- Type de RP : RP
- Date du RP : 25/10/2018
- Participants: Kate Kane, Renata Cardozo
- Trigger warning: Gay Stuff, Handholding (probably)
- Résumé : Une collècte de fond est organisé au Pulse pour financer de nouveau logements a moindre prix pour les membres de la LGBTQ+ en détresse.
Le trafic de Gotham est un enfer.
Surpopulation et omniprésence de voitures ne font pas bon mésange et malgré le fait que la mégalopole ai été pensée pour aider le trafic, malgré les multiples options de transports en commun et les nombreuses campagne pour libérer un peu de place entre les lignes blanches, le bitume de la ville reste surchargé de véhicules dont les affrontement de klaxons raisonne contre les façade sombre des immeuble, sous le sourire méprisant des gargouille. Il suffit d’un accident quelque part la grille de voies à sens unique et de carrefour se fige, faisant monter la pression des millions de personnes qui se perdent dans ses artères étouffées par les pots d'échappements. Les seuls rois de ces terres se glissent entre les conducteurs frustrés à grand renfort de sirène hurlante et de gyrophares aveuglants.
Mais pour toute hiérarchie il y a les rebelles, ceux prêt à prendre le risque pour gagner minutes et heures en se glissant entre les masse d’acier en mouvement, chevauchant des deux roues motorisé et se jouant des embouteillages pour atteindre leur but.
Le casque noir reflète la lumière orangée des lamparadaire, la forme racée, presque prédatrice de la moto se glissant avec agilité entre les véhicules. Une silhouette couverte de cuir chevauche le bolide, tout en tension et concentration, usant du poids de son corps pour faire louvoyer son destrier d’acier entre camions et voitures. Les kilomètre son avalé, les limite de vitesse ignorée alors que ce cavalier solitaire tout de noir vétut se joue des dangers et des règles pour assouvir son envie de vitesse et de ponctualité, le visage complètement dissimulé par un casque d’un noir d’obsidienne.
Puis une voiture déboite juste devant la moto à pleine vitesse.
“
NAN ! MERDE MERDE ME…”
* * *
Renata regarde d’un air amusé le motard être projeté à pleine vitesse sous les roues de voiture alors que son véhicule s’enfonce dans la berline, broyant probablement l’occupant du siège passager. L’acier se replie comme une canette de soda, les vitres explosent, l'énergie cinétique du choc faisant trembler tout le véhicule et le poussant assez pour qu’il aille percuter une camionnette qui se trouvait sur le côté.
Son chauffeur ne dissimule pas sa frustration.
“
Quel imbécile ! Il va sans doute nous ralentir d’un quart d’heure ! Les flics vont vouloir fermer au moins deux voix pour pouvoir ramasser les morceaux…”
Tranquillement assise sur la banquette arrière du taxi de luxe, Renata hausse doucement les épaules, offrant un sourire apaisé au chauffeur. Quelques minutes de plus lui importe peu et malgré son arrivée récente à Gotham, l'actionnaire sait déjà compter une bonne demie-heure de marge sur chacun de ses trajets, quelle que soit sa méthode.
Ses lèvres dessinent une courbe amusée lorsqu’elle jette un œil au corps totalement immobile du motard, son casque explosée en mille morceaux et son crâne broyé après être passé sous un camion frigorifique.
Elle prend rapidement une photo pour la partager sur sa story, avec un simple commentaire.
Parfois il vaut mieux être en retard.
* * *
C’est une petite demie heure plus tard que la jeune femme sort de la berline immecablement nettoyée, quittant le confort chauffée des siège de luxe avec une pointe de regret pour retrouver, rien qu’un instant, le vent glacial d’une Gotham hivernal.
On peut dire ce que l’on veut sur le public local et l’énorme différence que cette nouvelle location à fait à ses vues et ses donations, mais le climat de Venezuela lui manque à chaque ouverture de son application météo. La ville frôlant déjà les température négative, Ren a pris le soin de se couvrir d’un long manteau à col montant, le tissu d’un blanc absolu ayant été colorée par l’artiste d’arabesques aux couleurs de l’arc en ciel - un choix thématique - les long pans du vêtement obscurcient totalement sa silhouette, ne laissant que sa tête apparente, ses cheveux fraîchement rasés et décolorés.
L’entrée du Pulse est bondée, une longue file de personnes aux tenues bigarrées se pressent déjà pour l'événement, de long drapeaux LGBTQ+ ont été pendus de chaque côté de l’entrée, ne laissant aucun doute sur la nature du lieu ou de la soirée en question.
Si la super vilaine - c’est ce qu’elle est non, après tout lorsqu’à Rome, fait comme les Romains - possède la patience de ne pas perdre la vie dans un stupide accident motorisé, celle-ci a ses limite et ne lui permet pas de faire la queue pendant une heure entière à la merci du climat local.
“
Bonsoir, Renata Cardozo, je suis sur la liste.”
L’agent de sécurité est impressionnant, par sa carrure premièrement, semblant presque amazonienne autant par sa taille que par sa largeur d’épaule, mais surtout par son choix de tenue. Certes sa veste de cuir sans manche offrait une vue aussi esthétique qu’intimidante sur ses bras magnifiquement musclés et tatoués, mais Ren claque des dents rien qu’à l’idée d’être aussi découverte que la jeune femme par ce temps.
Cette dernière scanne rapidement de QR code de son invitation avant de la laisser couper la file avec un hochement de tête. Son sourire aurait sans doute pu être désarmant si la moindre attention y avait été portée, mais Ren est déjà parti dans les entrailles du club sans un regard en arrière.
Une petite foule se presse déjà dans le lieu massif, clairement capable d'accueillir au moins trois fois la quantité d’humain déjà présents, la décoration du lieu est des plus thématique, des arcs en ciels bien sûr, mais également les drapeaux lesbien, non binaire, trans, ace, aromantique, bisexuel et pansexuel se retrouve ça et là sur les mur, entrecoupée par des photos de personnes et d’évènement marquant, on y retrouve notamment le sourire éclatant de Marsha P. Johnson et des images historiques de Stonewall.
Un passage par le vestiaire et le lourd manteau de Renata est échangé contre un ticket qu’elle prend rapidement en photo.
Sa tenue arrache une pointe de rose sur les joue de la tenancière de la garderie pour vêtements : un pantalon de costume d’un blanc immaculé, tombant dans un paire de Doc Martens argentées, le tout maintenu par une paire d’iconique bretelles arc en ciel collée directement a sa peau, le haut de son corps n’étant couvert que par une veste de costume laissée ouverte sur son ventre plat, sa modestie uniquement préservée par l’application discrète de bandes de scotch double face et sa nonchalance.
Son haut est du même blanc que le bas cette couleur faisant ressortir le caramel de sa peau, mais il est presque entièrement coloré par ce qui semble de loin être une série de tâches aquarelles, comme un étrange tie-dye qui se révèle être une mosaïque de la plupart des drapeaux suspendus ici, artistiquement arrangée pour former comme un tourbillon de nuances sur le vêtement. Ses manches sont remontées pour l’instant, laissant apercevoir ses tatouages géométriques.
Une pièce que Renata a commandé spécialement pour cette collecte de fonds.
Dire que la cause lui importe serait un absurde mensonge, on ne gagne pas sa vie d’actions Lexcorp et de stream de massacre si l’on en a quoi que ce soit à faire de la vie humaine ou de l’aide sociale pour les plus démunis. Il y a quelques jours encore elle et son public s’extasiait sur la mise à mort d’un groupe de SDF rythmé par le bruits des donations.
Si, officiellement Miss Cardozo est une fervente militante pour les droits des minorité - en tant qu’hispanique queer c’est tout a fait justifiable - en réalité, ce genre d’évènement sont une manière tout a fait légale de diminuer ses impôts et de créer de bonne relation de voisinage. Il y a aussi la question de renforcer son identité civile, non pas qu’il y ait le moindre danger que quelqu’un fasse le rapprochement entre le streamer obscure capable d’offrir des manettes pour contrôler les humain et la jeune vénézuélienne venue vivre le rêve américain après de lucratif placement boursiers, mais on est jamais trop prudent.
Ses piercing dermiques luisent comme du mercure sous les lumière chaleureuses de la boîte de nuit devenue collecte de fond pour une soirée et sa silhouette chamarrée se glisse jusqu’au bar du pas de celle qui s’attend à ce que les gens s’écarte de son chemin - une chose sur laquelle elle n’a pas besoin de faire semblant - elle offre un sourire presque sincère a la barmaid, ses yeux maquillé d’argent se plissant légèrement et ses lèvres peinte d’un blanc absolu se courbant un instant avec qu’elle demande d’une voix qui lui semble presque étrange sans son modulateur.
“
Bonsoir, un white Russian s’il vous plaît ?”