Trigger warning: Violence a voir si on va en ajouter
Résumé: Alexa va chercher du matériel dans d'ancien squatt des anarchistes, elle va être accompagné et rencontre Aliénor sous son masque
Dernière édition par Alexa Varon - BomberGirl le Dim 2 Avr 2023 - 20:59, édité 1 fois
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Sujet: Re: Une nouvelle amitié? (PV) Dim 2 Avr 2023 - 20:57
La situation de Gotham était toujours aussi compliquée, pas d’électricité, peu de nourriture et la présence du gant noir terrorisait toujours autant la population et donnait l’impression que cela était impossible de lutter contre eux tellement ils avaient une image de contrôle sur la ville et la violence qu’ils imposaient. Alexa part de chez elle pour aller au tribunal, elle était toujours stressée de tomber sur les hommes du gant noir, mais ils n’étaient pas le seul problème, toute la ville devenait dangereuse et cela empirait, chaque jour plongé dans le chaos la rendait de plus en plus dangereuse. Il y avait évidemment cette secte qui terrorisait la population, mais chaque citoyen devait trouver des solutions pour survivre et rendait chaque recoin de la ville de plus en plus dangereux.
Elle avait essayé de sortir en bombergirl, elle était témoin d’une tentative de kidnapping, elle a réussi a permettre à la jeune femme de s’enfuir, mais le groupe d’homme avait été trop nombreux et elle avait du fuir et elle était clairement passée pas loin de se faire mettre à l’amende, quelques coups avait été donné par la jeune super-héroïne, mais elle avait surtout du fuir, courir pour sa vie. De plus en plus de citoyens hors du gant noir profitait du chaos pour s’organiser et faire ce qu’ils auraient jamais osé.
Heureusement pour elle avait réussi à aller au tribunal sans encombre, le retour d’Anarky et la réorganisation du mouvement anarchiste à Gotham était en pleine effervescence, Alexa aidait comme elle pouvait faisant des allers-retours entre son appartement et le tribunal. Elle aidait les personnes blessées, faisait de la sécurité en effectuant des rondes dans le quartier, mais surtout elle reprend sa passion depuis l’incendie de sa boutique par Cobblepot, la couture, elle répare et confectionne des vêtements et toute sorte d’accessoires de protection pour les alliés d’Anarky.
Un des lieutenants d’Anarky va la voir, ce n’était pas une connaissance d’Alexa depuis de longues dates, il avait un service a demander à Alexa aller dans d’anciens locaux des Anarchistes pour récupérer du matériel. Elle connaissait Gotham mieux que beaucoup des nouveaux hommes d’Anarky elles savaient aussi se défendre, c’était fait pour elle. Il donna des clefs de voiture à Alexa, qui part se préparer une tenue noire, mais surtout son costume de BomberGirl en dessous.
Elle regardait le tribunal quelques minutes, l’organisation du mouvement était clairement plus carré qu’avant presque militaire, cela changeait clairement du mouvement qu’elle avait découvert avec Loonie qui était plus bon enfant, mais la situation était désespérée et elle savait aussi que le peuple de Gotham avait besoin d’aide et que les anarchistes se faisaient une place plus importante sur l’échiquier de cette ville qui partait de la chaos le plus totale. Alexa ne savait pas encore trop quoi penser de cette évolution elle qui voulait aider les gens, mais qui n’était pas non plus une révolutionnaire dans l’âme.
Spoiler:
Elle attendait à coté de la voiture son futur partenaire pour la mission, il ne faisait pas très chaud et la super-heroine réfléchissait déjà au chemin qu’elle devait prendre pour éviter le gant noir, mais aussi ne pas trop utilisé d’essence qui comme chaque ressource était rare dans cette ville coupée du reste du monde.
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Sujet: Re: Une nouvelle amitié? (PV) Lun 1 Mai 2023 - 21:06
Du haut de son arbre, une jeune femme vêtue d’un sweat sombre et sur la tête, d’un masque de tigre blanc lui couvrant le visage, regardait le ciel par-dessus le toit. Un bleu timide ensoleillait la brise glaciale de l’hiver. Les nuages, évaporés dans cette immensité rognée par les toits, longs traits de fumée blanche ressemblaient aux vols d’oiseaux de mer qui criaient et caquetaient au-dessus des falaises de son enfance. L’Irlande lui manquait.
Une voix l’interpella depuis le plancher des vaches. Souple comme le gros chat auquel elle devait son surnom, elle se laissa glisser jusqu’au sol devant le regard interloqué, septique et légèrement admiratif de l’un des lieutenants d’Anarky. Solitaire et sauvage, la tigresse était un élément fiable et prêt à affronter tous les dangers avec bravoure et pugnacité, mais elle n’était pas facile à appréhender. Elle parlait, maintenant, quelquefois, lorsque l’on discutait politique ou tactique et organisation. Mais sur elle, on ne savait rien. Elle ne retirait jamais son masque, que cela soit celui de son visage ou celui de son cœur.
En quelques mots, il lui détailla la mission qu’Anarky lui demandait d’accomplir. Aller à une ancienne planque des anarchistes, récupérer du matériel, protéger le convoi du Gant, ramener le matériel jusqu’au tribunal. Elle opina. La mission était dangereuse, le savait-elle ? Elle le savait. Il faudrait sans doute se battre, peut-être contre plus nombreux qu’eux, en avait-elle conscience ? Elle en avait conscience. Acceptait-elle ? Oui. Elle acceptait.
Comme toujours. Elle n’aimait plus assez la vie pour avoir peur de la mort. Mourir pour ses idées, mourir pour la cause, c’était une belle mort. Mais elle n’aurait pas accepté que soit tenu pour acquis ce qu’elle accorderait toujours. Car là, il n’en était plus de sa vie, il en en était de plus grave : de sa liberté, et de la légitimité du mouvement.
Le mouvement anarchiste qu’elle découvrait à Gotham n’avait pas grand-chose de commun avec ce qu’elle avait connu à Dublin. Loin de l’appartement joyeusement dispersé qu’elle partageait avec la petite bande hétéroclite de doux dingues, rêveurs, bruyants, enflammés, intellectuels et fantasques, loin des accents de musiques du phonographe rafistolé et des couleurs bizarres de la juxtaposition des peintures écrites sur les murs et des affiches bariolées de références geek et de contre-cultures, de slogans militants et de formules chimiques et matheuses, loin des piaillements insupportablement aigus de Nolan et des accents grave du tuba de Mharilena, le camp résistant d’occupation du tribunal Solomon Wayne gardait une tension nerveuse et une rigueur organisée, presque sévère, presque militaire. Son bon sens lui disait que devant les évènements, c’était sans doute le plus efficace. La jeune irlandaise était de toute façon sans doute la dernière des personnes de ce monde à pouvoir reprocher à qui que se soit de se tenir prêt quand menaçait le combat.
Un mal pour un bien, un bien pour un mal ? Difficile de se décider et c’était une question que dans le fond, Aliénor ne voulait pas trop explorer. L’ambiance vivante, étudiante et soixante-huitarde du cagibi de journalistes indépendants, petits militants mais vraie famille à l’ambiance studieuse et festive lui manquait terriblement. Mais retrouver une atmosphère similaire, elle ne l’aurait sans doute pas supporté. Ça n’aurait jamais été la même chose. Ça n’aurait jamais été l’Irlande. Ça n’aurait jamais été ses amis. Elle l’aurait perçu comme une arnaque. Pire, elle ne voulait pas s’attacher. Elle avait décidé en posant le pied sur ce continent qu’elle détesterait Gotham, à fond, méticuleusement, car elle haïssait son exil. Elle ne voulait pas trahir ce sentiment. Elle ne voulait pas envisager une autre vie que l’attente de rentrer. Et peut-être que dans les tréfonds de son inconscient elle craignait si elle se laissait aller à commencer à s’attacher, de regretter quelque chose, le jour tant attendu où le bateau qui la ramènerait en Irlande s’éloignerait de la côte. Et puis, elle ne voulait laisser aucune prise au présent dans son esprit. En même temps, ce cadre un peu militaire attisait de sa part une certaine méfiance. On n’était jamais, même avec leur mouvement, surtout avec leur mouvement, à l’abri d’une dérive. Pour l’instant tout allait bien, mais Anarky pouvait compter sur elle : si elle voyait qu’il partait en vrille, elle le lui dirait.
Elle rejoint auprès d’une vieille voiture par endroits cabossée celle qui allait être sa coéquipière dans cette mission, détaillant du regard la blondinette. Une combinaison noire, moulante, ornée de petits motifs sur les manches et le épaules. Plus proche d’une tenue de patinage ou de danse, pensa celle qui dans une autre vie avait avec son frère et brio enchaîné les médailles de patinage artistique. Mais indubitablement pratique en cas de combat pour se mouvoir librement. Ça va.
Elle avait par ailleurs un visage lumineux et un sourire plutôt gentil. Elle semblait sympathique, de loin, ce qui ne signifiait rien. De toute façon, elle était là pour acheminer des marchandises et protéger le convoi, pas pour se faire des amis. Ce n’était pas à un jardin d’enfant qu’elle s’était inscrite. Et puis, elle avait peur, aussi. Peur de s’attacher, peur de se dévoiler, peur d’être trahie.
D’un geste de la tête accompagné d’un mouvement de main, elle la salua la jeune anarchiste. Son expression aurait été indéchiffrable, mais de toute façon, un masque la cachait.
« Tu as un plan de route ? Je ne connais pas personnellement le quartier. »
PS::
Toutes mes excuses pour le retard. Désolée.
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Sujet: Re: Une nouvelle amitié? (PV) Mar 30 Mai 2023 - 15:07
Alexa attendait à côté de la voiture, elle était vieille et pas en très bon état. Alexa tournait autour pour voir son état, mais elle n’avait pas de connaissance en mécanique, un des homme d’Anarky l’avait rassuré qu’elle tiendrait le coup facilement.
La première rencontre était plutôt froide avec juste un geste de la main de celle qui allait l’accompagner. C’est la nouvelle anarchiste masquée qui lance la conversation en premier.
Évidemment, je connais parfaitement Gotham...Il faudra juste espérer ne pas tomber sur le gant noirs.
Alexa entre dans la voiture et invite Aliénor de faire la même chose et démarre rapidement et quitte le tribunal et commence à rouler en direction d'East-End. Elle regarde sa partenaire pour cette mission, la première qu’elle faisait pour Anarky depuis son retour, si bien évidemment, c’était le même et pas un imitateur, elle regarde son masque et sourit.
Ah un masque, j’aurais du un porter un aussi, cela m’aurait évité beaucoup d’ennuis.
Dans son parcours de super-heroine à Gotham Alexa avaient beaucoup de regret et n'être pas vraiment anonyme en faisait partie cela aurait pu l’éviter de tomber à Iron Heights. Elle regardait la route stressée, elle avait peur de tomber sur le gant noir, mais la route était vide et elle roulait pas trop vite pour faire peu de bruit et passait dans des ruelles pour être le plus discret possible. Le masque porté par Aliénor mettait un peu de distance et Alexa ne savait pas trop comment lancer la discussion et pour elle un silence la rendait un peu mal à l’aise.
Moi c’est Alexa, et toi comment tu veux que je t’appelle ? Cela fait longtemps que tu es dans le mouvement ou c’est juste le début ?
Elle essayait de briser la glace et de rendre le voyage un peu plus plaisant, mais elle ne pouvait pas cacher son stress, elle regardait partout d’une façon frénétique, la peur de croiser le gant noir était clairement présente chez Alexa, tout comme l’état de la jeune superheroine, elle avait très peu mangé depuis quelques jours. Elle avait été habituée pendant Iron Heights, mais elle manquait d’énergie, elle manquait un peu d’énergie et cela la stressait un peu par rapport à son pouvoir.
Avant, c’était un peu plus la fête dans le mouvement, mais là avec le gant noir cela a tout changer... Ah, on a eu de la chance, on est arrivé.
C’était un petit entrepôt, qui ressemblait presque plus à un garage, Alexa sort du véhicule et ouvre la porte et fait entrer le véhicule. Elle avait une lampe torche et ouvre une porte et voit du matériel informatique qui avait été laissé à l’abandon depuis la coupure d’électricité généralisé dans la ville.
Alexa commence à mettre quelques ordinateurs dans le coffre et donne les clefs à Aliénor.
Il y a tout un sous-sol dans cet endroit normalement, il n'est pas utilisé, je vais vite jeter un coup d’oeil.
Les sous-sols étaient plus grand que le bâtiment avec plusieurs pièces et surtout un long couloir. Elle décide de commencer par celle du fond et ouvre une première porte. Elle voit une lumière quand elle commence a ouvrir la porte, elle voit alors une sorte de salon, canapé, meuble et des vivres, mais elle voit surtout un gros drapeau au mur, qui était celui des skinheads de Gotham.
Oh non…
Elle croise le regard d’un des skinhead qui crie pour rameuter les autres présents dans la pièce. Il ne pouvait pas y avoir de pires rencontres, qu’est-ce qu’ils faisaient ici...un piége sachant que le bâtiment était utilisé par les anarchiste ou une simple coïncidence.
Elle voit les skinheads courir vers la porte, choquée, Alexa perd quelques secondes et elle entend la porte derrière elle s’ouvrir aussi. Alexa prend ces jambes à son cou et commence a remonter les escaliers elle entend qu’un groupe la course mais elle ne prend pas le temps de se retourner.
PREND LA VOITURE ON SE BARRE…
Elle court dans les escaliers pour remonter au niveau de la voiture. Elle entend que les hommes sont tous proche.
LE SOUS-SOL EST OCCUPE FAUT PARTIR. DÉMARRE LA VOITURE
Elle arrive au niveau de la porte et court vers la voiture, mais elle sent qu’on l’attrape par les cheveux. Et elle se fait projeter en arrière, elle se fait relever rapidement elle était entourée par un groupe d’hommes, mais Alexa envoie le premier coup et met Ko un des hommes et c’est pareil pour celui en face d’elle. L’anarchiste dans la voiture était témoins de la puissance d’Alexa, Elle fait quelques pas en direction de la voiture mais elle se sentait déjà un peu affaiblie, mais elle prend un violent coup derrière la tête qui la sonne.
Des skinheads s’approchent de la porte conducteur pour sortir Aliénor qui n’a pas d’autres choix que de quitter le petit entrepôt, laissant une Alexa qui se fait ramasser au sol par un des skinhead, et qui la ramène vers le reste du groupe.
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Sujet: Re: Une nouvelle amitié? (PV) Dim 2 Juil 2023 - 15:26
Pendant l’intégralité du trajet, la jeune femme masquée se montre sombre et taciturne. Taiseuse, elle ne répond à son interlocutrice malgré la débauche de gentillesse, d’efforts et d’enthousiasme de celle-ci que par des hochements de tête ou des monosyllabes lorsqu’elle ne peut échapper à devoir produire une réponse.
« Tigre. » « Ai rejoint l’camp y a quelques jours. »
Mal à l’aise dans l’espace clos et confiné de la bagnole la jeune femme cache sous le masque froid et maussade, le hérissement d’anxiété que provoque dans sa peau le fait que quoique collée contre le métal froid de la portière du siège passager, aussi loin que possible de la conductrice, elle sent bien qu’à l’endroit où il y a le plus de place libre dans cet espace restreint, se trouve le corps d’un autre être humain.
Se sentant presque au bord de l’asphyxie, elle n’ose cependant pas demander à la conductrice d’ouvrir la fenêtre. Ce serait parfaitement crétin. Les rues de leur chemin sont sans doute encerclées d’ennemis, la capsule de verre et de métal qui les enferme est aussi leur bouclier, leur sécurité. Et puis, elle s’est déshabituée de parler à un autre être humain.
Bras croisés comme une sorte d’armure entre le monde et elle, Aliénor sent ses ongles mordre la chair de ses bras à travers le tissu. Son coude s’enfonce dans son estomac comme pour en écraser la boule acide qui s’y agglomère, diffusant dans le reste de son corps comme un poison, comme une marée blanche de produit toxique, brûlant ses entrailles, glaçant ses muscles et inondant son cerveau sous une vague de panique qui y piège l’oxygène.
Pour s’extraire un peu de son angoisse, la jeune claustrophobe se ramasse sur son siège, envoyant son regard parcourir la route au dehors, guettant des présences ennemies et mémorisant le trajet mécaniquement et sans curiosité pour cette ville qu’elle déteste, pour cette ville qu’en d’autres temps d’autres circonstances elle aurait peut-être pu aimer.
La voiture se garde devant un petit entrepôt aux allures de garage. Tandis qu’Aliénor est occupée à ranger les ordinateurs dans la voiture, la blondinette s’éloigne, partant en exploration dans les couloirs sombres. Quelques instants plus tard un bruit de cavalcade se fait entendre.
PREND LA VOITURE ON SE BARRE…
Immédiatement, l’irlandaise s’installe au volent et démarre le contact. Même si elle n’a jamais connu la guerre, Aliénor a déjà eu l’occasion de voir les combats d’assez prêt pour reconnaître de la part de ses camarades un ordre motivé par l’urgence lorsqu’elle en entend un. Le pied sur l’accélérateur, l’irlandaise lance le moteur, mais sa camarade, happée par la foule haineuse, n’a pas le temps de la rejoindre dans l’habitacle.
Les mains crispées sur le volant, la jeune militante traverse à toute allure les rues noires et bétonnées de ce putain de bidonville, poussant à l’extrême le moteur de la vieille caisse avant de la garer cachée derrière un tas de poubelles. Vérifiant tout de même qu’elle n’a pas été suivie, elle abandonne là la guimbarde et son contenu précipitamment, et se met à courir.
A l’entrée de l’ancienne planque de ses alliés, elle assomme par derrière l’un des ennemis en train de monter la garde, avant d’avant de s’enfoncer à son tour dans les couloirs sombres, silencieuse comme un chat, à l’affut comme un tigre, sur ses gardes comme un renard dans le poulailler du chasseur.
Son cœur, broyé par l’inquiétude bat à tout rompre sous sa poitrine, mortellement inquiet pour sa camarade de combat, quoiqu’elle ait bien vu dans le rétroviseur que celle-ci avait les poings solides et savait se battre. Le trajet, revenir, assommer le gardien… Tout cela n’a duré qu’à peine quelques minutes. Qu’ont-ils eu le temps de lui faire en à peine quelques minutes ?
Parmi les portes en bas de l’escalier, une entrouverte, laisse passer la voix de plusieurs hommes, et parmi eux, celle d’Alexa. Serrant de toute ses forces sous son gant le manche du vieux balai qu’elle a trouvé dans un coin de l’entrepôt, l’anarchiste sort son briquet et incendie la paille.
D’un coup de coude, Aliénor projette la porte contre le mur avec fracas, sa torche enflammée à la main. Au milieu de la meute de fachos, Alexa se débattait contre celui qui semblait être le chef de la bande, un grand type aux bras tatoués avec un masque sur le visage, qui tentait de lui arracher son haut.
Le premier des skinheads, un chauve maigrichon au cou tatoué, ricane de son flambeau de fortune, un peu moins cependant lorsque la flamme le frôle d’un coup en arc de cercle. Il n’a que le temps de se baisser pour éviter le balai ardent, avant de se relever et de jeter triomphant :
- Raté !
- Oh, mais ce n’est pas toi que je visais… répond l’anarchiste.
Sa voix, vibrante d’un sarcasme mauvais est du miel noir sur la pointe d’un couteau.
Au mur, derrière lui, les drapeaux néo-nazis accrochés par les nouveaux occupants s’embrasent. Et tandis que sous le souffle du courant d’air de la pièce, les flammes montent, l’irlandaise profite de l’instant d’inattention de son adversaire pour lui planter son coude dans la mâchoire et sa botte dans le tibia. Tandis que de l’autre main elle écarte d’un mouvement de son arme un second assaillant, l’homme s’effondre à terre comme une poupée de chiffon. Moins un. Plus que… quoi ? Une petite douzaine ?
Laissant les flammes monter sur le mur derrière elle, elle se tourne vers le type qui quelques instants plus tôt tentait de déshabiller Alexa. Son regard et sa voix sont transformés. Sans rien de commun avec la monotonie terne et fermés qu’ils avaient lors du voyage, ils vivent désormais, comme possédés, brûlant de haine et de rage.
« Toi. »
La lame d’un couteau est apparue dans sa main, luisant, glaciale, à la lumière sombre de l’incendie.
« Tu es mort. »
Dernière édition par Aliénor Snake Greenblood le Dim 3 Sep 2023 - 14:56, édité 2 fois
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Sujet: Re: Une nouvelle amitié? (PV) Mer 5 Juil 2023 - 20:17
Le voyage avait été spécial, elle avait affaire à une taiseuse qui répond rapidement et sans rien ajouter à ces paroles, Alexa décide de ne pas forcer la conversation, surtout qu’elle ne pouvait pas voir le visage de Aliénor, mais elle ressentait le malaise dans la voiture, encore plus en voyant la position de l’anarchiste dans la voiture.
Tu es sûre que ça va ? Stress pas tout va bien se passer
Elle donnait encore une dernière attention et de quoi lancer un peu plus la conversation, le tout accompagner d’un petit sourire d’une Alexa qui était sûrement aussi stressé qu’elle, mais qui espère que tout va bien se passer.
Sauf que pour Alexa rien ne, c’est bien passé dans l’entrepôt.
Alexa se retrouve entourée de ses ennemis, mais elle voit la voiture partir, au moins elle peu avoir une chance d’avoir des renforts plus tard. Elle sent des bras la relever, elle voyait flou, mais elle entend les skinheads la reconnaître. La superheroine se fait emmener dans le sous-sol, elle les entend parler dans un talkie-walkie, mais encore Groggy par le coup derrière la tête elle ne le comprend pas.
Elle sent qu’on la fait s’asseoir sur un canapé qu’elle avait les bras un croix et que chaque bras était tenue par un skinhead, elle commence a reprendre connaissance et voit un gros drapeau nazi en face d’elle, qu’elle était entourée de ses ennemis, une nouvelle personne entre dans la pièce et c’est le chef qui était déjà présent dans sa boutique.
Mais tu peux pas te passer de nous…
Debout, devant elle, il vient mettre deux grosses claques à Alexa qui résonne dans la pièce et qui sonne de plus belle l’anarchiste qui était piégée dans ce sous-sol. Un des skinheads vient expliquer ce qui s’était passé dans l’entrepôt, il commence à organiser ses troupes.
Vous trois vous continuez à la tenir, vous deux, vous rester là en renfort... Toi, tu montes à l’étage et toi tu gardes la porte.
Il avait encore des hommes sous le coude dans d’autres pièces, mais il préfère rester en petit comité et garder de la réserve si Tiger revenait.
A nous deux maintenant.
Le chef des skinhead s’approche d’Alexa qui était déjà entrain de bouger sur le canapé, mais le chef revient en face d’elle avec deux claques, cela réveille encore plus la super heroine qui repousse violemment avec ses jambes le chef des skinheads, il essaye de revenir à la charge mais Bombergirl continue de le tenir a distance grâce à ses jambes. Cela frustre le skinhead qui enlève sa ceinture et qui commence à frapper les jambes et le corps de l’anarchiste. Alexa encaisse en restant le plus silencieuse possible, ce n’était rien comparé à ce qu’elle avait vécu à Iron Heights, montrer de la panique et de la faiblesse leur ferrai trop de plaisir. Elle défiait du regard le chef des skinheads du regard et voyait son regard derrière son masque plein de haine, il donne des ordres à ces hommes. Un des skins derrière elle qui tenait ses épaules vient tirer ses cheveux, elle avait la nuque contre le canapé et la forçait de fixer le plafond, après avoir encaissé des coups de ceinture à l’aveugle un des skins vient alors tenir ses deux chevilles ensembles, qui a pris quelques coups avant de réussir à la bloquer.
Je commençais clairement à m’ennuyer...t’as bien fait de venir...Bombergirl
Toute la bande rigole, et Alexa ne peut pas voir le chef qui vient passer par-dessus ses jambes tendues et tenue par un de ces enfoirés, il était en face d’Alexa et vient poser ses mains sur les cotes d’Alexa, il descend jusqu’à ses hanches, au niveau de ses cuisses. Alexa commence à se débattre de plus belle, mais c’est quand il vient toucher ses fesses qu’elle à une montée d’adrénaline et arrive à faire lâcher ses bras, elle repousse le chef skinhead et celui qui tenait ses cheveux.
LES SOUS-FIFRES FINIS DE NETTOYER MON BUREAU RAMENER VOUS
Une porte s’ouvre qui donne directement sur cet sorte de salon et trois jeunes en sorte, elle reconnaît les deux qui était présent lors de l’attaque de sa boutique, elle était proche de se relever, mais le chef vient là plaquer contre le canapé, pour la peine il prend un gros coup de poing, mais son bras va se faire attraper une nouvelle fois. Malgré une lutte acharnée, l’arrivée des trois jeunes rend impossible la fuite pour Alexa.
Un par jambe, deux par bras et un qui tenait sa tête impossible pour l’instant de s’enfuir pour Alexa, mais c’est surtout le chef qui va revenir a la charge, après un violant coup de poing dans le ventre, il se remet à toucher la superheroine qui bougeait dans tous les sens le buste cambrée les jambes qui essayait de repousser ses agresseurs, elle se débattait tellement fort que son corps a des moment avait que ses bras tenus qui touchaient le canapé.
STOP, STOP
Silencieuse, elle craque quand les mains du chef des skinheads passent de ses fesses à sa poitrine, elle ne peut pas s’empêcher de crier, elle sent alors les mains du chef des skins passer sous son haut et entend un petit bruit de déchirure.
STOP
Mais un grand bruit se fait entendre, elle sent qu’on vient lâcher une de ses jambes, elle entend alors la voix qu’elle crois reconnaître de sa partenaire du soir, mais c’est surtout suivi par une odeur de brûlé.
Le skinhead qui tenait sa tête la lâche, Alexa pouvait voir Tiger et le drapeau nazi brûler en face d’elle. Tandis qu’un skin resté en renfort tombé aussi face à l’anarchiste masquée. Alexa souriait, si elle arrive à affaiblir l’étreinte des skins, à deux la victoire pouvait être possible.
LACHE TON ARME
Alexa sent alors une lame d’un couteau contre sa gorge, et voit le chef des skinhead en face d’elle arme à la main.
Tu fais un pas de plus, je l’égorge...Je ne sais pas qui tu es, mais un conseil, ne reste pas là. Tu rentres voir Anarky et tu vas dire que malheureusement vous avez croiser le gant noir que tu as réussi à t’échapper, mais pas la pauvre BomberGirl.
Alexa ne bougeait plus, elle sentait la lame froide mais surtout très aiguisée du couteau contre sa carotide elle regardait au coin de l’œil Tiger, elle était encore entourée de sept skinhead cinq derrière elle et deux devant elle, elle fixait le drapeau qui continue de brûler mais pas celle qui était venue à sa rescousses, mais elle avait aussi peur qu’elle accepte la proposition du chef, au vu des risques ce qui serait possible.
T’as trois secondes pour jeter ton arme, dans les pièces derrière toi, j’ai encore des hommes et j’ai qu’à juste a appuyer sur le bouton de ce talkie-walkie pour qu’ils arrivent. Une dizaine de mes soldats en plus cela va être trop pour toi !
Donc soit tu fuis bien sagement, sois tu peux assister à la petite fête qu’on va avoir avec ton amie après que mes hommes t’aient mis en pièces.
Celui qui tenait les cheveux d’Alexa sort une matraque télescopique et se tient prêt si Aliénor veut intervenir, un des deux jeune qui tenait un des bras d’Alexa ramasse la ceinture du chef, qui lui demande un deuxième couteau.
Pas de geste brusque, tu vas tranquillement partir à reculons…
Tout en défiant du regard Tiger, il vient couper le haut d’Alexa avec son couteau et laisse apparaître le haut du costume de Bombergirl, pendant que le jeune vient passer la ceinture autour du cou d’Alexa et il commence a serrer directement.
Si tu pars, on jure d’être gentil avec elle.
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Sujet: Re: Une nouvelle amitié? (PV) Mer 26 Juil 2023 - 23:08
" Jamais ! "
C’est ce qu’elle n’hésiterait pas à cracher à la figure de son ennemi si c’était sa vie qui était suspendue au fil de la menace d’une arme. Après quoi, elle n’aurait plus eu qu’à attaquer, se battre, mordre et griffer jusqu’à vaincre ou mourir. Elle n’a pas peur du chef des skinheads, de son masque et du couteau supplémentaire que lui tend l’un de ses subordonnés. Elle n’a pas peur des hommes aux visages durs et aux crânes rasés, de leur nombre, de leurs matraques, de leurs menaces. Elle n'a pas peur de risquer la mort. Mais là, ce n’est pas elle qui est menacée, et elle doit à tout prix protéger la vie d’Alexa.
Hors de question d’obéir. Hors de question de l’abandonner. Elle ne l’envisage pas une seule seconde. On n’abandonne pas un camarade. On n’abandonne pas une camarade face à des types qui ont des comportements de violeurs.
Mais il faut trouver la bonne manière de ne pas l’abandonner, celle qui peut défaire leurs assaillants sans mettre l’héroïne blonde en danger. Ce serait si efficace, si bien envoyé que de lancer son couteau dans le bras qui retient prisonnière son amie et de voir la lame acérée s’enfoncer dans la chair de son bourreau. Ne lui a-t-il pas après tout demandé de jeter son arme ? Mais quoique tentante serait cette possibilité, elle serait à mettre en œuvre bien trop risquée. L’irlandaise ne sait que trop mal lancer des couteaux pour cela. Trop de risques d’échouer pour une situation qui ne laisse aucune place à l’erreur.
Alors quoi ? Feindre d’obéir, à tout le moins d’hésiter ? Courber faussement l’échine pour bondir au moment propice armes et crocs dehors ? Naturellement. Mais pour faire quoi ? La pièce est trop grande et elle est trop loin du chef pour avoir le temps de lui sauter à la gorge avant qu’il ne tranche celle de la jeune anarchiste. Certes elle a bien remarqué qu’il connaissait déjà celle qu’il appelait BomberGirl, qu’il semblait lui en vouloir personnellement. Certes, elle a bien compris que ce qu’il veut c’est lui faire du mal, la blesser la briser et qu’il a besoin d’elle vivante pour cela. Mais c’est bien trop risqué. Se retourner, balayer quelques skins, en attraper un par le cou pour lui pointer sa lame sur la carotide et rétablir la symétrie ? Faisable en bénéficiant de l’effet de surprise, mais inefficace sans doute. Ce genre d’ordure ne ferait jamais passer sa haine et ses désirs cruels après la vie des siens. Putain de fachos ! Putain de connards égoïstes ! Sa main se crispe sur son poignard.
« Pas un geste, sinon je la tue » menace l’homme.
Yeux dans les yeux, les deux masques se regardent, mesurant leur haine l’un pour l’autre. L’ambiance se charge à chaque seconde d’avantage d’électricité. Tandis que l’armée des tondus sort les couteaux et serre les poings, tandis que les flammes gagnent, dévorant sur leur passage les drapeaux qui s’effondrent en sifflant dans de sinistres craquement, le bunker ressemble de plus en plus à une centrale électrique sur le point d’exploser.
Pourquoi ne sait-elle pas lancer de couteau ? Pourquoi n’as t’elle pas pris la peine de se munir d’un nunchaku, d’un cocktail ? Pourquoi n’a-t-elle pas su se procurer une arme plus efficace ? Pourquoi n’a-t-elle pas pu concocter un plan plus sûr ? Pourquoi est-elle à ce point une incapable ?
Tandis qu’elle enrage de sa propre incompétence, le skin vient bien malgré lui à l’aide d’Aliénor. Déchirant de son couteau le haut de la superhéroïne, il y passe la main, suscitant quelques rires gras dans sa bande. Un sourire tordu déforme le visage masqué, tandis qu’il poursuit son geste abject, griffant de l’ongle le sein de la jeune femme. Nourrie aux brûlures de ses traumas passés, la colère d’Aliénor monte comme la vague d’un tsunami, à la montée d’un incendie quand l’étincelle rencontre une poche de gaz. Près de la fenêtre, une rangée de bouteille vide explose l’une après l’autre à un rythme implacable comme des quilles ou une volée de tir de mitraillettes.
A l’exception du chef, qui malgré un bref instant de surprise, trop bref pour que l’une ou l’autre des deux anarchistes aient eu le temps de l’utiliser, n’a pas bougé et menace toujours l’ancienne modiste, le groupe s’est reculé, impressionnés et inquiets. Certains retirent de leur peau ou de leurs vêtements les petits éclats de verre saignants qui s’y sont plantés. Un bruissement troublé, effrayé, parcoure les rangs. Derrière elle, l’irlandaise entend des voix impressionnées, mal assurées, prononcer un mot : « sorcière ». Il ne lui en faut pas plus pour qu’un sourire machiavélique se dessine sous le masque. Elle a perçu chez eux une faiblesse, et qu’elle compte bien exploiter. Tout grands, musclés, tatoués et vantards comme des petits coqs de combat qu’ils soient, leurs ennemis ont une peur bleue du surnaturel. Bien sûr que c’est idiot, dirait l’ingénieure physicienne à cette bande d’ahuris décérébrés, si elle se devait de leur expliquer quoique ce soit. La chaleur des flammes qui consument l’endroit se propage à la paroi externe du verre, mais pas à sa paroi interne car la bouteille est fermée et le verre, solide amorphe, est mauvais conducteur. La dilatation thermique engendre un violent différentiel de pression qui génère, à terme, une explosion.
Ils ne le savent pas ? Ils préfèrent croire à des fables et légendes ridicules ? Elle le leur concède, une explosion aussi violente, aussi soudaine et aussi ordonnée ne se laisse pas si souvent observer et elle ne saurait pas exactement l’expliquer autrement que par un heureux hasard. Enfin, heureux pour elles… Eh quoi ! Tout coïncidence un peu étrange à de quoi les déstabiliser ? Tant pis pour eux si l’on l’utilise contre eux ! "Puisque ses mystères nous dépassent, feignons d’en être l’organisateur." , comme le disait Cocteau.
« Pas un geste, sinon je vous tue. Tous » menace-t-elle à son tour, railleuse, mais moins, bien moins qu’agressive, rendant la menace bien plus tangible d’un geste qui, superbe, assume clairement la paternité de ce qu’elle croît n’avoir pas causé.
« Tous ? Vraiment ? Même avec ton balai à poussière et tes petits numéros de sorcière mal aimée, tu es une femellette doublée d’une gamine, pas Samson. »
Le ton est dédaigneux, mais dans les premiers mots se laissent voir une faille d’hésitation qui ressemble à un manque d’assurance. Cependant en quelques mots l’orgueil reprend le dessus pour redevenir une bulle de mépris triomphant. Quoi donc ? Il est fier d’avoir un poil de culture G de plus que ses troupes ? Pas bien compliqué. Ils ont l’air de se partager un neurone à eux tous ! Sans compter qu’il vient surtout d’offrir à l’étudiante l’occasion de le ridiculiser.
« Que je ne sois pas Samson, oh, cela reste à voir. Voulez-vous me prêter, Monsieur, votre mâchoire ? »
Le mordant de l’anarchiste n’est guère au goût de la cible de sa raillerie et le jeu dangereux, sachant qu’ils ont un otage. C’est à Alexa en effet qu’il s’en prend, lui entaillant la joue en intimant le silence à sa complice, tant pour la menacer que pour venger son orgueil blessé. La colère d’Aliénor se mâtine de culpabilité. Elle ne se sent pas de remords pour ses mots. Pas non plus de honte d’avoir choisi de le provoquer pour lui faire commettre une erreur. Mais s’il est bien une chose qu’elle ne supporte pas, c’est que l’on fasse du mal à ses amis pour l’atteindre.
La vitre de la fenêtre vibre au rythme de sa rage. D’un regard en coin, la guerrière observe soudain que la dilatation n’est pas que la vibration boursouflée de chaleur de l’air mais aussi celle du verre dont les flammes dévorent déjà le cadre. Dans ces os, la jeune femme sent les fissures du verre enfler tandis que sa rage bout. Brusquement, alors qu’un geste de l’ennemi amène la colère de l’insurgée à son point culminant, l’épaisse plaque de verre explose comme si une bombe venait de traverser la pièce. Par réflexe, l’homme masqué a mis le bras devant son visage pour se protéger du déluge de débris, lâchant sa proie momentanément. Un instant plus tard seulement, comprenant son erreur il tente de la rattraper par le bras. Mais il est déjà trop tard. Ayant instinctivement senti dans un influx électrique le long de sa moelle épinière l’instant de déclanchement du détonateur, Aliénor a bondit.
Mue par le bloc de haine pure enfoncé dans son cœur come un pieu, la tigresse lui saute à la gorge comme si elle allait le tuer. Et si elle reprend suffisamment le contrôle de sa main pour éviter la carotide, elle ne ressent aucun scrupule, presque une satisfaction sauvage, lorsque sa lame se plante dans le bras de l’agresseur, déchirant chairs et muscles sur une dizaine de centimètres de longueur. Remontant par flashs à sa conscience les souvenirs atroces qui tapent contre la vitre de son cerveau attaquent les murailles de sa raison et la blessent. Un écran blanc s’opacifie devant ses yeux, brouillant sa vision presque jusqu’à son jugement. Est-ce la haine ? Est-ce la buée des larmes du passé ? La réaction de folie qui gronde à sa colère la menace comme un guet-apens au coin d’un bois. Elle s’en méfie. Elle ne se le pardonnerait pas. Mais la colère légitime qui brûle son crâne et son sang étouffe le cri du remord préexistant et le passé est un acide brûlant qui fume toxiquement au contact du présent.
Heureusement, en un sens, une attaque derrière elle vient la tirer de la pente glissante sur laquelle elle n’était qu’à quelques pas de retourner, la rappelant à l’urgence et la priorité. Lui rappelant qu’elle doit avant tout protéger Alexa.
Tandis que de la main droite, le bâton enflammé tient tête à la matraque rétractable de celui qui semble être le second du chef, la gauche manie avec dextérité de couteau contre les coups qui de toute part l’assaillent. Ses coups de pieds et sa lame, volent, esquivent et frappent, faisant reculer quelquefois les assaillants, mais dès qu’elle en repousse un, un autre vient. Elle le sait. En bondissant, en s’avançant, elle s’est mise à découvert et les ennemis l’encerclent de toute part. Le brouhaha qui succède au silence précédent est devenu assourdissant. Elle perçoit que quelqu’un, le chef, sans doute, parle dans un talkie-walkie, mais impossible pour elle de distinguer ce qu’il dit.
Elle n’a pas le temps de remarquer le sifflement de l’acier dans l’air qu’une lame dans son dos déchire le vêtement mord la peau de son flanc, sous son bras. D’un coup de coude, elle s’écarte repoussant l’arme avant qu’elle n’ait le temps de s’enfoncer jusqu’aux organes vitaux. Le balai décrit un cercle dans l’air, frappant la jambe de celui qui vient de la blesser. Mais ce faisant, elle a lâché la batte, dont le propriétaire tente de la frapper. Elle a tout juste le temps de se baisser pour esquiver et ne peut pas retrouver son équilibre assez rapidement pour éviter la ceinture qui fuse dans sa direction. La boucle rebondit sur le masque mais n’épargne pas son épaule gauche, frappant comme avant, l’ombre d’une blessure d’enfant. Un coup de pied, qui s’enfonce dans sa hanche le suit immédiatement l’accompagne, la faisant tomber un instant. Malgré l’éclat de douleur elle ne crie pas, ou de rage seulement, avant de ramasser au sol une poignée de poussières incandescentes et de les jeter à la face de la meute en se redressant sur ses pieds.
Une cavalcade se laisse de plus en plus nettement dans le couloir distinguer. Des hommes aux vêtements sombres et aux crânes rasés, arborant des visages menaçants font leur entrée dans la pièce embrasée. Un instant de soulagement parcoure l’assemblée en lutte contre la diablesse anarchiste qui même écrasée en surnombre lutte comme un fauve sans baisser les bras. Ils voient arriver des alliés, ce qui n’est pas son cas. Si son masque ne l’en empêchait pas, Aliénor n’aurait pas retenu un crachat. La situation est en train de dégénérer. La menace d’une nouvelle vague d’homme armés n’était pas que fiction.
Se démenant, avec haine, avec hargne, tournant, frappant, bondissant, Aliénor tente comme elle peut de faire fuir leurs assaillants, de clairsemer leurs rangs, de les contenir tout du moins, mais elle voit bien le balai commencer à se consumer. Elle sait bien que la fatigue à un moment où un autre va la rattraper.
Dans un coin de son esprit, elle s’adresse mentalement à sa compagne de combat, qu’elle ne peut voir d’où elle est : "Blondie, je sais que tu viens de vaincre un truc horrible, je sais que ça va être dur de se relever. Mais je crains vraiment que tu n’aies pas tellement le temps de remettre parce que franchement j’aurais bien besoin que tu me files un coup de main cinq minutes. Parce que là, la maison est en feu. Littéralement."
Dernière édition par Aliénor Snake Greenblood le Dim 3 Sep 2023 - 15:39, édité 1 fois
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Sujet: Re: Une nouvelle amitié? (PV) Lun 7 Aoû 2023 - 20:51
Tenue sur ce canapé elle regardait, cette fille avec son masque de Tigre qui était revenue pour l’aider, mais le chef des skinheads était clair dans ces attentions, sans son arrivée Alexa serait déjà en train de passer un sale moment, le drapeau brûlait et les deux protagonistes masqués de la pièce se fixait du regard, pendant de longues secondes.
Le chef vient couper le haut d’Alexa et vient toucher sa poitrine, le jeune serrant la ceinture autour du cou de la superheroine, toujours tenue par une grande partie des skinheads Alexa se tortille sur le canapé, les deux bras tenus, elle ne peux rien faire, ni crier avec cette ceinture qui coupe sa respiration ou empêcher le chef des skinhead toucher sa poitrine, de la griffer, de serrer ses seins en y mettant beaucoup de force, étant clairement là pour faire mal à la belle anarchiste.
Pas mal ce costume !!
Les skinheads autour rigolent, mais leurs rires sont suivis d’une explosion, des débris de verre volent dans la pièce, ceux qui tenaient les bras d’Alexa reculent, elle a autour d’elle encore celui qui l’étranglait le chef et celui qui tenait ses jambes.
Alexa avait les mains libres et tire sur la ceinture qu’elle a autour du cou, mais le chef des skinhead vient lui envoyer une grosse claque et tenir ses mains, l’anarchiste les menaces, Alexa voyait dans le regard des skinhead autour d’elle qu’ils n'étaient pas rassurés pas sa coéquipière, mais elle n’avait pas vu d’où venait l’explosion.
Celui qui tenait les jambes d’Alexa vient passer de l’autre côté du canapé et vient tirer en arrière les bras d’Alexa et se place juste derrière celui qui tenait la ceinture d’Alexa autour du cou de celle-ci, cela permet au chef des skinhead de reprendre son couteau et de laisser une petite entaille sur la joue d’Alexa qui essayait encore de se débattre.
Bouge pas !!
Le chef des skinhead était persuadé de sa victoire, il avait encore des cartes dans sa manche, il fixait le masque de tigre et vient faire se balader son couteau sur la poitrine d’Alexa, Aliénor pouvait voir qu’elle ne bougeait, qu’elle ne respirait plus, qu’au moindre mouvement elle allait se faire tailladé par le couteau très aiguisée du skinhead, mais la salut de la superheroine arrive avec l’explosion d’une vitre qui vient faire bouger le leader des skinheads.
Au même moment comme l’animal qui représente son masque, l’anarchiste s’attaque au chef des skinheads et vient enfoncer un couteau dans son bras, mais Aliénor n’a pas le temps de sortir Alexa du canapé d’autre skinhead s’approche d’elle, mais elle les repousse avec son balai enflammé.
Ramenez-vous, ramenez vous, prenez un extincteur, des bandages.
D’autres skinheads arrivent dans la pièce, Aliénor est totalement encerclée par les skinheads, elle s’était bien battue, mais elle commence à perdre la bataille, trop d’ennemi autour d’elle. Alexa voyait la scène, elle voyait sa sauveuse commencer à perdre le combat, elle met ces dernières forces et arrive à arracher son bras des mains du skinhead et enlever la ceinture qu’elle a autour du cou.
Ceinture qu’elle garde dans sa main et qu’elle fait tourner autour d’elle pour éloigner les skinheads autour d’elle. Le visage rougit de ce long moment de respiration difficile avec cette ceinture qu’elle avait autour du cou, elle dit avec une voix déformée par ce qu’elle venait de subir.
Tient bon.
Alexa était encore assise et voit le couteau avec lequel le chef l’avait malmenée, chef qu’elle repousse contre le mur avec un violent coup de pied. Elle respire quelques secondes et se lance dans la bataille.
Ceinture et couteau à la main, elle commence à frapper avec sa ceinture le groupe pour laisser de l’espace à Aliénor, à qui elle donne le couteau.
Merci... Mais...
Alexa, voulait dire quelque chose à sa coéquipière, mais elle est coupée par des skinheads qui les éloignent l’une d’elle. Est-ce qu’elle avait un plan, est-ce qu’elle voulait conseiller à la femme au masque de tigre de s’enfuir.
Alexa arrive à coucher deux skinheads, mais ils étaient encore un certain nombre. Elle avait permis de laisser de l’espace à Aliénor qui avait malheureusement plus son balai enflammé. BomberGirl manquait de force après être passé pas loin de l’asphyxie, mais elle arrive à repousser un skin qui fait tomber plusieurs autre autour de lui et grandit encore l’espace autour d’Aliénor.
Mais elle se fait tirer violemment par les cheveux, elle voit le chef des skinheads bandage autour d’un bras, sniffer quelque chose. Un grand skin la tenait par les cheveux, le chef vient la frapper au visage, mais le coup est suivi par celui d’Alexa qui sonne le chef, mais dopé, il reste debout. Alexa se retourne un groupe de skin l’avait entourer, elle veut les repousser, mais elle sent le chef l’attraper et le repousser dans un coin de la pièce.
Entourée de skinhead bien plus grand qu’elle, elle ne voyait pas la situation d’Aliénor mais elle doit surtout s’occuper du chef qui vient l’attaquer, elle arrive a le repousser le frapper mais un de ces soldats vient mettre un petit coup de matraque comme un lâche à Alexa qui se tient alors les cotes ne pouvant empêcher le chef de l’écraser violemment contre le mur. Sauf qu'Alexa a un réflexe et pousse un des skinhead dans les flammes qui prennent dans la pièce, qui commence à courir dans la pièce.
Sauf que un des nouveaux skinhead avait un extincteur en main et commence à éteindre celui qui prenait feu et de calmer les flammes présentes dans la pièce, le feu était sous contrôle, mais il n’était pas totalement éteint.
Cela avait permis de laisser encore plus d’espace entre les skinheads et Aliénor, celui qui était brûlé avait quitter la pièce, mais il avait touché d’autres de ses activistes aux idées nauséabondes. Mais ils restaient autour d’Aliénor voulant capturer cette sorcière. Elle avait facilement une dizaine de skinhead autour d’elle, même si certains étaient blessés.
Rends toi, c’est fini.
Le skinhead avec l’extincteur avait une tenue de mécano, en réalité, il s’occupait des machines qui servaient à rendre ce sous-sol viable et d’avoir pendant cette période de l’électricité.
Un nouvel Anarky ?!
Dit il en voyant Tigre
Nooon, mais c’est la couturière !!!
Le skinhead était l’obèse qui l’avait embrassé de force Alexa lors de l’attaque de sa boutique, il s’approche du groupe qui bloquait Alexa dans le coin de la pièce. Quand Alexa le voit s’approcher elle est prise de panique et pousse un skinhead contre lui, mais il le repousse et vient se placer en face d’Alexa.
Alexa avait le chef et le skinhead et le mécano en face d’elle, elle repousse le chef, mais un skin derrière lui le retient, elle sent le mécano poser sa main sur ses fesses, elle ne peut que se souvenir de ce moment dans sa boutique et vient lui cracher au visage.
Elle avait cinq hommes autour d’elle, mais elle avait déjà perdu trop de force et dos au mur, elle ne pouvait pas faire grand-chose et ne voyait pas ce qui se passait du côté du Tigre. Elle avait un poignet tenu par le chef et l’autre par le mécano. Elle espérait une chose qu’elle en avait fait assez pour que Aliénor puisse soit s’en sortir ou retourner la situation.
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Sujet: Re: Une nouvelle amitié? (PV) Jeu 7 Sep 2023 - 1:04
Le souffle rauque de l’anarchiste lui brûle la trachée tandis que du sang coule de ses blessures. Elle a reçu plusieurs coups de batte et de couteaux. Le combat est rude, ses adversaires hargneux, et s’ils sont indubitablement crétins, et bien balourds en comparaison de celle qui serpente entre les sifflements des coups comme une flèche, leur nombre est un avantage considérable, d’autant qu’ils attaquent tous en même temps. Le balai enflammé s’est révélé une arme efficace, mais le maigre objet de paille et de vieux bois fond en cendres incandescentes qui se dispersent sur le sol en suivant les arabesques de ses coups. Elle a beau y mettre toutes ses forces, elle voit bien qu’elle recule, perd du terrain, est de plus en plus encerclée, contenant l’ennemi plus qu’elle ne le repousse, résistant plus qu’elle ne combat. Pas loin de se trouver complètement acculée, elle entend soudain la voix de sa nouvelle amie l’encourager.
« Tient bon. »
La camarade aux cheveux clairs s’est libérée de ses chaînes et s’emploie désormais à en frapper leurs assaillants. Cette vision redonne à sa comparse de la vaillance et de la force, autant que la diversion lui redonne de l’espace. De l’espace, voilà ce qui lui manquait pour vaincre, et désormais elle en retrouve. Elle en profite pour faire traverser celui-ci aux restes de son bâton enflammé qui atterrit en plein dans le ventre d’un crâne rasé qui sbat en retraite en g. Ses coups se font plus vifs, plus nets. Elle n’échappe pas à toute les lames, à tous les poings, mais les siennes et ceux d’Alexa côte à côte débarrassent à tour de bras le paysage de plusieurs de ces sinistres personnages qui tombent sonnés, ou s’écartent en se tenant douloureusement qui une épaule, qui une jambe. La jeune femme lui a tendu un autre couteau, dont elle s’est emparée, avant le planter dans le gras du bras d’un autre tondu, et désormais une lame dans chaque main, elle poursuit la danse de ses lames, toujours plus épuisée, mais toujours vaillante.
Et puis soudain, des mains ennemies attrapent Bomber Girl par les cheveux et l’éloignent du combat, Aliénor la voit se débattre, être maîtrisée et éloignée d’elle. Elle voudrait bondir à la rescousse de sa sauveuse, l’aider. Mais elle est malgré l’aide de la blonde héroïne, toujours entourée d’ennemis et les coups pleuvent toujours.
L’anarchiste tousse sous son masque, à bout de souffle, mais n’arrête pas pour autant le ballet acéré de ses lames, bien au contraire. Pourtant, la situation a changé, bien changé. Pas en bien. Elle a perdu cette aide qui lui était si précieuse et si un peu d’espace c’est fait autour d’elle, il reste bien cruellement insuffisant.
Sa tête nauséeuse, commence à être lourde, ses blessures la lancent. Aux violents vertiges qui parfois la prennent entre deux mouvements, aux sueurs froides qu’elle sent courir le long de son dos avant qu’elle ne lance le coup suivant, elle se dit, sans pouvoir le vérifier, que certaines de ses blessures sont profondes et qu’elle a dû perdre beaucoup de sang. Si elle pouvait porter la main à son visage elle en sentirait couler de son nez. Un goût métallique a envahi sa bouche. Elle n’abandonnera pas. Elle ne peut pas abandonner.
« Rends-toi, c’est fini. » La somme le chef d’un ton définitif.
« Jamais ! » crache la tigresse, toute sa hargne et son défi dans la voix.
La lame qui se plante dans le genou de l’un des combattants vient, brutale, confirmer ses mots. « Vous ne m’aurez jamais vivante ! » se promet-elle, leur adressant mentalement toute la haine que vomit sa colère. Plutôt mourir que de se retrouver prisonnière entre leurs mains, servir de défouloir, de monnaie d’échange, ou pire encore… Ses souvenirs glaçants n’imaginent que bien trop ce qu’ils pourraient leur faire.
Cette promesse, elle le sait, signifie désormais qu’elle va mourir ici. Maintenant, elle le sait. N’est-ce pas après tout ce qu’à Gotham elle est venue chercher, la mort engagée d’une militante tombée sur la barricade, la pointe au cœur ? Les ennemis en surnombre, le bruit des lames qui s’entrechoquent, le sang des nazis sur son couteau, l’odeur des flammes et la cendre qui vole… La camarade, inconnue et pourtant sympathique, à qui son sacrifice permettra, elle l’espère, de reprendre assez l’avantage pour se sauver de ce mauvais pas… Une belle mort. Loin de ceux qu’elle aime, un déchirement. Pour une mission d’approvisionnement qui tourne mal, un peu triste. Mais en l’état, c’est là sans doute la meilleure mort qu’elle peut espérer avoir. Alors qu’il en soit ainsi, elle l’attend ! Elle attendait tellement ce moment… N’empêche, feindre une chute du haut du ciel pour mourir transpercée d’un couteau dans un obscur sous-sol… Quelle étrange ironie, le destin est railleur !
De là où elle est, elle ne voit pas quel est le sort d’Alexa, sachant seulement que sa compagne d’infortune est de nouveau prisonnière de ses bourreaux, et une telle incertitude lui broie le cœur. Peut-être est-il heureux pourtant qu’elle ne voie pas, elle ne le supporterait pas. Du sombre passé de la jeune femme, l’irlandaise ne sait rien, mais à l’attitude de la victime et des agresseurs, elle a deviné bien des choses, et la souffrance de sa camarade réactive sa propre douleur, amaigrissant toujours davantage le mince fil qui l’éloigne encore de la folie et de cette dévastatrice fureur d’autodestruction.
Ce serait si facile d’abandonner. Un faux mouvement, allonger un peu trop loin le bras qui frappe, ne pas ramener assez vite sa garde devant sa poitrine, ou même tout simplement laisser la fatigue la saisir un instant. Un accident, l’issue évidente du combat, personne ne se rendrait compte de cela. Ce ne serait même pas vraiment trahir sa promesse, si ? Elle a tellement peur, tellement honte, tellement mal. Il ne faudrait pas beaucoup de perfidie pour se laisser aller, un peu de lâcheté suffirait.
Elle ne le peut pas ! Il faut sauver Alexa ! Ses coups, moins assurés, se font aussi plus féroces, plus violents. Le paradigme a changé, l’objectif aussi. Il ne s’agit plus d’écarter l’ennemi, mais de blesser, de blesser le plus possible. Mettre le plus possible de skinheads hors de combat pour favoriser la fuite d’Alexa. Qu’ils soient trop blessés pour le combat, trop occupés à panser leurs plaies pour l’arrêter. Qu’elle elle ait le moins possible d’ennemis à combattre pour fuir ! Que les camarades, Anarky et leurs alliés aient le moins possibles d’ennemis en bon état à affronter, peut-être aussi, ne pas être morte pour rien…
Aussi sournois que soudain, le choc sur son crâne de l’extincteur qui avait éteint les flammes vint dans son dos, éteindre la sienne. Abattue comme un canard en plein vol, l’anarchiste, assommée, s’effondra au sol, inerte. Un cercle prudent de crânes rasés, de bras et de jambes aussi tatoués qu’en sang, se forma autour de la longue et maigre qui quelques secondes auparavant dansait mortellement au milieu d’eux, lames à la main, fauve semblant prête à tout instant à les mordre à la jugulaire et les saigner à blanc. La longue et maigre silhouette, désormais étendue au milieu des morceaux de verre et des braises qu’elle avait fait voler, comme une poupée de chiffon, exerçait sur eux une peur et une fascination morbide, qu’aucun n’aurait jamais avoué, quand ils ne l’avaient pas tout simplement refoulée. Ce qui n’était pas incompatible avec une violente détestation. Pas un ne se serait retenu de rouer de coups de pieds le cadavre si un autre avait osé jeter la première pierre, mais pas un n’aurait trouvé le courage de défier les mânes de la sorcière.
D’avantage plus épais et plus vicieux que plus courageux, le mécanicien lâcha Alexa, la jetant dans les bras d’un autre comme un paquet de linge, pour s’approcher. Gardant tout de même lui aussi une distance prudente, il s’approcha toutefois assez pour constater que la poitrine de la jeune femme se soulevait encore. Elle vivait.
« On l’achève ? » demanda-t-il, attendant une approbation de son chef.
Celui-ci sortit de l’arrière de la foule, un bandage propre à la main. Celui qu’il venait d’enrouler autour de son bras était déjà rouge et imbibé de sang. Son visage marquait des soubresauts de douleur au fur à mesure que l’effet de la drogue se dissipait. La gaucho ne l’avait pas raté.
Lentement, il fixa ses complices aux idées nauséabondes, puis l’ennemie inerte. Il hésitait. Se tournant vers Alexa, il la détailla longuement, fixant ses formes d’un regard ouvertement impudique, jouissant de chaque parcelle d’inquiétude qu’elle pourrait manifester, et à défaut de celle qu’il pourrait lui supposer. Hésitation ou pur sadisme, il sembla mettre une éternité à se décider. Puis un sourire tordu apparut sur le visage masqué. « Non » ordonna-t-il, d’un ton qui laissa présager que, si horrible qu’eusse été la mise à mort de l’irlandaise, la décision de leur survie était sans doute pour les deux jeunes femmes une option encore moins réjouissante.
Il donna quelques ordres et l’obèse se pencha au-dessus du corps d’Aliénor, sans doute non sans pensées libidineuses en tête mais avec pour objectif premier de découvrir qui se cachait sous le masque, comme l’avait ordonné son chef. A peine avait-il posé les doigts sur le visage de plastique du tigre qu’il retira en hurlant ses mains brûlées comme s’il les avait posées sur du fer chauffé à blanc. Vague d’inquiétude chez les nazillons. Même le chef qui tentait par son attitude froide et méprisante de maintenir son autorité sembla ouvertement mal à l’aide. Même si la jeune femme était évanouie, la magie qu’elle refermait et refoulait tentait malgré tout plus ou moins maladroitement de la protéger, et l’avais fait, cette fois, avec un certain succès.
Perplexe et inquiet, le fachiste masqué remis à plus tard cette opération, moins pour calmer la panique qui commençait à s’emparer de ses troupes que pour garder contenance et cacher son absence totale d’idée de ce qu’il se passait avec cette fille. Bah, il aurait bien le temps de réfléchir à une manière de la plier à sa volonté, de toute manière, maintenant qu’elles étaient entre leurs mains, les filles n’avaient plus vraiment le choix. Dans aucun domaine… Un sourire tordu lui parcourut le visage.
« Enferme ses deux charmantes petites choses dans la salle des machines. » ordonna-t-il, en caressant des doigts la joue et le menton de la pauvre Bomber Girl que ses sbires maintenaient toujours.
« Mais, elles vont nous casser des trucs, non ? » objecta celui qui s’en occupait, un rare éclair de lucidité ayant traversé sa boîte crânienne un instant. « Et comment ! » aurait pensé Aliénor si elle était encore consciente, et c’eut été un vrai cri de sincérité. Mais elle était toujours dans les vapes.
« Attaches les, crétin ! » s’emporta-t-il, attrapant une corde aux bouts carbonisés, et la lui jetant au visage, exaspéré de la stupidité de ceux qui étaient à ses ordres. Qu’ils n’auraient pas suivi s’ils avaient été dotés d’un minimum de compétences intellectuelles, aurait ajouté la sarcastique irlandaise. Difficile de ne pas lui donner raison.
La défiance subsistait parmi ses troupes, qui auraient pourtant été prêts à se bousculer pour empoigner les deux jeunes femmes, et laisser à leurs mains baladeuses se livrer à la monstruosité de leur bassesse. Mais de la sorcière, ils craignaient, peut-être à raison, d’y perdre quelques doigts. Des lâches, pensait leur chef. Et quoique difficile il soit d’être d’accord avec pareille ordure, sur ce point précis, on ne pouvait difficilement juger qu’il se leurrait. En même temps… l’auraient il suivi s’ils avaient été braves ? Les bousculant, les houspillant et usant d’insultes, de menaces, ainsi que de métaphores vulgaires et sous-entendus plus infâmes encore qui consistaient, globalement, à promettre à ceux qui obéissaient au doigt et à l’œil une place de choix dans l’ordre de ceux qui auraient le loisir de "s’amuser " avec les deux filles, la blondinette en particulier, il parvint à obtenir de ses sbires aux idéologies infâmes qu’ils obéissent, embarquent et ficellent les deux anarchistes. Mais même ceux qui avaient accepté d’être désignées volontaires ne semblaient pas totalement assurés.
La nuit. Ou plutôt le noir. Le noir total. Presque total. La lumière pâle qui s’infiltre sous la porte permet de distinguer un peu les vagues formes autour. A travers sa vision brouillée, l’anarchiste distingue péniblement les formes floues et obscures des grosses machines qui vrombissent dans le sous-sol. Par endroit, le long de celle-ci, ne sinistres loupiotes clignotent, pareilles à des yeux quelque prédateur, monstre ou animal sauvage qui les fixeraient. Sa tête est douloureuse, comme un écho irradiant de sa nuque tout le crâne et ses yeux la brûle comme si des charbons ardents étaient reliés au nerf optique. Elle se contorsionne pour se tourner, mais son corps répond erratiquement. Elle ne sent plus ses membres, sa vue est brouillée comme si le sol dansait. Elle a envie de vomir dans le masque plaqué sur son visage qui l’étouffe.
Tournant la tête au prix d’un effort insensé, elle distingue la forme allongée de la jeune superhéroïne blonde à côté d’elle. Le temps que ses yeux s’habituent à l’obscurité, et que son cerveau se réhabitue à penser à des trucs logiques, elle met bien une bonne minute à remarquer que les bras et les jambes de sa coéquipière étaient retenues par des cordes, avant de constater que c’était aussi son cas.
« Quoi ? Comment ? Où ? » balbutie la jeune femme. En vérité, ce sont moins des mots distincts que des syllabes embrouillées, emmêlées et confuses qui s’agglutinent comme elles le peuvent à la sortie de sa bouche comme du sang séché.
Pour l’heure, son cerveau, trop sonné, trop brumeux pour lui confier vraiment l’information exacte de leur situation. A moins que par prudence il n’ait encaissé en l’enfouissant dans sa migraine le choc terrifiant de leur captivité et des horribles menaces qui rodent comme des charognards autour d’elles, retardant le moment de vraiment réaliser ce qu’il se passe et où elle est. Aimant la liberté plus que la vie, Aliénor est un oiseau, fait pour déployer ses ailes dans des cieux infinis, et une jeune fille de multiple fois écorchée vive, traumatisée. Elle a une terreur claustrophobique de la captivité.
PS:
Vraiment toutes mes excuses pour le retard. Désolée.
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Sujet: Re: Une nouvelle amitié? (PV) Lun 11 Sep 2023 - 2:03
Alexa avait permis que la bataille dure plus longtemps, bataille qui faisait rage entre les deux anarchistes et les skinheads, mais elle se font rapidement séparer l’une de l’autre. Alexa bloquée dans le coin de la pièce se faisait tenir les bras par le chef et le skinhead en surpoids, elle prend plusieurs coups au ventre mais ils la tiennent pour qu’elle reste debout avant que le chef sous produit dopant lâche un bras d’Alexa avant de la mettre un sol avec un coup-de-poing sur la tempe. Elle était assise contre le mur voyant à peine la scène, elle voit le skinhead mettre un coup d’extincteur derrière la tête d’Aliénor et la mettre au sol.
Les deux anarchistes étaient toutes proches, elles s’étaient rapproché pendant la bataille, un peu dans les vappes, elle sent qu’elle se fait bousculer, mais sens qu’un skinhead avec beaucoup de force était en train de la tenir bras dans le dos.
Elle entend les paroles du skinhead, ils voulaient en finir avec l’anarchiste au masque de tigre, mais le chef arrive et se met devant Alexa, il commence à la fixer, à la reluquer, celui qui la tient prend ses poignets et lève les bras d’Alexa laissant un espace entre lui et l’Anarchiste, permettant surtout au chef de fixer les fesses d’Alexa sous un ricanement des skinheads autour. Alexa, elle regarde le sol, battue et ayant mit une camarade qu’elle connaissait à peine dans ses histoires. Elle voyait Aliénor par terre, ne sachant pas ce qu’ils allaient faire d’elle et les jambes du chef des skinheads à côté d’elle, elle relève la tête le regarde quelques secondes.
Pitié faites pas ça…
Elle supplie au chef de ne pas achever une Aliénor Ko, Alexa était à bout de souffle, mais le chef l’entend ce qui n’était sûrement pas le cas de tous les autres skinheads, elle ne sait pas si c’est parce qu’elle l’avait supplié qu’il laissait la vie sauve à Aliénor ou s'il avait d’autres plans. Il souriait en regardant Alexa les mains sur le visage de la méta-humaine, il touchait ses joues, son visage, ses cheveux comme s'il avait déjà gagné comme si elle lui appartenait, mais tous comme les skinhead autour d’elle pousse un bruit d’étonnement quand le skinhead, peut-être le plus pervers se brûle les doigts.
Mais qui était cette fille, Alexa souriait en voyant le skinhead souffrir et se tenir la main, mais qui était elle aussi une méta humaine, ou le métal de son masque était spéciale, était-ce de la magie Alexa n’en savait rien et sa camarade la faisait poser beaucoup de questions ? C’était une vraie guerrière, elle venait de le prouver, mais elle n’était pas seulement combative, c’était bien plus que ça.
Attacher là...Attacher là, j’ai dis et vous aurez la priorité de vous amuser avec notre amie.
Malgré des capacités hors norme, elle était ko et se fait attacher sous les yeux d’Alexa qui ne sait pas comment elle va s’en sortir. Elle regardait le chef des skinheads avec rage après ce qu’il venait de dire lui continue de la toucher, elle voulait détourner le regard, mais le chef la bloque en gardant une main sur son menton.
Tu bouges, je la tue…
Alexa sent le skinhead qui la tenait la jeter violemment au sol, plusieurs hommes l’encercle. Elle était couchée sur le dos et sens des mains commencer à la toucher, elle essaye de les repousser de taper sur les bras qui commencent a la toucher.
Seulement ceux qui ont attaché l’autre !!
Elle sent qu’elle se fait mettre sur le ventre les bras attacher dans son dos, une autre corde qui passe entre sa poitrine, poitrine que les skinhead touche sans ménagement regardant une Alexa qui se force de ne pas crier, mais cela devient presque mission impossible quand elle sent son pantalon qu’elle avait encore descendre, elle arrive a le retenir mettre ses mains attacher au niveau de la ceinture du pantalon, mais des mains viennent tenir et tirer ses bras en direction du plafond. Couchée sur le ventre, elle avait réussi à se défendre et à tenir son pantalon à l’aveugle, mais les bras tenue elle sent que son pantalon se fait descendre jusqu’au bas de ses fesses, elle avait son bas de bombergirl heureusement, elle sent une main qui vient mettre une fessée, mais c’est le chef qui ouvre la parole avant elle.
Calmez-vous ! On a tous notre temps !
Elle sent le tissue remonter même si elle sent toujours des mains sur ses fesses, mais elle reste silencieuse. Tout se passait très vite, mais Alexa avait l’impression que son calvaire durait déjà depuis plusieurs dizaines de minutes. Elle regarde impuissante Aliénor se faire emmener dans la salle des machines avant que le chef ne vienne s’approcher d’elle.
Écoute-moi bien, on est bloqué ici à cause du gant noir, tu vas rester avec nous pendant plusieurs jours, premier signe de rébellion, je tue ton amie, c’est bien compris ?!
Le chef l’avait soulevé mise à genoux avant de lui dire ça, il voulait voir la réaction d’Alexa, quand il annonce qu’elle allait être leur prisonnière pendant des jours. La superheroine le déçoit sûrement, car elle gare son courage et reste impassible, même si un bon nombre d’émotion et aucune est positive se mélange dans sa tête. Elle voyait la scène, Aliénor et elle avait blessé un bon nombre de skinhead, certain avait prit des coups de couteau d’autre était KO et arrivait à peine à se lever, des os étaient cassés. Les deux anarchistes avaient réussi au moins à faire baisser le nombre de leurs adversaires.
Alexa se fait amener à son tour dans la salle des machine, une pièce ou la chaleur était étouffante et les bruits des machines empêche la superheroine d’entendre les conversations de ces ennemis, mais elle entend des mouvements, des rires des objets qui se font bouger dans la pièce à côté. Alexa voit Aliénor se réveiller et se demander où elle se trouve.
Capturée par les skinheads, dans leur entrepôt. Je suis tellement désolée de te mêler à tout ça ! C’est après moi qu’ils en ont. Je vais tout faire pour qu’il te libère, t’as essayé de me sauver et maintenant t’es en danger à cause de moi.
La voix d’Alexa était stressée, elle était désolée de la situation dans laquelle elles se trouvaient, elle avait peur pour Aliénor, mais pour elle aussi, elle savait qu’elle allait devoir sûrement se soumettre à ses skinheads, qu’elle allait passer un sale quart d’heure ou une horrible semaine, mais elle ne voulait encore moins penser à Aliénor qui subirait. Elle avait une mission, sortir Aliénor de ce sous-sol et s’en sortir après. Le problème, elle n’avait aucune idée de comment elle allait pouvoir s’en sortir, pas de problème une fois son alliée à l’abri elle improvisera.
Ils ont gagné une bataille, mais pas la guerre.
Alexa avait la rage, elle ressassait dans sa tête les paroles du chef des skinhead et surtout se demande comment elle allait réussir à se laisser faire pour protéger Aliénor. Elle regarde la porte, il n'y avait plus de bruit dans la pièce à côté.
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Sujet: Re: Une nouvelle amitié? (PV) Jeu 14 Sep 2023 - 12:14
Les mots de la superhéroine mettent de longues secondes à pénétrer à travers le brouillard et le déni qui emplissent l’esprit de l’anarchiste. Mais fuir la réalité est une opération totalement inutile en plus d’être impossible et la jeune femme percute soudainement la réalité, comme on se fait emboutir par un 35 tonnes dans un accident d’autoroute.
Brûlure, acide et glace. Le souffle de terreur qui lui glace les artères et les os lui donne l’impression de plonger dans une cuve d’azote liquide et de s’y noyer. Le sol a disparu sous ses pieds et elle tombe, tombe sans fin dans le cauchemar. Un cri muet de désespoir transforme chaque poil de son corps en des piquants acérés qui lui transpercent la chair. Ou du moins c’est à cela que la panique ressemble.
Autour d’elle, des machines méconnaissables dans l’obscurité bruissent d’un sourd bourdonnement, comme si elles aspiraient son atmosphère. Pourquoi où qu’elle soit, quoi qu’elle fasse, la prive-on toujours de l’air dont elle a besoin pour voler, oiseau des falaises sauvages qu’elle était depuis l’enfance ? Pourquoi, où qu’elle soit, quoi qu’elle fasse, elle se retrouve toujours emprisonnée, séquestrée, enchaînée, elle qui ne vit que pour la liberté ?
Dans son esprit, les images tournent, toutes plus affreuses les unes que les autres. Le verrou sur la porte de sa chambre, la froideur de cachot du couvent, les murs épais de l’asile, l’enfer de ce local poubelle qui hante encore ses cauchemars chaque nuit… Elle sent sa raison vaciller, comme anéantie par trop de douleur, comme se dérobant devant une situation si insupportable qu’elle ne peut s’en accommoder. Dans cette lente chute vers l’innommable et les sombres démons de ses traumas qui ricanent en bas comme des plantes cannibales, ce qui la sauve, ce n’est pas la raison, ce n’est pas la logique. C’est la colère et c’est la haine.
Hargneuses et révoltées, elles bouillent dans son sang, crachant et fumant comme un dragon enragé, ou une version démoniaque des machines à vapeur de l’ancien temps. Ses entraves la brûlent toujours, mais désormais moins par la peur qu’elles lui insufflent ou la liberté dont elles la privent que comme un obstacle qui empêche ce qu’elle se sent tellement être à cet instant : une bombe qui explosera au visage de tous ceux qui ont tenté de l’asservir, des flammes de l’enfer capable de réduire en poussière cette putain de ville de fond en combles. Qu’elle laisse sa fureur destructrice se répandre, et il ne restera plus que ruines et cendres.
Mais ses yeux, lentement, à la lumière s’habituent, et à travers l’obscurité, elle distingue les traits fins et désespérés de sa camarade et compagne d’infortune. Aliénor n’était pas toujours le champion de l’année pour ce qui est des relations humaines et de montrer son empathie, mais même un aveugle sourd aurait compris les sentiments violents qui se cachent, mal, derrière la promesse de l’aider. Peur, rage, douleur. Les mêmes. La rage hargneuse laisse la place à une non moins destructrice indignation. Devant le triste spectacle de la détresse de sa nouvelle amie, devant la pensée de la violence de son agression, devant l’intuition de plus en plus prégnante que ce n’est pas la première fois, se soulève le cœur de celle qui, qu’on lui donne tort ou raison, de grèves en révolutions, a peut-être commis des fautes, mais n’a fait que penser aux autres.
« Tu n’as rien à te reprocher. Tu n’es coupable de rien. Ce n’est pas ta faute mais la leur. Et je ne regrette pas d’être venue t’aider. »
C’est depuis leur rencontre la première fois qu’elle lui adresse une parole aussi longue. Elle s’en sent essoufflée, épuisée, mais sa voix est douce, déterminée, et même bienveillante.
Elle hoche la tête à la dernière phrase d’Alexa, réveillant un peu le marteau qui qui tape encore dans son crâne, mais tant pis. Ce n’est pas l’heure de s’appesantir sur ses blessures, c’est l’heure de la révolte et du combat. Alors, elle trouve même encore la force d’ajouter quelques mots.
« Tu t’es battue comme une lionne tout à l’heure. »
Si elle ne portait pas de masque, s’il faisait moins noir, l’anarchiste verrait l’irlandaise sourire. Péniblement, maladroitement. Mais sourire quand même.
Calme et pragmatique, la jeune femme analyse avec détermination la situation. Calme, logique, lucidité sang-froid ? Illusion. Ou plus exactement refoulement de ses véritables sentiments. Elle sent toujours les vautours rôder au-dessus de leurs têtes. Elle sent toujours ses cicatrices la torturer. Elle sent toujours la présence dans les tréfonds de son être, de tous les démons qui la hantent. Rien d’inhabituel, cela fait des années qu’elle tente de les extirper de son crâne. Mais la laisser tranquille ne semble pas les intéresser, alors ils restent. Ils restent et elle les enferme comme elle peut dans le placard avec les vieux squelettes de ses angoisses, se jette devant la porte de celui-ci pour l’empêcher de s’ouvrir, sent les mauvais souvenirs pousser contre la sortie, et les battants s’enfoncer dans ses côtes pendant qu’elle les retient. Mais au moins, devant elle, un peu de paix, même factice pour analyser les récents évènements.
« Il faut sortir d’ici. » déclare-t-elle comme s’il s’agissait du produit d’une longue réflexion.
Remuant le pied comme elle le peut malgré ses chevilles entravées, elle perçoit soudain quelque chose qui lui redonne de l’espoir. Visiblement, même s’ils l’ont attachée, ils n’ont pas pris le temps ou la peine de la fouiller. Ou alors pas assez bien. Avec l’énergie du désespoir, elle tente de se tordre, de se contorsionner pour atteindre ce qu’elle a besoin de récupérer. Impossible. Ils l’ont assez bien attachée, en revanche. Un dernier effort ! Allez ! Elle grimace. Inefficace.
« La semelle de ma botte gauche. Elle est creuse. Il y a mon couteau dedans, je le sens, ils ne l’ont pas enlevé. » grimace-t-elle dans un souffle en direction de son alliée.
Dernière édition par Aliénor Snake Greenblood le Jeu 21 Sep 2023 - 23:35, édité 1 fois
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Sujet: Re: Une nouvelle amitié? (PV) Mer 20 Sep 2023 - 21:17
La chaleur de la pièce était étouffante, sombre, entre les coups encaissés et les bruits des machines la pièce, une odeur d’essence donnait mal à la tête. Le combat qui avait eu lieu n’aidait pas et Alexa était à bout de souffle, couchée sur le dos elle essaye de tirer sur les cordes, mais les cordes étaient bien trop serrée et surtout, les skinheads avaient saucissonné Alexa de la tête au pied, ils avaient pris leur temps avait eu même tirer sur les cordes pour être sûr qu’elle n’allait pas lâcher. Alexa avait envie de quitter cette pièce, mais de l’autre côté se retrouver avec les skinheads ne plaisait pas non plus à la superheroine. Elle entend qu'Aliénor se réveille et en comparaison au moment passer dans la voiture elle était un peu plus ouverte et parle beaucoup plus avec Alexa. La superheroine était plutôt contente de ce qu’elle entend, Aliénor refuse les excuse d’Alexa et surtout la complimente sur sa façon de combattre. Cela fait plaisir à Alexa, mais vu la situation dans laquelle elles se trouvent cela la frustre, elle s’était tout de même faite capturée par ces ennemis skinheads. Elle tirait comme elle pouvait sur ces liens mais elle sent que rien ne bouge, surtout elle se fatigue vite les cordes serrant son corps et empêchant d’ouvrir ses poumons pour prendre de grandes respirations.
Ces enfoirés…
Elle ne sait pas quoi faire, mais les dernières paroles d’Aliénor redonnent espoir à la superheroine, son alliée a une autre carte dans sa manche, un couteau caché dans sa chaussure, Alexa la regarde essaye d’atteindre ses chevilles, mais comme la superheroine, la guerrière anarchiste était bien attachée.
Toi t’es vraiment la meilleure, je n'aurais pas pu rêver mieux comme partenaire.
Elle commence a essayer de se déplacer comme elle peut, se traînant au sol jusqu’à arrivé vers Aliénor, elle était les deux couchée l’une à coté de l’autre, elle se contorsionne arrive à atteindre avec ces mains les pieds d’Aliénor et arrive a sortir le couteau, mais elle ne coupe pas ces liens, elle se met bien face à la porte pour cacher le couteau dans son dos.
Ils peuvent arriver à tout moment, cache ça.
Alexa avait le couteau dans ses mains attachée dans son dos, assise elle pousse sur ces jambes pour essayer de reculer jusqu’aux mains d’Aliénor pour lui donner le couteau, elle fixait la porte, elle a peur que les skinhead entre au même moment, elle pousse quelques gémissements de difficulté mais arrive à s’approcher des mains d’Aliénor.
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Sujet: Re: Une nouvelle amitié? (PV) Jeu 21 Sep 2023 - 23:32
Quelque part au milieu de l’océan moite de désespoir qui les entoure, l’anarchiste esquissa sous le masque un faible, mais véritable, sourire. Elle aurait bien du mal à se l’avouer, à le reconnaître pleinement, mais le compliment la touchait vraiment. Et cette fille lui est sympathique. Si son rejet de tout Gotham était moins viscéral, si ce n’était pas le fruit de tant de sentiments torturés, sa raison reconnaîtrait surement que le chagrin d’avoir quitté le pays, et sa fidélité obstinée à la haine de son exil et au rejet de l’Amérique du grand Capital, de sa loi de la jungle, sa peine de mort légalisée, sa culture industrialisée et son putain d’ordre moral, ne l’empêchaient sans doute pas de reconnaître que des gens intéressants et gentils se promenaient sans doute dans les rues. Paradoxalement, l’enfer dans lequel elles étaient enfermées la sauva au moins de trop se perdre dans ces sortes de considérations. Seule demeurait cette petite lumière chaleureuse à travers l’obscurité et l’odeur de l’essence. Maintenant que l’on est ensemble cela va mieux.
Les mots de la superhéroïne, plus encore qu’à une certaine fierté, la ramenaient à des souvenirs émus et joyeux. « Tu es la meilleure, Al ! » C’était Nolan qui disait ça, avec le clin d’œil et le pouce levé qui savaient si bien le caractériser. Ils avaient douze ans. C’était à celui qui courrait le plus vite jusqu’en haut de la colline. Ils s’envoyaient « Partners in crime » dans les oreilles en faisant des figures avec le skate de Nolan, les voisins étaient furax, ils faisaient un boucan d’enfer. Frères d’armes comme les Trois Mousquetaires, ils aimaient explorer les pierres instables du vieux château au ruines qui se dressait comme un vieux corbeau, un peu plus loin dans la lande. Elle pouvait y rester la nuit entière, chez elle personne ne l’attendait. Nolan, lui, devait prendre sa bicyclette pour rendre visite à sa mère à l’hôpital, mais elle avait rafistolé un vieux vélo récupéré dans une décharge et ils faisaient la course sur la route. « -Il est comme neuf. – Tu rigoles ? Il est mieux qu’un neuf. T’es es la meilleure, Al ! »
La jeune femme blonde n’avait pas grand-chose en commun avec le turbulant irlandais. A part la couleur des cheveux, peut-être. Et encore. Mais elle était gentille. Elle avait l’air courageuse. En tout cas, pour ce qui est de se battre, elle se défendait bien. Oui, c’était bien de l’avoir comme partenaire.
Entre deux doigts, comme elle le pu, elle attrapa le couteau qui lui était tendu. Avec des efforts maladroits la lame se cala contre la corde. Lentement, le tranchant du métal passait et repassait sur les fibres. Chaque mouvement, rendu maladroit par sa position malaisée, semblait durer une éternité. L’effilochement de l’amas de fils tressés progressait à une lenteur désespérante. Chaque coup d’œil vers la porte renforçait son anxiété : et s’ils revenaient avant qu’elle ait terminé ? Ses doigts, crispés sur le manche au point qu’à travers ses gants celui-ci s’incrustait dans sa peau, y laissant une marque rouge, tremblaient, sous l’effet de l’anxiété et de l’effort. Un faux mouvement en replaçant la lame et elle lâche le couteau. Un moment de pure honte, de pur désespoir. Les larmes semblent prêtes à rouler sur ses joues. Elle souffle amèrement, tentant de se reprendre, de reprendre sa concentration.
A tâtons dans le noir, ses mains liés cherchent l’outil, fouillant dans la poussière de la pièce. Quelques gestes aveugles et elle sent la froideur de la lame. Ses doigts frôlent lentement, hâtivement la rainure de l’objet jusqu’à parvenir au manche. Elle s’en empare. Reprend sa lente opération. Dans sa hâte ses mouvements deviennent erratiques, agressifs. Le couteau, maladroit, s’enfonce dans ses doigts. Un juron s’échappe de ses lèvres. La reprise, lente et pénible de sa tâche. Un mouvement brusque d’agacement. Une deuxième entaille, dans son poignet. Tant pis, il avait l’habitude.
Soudain, sans prévenir, le dernier morceau de corde finit par céder. Quelques contorsions plus tard et l’anarchiste sentait avec un soulagement extatique sa mains gauche se libérer. Pas le temps de se réjouir, de souffler, de masser son poignet endolori. Sa main hâtive s’empressa de faire partager sa liberté au reste de son corps, charcutant allègrement la corde qui la retenait avant de s’attaquer à celle qui emprisonnait Alexa, le cœur battant à chaque coup d’œil vers la porte. Elle n’osait pas croiser le regard de sa nouvelle amie, mais rien que la position dans laquelle celle-ci s’était installée trahissait qu’elles partageaient la même anxiété.
Les oreilles toujours bourdonnant du rythme pressé de son cœur et de son inquiétude, elle colla sa tête masquée contre la porte, guettant le moindre bruit. Le couteau, multi-lames, possédait largement de quoi crocheter la serrure. C’était même pour cela qu’il lui avait été offert il y a longtemps, pour forcer la serrure d’un couvent. Depuis, elle avait pris en expérience. Que leurs ennemis soient loin et les pointes de la scie, la lime, le tire-bouchon ou autres formes encore plus exotiques lui permettraient d’ouvrir cette serrure facile relativement rapidement. Qu’ils arrivent et…. Eh bien, l’objet était avant tout un couteau, et elles avaient toujours leurs poings !
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Sujet: Re: Une nouvelle amitié? (PV) Mar 26 Sep 2023 - 21:03
Placée entre la porte et Aliénor, Alexa tourne la tête pour voir où en était, l’anarchiste non sans peine arrive à se détacher et a couper facilement les liens d’Alexa. La superheroine se relève touche ses poignets qui avaient encore la marque de la corde et reste silencieuse quelques instants pour reprendre son souffle.
Elle avait attendu quelques secondes, Aliénor elle était déjà en train de crocheter la porte, Alexa vient à côté d’elle.
Ils seront moins nombreux derrière la porte, plusieurs ont été mis Ko ou blessé.
Alexa avait sa main contre la porte pour être sûr que les skinheads ne pourraient pas l’ouvrir, étant sûr qu’elles allaient avoir l’avantage de la surprise. Elle fixait Aliénor en souriant avec un peu d’admiration, elle la trouvait vraiment complète, mieux préparé qu’elle au pire et le pire elle n’était pas passé loin de le subir.
Comment on va faire… on se cache dans la pièce et on leur tend une embuscade ? Ou on sort et on les termine ?
Alexa regarde la pièce pour voir si elle pourrait utiliser un outil comme arme mais il n’y avait rien, cela devrait se passer à mains nues de son coté. Elle réfléchissait à toute vitesse, Aliénor était proche d’ouvrir la porte. Elle avait surtout récupéré son souffle et elle était énervée, elle avait une vraie haine envers ce groupe de skinhead. Ils avaient commencé à profiter d’elle quand elle était attachée, le chef l’avait touchée, fait une petite entaille au niveau de sa joue. Cela avait duré moins longtemps de ce qui s’était passé dans sa boutique, mais ils s’étaient montrés violents et elle voulait les faire payer.
Tigre, j’ouvre la porte j’en mets quelque un KO, et on s’enfuit, tu fais ce que tu veux pendant l’attaque.
Alexa n’écoute pas ce que Aliénor pourrait répondre et elle ouvre la porte et se retrouve en face d’un skinhead qui s’attendait pas à ce qu’elles arrivent à s’en sortir et Alexa lui envoie un violent coup de poing au visage, un deuxième skinhead qui n’était pas loin va subir le même sort, Bombergirl ne regarde même pas sur qui elle venait de taper, plus loin dans la pièce le chef sur lequel elle fonce et arrive a frapper au visage mais il n’a pas l’air totalement KO, Alexa en voulait encore et s’approche du leader des skinhead prète à lui envoyer encore quelques coups.
Toi cette fois JE vais te faire payer.
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Sujet: Re: Une nouvelle amitié? (PV) Lun 2 Oct 2023 - 17:04
« Comment on va faire… on se cache dans la pièce et on leur tend une embuscade ? Ou on sort et on les termine ?»
« Si on prend les devants et qu’on sort, on maximise l’effet de surprise. » répondit l’anarchiste sans se retourner, concentrée sur sa tâche. « Et il y a des chances pour qu’ils soient moins nombreux que si on attend qu’ils viennent à nous. »
"Sauf si le chef décide de venir profiter de notre présence seul à seules." pensa-t-elle sinistrement, avec tout ce que ça impliquait. Mais elle fit le silence sur cette pensée, par trop angoissante, et se contenta de joindre le geste à la parole, faisant sauter le verrou.
« Tigre, j’ouvre la porte j’en mets quelque un KO, et on s’enfuit, tu fais ce que tu veux pendant l’attaque.»
Le masque félin eut un mouvement d’acquiescement silencieux avant de le compléter d’un sobre « Ça me va. » De toute façon, et quoiqu’il arrive, elle ne l’abandonnerait pas. Elle ne le dit pas, économisant un silence dont elle espérait qu’il renforce la discrétion, jugeant inutile une précision qui de son point de vue allait de soi.
L’oreille collée à la porte, elle s’était renseignée la proximité et le nombre de l’ennemi autant que faire ce peu. Restait à espérer et agir. Agir, surtout. Elle laissait l’espérance à Alexa, ces temps-ci, elle n’était pas très douée à ce jeu-là.
Emboîtant le pas à la super-héroïne, elle franchit à son tour la porte et se jeta dans la bataille. La colère de la jeune femme blonde avait balayé sur son passage deux de leurs geôliers et se déchaînait désormais sur le chef de la bande de fachos. Rien que sa déclaration, brûlante de haine en disait long : elle avait l’intention d’en découdre, de le faire payer pour ses crimes. Les coups de la couturière étaient violents, emplis de rage. L’homme se défendait comme il le pouvait, tentant d’esquiver et de rendre les coups, mais la tigresse ne lui aurait pas prêté grandes chances de vaincre. Aliénor ne s’immisça pas dans ce qu’elle devinait une affaire personnelle, cousue de violence et de rage. Tout juste se contenta-elle de broyer sous sa botte le talkie avec lequel le nazillon masqué avait tenté d’appeler du renfort.
Prenant les devants, elle s’avança dans le long couloir, quelques coups de couteau bien placés faisant le ménage, mettant tous ceux qui se mettraient en travers de leur chemin hors jeu pour un moment. Elle comprenait plus que bien la colère d’Alexa, la partageant jusqu’aux derniers tréfonds de ses artères. Percer des chairs de sa lame, faire pleuvoir les coups, avoir sa revanche… Elle en rêvait. La haine irriguait son sang comme un venin. Mais une voix, peut-être celle de son frère, peut-être celle de la raison, se rappelait à elle, lui rappelait que s’éterniser, faire durer le combat, serait une très mauvaise idée. L’épuisement la gagnait. Celui du combat, de la peur, de ses blessures qui la transperçaient encore. Celui des pouvoirs qu’à son insu elle avait utilisé, et dont elle commençait à payer le prix en fatigue et vertiges. C’étaient ses dernières forces qu’elle jouait ici. Elle devait les jouer pour sauver sa vie et sortir sa camarade de ce bourbier. Pas pour tous les trucider, même s’ils l’auraient mérité.
Entre la porte d’entrée et elles, d’autres skinheads les attendaient sans doute. Ce serait trop loin. En revanche, à proximité, il y avait une porte qu’elle reconnut aussitôt. C’était celle qu’elle avait ouverte pour sauver sa camarade. La fenêtre était brisée, le sol pas très loin. C’était leur meilleur espoir de fuite. Elle se tourna vers sa coéquipière, voulant vérifier comment elle s’en sortait, et si elle aussi avait eu la même idée.
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Sujet: Re: Une nouvelle amitié? (PV) Mar 10 Oct 2023 - 20:34
Alexa debout était en train de frapper le chef des skinhead qui était déjà Ko, elle n’avait jamais été autant submergée par la haine d’un de ces adversaires que celui-là et elle le frapper sans ménagement.
Fallait pas me toucher connard !
Mais le skinhead obèse vient le pousser pour sauver son chef, il est suivi par deux autres skinheads, depuis le début, la peur avait sûrement changé de camp, l’effet de surprise avait donné l’avantage aux deux anarchistes. Déséquilibrée par la violente bousculade elle ne voit pas un coup donner par un des deux skinhead, mais elle reste debout après ce coup au visage, mais ce n’est pas le cas du facho qui ne va pas résister à la gauche d’Alexa qui l’envoie dormir à côté de son chef. Sauf que du côté des skinhead ça commence à comprendre qu'en face-à-face, elle est bien plus forte qu’eux. Alexa jette un petit coup d’oeil pour voir comment se sort la tigresse depuis leurs sorties. C’était plutôt bien en tout cas elle occupe les autres skinhead et Alexa n'avait que deux adversaires à faire face. Sauf que ce moment d’inattention sur ces adversaires permet à un des skinheads de se placer derrière Alexa et de tenir ses bras. Les bras prirent Alexa n’arrivent pas à les dégager à temps et le skinhead vient placer ses mains au doigt boudiné autour de son cou. Il serre de toute ces forces Alexa en tire la langue de douleur, il tenait son cou et ses doigts emballait totalement sa nuque, elle allait s’évanouir dans quelques secondes mais elle voit Aliénor s’avancer le long du couloir, dans le désespoir elle écrase le pied de celui qui la tient et arrive à libérer un bras pour frapper le skinhead en face d’elle au visage, heureusement elle arrive à le mettre KO. Alexa tombe à quatre pattes, mais elle se relève rapidement pour courir dans le couloir, elle arrive à côté d’Aliénor et dit avec une voix déformée à cause de sa douleur au cou
Il faut sortir d’ici.
Les deux anarchistes sont les uns à côté de l’autre, Alexa prend la main d’Aliénor et se met dos à elle et repousser un groupe de skinhead en leur mettant un violent coup de pied sur le premier qui fait chuter ceux qui le suivent. Alexa fait comprendre à Aliénor qu’elle était prête de la suivre et partir de là.
Et le véhicule ?
Alexa suivait Aliénor dans la fuite, mais elle a une dernière pensée pour la mission qu’elles devaient accomplir et de ne pas repartir sans rien, même si cela risquait de les remettre dans le danger, mais comment elles allaient fuir était entre les mains du Tigre.
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Sujet: Re: Une nouvelle amitié? (PV) Sam 18 Nov 2023 - 21:52
La main de la camarade qui attrape la sienne lui arrache un spasme de crispation qui électrocute sa moelle épinière. Quand cela cessera-t-il ? Quand pourra-t-elle enfin voir s’approcher un être humain sans ressentir ce malaise instinctif né de la terreur ? Même les gestes les plus amicaux lui pèsent, touchent les vieilles blessures à vif et que ce qu’elles sont en train de fuir rouvre un peu plus encore. Pourtant à travers l’enfer de ces traumas, surgit du geste gentil de l’anarchiste blonde une forme de réconfort, celui de la complicité, presque de la fraternité qu’il semble signifier. Et c’est là, en atténué, l’écho de quelque chose qu’elle n’a pas ressenti depuis des mois. Les larmes lui en monteraient presque aux yeux, excessives mais si humaines pour cet être brisé. Cela lui a tellement manqué.
Mais il n’est pas temps de s’appesantir sur les peurs et les regrets. Entraînant sa nouvelle amie avec elle, la jeune femme prend la fuite. Le bruit de leurs pas résonne dans le couloir jusqu’à la porte qu’elle ouvre d’un coup sec. Il n’est plus temps de faire dans la dentelle, si tant est que ce soit ce qu’elle ait fait auparavant. Le seul skinhead encore présent sur place, un grand maigre qui panse péniblement ses blessures n’a pas le temps de réagir qu’un coup de chaise sur le coin de son crâne rasé l’envoie rêver pour quelques heures au paradis des fachos.
La pièce porte encore toutes les traces de l’affrontement qui s’y est déroulé il y a quelques instants. De longues brûlures noires de charbon marbrent le mur comme des coups de fouets. Des reliefs d’oriflamme carbonisés pendent pitoyablement le long des murs et le sol est jonché de débris de verre. Parmi ceux-ci, l’irlandaise ramasse sa lame que lui a fait lâcher l’issue du précédent combat. La fenêtre dont la vitre a cédé devant la rage brûlante de l’irlandaise est ouverte à tous vent à travers ses rebords de verre tranchant. A travers celle-ci, la tigresse saute la cinquantaine de centimètres qui la sépare de la liberté avec la souplesse lourde d’un fauve blessé.
« Suis-moi ! » crie - t-elle pour seule réponse aux interrogations de son alliée avant de se remettre à courir à travers le dédale de ruelles, loin, aussi loin que possible d’ici, et des ennemis qui les pourchassent sans doute. Ne prenant pas même l’instant qu’il faudrait pour vérifier si elles sont suivies et à peine celui de s’assurer qu’Alexa, elle, y parvient, elle avale le sol sous ses pas, bondissant à grandes enjambées, surpassant à chaque mouvement la douleur irradiante du souffle qui lui manque et de son point de côté. Se laissant guider par son instinct, à peine encore capable de réfléchir, elle met ses dernières forces dans la dernière ligne droite qui les conduit enfin à la cachette de la voiture.
Ses mains tremblent sur la clé en déverrouillant la portière, le temps semble durer une éternité avant qu’elle n’y parvienne et s’effondre sur le siège passager. Sa tête, lourde, vacillante voit le monde tourner autour d’elle sans parvenir à se rattraper hors de cette spirale qui dans un looping de crash aérien la plonge doucement vers l’inconscience.
« Tu as été incroyable, camarade. Tu t’es battue comme un lion. Je suis enchantée d’avoir pu faire ta connaissance. » murmure -t-elle à Alexa, exsangue et sincère, avant que sa tête ne tombe contre la vitre et que le noir ne se fasse devant ses yeux.
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Sujet: Re: Une nouvelle amitié? (PV) Ven 1 Déc 2023 - 14:40
Les coups qu’elle avait donnés au chef des skinhead avaient réveillé Alexa, mais les deux anarchistes n’avaient pas d’autres choix que de fuir. Elle tenait la main de son alliée et elles arrivent à la porte, Aliénor ouvre la porte et s’assied et Alexa se met sur le siège conducteur, elle récupère la clef rapidement et commence à démarrer la voiture.
Alexa voit qu'Aliénor s’endort dans la voiture, elle ne sait pas pourquoi, si elle était blessée, mais elle voit des skinheads dans le rétroviseur, ils étaient en train de courir dans leur direction, mais Alexa arrive à démarrer et à sortir du bâtiment.
Est-ce que ça va ?
Un coup d’oeil à sa partenaire et une petite parole, mais pas de réponse, par contre avec la baisse de son adrénaline, quelques douleurs se réveille chez Alexa qui se tient le ventre et conduit avec difficulté jusqu’au tribunal.
Pendant qu’elle conduisait elle regardait Aliénor, elle essaye de voir si elle n’avait pas une blessure visible ou quelque chose de ce genre, elle pouvait voir que l’anarchiste respirait, mais derrière son masque, c’était assez difficile pour la superheroine de s’en assurer. Elle respirait faisait quelques bruits, elle ne voyait pas de sang couler. Elle devrait survivre, mais Alexa essayait de rouler aussi vite qu’elle pouvait en direction du tribunal.
Venez-nous aider.
Elle court en sortant de la voiture et cherche des médecins du tribunal qui pourrait venir en aide à Aliénor. Alexa était en plein état d’excitation voir de nervosité, elle cherchait des personnes pour les aider jusqu’à ce qu’elle reconnaisse un docteur qu’elle prend de force par le bras pour l’emmener vers Aliénor.
On a été récupéré du matériel, mais on est tombé sur une bande de skinhead, je crois qu’elle est blessée.
Le médecin commence à ausculter Aliénor, mais il rassure rapidement Alexa, elle s’était juste évanouie, mais rien de très grave. Alexa reste à côté d’eux essaye d’aider le médecin en allant chercher divers objets pour qu’Aliénor se réveille en toute sécurité. Ce qu’elle fait quelques minutes après.
Merci pour ton aide, on se revoit bientôt, toi aussi, tu t’es bien battue.
Alexa reste encore quelques minutes dans la chambre, cela se voyait qu'Aliénor allait déjà mieux, mais juste très fatiguée, la superheroine pense que c’est sûrement à cause de son pouvoir qu’elle a vu utiliser contre les skinheads, mais surtout Alexa sait qu’elles se reverront bientôt.
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Sujet: Re: Une nouvelle amitié? (PV)
Une nouvelle amitié? (PV)
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