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▲ Goth-Passeport ▲ Alliés: Ennemis: ♦ Domicile à Gotham : Lacy Towers. ♥ Love interest: Vicki Vale, mais je suis dans la Friendzone. Armes & gadgets: Alexander Knox | Sujet: Le journal de guerre, c'est maintenant ! [Intrigue] Mer 23 Nov 2022 - 10:00 | |
| Mike Kellighan - "Knox ! Ton article sur Kite-Man ! C'est de la merde en boite ! Du liquide de chiasse ! Ni à faire, ni à refaire ! Je refuse de mettre ton torche-cul rempli d'inepties dans le Globe !" Et blam ! Un coup de porte bien claquée, personne ne se soucie des gonds et des pauvres portes qui risquaient le déboitement. Faut dire que le Journaliste, Alexander Knox, venait de faire mouche dans un milieu dans lequel presse et pots-de-vins se côtoyaient pas mal. Le rédacteur qui venait de rabrouer Knox déjeuner souvent avec Kite-Man, et offrait de modestes services pour le mafieux, pardon ! Pour le fameux restaurateur du Bowery. Bref, sur cette base, on peut dire que tout est foutu et le papelard finira à la poubelle, avec les autres Pullitzer probables qui ont atterrit ici. C'était lassant de voir tout son travail réduit à néant, de constater que quoi que l'on fasse, rien ne rentrera jamais dans le politiquement correct. Putains de puristes et de pantins. Encore une soirée de merde à griffonner et à raturer des articles, le pauvre Alexander Knox était parmi un des rares à relire, réécrire et à se faire incendier pour la pertinence de ses articles. Bien que Knox était du genre à placer vicieusement quelques commentaires salés dans ses articles, il fallait dire que ce soir, c'était pas sa journée. Deux articles en attente, un refusé, et des heures supplémentaires qui ne seraient même pas payés. Pire que tout, finir tout seul, tard dans la nuit, à errer dans un bâtiment vieux et désert, c'était tout sauf motivant. Jetant son stylo contre le mur, Knox se leva et prit sa tasse de café pour se diriger avidement vers la cafetière, lieux probable de toutes les rencontres et activités sociales du Globe. On y trouvait la petite salle réservée aux employés, quelques articles amusants, les meilleurs comme les pires. Et dans cette dernière catégorie, c'était surtout ceux de Knox. Un palmarès inégalé depuis le début de l'histoire du Globe ! Alors que le journaliste pose sa tasse dans la machine pour se faire servir, quelques clignotements de lumière s'invitèrent à la petite fête que Knox organisait en solitaire dans le local miteux où les employés se retrouvaient. Alors que tout à coup, les lumières s'éteignirent, et la machine qui venait d'être mise en marche s'arrêta brusquement. Ce n'était pas qu'une panne de lumière, mais d'électricité aussi. Et bordel quelle merde ! Le café venait juste de commencer qu'il s'interrompait déjà ! La machine s'arrête et le journaliste exprime sa joie en cognant d'amour cette machine qui venait de lui mettre un vent mémorable.
"Comme journée de merde, c'est réussi."
Cognant contre la machine distributeur de café, et laissant parler sa colère, le pauvre ère que nous appelons Knox réussit, par le plus grand des hasards, à se faire asperger de café sur sa belle chemise blanche. Rageant une nouvelle fois contre le Hasard qui se payait vraiment la gueule de Knox, cette fois, c'était des explosions qui retentirent. Proches, trop proches pour être honnêtes. Détachant les yeux du distributeur sadique, Knox plongea son regard par la fenêtre pour voir la mairie exploser. Se camouflant, Knox sortit un petit pistolet de poing, on ne savait jamais à quoi s'attendre. Surtout depuis la fusillade du Globe et les flics tués par le Gant Noir, on ne pouvait plus vraiment compter sur de la chance. Jamais deux sans trois, Knox s'était habitué à ce proverbe, mais il ne s'attendait vraiment pas à ce genre de prédiction fatale. Là, c'était carrément terrifiant. On entendait les accidents de voitures, les gens qui hurlaient dans la rue. L'apocalypse ? Non quand même pas. Une simple coupure de courant ? Et ces explosions alors ? Un condensateur qui pète comme ça ? D'un coup tout seul ? Pas vraiment non. Décidant de prendre une décision, Knox se releva et se dirigea vers sa machine à écrire qu'il avait gardé. Et dire que ces crétins de collègues se foutaient de sa gueule car il conservait les vieilles reliques de la presse. Ouais, mais ils seraient verts de rage face à la victoire éclatante des objets sans électricité. Tapant sur la machine, Knox commençait un article ... Enfin le titre était déjà tout trouvé.
"Journal de guerre de Gotham City"
C'est vrai que ça sonnait plutôt bien. Après les flics, maintenant la mairie de Gotham qui volait en éclats et en morceaux. Vraiment pas un coup de chance, et c'était, selon la version de Knox, une véritable guerre qui se déroulait dans cette foutue ville. Et dire que Knox aurait aimé avoir un café en ce moment bien précis, pour tenir la nuit. Sortant aussi une petite lampe à pile qu'il entreposait pour ses reportages, il plaçât le bout de la lampe dans sa bouche et commençait à écrire tout simplement, le moins du monde, sur sa vieille machine à écrire. Le spectacle pourrait être drôle, mais il n'en était pas moins triste. Maintenant, sans électricité, la ville allait salement en pâtir. Le confort des gens était chamboulé, et le futur ne s'annonçait pas glorieux. Mais il n'était pas dit qu'Alexander Knox resterait inchangé ! Il plongerait les mains une nouvelle fois dans la merde pour arriver à donner à Gotham ses nouvelles au jour le jour. La presse et l'information deviendront des denrées rares. Maintenant, chers spectateurs, que la fête commence, sinon, on aura plus rien. |
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