Résumé: Une équipe semi-improvisée va pour s'infiltrer dans la dernière forteresse des hommes de Caligula pour libérer une importante prisonnière, ceci pour le compte d'un officier des Triades.
La Perle Oubliée
L'asiatique vous dévisage avec un certain mécontentement. Pourtant, vous êtes à l'heure, vous êtes au bon endroit, et on vous a promis une solide récompense, donc on devrait plutôt vous accueillir avec déférence. Eh bien non.
« Jun. Pas June. Pas Jeune. Jun. On vous paye pas pour m'insulter, donc ce serait de ma poche. »
Alliant le geste à la parole, le quarantenaire sors sa main droite de sa poche et serre son poing aux doigts noueux. Il n'a pourtant pas l'air bien menaçant le bonhomme. Assez grand pour un chinois, mais très fin, sans doute ne mange t-il pas très bien depuis quelques mois. Remmenant sa main en poche, il vous jauge tous du regard et reprends la parole.
« On vous a déjà briefé mais un petit rappel quand même, il vous adresse un signe de tête puis fait craquer le parquet pourri sous ses pieds pour vous emmener vers une fenêtre du bâtiment où vous aviez rendez-vous, il va vous falloir jouer d'une discrétion maximale. Ces salopards sont sur le qui-vive et ils ont barricadés et surprotégés l'endroit avec le nec plus ultra du monde antique. »
Depuis votre emplacement, vous voyez un building retapé avec l'énergie de maints citoyens de Little Italy pour arborer un style qui, il est vrai, n'est pas sans rappeler un quelconque cliché de bâtiment romain antique. Des braséros devant l'entrée éclairent les sentinelles appuyées sur leurs scutum alors que les barils crépitant sur le toit semblent à peine dessiner les silhouettes d'archers passant derrière des palissades mobiles équipées de meurtrières.
« La fille est au dernier étage, sans doute avec d'autres favorites de Caligula, mais elles ne se montrent pas, j'ai seulement réalisé quelque clichés les premiers jours. Des gros cons se disant de la Famiglia sont venus mitrailler leur façade et, depuis, je ne vois plus que des légionnaires aux fenêtres. L'activité se réduit à partir de vingt-deux heures mais reprend en flèche vers sept heures, vous devrez être sorti avant. »
Se détournant de la fenêtre et du morne spectacle de la bâtisse dont provient des échos d'instruments de musiques, quelques secondes d'observations permettront aux protagonistes de voir le glacis artificiellement obtenus par la destruction des autres bâtiments environnants. La chose a été ainsi faites que l'avenue semble mener à cet unique endroit censé trôner au milieu d'un vide de plusieurs dizaines de mètres.
Le gangster, lui, tape du plat de la main sur un bureau pour ramener à lui ceux qui seraient déjà dissipés et incapables de suivre. Puis il désigne tout le matériel visible, plusieurs malles au sol, ouvertes et pleines de vêtements et pièces d'armures. Le bureau lui-même est encombré d'un ensemble d'armes antiques et de multiples clichés de la forteresse à différentes heures du jour et de la nuit, ainsi que plusieurs photos d'une belle femme asiatique.
« Examinez bien ces clichés. Le Marchand m'a fait savoir que les esclaves asiatiques ne manquaient pas. Nous n'aurons qu'une chance, ne la gâchez pas en surestimant vos talents de physionomistes. Vous trouverez des tenues de fanatiques et de légionnaires, peut-être de miliciens aussi, et quantités d'armes qui serviront à merveille ces déguisements. Bref, le Marchand vous offre le meilleur, donnez lui le meilleur. »
Laissant sa dernière phrase sonner comme un ordre autoritaire mais plein de conviction, Jun va saisir un trépied sur lequel trône une paire de jumelles télescopiques et le dispose devant la précédente fenêtre pour regarder plus précisément les mouvements nocturnes. Il ne s'arrête pourtant pas de parler :
« Il est exactement minuit et quatre minutes. A deux heures du matin, vous devrez vous intégrer à la diversion, des prisonniers capturés dans les Narrows et qui croient avoir été libérés par un agent du Gant Noir. La garde sera submergée et ne pourra plus convenablement filtrer les entrées. En attendant, changez vous, armez vous, discutez votre plan, reposez vous, qu'importe. Et si vous avez des questions, posez les moi, maintenant. Vous pouvez aussi faire vos propres observations, mais n'allumez aucune lumière à la fenêtre. »
Gotham City Rebirth
Au besoin, vous discuterez ensemble de vos actions et poserez vos questions sur le topic d'inscription et lancerez vos dés sur ce topic annexe. En rand 1-6, 1 représentant un échec absolu, 6 la parfaite réussite de votre action. Vous trouverez ci-dessous vos ouvertures et opportunités ainsi que les modificateurs de rand selon vos compétences, capacités et pouvoirs.
Pas de rand pour vos opportunités pré-mission, ce sont des bonus offerts, essayez de vous organiser pour obtenir la polyvalence ou la spécialisation que vous désirerez pour l'équipe. Toutes les questions RP seront rapportées avec leurs réponses dans le prochain post MJ pour que vous soyez tous bénéficiaires de ces infos.
Azzurra : En plus du temps passé à t'organiser avec tes compagnons, Jun t'incites, toi Maestra, italienne, à potasser des bouquins qu'il a réuni pour mieux comprendre l'ennemi. En fouillant ceux-ci, deux choix ressortent, mais tu ne pourras t'imprégner que d'un seul :
- Le Latin pour les Nuls, as-tu appris à parler latin Azzurra ? Il n'est jamais trop tard pour s'y mettre. En une petite heure, tu pourras aisément apprendre ou réviser les bases pour prévenir de la survenue d'une maman méchante (Cave Canem Mater), demander la liste d'odeur des thermes ou expliquer que ce n'est pas homosexuel tant que les glaives ne se touchent pas. Et puis passé les chapitres griffonnés par une certaine E. Rogova par dessus les vrais pages, tu vas pouvoir retenir quelques phrases toutes faites, un peu de conjugaison, de quoi donner le change pour des réponses brèves et imposer une certaine autorité aux légionnaires et esclaves d'origine italienne.
OU
- La Pensée Prétorienne, d'un auteur inconnu. L'ouvrage ne semble pas bien objectif et manque de référence mais traite avec philosophie du rapport au pouvoir des politiciens et des soldats. En survolant quelques pages, tu sens qu'il y aurait sans doute de quoi retourner la tête de n'importe quel ambitieux. Etant donné la place laissée vacante à la tête de Little Italy, retenir certains exercices de pensées contenus là dedans t'aidera sûrement à te faire entendre et (peut-être) manipuler certains des officiers qui tiennent la forteresse.
Aliénor : Visiblement averti de certaines choses à ton sujet (anarchiste ? évènement du stade ? redresseuse de tort ?), Jun tente de réprimer d'hypothétiques velléités de libérer plus d'individus que ce que la mission demande, et surtout que la mission peut permettre. Néanmoins, en te forçant à te montrer sociable (ce qu'il est plus qu'il n'y parait au premier abord), le mafieux évoque deux éléments qui pourraient éveiller ton attention, vas-tu essayer d'exploiter un des sujets ? Il parait fort occupé avec tes acolytes donc tu ne pourras pas beaucoup le monopoliser. Les deux sujets sont les suivants :
- Etant donné la quasi-mise à néant des effectifs de la Triade en espionnage dans Little Italy, ce depuis la branlée que s'est pris Caligula dans les Narrows, l'intelligence a fortement baissée dans le secteur. Néanmoins, Jun est certain que cette forteresse doit disposer d'une issue de secours, souterraine. Tu pourrais deviser avec lui au dessus d'une carte du district pour trouver l'issue la plus probable. Ce serait s'en remettre au destin mais si le Gùn a formellement interdit au Marchand d'utiliser des effectifs de la Triade pour s'infiltrer là dedans, une équipe pourrait remonter un tel tunnel pour arriver à point nommé et couvrir la fuite de l'équipe. D'autres parts, où peuvent-ils parquer leurs esclaves, si ce n'est en sous-sol ? Ils ne dorment pas dehors en tout cas.
OU
- Jun évoque une tentative de révolte des esclaves lorsqu'un grand contingent a été amené là il y a deux semaines. Il parle également d'un centurion ayant fait descendre et soigner les meneurs qui avaient été crucifiés sur l'avenue à peine quelques heures plus tôt. S'il a vu ça, il a forcément dû prendre des photos. Si tu examinais leurs visages et questionnait l'asiatique sur les notes qu'il a pris lors de ces deux évènements, il te paraitrait envisageable de retrouver ces gens et fomenter une nouvelle révolte, de l'intérieur et avec l'aide du plus noble des officiers qu'ait eu Caligula.
Barbara :
Préambule - Choix de position:
J'ai laissé la chose volontairement floue pour te laisser plus de liberté (et par ce que j'ignore si Oracle serait du genre à agir en dehors de planque). Tu peux soit agir depuis ta planque personnelle où aucune interaction physique directe ne sera possible avec le groupe mais où tu auras tout ton matériel de pointe. Dans l'autre cas, tu disposeras d'une planque te permettant d'observer l'avenue et la forteresse ainsi que performer des interactions à moyenne et longue distance avec l'aide de Jun qui n'est cependant pas à tes ordres, mais surtout, avec un matériel bien plus succinct tout en disposant malgré tout d'une connexion satellite. Dans les deux cas, je te laisse t'organiser avec Azzurra, vous êtes en communication constante pour le moment.
A savoir, aucune technologie n'a survécu dans la forteresse, tu n'as donc aucune accroche ni approche possible par le réseau. En revanche, cela signifie aussi qu'ils ne disposent d'aucune contre-mesure élaborée contre tes autres capacités.
Tes opportunités sont plutôt minces, mais pas inexistantes. Grâce à ton matériel et ta connectivité, tu peux booster un bonus d'un autre membre du groupe ou lui permettre d'enregistrer les données de l'opportunité mise de côté, de sorte qu'elle sera exploitable en cas de besoin mais avec un malus et seulement si tu es en capacité de communiquer avec le groupe le moment venu. Ceci n'est évidemment réalisable qu'avec l'accord du personnage visé.
Kite-Man : Jun te promet personnellement que si tu tentes une approche par les airs, il te fumera au fusil de sniper, mais pas avant que tu ait été criblé de flèches par les sentinelles du toit. Il t'interdit également d'avoir la mauvaise idée de faire sortir la fille par ce moyen. Dans l'entre deux, il semble très enclin à te suggérer de conserver ton attirail pour potentiellement te mouvoir de fenêtre en fenêtre et à différents étages, une fois que vous serez rentrés, et pour peu que tu le fasses silencieusement.
A toi de voir :
- Tu peux calibrer ton matériel pour te donner l'opportunité de te mouvoir discrètement sur les façades de la forteresse.
OU
- Tu peux calibrer ton matériel pour te donner l'opportunité de te mouvoir rapidement et agilement sur les façades de la forteresse.
Alexa : Ayant entendu parler de toi et tes capacités surnaturelles (et aussi que tu as sauvé au moins une personne qu'il estime), Jun te propose deux activités possibles pour te préparer à la mission :
- Tu peux étudier avec lui les plans du bâtiment qui a été utilisé comme base pour la forteresse et retenir la position des murs porteurs pour les fracasser ou, plus vraisemblablement, les éviter afin de te creuser des issues dans les cloisons. Le moment venu, ce sera tout sauf discret mais difficile à contrecarrer par les occupants des lieux. D'autres part, même si le truand te rappelle que les espaces intérieurs ont dû être réagencés de manière totalement différente, cela te rendrait plus à même de guider le groupe vers le sommet du bâtiment.
OU
- Avec les différents uniformes ennemis, il semblerait que la Triade ait obtenu des paquets d'insignes et de marques de rangs. Avec les moyens du bord et tes talents de couturière, tu peux améliorer les déguisements de toute l'équipe, vous faire passer pour des membres de plus haut rang au sein du Gant Noir et faciliter toute vos tentatives de donner le change. En revanche, être vus en train d'agir étrangement génèrera bien plus de suspicion.
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A partir de là, je vous laisse introduire vos personnages dans l'histoire. A la fin du tour, vous irez pour rejoindre la diversion. Vous pouvez être créatif mais n'oubliez pas que nous sommes là pour l'action. Moins de réflexion, plus de baston ! Je blague, soyez discrets.
Evidemment, Little Italy est toujours privée d'électricité et d'eau courante et le Gant Noir y est encore assez influent pour imposer le couvre feu même si la surveillance des rues s'est relâchée. Si vous avez besoin d'indications, précisions, ou autre, n'hésitez pas à me contacter, sur discord, par mp ou le topic annexe.
Le nombre de mots requis est de 300 maximum (règle des Mini-RP) une fois l'intro passée, si vous désirez être lyrique, soyez le maintenant, tant que vous n'êtes pas pris dans l'action.
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Deadline du Tour 1
Vous avez jusqu'au Lundi 14 Août 2023 à 20h pour poster.
Invité
Sujet: Re: The Forgotten Pearl Mar 8 Aoû 2023 - 16:25
Oracle is connected
Nulle base secrète aux effarantes dimensions pour Oracle. Tout allait se passer depuis mon appartement à Burnside, en toute humilité, au milieu de la lumière tamisée qui contrastait avec les lueurs bleues des écrans d'ordinateur. Sur ceux-ci, se dressait cet énorme édifice à l'architecture romaine. Il défiait les âges à oser s'imposer ainsi au milieu d'une ville moderne telle que Gotham. J'observais ses colonnes, tels des gardiens silencieux soutenant les horreurs qui se jouaient derrière ces épais murs. C'était parce que je ne pouvais pas fermer les yeux face aux crimes tenus secrets, qu'avec la toute dernière recrue de Bruce, j'avais accepté de participer à une mission d'infiltration. Ça me permettait à la fois de jauger le choix du dernier acolyte de la batfamily, que je ne considérais pas encore comme membre à part entier. Aussi, je pouvais avoir directement un œil sur un endroit où Oracle n'avait pas la main mise. Au fil du temps, j'avais cartographié la ville, mais encore de nombreuses zones d'ombre me narguaient silencieusement, à chaque fois que je posais mes yeux
Derrière mon bureau, j'avais Robin constamment à l'oreillette. On ne s'était encore jamais vues, de moi elle ne connaissait qu'une voix modifiée qu'elle ne pourrait jamais reconnaître car elle n'existait simplement pas. C'était mieux ainsi, pour le moment. Je comptais sur cette nuit de folies pour faire plus ample connaissance et donner mon avis à Batman. Elle ne le savait pas encore, mais une caméra miniature sur six pattes articulées allait s'engouffrer avec toute la bande au moment où les prisonniers arriveraient. C'était une information qu'il lui était pour l'instant inutile de connaître, et j'aimais garder quelques atouts dans la manche. L'appareil espion était une technologie signée Wayne Entreprises qui n'avait jamais vu le jour sur le marché, il n'était destiné qu'à une petite poignée de partenaires et cela s'arrêtait à moi, Nightwing et Red Robin. Damian et Jason pouvaient en bénéficier mais ces techniques n'étaient clairement pas leur truc. Le cadet se considérait lui-même comme l'arme ultime tandis que le puîné se contenterait de sortir la grosse artillerie.
J'ai téléchargé les clichés de Jun, s'il te faut les réexaminer plus tard, fais-moi savoir. Je me tus, écoutant les dernières directives du boss autoproclamé de ce soir. Ma tasse de café encore fumante reposait sur mon bureau. J'étais confortablement installée sur mon fauteuil, une fine couverture me réchauffant les jambes. Cela était bien différent de ma vie d'avant, où je sautais de toits en toits en compagnie de mes partenaires. Mais c'était là mon évolution et je l’acceptais désormais comme une bonne chose, à utiliser à bon escient. Dans l'oreillette, la voix de Jun retentit encore tandis qu'il incite Robin à fouiller dans une pile de bouquin. Mon acolyte m'informa de La Pensée Prétorienne, et aussitôt mes doigts experts glissent sur le clavier, à la recherche d'absolument tout ce que je pouvais trouver là-dessus pour aider au mieux ma partenaire. J'ai recueilli les informations les plus importantes de l'ouvrage et répertorié tout ce dont tu auras à savoir pour t'en sortir, je lui soufflais à l'oreille. Fais de ton mieux, je suis avec toi !
Codage par Libella
HRP : IL Y A UNE SCROLLBAR DANS LE CODE DU RP N'OUBLIEZ PAS DE DESCENDRE ^^
Dernière édition par Barbara Gordon/Oracle le Mer 9 Aoû 2023 - 18:15, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: The Forgotten Pearl Mer 9 Aoû 2023 - 16:51
"Je suis Kite-Man. Le meilleur ! Hell yeah !"
C'était par ces simples mots que Kite-Man avait conclu la prose prosaïque de ce cher Jun. Le tout avec un sourire bright, sa visière abaissée, et les deux pouces tendus. Ok, donc, mission d'infiltration, et on ferme sa grande gueule. Ce qui n'allait pas être très très amusant. Mais après, il pouvait tel un Mario des temps modernes, espérer un simple baiser de la jeune asiatique. On l'avait choisit pour cette mission, c'est parce qu'il était le meilleur. C'était sûr. Si la mafia asiatique l'avait appelé, c'est qu'il avait du talent, et quand on a du talent, on ne fait pas ça gratuitement. C'était un type bizarre, dans un bar, qui lui avait sorti cette connerie une fois. Il observa sa montre, tout en regardant ce qu'il allait bien faire de son matériel. Il observa aussi les tenues. Le mieux était la tenue de gargouille. Plus pratique pour camoufler son matériel. Exit le grand cerf-volant qu'il avait dans son dos. Il devrait faire avec, avec quelques gadgets minables de sa trempe. Bon, il n'avait pas grand chose, mais il pouvait atteindre certains points difficiles grâce à ses gadgets. C'était déjà ça. Mais il fallait oublier les belles envolées, et les beaux planages aériens. Kite-Man dépose donc son casque, son armure, et son cerf-volant avant d'enfiler une tenue de gargouille. Il logea alors quelques grappins, ce qui lui permettrait d'aller de certains points en certains points, quitte à trouver un endroit plus calme, et à passer par la fenêtre pour en ressortir, quelques fenêtres au-dessus. Ce n'était pas grand chose, mais c'était déjà ça. En temps normal, Kite-Man aurait utilisé son réacteur, aurait transpercé quelques étages avec son crâne, avant de vomir tripes et boyaux sur la jeune femme qui attendait patiemment dans le harem de jeunes filles. Caligula avait du goût, la mignonne était pas trop mal. Mais qu'elle attende de rencontrer el famoso Kite-Man, le plus beau de tous les hommes sur Terre. Il lui montrerait son gros cerf-volant, c'était certain ! Il regarda les quelques tâches peu visibles de loin, mais assez de près, avant de faire une remarque légèrement raciste et bas du plafond.
"Vous l'avez passée à la blanchisserie de chez vous ?"
Dit-il avec une pointe d'humour. Il éclata d'un petit rire avant de mettre le masque de la gargouille sur le crâne. Pouah, ce que ça pouvait puer dedans. Apparemment, le précédent locataire avait rendu ses tripes avant d'y rendre la vie. Bon, au moins, ça suffira à tenir, le temps de récupérer la jeune femme et de s'en aller. Mais au loin, alors que Kite-Man regardait en direction du lieu de la mission, il regardait aussi le ciel. Ah ... Si seulement il pouvait sans risquer de se faire plomber. Il regarda Jun, une dernière fois, avant de regarder avec une mélancolie, le ciel qui s'offrait à lui. Qui lui disait : "Viens, viens me chevaucher ! Viens avec moi dans le ciel, vient sentir l'air frais et les douceurs du temps qui passe et qui sourit." C'est vrai que c'était tentant, et c'est vrai que Kite-Man avait très envie d'aller dans le ciel avec son énorme cerf-volant bien dur. Mais il devait attendre, il devait attendre le bon moment. Jun disait ce qu'il voulait, mais au moment où la princesse serait sauvée, il prendrait la jeune femme avec lui, et l’emmènerait au septième ciel, pour découvrir des merveilles encore insoupçonnées. Car Kite-Man était un vrai héros, un homme qui savait ce que les femmes voulaient. Après tout, il avait quand même réussit à séduire, et à prendre pour femme, Pamela Isley. Ce qui n'était pas rien.
"Vous ai-je déjà raconté la fois où j'ai séduis Poison Ivy ? Sans me vanter. Elle a succombé à mon charme, et j'ai peur que ... Si la jeune femme me voit, elle succombe à mon charme sauvage. Jun, est-ce que vous pensez qu'elle est prête pour Kite-Man ? Le seul et l'unique ? Hell yeah !"
Il termina de se prépare, tout en regardant à nouveau le ciel. Ce ciel qui l'implorait de prendre sa grosse fusée et de foncer dans le bâtiment à la recherche de la jeune femme. Toujours en ignorant ce que pouvait dire Jun, ou bien les pontes de Caligula. Tous ces gens n'étaient rien dans la tête de Kite-Man. Chuck Brown n'était pas fou. Simplement un peu illuminé, et surtout, c'était sa marotte. Depuis que son fils, Chuck Junior, avait été assassiné par Edward Nigma. Chuck avait laissé la place à Kite-Man pour enterrer sa peine, ses regrets. L'histoire de Chuck Brown était connue de tous. Et malgré la mort de son fils, il avait tout fait pour ne plus y penser. Mais parfois, quand la bouteille frappe à la porte, les pensées tristes remontent. Chuck Junior était mort. Sa vie était morte. Il ne restait que Kite-Man. Déguisé, il s'arma d'un fusil d'assaut STG44 allemand. Une relique parfaite parfaitement bien conservée, et attendit qu'on lui donne l'ordre. Il était un peu boudeur pour le coup. On l'empêchait d'être bon dans ce qu'il était génialissime. C'est comme empêcher un chef étoilé de faire la cuisine, comme empêcher Rocco Siffredi de travailler comme les castors. C'était comme demander à Kite-Man de ne pas respirer. En plus, dans cet accoutrement, il avait l'air ridicule. Et stupide en plus.
"Je suis prêt. Mais je maintiens ce que je dis. Une attaque aérienne, ça aurait eu plus de gueule. Vraiment."
Maintenant, y'avait plus qu'à. Dès que tout le monde sera prêt, on pourra commencer les festivités. Peut-être même que Kite-Man pourrait séduire d'autres gonzesses dans ce harem ? Comme l'idée était tentante. Il le savait, c'était un play-boy millionnaire après tout. Enfin, c'était comme ça qu'il se ressentait au fond de lui-même. Et quoi qu'on en pense, il estimait qu'il avait toujours la classe. En tout cas, y'avait aussi pas mal de nanas dans l'équipe. Avec de la chance, il pourrait faire un petit Z + V avec l'une d'entres elles. Mais en ce qui concernait Kite-Man, l'espoir fait vivre. D'un regard par-derrière son masque de gargouille, il regardait l'assemblée hétéroclite. Il soupira légèrement. Il était le mâle alpha de la bande, ce qui veut dire qu'il avait droit de cuissage sur ces terres donc. Il verrait ça après la mission. On ne sait jamais, sur un malentendu, ça peut passer. Franchement. En attendant, y'avait une mission à faire, et à réussir. Sinon, ce sera porno, veuve poignet, et vodka bon marché avant de se finir lamentablement dans un vieux canapé poussiéreux dans son appart.
Invité
Sujet: Re: The Forgotten Pearl Jeu 10 Aoû 2023 - 19:09
La Perle Enchantée
Robin + Oracle = DREAM TEAM
La nouvelle Robin se tenait en retrait, dans l'ombre, en écoutant parler l'Asiatique sur le profil de la mission. Aider les triades, Maestra le faisait, Robin beaucoup moins. Mais là il n'était pas question d'aider les triades, il était avant tout question de mettre le coup de grâce à Caligula tout en libérant une femme.
Et ça, autant Azzurra que Cara Mia que Robin que Maestra étaient pour. Robin attrapa les deux livres, tout en ayant l'air très sérieuse pour qu'on se doute pas qu'elle pensât "att je dois lire des trucs en plus". Après un choix fait rapidement, car Azzurra avait parfois des coups de génie, elle s'empara du livre rouge et pas uniquement parce que la couverture était plus jolie. Mais les livres pour les nuls ne faisaient pas sérieux. Et de toute façon, elle avait des bases en latin plutôt excellentes compte tenu qu'elle avait fait étudié ça à l'école très sérieusement. A moins que les hommes de Caligula soient des étudiants universitaires en lettre ancienne, mais aux Etats-Unis ce seraient des mange-merdes, elle devait avoir un niveau plus élevé que le leur.
A l'oreillette, elle entendit Oracle parler. C'était une alliée de Batman de longue date. Les deux ne s'étaient jamais rencontrées, et c'était la première fois qu'elles travaillaient ensemble. Batman lui avait dit qu'elle était tout bonnement géniale. Jusque là, Azzurra n'avait aucune raison de croire le contraire.
D'autant plus qu'elle avait anticipé que Azzurra n'aurait pas vraiment la force de tout lire, et elle lui préparait une synthèse de tout ce qu'il y avait à savoir.
En fait, ce n'était pas tant que Azzurra n'aimait pas lire. Elle lisait énormément. Mais tout ça en si peu de temps ? Elle aurait préféré prendre quelques soirs avec un verre de vin rouge pour lire ça tranquillement, avec Mindy en repose-pieds pour qu'elle reste sage et éviter qu'elle dérange sa concentration.
L'homme sauterelle près d'elle commençait à parler comment il était en couple avec Poison Ivy. C'était une criminelle, elle ? En fait, lui aussi en était un. Robin le reconnut, en fait il était Kite Man, un criminel dans la liste des criminels que Batman lui avait présentés. Il était pas dans les criminels les plus importants à arrêter au point où Batman lui avait dit "si tu le croises, prends pas la peine de l'arrêter, Blackgate est pleine et avoir un voleur de bonbons dans une cellule plutôt que lui sera bien meilleur pour la société tellement il est osef-tiers".
Azzurra n'appréciait pas cette philosophie. C'est pourquoi Robin cassa son silence pour dire :
- Kite-Man. C'est cela ? Je te laisse tranquille, mais tiens-toi à carreaux, après cette mission on va se voir en tête à tête tous les deux.
Ca l'amusait de le voir réagir à ça. Une fois les questions terminées, elle déclara :
- Je viendrai costumée en officier. Je me ferai passer pour une espionne de Caligula revenue dans sa Légion en son absence. Ca expliquerait pourquoi ils ne me connaissent pas. Si j'arrive à m'infiltrer parmi leurs rangs et influencer du mieux que je peux de mon côté, vous aurez plus de chance de réussir votre diversion. Je n'ai rien d'autre à ajouter. Bon courage à vous.
Azzurra avait mal pris l'idée de ne pas pouvoir communiquer avec les autres coéquipiers suite à la question qu'elle avait posé à ce sujet précédemment. Sa patience n'avait pas de limites très hautes en ce moment.
Robin quitta la pièce sans rien ajouter de plus. Pour s'infiltrer parmi les officiers, elle devait, s'inspirer de ce qu'aurait fait son ami Mark. Il aurait adoré en être, il adorait l'histoire romaine et toutes ses choses. Il l'avait même invitée une fois à un jeu de rôle grandeur nature sur la rome antique où il jouait un légionnaire. Ca avait été plutôt sympathique, pour tout dire Azzurra s'était bien amusée ce jour-là. Un camp romain avec des tentes. Ca manquait de beaux gosses romains, la plupart étaient des geeks obèses et puants, mais il y avait quelques garçons musclés déguisés en esclaves grecs qu'elle avait apprécié voir se battre dans l'arène. Elle aussi jouait une esclave, comme la plupart des autres femmes qui n'étaient pas acoquinées avec les organisateurs du jeu de rôle et qui jouaient le rôle de patriciennes.
Azzurra avait donc reluqué les beaux gladiateurs et cuisiné des bruschettas, ou plutôt délégué vu qu'elle était la seule qui s'y connaissait en cuisine romaine. Elle avait adoré. Mais cette fois-ci, hors de question de jouer une esclave. Elle ne se le permettrait plus.
Azzurra s'était saisie en partant d'une armure de combat encore étincelante, visiblement ayant appartenu à un gradé. Elle y avait ajouté une imposante fourrure de loup ou de renard (elle s'en fichait) ainsi qu'une tête de loup sur la tête, et l'avait faite retoucher. Un masque noir avec des lentilles de contact d'un vert magnifique mais naturel pour sa vision et un modificateur de voix de Wayne Technologies allait s'ajouter à cet armada, sans oublier ses oreilles cachées par la tête de loup qui allait masquer son dispositif de communication avec Oracle.
Robin avait travaillé son maquillage et sa tenue pour cacher au mieux ses formes. Si elle voulait être crue, il fallait qu'on pense qu'elle fut un homme. Habilement mis, son maquillage permettrait de durcir ses traits. Son armure pare-balles devrait cacher ses formes, pour les hanches malheureusement, le Seigneur n'aimait voir ses Dons à l'Humanité cachée à celle-ci. Il fallait compter sur une cape et un pantalon ample. Cela lui prit un peu de temps et il était évident qu'elle ferait au mieux trap mignon, mais dans l'obscurité et avec son modificateur vocal, nul doute qu'elle serait un homme.
Pour parfaire son déguisement, elle fit appel à un ami de Mark qui était un entraîneur K9 pour la police, il s'appelait Allistair. Il lui confia un K9, tout juste entraîné, "un peu con, il obéit facilement aux inconnus, tu devrais t'en sortir". Le Berger Allemand, nommé "Hadrianus" devait suivre, et la défendre au cas où. Azzurra n'était pas très sûre de cela, surtout que c'était un jeune chien pas si impressionnant, mais il devait réussir à assurer la défense de la jeune femme. Elle ne manqua pas de cacher quelques Bat-artifices discrets sous son armure au cas où
Ainsi prête, Azzurra devrait sans autre pouvoir s'infiltrer. Son costume était beaucoup trop classe et honnêtement, son alter ego était largement baisable. Elle trouvait même une certaine excitation (pas sexuelle hein) à l'idée de se travestir en homme. La jeune femme se sentait confiante et en proie au suspense terrible. Hadrianus l'avait suivie sagement et n'avais pas essayé de l'attaquer. L'illusion devait le tenir assez longtemps pour trouver la perle volée. Elle avait vraiment peur des chiens. Mais celui-ci allait beaucoup servir à sa couverture. Après avoir appris du mieux possible ce que Oracle lui avait donné, Azzurra se sentait prête. Elle était Robin. Elle s'en sortirait, avec la précieuse aide d'Oracle.
▲ Goth-Passeport ▲ Alliés: Ennemis: ♦ Domicile à Gotham : ♥ Love interest: Armes & gadgets: Alexa Varon - BomberGirl
Sujet: Re: The Forgotten Pearl Dim 13 Aoû 2023 - 14:58
Plus d’électricité, plus de moyen de communication pour Alexa, mais Jun avait prit contact avec elle directement à son adresse, il avait raconté la mission et la raison de pourquoi il organisait un tel rassemblement. Sauver cette femme et pourquoi pas d’autre du harem de Caligula était le genre de mission parfaite pour BomberGirl, totalement dans son idéologie. Elle n’a pas hésité une seconde et accepte directement.
Elle avait pris un bon moment pour discuter avec l’investigateur de cette mission, pour aider avec du matériel donné par Jun Alexa avait travailler sur des tenues, des tenues de légionnaires de gargouilles, à la taille de ses futurs coéquipiers. Cela leur permettrait sûrement de rentrer plus facilement dans la base de Caligula à Little Italy.
Alexa avait travaillé plusieurs jours sur ces vêtements et avait été contactée pour connaître le jour et l’endroit de la réunion. Elle était en tenue de BomberGirl, mais ce n’était pas la seule en costume Jun avait organisé toute une équipe de personnage tous plus originaux les uns des autres.
Bonsoir, moi c’est BomberGirl et je vous ai préparé vos tenues pour l’infiltration.
Elle sort différentes tenues et les pose sur la table, elle laisse les différents protagonistes prendre ce qu’ils préféraient une fois les différents personnages costumés, Alexa s’approche d’abord de Azzura.
Tu me laisses faire quelques petites retouches ?
Alexa retouche le costume surtout au niveau des casques, l’identité devait rester secrète, mais tout en ne paraissant pas trop louche pour les autres gardes. Le travail avait été compliqué pour Alexa, mais elle avait réussi. Elle vient faire pareil pour Kit-man qui s’était déjà fait bien remarqué depuis son arrivée dans la pièce.
Une fois, les costume retouché Alexa va chercher une paire de menottes.
Ça, c’est une fausse paire de menottes, je pourrais les briser facilement à l’intérieur. A cause de ma taille, je peux pas être crédible en légionnaire donc je me propose pour être votre prisonnière. Surtout que j’ai eu quelques soucis avec le gant noirs et il ne faudrait pas qu’un garde me reconnaisse même sous un costume.
La petite blonde d’un mètre cinquante cinq, ne pouvait pas être crédible dans le rôle de mercenaire du gant noir, mais en prisonnière oui, cela pouvait la permettre aussi de se trouver où les autres filles allaient être cachée dans le bâtiment. Elle regarde chaque protagoniste installer dans la salle, l’équipe aller bientôt devoir partir, menottes à la main.
Bon, qui me met les menottes parmi vous ?
Alexa avait son plan, mais il allait la mettre dans une position assez risquée de se retrouver dans les profondeurs d’une base principale du gant noir, elle avait des souvenirs de sa dernière rencontre avec le gant noir quand elle avait essayé de sauver ces voisins, elle était stressée, mais elle devait le faire, elle devait sortir ces filles de cet endroit.
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Sujet: Re: The Forgotten Pearl Lun 14 Aoû 2023 - 19:57
Trigger Warning :
dépression, pensées suicidaires, violence et torture
Musique:
« Jun. Pas June. Pas Jeune. Jun. On vous paye pas pour m'insulter, donc ce serait de ma poche. »
Bras croisés, adossée contre un mur un talon collé contre la façade interne de la bicoque, la plus grande des deux anarchistes, celle que l’on devine maigre et osseuse comme un genre d’insecte et porte un masque de tigre, hausse les épaules avec une indifférence qui frôle la désinvolture. En même temps, elle le comprend 100%. Elle aussi ça la gaverait un brin qu’on écorche son nom toute les quarante secondes. D’ailleurs, ça la gave un brin. Enfin, ça la gaverait si on l’appelait encore par son vrai nom, mais ça fait un bout de temps que ça n’est pas arrivé (amis irlandais exceptés bien sûr). Et ça n’est pas dommage.
Enregistrant les informations au fur à mesure que leur interlocuteur les débite, elle laisse son regard dériver vers la fenêtre. Face à eux, sur la place vidée de ses immeubles par le sang des esclaves et les pleurs de ceux qui voyaient leurs maisons partir en fumée, la grande bâtisse d’une blancheur menaçante arbore martialement son fier fronton aux colonnes doriques, le pourpre sanglant des oriflammes ornées d’aigles romains, et une laideur jamais vue depuis le Zeppelinfeld de Nuremberg. Et pourtant, fallait oser.
C’est donc là qu’étaient retenus leurs camarades. Ceux que ses acrobaties dans l’Arène ne leur avaient pas ramenés. Ceux qui malgré leurs efforts manquaient toujours à l’appel. C’était, bien sûr, pour eux qu’elle était venue. Pour eux qu’elle, ses principes et ses démons s’étaient comme un seul Homme levé pour suivre Alexa lorsqu’elle avait reçu son carton d’invitation. Pour eux et pour tous ceux que l’empereur et le Gant retenaient prisonniers dans leurs cachots, réduits à l’état d’esclaves.
Hochant de temps à autre la tête au fur à mesure que défilent les informations, elle jette un regard vague à la photographie, enregistrant consciencieusement mais sans conviction le visage qui y figure. Non pas que le sort de cette charmante personne lui indiffère. Sauver ne fusse qu’une personne du Gant et de l’enfer, c’est toujours ça. Toujours une juste cause pour laquelle se sacrifier… Mais pour Aliénor, sortir une personne de sa géhenne et laisser les autres à leur triste sort, ça n’a aucun sens. Sauver les petites filles de riches parce qu’il y a des gens qui ont les moyens de mettre de l’argent pour organiser ça, et laisser les prolos crever, c’est le fonctionnement de la société, pas le sien.
Son cerveau doit être transparent sous la double couverture de son crâne et de son masque puisque sitôt son laïus terminé, le chinois à l’allure teigneuse prend à part la jeune anarchiste pour lui répéter qu’elle est payée pour sauver une cible en particulier, pas pour exprimer ses velléités révolutionnaires en sortant de leur geôles tous les prisonniers de leur empereur. Bref libérer des cachots les damnés de la terre, les forçats de la faim et se lever avec la foule esclave, c’est pas pour aujourd’hui. Dommage. Enfin, dommage pour celui qui essaye de donner des ordres à la tigresse libertaire, parce que c’est pas gagné de la faire s’y plier.
En même temps, ce n’est pas comme si elle avait tellement caché ses appartenances politiques et ses intentions la dernière fois que son chemin et celui des Triades se sont croisées (c’est-à-dire aux Jeux de Caligula, où la Triade était venue aussi, pour taper sur la figure du Gant, ce qui est toujours une bonne chose). Ce n’est pas non plus comme s’il y avait un énorme A rouge au milieu du front. Même qu’avec un peu de perspicacité, on aurait pu se douter que la faire obéir allait être compliqué.
« Bien sûr, c’est ce pour quoi l’on est payé. Mais vous savez, entre ce qui paye et ce qu’il faut faire… »
Manque le sourire narquois, dissimulé sous l’épaisseur de plastique, mais le ton, si exagérément obséquieux -et sans la moindre trace de sincérité- qu’il en devient ouvertement railleur, presque insolent est sans ambiguïté. C’était - enfin, c’est toujours même si elle n’est plus là pour le voir, hélas - la grande spécialité de Nolan, ce genre de sarcasme. Testé par tous les cons de Dublin et du Donegal réunis depuis 2009, ce qui fait un très beau chiffre de 10 ans d’impertinence libertaire. Pas très approuvé par les cons visés. Mais beaucoup plus par les camarades !
Visiblement, le mafieux n’est pas le premier à avoir de la sympathie pour les brocards anarchistes et l’insoumission railleuse, parce que l’ironie de la militante politique semble d’avantage l’agacer que le faire rire. Le ton se fait menaçant.
« Pour une somme à sept chiffres, faites moi confiance, tous sauront respecter ce qu'il faut vous faire. »
Elle aurait pu avoir peur. Peut-être qu’elle aurait dû. Après tout, les blessures rouvertes et suintantes de son passé parlent pour lui. L’avantage de l’enfer, c’est qu’il est toujours prêt à se rouvrir. L’inconvénient avec Aliénor, c’est qu’elle n’a aucune forme d’instinct de survie. Elle a trop désiré la mort pour faire autre chose que rire lorsqu’on la menace de celle-ci. Et c’est ce qu’il se passe cette chose terrible : Aliénor rit.
Le rire d’Aliénor ressemble à un cadavre démembré par un sociopathe. Lacéré de coups de griffes, sanglant, macabre et sans la moindre trace de vie dedans. Juste une étendue déserte d’indifférence glacée. Pas de doute, pas même de défi. Oui, il peut la faire tuer autant qu’il veut. Elle n’envisage même pas d’en douter. Et alors ? Si cela doit se finir comme ça, ça lui va !
Aussi brutalement qu’il a commencé, son rire cesse. Puis un silence. On dirait presque que le tigre calcule si son interlocuteur vaut la peine d’être égorgé et déchiqueté. C’est faux et c’est visible. Le tigre ne calcule rien. Elle a déjà classé le mafieux parmi ceux qu’elle déteste sans leur accorder d’importance, qu’elle méprise sans accorder d’hésitation. Un ennemi de plus ! Un des moindres sans doute. Pas moins dangereux, désastreusement inintéressant. Quelqu’un qui a le pouvoir de la tuer, mais se vante de cette capacité par les chiffres que l’exploitation que pratique son milieu est capable de payer.
Ce mépris abyssal dégouline dans ses mots lorsque, bloc de glace dans une marée noire, elle réplique sarcastiquement :
« Ça, vraiment c’est édifiant. Mais vous n’aurez pas besoin d’aligner le quart de cette somme pour trouver des gens pour hâter le jour de mon enterrement sans avoir besoin de vous salir les mains. »
Ses mots, elle ne s’en cache pas, elle les pense pleinement. L’idée de tous ceux qui viendraient la voir clouée sous terre par dépit ne n’être pas être celui qui a mis fin à sa vie la remplirait même d’une joie sauvage et insolente. Qu’ils viennent et ce sera vivant, le jour de son enterrement !
Le détachement dans sa voix est noir et venimeux. Ces mots ont une exaltation étrange dans leur intonation tordue. Voir celle-ci couplé à la lueur de possession démoniaque qui flambait dans ses yeux n’aide pas à douter que l’on est en présence d’une dangereuse déséquilibrée.
Aliénor n’a pas perdu la raison. Pas non plus les souvenirs qui lui font visualiser très clairement le genre d’horreurs qui pourraient lui arriver. Et encore moins la peur. Ce qui meut ses mots, ce n’est pas l’insouciance, c’est le nihilisme et la souffrance. Son sang bout encore de rage, mais ce n’est plus de rage de vivre. Elle se fiche éperdument de ce qui pourrait lui arriver. Beaucoup de chosent l’écœurent. Cette ville, Caligula, le pauvre type en face d’elle, et le capitalisme... Bien sûr, mais ce qui la dégoute le plus c’est elle-même. Et ce qui la rend dangereuse, c’est qu’elle n’a plus rien à perdre.
« Dois-je en conclure que vous n’en ferez qu’à votre tête ? »
« Votre perspicacité est impressionnante. C’est exact. »
Le ton conserve sa gangue d’indifférence glaciale, mais ce qui s’y reflète n’est plus la proximité dérangeante de la jeune femme avec la mort et la folie, bien plus du sarcasme au panache superbe de condescendance et d’agressivité détachée. Une attitude sans ambiguïtés sur son degré de respect des consignes et des hiérarchies. Elle n’a pas l’intention de laisser à qui que ce soit l’illusion qu’on peut lui donner des ordres.
« Gardez la bien sur vos épaules. »
Seul le fait que le ton, bizarre, n’est pas vraiment celui du commandement, empêche le taiwanais de s’entendre rétorquer quelque chose de, cette fois, véritablement méchant. Pas d’amabilités cependant car l’air moqueur de son silence est tout aussi parlant.
Et puis soudainement et d’une voix plus sérieuse, étrangement presque normale sous la raillerie à la limite de la condescendance et quoiqu’après un léger soupir traduisant sans vraiment de détour l’agacement d’être ainsi prise pour une imbécile, elle précise, directe, pragmatique, d’un ton dur en affaire :
« Ne vous inquiétez donc pas tant. J’ai bien compris le principe de notre petit accord. Vous avez les moyens, les hommes et le matériel pour espionner le Gant, leur piquer leurs jolis costumes de foire et organiser des diversions de grande ampleur pour que l’on puisse entrer dans le bâtiment. Nous on est efficaces comme chair à canon au sens où on n’a pas peur des risques et globalement pas grand-chose à perdre. C’est un accord gagnant-gagnant. Vous, vous récupérez votre petite princesse, et est bien d’accord que c’est l’objectif prioritaire du jour et que c’est sur ça que l’on se concentre sur cette fois. Et nous, les informations, opportunités et contacts que l’on récupère, c’est pour nous et pour nos objectifs. Et ça, c’est notre affaire…»
Le chinois grommelle quelque chose d’incompréhensible dans son absence de barbe avant de soupirer et de proposer à la jeune femme soit d’étudier le plan à la recherche d’une éventuelle sortie de secours, soit de lui partager leurs observations récentes quant à la récente mutinerie des esclaves qui a secoué le palais de l’empereur autoproclamé. Mais un seul des deux. Il coordonne l’ensemble des opérations, doit aussi s’entretenir avec les autres membres de l’équipe, est un homme très occupé et n’a pas toute la nuit à consacrer à taper la discute avec une givrée, railleuse, insubordonnée et même pas aimable.
Entre la sécurité d’un plan B et la révolution des foules opprimées, le choix est cornélien, digne de Polyeucte. La communiste n’hésite pourtant guère :
« La révolte. »
Car immédiatement en entendant le mot « mutinerie dans la bouche de son interlocuteur, l’oreille de la jeune fauve s’est dressée. Et pas seulement parce que son cœur a toujours vibré au rythme du rêve d’être à l’origine d’une petite révolution. Mais parce quoiqu’en ait Jun, le Marchand, la Triade et tous les cons de la terre, pour tirer l’esprit du cachot, elle préfère battre le fer tant qu’il est chaud. Soufflons nous-même notre forge ! Leurs informations et leur matériel sont peut-être bien utiles, mais contrairement aux minettes au doux minois attendant patiemment que leurs familles mettent du pognon dans leur sauvetage, Aliénor ne veut pas plus de sauveur suprême qu’elle n’admet les dieux, les césars ou les tribuns. Elle sait très bien ce qu’elle veut, ce qu’elle cherche. Elle veut qu’eux, les travailleurs, se sauvent eux même. Elle cherche ses camarades. Et où chercher des anarchistes sinon dans une révolution ?
Si l’on lui disait qu’en choisissant cette option, elle perd surtout l’occasion de voir en cas de pépin un bataillon de mafieux chinois débarquer en fanfare pour leur éviter de finir à l’état de calamars marinés à la romaine (situation qui présente la particularité d’impliquer une lente et douloureuse agonie, ainsi qu’un décès du genre définitif), elle hausserait les épaules. Elle aurait conscience de se priver d’un très utile filet de sécurité, sans doute. Elle se soucierait des risques que courent l’équipe, à n’en point douter. Elle saurait très bien qu’elle ne va pas au plus simple. Mais Aliénor n’a jamais joué la vie en mode facile. Et attendre de quelqu’un qui saute d’arbre en arbre, et d’arbres en fenêtres sans même accrocher une corde à une branche pour ne pas s’écraser en bas en cas de chute de faire le choix sage et sécuritaire du filet de sécurité, c’est un peu se bercer d’illusions.
Deux semaines plus tôt, les observateurs en planque, ont photographié un transfert de prisonniers d’une autre geôle du Gant à celle-ci. Que c’est il passé dans les sous-sols où les esclaves sont enfermés ? Comment ses Hommes brisés par la captivité et le vain effort de survie ont-ils trouvé entre eux l’espoir de se battre ? Impossible de savoir ce qu’il s’est passé dans les tréfonds des murailles de l’empire, mais quelques jours plus tard, les prisonniers cessaient le travail pour sauter à la gorge des légionnaires. La jacquerie, épuisée et affamée par son sort, ne fit jamais le poids contre la milice armée jusqu’aux dents et fut réprimée dans le sang. Les serviteurs retournèrent à leurs prisons et les meneurs crucifiés pour l’exemple.
Imperturbable, l’asiatique lui tend trois photographies. Son geste a autant d’émotions que d’enfants dans le coma, comme s’il lui montrait ses putains de photos de vacances et pas les corps suppliciés de jeunes gens torturés pour avoir choisi la liberté. Du moins, c’est ce qu’Aliénor pense, peut-être parce qu’elle, des sentiments, elle en a de trop.
Sans en laisser paraître aucun, sans même bouger un muscle de son visage - ce qui n’aurait pas changé grand-chose, sous un masque comme le sien les maxillaires peuvent bien danser la samba que ça ne se remarquerait pas – elle sort de son sac son propre lot d’images. Les tenant hors de portée des regards taiwanais trop curieux - la liste et l’identité des camarades, ce n’est pas une information qu’elle a envie de partager avec des gars comme lui, les mafias peuvent être des alliés de circonstances peut être, dans des situations comme ça, elle n’a pas trop le choix, mais des amis certainement pas – elle compare.
D’un côté des visages gonflés, enfoncés, tuméfiés, bleuis par les coups, déformés par la douleur. De l’autre un ami souriant, un couple heureux, des camarades, des guerriers, des militants. Des gens vivants. L’irlandaise a généralement l’estomac bien accroché, mais même comme ça, la comparaison est un coup de couteau dans le cœur, du genre de ceux qui vous feraient vomir tripes boyaux sur le plancher. Du genre peut-être aussi à lui rappeler que quelque part en Irlande une photo de jeune femme heureuse ferme une tombe vide dans laquelle est enterrée son cœur.
Cheveux blonds-roux longs jusqu’aux épaules, salis de poussière et de sang, nez pointu, yeux verts -au moins un, l’autre gonflé par un coquard ne s’ouvre plus- visage de renard et long corps mince. Maigre, maigre et torturé. Georges ! Le batteur de métal, le copain de Melissa, celui qui est venu, son premier jour, se castagne avec le Gant pour nourrir le camp. Il était là… Ca ne peut être que lui… Que lui ? Je crois… Le second aussi ressemble un peu à un de chez eux, cheveux noirs, nez cassé… Todd ? Andrew ? Ou alors rien à voir ? Impossible de trancher. Les autres têtes lui sont inconnues. Ou alors c’est juste qu’elle ne les reconnaît pas…
De toute façon, Aliénor n’est pas vraiment de ceux que l’on peut qualifier de très physionomiste sans vraiment se moquer du monde. Elle n’est même pas sûre d’avoir sous son nouveau costume reconnu Azzurra. En même temps, pourquoi aurait-elle été s’encombrer de ce nouveau déguisement, moins discret, moins pratique et beaucoup plus moche ? C’est qu’Aliénor, même après sept mois sur le territoire, reste une étrangère. La symbolique, même l’existence du costume de Robin, ça ne lui parle pas.
« Nous autres, nous n’avons que deux manières de mourir. Ceux qui se résignent meurent de faim, ceux qui ne se résignent pas sont pendus. A douze ans, tu sais déjà si tu te résigne ou non.» fait dire Sartre au serf du Moyen Age. Force est de constater que quelques siècles plus tard, le capitalisme en est encore là, et c’est encore plus vrai du règne impérial de Caligula. Mais dans le fond, n’était-ce pas déjà vrai chez les nonnes ou dans la cour de récréation ? Ce sera vrai tant qu’il y aura des injustices et des systèmes d’oppression. Tant qu’il y aura des oppresseur, des tyrans pour les suivre, des lâches pour se taire.
Ils ont choisi, c’est beau, presque grandiose même si le mot sent peut-être un peu trop la pompe impériale ou militaire. Même après le fouet, les brimades et l’enfermement, le sang de la révolte a jusqu’au bout coulé dans leurs veines. Aliénor aussi a choisi. Jeune. Bien avant ses douze ans. Elle s’y tiendra, dusse-t-elle en mourir. D’ailleurs est-il à douter qu’elle en mourra ? Bien sûr, elle préfèrerait aux souffrances infames de la croix mourir au combat, l’arme à la main, la pointe au cœur, ou s’écraser d’une falaise après avoir connu l’espace de ses derniers instants, l’ivresse de la mort, du vol et de la chute.
Ils sont morts pour la révolution. Pour une révolution ratée qui n’a pas entamé la misère et l’exploitation. Mais ils sont morts pour la liberté. L’image de la prison de leur souffrance brûle ses membres, mais en même temps, sur ce point, elle les envie, et s’en sent coupable. Elle n’est pas présente dans le camp anarchiste depuis assez longtemps et surtout pas de manière assez vivante pour avoir vraiment connu les deux suppliciés, mais lorsqu’au camp on planifiait l’évasion du Colisée, elle a bien vu leurs sœurs et leurs amis pleurer. Le chagrin de leur perte se double chez elle d’une angoisse insidieuse. Souffriront-ils ainsi, les camarades d’Irlande, le jour où elle va crever ? Ne cessera-t-elle jamais, même dans la mort, de leur être un fardeau ?
« Ils sont morts ? » Sa voix fiévreusement froide, cache mal son malaise dans une absence apparente d’émotions trop plate pour n’être pas artificielle, et trop artificielle pour ne pas dévoiler que ce cache sans doute sous le ton monocorde et le masque rageusement inexpressif un torrent de sentiments contradictoires.
Si elle a parlé trop immédiatement, trop vite, pour faire taire le cruel silence qui enflait sinistrement en faisait éclater les vies, les espoirs et les cœurs comme une sorte de torture abjecte ou de gaz toxique, elle ne met pas trois secondes après avoir parlé à se rendre compte de l’idiotie crétine de sa réplique. La crucifixion ça tue. C’est même fait pour ça.
« Non. »
Si Aliénor ne bénéficiait pas d’un self contrôle de dingue, son geste de sursaut aurait ressemblé au bondissement d’une carpe hors de l’eau, en moins muet, c’est-à-dire un saut énorme, vertigineux et complètement ridicule. Et en vérité, Aliénor ne bénéficie pas tant que cela d’un self contrôle de dingue. Enfin, ça dépend pour quoi. Mais là, ce qui l’empêcha surtout de réagir plus ridiculement que par son coup de tête brusque et son air bêtement interloqué, c’est que le temps que l’information rejoigne son cerveau, que la vraisemblance, la logique et le pessimisme de la guerrière dépressive t’entendent et l’acceptent, la surprise avait eut le délai nécessaire pour se rendormir.
« Enfin, probablement pas. »
Ceci-dit, il annonce en réponse aux questions de l’anarchiste qu’un centurion, moins cruel que les autres ou ayant une idée derrière la tête, allez savoir, a donné ordre de décrocher et de soigner les crucifiés. Avant qu’ils soient morts, cela va de soi.
Puis il balance à la jeune femme la photo du type en question. Elle jette un œil, hausse les épaules et empoche le cliché avant de tourner les talons. Merci mec, je suppose…
L’info, si on lui passe, elle la prend, mais là, elle s’en fiche, franchement. Ce n’est pas Aliénor que l’on verra compter sur les états d’âmes des oppresseurs et des bourreaux pour tirer l’esprit du cachot. Ce genre de stratégie doit exister, quelque part peut-être, chez les naïfs et les rêveurs, probablement, mais pour l’anarchiste, miser sur ce genre de cheval, c’est un peu comme manger des kilos de fruits de mer en espérant être emportée par une intoxication alimentaire. Quand on veut vraiment se tuer, on ne choisit pas les moules, c’est beaucoup trop aléatoire.
Ce qui intéresse bien plus la guerrière aux yeux clairs, c’est le fonctionnement de l’armée ennemie. Photographies des tenues des légionnaires, hiérarchie, rôles, rangs, comportement… Bien sûr, ce n’est pas comme si elle était venue sans rien non plus. Prendre ses propres renseignements avant de mettre les pieds chez le diable, c’est une évidence, et se poster quelque part entre deux échafaudages d’un toit un peu lointain avec des jumelles et un calpin, c’est à la portée du premier con venu. Mais, il faut bien le reconnaître, sur le plan de la collecte de matos et de donnés, leurs "alliés", sans conteste mieux lotis en nombre d’hommes, et puis surtout bien mieux lotis question matériel, leurs étaient infiniment supérieur.
Fouillant dans le fatras des tenues disponibles, elle reconstitua sans trop de difficulté le costume du rang qu’elle voulait imiter. Son butin récupéré, elle s’enferma dans un genre de réduit paumé dans un coin. Le réduit était encore plus miteux que le reste de la baraque, sombre comme l’avenir ou le caveau d’un charnier, rempli de ce genre de trucs informe que le vocabulaire ne sait pas désigner. Pas de quoi la déranger, ce genre d’ambiance c’est son élément ! Par contre, si y a eu moyen de fermer la porte au nez de quelqu’un – Alexa, bien sûr exceptée – pour sûr, elle n’a pas hésité à s’adonner à ce genre de joie hargneuse et sauvage avec un immense sentiment de satisfaction, et aussi l’impression que c’était sans doute mérité. Bandes de cons. On veut pas que provoquer, moi j'suis pas un fondu. Mais faut bien dire c'qu'y est, j'suis pas un ange non plus.
Sous la sorte d’épaisse cagoule noire auquel il est fixé, le masque argenté – sans doute du fer, c’est le métal de Mars après tout- pèse un âne mort. Le casque à pointe et panache de plumes est pire encore. L’irlandaise est consciente des risques qu’elle prend. En jouant un rôle, d’un rôle important plutôt que de se fondre dans la masse anonyme des soldats, elle place sur elle un projecteur qui s’écrasera sur elle dans un déluge de flammes au moindre faux pas. Mais plutôt miser sur son expérience dans le théâtre et prendre le risque de crever que de montrer son visage à ses ennemis. Et encore moins à ses alliés.
Des bandages suffiraient à couvrir ses bras. Plus que de les protéger, il s’agissait de dissimuler ses cicatrices et ses tatouages, bien trop reconnaissables. Elle recouvrirait ceux que l’on leur fournissait des siens. Elle les portait tout le temps, ils étaient suffisamment tachés de sang plus ou moins séché pour que le camouflage soit crédible. Rien pour les jambes en revanche, sous peine d’être définitivement bien trop suspecte. La tenue de ceux qu’elle imitait présentait l’avantage de descendre jusqu’à mi-mollet, mais l’habitude des romains et autres rigolos de se promener les pieds à l’air sans des sandalettes à trous allait très vite la gonfler. Tant pis, elle trouverait bien une autre planque pour son canif.
Ne pouvant malheureusement pas passer toute sa vie à faire bande à part, elle rejoint les autres pour mettre la touche finale à son déguisement, et surtout s’armer. Laissant à Alexa, bien plus fine et douée qu’elle avec une aiguille et du fil à broder, le soin des retouches et de rendre le statut emprunté plus crédible, elle sort son propre matériel pour se concentrer pleinement sur l’aspect militaire et pratique de l’atelier cosplay et bricolage.
A son ceinturon, elle passe la massive épée de bronze à tête de lions. L’arme massive, lourde et trop courte, par rapport au fin fil de métal qu’utilisaient Lughnaid quand il faisait de l’escrime en tout cas, lui semble peu maniable, peu pratique. Elle la glisse, uniforme et règlementaire comme il faut, bien accessible à son bras droit. Le gauche est à portée du gladius, bien plus intéressant, ça… En fait de gladius, il s’agit de ses propres couteaux, au prix de quelques modifications suffisamment ressemblants tant qu’ils ne sont pas trop tirés – et alors, on n’en sera plus vraiment à dissimuler quoique ce soit. Et puis, on peut dans le même étui y glisser l’indispensable, le briquet.
Car la lance dans la main de l’officier romain n’en est pas vraiment un pilum ordinaire. Oh, il faudrait y regarder de très prêt pour voir autre chose que la pointe antique et son support de bois de la couleur règlementaire. Mais à bien y regarder, il serait bien possible que le bois soit creux et que des linges imbibés d’essence lui tiennent lieu d’inflammable moelle. Il ne serait pas impossible à qui regarderait de près, de très près, de voir dissimulée dans les replis du bois de petits trous prévus pour alimenter le feu en air. Et à qui regarderait par ici, serait visible une jeune ingénieure calculant méticuleusement l’espacement optimal entre les trous pour que l’air circule assez pour être bien certain que la flamme ne va pas s’essouffler, mais que le bois ne se consume pas trop vite non plus.
Le balai jumeau dort paisiblement, dissimulé à l’abri des regards indiscrets. Grande progression par rapport au modèle qu’elle a utilisé dans l’Arène, celui-là est pliable. Mais bon, ça reste un balai emballé dans des chiffons. Ingénieusement façonné, mais un balai tout de même, dissimulé sous les flèches dans son carquois.
Les archers d’élite de l’armée de Caligula, dont elle a revêtu le costume, ne portent pas les lourds sacs que l’on pourrait voir sur le dos du soldat de base en opération de déplacement. Ils se doivent d’être agiles et rapide. Et elle, se doit de déployer des trésors d’imagination pour dissimuler son matériel. Si elle peut glisser quelques trucs sous son armure, en un très léger volume qui présente l’avantage de la faire paraître plus large, plus masculine, plus carrée, il faut bien reconnaître que ce n’est pas Byzance. Ça fait même carrément pitié, y a qu’à voir à quel point pour se faire elle a galéré. Crétins de soldats ! Crétin de sociopathes ! Et puis merde !
Au fond du carquois se glissent comme ils peuvent son couteau suisse, une petite bouteille prête à l’emploi pour avoir tout de même sous la main un cocktail (oui, Moltov, bien évidemment bande de crétins !) et le talkie éteint enfermé dans une boîte de conserve. Un bref calcul l’avait convaincue de dépeupler pour cela le carquois d’une partie de ses flèches. Le cocktail ou le couteau, elle les manie bien. Le balai à flammes mieux encore. L’arc, elle l’avait tenu deux ou trois fois, parce que Melissa l’avait convaincue de la laisser lui enseigner son art. Mais quoiqu’elle ne fut pas mauvaise élève, ça allait être un peu juste de parier là-dessus pour se défendre s’ils venaient à être découverts.
Des questionnements de cette nature n’empêchent pas son cerveau de tourner à plein régime sur un problème autrement plus délicat. Comment se fondre dans les rangs ? L’armée romaine – authentique ou pas - est une armée, c’est à dire une organisation stricte, disciplinée et bête. Diversion du retour des prisonniers ou pas, on ne peut raisonnablement pas débarquer de nulle part en faisant coucou et se mettre dans les rangs en s’attendant à ce que personne ne se demande ce que l’on fout là, et ce quelque soit la qualité du camouflage. Si l’on désorganisait un peu les formations, en revanche… Elle avait apporté à cette fin un petit cadeau pour ça. Petits explosifs fait mains, cadeau de la maison. Mais il y a un os, et pas des moindres. On ne va pas s’attendre des légionnaires qu’ils soient intelligents mais quand même, si ça ce n’est pas de nature à augmenter d’un coup le niveau de suspicion, rien ne le peut, sauf à écrire leurs intentions secrètes en grosse lettres sur une pancarte. Elle y pensait depuis une semaine, a n’en plus dormir, tournant vingt fois le problème dans sa tête.
« Ça, c’est une fausse paire de menottes, je pourrais les briser facilement à l’intérieur. A cause de ma taille, je peux pas être crédible en légionnaire donc je me propose pour être votre prisonnière. Surtout que j’ai eu quelques soucis avec le gant noirs et il ne faudrait pas qu’un garde me reconnaisse même sous un costume »
Aliénor se retourne comme si elle avait été mordue par un serpent. Jusqu’ici, elle n’avait pas plus que ça prêté attention aux conversations. Juste assez pour repérer qu’Azzurra, ou qui que ce soit avait à peu près autant de sympathie pour Jun et d’envie d’être là qu’elle, qu’elle avait Kite Man dans le pif et que c’est parfaitement normal étant donné que ce type est sans la moindre hésitation un crétin dotée d’une telle pastèque qu’il n’y a plus de place dans sa cervelle pour le moindre atome de compétence, à part celle de voler, ce qui n’est pas dommage parce que ça lui évitera au moins de s’écraser le jour où quelqu’un, probablement elle-même, finira de le trouver superlativement énervant au point de le balancer par la fenêtre.
L’irlandaise sût à cet instant qu’elle admirait Alexa. Après tant d’horreurs, tant de traumas, choisir délibérément de se constituer prisonnière lui parût un choix d’un courage inouï. Elle constata aussitôt qu’elle ne l’égalait pas.
Son premier réflexe fut d’hurler quelque chose comme « Non, Alexa, ne fais pas ça ! ». Elle le retient. Parce qu’elle savait dans le fond que le plan, fou, dangereux, risqué, était bon. Il résolvait le creux du sien, représentait sans doute leur seule solution. En offrant un coupable à son petit numéro, elle atténuait la suspicion. En offrant une course poursuite, elle augmentait la désorganisation. Lorsqu’elle prit la parole, on sentit toutefois à huit lieues à la ronde à quel point elle détestait l’idée qu’elle proposait. Lorsqu’elle répondit à Alexa en se portant volontaire, elle eut l’impression de mourir, à ceci près que pour elle, la mort avait toujours été une libération, une délivrance, au moins une porte de sortie. Là, elle se sentait juste prisonnière de sentiments dont elle sentait qu’elle ne se libèrerait pas.
Lorsqu’elle pose la main sur la poignée, ce n’est pas elle qui prend la porte mais un immense sentiment de lassitude qui la prend. Parce que, dans le fond, à quoi bon tout cela ? L’impression de perdre son temps dans tout ce que l’on fait et que de toute façon son temps ne vaut rien est un gouffre sans fond dont on ne sort jamais vraiment une fois que l’on est tombé dedans. Dans un soupir elle se tourne vers Alexa et à mi-voix lui dit :
« Persévérons, c’est bientôt fini… »
Dernière édition par Aliénor Snake Greenblood le Mer 16 Aoû 2023 - 11:46, édité 8 fois
Messages : 87 Date d'Inscription : 09/08/2017 PNJ Gotham
Sujet: Re: The Forgotten Pearl Mar 15 Aoû 2023 - 17:17
Rappel des informations supplémentaires transmises en RP:
Aliénor Snake Greenblood a écrit:
- Premièrement, parmi les légionnaires, miliciens, et autres hommes du Gant, y a t il des rôles qui soient cagoulés, masqués ou quoique ce soit d'équivalent ? car non seulement il serait plus judicieux de ne pas montrer son visage à des ennemis susceptibles de reconnaître qu'ils n'ont rien à foutre là. mais aussi et surtout nous sommes plusieurs dans l'équipe à ne pas vouloir montrer notre vraie identité même à nos alliés. or, même sous un casque romain, un masque de tigre, un loup noir de Robin ou un masque vénitien tout doré, ça ruine un peu l'immersion...
Typiquement, les fanatiques aiment à s'encapuchonner, mais ce ne sera pas suffisant pour vous autres les masqués. On a quelques masques de pierre de gargouilles mais il vous faudra une bonne histoire pour qu'un homme du Bossu vienne se réfugier dans Little Italy. Côté légionnaire, vous soulèverez sûrement des suspicions mais on a aussi des masques, en métaux, c'est plutôt un truc de soldat d'élite et d'officier. Je me suis laissé entendre dire que l'Assassin du Gùn en avait utilisé un pour s'intégrer incognito à la garde de Caligula afin de créer un maximum de chaos dans l'arène.
Les autres déguisement n'ont pas d'uniforme masquant leurs visages. Néanmoins, j'ai des bandes médicales stériles et du tissu à déchirer si vous avez une bonne histoire à leur délivrer concernant vos blessures.
Aliénor Snake Greenblood a écrit:
- Deuxièmement, je ne suis pas sûre d'avoir tout compris à cette histoire de diversion. j'ai compris ce qui allait se passer et comment on allait l'exploiter, mais pas exactement qui sont ces gens et d'où ils sortent (même si c'est peut-être anecdotique, mais sait-on jamais). En fait c'est surtout le "qui croient avoir été libérés par un agent du Gant Noir" que je n'ai pas compris...
Comme vous dites, c'est anecdotique. J'exagère, ils croient s'être échappés d'un bâtiment de rétention dans Financial District. Les flics qui tiennent cette zone nous ont empêchés d'emmener les prisonniers à Cauldron, ils voulaient respecter les suggestions de Genève ou un truc comme ça. On les a fait évader sans force létale, mais je vous déconseille de vous faire passer pour des évadés vous même. Ils sont détenus depuis les évènement de Gotham Stadium, ils se connaissent sûrement trop bien pour se laisser berner par un intrus sous déguisement, alors quatre…
Souvenez vous seulement que ces gens sont de vrais hommes du Gant Noir et n'ont pas conscience d'être utilisés. Vous devez également comprendre que cette opération là a demandé plusieurs jours de planification, beaucoup d'argent et la mise en danger d'un éminent membre de la Triade, c'est ce pourquoi nous n'aurons pas de deuxième chance si vous loupez votre entrée.
Azzurra Falcone / Robin a écrit:
Moyen de communiquer entre nous ? Via oreillette ou autre ?
Ou bien il faut payer Philippidès pour qu'il transmette les messages ?
Pour quoi faire ? C'est censé être un privilège de vous entendre de vive voix ? Quel bol ! Bref, j'ai rien ici pour vous équiper. La raison principale de cette absence de dotation est que si l'on vous voit avec la moindre tech là dedans, ça va merder. Faites fonctionner vos méninges et cessez de chercher vos béquilles technologiques, ça vous affaiblis.
La Perle Oubliée
« C'est l'histoire d'une Gargouille, d'un Frumentarii, d'un Prétorien et d'une vigilante…»
La blague suivante est sans importance, une histoire de princesse prisonnière dans la plus haute salle dans la plus haute tour d'un château de "pédales en jupettes" et où le groupe fini par devenir esclave, seul Kite-Man s'en tirant bien par ce qu'il est au goût du Légat en charge des lieux.
« Sans plaisanter, j'ai vu pire plan que ça, mais vous avez intérêt à bosser ensemble, ce sont des pros du collectif donc ne présentez pas de faille. »
Après quoi, la petite bande se fit indiquer une position bien précise, à seulement deux rues d'ici. Le trajet supposé de la colonne de fuyard serait même censée repasser sous ses fenêtres, ce qui lui permet de vous garantir une couverture sniper s'il fallait créer un mouvement de panique pour faciliter votre entrée. Cela mènerait en revanche à la mise en alerte de toute la garnison et un accès bien plus difficile aux étages. A éviter donc. Puis, ces dernières instructions données, l'asiatique vous congédie, apparemment de peur que vous commenciez à chanter YMCA.
* * *
02h09. Vous formez ainsi un groupe disparate traînant avec vous une belle blonde en tenue légère et menottée, une colonne d'une cinquantaine de silhouettes se traîne à votre rencontre. La plupart portent encore leurs uniformes, d'autres des toges souillées de sang et d'autres fluides plus répugnants encore. De nombreuses civières les encombres, ralentissant encore la vitesse du cortège. Ils avancent majoritairement la tête basse, laissant le soin à l'avant-garde de guetter leur route, pauvrement équipés de barres à mine, de bris de verre et de portes en bois pour se défendre.
En se rapprochant un peu, vous commencez à entendre les complaintes, à voir se dessiner les visages fiévreux et les silhouettes affamées à la lueur des torches de fortune. Certains sanglotent mais nul ne semble enclin à réellement se soutenir. Tous, ils dégagent l'attitude pitoyable des vaincus qui marchent vers leur retraite sans même y croire.
En vous voyant, une exclamation fait stopper toute la colonne. Trois lèvent leurs torches flambantes et se raidissent en voyant les élégants uniformes d'Azzurra et Aliénor. Une autre exclamation latine retentit et ceux qui le peuvent se redressent au garde-à-vous, tous sauf un qui s'approche et vous parle.
« Ave. Nous sommes heureux de vous rencontrer. »
Après avoir fait signe au reste des pauvres hères qui reprennent leur marche, il vous explique être le dernier sous-officier de ce groupe. Grâce à vos tenues, il s'adresse à Azzura et Alienor avec une grande déférence et fait même montre d'un certain respect à la Gargouille qu'interprète Kite-Man. Il n'a en revanche pas même un regard pour Alexa. Le bref échange permet à la bande d'apprendre que Jun disait vrai concernant le lieu et la manière dont ils ont été évadés, après quoi, il prends congé de vous en s'excusant mais a néanmoins une demande. Supposant que vous ayez quelques rations ou gourdes sur vous, il vous serais éternellement reconnaissant de soulager certains blessés qui pourraient ne pas tenir jusqu'à leur prise en charge.
Ainsi vous lancez vous parallèlement à la colonne et agissez dans votre rôle, vous pourriez accéder à la demande du décurion mais cela vous ferait prendre le risque de dévoiler des anomalies dans vos déguisements, ce qui reste extrêmement peu probable tant que vous maintenez une bonne distance. A vous de choisir.
Quoi qu'il en soit, vous parvenez finalement sur la grande avenue que vous remontez, lentement. De là, vous entendez des complaintes qui attirent également l'attention des ex-prisonniers. Deux hommes se tordent de douleur sur leurs croix, les autres demeurant vides mais porteuses de traces ensanglantées et d'impact de clous. Les deux hommes n'arrivent déjà plus à exprimer quoi que ce soit d'intelligible, tourmentés par une folie fiévreuse aggravée par l'anémie. La colonne de blessée, elle, les gratifie de crachats plus mimés que réellement lancés, la déshydratation les menaçant tous.
Vous ne pouvez hélas rien faire pour eux, et peut-être n'en avez vous pas envie. Leurs torses ont été lacérés pour porter l'inscription "violator" et les traces de sang encore fraîches sur l'intérieur de leurs jambes (couvertes de braies semblable à celle des autres légionnaires) laisse bien entendre quelles blessures leur ont été portées comme condamnation à mort. Passé cette lugubre vision, la colonne s'arrête peu après, tâchant de rester en bon ordre tant qu'il leur reste de la patience.
A l'entrée, les deux sentinelles semblent bien embêtées mais pas alertées et devisent avec le décurion qui vous a confié ses soucis tout à l'heure. De votre position actuelle, vous ne pouvez pas entendre la teneur de leur conversation. Leur attention est partiellement détournée, c'est maintenant à vous de jouer.
Gotham City Rebirth
Au besoin, vous discuterez ensemble de vos actions et poserez vos questions sur le topic d'inscription et lancerez vos dés sur ce topic annexe. En rand 1-6, 1 représentant un échec absolu, 6 la parfaite réussite de votre action. Vous trouverez ci-dessous vos ouvertures et opportunités ainsi que les modificateurs de rand selon vos compétences, capacités et pouvoirs.
Le groupe (sauf Barbara) : Vous vous trouvez donc à côté d'une cinquantaine d'hommes blessés et démoralisés, certains sûrement en train de vivre les dernières heures d'une abominable infection bactérienne et de leurs pitoyables existences. L'entrée se trouve barrée par les deux sentinelles et le décurion. En l'état il parait très peu probable qu'ils ne s'aperçoivent pas de votre entrée.
Vos options sont les suivantes :
- Provoquer un peu de chaos ou d'impatience chez les blessés pour créer une brève émeute devant la forteresse, bref, profiter de cette diversion sans laquelle toute cette opération n'aurait juste pas été possible. Vous vous exposez évidemment au risque d'être vu en train de causer du trouble, ce qui soulèverait de grandes suspicions. (Chaque membre provoquant activement le chaos lance un rand sur le topic dédié en spécifiant cette option et APRES avoir posté et décrit son action sans présager du résultat)
- Couper la conversation des sentinelles et du décurion pour imposer votre entrée dans la forteresse, sur le champ. Prenez soin de coordonner votre histoire, vous avez eu quelques quinze minutes de marche pour cela, si vous n'avez pas eu la bonne idée de le faire avant, ce qui aurait été encore plus intelligent. (Tous les membres du groupe cherchant à passer ainsi lancent un rand sur le topic dédié en spécifiant cette option et APRES avoir posté et décrit votre action sans présager du résultat)
- Vous insérer simplement dans la colonne des blessés. Quelle que soit votre histoire, les sentinelles auront vite fait d'en avoir plein le cul et de ne pas chercher la petite bête. En revanche, il vous faudra une bonne heure de patience et espérer que les autres ne vous regarde pas trop près. N'oubliez pas qu'à sept heures du matin, une sortie discrète deviendra exclue, ne perdez donc pas trop votre temps.
Rappel : Il vous est possible de prêter assistance aux blessés les plus graves de la colonne, au risque d'attirer l'attention sur vos identités. Une telle action ne sera soumise à aucun rand, les potentielles conséquences vous sont encore inconnues.
Azzurra : C'est vraiment pas de chance ! A peine êtes vous dans la rue qu'une meute de chat attire l'attention de ton compagnon canin. A cause de ta peur des chiens et le fait que tu n'ait aucune autorité sur lui, il part à leur poursuite et s'évanoui dans la ville, un sacré coup dans l'eau ! Pire, cela pourrait avoir attiré l'attention des riverains sur votre groupe.
Fort heureusement, tu disposes quand même de tout l'arsenal d'un Robin, de pleins d'idées sur le pouvoir et comment l'obtenir, ainsi qu'un déguisement des plus convaincant. Nul ne semble remettre en question ton identité jusque là mais aucun des ex-prisonniers n'essaye vraiment de profiter de la vue non plus, c'est pas tellement l'ambiance.
Grâce aux améliorations opérées par Alexa sur ta tenue et ton modificateur de voix high-tech, tu gagnes un bonus +1 à ton rand si tu décides de forcer l'entrée en t'entretenant avec les sentinelles.
Aliénor : Lourdement équipée et donc privée de la majorité du confort, déjà faible, de l'armure dont tu t'es revêtue, le chemin à parcourir t'es loin d'être agréable. Ton masque, s'il cache parfaitement ton identité, te force néanmoins au mutisme devant l'ennemi, en plus de te donner certaines difficultés à observer convenablement ton environnement. Tu ne suscites néanmoins encore aucune suspicion puisque la colonne de blessé a vraiment bien mieux à faire que cancaner sur tes compétences d'archer.
Bien que ta tenue t'offre le même regard respectueux que celui porté à Azzurra, ta plus faible capacité à modifier ta voix te gênera beaucoup. Que tu sois muette ou non, tu es frappée d'un malus de -1 à ton rand si tu décides de forcer l'entrée en négociant avec les sentinelles.
Barbara : Grâce à la captation audiovisuelle de ce que Azzurra te retransmet, tu observes et entends tout sans la moindre difficulté, y compris le foirage avec le clebs.
En l'absence de soutien à apporter à ton Robin (a priori), tu peux analyser et obtenir une grande quantité d'informations, tu es donc invitée à poser tes questions sur le topic dédié. Certaines informations pourraient être conditionnées à la réussite d'un rand, auquel cas, cela te sera indiqué et tu seras invitée à décrire ta tentative (pour une seule de ces informations cachées) dans ton post.
Kite-Man : Le décurion a bien eu l'air étonné de voir un officier du Bossu traîner avec deux autres de la Légion de Caligula, mais il n'en a rien dis. Tu ne génères pas encore de suspicion mais déjà une curiosité qui pourrait t'amener à devoir plus te justifier que le reste du groupe. Néanmoins, grâce à cette tenue bien plus moderne et sans fioritures hormis ce masque relou, tu es bien plus léger, bien plus agile et mieux protégé que l'anarchiste et la vigilante.
Par contre, privé de tes principaux gadgets, tu dois t'en remettre à ta propre intelligence, autant dire qu'on nage en pleine science-fiction. Ton comportement de balourd et ta supposée non-appartenance à la Légion te rends moins suspect si tu tentes de causer du trouble, tu as un bonus de +1 si tu tentes de créer du chaos ou de l'impatience dans la colonne de blessés. C'est tellement plus facile de juger quelqu'un incompétent ou idiot que suspect…
Alexa : Jun ne comprends strictement rien à ton histoire de préparation des derniers jours puisque vous avez été conviés ici-même à peine quelques heures auparavant, du simple fait qu'il fallait être certain que la diversion soit en marche. Sans même parler du fait qu'il n'aurait pas laissé une vigilante en possession de ces artefacts ennemis de grande valeur sans être là pour la surveiller. Bref, néanmoins, tu t'en tires très bien pour modifier les déguisements durant le temps imparti et te permet même quelques retouches sur les membres du groupe désireux d'être plus confortable dans ces tenues de seconde main.
Par la suite, en tant que prisonnière et femme, tu sembles passablement invisible aux yeux de l'ennemi, si bien que le fait que tu ait l'air relativement en forme ne semble pas leur sauter aux yeux, pas encore en tout cas. Ton rôle t'imposes cependant une certaine passivité pour le moment. Cela ne t'empêche pas d'agir mais prends garde, tu pourrais très rapidement créer des anomalies dans la cohérence de l'histoire que tu as toi-même suggérée.
Néanmoins, si le groupe décide de jouer la sécurité et patienter dans la colonne de blessé pour entrer dans le flot, toi et toi seule peut, en réussissant une intelligente action, accélérer votre passage malgré l'urgence de traitement de beaucoup de blessés. Si et seulement si au moins trois membres du groupe (toi compris) décident de patienter, lance un rand dans le topic dédié après que le 3e membre du groupe ait posté son action d'attente.
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Je rappelle que le sujet d'échange et de question est réellement important. Je ne laisserais passer aucun rajout que je n'estime pas cohérent avec le background et le déroulement de la mission. Si vous désirez tenter quelque chose qui n'est pas explicitement indiqué par mes posts (et donc grâce auxquels vous pourriez me prouver que vous vous reposez bien sur mes instructions), posez moi la question et j'y répondrais aussi précisément qu'il sera possible pour votre personnage de jauger cette possibilité. Si vous ne demandez pas, alors vous vous exposerez purement et simplement à l'annulation de votre rajout s'il ne concorde pas.
Le nombre de mots requis est de 300 maximum hors dialogue (règle des Mini-RP). Je ne serais pas à compter au mot près mais n'oubliez pas que l'idée c'est de faciliter la fluidité de vos réponses ainsi que leur traitement par le MJ (moi) qui doit vous fournir une réponse personnalisée, et donc que déroger à la règle vous sera forcément néfaste.
Pour ce Tour 2, vous n'avez pas d'ordre de post à respecter. Assurez vous seulement de respecter la logique la plus élémentaire pour des actions conjointes
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Deadline du Tour 2
Vous avez jusqu'au Mardi 22 Août 2023 à 20h pour vous organiser et poster.
Invité
Sujet: Re: The Forgotten Pearl Ven 18 Aoû 2023 - 17:11
Trêves de discussions, cette fois, c'était le moment le plus attendu ! La mission était donc lancée. Mais qu'est-ce que cet accoutrement était merdique ! Vraiment ! Kite-Man n'aimait pas ça, et même si la mission semblait à la fois simple et pourtant bien énervée, il fallait quand même la réussir. Ne serait-ce que pour sauver la jolie asiatique qui tombera amoureuse de la puissance virile de Kite-Man, le seul mec de la bande. Kite-Man avait dans l'idée de faire une belle apparition, mais ce serait quand même stupide de tout foirer bêtement. Non. Il fallait mieux suivre la procédure, toute la procédure, rien que la procédure. Et de toutes manières, y'a quand même un mec embusqué qui est prêt à lui tirer dessus s'il venait à faire des conneries. Kite-Man ne fait jamais de conneries, il extrapole ses actions, voila. Rien de plus. Après, y'avait les conséquences qui venaient avec, mais que voulez-vous ? Quand on est le meilleur des criminels, il faut bien assumer. Alors que la jeune Azzura semblait lui faire une promesse d'après, à la mission. Kite-Man leva les pouces à la Fonzie, et un beau sourire goguenard sur sa tronche de couillon du dimanche, il fit.
"Hell yeah !"
Bosser ensemble, la tâche serait ardue, mais pas impossible. Après tout, il était dans la Suicide Squad. Ce genre de mission, c'était de la petite bière, rien que ça. Et au détour d'un regard sur les autres membres de la mission, Kite-Man savait très bien qu'il serait le seul à assurer. Les autres avaient l'air complètement fins nazes. Vraiment quoi. Blondinette au cul moulé mais perfect. Miss Justice avec son caractère merdeux. La Chié Guevara qui s'était gourrée de pays. Nan c'est sûr, la mission serait un foutu succès, rien de plus. Il avait déjà vu pire, et largement bien sûr. Avec un sourire, Kite-Man se mit alors en marche avec les autres. L'idée de la capture et du jeu de rôle parmi les romains serait sûrement une très bonne idée. Quand on est à Rome, on fait comme les romains hein. Mais alors que la troupe marchait, c'est alors que plus on avançait, plus on se rendait compte d'une chose : c'était un mouroir. Des gens blessés, des gens en piteux état. Le reste des forces de Caligula apparemment. Kite-Man fut alors remarqué par un homme : Un sous-officier, d'après le reste des galons qu'il porte. Pourquoi est-ce que tous les cons du coin ne peuvent pas s'empêcher de raconter leurs vies de merdes. Est-ce que Kite-Man raconte sa vie parfaite aux gueux ? Ouais, mais lui, il avait une putain de grande classe. Il explique la situation, du mieux qu'il le peut, et avec un certain sens de la comédie, et notre champion en voltige répondit alors à l'homme.
"Alors chacal, t'as le nez dans l'pinard ? Désolé, mais j'ai rien pour les crasseux de Caligula. Et j'pense pas que le Bossu serait content que je nourrisse les losers."
Portant sa main près de son arme, il fit un air supérieur, de dédain, tout en restant un peu à distance de l'homme. Depuis quand on devait la parole aux insectes ? Kite-Man était dans son rôle. Il aurait été un acteur fabuleux, sans mentir. Et peu importe ce qu'en penserait l'homme, Kite-Man avait déjà vu quelques membres de Caligula se haïr les uns les autres. De plus, il ne fallait pas être un crétin de la classe pour se rappeler qu'à l'époque, dans la Rome Antique, le système de castes était toujours d'actualité. Il y'avait les guerriers, les citoyens et les esclaves. Lorsque la défaite sonnait, les guerriers et les perdants étaient vilipendés par la foule, et le déshonneur s'abattait sur la légion toute entière. Il fallait rester dans le thème du digne. Si ces crétins suivaient parfaitement ce genre d'idées, alors la réponse de Kite-Man était la plus adaptée à tout ce merdier. Surtout que le Gant Noir n'avait aucun respect pour ses propres troupes, alors autant jouer là-dessus. La longue colonne suivait péniblement la route, jusqu'à passer devant des hommes torturés. Façon catholique des temps barbares, sur une croix, et avec des inscriptions. Rien à espérer pour eux, ils étaient déjà morts, et ce n'était pas la peine d'espérer quoi que ce soit pour ces gens-là. Malgré l'effroi que cela pouvait offrir à Kite-Man, il baissa les yeux, et regardant avec intensité au-delà. Deux soldats patientaient, et semblaient pris au dépourvu. Kite-Man remarqua que le décurion semblait discuter avec ces deux hommes, mais il était temps de plonger la place dans le chaos. Pourquoi se risquer à mettre les vies du groupe en danger, alors que d'autres peuvent prendre l'effet de la colère et ... Suivre la petite trainée de poudre qui pourrait mettre le feu dans tout le lieu. Idée intéressante. De toutes manières, il fallait une diversion, quelque chose qui permette de foutre le ramdam dans tout ce merdier.
"HEY HO ! ON VA ATTENDRE ENCORE LONGTEMPS COMME DES CONS ? ON EST DES CIBLES FACILES ! FAITES NOUS ENTRER ! C'EST PAS JUSTE !"
Hurla-t'il à l'ensemble de la colonne, histoire de les titiller un peu. Après, ça marche ou ça casse. Et puis, personne viendrait chercher des poux à un "officier" du Bossu. Non. Surtout que le référent n'était pas là, donc du coup, ce ne serait pas un problème. Enfin, sauf si on décide de devenir un peu plus hostile envers Kite-Man, ce qui pourrait aggraver quelques petites choses. Peut-être que les gens commenceraient à s'énerver. Peut-être même que les traitements de faveurs allaient être remis en question ? Peut-être. Mais ça peut aussi bider. Salement. Mais Kite-Man voulait lancer quelque chose : Un mouvement ? Une protestation ? Le chaos ? Non. Il allait séduire la jeune anarchiste et lui montrer qu'il peut être un leader, jeune et dynamique. Avec un slogan du style ... "En marche" ? Ouais, ça peut-être salement percutant. En plus, avec la colonne, on a fait que marcher. Donc, techniquement, on a la marche en commun. Ce qui peut-être un très bon truc. On pourrait même s'appeler les marcheurs de Gotham City, parce que tout ce qu'on a fait depuis la rencontre avec le groupe, c'était marcher. Donc, ça pouvait encore marcher. Ouais ... Si tout va bien, Kite-Man sera le prochain maire de Gotham City. Il faut juste espérer que la foule le suive dans son délire. Ce qui pourrait marcher, on ne sait pas ...
Edit : Résultat du rand : 5
Messages : 276 Date d'Inscription : 14/05/2021
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Sujet: Re: The Forgotten Pearl Lun 21 Aoû 2023 - 12:51
Un sentiment de stress commence à monter chez Alexa, plus ils avancent en direction du bâtiment commandé par les hommes de Caligula, mais ils sont bloqués par une marée humaine, un grand nombre de blessés attendaient devant la forteresse. La scène choque Alexa, cela ne fait qu'augmenter sa haine du gant noir, dans quel état, ils ont mis sa ville et ce qu’ils font vivre à la population de Gotham, les personnes étaient mourantes suppliant pour des soins, certains avaient été marqué comme des animaux.
La peur d’Alexa augmente encore plus, ce qu’il faisait à l’extérieur aux yeux de tous était déjà tellement violent qu’est-ce que cela allait être à l’intérieur d’une base du gant noir, Alexa regrette son choix de s’être portée volontaire pour ce rôle de prisonnière. Ces coéquipiers pouvaient voir qu’elle était en stress et qu’elle cherche le regard d’Aliénor pour se rassurer, au moins, elle avait une personne en qui elle avait confiance.
Elle voit Kite-man dans son costume de soldat du bossu, essayé de faire accélérer leur entrée. Elle ne se réjouissait pas de ce qui pouvait se passer à l’intérieur, mais elle va faire de son mieux pour elle aussi faire avancer le groupe.
Je vous en prie m’emmener pas…
Le rôle de prisonnière lui allait bien, elle était autant stressée qu’un vrai, elle met quelques coups d’épaule pour montrer qu’elle se débat, il y avait Kite-man qui était resté à son niveau, qui se plaignait de rester dans cette file d’attente.
Me livrer pas à Caligula, ce n'est pas moi qui ai attaqué les légionnaires à Park Row !
Elle parle assez fort pour se faire entendre des légionnaires, est-ce qu’elle était vraiment rechercher par Caligula et ces hommes après qu’elle a réussi à s’enfuir de justesse de ça bataille contre les légionnaires et les marionnettes ? Elle continue de bouger comme si elle essaye de s’enfuir, mais les coéquipiers la retiennent, elle bouge, les supplie de la laisser partir. Elle regarde la foule, tous ces gens qui attendaient leurs soins.
Quelqu’un aidez moi !!!
Quitte à prendre des risques autant allés jusqu’au bout, elle se faisait remarquer, était bruyante et bougeait dans la masse, mais elle espère juste qu’elle n’allait pas se faire emmener seule et qu’elle n’allait pas être séparée du groupe. Elle regardait au loin, voir les réactions des légionnaires déjà présent sur place, mais quand ils la regardent à leur tour Alexa détourne rapidement le regard.
Rand:1
Dernière édition par Alexa Varon - BomberGirl le Mar 22 Aoû 2023 - 20:18, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: The Forgotten Pearl Lun 21 Aoû 2023 - 15:49
La Perle Mystérieuse
Robin + Oracle = DREAM TEAM
Le chien était parti. Bon, il allait surement revenir. Azzurra le regarda partir avant d'hausser les épaules. Elle espérait que personne n'avait remarqué, ou pensât que ce n'était pas fait exprès. Azzurra ne se laissa pas impressionner et continuer d'avancer à l'avant du convoi, espérant que ses alliés ne feraient pas n'importe quoi. Ils arrivèrent devant le bâtiment mystérieux où ils devaient récupérer la perle enchantée. Il y avait là des gardes à l'entrée qui surveillaient. C'était à son tour de jouer, et Azzurra devait faire de son mieux. Son fort accent italien et ses connaissances en latin acquises au lycée et révisée pour les jeux du cirque la dernière fois allaient lui être extrêmement utiles.
On ignorait comment les Romains prononçaient le latin à l'époque car les audiophones n'existaient pas encore. Mais pour des Américains dopés aux péplums, prononcer le tout à la latine allait fonctionner du tonnerre. Après s'être motivée intérieurement pour ne pas se chier dessus, elle leva la main droit devant le garde et prononça ces mots :
- Bonum vesperum. Je suis Lupes Imperatoris, mandaté par l'empereur.
Elle se mit devant eux, les fixant de ses grands yeux sinistres.
- J'amène un convoi d'esclaves. In nomine imperatoris, laissez-moi rentrer.
Comme ça commençait à s'agiter dans la foule, grâce à Alexa, Azzurra croisa les bras, tout en se maintenant la plus droite possible. Elle n'était pas vraiment grande, mais avait l'air malicieuse c'était ce qui comptait.
- Ca commence à s'agiter parmi les esclaves. Ou bien vous nous laissez entrer maintenant, ou bien vous irez expliquer à vos supérieurs pourquoi par votre faute nous avons des esclaves en fuite dans tout le périmètre. Je ne suis pas du genre patient, et l'Imperator non plus.
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Sujet: Re: The Forgotten Pearl Mar 22 Aoû 2023 - 19:10
EDIT: post annulé
Le post:
01h04 : La nuit est noire et les ombres grises. L'anarchiste se faufile entre les rues, l'œil aux aguets pour éviter une éventuelle patrouille. Tester prématurément l'efficacité de son déguisement et du grade qu'il implique sur la capacité des trouffions à ne pas poser de questions sur les activités de leurs supérieurs est une option. Ce n'est pas la meilleure.
01h15 : Déposer son petit arsenal explosif est l'instant le plus délicat. Juste à l'angle d'une ruelle directement adjacente et de l'avenue principale, aussi proche du bâtiment qu'elle a pu aller sans risquer d'être repérée, git une poubelle éventrée dégueulant ses déchets. C'est là, dissimulé sous les détritus que l'ingénieure dépose son dispositif.
01h29 : La silhouette silencieuse de l'anarchiste rejoint sans un mot ses alliés de la soirée. Un signe de tête confirme que la diversion est installée, armée, prête à péter. Reste à espérer qu'aucune patrouille ne le trouvera, et que le détonateur glissé dans son gant fonctionnera.
02h09 :La procession disparate rejoint la meute hagarde des romains en lambeaux. Accordant, comme elle est supposée le faire un signe de tête en guise de salut au gradé, Aliénor n'accorde pas un regard aux simples soldats. En apparence seulement car le long de la marche, la silhouette sombre et imperturbable qui ferme le rang sur le côté à bonne distance des blessés enregistre mécaniquement les informations qui pourraient lui être utile.
02h28 :La troupe arrive devant l'entrée. Attentive, l'anarchiste voit l'autre abruti balourd essayer de déclencher l'impatience des foule, écoute celle qui est peut-être Azzurra menacer les gradés d'une fuite d'esclave pour obtenir leur entrée. Il est temps de donner une bonne raison à cette impatience, de la consistance à cette menace, non ? Imperceptiblement, la jeune femme referme le poing sur le bouton du détonateur.
rand:2 mots:288
Dernière édition par Aliénor Snake Greenblood le Sam 2 Sep 2023 - 1:03, édité 1 fois
Messages : 87 Date d'Inscription : 09/08/2017 PNJ Gotham
Sujet: Re: The Forgotten Pearl Sam 26 Aoû 2023 - 23:00
Rappel des informations supplémentaires transmises en RP:
AUCUNE
La Perle Oubliée
« J'avais des camarades à Park Row ! Elle n'a rien à foutre à l'intérieur !
- Ouais ! Crucifiez là, juste devant !
- Les ennemis de la Légion recevront le message comme ça ! »
02h26. La situation devient des plus brusquement tendue. Si le comportement de Kite-Man n'a suscité que des regards pleins de mépris, à commencer par celui du décurion, ce sont bel et bien les mots d'Alexa qui ont provoqué l'ire de la foule, une foule de légionnaires, et non d'esclaves. Elle demande leur aide mais ne récolte que des gestes grossiers à différents niveaux, même un type avec un voile ensanglanté sur la partie gauche du visage tente de se pencher pour arriver à lui cracher un glaviot de sang qui, heureusement, tombe mollement au sol.
La rumeur se répand très vite dans la colonne, mais elle ne suscite aucun mouvement de foule, non, les hommes se mettent à gronder et la seule chose qui semble empêcher le groupe de voir Alexa leur être enlevée pour être lynchée sur le champs sont les paroles incohérentes mais assurées d'Azzurra. Suffisantes pour créer une incompréhension et un doute chez les sentinelles, l'une d'elle met une tape sur l'armure ventrale de la seconde et lui fait signe vers l'intérieur.
Aussitôt, le légionnaire s'en va en arrière en soufflant, d'un pas traînant qui ne laisse sous-entendre aucune alerte. Le premier se retourne et siffle à quatre doigts pour faire immédiatement retomber les discussions pleines de haine qui parcourent la colonne.
« Quiconque crucifie sans ordre du Légat se retrouvera sur la croix suivante ! Ave. Nous sommes heureux de voir des officiers de haut-rangs trouver le chemin de la forteresse mais… vos propos sont étranges. Vous ne ramenez… qu'une esclave ? Ou plutôt une prisonnière. L'Imperator n'est pas là, l'on m'a dit qu'il était… enfin… au stade… Est-il encore vivant ? »
L'homme semble clairement incrédule vis à vis de ton histoire mais ne veux pas te traiter directement de menteuse, tenu au respect par ton parler et vos tenues. Cependant, tout cela ne tiendra réellement que si vous trouvez une bonne histoire à lui servir, avec les bonnes attitudes, et ce sous le regard de toute la colonne de blessé dont la pression monte lentement mais sûrement, exacerbé qu'ils sont d'être paralysé devant leur salut par une prisonnière et son escorte "d'élite" dont l'étranger se comporte comme un gros péteux au lieu de les ignorer, comme les autres.
Le niveau de danger vient d'augmenter en flèche pour le quatuor de sauveteurs, mais ils ne sont pas encore dans "une merde plus noire que la plus noire des encre de Chine" (citation solitaire de Jun, l'œil dans la lunette de son Dragunov et un micro parabolique braqué sur ces bêtises). A présent, il va vous falloir faire réellement patte blanche. L'embrasement de la colonne de légionnaires blessés n'est maintenant plus votre salut pour entrer mais l'épée de Damoclès au dessus de vos têtes.
Réfléchissez, vite, et négociez votre entrée, car déjà, l'autre sentinelle arrive avec un groupe de légionnaires défroqués, bâillant aux corneilles. Le service d'ordre s'est largement amélioré et un passage en force pourrait maintenant s'avérer très dangereux.
* * *
Gotham City Rebirth
Au besoin, vous discuterez ensemble de vos actions et poserez vos questions sur le topic d'inscription et lancerez vos dés sur ce topic annexe. En rand 1-6, 1 représentant un échec absolu, 6 la parfaite réussite de votre action. Vous trouverez ci-dessous vos ouvertures et opportunités ainsi que les modificateurs de rand selon vos compétences, capacités et pouvoirs.
Le groupe (sauf Barbara) :
Vous êtes maintenant entre cinquante hommes blessés mais bien énervés et six légionnaires (dont quatre à moitié endormis) ainsi qu'un décurion fatigué. L'option violente vous entrainerait dans la tourmente et rendrait votre périple hasardeux et dépourvu de stratégie, bref, un échec assuré, une réussite improbable. La sentinelle veut des réponses, et si elle, elle est patiente, la foule derrière vous ne le sera pas très longtemps. Vous devez parler vite, parler bien, pas le temps de vous concerter, donnez le change, immédiatement !
Vos "options" sont les suivantes :
- Vous réalisez tous votre post afin de décrire votre attitude et votre discours (rappel : la limite de mot n'inclut pas les dialogues). Tout sera passé au crible par les observateurs, vous vous exprimez donc potentiellement à la sentinelle, à leurs renforts mais aussi à la colonne de blessés. Puis, à la suite de votre post, allez poster votre rand, sur le BON topic et sans besoin d'éditer votre post pour le rajouter.
- Toute autre action que je vous laisserais le loisir de me proposer succinctement (sur le topic dédié) pour pouvoir valider leur faisabilité et vous exposer les risques liés.
Azzurra : Attention à ne pas te tromper de sujet pour le rand, j'ai failli ne pas le voir et considérer l'action comme totalement ratée.
Grâce à ton attitude et tes manières "plutôt" convaincantes, tu restes l'interlocutrice principale avec la sentinelle. Tu dois choisir entre focaliser l'attention sur toi pour diminuer le risque que tes compagnons fassent foirer les choses (+1 à tous les rands sauf le tien) ou, au contraire, mettre en avant un ou plusieurs autre membres du groupe (-1 aux rands de ceux qui se retrouvent sous le feu des projecteurs, pour chaque membre du groupe sur qui tu focalise l'attention des sentinelles, ceux qui sont restés dans l'ombre gagnent +1 à leur rand).
Cette opportunité n'est valide que pour les membres du groupe qui posteront après toi, il est donc nécessaire que tu fasses vite ton choix afin de ne pas les contraindre à s'en passer.
Aliénor : Tu n'as pas pu être simultanément en vadrouille et avec Jun et le groupe, ce pourquoi ton action du T2 a été simplement annulée.
Plutôt discrète et absente jusque là, tu te retrouves sans bonus ni malus ni opportunités à saisir pour ce tour. Essaye seulement d'être convaincante dans ton rôle.
Barbara : Si tu es temporairement absente ou a besoin d'annuler ta participation à la mission, peux-tu m'en faire part ?
Pour ce tour ci tu es cantonnée aux mêmes instructions qu'au T2, minorée du fait que tu ne peux plus demander d'informations que sur l'environnement immédiat d'Azzura. Il t'es évidemment possible de lui porter assistance mais ce peut être à double tranchant compte tenu de ton absence devant ton PC durant les vingt dernières minutes.
Kite-Man : Attention à la limite de mot, cela t'as été extrêmement néfaste sur ton action.
A cause de ton comportement au delà du mépris attendu entre l'armée du Bossu et la Légion, et pire, ton impatience excellemment bien jouée, si ta couverture est juste parfaite, ce que le décurion a murmuré aux sentinelles en te regardant est plutôt clair, on ne va pas te faciliter l'entrée.
Tu hérites d'un malus de -1 à ton rand ce tour-ci.
Alexa : Une bonne attitude mais, hélas, une terrible incompréhension de ton environnement. Tu demeures encore intouchée par les légionnaires en fuite qui s'imaginent déjà venger leur défaite et leur réclusion sur ton corps et ton esprit, et même pas de manière lubrique. Ironiquement, cette erreur de ta part a totalement occulté la fausseté maladroite de tes mots (sûrement causé par le stress), ta couverture demeure donc intacte. Il te faut maintenant le jouer bien et éviter des paroles qui mettent hors d'elle la foule, sinon, tu pourrais te retrouver contrainte de t'évader et t'enfuir, signifiant ton abandon de l'aventure.
Pour ce tour, ta couverture involontairement intacte t'accorde un bonus +1 à ton rand.
---
Je rappelle que le sujet d'échange et de question est réellement important. Je ne laisserais passer aucun rajout que je n'estime pas cohérent avec le background et le déroulement de la mission. Si vous désirez tenter quelque chose qui n'est pas explicitement indiqué par mes posts (et donc grâce auxquels vous pourriez me prouver que vous vous reposez bien sur mes instructions), posez moi la question et j'y répondrais aussi précisément qu'il sera possible pour votre personnage de jauger cette possibilité. Si vous ne demandez pas, alors vous vous exposerez purement et simplement à l'annulation de votre rajout s'il ne concorde pas.
Le nombre de mots requis est de 300 maximum hors dialogue (règle des Mini-RP). Je ne serais pas à compter au mot près mais n'oubliez pas que l'idée c'est de faciliter la fluidité de vos réponses ainsi que leur traitement par le MJ (moi) qui doit vous fournir une réponse personnalisée, et donc que déroger à la règle vous sera forcément néfaste.
Pour ce Tour 3, Azzurra doit poster la première sans quoi son opportunité devient caduque pour ceux ayant posté avant elle. En dehors de cela, vous n'avez pas d'ordre de post à respecter.
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Deadline du Tour 3
Vous avez jusqu'au Lundi 4 Septembre 2023 à 21h pour vous organiser et poster.
Invité
Sujet: Re: The Forgotten Pearl Lun 28 Aoû 2023 - 0:36
La Perle Ensorcellée
Robin + Oracle = DREAM TEAM
Quel enfer. Ils en posaient des questions pour des gardes d'un empire dépérissant, pourrissant, faute d'avoir été gouverné par des dégénérés en costume. C'était ce qu'elle disait à chaque fois que la police contrôlait ses papiers, mais là c'était le pompon tant le costume avait été ridicule. D'autant que ça s'agitait encore, et encore. Et Kite Man jouait l'imbécile. Azzurra devait reprendre l'attention sur elle, ça tombe bien parce que tout cela commençait sérieusement à l'énerver.
- Je vois qu'il y a une erreur de compréhension. Je me suis mal exprimé. Vous avez vu mon costume ?
Elle désigna son costume.
- Le leur ? Regardez-bien. Je prends cinquante secondes, calmement, pour résoudre un problème qui aurait pu être résolu en trente secondes. Qui est celui de notre transfert à travers cette porte que vous gardez. Mais pour ne pas avoir à perdre davantage de temps. Nous restons calmes.
Elle soupira longuement, se voulant diplomate.
- Le colisée est en feu. L'Imperator a donné des ordres très précis aux dernières personnes de confiance qui ont eut le courage de rester à ses côtés dans le but de préserver ce putain d'empire. Moi, Lupes Imperatoris suis chargé d'une mission de la plus haute importance au nom de l'Imperator. Quelque chose qui va au-delà de votre entendement, dont vous n'avez pas idée dans vos têtes vides d'être et de substance.
Sa voix était cinglante. Elle jouait le tout pour le tout, agrémentant ses mots de quelques gestes qu'elle avait appris de Mussolini.
- C'est ça ? Un gradé et sa cohorte arrive à vos portes, et vous, vous vous pensez malin à vous imaginer qu'on est quoi ? Des clowns en costume ? C'est quoi ce qu'il se passe dans votre petite tête en ce moment, Miles ? Que des plébéiens de la ville aient eu l'idée de se costumer pour rentrer dans ce bâtiment pour... je sais pas... jouer de l'aulos ? Mais oui ! J'ai vu ce bâtiment, je me suis dis "tiens, si j'entrais, mais il me faut me déguiser, si j'allais aller dans la forêt tuer et dépecer un loup pour mon déguisement ?". Ma fourrure est un trophée obtenu de l'Imperator lui-même pour me récompenser de mon courage pour avoir tué trois gladiateurs à mains nues ! Comment ça peut vous arriver à l'esprit ? Vous vous FOUTEZ de ma GUEULE ? Vous croyez que c'est un putain de jeu ? Chaque minute qui nous reste est précieuse, Rome est en feu, j'ai une mission à accomplir. Et je suis là devant cette foutue porte à discuter avec des troufions de la plus basse espèce qui se croient jouer dans un péplum. Je n'ai pas le temps pour davantage de présentations, mais je saurai vous retrouver. Vous irez expliquer vous-mêmes à l'Imperator que vous vous êtes mis sur le chemin de l'Empire parce que vous avez trouvé ça sensé de prendre son émissaire pour un clown. Maintenant, vous allez me faire un plaisir de dégager si vous voulez pas que je vous cloue aux lampadaires de la ville. Et Celerius.
Là elle faisait un scandale, elle jouait le tout pour le tout en attirant l'attention sur elle, ce qui tombait bien car même si ça ne marcherait pas, elle était assez énervée pour lui péter la gueule directos. Mais elle restait fière, le regard perçant.
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Sujet: Re: The Forgotten Pearl Sam 2 Sep 2023 - 0:55
Imperceptiblement sa main se crispe sur son arme en entendant les légionnaires menacer Alexa. Elle ne bouge pas d'un cheveu, restant en retrait, mais que l'on essaye d'attaquer sérieusement son amie et elle serait prête à intervenir. Entre risquer de griller sa couverture et risquer la vie d'Alexa, elle n'hésiterait pas.
La justicière prend la parole. Elle parle trop mais bien. Noyer l'ennemi sous un torrent d'infos inutiles peut être une stratégie. Risquée mais efficace. C'est sans doute ce que Nolan aurait choisi. Jouer sur la hiérarchie et l'autorité est une bonne idée. Ces crétins marcheront, c'est comme ça qu'ils fonctionnent, à la soumission aveugle aux ordres. Reste à espérer qu'ils ne remarquent pas un mot de bizarre dans ses propos...
De toute façon, elle ne peut pour l'instant rien faire d'autre qu'attendre. Tenir sa position et son rang. Maintient digne, regard surplombant la foule d'un air hautain. Rester discrète. Se tenir un peu en retrait de la meute et la discussion tout en hochant la tête en guise de confirmation à des moments choisis.
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Sujet: Re: The Forgotten Pearl Dim 3 Sep 2023 - 14:11
Bon, le petit effet escompté avait pas marché. Mais Kite-Man avait fait ce qu'il avait à faire, et jouer le dédain, c'était précisément ce que n'importe quelle gargouille du Bossu aurait fait face aux nazes de Caligula. Après tout, le Bossu n'aimait pas Caligula, alors faute de quoi, il fallait jouer sur ce précédent qui pourrait être des plus amusants. Kite-Man renifla, et écouta longuement ce que Azzura disait, elle jouait sur ses vêtements, sur la parure, sur ce qu'elle était. Mais faut aussi penser que la foule est salement énervée, et ça puait. Il suffirait d'une simple poudre ... Pour allumer un joli feu de joie. Mais là était bien le problème sur le coup, il fallait se réfréner et voir comment les gardes de l'entrée allaient réagir. Ne disant plus rien, Kite-Man observait avec un certain détachement ce qu'il voyait. La révolte n'était pas loin, et vu la quantité de bonhommes dans ce lieu, fallait éviter l'affrontement direct. Kite-Man était suicidaire, mais pas con à ce point. Enfin, ça dépendait. Une chose était certaine, l'ambiance était chaude ce soir, et les torches et autres braséros n'y sont pas pour grand-chose. Posant sa main sur le pommeau de son glaive, il attendait la réponse ... Fébrilement.
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Sujet: Re: The Forgotten Pearl Lun 4 Sep 2023 - 14:52
Un mauvais coup de la part d’Alexa qui rend toute la foule autour d’elle est bien hostile et agressive à son égard, elle essaye de s’approcher un peu de Azzura, de s’approcher de l’entrée, mais elle est suivie d’un certain nombre de légionnaires blessé qui l’insulte. La tension augmentait de seconde en secondes, la fausse prisonnière commence vraiment à stresser.
Elle avait encore Aliénor qui la protégeait et Kite-Man qui n'était pas loin, mais la situation devenait vraiment compliquée un légionnaire crache à côté d’elle, d’autre voulait la lyncher. Elle voulait encore supplier le légionnaire à l’entrée de les laisser entrer, mais quand elle a parlé elle a plutôt augmenter les problèmes autour d’elle et de ces camarades.
Même si le légionnaire avait calmé les hommes de la colonne, la tension était encore présente et Alexa restait très stressée. Elle laissait Azzura parler, elle reste silencieuse, mais regarde le soldat à l’entrée ainsi que l’autre sentinelle et les légionnaires qui viennent d’arriver. Elle les supplie du regard de la laisser entrer et de l’éloigner du groupe qui en veut très sérieusement à Alexa, elle regarde les personnes énervées et après regarde les légionnaires qui bloquent le passage, essayant de leur faire comprendre qu’ils étaient son salut pour éviter le pire.
Alexa avait fait une erreur en énervant la foule, elle essaye tant bien que mal d’utiliser ces hommes chauffé à blanc pour créer une ouverture, elle était une prisonnière méta humaine de valeur est-ce que le légionnaire allait prendre le risque de la laisser dehors et de risquer de perdre une capture qui pourrait servir à montrer la puissance du gant noirs ou d’avoir une nouvelle esclave personnel pour Caligula.
Il avait un choix à faire et Alexa montrait toujours autant de stress et de peur dans son attitude, elle ne bougeait plus pour que les autres la lâchent non cette fois, elle bougeait et essayait de s’éloigner à chaque fois qu’un légionnaire de la colonne s’approche d’elle. Changeant son attitude comme si elle cherchait à être protégée par les légionnaires déguisés qui était censé l’avoir capturée.
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Sujet: Re: The Forgotten Pearl Jeu 14 Sep 2023 - 13:56
Rappel des informations supplémentaires transmises en RP:
AUCUNE
La Perle Oubliée
A peine arrivés, les renforts eux-mêmes eurent un mouvement de recul, leurs regards braqués sur Azzurra. Si c'était bien la sentinelle qui avait pris la parole qui en prenait à présent sérieusement pour son grade, les autres, et même une partie de la colonne de fuyards, semblaient déjà craindre de subir de telles foudres. Un petit no man's land de trois bons mètres se crée naturellement autour de vous, hormis le garde qui encaisse avec un air un peu craintif.
- Mes plus plates excuses Lupes Imperatoris, il mit un genoux à terre, nous avons- les barbares mafieux nous ont- pardon, je-
Pour le moins subjugué par l'avalanche de paroles déclamées avec une inégalable assurance, le légionnaire en perdait son latin, incapable d'en placer une. Cela alla si bien que lorsque l'italienne eut terminée son laïus, il acquiesça, se releva d'un bond et pointa son collègue du doigt, ordonnant :
- Marius ! Guide les au Légat, informe le également de l'arrivée de la cohorte perdue. Maintenant !
Faible avec les forts, fort avec les faibles, un travers typique chez les gens qui ne savaient pas maîtriser leurs responsabilités et tentaient seulement de garder la tête sur leurs frêles épaules. En tout cas, la sentinelle eut tôt fait de s'écarter assez clairement du chemin pour vous laisser la voie libre. Quant à celle qui allait devoir vous "escorter" jusqu'aux appartements du grand patron actuel de la légion, au moins celle-là en tout cas, elle semblait déjà bader à l'idée de faire une connerie.
Tout semblait revenir sur les rails, sauf que...
- Une seconde toi, t'es pas chez le Bossu ici. Pas d'armes à feux. Donne ça, tout de suite.
Aidés par les renforts, enhardis par le bloc reformé par la colonne derrière Kite-Man, ils contraignirent sans mal celui-ci à se délester des pétoires censées parfaire son déguisement de gargouille. Et de par leur attitude, il apparu des plus certains que la moindre protestation soulèverait d'immenses suspicions. Ainsi l'homme cerf-volant dut il larguer quelques pétoires sans grand intérêt, l'avantage étant qu'ils n'osèrent pas pousser le vice à lui faire enlever son masque, ou lui faire subir une palpation.
Enfin, après cela, les rails furent pleinement retrouvés. L'intérieur du rez-de-chaussée, "déblayé" et assez ouvert, ne laissait que peu de place à l'imagination. Des bruits d'ustensiles indiquaient la position d'une cuisine d'un côté, le débordement de lits superposés fléchait la direction des dortoirs qui devaient être surpeuplés. Du reste, quelques pseudo-artisans affairés à leurs travaux nocturnes, des gardes roupillant devant des four à bois merdiques et mal ventilés pendant que leur viande cuisait lentement, et des esclaves affairés à transporter ceci, laver cela, réparer ce qui serait cassé au petit matin.
Bref, la vie, ou plutôt la nuit, typique d'un camp romain, ou l'idée que s'en faisaient des américains, avec toutes les imperfections et anachronisme qu'on pouvait y déceler. L'ambiance était néanmoins calme et agréable mais, bizarrement, les accès vers les étages comme le sous-sol ne semblaient ni indiqués, ni visibles. Ainsi ne restait-il au groupe qu'à suivre le légionnaire qui, s'il ne trainait pas des pieds, trahissait une grande fatigue et par la même une grande lenteur de déplacement.
02h32. Vous êtes enfin entrés dans la forteresse. Vous n'êtes pas tirés d'affaire mais à présent, il vous est permis de souffler, de réfléchir et même de concocter un plan si vous vous montrez suffisamment discrets et intelligents dans vos échanges gestuels ou oraux. A priori, le légionnaire qui vous garde un peu à l'œil doit vous emmener au Légat et, selon toute vraisemblance, ses appartements ne se trouvent pas au rez-de-chaussée, vous avez donc un peu de temps pour préparer votre coup.
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Au besoin, vous discuterez ensemble de vos actions et poserez vos questions sur le topic d'inscription et lancerez vos dés sur ce topic annexe. En rand 1-6, 1 représentant un échec absolu, 6 la parfaite réussite de votre action. Vous trouverez ci-dessous vos ouvertures et opportunités ainsi que les modificateurs de rand selon vos compétences, capacités et pouvoirs.
Le groupe :
Vous avez choisi de faire preuve de prudence et votre en remettre à votre leader auto-proclamée. Et pour le coup, sa stratégie vous réussis puisque vous êtes rentrés dans la place. A présent, il vous faut trouver un moyen de vous éclipser avant d'être annoncés au maître des lieux qui, lui, ne se laissera pas berner par une question de grade.
La solution est simple, vous ne devez pas parvenir jusqu'à la loge du Légat. Accessoirement, il ne faut pas non plus que votre guide y parvienne, ou qu'il puisse témoigner du fait que vous avez disparus dans le bâtiment, mais c'est à vous de voir si vous préférez être recherchés dans trois minutes ou libre de vos mouvements.
Le rez-de-chaussée est visiblement plus occupé par des esclaves que des légionnaires. Si votre guide semble vouloir vous emmener à l'étage et que vous pourriez en profiter pour bien progresser dans le bâtiment, il ne fait aucun doute qu'il vous sera plus difficile de vous éclipser à ce moment-là.
Vous n'êtes invités à lancer un rand à l'issue de votre post que si vous tentez une action ce tour-ci, que ce soit en agissant ou en préparant une action spécifique pour le tour suivant.
Azzurra : De par l'autorité dont tu as fait preuve et l'aura de leadership qui se dégage temporairement de ta personne, votre guide te semble suffisamment docile pour se montrer loquace. Vous déplaçant plutôt lentement, tu es libre de lui poser de nombreuses questions (dans le topic dédié aux questions, pense à rester RP). Si une ou plusieurs d'entre nécessitent une réponse plus confidentielle, tu en seras informé et invité à la/les poser dans ton post. Ton rand définira ensuite quelles réponses tu peux obtenir et si tu soulèves des suspicions de la part du légionnaire.
Aliénor : De part ton air taciturne, ton armure et ton arsenal visible, légionnaires et esclaves semblent vouloir fuir ton contact visuel, ou ce qu'ils estiment en être un vis à vis de ton masque. En jouant convenablement de ton aura, tu pourrais dissuader les badauds nocturnes de s'intéresser au groupe. Tu as un bonus +2 à ton rand si tu décides de réaliser cette action bien spécifique à ce tour.
Kite-Man : On t'as fait désarmer de l'arsenal visible que tu portais à ton arrivée, ne te laissant que tes gadgets et armes cachées. Ta présence est très visiblement indésirable et, malgré l'aura du Robin à tête de loup qui vous confère une certaine immunité, la rumeur se répand rapidement entre les légionnaires et esclaves nocturnes. Même le guide te garde à l'œil, peut-être même plus qu'Alexa. Tenter une action suspecte te fera subir -2 à ton rand, créer une diversion sera en revanche plus efficace avec un +1 à ton rand.
Et on ne se gourre pas de topic pour les rand, surtout quand on l'a bien fait au tour d'avant, merci.
Alexa : En bonne prisonnière, tu es guidée par tes "bourreaux" à l'intérieur, loin de l'ambiance tendue et des risques de lynchage intempestifs. Malgré cette notable avancée, tu dois continuer ton petit manège puisque le légionnaire qui vous guide vers plus d'ennuis te surveille. Peut-être sait il qui tu es et ce dont tu es capable, en tout cas, il a l'air de te prendre au sérieux et ne tiens pas à te tourner franchement le dos. Si tu décides de créer une diversion à ce tour, tu as un bonus de +2 à ton rand.
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Un mini rappel, vous n'avez pas à spécifier votre rand ni votre nombre de mot sur votre post, pas plus que de noter vos bonus/malus à vos rands. Jusque là, je sais me rappeler des bonus/malus que je vous confère et faire des additions et soustractions. Je ne doute pas de votre bonne volonté mais l'idée est que vous postiez votre action, faisiez votre rand dans le topic dédié, et ne touchiez plus à l'un ni l'autre ensuite afin de ne pas fausser le jeu. S'il le faut, je verrouillerais le sujet des rands pour les réaliser moi-même à la fin de chaque tour, tenez vous en à mes instructions, je vous remercie.
Le nombre de mots requis est de 300 maximum hors dialogue (règle des Mini-RP). Je ne serais pas à compter au mot près mais n'oubliez pas que l'idée c'est de faciliter la fluidité de vos réponses ainsi que leur traitement par le MJ (moi) qui doit vous fournir une réponse personnalisée, et donc que déroger à la règle vous sera forcément néfaste.
Pour ce Tour 4, souvenez vous uniquement d'agencer vos posts de manière logique si vous réalisez des actions coordonnées. Hormis ce pré-requis, l'ordre est libre.
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Deadline du Tour 4
Vous avez jusqu'au Lundi 25 Septembre 2023 à 20h pour vous organiser et poster. (Temps un peu rallongé pour compenser les gros retards que je prends à vous répondre.)
Invité
Sujet: Re: The Forgotten Pearl Jeu 21 Sep 2023 - 20:29
La Perle Ensorcellée
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Azzurra se sentit parfaitemenet heureuse de le voir s'agenouiller devant elle. Elle croisa les bras avec un regard fier. Ca lui rappelait quand elle était payée pour qu'on se soumette à elle. C'était pas la partie la plus déplaisante de son travail. La plus déplaisante était ce regard plein de domination dans ces gens qui prétendaient être soumis.
On vint toutefois taquiner Azzurra en retirant les armes de Kite-Man. Il valait mieux ne pas s'interposer. A Rome fait comme les Romains. Azzurra fit le choix de les laisser s'armer. La suite du cheminement amenait à l'intérieur de ce bâtiment. On se croirait dans un documentaire, c'était irréel. Si ses copains de classe à Rome avaient conçu ne serait-ce qu'une seconde qu'un tel endroit existerait... après avoir exterminé tout le monde, Azzurra se dit qu'on pourrait le reconvertir en une sorte de musée. Elle s'en occuperait elle-même pour enlever les anachronismes. Il voulait les amener vers les Légat. Il y avait un Légat à la tête de cet endroit ? Il valait mieux pas qu'il croise Azzurra car il se rendrait compte qu'elle n'était pas une proche de Néron, bien qu'elle lui ait cassé la gueule. Il valait mieux pour elle de trouver un moyen de lui faire perdre du temps et de leur faire visiter l'entrée, tout pour ne pas rencontrer ce type.
- Les barbares vous ont attaqués ? Et vous êtes là à faire la popotte et à dormir ? Vous avez sécurisé la zone ? Cet endroit est un des derniers bastions de l'Imperator, et vous faite la popotte ? Quand il arrivera et vous verra faire, bande de dégénérés ce sera la croix pour vous. Vous allez m'emmener dans chaque pièce, je veux voir chaque fenêtre. Et vous réveillerez les hommes que je vous dis.
Elle pointa Kite-Man du doigt ainsi que Aliénor. Elle leur fit comprendre d'aller localiser la fille pour préparer son extraction le plus rapidement possible.
- Vous, vous montez aux étages supérieurs, vous faites un rapport de sécurité. Quant à vous et la prisonnière, vous venez avec moi et on s'occupe du rez-de-chaussée. L'Imperator m'a donné des plans bien définis. Nul doute qu'après le Colisée, d'autres barbares viendront ici. Nous devons protéger ce qu'il nous reste.
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Sujet: Re: The Forgotten Pearl Dim 24 Sep 2023 - 14:54
Azzura était très clairement en train de prendre le contrôle sur la situation et arrive à faire entrer tout ce petit monde à l’intérieur. Alexa était enfin à l’abri de cette foule qui devenait de plus en plus agressive, une première étape de la mission était réussie maintenant, il fallait trouver comment trouver l’otage. Elle regarde Azzura continuer son rôle à la perfection et c’était son tour de rajouter une couche.
Non ne m’emmener pas !
Alexa commence à bouger, mais elle se fait rapidement entourer et tenir par d’autres légionnaires, elle ne pouvait pas non plus se débattre trop fort et risquer de déjà briser ces fausses menottes. Elle continue de bouger son corps doucement sous les yeux des autres légionnaires, mais en fixant leur chef.
Je sais ce qui se passe ici, je vous en supplie.
Le plan pour Alexa est simple, se retrouver directement où se trouve l’otage et les autres filles kidnappée par le gant noir, si évidemment elle était ensemble. Elle suit les paroles d’Azzura et du légionnaire, le maître des lieux n’était pas présent. Les filles devaient donc sûrement être en attente quelques parts. Alexa voulait les rejoindre, ne pas juste rester avec Azzura et le chef des legionnaires surveiller le rez de chaussé, elle commence a se débattre plus fort de faire lâcher un des légionnaires qui tenait son bras, mais surtout elle reste entourée des légionnaires et en se débattant vient rentrer en contact avec le chef, son corps venant se frotter à celui du chef en essayant de s’enfuir des autres qui la gardait.
Ne m’emmenez pas, je vous en supplie…
Invité
Sujet: Re: The Forgotten Pearl Lun 2 Oct 2023 - 15:01
Bon, la situation ne s'arrange pas pour Kite-Man. Vraiment pas, et pourtant, il avait tenté. Il se retenait, vraiment, intérieurement, de se lever, de sortir et d'aller chercher son appareil pour voler, et ensuite, d'aller faire le zouave avec sa tenue de Kite-Man pour récupérer la jeune femme retenue en otage et devenir le héros de la soirée. Malheureusement, c'est pas ce qui se passerait. On désarma donc Kite-Man, et à son grand regret, il semblait passer pour le pire des imbéciles de la soirée. Il n'avait jamais connu ça ! Lui qui était adulé par la criminalité locale, on le prenait vraiment pour la dernière des merdes. Il n'avait pas ses armes, et même si son statut lui permettait de rester "en dehors" de l'armée de Caligula, il devait trouver le moyen de vider les lieux de la populace ennemie. Mais Azzura reprenait le contrôle de l'opération, si opération il y'avait encore. Cela devenait un petit soucis, et Kite-Man avait une sale impression.
"Pas de problèmes."
Dit-il à l'adresse d'Azzura, avant de se préparer à monter dans les étages en compagnie d'Aliénor. Néanmoins, une idée germa dans l'esprit de Kite-Man : Semer la zizanie au sein de cette bâtisse romaine, peuplée de gens crétins qui se prenaient pour des romains. Il s'avança quelques instants vers Azzura, avant de lui demander.
"Voulez-vous que nous inspections les défenses ? D'après ce que je vous ai déjà dit plus tôt, une force de frappe risque de venir ici et il vaut mieux tenir la forteresse. Le Bossu ne souhaite pas être le seul à tenir la ville alors que les autres sont en train de perdre ..."
Une belle petite histoire inventée, histoire de détourner et de lancer une belle petite diversion. Surtout qu'il y'avait encore des hommes dehors, qui attendaient de rentrer. La cohue serait monstrueuse si on avertissait d'une potentielle arrivée de gens prêts à en découdre ... Pas mal hein ? Histoire de faire germer les graines de la peur, au sein de l'antre. Et puis, si les gugusses sont en train de s'énerver, peut-être qu'ils se prépareront au combat ? Hé ! Qui sait ? En attendant, Kite-Man devait faire ce qu'il pouvait faire de mieux, à son niveau. Peut-être que ça pourra instiller un peu plus de terreur, faut dire que l'ambiance actuelle n'était clairement pas à la détente. Mais la mission, c'était la mission, et Kite-Man allait partir avec Aliénor pour faire un état des lieux des plus intéressants. Peut-être même que ça permettrait de localiser la délicieuse otage qui n'attendait que d'être secourue par le sublime Kite-Man. Sûrement ! Jetant un regard à Aliénor, Kite-Man, toujours sous son masque, lui lança un ordre.
"On y va ?"
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Sujet: Re: The Forgotten Pearl Lun 2 Oct 2023 - 21:44
Maestra ou une autre, la justicière est douée, bon oratrice. Elle leur obtient d'entrer et ce sans trop de difficultés. A par pour l'autre abruti, délesté de ses armes, mais de toute façon, celui-là ne sert à rien, alors tant qu'il ne les fait pas repérer...
Elle emboîte le pas à la colonne de ses compagnons de route, toujours silencieuse, toujours vague silhouette sombre et sinistre. Ne disant rien, elle observe l'endroit, repérant les gardes et les portes de sortie, détaillant les visages des esclaves à la recherche de ces camarades.
Elle se crispa à la proposition d'Azzurra. Excellente idée pour fausser compagnie aux gardes, mais l'idée de ne pouvoir protéger Alexa l'inquiétait. D'autant que le jeu d'acteur de celle-ci renforçait son malaise. Elle n'en montra rien, décidée à saisir l'occasion d'échapper aux regards indiscrets, de faire passer le talkie aux camarades, de repérer les lieux, de libérer la fille et de partir. Etre piégée ici lui déplaisait.
Avec un haussement d'épaules, elle emboîta le pas à Kite Man.
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Sujet: Re: The Forgotten Pearl Lun 13 Nov 2023 - 21:22
Rappel des informations supplémentaires transmises en RP:
AUCUNE
La Perle Oubliée
02h40. Tout d'abord contrit de se voir recevoir la leçon d'un officier qu'il ne connaissais pas, ce légionnaire là, Marius de son nom, s'il se tenait respectueusement à l'écoute d'Azzurra pour encaisser, ne se laissa en revanche pas complètement démonter pour autant et leva une main tremblante lorsque la fausse officier à la tête de loup donna ses ordres à la petite troupe.
- Lupes Imperatoris, il ne s'agit que d'une attaque de lâche, nous sommes parfaitement en contrôle du secteur. Le Légat…
Se coupant lui-même, il eut un mouvement de recul assez franc lorsqu'Alexa tenta d'entrer en contact avec lui. Trop concentré sur Azzurra, il s'était parfaitement laissé surprendre et, bizarrement, il semblait réellement éprouver de la crainte pour la petite blonde, une peur qui se fit ressentir dans sa voix un peu paniquée :
- Retenez là ! Ne savez vous pas de quoi elle est capable ?! C'est une métahumaine, je le sais. Vous ne devez pas perdre de temps, sinon elle va-
Cette fois coupé par un Kite-Man qui ne lui prêtait clairement aucune attention, le peur se mêla à la frustration et un gros brin de colère. De quel droit ce crétin déguisé en gargouille ridicule se permettait de juger ceux qui résistaient seuls, sans son aide. Déjà que ses exclamations contre Bomber Girl avaient suscité une certaine attention autour d'eux, l'accumulation de stress de Marius le fit éclater verbalement.
- Et toi la Gargouille ? Tu vas nous protéger des grands méchants mafieux en leur faisant peur avec ta sale gueule que tu caches là dessous ?! C'est facile d'être un connard arrogant quand on ne fout rien, parait même qu'on vous fait asseoir sur des bambous à Chinatown ! Pas foutus de se faire respecter de quelques niakwé de m...
Pour le coup, s'il était clair qu'aller voir le Légat n'était clairement plus à l'ordre du jour, la situation n'avait rien d'enviable pour votre groupe. Déjà, d'autres légionnaires ensommeillés approchent pour essayer de calmer le jeu, ou apporter leur propre grain de sable. Et si tout le monde sauf Marius semble se rappeler être en présence d'un officier, tout le monde garde Alexa encore plus à l'œil, pilum en main, alors que Kite-Man semble juste destiné à servir de serpillère émotionnelle pour avoir touché une corde un peu sensible.
Vous êtes tous cloués sur place, victime de votre distraction que trop efficace et malheureusement mal dirigée. Tous ? En fait, non. Aliénor, silencieuse, taciturne, intimidante, semble avoir été complètement effacée de la scène, si ce n'est pour les esclaves curieux qui continuent de fuir son regard tout en tentant de comprendre le motif de cette rixe.
Vous qui désiriez vous séparer, peut-être est-ce le moment, juste pas dans la configuration désirée.
* * *
Gotham City Rebirth
Au besoin, vous discuterez ensemble de vos actions et poserez vos questions sur le topic d'inscription et lancerez vos dés sur ce topic annexe. En rand 1-6, 1 représentant un échec absolu, 6 la parfaite réussite de votre action. Vous trouverez ci-dessous vos ouvertures et opportunités ainsi que les modificateurs de rand selon vos compétences, capacités et pouvoirs.
Le groupe : Vous êtes passablement bloqués au rez-de-chaussée. Vous avez encore le temps de tenter quelque chose avant que trop de légionnaires n'approchent et vous empêchent d'agir sans pouvoir vous blesser en retour.
En l'état, vous pourriez passer un bon moment à essayer de calmer le jeu. L'autorité simulée d'Azzurra est établie, l'imitation du connard en masque de Gargouille juste magistral de la part de Kite-Man, et Alexa surprenamment célèbre si l'on en croit les réactions de bien des légionnaires à son égard. A coup sûr, vous y arriverez, en revanche, il vous faudrait faire des pieds et des mains pour éviter de revenir à votre point de départ, c'est à dire en route pour le bureau du Légat. Prendrez vous le risque de gâcher plusieurs dizaines de minutes inutilement ?
D'un autre côté, il est encore possible d'aller à fond dans l'esclandre autoritaire, ou simuler une tentative d'évasion de la prisonnière, ou encore sacrifier Kite-Man pour qu'il se fasse lyncher comme il le mérite, mais cela menacerait gravement votre couverture. Peut-être existe t-il un moyen de profiter de cette situation sans prendre de gros risques, peut-être un plan que vous auriez préalablement débattu entre vous ?
Azzurra : C'est la débandade, tu leur fais faire tellement pipi dans leurs jupettes de lamelles que tu as réussi à en faire craquer nerveusement un avec l'aide de Kite-Man. A moins d'improviser quelque chose de malavisé, tes options sont d'imposer une autorité suprême sur les légionnaires (-2 à ton rand) ou bien te mettre de leur côté pour remettre la fausse Gargouille à sa place (+2 à ton rand) et grapiller quelque chose de plus important que la peur, le respect, tout simplement.
Aliénor : C'est ta chance. Tu es momentanément invisible à l'ennemi qui n'a d'yeux que pour les menaces, à leur intégrité ou leur égo. Tu peux t'esquiver du groupe pour la direction de ton choix (+2 à ton rand) ou bien participer à l'action de ton choix (+1 à ton rand), le simple fait d'avoir été oubliée et de te rappeler au souvenir de tous t'offrant un incongru effet de surprise.
Kite-Man : Jouant le connard à la perfection, on en oublierait presque que tu es encore pire sous le masque. Pour le coup, si toi et Alexa partagez les émois des légionnaires, toi la colère, elle la peur, tu te fait insulter et menacer pour toutes les rivalités entre Caligula et le Bossu depuis le début de ce merdier. En l'état, même insensible à ces attaques verbales, il t'es impossible de saisir une opportunité ou deviner le mauvais choix à faire. Agis, si tu le désires, à tes risques et périls.
Alexa : Si l'idée était de faire ressortir le côté désirable de la bombe que tu es, il s'avère que le légionnaire qui vous guide est un peu trop au courant du côté explosif que tu caches dans tes poings. S'il te suffirait juste d'attendre que l'engueulade passe, c'est aussi le bon moment pour simuler ton évasion (+2 à ton rand) mais tu dois prendre garde, si votre guide peut facilement être assommé sans risque, les autres légionnaires qui approchent seront trop nombreux et armés, aussi te faudra t-il t'enfuir, ou risquer de graves conséquences.
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Le nombre de mots requis est de 300 maximum hors dialogue (règle des Mini-RP). Je ne serais pas à compter au mot près mais n'oubliez pas que l'idée c'est de faciliter la fluidité de vos réponses ainsi que leur traitement par le MJ (moi) qui doit vous fournir une réponse personnalisée, et donc que déroger à la règle vous sera forcément néfaste.
Pour ce Tour 5, il est très important de bien poster dans l'ordre chronologique de vos réactions, ce pourquoi je vous rappelle pour la troisième fois (ce tour-ci) d'en discuter sur le sujet d'inscription de la mission. Vous organiser pourrait vous permettre de gérer cette nouvelle crise en obtenant des résultats inespérés.
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Deadline du Tour 5
Dû à ma lenteur et ma difficulté à faire preuve de régularité ainsi que les ralentissements que vous subissez plus ou moins dans vos IRL, nous attendrons que vous ayez postés tous les 4 pour décréter la fin de ce tour.
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Sujet: Re: The Forgotten Pearl Mer 13 Déc 2023 - 13:13
L’attention nouvelle dont bénéficiait Alexa ne plaisait pas beaucoup à sa camarade qui répugnait à la voir en danger. Plus précisément il lui déplaisait de devoir s’éclipser lorsque la situation risquait de dégénérer. Elles étaient en plein territoire ennemi, en sous nombre et traînaient un conséquent boulet dont elle doutait sérieusement de l’utilité.
Néanmoins c’était l’occasion et elle ne reviendrait sans doute plus. Profitant du chahut, elle s’éloigna discrètement de l’attroupement, pris un instant pour jeter un œil au dehors pour forger un alibi à son départ s’il venait à être remarqué et pris la tangente et la direction des étages inférieurs où étaient sans doute enfermés les esclaves.
Invité
Sujet: Re: The Forgotten Pearl Jeu 25 Jan 2024 - 21:37
La colère. C'était par ce biais qu'on devait pousser tous ces connards à s'énerver. La tension, elle monte salement, et pour tout dire, il ne fallait qu'une simple allumette pour mettre un peu plus de colère dans les rangs décimés du Gant Noir. Les insultes, ça fuse, ça va, ça vient. Tant mieux ! Et le mieux dans tout ça, c'était que ça m'en touchait une mais pas l'autre. Mais il fallait alimenter ce feu qui bouillonnait en eux. Il fallait que l'on fasse quelque chose qui incite les autres à se rebeller, à mettre encore plus de merde dans la merde.
"De toutes façons, c'est à cause de ces imbéciles de légionnaires que le Gant Noir est en train de perdre ! On peut pas vous faire confiance ! Nous, avec le Bossu, on sait comment on doit agir, et je suis sûr qu'il y'a des gens dans cette salle qui pensent comme moi ! Sinon, ils seraient pas en train de se vider de leur sang !"
Foutre la merde, c'était le leitmotiv numéro uno que Kite-Man devait faire pour assurer réussir son coup. Kite-Man se sentait super fort dans son slip, et rien de tel qu'une bonne bagarre entre deux clans pour remettre un peu de bordel dans une situation déjà critique. Car c'était vrai. Dehors, ça sentait la chienlit, et pour tout dire, il ne fallait que quelques heures pour décider du destin de Gotham City. Mais Kite-Man s'en foutait : Il avait une mission en tête : Retrouver la minette piégée dans ce trou, l'épouser, et lui faire un tas d'enfants, pour lui montrer la puissance de Kite-Man. Le sexe de Kite-Man est même vénéré au Japon, on érige des totems à la gloire de l'immense pénis de Kite-Man, et ça, il en était certain ! Il attendit la réponse des autres, mais ça allait péter. Assurément !