin d’humour pourrait probablement alléger un peu l’ambiance, il se force à ouvrir les yeux pour chercher le regard effaré de son grand frère.
« Connaissant Ra’s, ma rate est probablement stockée quelque part dans l’un de ses repaires. Si elle n’était pas dans l’un de ceux que j’ai fait exploser. » Plaisante-t-il en chassant l’air de la main en un geste désinvolte.
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Sujet: Re: You'll always be under my wings | ft. Tim Ven 29 Mar 2024 - 13:59
You'll always be under my wingsFT. Timothy J. Drake-Wayne Quelque chose fond étrangement dans le cœur de Dick quand il voit son petit frère profiter du contact de sa main dans ses cheveux. Et s’il n’était pas pris dans sa soudaine nostalgie, peut-être même aurait-il laissé un rire passer ses lèvres alors que son cadet ouvre les yeux, le mettant en garde d’un seul regard.
« Je suis toujours en colère contre toi. - Je sais, je sais. » répond-il avait de se laisser aller à son murmure nostalgique.
Main Tim ne fait rien pour chasser sa main. Alors Dick continue de caresser affectueusement ses cheveux. Il a toujours été du genre tactile et il ne sait pas trop si le geste est sensé rassurer son frère ou lui. Sans doute les deux en même temps. Sinon son cadet aurait déjà chassé sa main depuis un moment au lieu de simplement se laisser aller à ce contact qui les ramène tant d’années en arrière.
« Quand j’ai collaboré avec Ra’s pour retrouver Bruce… J’ai été attaqué par le Conseil des Araignées, un groupe d’assassin qui traquaient les assassins de Ra’s pour le sport. »
Oh, les regrets. Dick sait qu’il est coupable de cette alliance improbable et cruellement dangereuse pour Tim. Quelque chose se coince dans la gorge de l’aîné des Wayne alors qu’il s’efforce de camoufler l’horrible culpabilité qui lui crève le cœur, le laissant triste et sombre. Si Tim n’était pas sous morphine, il n’y aurait aucune chance qu’il rate les émotions qui ravagent déjà Dick de l’intérieur. Mais il ose espérer qu’être défoncé à la morphine soit suffisant pour ne pas qu’il s’en rende compte de manière trop ouverte.
« Deux des trois assassins avec qui je me trouvaient sont morts sur place. Le type nous a laissé pour mort en plein désert. Je suis parvenu à sauver Prudence en pansant sa plaie et à nous conduire jusqu’à la civilisation. De là, les gars de Ra’s ont pu nous récupérer et nous rafistoler. »
Ses yeux s’écarquillent légèrement. Son estomac se retourne. Une violente nausée le secoue. Mais il reste au chevet de son cadet, sa main dans ses cheveux. Tim va bien maintenant. Il est en vie. Il est de retour à Gotham. Sa bouche lui parait soudainement sèche et il se remercie d’être assis pour entendre l’histoire de son petit frère.
Quelque part, au fond de lui, il y a une petite voix qui lui répète en boucle que c’est sa faute. S’il ne s’était pas perdu dans son deuil, s’il ne s’était pas laissé avalé par le Batman après la disparition de Bruce, ils auraient pu faire face à tout ça ensemble. Soudainement, Dick a besoin de respirer un grand bol d’air frais. Mais il refuse de quitter le chevet de Tim, pas après un tel aveux, toute aussi motivé soit-il par la drogue qui empoisonne son système pour l’empêcher de sentir la douleur.
« Connaissant Ra’s, ma rate est probablement stockée quelque part dans l’un de ses repères. Si elle n’était pas dans l’un de ceux que j’ai fait exploser. »
Sa main est chassée et Nightwing a besoin d’un moment pour se recentrer, pour se ramener au présent, pour ravaler les regrets, la honte et la peur. Tim a manqué mourir, uniquement sauvé par un Al Ghul – un pattern qui semble se répéter un peu trop à son gout – parce qu’il n’a pas été foutu d’ouvrir les yeux et d’accepter que Bruce pourrait potentiellement être toujours en vie.
Ses coudes s’appuient sur le matelas médical et son visage vient se perdre dans ses mains alors qu’il tente d’assimiler l’information. Tim n’a plus sa rate. Sachant comment les chauve-souris de Gotham ont du mal à prendre soin d’eux-mêmes, il ose espérer que son petit frère prend au moins son traitement correctement. Dans leur corps de métier, avoir un système immunitaire fragile n’est pas une bonne chose.
Ses mains remontent dans ses propres cheveux et il ne peut retenir un souffle profond alors qu’il se force dans des exercices de respirations pour rester calme. Est-ce qu’il a correctement désinfecté la plaie ? Est-ce qu’il a enfilé ses gants stériles correctement ? Normalement, oui. Les années d’entrainements rendant les gestes purement mécaniques. Mais c’est quand on est pris dans une routine mécanique qu’on fait des erreurs.
« Tu devrais prendre des antibiotiques à large spectre. » finit-il par souffler avant de se relever.
Ses jambes lui paraissent un peu fébriles sous son poids mais il décide de l’ignorer. Il va ouvrir un tiroir et, après une brève recherche, en ressort les médicaments. Il dépose la boite à côté de Tim avant de retourner à la cuisine où il prend deux bouteilles d’eau. La nouvelle lui a laissé la bouche sèche d’un début d’anxiété et boire un peu ne lui fera que du bien.
Il retourne ensuite voir Tim et lui tend sa deuxième bouteille d’eau avant de lui sortir quelques gélules de la boite précédemment prélevée du tiroir.
« Tu devrais nous mettre au courant de ce genre de choses, tu sais. Je… » il se mord la lèvre et se force à ne pas détourner le regard. Il s’est déjà excusé, recommencer ne changerait pas vraiment les choses « Ne serait-ce que d’un point de vue médical. En cas de blessures, on doit pouvoir te traiter correctement. Tu es important, Tim. Je ne sais pas ce qu’on ferait s’il devait t’arriver quelque chose. »
Il s’installe à nouveau dans sa chaise et retient ses mains, les empêchant de venir s’assurer que Tim va bien, qu’il est réellement en face de lui et qu’il est bien présent et en vie. Il sait qu’après un tel aveux, cela ne serait pas le bienvenu… et il n’est pas vraiment sûr de mériter d’être rassuré. Cette petite voix dépréciative dans sa tête venant souffler le vent de la culpabilité, la perte de la rate de Tim venant s’ajouter au décès de Jason, sans même parler de celui d’Alfred. Tant de fois où il aurait dû être présent et où il ne l’a pas été.
« Rassure-moi, tu prends ton traitement pour ta rate correctement ? Quelqu’un d’autre dans la famille est au courant ou je suis le premier ? »
Une question importante. Une question qui implique de savoir si son dossier médical, celui qui est encrypté dans les dossiers de la batcave est à jour. Et s’il est à jour, cela signifie probablement que soit Bruce soit Barbara a une chance d’avoir été au courant. Cependant, Tim est assez doué pour être capable de mettre à jour son dossier médical sans laisser la moindre trace d’un changement derrière lui. Et, surtout, le fait que cette information est trop importante que pour rester un secret.
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Sujet: Re: You'll always be under my wings | ft. Tim Dim 31 Mar 2024 - 17:06
You'll always be under my wingsFT. Richard 'Dick' Grayson-Wayne Tim observe son grand frère littéralement s’écrouler à coté de lui. Il tente de refouler la vague d’empathie qui le soulève, de se draper dans l’indignation qu’il ressentait toujours à l’égard du plus âgé, mais il avait toujours été faible face à la douleur de Dick Grayson, avait toujours fais passer le bien être des autres avant le sien propre.
Il se trouve donc content de laisser au premier Robin le temps qu’il lui faut pour assimiler l’information et, il en est sûr, les répercussions que ces actes ont eut sur leurs derniers échanges, sur la manière dont le voyage solo de Red Robin pour sauver Batman a pu impacter tout ce qu’il s’est passé ensuite.
S’il l’avait voulu, Tim n’aurait pas pu lui donner une meilleure clé de décodage pour comprendre la tension qui régnait toujours entre eux. Outre la menace d’une possible incarcération à Arkham, outre le refus d’écouter, d’entendre, outre le fait qu’il l’ait viré, ait donné Robin à une personne qui avait plusieurs fois attenté à sa vie, qu’il l’ait poussé dans le vaste océan sans identité de justicier, sans costume et sans système de support. Jusqu’ici, le plus jeune n’était pas convaincu que l’autre ait bien pris en compte l’ampleur des conséquences qui se sont abattues sur lui des suites de ces quelques décisions.
S’il devait être honnête, il ne devait sa survie qu’à sa détermination à prouver tord à tout ceux qui l’avaient repoussé et au fait qu’il ait mis sa propre moralité entre parenthèse le temps de gérer cette mission.
Il se demande vaguement, s’il ferme les yeux maintenant et modifie sa respiration, tant que son frère est occupé à gérer l’information, est ce qu’il pourrait arriver à lui faire croire qu’il s’est endormi ?
« Tu devrais prendre des antibiotiques à large spectre. »
Ce n’était pas vraiment ce à quoi il s’était attendu, pour être complètement honnête. Il lui répond d’un « hmm hmm » d’assentiment alors qu’il le regarde se lever pour chercher après les dits antibiotiques. Tim retient tout juste une grimace. Sur toutes les informations qu’il venait de recevoir, Dick avait de toute évidence décidé de se concentrer sur l’absence de sa rate.
Relativement typique d’un Dick Grayson qui se sent coupable.
Il accepte la bouteille d’eau et les médicaments, avalant rapidement les gélules qu’il sait indispensables au maintient de sa santé. Si son aîné n’avait pas appris son petit secret ce soir, il aurait attendu d’être seul avant de les prendre. S’il avait toujours été conscient au moment du départ de Dick.
« Tu devrais nous mettre au courant de ce genre de choses, tu sais. Je… Ne serait-ce que d’un point de vue médical. En cas de blessures, on doit pouvoir te traiter correctement. Tu es important, Tim. Je ne sais pas ce qu’on ferait s’il devait t’arriver quelque chose. Rassure-moi, tu prends ton traitement pour ta rate correctement ? Quelqu’un d’autre dans la famille est au courant ou je suis le premier ? »
Tim tourne un regard peu impressionné vers son grand frère et hausse un sourcil. Il savait pertinemment que certaines de ses habitudes de vies n’étaient pas forcément saines. Il consomme trop de café et a tendance à laisser certaines affaires l’obséder au point de parfois en oublier de manger ou dormir, mais une rate manquante n’était pas quelque chose avec lequel on pouvait se permettre de prendre des libertés.
« Je m’occupe très bien de ce petit problème tout seul Dick. Ça fait un moment maintenant. Ais un peu foi en moi. »
Il laisse sa tête retomber sur son oreiller et son regard se perdre sur le plafond. Il pousse un long soupir de fin du monde et amène sa bouteille d’eau contre son visage, profitant de la fraicheur de l’eau contre sa joue.
« C’est exactement pour ça que personne n’est au courant. Pour éviter ce genre de conversation. Je connais le protocole pour prendre soin de mes blessures malgré mon système immunitaire déficient. Quand j’ai quitté Gotham, j’ai dû apprendre à me débrouiller seul. C’est… Devenu une habitude. »
Il cherche à nouveau le regard de Dick et hausse les épaules, grimaçant et sifflant lorsque son épaule blessée se rappelle à son bon souvenir.
« Si ça peut te rassurer, j’avais des systèmes en place pour vous prévenir au cas où je devais être incapacité suite à de lourdes blessures sous votre charge. Même si je parie que la cicatrice qui a attiré ton attention aurait attiré l’attention de n’importe quel autre justicier de Gotham de la même façon. Un scan aurait rapidement confirmé l’absence de ma rate et vous aurait permis de me traiter en suivant les protocoles appropriés. »
Il laisse le silence retomber dans la pièce, presse sa joue un peu plus fermement contre la bouteille qu’il tient toujours contre son visage. Son regard cherche à nouveau celui de Dick, sans parvenir à ce que l’autre ne le regarde dans les yeux. Agacé, il fronce les sourcils.
« Arrête ça Dick. » Grogne-t-il, attirant enfin l’attention de son aîné. « Ce qu’il s’est passé avec Ra’s, c’était ma décision, les conséquences de mes propres actes. Je te vois te noyer dans la culpabilité d’ici. Ne va pas commencer à me jouer les martyrs maintenant. »
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Sujet: Re: You'll always be under my wings | ft. Tim Lun 1 Avr 2024 - 16:37
You'll always be under my wingsFT. Timothy J. Drake-Wayne « Je m’occupe très bien de ce petit problème tout seul Dick. Ça fait un moment maintenant. Ais un peu foi en moi. »
Petit problème. Il ose appeler ça un petit problème. Dick manque s’étouffer avec son eau, prit d’une quinte de toux pour expulser les gouttes qui se sont invités au mauvais endroit. Non, il ne qualifierait pas l’absence d’un organe comme un petit problème. Il n’y a bien que Tim pour faire ce genre de choses. Mais Tim n’a jamais été du genre à trop s’apitoyer sur son sort non plus.
« Bien sûr que j’ai fois en toi. Je te l’ai déjà dit, non ? »
Les mots sont douloureux et il espère que son petit frère mettra ça sur la toux qui vient de le secouer. Il a absolument confiance en Tim. C’est d’ailleurs pour ça que, ce soir-là, il l’a laissé aller affronter Ra’s seul. C’est pour ça qu’il a dut le rattraper en pleine chute, pas totalement sûr que son petit frère comptait sur lui pour le rattraper. Mais, malgré cela, il a toujours confiance en lui. Après ce qu’il lui a fait, après à quel point il a eu tords, comment pourrait-il en être autrement ?
« C’est exactement pour ça que personne n’est au courant. Pour éviter ce genre de conversation. Je connais le protocole pour prendre soin de mes blessures malgré mon système immunitaire déficient. Quand j’ai quitté Gotham, j’ai dû apprendre à me débrouiller seul. C’est… Devenu une habitude. »
Leurs regards se croisent et Dick n’est pas bien sûr que ça soit tant que cela une bonne chose. C’est bien qu’il puisse se débrouiller seul mais il aimerait tant que cela ne soit pas son choix par défaut. Et quand Tim grimace et siffle, il doit prendre sur lui pour ne pas se lever immédiatement pour aller augmenter à nouveau sa dose de morphine. Il sait pertinemment que cela ne serait pas apprécié.
« Si ça peut te rassurer, j’avais des systèmes en place pour vous prévenir au cas où je devais être incapacité suite à de lourdes blessures sous votre charge. Même si je parie que la cicatrice qui a attiré ton attention aurait attiré l’attention de n’importe quel autre justicier de Gotham de la même façon. Un scan aurait rapidement confirmé l’absence de ma rate et vous aurait permis de me traiter en suivant les protocoles appropriés. »
Dick se mâche l’intérieur de la joue. Il aurait dû s’en douter que Tim avait prévu ce qu’il fallait. Encore une fois, il lui semble avoir échoué au jeu de la confiance. Mais ses instincts protecteurs tirent souvent le meilleur de lui. Et il aime tellement profondément sa famille qu’il sera toujours le premier à s’inquiéter pour leur sécurité et bien-être à tous.
« Arrête ça Dick. Ce qu’il s’est passé avec Ra’s, c’était ma décision, les conséquences de mes propres actes. Je te vois te noyer dans la culpabilité d’ici. Ne va pas commencer à me jouer les martyrs maintenant. »
Dick lâche un souffle profond mais c’est un demi sourire qui étire le coin de ses lèvres. Cette fois ci, il se laisser aller à son besoin de contact, revenant passer une main dans la chevelure sombre de son petit frère, son regard analysant en détail son visage, comme à la recherche du moindre inconfort, près à récupérer sa dextre si Tim fait le moindre signe de ne pas apprécier le contact.
« Je sais. Je suis désolé. Mais je suis ton grand frère, Tim. Je serais toujours inquiet pour toi et ta santé. »
Peut-être que sa vision de ce que doit être un grand frère est tronquée. Tordue étrangement dû à l’absence émotionnelle de Bruce dans leur vie à tous. Peut-être qu’il en fait trop, peut-être qu’il prend trop soin d’eux, peut-être que tout ça à plus d’importance pour lui que cela ne le devrait. Mais c’est ainsi que sont les choses, et ce n’est pas demain qu’elles vont changer.
« Et le fait que j’ai effectivement pleinement confiance en toi n’y change rien. J’ai… je sais bien à quel point j’ai merdé à cette époque. Je n’ai aucune excuse pour la manière dont je t’ai traité. Le deuil nous fait faire d’étranges choses mais ce n’est pas une justification en soit. En l’espace de quelques semaines, je suis devenu exactement tout ce que je reprochais à Bruce. Ça n’aurait jamais dû arriver. Et je compte faire tout ce que je peux pour que ça n’arrive plus. »
Si un jour il doit à nouveau porter la cape de Batman, il compte bien le faire en ses termes à lui. Certes, Gotham a besoin de son chevalier noir, peu importe qui est réellement derrière le masque. Batman doit continuer à vivre, masque intemporel qui continuera à veiller sur la ville, héritage de Bruce bien même après qu’il aura fini de fouler cette terre de ses pieds. Parce que Batman est plus qu’une cape, c’est un symbole, un espoir, une lumière dans les ténèbres.
Et si cela s’avère nécessaire, Dick se sacrifiera à nouveau sans hésiter. Il s’abandonnera au Batman mais, cette fois ci, il compte bien ne plus se perdre en chemin. Nightwing est une identité qui lui va tellement mieux et ce pour de nombreuses raisons. De nombreuses raisons qui feront changer son interprétation du Dark Knight s’il venait à tomber à nouveau dans cette situation.
« Et, contrairement à Bruce, je suis capable de reconnaitre mes erreurs et de m’en excuser. Je sais que cela ne change rien à ce qui s’est passé. Et je sais que tu dois avoir toutes les peines du monde à me faire confiance à nouveau. Sache juste que je serais toujours là pour toi et que je m’efforcerais toujours de faire de mon mieux, ok ? »
Parfois, faire de son mieux n’est pas assez. Il le sait cruellement. Comme un sentiment crasse qui lui colle à la peau quand il rentre d’une soirée où il n’a pas pu sauver certains civils, comme cette angoisse d’avoir échoué là où il est censé être un filet de secours pour tant de gens. Mais, au bout du compte, il reste humain. Et, faire de son mieux, c’est déjà une putain de bonne chose.
« Tu n’es plus seul maintenant. Je me permets d’insister mais c’est important pour moi que tu le saches. »
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Sujet: Re: You'll always be under my wings | ft. Tim Jeu 25 Avr 2024 - 18:30
You'll always be under my wingsFT. Richard 'Dick' Grayson-Wayne « Bien sûr que j’ai fois en toi. Je te l’ai déjà dit, non ? »
Tim s’autorise quelques instants pour évaluer sérieusement la question. Probablement plus sérieusement que si son esprit n’était pas embrumé par la morphine. Il ne parvenait pas à se souvenir de si les mots avaient été un jour prononcés à voix haute en ces termes, mais de part ses actes, Dick avait démontré à de nombreuses reprises la confiance qu’il lui accordait, il devait bien l’admettre. Sauf bien sur la fois qui avait causé la rupture brutale de la confiance qu’il accordait à son grand frère.
En fait, maintenant qu’il prend le temps d’y songer plus avant, il est bien obligé de faire face à une révélation. La plupart, si pas toutes, les fois ou Dick avait démontré la confiance qu’il accordait à son petit frère avaient été dirigé vers leur activités de justicier. Nightwing avait confiance en Robin. Batman avait fini par faire confiance à Red Robin. Mais Dick Grayson avait-il foi en Timothy Drake ?
Après tout, n’étais ce pas là le centre du problème ? La raison pour laquelle, drapé de la cape de Batman, Dick l’avait accusé d’avoir laissé son esprit se faire grignoter par le deuil. Leur confrontation avait eu lieu sous leurs masques respectifs, mais le problème n’avait-il pas été intrinsèquement lié à leur identité ?
Il ne peut cependant nier que, même si cela concerne presque uniquement les moments ou ils sont sur le terrain, son aîné est prêt à le suivre aveuglément sur quelques mots assurés. Ça compte forcément pour quelque chose. Du coup, le plus jeune penche la tête sur le coté et hausse son épaule intacte pour signifier qu’il lui concède le point.
Lorsque son frère vient passer sa main dans ses cheveux, Tim cligne des yeux plusieurs fois, surpris par le contact réconfortant. Il s’était à demi attendu à ce que le ton de la conversation ne monte, à ce que l’autre justicier ne s’emporte. Mais le toucher est doux, précautionneux et agréable. Il lutte un instant mais, entre la commotion cérébrale qu’il s’est probablement offerte avec cette expédition et les anti-douleurs qui baissent sa garde, il ne peut s’empêcher de fondre sous les doigts apaisant de son grand frère. Presque sans y penser, il laisse glisser l’énervement qu’il ressentait un peu plus tôt de ses traits et se laisse aller un peu plus profondément dans ses oreillers.
Peut-être que la situation est simplement plus facile à vivre lorsqu’il se réfugie dans un passé ou leur relation était plus simple. Combien de fois Dick n’avait pas gardé son chevet lorsqu’il avait été blessé sur le terrain ? Quand il était encore Robin, quand la confiance n’avait pas encore été brisée. S’il ferme les yeux, il peut presque s’imaginer dans la BatCave, peut presque invoquer dans son esprit l’odeur du chocolat chaud qu’Alfred préparait pour lui après une patrouille difficile.
« Je sais. Je suis désolé. Mais je suis ton grand frère, Tim. Je serais toujours inquiet pour toi et ta santé. »
Tim ouvre à nouveau les yeux, un lourd soupir au bord des lèvres alors qu’il laisse l’illusion qu’il s’est créé se détruire autour de lui. Il n’avait plus quinze ans, il n’était pas dans la batcave, Alfred était mort et l’idée que Dick puisse à nouveau briser sa confiance le poussait à le tenir à distance.
« Et le fait que j’ai effectivement pleinement confiance en toi n’y change rien. J’ai… je sais bien à quel point j’ai merdé à cette époque. Je n’ai aucune excuse pour la manière dont je t’ai traité. Le deuil nous fait faire d’étranges choses mais ce n’est pas une justification en soit. En l’espace de quelques semaines, je suis devenu exactement tout ce que je reprochais à Bruce. Ça n’aurait jamais dû arriver. Et je compte faire tout ce que je peux pour que ça n’arrive plus. Et, contrairement à Bruce, je suis capable de reconnaitre mes erreurs et de m’en excuser. Je sais que cela ne change rien à ce qui s’est passé. Et je sais que tu dois avoir toutes les peines du monde à me faire confiance à nouveau. Sache juste que je serais toujours là pour toi et que je m’efforcerais toujours de faire de mon mieux, ok ? »
Ok, c’était plus intense que ce à quoi il s’était attendu. Il s’était attendu à une série d’explication, de justifications, des coupables à cibler pour se dédouaner. Il ne s’était certainement pas attendu à recevoir l’équivalent de ‘je sais que j’ai merdé, j’ai pas été à la hauteur, je t’ai blessé et je m’en excuse, je ferais mieux la prochaine fois si tu me laisses te le prouver’.
Les excuses, aussi plates que surprenantes, n’avaient jamais vraiment figurées au menu pour le justicier, qui avait toujours plus ou moins considéré leur relation comme immuablement ternie, ne sait pas vraiment comment réagir. Il reste figé un instant, observant son grand frère comme un lapin pris dans les phares d’un semi-remorque.
« Tu n’es plus seul maintenant. Je me permets d’insister mais c’est important pour moi que tu le saches. »
Plus tard, il blâmera son état et les médicaments, nieras férocement que ces actes ne se soient jamais promis, effacera toute trace de vidéo surveillance de l’événement (mis à part une copie qu’il gardera sur clé usb dans l’une de ses cache), n’hésiteras pas avoir recours au chantage pour faire taire le seul témoin de la scène.
Mais pour l’heure, il réalise que, même si une simple conversation ne peut pas réparer ce qui a été brisé, ça ne veut pas dire qu’ils ne peuvent pas travailler à reconstruire la confiance qui a autrefois existé entre eux. Peut-être leur relation deviendra-t-elle comme ces céramiques japonaises après être passés entre les mains d’un artiste kintsugi. Les fêlures toujours présentes, mises en évidences même, mais rendues belles par l’effort de restauration appliquée.
Alors qu’il assimile les mots prononcés par son aîné, il sent son visage chauffer en même temps qu’il ne se teinte de rouge. Il était toujours plus facile pour lui de se draper dans sa colère que de vocaliser clairement ses émotions. C’est probablement la raison pour laquelle les gens le comparent beaucoup à Bruce, surtout ces temps-ci. Il tousse pour s’éclaircir la gorge et gagner quelques instants, tentant d’éviter de répandre son malaise sur le moment.
Décidant qu’un acte serait probablement plus simple pour faire comprendre à son frère ce qu’il pensait de tout ça, il se penche en avant, grimaçant quand son épaule blessée se détache du matelas sur lequel il était appuyé. Mais il continue son mouvement, tendant son bras indemne pour attraper son frère par la manche et le tirer doucement vers lui. Il était blessé, shooté à la morphine et en pleine crise émotionnelle. Il pense avoir mérité l’un des câlins dont seul Dick Grayson à le secret.
Il ne faut pas longtemps pour que les bras de l’aîné ne soient autour de lui, prudent d’éviter les zones douloureuses. Et Tim se laisse complètement aller contre son grand frère, puisant force et réconfort dans l’étreinte.
« Ouais… Je… Okay. » souffle-t-il finalement.
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Sujet: Re: You'll always be under my wings | ft. Tim