▲ Goth-Passeport ▲ Alliés: Ennemis: ♦ Domicile à Gotham : Gotham est notre Nichoir. ♥ Love interest: Personne. Armes & gadgets: Gotham City
Sujet: L'Aube de la Guerre. [Introduction] Jeu 1 Mar 2018 - 10:00
La Guerre des Gangs
Qu'il est angoissant, ce moment où tout se met en marche ...
Une espèce de mauvaise nuit, le genre de nuit qui vous prend à la gorge et qui vous fait ressentir le fait que quelque chose ne va pas aller. Et pourtant, c'était bien vrai. Cette nuit allait être très mauvaise, annonciatrice de mauvais augures. Partout dans Gotham City, on ressent les prémices de cette nuit, les gens ne restent pas dans les rues, le taux d'affluence des boites de nuit n'est pas à son meilleur niveau, et une surveillance policière légèrement accrue se fait ressentir dans la cité des damnés. Gotham était une cité maudite, une cité qui annonçait clairement la couleur. Quand on parlait de Gotham City, ce n'était jamais en bons termes, ce n'était jamais en bonne réputation. Et ce soir, une nouvelle page de Gotham allait s'écrire, et non pas des moindres. Qui aurait pût prévoir que la fin de la Cour des Hiboux, et la mort de Rupert Thorne, parrain de Gotham, pourraient ouvrir une nouvelle ère du crime. Les prétendants sont nombreux. Il faut savoir que Thorne, après Black Mask et le Pingouin, était un des plus puissants salopards de la ville et qu'il avait la main sur bon nombre d'organisations illégales, notamment dans la drogue. Marché désormais "ouvert" pour tous les nouveaux jeunes loups prêts à en découdre. Il y'avait de la place à Gotham maintenant que Thorne et la Cour venaient d'être réduits à néant, et pourtant, certains investisseurs comme le Pingouin ou comme Double-Face ne se montreraient pas très partageurs. Oh ça non, dans la lutte pour le pouvoir à Gotham City, il n'y avait de la place que pour un dominant, et actuellement, le dominant légal, c'était bel et bien le Pingouin. Mais tout pouvait changer du tout au tout n'est-ce pas ? La nuit froide enveloppait les docks, le froid s'engourdissait partout, et s'insinuait dans les os des hommes de main des différentes familles qui patientaient là. Tandis que les hommes de mains discutaient entre eux, on observait de sinistres hommes discutant les uns avec les autres, les grands chefs, les chefs de familles eux-mêmes étaient là. Pour que ce pot pourri soit vraiment bien garni, il avait fallut une sacrée mauvaise nouvelle pas vrai ? Y'en avait une, et même plusieurs. Ce soir, on ne s'attendait pas à une confrontation, on ne s'attendait pas à une attaque de ce style. Non, ce soir, on s'imaginait qu'on pourrait discuter tranquillement, dans un lieu bien isolé, loin des regards, au niveau des vieux entrepôts abandonnés de la marque "Gothcorp". Les chefs, regroupés, discutaient à propos de ce qui allait se passer à Gotham. Ils y'étaient presque tous ...
Arnold Wesker et Scarface, le pantin et la poupée qui observaient d'un air intéressé la grande assemblée. Anthony Zucco qui parlait pour le clan Maroni, fidèle à ses principes, étaient en train de chiquer du tabac tout en laissant des glaviots noirs sur le sol. Benny Smiles, petit nouveau dans la Pègre de Gotham et qui s'est illustré en virant le gang d'Ace dans Amusement Miles. Arnaud des Côteaux, encore un petit nouveau qui s'illustre dans la Pègre de la ville. Silvio Galente, revenu de Cuba, non sans les mallettes pleines de poudre. Le Grand Requin Blanc ... Fraichement sorti d'Arkham pour ne pas louper une miette de ce qui allait se passer ce soir, après tout, ce n'était pas parce qu'il était sans cesse enfermé à Arkham qu'il allait se laisser marcher dessus en terme de place à Gotham. Un proche de Black Mask, mademoiselle Li, était présente à cette réunion, parlant pour son patron qui était encore sous les feux de la justice. Alberto Falcone était là lui aussi, fraichement revenu du Japon, où il parlait pour son père à cette réunion. Un homme proche de Double-Face se trouvait lui aussi à la réunion, représentant son patron. Cependant, on notera que le Pingouin n'a envoyé personne, il ne tient certainement pas à être affilié à ce genre de réunion. On retrouvait aussi des représentants de différents autres gangs. Alexandra Kossov parlait pour le quartier Ukrainien de Gotham, Karl Ubrech "parlait" pour le gangs des Murmures, basé dans les souterrains de la ville, Ekin Tzu parlait pour la "Main chanceuse", une des nombreuses et influentes triades de Chinatown. Une belle assemblée de monstres à visage "normal" pour la plupart. Tous se partageaient Gotham City comme un énorme gâteau, et chacun tentait de récupérer le plus de profits quant à cette ville qui apportait son lot d'argent dans les caisses des mafias. Le premier qui parla, fut un homme dans un trenchcoat épuisé et sale, un homme qui avait les traits tirés, un dénommé Trent, un homme qui faisait office de négociateur entre les différentes mafias de la ville, il était l'homme qui tentait d'arranger les situations, qui tentait de faire en sorte qu'une espèce d'ordre ne vienne pas troubler les affaires. Le tuer, ce serait décréter un acte de guerre dans la ville. Après tout, on a besoin d'un homme de confiance, et Trent était bel et bien le seul qui avait la confiance de toutes les familles. Informateur, conseiller, il était respecté et craint. La cinquantaine bien trempée, la clope au bec, Trent prit alors la parole.
"Thorne est mort. La Cour des Hiboux est dégagée. Vous savez ce que ça veut dire. Le vide doit être comblé pour que nos affaires puissent continuer. Si nous sommes là ce soir, c'est pour trouver une manière raisonnable, entre gens civilisés, pour trouver un point de concordance sur les affaires qui doivent perdurer."
"Thorne est mort ! C'est au plus malin de prendre son marché !"
Lance Silvio Galente, ordurier à son habitude. Trent ne relève pas, et continue de fumer sa clope tandis que quelques échos se font entendre. Trent savait s'imposer, quand il parlait, on écoutait. Vous connaissez le proverbe, quand les hommes parlent, les femmes se taisent. Et c'était le cas pour ce minable de Silvio. Les gamins feraient mieux de fermer leurs gueules quand les chefs parlent. Enfin, Trent ne se considérait pas comme un chef, il préférait le terme de médiateur, et il pouvait faire en sorte que cette ville ne soit pas un trop gros bordel bien évident. Galente n'était pas spécialement un des mafieux les plus appréciés dans le milieu et s'il venait à mourir, personne ne s'en soucierait. Pour le peu d'affaires qu'il tenait encore, il n'avait pas à craindre grand chose pour l'avenir de la ville. Mais un poisson comme Thorne, fallait quand même assurer la suite des affaires, pour le bien de tous. Trent était un mec qui en imposait, par son calme et sa détermination. Après tout, il avait quand même fait en sorte qu'une paix relative et durable s'installe entre les gangs, assurant une certaine entraide entre clans et autres familles. Trent s'était illustré depuis le départ des Falcone, quand la ville était laissée aux monstres de l'asile d'Arkham, et il a fallu réunir les grandes familles pour rester une force dans Gotham. Même si Trent avait accepté certains monstres de l'asile, il ne tolérait pas les autres, trop dangereux.
"En tant que médiateur, vous savez parfaitement ce qui nous pend au nez si nous ne trouvons pas un compromis. La guerre est mauvaise pour le business. L'important, c'est de gérer notre héritage tout en faisant en sorte que personne parmi vous ne fasse le con. Oui, je parle de toi Smiles, il parait que t'as nettoyé le gang de la Flush Royale et que t'as fait pété le casino. Ce secret n'est plus un secret pour nous."
Trent était quelqu'un qui savait s'informer, qui savait trainer dans les bars et qui savait faire parler les gens. Il connaissait le vice de l'humain en général et il se plaisait à se penser humaniste dans l'âme quand il le voulait bien. Tirant une nouvelle taf sur sa clope. il regarda avec intérêt les visages de chacun des protagonistes présents.
"Le marché de la drogue que Thorne avait sous son contrôle représente des millions qui risquent de partir ailleurs. Je ne tiens pas à ce que ce fric parte pour la Bolivie ou pour un pays de merde dans ce genre. Ce pognon potentiel est américain, et il doit le rester, je me fais comprendre ? C'est à nous tous qu'il revient, et je ne tiens pas à ce que ce soit un connard cosmopolite qui en profite. La clientèle Gothamite est assez importante dans ce domaine, entre les désœuvrés, les paumés et les cinglés de l'asile, on ne peut pas ..."
PAN
Un tir net, précis se fit entendre. Le tir venait des toits, et avec une pareille obscurité, fallait être un génie de l'assassinat pour le faire. Scarface releva sa mitraillette et arrosa le toit en guise de représailles, les gangs commencèrent à grogner et à sortir les armes. Trent venait d'être liquidé, il venait de se faire ouvrir le crâne à mort, il venait de se prendre une putain de bastos dans la gueule. Merde. C'était le médiateur, le putain de médiateur qui maintenant la cohésion dans les familles de la ville. Une explosion se fit entendre, non loin, puis une autre, et encore une autre. Les voitures des familles venaient d'exploser, c'était un acte de guerre, un acte de lancé dans la marre. Un acte qui annonçait la couleur. Les chefs de gangs se regardent, les uns les autres, se suspectant les uns les autres. Trent était mort. Cela ne signifiait qu'une chose : Il n'y aura plus de paix possible entre les familles à Gotham. Le bruit des explosion était vraiment proche, assourdissant même. Qui avait pût organisé ça ? Qui avait osé s'en prendre à Trent ? Qui avait osé briser l'harmonie entre les gangs ? C'est à partir de maintenant, que les choses vont changer sur l'échiquier de la ville, c'est maintenant que commence la Guerre des Gangs à Gotham City. Chaque famille allait suspecter les autres d'avoir commandité la mort du médiateur, chaque famille allait se balancer sur la gueule les uns les autres, et pourtant, ce n'était pas grand chose par rapport à ce qui allait se passer. La ville allait payer le prix du sang, une nouvelle fois. Les flingues allaient à nouveau parler dans Gotham City, encore et toujours.
Gotham City Rebirth
Avis aux Mafieux : Je vous laisse déjà réagir à ce qui arrive, échappez-vous, tirez-vous de là, soyez en mode réaction à ce qui vient de se passer.
Invité
Sujet: Re: L'Aube de la Guerre. [Introduction] Jeu 1 Mar 2018 - 10:59
Tu parles d'une merde toi ...
Bon, revenons un peu en arrière pour comprendre un peu ce bordel qui nous retombe sur le coin de la gueule. Alors que je profitais un peu de mon temps libre pour ajuster certaines petites choses dans ma boite de nuit, le Gomorrah, j'ai reçu un appel d'une ligne secrète sur mon téléphone. Je ne comprenais pas les paroles au début mais petit à petit, c'était un homme qui organisait une réunion. J'ai été convoqué, par un dénommé Trent qui s'est présenté comme un médiateur entre les familles. Et il avait quand même de sacrés arguments pour me faire venir dans ce merdier, me retrouver en vue de tous, ça ne me tentait pas spécialement pour tout dire. Alors que Chip m'emmène sur le lieu de la réunion, je m'allume une clope tout en pensant à ce que ça veut dire. Pourquoi doit-on venir ? Qui est vraiment ce Trent ? Pourquoi veut-il me voir ? Je n'avais rien fait de bien terrible. Enfin si ... J'avais quand même fait exploser un casino et j'avais chassé le gang de la Flush Royale de cette ville grâce à un bon camarade de jeu de l'asile d'Arkham. Mais quelque chose me turlupinait, je ne connaissais pas encore bien les enjeux de cette ville après tout, mais si Trent voulait me voir, pourquoi pas ? Alors que la voiture bifurque sur les docks, Chip stoppe la voiture avant de descendre pour m'ouvrir. J'observe les autres voitures tout en m'allumant une nouvelle clope. Beaucoup de voitures de marques, c'est pas trop mal, on voit que ces messieurs ont de l'argent. Je réajuste mon costard à carreaux, tout en regardant les différentes personnes qui sont là, ce sont des hommes de main, des hommes qui avaient l'air patibulaire et qui connaissaient bien leur boulot, j'en étais certain. En attendant, on avait des affaires à régler après tout, si toutes les grandes familles ou les "entrepreneurs" de Gotham sont présents, c'est qu'il y'a forcément quelque chose de grave qui se joue ce soir dans notre bonne vieille ville.
"On est pas vraiment en territoire ami, pas vrai Chip ?"
Dis-je avec un grand sourire, tandis que je m'avance et que je laisse mon homme à tout faire près de la voiture. Le colosse qui me servait de garde eut un petit sourire tandis qu'il retournait dans la voiture, prêt à m'attendre. Et surtout, en espérant qu'il n'y ait pas à besoin de sortir l'artillerie lourde du coffre de la voiture pour faire un joyeux massacre. Je m'avance, on m'indique le lieu de la réunion. Un coin reculé, un petit espace assez restreint dans un entrepôt. Y'a de sacrées têtes là-bas. Y'en a même un qui a amené sa poupée pour le grand frisson. C'était quoi comme réunion ? Un genre de spectacle de marionnettes ? Mais je reconnaissais quand même certains visages que j'avais déjà vu dans les fichiers sur les mafias de la ville. Alberto Falcone par exemple : Envoyé à Arkham, cinglé notoire : Se méfier. Y'avait même des types costumés, c'était quoi le délire ? Y'en a même un qui ressemble à un putain de requin. Alors que je continue à fumer, je commence à m'impatienter, j'aimais pas perdre mon temps, surtout quand j'étais à découvert, au milieu de gens qui me semblaient plus faire parti d'un club de monstres urbains que du club de littérature. "Bon, qui a un jeu de cartes ?"
Dis-je pour faire un peu d'ambiance, vu la gueule des gens présents, personne n'avait le cœur à rire pour tout dire. Car aussitôt que les clans étaient maintenant présents, le dénommé Trent se présenta et nous expliqua ce qui se passait. Apparemment, il était un homme qui unifiait les familles de la ville pour le bien du business à Gotham. Fort heureusement pour lui, je n'en avais clairement rien à foutre, sincèrement. Si j'avais dégagé le Royal Flush Gang, ce n'était pas pour rien, et ce n'était certainement pas avec des bisous et des câlins. C'est à ce moment alors qu'il me fit une remarque que je n'appréciais que modérément. Comment avait-il sût ? C'est là que je me méfiais du bonhomme, c'est là que je compris qu'il était un mec puissant et dangereux, et qu'avec la bonne information au bon moment, il peut tout rafler en terme de mise. Putain mais ce mec, c'était qui ? J'observais avec attention les visages crispés des autres. L'enjeu de la ville passe inexorablement par l'alliance de la mafia ? Ok, je veux bien l'admettre mais quand même ... Qui pourrait être assez intelligent pour reprendre l'empire de Rupert Thorne, surtout que moi, dans la poudre, j'y connaissais pas grand chose. Et apparemment, ce Silvio Galente avait l'air d'être un sacré enculé, en plus d'être un véritable tocard. J'observe les autres prétendants dans le monde de la mafia. Des gueules de gens normaux, des mecs bizarres, bref, pas vraiment le genre qu'on voyait à Las Vegas, quand t'étais à Vegas, tu savais parfaitement qui était un mafieux dans le bordel des familles. Alors que Trent continuait à causer, c'est là qu'on a pas compris le délire tu vois. C'est là qu'il venait de se faire ouvrir le crâne par une putain de balle perforante à vue de nez. Merde ! Le mec tomba net, et les bagnoles qu'on avait étaient en train d'exploser.
"Chip ..."
Dis-je d'une voix interloquée, ma cigarette me tombe de la bouche, devant une telle merde. Mon homme de main venait surement d'être réduit en purée. Bordel. Je ne m'attendais pas à ça. Quoiqu'il en soit, il fallait se casser de là. Observant les autres, je sors mon flingue, un Lüger importé d'Allemagne avant de me diriger d'un geste rapide vers une possible sortie. Je devais me casser de là, je devais me tirer de ce merdier. C'était la guerre maintenant. Vous connaissez le proverbe, quand on tue le messager, on doit s'attendre à des répercussions immédiates. Peut-être que ça arrangerait mes affaires non ? En tout cas, j'étais trop insignifiant pour eux pour être une véritable menace, je me devais de faire profil bas, avant de m'attaquer à l'un deux. Muni de mon arme, j'essaie de quitter l'enclave des docks pour retourner au Gomorrah. Pauvre Chip, j'enverrai à sa femme de quoi la contenter financièrement. La guerre à Gotham City était déclarée, et je me devais de survivre pour la gagner.
Invité
Sujet: Re: L'Aube de la Guerre. [Introduction] Jeu 1 Mar 2018 - 19:42
Gotham City au-soir, ressemble à une gigantesque jungle urbaine remplit de prédateurs qui partent en chasses nocturnes, pour de la chaire fraîche. Plongé dans le noir et le silence, Arnold Wesker pouvait voir la voie lactée à travers la fenêtre du Woody's Fever dans lequel il vérifiait les comptes de la boite, qui éclairait de mille lumières la sombre ville de la folie. À peine revenu d'un voyage horrible dans une maison hantée, Wesker s'était juré de montrer qu'il pouvait avoir une certaine "prédisposition" à gouverner la mafia de Gotham City, enfin, Scarface dira t-on. La tête de Wesker était vide, comme une chanson sans paroles, comme une tristesse sans larmes, comme un enfant sans une mère. Oui, Wesker avait grandit orphelin, et il s'était juré de devenir quelqu'un un jour, mais il n'avait jamais songé qu'il deviendrait un des plus grands hommes de la Pègre de Gotham City. Qu'est ce que Gotham City au final ? Un lieu qui reposait sur le sang, les cadavres et la haine en permanence. Et malgré le fait que Scarface ne se voyait pas comme quelqu'un de fou, il avait quand même un certain grain, celui de croire qu'il pouvait encore être un humain comme tant d'autres.
Vile moi un verre de zesti gola !
Le Ventriloque obéit. Wesker était plongé dans ses pensées. Il avait reçu un appel du dénommé Trent pendant que monsieur Scarface faisait sa sieste. Wesker n'aimait pas ce Trent, trop "imprévisible", trop bizarre pour un homme comme le Ventriloque. En attendant, Trent voulait tous les voir, et Wesker savait ce que cela signifiait. Cela signifiait que la lutte pour un empire allait commencer. Un empire qui allait, comme une fois n'est pas coutume, reposer sur des larmes, du sang, et des cadavres. Heureusement, le Ventriloque avait préparé ses alliances, notamment avec ce Roi du Temps et ce Crock qui se prenait pour un joueur de sport. Bref, on pouvait tenir pendant le raz de marée qui s'annonçait. Une chose était certaine : Le fils de pute qui s'attaquerait à lui sortirait du combat avec les couilles dans la bouche et la tête décapitée, sur une pique à l'entrée du territoire du Ventriloque. Scarface avait passé une bonne sieste, et alors que le Ventriloque le mit au courant, Scarface médita pendant quelques minutes, comme si la nouvelle venait de l’assommer. Il fallait prendre les devants, et vite. Scarface savait les dangers de cette ville et la moisissure du coeur des gens qui avait empreint l'air, se joignant au sang et aux larmes dans une farandole de dégouts et d'idéaux perdus. Falcone, Maroni, Zucco, tous ces salopards avaient niqué la ville, et les tarés de l'asile avaient tout détruit. Comme d'habitude. Et même si Scarface répugnait à être assimilé à un cinglé de l'asile, il avait quand même un certain respect pour certains criminels, mais pas tous. D'un côté, fallait voir le point positif : Scarface était hâtif oui, assez excité par cette convocation. Il y'avait du fric à se faire, de l'argent, et du pouvoir à saisir. Et il ne cachait pas que cela l'intéressait au plus haut point. Avec l'affaire de la mort de Thorne, c'était tout un marché que l'on pourrait avoir maintenant en notre possession. Rien ne pourrait le faire reculer. Accompagné de Dickson et de Charles, le Ventriloque s'habilla classement, avant de retoucher le costume de la marionnette, et sa Thompson. On ne savait jamais dans quel merdier on pourrait tomber. Le trajet dans la voiture fut calme, et détendu, Scarface n'avait pas engueulé le guignol pour le moment, tout se passait plutôt "bien". La voiture s'arrêta : Bien sur qu'il y'avait d'autres prétendants, Scarface n'était pas un idiot. Y'avait ces connards d'italiens de merde, avec les Galente et ces consanguins d'Falcone. Y'avait ces putains de chicanos représentés par El Jefe, Jefe de mes couilles en bois ouais. Ces flemmards de noirs avec Orpheus, tête en bille. On avait aussi la bande des jaunes de Chinatown, et on avait l'ensemble de tous les métèques possibles qui venaient d'Europe de l'Est. Putain, où ils sont les vrais américains dans ce bordel ? Devait y'en avoir deux ou trois à tout péter. Scarface regrettait quand la criminalité était classe et élégante, du temps d'Al Capone, des vrais quoi. En regardant ce ramassis de tocards, Scarface avait quand même ses chances. Le pantin n'avait pas sa langue dans la poche, et une fois la réunion commencée, il avait envie de répondre à Trent mais d'une force ...
Z'est bas avec zes bouffeurs de sbaghettis, zes golorés et zes ginedoques gue tu auras une vraie griminalidé. Moi, j'ai la glasse et l'exbérience bour rebrendre l'embire de Dhorne. Les Falcone, laizze moi rire. Hak Hak Hak.
Le Ventriloque, gêné, reprit la parole à la suite de Scarface, pour ne pas se faire d'ennemis. Après tout, qui a envie de se faire des amis dans ce lieu remplis de crabes, excepté Wesker, qui était le "seul" gentil du lot, dira-t'on. Scarface n'aimait personne, excepté lui-même.
Monsieur Scarface ne voulait pas être injurieux, il voulait juste donner son point de vue sur la situation, vous comprenez ?
Da gueule doi !
Mouais, faut pas dire que les évènements tournaient en l'avantage du vieux Ventriloque. Wesker était quelqu'un de pragmatique, et Scarface une poupée des plus dangereuses en terme de foncer dans le bordel. Scarface était quelqu'un qui prenait très souvent le taureau par les cornes, qui n'hésitait pas à foutre la merde quand il le voulait vraiment, et malgré les dérapages un peu racistes qu'il venait d'avoir, tout le monde ne bronchait pas. C'est alors que Trent continuait sa litanie, avant de se faire descendre comme un bleu, d'une putain de balle dans le crâne. Putain c'était sévère. Par réaction, Scarface tira dans le tas, au-dessus, en direction du tir probable de l'assassinat de Trent. Bordel, c'était le début des emmerdes. Fallait qu'on se tire et vite ! Scarface tira alors une autre rafale, pour déconcerter les autres de le suivre ou de l'attaquer.
Zurdout, ne m'abbrogez pas ! Zinon, je vous dransforme en bassoire !
Les explosions. Le carnage des voitures qui explosaient. Bordel, heureusement que Rhino et Mugsy étaient sous couverture et qu'ils allaient débouler pour nous récupérer. Scarface s'était douté quelque part, que tout ça puait la merde. La mort de Thorne ? Une bonne excuse pour que quelqu'un fasse le ménage : Le Pingouin ? Il n'était pas présent d'après ce que l'on avait vu, mais c'était trop facile de l'accuser. Non, c'était surement un autre gars, un autre mec qui voulait foutre sa merde dans le secteur. Une chose était certaine : Avec la mort de Trent, la guerre des gangs allait être un véritable carnage sans nom. Et pour tout dire, cela pourrait peut-être permettre à Scarface de profiter un peu de la situation pour revenir sur le devant de la scène. Surement.
Invité
Sujet: Re: L'Aube de la Guerre. [Introduction] Dim 4 Mar 2018 - 16:45
Putain la couche que je tiens .... Je me réveille à cause du putain de téléphone portable de merde. Je regarde le nom de celui qui appelle : Trent ... Bordel. Je préfère même pas répondre. Il est quelle heure au fait ? Putain ... Treize heures ? Seulement ? Je me relève difficilement de ma couche infestée de merde, de crasse, et de bières renversées. Quand tu vis dans une caravane de merde, tu fais ce que tu peux avec ce que tu as. La pute qui est à mes côtés est encore en train de pioncer, je la réveille mais pas de la manière des plus douces. Une canette de bière vide dans la gueule pour lui apprendre le respect. Pour apprendre aux femmes le respect qu'elles doivent aux hommes, elles doivent être remises plus bas que terre. Les femmes, c'est vraiment des putains d'êtres inférieurs. Comment tu veux faire confiance à ces salopes ? Tout ce qu'elles veulent, c'est du fric, du fric et encore du fric, et toi, t'es le pauvre pigeon qui paie pour ces pouffiasses. Bordel, j'ai juste voulu tirer un coup, pas me farcir la dondon ad vitam eternam. Elle a cru quoi ? Que j'allais l'épouser ? Tony Zucco n'a eu qu'une seule femme dans sa vie, et les autres, c'est de la merde en barre. Ouais, et cette pute allait comprendre que Zucco l'emmerdeur était pas quelqu'un de tactile, ni de fin. C'était certain. Dans la vie, t'as les enculeurs et les enculés, moi je fais parti de la première catégorie. J'encule tout le monde quand je veux et quand je peux surtout, car tout enculeur trouve un jour son maitre, et le mien, celui qui me faisait chier dans le froc, c'était Batman. Rien de plus, rien de moins. Cet empafé m'en voulait depuis longtemps, et je faisais toujours le profil bas.
> "T'es encore là toi ? Qu'est-ce que tu fiches encore d'ici ? Casse-toi !"
Elle gueule, prend ses affaires et se tire, tandis que je me sers un p'tit Jack Daniels pas piqué des hannetons. Second rappel de Trent, je l'ignore, tandis que le téléphone s'éteint. Puis, il rappelle, ça commence à me les casser menu. Généralement, quand il appelait, c'était pour savoir ce que foutait le clan Maroni, pour savoir où on en était. Où on en est ? Dans la merde ouais. Salvatore s'est fait flingué par Holiday y'a quelques années, son père, Big Lou, c'était pareil et Luigi et Pino étaient exilés de la ville, depuis le temps où les Falcone se sont eux aussi tirés de la ville. Tu parles d'une poisse. J'étais le seul du clan Maroni qui était encore vivant, et pourtant, j'avais même survécu à ce fils de pute d'Omerta qui avait fait la razzia dans les derniers galas de la pègre de la ville. Quel enculé ! Il a retourné sa veste pour mieux nous l'enfoncer dans le cul. Je savoure mon cigare tandis que Trent me rappelle, une cinquième ou sixième fois ? Je sais plus.
> "Quoi ? ... Ouais ... Ce soir ? Bordel ... Il s'est passé quoi ? ... Mouais, je vois."
Je raccroche. Bon, Trent était un sale con qui me demandait sans cesse des comptes, mais là pour le coup, c'était la chiasse. Apparemment, il rameuté les vieux de la veille et il faisait une putain d'assemblée générale. Merde. Pour moi, ça puait, c'était évident. Le Romeo E Giuletta marchait pas fort en ce moment, mais pour tout dire, j'allais pas me laisser miner par ça, y'avait plus urgent selon le vieux con, et je me devais d'être présent ce soir. En attendant l'heure fatidique, j'allais en profiter pour aller poser une bonne vieille pêche des familles, lire un porno et me taper un petit rail, histoire d'être bien posé, bien défoncé pour ce soir. Me dirigeant vers les chiottes qui puaient par manque d'entretien, je déboutonne mon pantalon avant de poser une barre "Mars" dans le chiotte, tout en regardant les dernières nouvelles du Globe. Poser sa crotte, c'est peinard, t'en profite pour réfléchir sur la vie, pour te dire des tas de trucs philosophiques, puis pour en tirer des putains de conclusions. Là, ma putain de conclusion c'était "chier fait du bien." J'étais un putain de Socrate des temps modernes ma gueule. J'en profite pour pisser un coup et pour dissoudre un peu le caca avec ma pisse, ça me faisait toujours marrer. Je prend du pq et je me torche sans me laisser gagner par la cupidité en terme de papier chiotte. J'avais pas envie d'avoir les doigts qui sentent la merde. Je sors direct des chiottes, je me lave pas les mains, j'suis pas une tantouze de l'hygiène. Je me pose sur le plumard tout en sortant les "saintes images" de vierges effarouchées devant des verges d'au moins trente centimètres. Ce qui était sur, c'était qu'elles étaient en train de se faire bénir le cul et la gorge. Après les saintes écritures, je décide de me taper un petit rail, histoire d'être au frais pour ce soir. Un petit rail de coke, et on y va. Je me pose dans le pieu et je m'endors encore. Petite sieste oblige. Je me réveille un peu plus tard, je prend mon flingue et après m'être allumé un nouveau petit cigare, je me dirige vers le lieu de la réunion avec mon camion de dépannage. Putain matez moi toutes ces bagnoles. Y'avait tous les gangs ou quoi ? Je sors, j'avance et j'observe le lieu où l'on me dit que la réunion se tient. Bah tiens. Des niakoués, des bamboulas et des bouffeurs de tacos, y'avait toute la merde de Gotham City dans ce trou. Putain, il était où le bon vieux temps où c'étaient les Falcone qui dirigeaient cette putain de ville. Au moins, le fric rentrait souvent, aujourd'hui, c'était pas vraiment ça. Je retrouve le vieux Wesker et sa poupée débile, des mecs gominés en costume à carreaux ou avec des barbes de pédales, même ce connard de Galente était là. Il avait de la chance, j'étais de bonne humeur et je le tuerai pas pour le deal de merde qu'il m'avait collé y'a deux ans. Y'avait du beau monde, toute la merde élite de Gotham. Un pareil ramassis de têtes, c'était un piège, ça pouvait pas sentir mieux. Et pourtant, tout le monde était super calme, super concerné. Je serre les dents. Trent commence à causer.
> "Pourquoi on a des fils de putes dans l'assemblée ? Ce connard de Galente devrait même pas être là après ce qu'il a fait à toutes les familles ! Et où est ce putain de Pingouin ?"
On savait tous que le volatile était le maire mais il était quand même le maitre de la Pègre non ? Et Double-Face ? Et Sionis ? Bon, lui, il était en pleine emmerde judiciaire, on pouvait le comprendre. Mais merde, j'aimais pas ça. Trent parle, il parle trop à mon gout. Et pour tout dire, je me devais bien être calme sinon ça péterait fort. Et là, c'était le bouquet. Trent venait de se faire trouer la gueule par une espèce de fils de pute embusqué, je sors mon flingue, tandis que le Ventriloque arrose et se tire.
> "C'est un putain de piège ! Un putain de piège, enculés !"
Je tire dans tous les tas, je tire parce que j'ai pas le choix. C'était une baise organisée. Trent était une ordure, mais il gérait le bordel, et en le butant, on venait de se déclarer une putain de guerre mon colonel. L'équilibre entre les gangs allait être bouleversé, changé, toutes les marchandises, tous les accords, tous les échanges, tout ça, ça allait finir pour de bon, et pour tout dire, ça ferait un bon moyen de nettoyer un peu les rues de la ville. J'avais pas vraiment de camps dans la mafia Gothamite, mais mon allégeance allait quand même aux Falcone, car ils représentaient la vieille ville, la vieille Gotham City, celle que j'avais connu, et pour tout dire, ça me manquait. Pendant un instant où je me tirais de l'endroit, j'ai entendu les bagnoles exploser. Tous les gangs allaient se rejeter la faute les uns les autres, et pour tout dire, ça allait embraser cette putain de ville. Merde. Comme si on a déjà pas eu assez avec les hiboux de cette ville, maintenant, c'était le No man's land. C'est con, mais ça allait me rappeler le bon vieux Vietnam, l'époque où on utilisait le napalm pour mettre le calme dans les cahuttes chinetoques du côté de Da Nang. Le bon vieux temps où tu te faisais des barbecues et où c'était toujours l'été. Putain de saloperie, dans quoi on est tombé ? Je me tire de l'endroit, j'essaie de survivre, ça tire, ça brûle, ça dégage. Bref, c'est la merde sur les docks de Gotham City. Quelque part, ça m'amusait un peu, le sang allait couler, et ça allait être violent !
Invité
Sujet: Re: L'Aube de la Guerre. [Introduction] Mer 7 Mar 2018 - 11:05
De mon côté, je m'étais barré à la surface, dégommant la plaque d'égouts au passage, manquant d'assommer quelqu'un avec.. Ce qui d'ailleurs m'aurait fait ni chaud ni froid.. Juste de la bouffe en plus. Au moins cet humain servirait à quelque chose dans sa misérable vie de tafiole !
Je sors, puis me dirige vers la plaque je j'avais projetée plus loin. Je soulève alors, comme un jouet , avec une grande facilité... à ma plus grande surprise..la lourde plaque d'égouts qui avait atterrit quelques mètres plus loin. De toutes façons.. Il n'y a pas grands choses que je ne puisse pas soulever ni gerter sans difficultés. D'un côté ça me fais bien chier car j'aime le défis, j'aime montrer de quoi je suis capable et surtout imposer mes règles et avoir des défis à ma hauteur.. Alors ça me fais chier de ce sens là.. D'un autre côté ça m'arrange bien comme ça je peux utiliser mes atouts comme une arme de destruction et de défense plutôt efficace.
Une fois sorti, ne voyant personne dans les rues, ce qui me paraît assez étonnant ... Comme si un truc bien moche allait ce passer... J'hume alors l'air ambiant, puis sent l'odeur de la mort à tout va.. En fait c'est tout simplement une manière de dire que j'ai un putain de mauvais pré-sentiment sur cette nuit de merde. C'est comme si cette nuit de merde parmi tant d'autres nuits de merde allait être encore plus merdique que ces autres nuits passées.
Je m'étire alors longuement, fesant craquer tous les os de ma colonne vertébrale, j'ai rien mis sur moi appart un vieux pantalon délavé. De toutes façons j'en ai rien à foutre personne n'est là pour me faire chier dans cette rue. Alors je me gêne pas.. Je baille ensuite bruyamment, de la manière la plus classe qui soit , bouche béante, puis grogne un peu avant de sortir une liasse de biftons de ma poche. Ouais je sais j'aime piquer du fric à des connards de temps à autres. Au moins ça me fait de la maille pour me payer des clopes et plus de viande crue. J'aurais pu dire que je pouvais m'acheter une bagnole décapotable , des bagues ou bien une baraque fortunée mais.. avrais dire...c'est pas ma priorité du moment. Je préfère me contenter de survivre et de penser à ça quand j'aurais suffisamment de fric pour me le permettre..
J'avais entendu parler d'une certaine réunion entre tronches de la mafia.. Parlant des événements à venir peut être ? J'en savais rien... ou plus précisément... j'en ai rien à foutre. On pouvait en voire quelques uns taper la discute dans certaines rues.. Je n'y prête pas vraiment attention puis profite qu'il n'y ait pas encore de flics dans le coin pour exploser la vitre d'une boucherie au passage afin de me remplir la pense un moment. Je ressort avec un sac de viande quelques minutes plus tard et un cochon mort sur l'épaule. Sans parler de la classe attitude du sang qui dégouline de ma bouche. "en fait j'ai laissé le vendeur mort dans son magasin comme ça les gens n'entrent pas et voient que CROC EST PASSE ! ET IL VA REVENIR POUR TERMINER !!!... m'enfin bref... mes délires d'aimer voir les gens gueuler à la vue d'un cadavre étripé salement par mes soins;... comme un cochon..." Je rigole alors sauvagement puis me barre.
Je fonce ensuite à toutes vitesses dans une ruelle afin de me mettre tout ça dans le bide. Avant d'aller faire un tour dans d'autres endroits ou aller foutre la merde dans des boîtes de nuits afin de vraiment me remplir la pense. Je commence alors à dévorer, déchiqueter et faire voler en éclat les tripes du cochon tout en rigolant de temps à autres, j'avais aussi quelques cadavres en réserve en bas... Mais je veux me les garder pour plus tard..
Quelques minutes plus tard, un bruit assourdissant... des explosions multiples se font entendre et voire, je ne comprend pas directement ce qui est en train de ce passer puis me redresse, laissant le cochon étripé au sol. Je fonce alors voir ce que c'est.. mais discrètement.. je m'éclipse alors dans les ruelles puis passe par le billet des égouts afin de soulever une des plaques les plus proches du lieu afin d'observer ce qu'il ce passe.. Voitures en feu.. odeur d'humain crâmé ... odeur de sang frais... mh... c'est bon pour moi ça... mais je suis pas con. Alors je referme la plaque discrètement puis écoute attentivement. Il semble y avoir du bruit dans un bâtiment.. Le vieil entrepôt.
Je soupire puis me faufile par le billet des égouts juste en dessous de ce bâtiment. Ca pue l'humain et le mafieux à pleins nez. Mais aussi le sang frais d'un humain fraîchement butté. Mhhhh.. j'aime ça... je vais attendre qu'ils partent pour aller y jeter un oeil. Faudrait pas que je me montre maintenant ça va tout foutre en l'air...
Je me marre alors bien dans mon coin , voyant le putain de bordel là haut, j'hésite quand même à venir les saluer à la Croc.. Mais j'ai la flemme pour le moment de me battre. Enfin non pas tellement.. mais comment dire.. j'aime attendre le bon moment pour être plus efficace. Je sais que je suis con mais pas con au point de foncer ridiculement dans le tas au point de risquer ma vie alors qu'ils ne savent même pas que je suis ici.
Je soupire puis écoute attentivement le bordel là haut, une petite plaque d'égouts pas loin me permettait de mieux entendre. Sans compter ma capacité à entendre tout et n'importe quoi.. Le sol est épais... j'entend pas tout. Cette plaque au moins représente une sorte de "stéréo" pour que je puisse mieux entendre tout ce bordel.
Mais rester là à rien foutre ça me fais bien chier. Je bouge alors puis va vers une autre plaque de l'entrepôt , je la soulève doucement puis sort des égouts discrètement. Je me faufile dans l'obscurité , mes yeux jaunes orangés de reptile, tapis dans l'ombre , j'écoute ce qu'il ce passe puis est sur mes gardes au cas où un d'entre eux ce ramène vers moi..
Je grogne alors doucement puis me contrôle tant bien que mal... c'est difficile de résister à une envie de foutre encore plus le bordel et de se remplir la pense avec un une autre victime fraîchement tuée dans cette foutue pièce. Mais à entendre les coups de feu précédents je reste à l'écart. J'ai emporté le sac à viande avec moi. Non pas un humain.. mais un sac à viande dans le vrais sens du thèrme. Celui que j'ai piqué à la boucherie y a quelques minutes. Je l'ouvre puis continu de bouffer afin de tenter de garder le contrôle..
Vous savez.. zig zaguer entre l'être humain en moi et le crocodile dans cette même partie de moi..C'est pas toujours simple.. Avec le temps.. ça devient même de plus en plus compliqué.. Plus j'avance dans le temps.. plus les jours et les heures passant.. Plus l'homme en moi disparaît.. Waylon ne sera bientôt plus là.. je le sais... cette foutue maladie cesse de me rendre bestial.. toujours plus sauvage et destructeur.. mais je profite de cette part de Waylon en moi pour être moins con. GRAHAHAHARH !!! Waylon n'est pas bête. Enfin si ..? J'en sais rien.. je confond souvent les deux parties de moi.. alors ça n'a plus d'importance...
Bon aller.. Il me reste une clope. Je vais faire une petite connerie histoire de m'occuper un peu. Je chope une allumette qui me reste également dans ma poche , fout la clope entre mes dents puis me la grille tranquillement avant de souffler de manière non nonchalante la fumée avec ma bouche.. Toujours sur mes gardes en train d'écouter attentivement.