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 Goliath

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MessageSujet: Goliath   Goliath EmptyJeu 1 Déc 2022 - 17:29




  • Type de RP : Solo
  • Date du RP : 20/11/2018  
  • Participants: Dr Katheleen Grandt
  • Trigger warning: mort, violences conjugales, suicide, choix éthiques cornéliens, violence... (non vraiment, il est pas gentil et mignon ce RP)
  • Résumé: Face au Gant Noir, face au déferlement de violence et de mort qu'il est capable de déployer, la clinique Blackwell ne fera pas le poids, et elle le sait. Cela ne signifie pas qu'elle n'a pas l'intention de lutter. Et pour cela, le docteur Grandt ne connaît qu'un seul moyen: l'honnêteté, laquelle consiste à faire aussi bien que possible son métier.




Autoportrait de Kathleen Grandt dans son cabinet:
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MessageSujet: Re: Goliath   Goliath EmptyJeu 1 Déc 2022 - 17:52




« La révolte, c'est l'effort pour imposer l'Homme en face de ce qui le nie »  Albert Camus, L'homme révolté




«Je me sens tellement coupable de ce choix, coupable d'avoir choisi, coupable de sa mort. Et finalement je me sens coupable d'être encore en vie. Cette culpabilité est quelque chose dont je ne peux pas et je pense que je pourrais jamais me délivrer … Je sais que je ne m’en délivrerai jamais. Jamais. Il a voulu me détruire, il y est arrivé.  Il n'y a pas que la mort, la violence, let le deuil, il y a aussi la culpabilité. Je pense que je ne pourrai pas m'en délivrer. Je ne m'en délivrerai pas. Jamais. Jamais, je le sais. Comment regarder ceux qui survivent en face en sachant à qu'ils doivent leur vie au fait que d'autres sont morts, et que c'est nous qui avons choisi ? Je me sens trop coupable pour exister, et cette culpabilité est peut-être la pire chose qu'il m'ait laissé.»

Son fils était mort. Sa fille vivrai... peut-être. Le docteur Katheleen Grandt ferait tout pour cela. Parce qu'elle était médecin, parce qu'elle était humaine, empathique et révoltée. Mais elle ne pouvait rien promettre, parce qu'elle se devait de regarder la réalité en face et que la petite oscillait entre la vie et la mort, dans un état critique.  Parce qu'elle était humaine, parce qu'elle était une mère, elle aussi et parce qu'elle était médecin, habituée des choix éthiques cornéliens et à la culpabilité avec lesquels on en sortait, elle comprenait cette femme qui pleurait devant la porte. Et elle-même devait choisir entre réaliser une trachéotomie et placer l'enfant sous respirateur artificiel et transfusion, ou réconforter la mère avant qu'elle ne s'ouvre les veines.

Membre du groupe de parole des victimes de violences conjugales que Katheleen avait essayé de mettre en place sur son temps libre, cette trentenaire blonde aux yeux lessivés par les larmes était marié à un toxicomane accro à  la méthamphétamine. Le docteur qui n'avait jamais rencontré l'homme en question s'était souvent demandé s'il s'agissait pas d'un schizophrène paranoïde ou si seule une toxicomanie doublée de la conviction que sa femme lui appartenait en avait fait quelqu'un d'aussi dangereux que violent. Cette dernière n'avait jamais réussi à le quitter. Et ce soir-là, le docteur avait accueilli sur le seuil de la clinique une mère défaite avec des traces de coups sur le visage et les bras, un flot de larmes dans les yeux et une gamine blessée au ventre et au cou.  Il avait cru qu'elle voulait le quitter ou peut-être avait-elle envisagé de le faire, entre les larmes Katheleen n'avait pas tout compris, il s'en était pris aux enfants. Incapable d'emmener les deux loin de la fureur meurtrière de son époux, elle avait dû choisir quel enfant sauver et avait à la hâte dû sacrifier son fils pour que l'un des deux enfants au moins puisse bénéficier de la protection des secours.

Écœurée, Katheleen ne put s'empêcher de penser  que cette ville avait touché le fond même si ce genre de pensée porte malheur. Le réel se charge toujours de vous montrer l'étendue de votre absence d'imagination.

C'est à ce moment que les lumières s'éteignirent.



Sécurité oblige, l'établissement disposait d''un système de secours permettant d'assurer la continuité des soins, dont une partie fonctionnaient grâce à des machines qui avaient besoin d'une alimentation en électricité et le rétablissement du courant se produisit automatiquement. Mais, peut-être était-ce un pressentiment, le cœur de la jeune femme rata un battement et en garda une accélération inquiète qui avait le goût de ce genre d'écœurement tourné vers l'avenir qu'on appelle inquiétude. Mais c'était plus d'un battement que cette latence risquait de faire manquer à sa patiente en train de faire une rechute et le docteur, vérifiant les paramètres vitaux que les machines par bonheur affichaient de nouveau, repris les gestes qu'elle était en train d'accomplir.

Une fois la patiente non pas hors de danger mais disons stabilisé, la médecin la laissa sous la surveillance d'une infirmière et se hâta d'aller vérifier ce qu'il s'était passé avec l'alimentation électrique. Le voyant qui lui indiqua que l'électricité tournait toujours uniquement sur générateur de secours lui donna un mauvais pressentiment. Des incidents, des fluctuations dans le réseau, cela pouvait se produire. Mais plus le moindre signe de courant par l'entrée principale, et depuis si longtemps ? Cela n'augurait rien de bon...

C'est là qu'elle entendit au loin une explosion, puis une seconde, puis une troisième... Loin, peut-être à l'autre bout de la ville. Attaques et fusillades n'étaient peut-être pas exceptionnelles à Gotham, mais là, elle senti que l'on était, pour le moins, pas dans une situation habituelle. Elle senti sa main se recroqueviller sur la bague qui pendait à son collier. Sa main et son souci de la santé de ses concitoyens tremblaient. Assurément, il se passait quelque chose.

Rongée par une sourde inquiétude, elle tourna le bouton de la radio, qui par bonheur fonctionnait sur piles. Rien sur les ondes des radios gothamites qu'un silence des plus angoissant, mais en manipulant les touches elle parvint à capter un signal en provenance de la radio communale de Yonkers. Le son crachait comme un vieux chat pelé et on avait l'impression que le journaliste parlait depuis une boîte de conserve située quelque part sous l'océan Pacifique, mais on avait des informations ce qui était l'important.

« On nous annonce qu'une violente déflagration a détruit le commissariat central de Gotham. »

La voix chuintante du journaliste yonkerinois enchaînait en expliquant  que dans le cadre du climat de violence bien connu de Gotham, la piste criminelle était largement privilégiée et en s'interrogeant sur  les possibles commanditaires de cette destruction du poste principal du GCPD, sur ceux qui y avaient avantage et sur les conséquences de cette déstabilisation des forces de l'ordre gothamites.

Là n''étaient pas les questions que Katheleen se posait, remplacée par une autre beaucoup plus plus cruelle, beaucoup plus angoissante, beaucoup plus simple : Combien de morts ?

« On nous rapporte une explosion au niveau de la cathédrale de Bleake Island. On signale des fusillades dans le quartier connu sous le nom de  Little Italy.»

Combien de morts ?

« Des coups de feu ont été entendus dans le quartier de Chinatown, suite à l'explosion d'une bombe dans un établissement du quartier. Des incendies de voitures et des carambolages routiers ont été signalés. Il semblerait que ces trois événements soient liés. »

Combien de morts ?

« Notre correspondant à Gotham nous signale que  l'Iceberg Lounge, débit de boisson appartenant à l'un des candidats à la mairie, Oswald Cobblepot, a également été la cible d'une attaque, alors que la ville attendait les résultats de l'élection anticipée à la mairie suite à la disparition de la précédente élue.»

Combien de morts ?

« On nous signale que des milices déguisées mais armées ont ouvert le feu sur la foule dans plusieurs rues de Gotham, des fusillades ont actuellement lieu dans des bâtiments du Diamond District. Plus d'informations lorsque nous aurons réussi à rétablir le contact avec notre correspondant gothamite...»


Combien de morts ? Combien de blessés ? Combien de patients à soigner ? Combien de personnes en urgences graves à accueillir ? Comment allaient-ils pouvoir gérer cet afflux de blessés? Combien de temps les urgences de la clinique allaient-elles tenir avant d'imploser ?



Les ambulances n'étaient pas encore dans le quartier que Katheleen avait déjà l'impression d'entendre résonner leurs sirènes. Elle hésita puis activa les hauts parleurs. Ils étaient réservés aux situations d’urgence critique et la volonté de ne pas inquiéter les patients déjà dans les locaux aurait recommander de passer par des moyens plus discrets. Mais au diable la discrétion ! Il fallait faire vite. Aussi succinctement et calmement que possible, elle appela toutes les unités présentes dans les locaux à se tenir prêt à recevoir un grand nombre de patients pour urgence majeure. Ils comprendraient. Puis elle se rua sur le téléphone, appelant d'abord tous ceux qui étaient d'astreinte à se rendre à la clinique dans les plus brefs délais si cela était possible sans se retrouver au milieu d'une fusillade... Et puis elle hésita de nouveau  pendant quelques secondes de temps suspendu qui lui parurent une éternité. Fallait-il appeler les autres médecins en renfort ? Elle n'était pas en charge que de la santé de ses patients, aussi de celle de ses collègues. Et la seconde bien sûr influençait aussi la première. Fallait-il se résoudre à leur demander de travailler encore d'avantage que d'ordinaire, alors qu'ils se surmenaient déjà ? Fallait-il se résoudre à leur demander d'essayer de venir, malgré le danger dehors? Elle s'y résolut cependant, d'abord ceux qui depuis une semaine, avaient travaillé moins de 45 h depuis une semaine, puis, au fur à mesure que les nouvelles qu'elles recevait par la radio, les ambulances, ou les collègues des autres hôpitaux devenaient plus dramatiques,  ceux qui avaient travaillé moins de 50 h, moins de 55 heures, les autres...  Elle demanda à certains de de rester disponible pour la seconde vague de prise en charge  mais à la plupart de venir s'ils le pouvaient, espérant qu'ils réussiraient à tenir assez longtemps physiquement pour réaliser non seulement la prise en charge immédiate mais également les opérations et soins de moyens terme, lorsqu'il ne s'agirait plus seulement de sauver la vie en train de fuir des corps mais également de réparer un peu les survivants, espérant qu'elle avait correctement équilibré la balance. Elle se demanda si elle avait pris la bonne décision.

Elle n'avait pas le temps de se demander si elle avait pris la bonne décision. Il fallait se mettre en contact avec les autres hôpitaux de Gotham pour synchroniser l'application du plan d'urgence nombreuses victimes, et l'organiser dans son propre établissement. Si Leslie quoiqu'en plein dans une zone de combat répondit immédiatement, c'est avec un mélange d'inquiétude et d'agacement que le docteur Grandt observa  l'absence de réponse de la part d'Arkham, qui était certes un cas un peu particulier, rarement au centre des plans d'urgence pour problèmes de santé physique, mais tout de même c'était un hôpital et ils étaient censés au moins ne pas faire les morts dans des circonstances aussi graves. L'hypothèse malheureusement la plus crédible était celle d'une évasion de masse. Combien de morts ?  C'était soit ça soit l'asile était toujours aussi mal géré, et le docteur Hurt était un vrai nul authentique pourvu d'une sévère tendance  à oublier qu'il était  médecin, que ce qu'il gérait était un hôpital et qu'il avait des devoirs envers les autres patients que ceux de l'asile, envers les siens aussi d'ailleurs. C'était regrettable mais les deux hypothèses  ne s'excluaient pas et avaient même tendance à se compléter très bien.  

Pas le temps d'attendre après ceux qui ne voulaient pas se salir les mains du sang de ceux qu'il fallait sauver. Allez au diable docteur Hurt ! On se passera de votre aide ! Il fallait organiser le matériel. Allaient-ils avoir assez de respirateurs ? Assez d'oxygène ? Assez de solutés de perfusion ? Assez de sang ? Assez de lits ? Il fallait sortir les lits de réserve, tout ce que l'on aurait rangé et qui aurait pu en supplément servir de lit d'hôpital. Même ceux mis au rebut car même avec du scotch ils ne tenaient plus ? Oui, ceux-là aussi. Et les salles de réveil pouvaient être transformées temporairement en salles de réanimation, cela s’avérerait nécessaire.



Vrombissements de moteurs et hurlements de sirènes, ils fallait organiser la catégorisation et le triage des patients. Parmi la litanie des blessés qui défile, un certain nombre de têtes connues. Un certain nombre, elle le sait, sont de belles ordures et beaucoup ont du sang sur les mains.  Mais ça n'en est pas moins dur de voir le leur couler de leur poitrine.  Premier objectif, le seul réalisable pour le moment : sauver la vie et si possible l'organe. Quatre action allaient rythmer sa nuit et sa soirée : choisir, stopper les hémorragies, lutter contre les troubles de la coagulation, transfuser précocement. Le reste, pour les survivants, viendrait plus tard.

Organiser la prise en charge des blessés, c'était diriger la prise en charge des patients vers une salle ou une autre, en fonction de la nature des soins qu'il fallait leur donner, c'est à dire de la nature des plaies et des organes touchés. Là-dessus, le docteur Grandt, calme et la tête froide, était soutenue par des années de métier Mais il fallait aussi trier selon la gravité du cas, et cela, c'était beaucoup plus dur. Certes, les compétences théoriques et l'expérience de terrain de manquaient pas pour les évaluer, ce n'était pas cela qui était compliqué. Ce qui était difficile, c'était de mettre cette question et son incertitude en regard de la situation de pénurie de moyens, qu'ils soient matériels ou humains, et de la ramener à ce qu'elle signifiait vraiment : s’il est impossible d'être sûr que celui que l'on envoie en service de réanimation en sortira ressuscité, il est possible de dire avec quasi-certitude que ceux à qui on n’offre pas leur chance sont condamnés.

Si n'importe qui trouve logique de faire attendre les blessés qui le peuvent pour soigner en priorité les blessés graves, du moins en théorie et quand ça ne le concerne pas lui, parce qu'en réalité  c'est parfois plus compliqué, d'ailleurs sur toute une partie de sa patientèle que Katheleen avait ordinairement cela pouvait même franchement mal se passer, lorsqu'il s'agit parce qu'un cas trop grave demandera trop de temps et de moyen pour une chance trop petite d'être sauvé de se demander s'il faut se résoudre à abandonner celui-là, sachant que cette décision le condamne, pour sauver ceux que ces ressources sauveraient, on prononce des sentences de mort, et c'est quelque chose dont on ne peut pas se relever. À l'inverse faire attendre des cas graves mais moins que d'autres ça peut être les condamner à s'aggraver, voire les condamner tout court.

Sous le flux qui entrait par la porte principale, inondant les couloirs comme un fleuve dont quelque esprit malveillant a fait exploser le barrage et dont l'eau lâchée déferle d'une pression dévastatrice sur les berges en noyant tout espoir sous son passage, sollicitée de tout côté pour gérer la coordination interhospitalière, l'affectation des médecins qui les rejoignaient, la coordination des équipes, la logistique, la gestion stocks de matériel, le triage des blessés, et les plaintes, supplications et cris de ceux qui les accompagnaient , Katheleen se prit plusieurs fois à penser que sans l'aide du docteur Stoppard à ses côtés, elle se serait effondrée. Le chirurgien, qui l'assistait dans l'évaluation de la gravité du cas des blessés avait l’œil vif et le diagnostic fiable. Il était d'une aide plus que précieuse. Mais face au moment de la décision, à la balance des valeurs et au poids des conséquences  il n'était  ni connaissances théorique, ni aide qui vaille. Toute l'expérience qu'on peut avoir, toute l'aide du monde ne servent à rien. Face à l'instant suspendu du choix de Sophie, on ne sait rien, on est toujours seul, on vient de naître et on est orphelin.

Lorsqu'il devint évident qu'il n'y aurait pas assez de place matériellement dans l'hôpital pour permettre d'avoir un malade par chambre même dans celles prévu à cet effet, c'est à dire rapidement, elle essaya en plus, autant que possible, de mettre ensemble les membres des même factions, surtout lorsque les blessés étaient encore conscient, dans le but désespérant d'éviter d'ajouter le bain de sang au bain de sang. Regroupant ses connaissances et ses souvenirs, essayant de poser de rapides questions sur la provenance des blessés aux ambulanciers, Katheleen se pris à presque remercier le racisme de ses organisations qui lui permettait à l'allure des victimes de poser des hypothèses avec un certain degré de fiabilité et pour sa part mauvaise conscience de donner dans ce genre de jugement au faciès. Au bout d'un moment lorsque le rythme s'accélère, qu'il faut gérer toujours plus de patients, indiquer où ils sont attendus aux médecins au fur à mesure qu'ils arrivent, s'inquiéter de ceux qui n'arrivent pas, s'inquiéter pour ceux qui n'arrivent pas,  gérer plus de patients encore, elle ne parvint plus à faire cela et se résigna à espérer qu'à moitié mourants et vraisemblablement attaqués par les mêmes ennemis, les truands des différentes pègres n'aient pas la stupidité de se retrouver à l'hôpital pour s'y entretuer. Un vœu pieux...



Grincement métallique des roues sur le lino, des gémissements, des râles. Personne ne s'arrête pour les écouter. Le personnel médical court dans tous les  sens, claquant les portes, criant après une infirmière ou un aide-soignant disponible, mais disponible ils ne le sont pas. Qui là-dedans  aurait le temps de venir poser une main rassurante sur l'épaule d'un blessé ? C'est pour eux qu'ils font de leur mieux. Ils seront pris en charge dès que quelqu'un, quelque part aura un instant pour s'en occuper, mais personne n'envisage de les abandonner. Le savent-ils ? Personne n'a eu le temps de le leur expliquer. Savent-ils seulement, à demi conscient, qu'on les a sorti du champs de bataille ? Les restrictions d'énergie imposées ont plongé les couloirs dans une obscurité sinistre. Seuls les rares néons vert fade des issues de secours laissent planer une lumière qui transforme la couleur de la peau, leur donnant l'allure putréfiée d'une escalope de poulet périmée. Mais ses chairs là pourtant, sont encore celles de gens vivants. S'accumulent dans les allées de l'hôpital les brancards qui portaient ceux qu'il était le moins urgeant de placer sous perfusion ou transfusion, et les gémissement de douleur s'empilent dans les couloirs. Des couloirs que la docteur essaye d'empêcher de devenir un mouroir. Les gants recouverts de sang,  ses pouces appuient sur un point de compression, ses doigts guettent le pouls, à l’aine, au poignet ou au cou, sa paume retient le sang d'une plaie béante, ses phalanges repoussent en arrière un front brûlant, dégageant les voies respiratoires pour que l'air à nouveau puisse pénétrer dedans.

Le froid gothamite est mordant, mais l'air est aussi pesant que par temps de canicule, lourd de menaces, de menaces de morts qui planent au-dessus de l'hémoglobine qui aurait dû rester dans le corps de cet homme. L'une après l'autre, les mains de la cardiologue se posent sur la cage thoracique, là où elle devrait sentir le rythme régulier d'un cœur qui, tendre ou de pierre, devrait envoyer le sang vers les organes  avant que ceux-ci ne s'arrêtent et se nécrosent. Un mouvement fluide amorce le geste le plus fondamental, le plus élémentaire des premiers secours.  Un geste de plus, un autre encore. Le battement d'une seconde. Deux fois le même geste, encore. Le bruit du cran de l'aiguille. La paume de sa main s'enfonce une fois encore contre le sternum de cet homme. Et puis une seconde fois le même geste. Un battement de l'horloge. Encore. La seconde main, s'enfonce sur la première, soutenant le mouvement. L'enterlas des deux mains se lève pour regagner la place qu'il occupait une demi-seconde plus tôt. Geste de poussée contre la peau qui devient froide, contre le froid qui envahit la peau. Et puis une fois encore. Ses doigts se crispent les uns contre les autres. Le même mouvement recommencé encore. Ses muscles se tendent sous le plastique de ses gants et elle arque-boute tous ses muscles pour ne pas bouger, ne bouger que ses bras, que ses mains qui reprennent la même pression, le même mouvement, jusqu'à sentir palpiter le long du cou, dans le creux sous la mâchoire, un léger battement que l'artère carotide pulse légèrement. Et le docteur ne lâche pas le mouvement mais dans un silence qui n'est pas celui des lieux, emplis des appels des médecins, des hurlements des blessés, et des pleurs de leurs proches, mais celui du bourdonnement sourd qui résonne  dans ses oreilles, Katheleen sourit.  

Les yeux bleu de la médecin plongent leur regard vers le tremblement des lèvres par lesquelles circulent un peu d'air de  nouveau, vers ces yeux révulsés, vers ce visage anormalement pâle lentement en train de reprendre les premières traces de couleur, dont les traits pourront prendre des rides encore avant de devoir se figer dans la mort.

Un regard seulement, à peine un instant. D'autres nous attendent avec leurs torses sanglants, leurs membres brisés, leurs chairs brûlées par la poudre ou les coups. Avec leurs paupières closes ou leurs yeux pleins de l'odeur saturée de fumée des bars, du goût de l'eau, du pain et des olives vertes avec un verre de vin, de la couleur des feuilles d'automne, de l'écho des souvenirs d'enfance,  de chaque bouffée d'une aurore ivre de lumière et de bière qu'ils ont pu prendre dans l'air pollué de la ville. De simples passants, des ouvriers ou des patrons,  des sans abris, des policiers des mafieux, des petits voyous, des hommes de mains, et parmi eux  sans doute des assassins... Et dans leurs yeux la même peur de la mort, le même désir de vie...

Combien de ces désirs de vie se verraient-ils coupés dans leur élan par ce qui s'abattait sur Gotham et ressemblait déjà à une nouvelle vague de Peste ? Cela était difficile à prédire, plus difficile encore à visualiser. Gotham était un mode impitoyable et violent, théâtre d'une guerre impitoyable entre des fractions et des individus trop divers pour être comptés, et où la mort seule avait ses chances de gagner. Et cela, eh bien, ce n'était pas très différent de l'habitude, ce qui rend toujours difficile de distinguer ce qui est une calamité habituelle ou un fléau particulier. Il fallait aussi compter avec le fait qu'il est à la fois très médical et très camusien de voire des fléaux, et très humain de  ne les considérer que comme des choses lointaines donc théoriques, et ce faisant d'avoir du mal à y croire lorsqu'ils vous tombent sur la tête. Les ambulances passaient en urgence dans la rue, mais la rue restait la même, les métiers d'urgentistes et d'ambulanciers également, et même ceux qui criaient sous la morsure des brûlures ou des balles pouvaient encore espérer que ce ne soit qu'un mauvais rêve, et que cela passerait. Nul ne pouvait dire encore si c''était une crise ou une Peste, et encore moins si et à quel prix cela passerait, mais ce que Katheleen savait mieux que personne c'est que de mauvais rêves, en mauvais rêves, ce sont les Hommes qui passent, et que ce fléau là était indubitablement réel, comme il l'était depuis longtemps, comme il le serait peut-être toujours. C'était Gotham, et c'était à déplorer.

Le docteur essaya en même temps qu'elle posait un respirateur de se rappeler ce qu'elle tenait en mémoire de l'histoire de Gotham, de combien d'humain avaient dans ses soubresauts perdu le souffle. Les massacres des indiens Miagani, les folies de Vandal Savage et des aventures de Jonah Hex durant l'heure du Far West américain... des chiffres flottaient dans sa mémoire, mais ils étaient bien imprécis, soient que l'on se soit peu occupé du nombre de morts, soient que les gens à l'époque n'aient pas vraiment bien su compter. Quelques centaines, quelques centaines de milliers de morts... même après avoir vu beaucoup de gens mourir, ce genre de chiffres ne sont toujours que des mots dans l'esprit, mais les médecins ont un peu plus d'imaginations que les autres, et en dix ans à pratiquer son métier dans des milieux souvent durs, le docteur Grandt avait eu de quoi ce faire une idée assez précise de la douleur et de la mort. Mais c'était là s'égarer sans doute que de se laisser aller à de telles divagations, et il ne fallait pas. Pour l'instant, il fallait rester médecin, c'est à dire rigoureux et scientifique, en rester à ce que l'on savait. Et ce que l'on savait, c'était comme d'habitude, c'était qu'il fallait reconnaître clairement ce qui était connu : qu'il y avait des malades et qu'il fallait les guérir. L'essentiel était l'honnêteté, l'essentiel était de rester Humain et humaniste, l'essentiel était de bien faire son métier.

L'essentiel était de s'occuper de cette homme qu'une ambulance avait apporté plusieurs heures auparavant avec des plombs trouant le bras, qu'on aurait opéré en urgence si seulement, il n'étaient pas arrivés au même instant dix ou quinze cas plus urgents, d'examiner l'évolution de la plaie, de réaliser les premiers soins, et de lui injecter un antidouleur. Après cela, il ne reste plus qu'à peine le temps de s'excuser de l'avoir laissé souffrir le martyr pendant  trois heures et pas le cœur de dire qu'elle ne sait pas à quel point le chirurgien pourra sauver son bras. Il faut appeler la deuxième vague de soignants remplacer  les plus fatigués qu'elle envoie dormir quelques heures avant qu'il ne reprennent la relève, prendre en urgence les nouveaux blessés, qui quoique moins nombreux continuent à arriver, s'occuper des opérations de moyen terme pour les survivants de la première vague. Alors que les civils agressés par les légionnaires ou criblées de balles par les gargouilles se font de plus en plus nombreux, Katheleen vérifie de plus en plus scrupuleusement la liste des absents, s'inquiétant pour eux.  

C'est au moment où elle demandait à une infirmière si elle savait pourquoi Daisy n'était toujours pas là que la pneumologue arriva. Sur un brancard. Avec du sang qui coulait sur son abdomen et une balle dans l'estomac. Elle avait été surprise par une gargouille sur le chemin depuis chez elle.

Perfusion de cristalloïdes, échographie, injection d'antifibrinolytiques, transfusion, correction de la dose de plasma, retrait de la balle, points de suture... Ce n'est qu'au moment de refermer la porte de la salle d'opérations et de sortir, un peu chancelante, et de regagner son bureau en essayant de refouler la pensée que c'était elle qui lui avait demandé de venir, elle qui l'avait appelée que Katheleen se rendit compte qu'il y avait sur ses joues des larmes qui coulaient.



C'est à peu près à ce moment que le son grésillant de la radio lui appris le nom de celui qui était derrière les attaques qui bousculaient la ville. La jeune femme se figea, comme paralysée.

Les Narrows avaient toujours été dangereux. Leur position  quoique d'une neutralité prescrite par le devoir de réserve n'en était pas moins précaire, placée qu'elle était, inévitable conséquence, à l'intersection de tous les feux. Le procès Gordon avait mis la question de leurs compétences médicales et leur déontologie, à Jane et elle sur le devant de la scène. Elle avait été prête à engager son nom de médecin pour rendre à Lisbeth justice de l’absence de morale de certains de ses confrères. L'angoisse de savoir, non seulement si elle resterait en vie, mais aussi si la clinique se maintiendrait encore demain sans que quelqu'un n'y entre avec un fusil ou n'y place une bombe, c'était son long quotidien. Mais aujourd'hui, ils avaient conscience qu'ils étaient plus que jamais des cibles. De ce constat, dans le premier mouvement de son esprit hors de l'urgence de l'instant, elle ne senti même pas la peur tant elle était transportée par l'indignation et la colère.

Il lui arrivait souvent de parler seule au silence, mais c'était le plus souvent à des gens qu'elle aimait et qui n'étaient plus. Il était rare qu'elle s'adresse aux fléaux, plus rare encore qu'elle le fasse, en leur donnant un visage d'homme. Mais pourtant cette fois ci, de l'autre côté de la ville où il organisait les massacres, elle adressa à celui qui avait été son collègue et son supérieur hiérarchique à Arkham, à celui qui avait été la cause définitive de son départ de l'équipe médicale d'Arkham, à celui qu'elle avait toujours cru capable du pire mais qui jusqu'alors avait tout de même été un confrère, même si elle pensait depuis longtemps qu'il ne le méritait pas. «Vous pouvez  envoyer vos hommes à nos trousses  à travers toute la ville. Vous pouvez nous traquer et tirer dessus Vous pouvez nous couper de la lumière et de tous nos moyens. Vous pouvez emplir la ville de blessés et nous faire travailler comme des galériens. Mais pour nous refuser le droit d'aimer notre métier, je vous  ferai savoir que vous n'y pouvez rien. »


Quelques coups discrets sur la porte. Un mot d'assentiment de la directrice de l'hôpital. Elle ne se retourne pas, le regard toujours tourné vers la nuit, vers les rues dans lesquelles il n'y a pas -pour l'instant- d'assaillants. Elle devine pourtant dans son dos, le regard fatigué et bienveillant, souligné par les cernes du chirurgien. Elle sait que son second a eu les mêmes nouvelles qu'elle.  Ils ont travaillé ensemble à Arkham. Elle sait qu'il sait que la nouvelle, n'est pas une bonne nouvelle.  « Tu sais que  te déteste, n'est-ce pas ? Qu'il nous déteste, qu'il déteste tout ce que la clinique représente ? En plus on accueille ceux qu'il a voulu détruire et on essaye de les sauver, mais bon, ça c'est la routine, et on est habitué... Je crains qu'il va chercher à détruire la clinique. »

Machinalement, la jeune femme aux cheveux bruns posa la main sur son arme, toujours rangée à portée de main dans la poche de sa blouse. Fille d'un sympathisant de la NRA et sœur d'un militant actif de celle-ci, Katheleen détestait les armes pour avoir trop vu le sang qu'elles faisaient couler. Et pourtant, membre d'un club de tir qu'elle fréquentait avec une régularité dégoûtée, elle tirait plus juste que son père. Elle avait toujours trouvé la froideur de ce morceau de métal trop lourde. Aujourd'hui à ce poids désagréablement lourd dans sa main s'ajoutait une légèreté presque dérisoire. Des policiers entraînés, une prison soi-disant de haute sécurité, des mafias armées jusqu'aux dents...  Tous avaient échoués à se défendre contre ce nouvel ennemi. Ce n'étaient pas les équipes médicales de la clinique Blackwell qui réussiraient à faire front si l'on devait les attaquer ainsi. Un gilet pare-balle, souvent une arme de fonction ou un minimum d'entraînement au technique de self-défense, mais guère plus. Ils savaient peut-être arrêter une rixe entre deux ivrognes qui envisageraient les couloirs de l'hôpital pour se battre ou se défendre contre un voyou avec un pet au casque qui essayerait de s'en prendre à un infirmier ou un soignant. Mais ils n'étaient ni des soldats, ni des tueurs, ni des bandits. Face à une organisation terroriste de telle ampleur ampleur, ils ne pourraient rien.  

« Il faudra passer par-dessus mon cadavre. » cracha la jeune femme entre ses dents d'une voix qui n'était pas loin de la hargne. Le commandant d'un bateau périt avec le bateau, dans les vagues, s'il ne peut l'empêcher de couler. Il ne lui survit pas. De même, tout à la fois constructeur armateur et commandant d'un bateau qui, que Géricault nous excuse, ressemblait malgré ses efforts surtout au Radeau de la Méduse, la jeune femme écoperait l'eau qui passait à travers les lattes jusqu'à tomber de fatigue s'il le fallait. Et elle défendrait jusqu'au bout la clinique qui était toute sa vie.

«Je crains que ce ne soit pas ce genre de considération qui l'arrête. Dans cette hypothèse, tu meurs aussi.» déclara très doucement son collègue.

Si Katheleen frissonna ce ne fut pas à cause du froid, pourtant mordant en cette nuit d'hiver. Elle avait du  couper le chauffage, pas de gaîté de cœur car elle craignait que le froid n'aggrave l'état de santé des patients, et que commencer par le réduire progressivement pour éviter les chocs thermiques soit insuffisant, mais lorsqu'il s'était avéré certain que la panne allait durer, il lui avait fallu éteindre tout ce qui était dispensable. Ils ne pouvaient pas se permettre de risquer d'arriver à court d'énergie pour le matériel d'opérations.  Qu'est ce qui demande le plus de courage ? Se garder de l'introspection pour  garder toute sa concentration pour aider autrui et aller jusqu'au bout de l'abnégation. Ou avoir l'honnêteté ne reconnaître ce que l'on ressent. C'est intéressant de suivre ses propres pensées ses propres sentiments, leur évolution, leurs changements, mais ce n'est pas le moment de penser. Il s'agit de sauver les gens. Lorsque tous cela finira, ils réfléchirons, et elle aussi. Pour l'instant, il s'agit de les protéger comme on peut. Mais de les protéger de quoi ? Du Gant noir ? Mais nous sommes des médecins, pas des militaires ! Ce n'est pas notre rôle que de le faire, et si cela devait l'être, en serions- nous seulement capables ? De la violence ? Mais c'est aussi leur monde, et la plupart y retournerons, s'ils survivent, et certain de leur plein gré. D'eux même ? On ne protéger les gens contre eux. De la mort ? Si seulement c'était possible....  Qu 'est-ce qu'il vaut-mieux ? Oublier ses doutes et ses peurs pour se fondre dans le nous et faire muraille contre la mort ou alors être honnête ? Est-ce qu'il faut reconnaître ce que l'on ressent pour le dépasser, ou est-ce qu'il faut couper à la racine et ajourner cette penser. Est-ce que l'on doit être honnête ou est-ce que l'on ne peut pas faire autrement ?  On ne peut pas être médecin sans la liberté, ni sans la vérité, et en même temps, on manque tellement de temps, tellement de force pour ce qui nous attends. Alors est ce que l'on peut, est ce que l'on doit se fondre dans la muraille qu'ensemble on va essayer de former ou utiliser la première personne du singulier, se sentir penser , se sentir un nœud dans sa poitrine crier « je veux revoir mon fils. » « je ne veux pas mourir » « j'ai peur » ?


« Je sais. »


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