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 Train train quotidiens [PV Grace Davis]

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Blackgate
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MessageSujet: Train train quotidiens [PV Grace Davis]   Train train quotidiens [PV Grace Davis] EmptyMar 15 Nov 2022 - 14:25




  • Type de RP : RP
  • Date du RP : 02/11/2018
  • Participants: Grace Davis, Renata Cardozo
  • Trigger warning: Violence
  • Résumé : Une nouvelle émission du Puppet Show sur la sécurité dans les transports en commun !





Gotham est un cœur battant dont le sang regarde d’un air blasé les annonces de retards et de bouchons, les mains crispées autour d’un attaché case, le porte feuille tout au fond d’une poche intérieure de sa veste, le manteau fermé jusqu’au menton autant pour découragé le froid que les pickpockets qui grouille dans l’hémoglobine humaine de la ville.
Ses artères sont multiples, la majorité faites de bitume et de lignes blanches, régulées avec plus ou moins de succès par des feux tricolores, un ensemble cryptique de panneaux colorés et les globules bleus aux gyrophares aveuglants et aux armes mortelles. D’autre sont de longues lignes de rails sur lesquelles voyage des boîtes d’acier d’un point à l'autre de la cité, distribuant les globule rouge qui font circuler le sang vert qu’est le dollars américain, taché de sang et de matière fécale, passant de mains en mains et de poche en poche pour se perdre inexplicablement dans les mains les plus chargée de bijoux et ne jamais en revenir.

Comme tout les matin, une mosaïque humaine se presse sur les quaie du monorail, une marée de visage fermé et de tenues sombre se bousculant pour ne pas arriver en retard, le rythme chronométré de leur vie ne pouvant survivre à un changement de quelques minutes et leur sourcil se fronçant a la surprise chaque jour renouvelé que le monde entier semble aussi pressé qu’eux.
Les wagons se vide et se remplisse quasi mécaniquement, l’odeur de la masse humaine, un mélange de sueur, de café, de parfums et après rasage divers et variés qui rend les boîtes d’acier plus étouffante encore alors qu’un combat silencieux se repete a chaque arrêt pour tenter de se glisser sur l’une des places assises.

Le train possède cinq voitures, interconnectées par une série de portes automatiques qui forment des sas articulés entre chaque.
Ce train n’est pas le plus rempli de la matiné, on a passé les arrêts les plus populaires du centre ville et les rails se dirigent vers le terminus, le pont de Bleake Island. Il n’est donc pas vraiment surprenant de voir quelques personnes tenir des boîtes de donuts frais en plus de leur café fumant et d’entendre des discussions parlant de patrouilles, d'enquête et de paperasse inutile. Sans que cela soit une majorité - la plupart des policiers préférant la sécurité de leur propre véhicule pour aller au travail - mais l'œil attentif saura reconnaître les quelques membres de la GCPD faisant leur trajet matinal au milieu de leur concitoyens.
Celui, plus attentif encore, saura reconnaître les quelques silhouettes qui sont entrée quelques arrêts auparavant, leurs sillhouetes obscurcies par de larges cirés de pèche descendant jusqu’aux tibiat, le jaune vif tranchant avec les teinte de gris de la majorité des habitant, leur profonde capuche gardant dans l’ombre leur visage malgré les lumières vive des appliques. Deux sont entrés dans le dernier wagon et trois dans le premier, provoquant immédiatement des regards suspects et un vague de méfiance - nous sommes à Gotham après tout - mais après quelque arrêt sans que rien ne se passe, les regards inquisiteurs se sont tournée vers le paysage d’une Gotham matinale qui défile à travers les vitre rayée de prénoms, d’insultes et de symboles obscènes.
Puis, alors que le le wagon se trouve entre deux arrêts, une dizaine de mètres au-dessus du sol sur son rail métallique qui traverse la ville, l’une des silhouettes tire la sonnette d’arrêt d’urgence d’un geste vif. Le gémissement strident des freins étouffe les éclats de surprise et d’inquiétude alors que des étincelles jaillissent sous les roues du véhicule, ce dernier mettant quelques longues secondes à arriver à l'arrêt.

"Mesdames messieurs, il semble que quelqu’un ai tiré la sonn…

La voix grésillante du conducteur est abruptement coupée par le bruit reconnaissable entre tous d’une rafale d’arme automatique.
Dans le premier wagon, les passagers ont pu voir l’une des trois silhouettes sortir un fusil d’assaut des replis de son ciré avant de tirer à travers la vitre menant à la cabine de pilotage. Le bruit assourdissant d’une arme de guerre tiré dans un lieu clos est suffisant pour ébranler une bonne partie des personnes présente, leur mains venant directement se coller contre leur oreilles à l'agonie alors que la vague de plomb et de cuivre met fin à la vie du conducteur et à son panneau de contrôle désormais criblé de trous fumants.
D’un geste nonchalant et étrangement coordonné, les coupe-vent sont retirés - leur propriétaire n’ayant même pas mis les bras dans les manches - révélant d’étrange armure d’acier sanglé sur leur corps, leur visage complètement obscurcis par des masque métallique lisse, sur lesquels sont peint différent émoji. Le porteur du fusil d’assaut est en train de rire au larme, un autre, armé d’un fusil massif à chargeur camembert est rouge de colère et le dernier, ses mains serrée autour d’une paire de katars, les armes indienne scotchées à ses avant bras par plusieurs tour de chatterton, est dépeint ayant des coeur à la place des yeux.
C’est celui-ci qui prend la parole, sa voix rendue complètement inhumaine par un modulateur électronique transpire tout de même un amusement profond et un plaisir intense.


“Messieurs Dames, le show va commencer. Vous allez crever."



*  *  *


Bonjour; Bonsoir, Bon matin ! Où que vous soyez dans le monde, quoi que vous soyez en train de faire, lâchez tout : le Puppet Show est LIVE !

La voix de Strings est, comme toujours, capable de transmettre son infinie énergie même en étant aussi déformée que celle de ses joueurs. Derrière elle la vue des wagons à l’arrêt est capturé depuis le ciel par un duo de pigeons-caméra, on peut même apercevoir le début d’un mouvement de panique à travers les vitres alors que les spectateur peuvent manuellement passe d’une caméra à l'autre des marionnettes présentes.

Aujourd’hui un petit show tranquille ! On ne peut pas avoir un invité chaque semaine après tout et c’est important que tout le monde ait le temps de souffler ! Nous sommes donc revenu à l'un de nos format préféré : sont ils prêt ?!

C’est l’une des premières émissions récurrentes du show, un moyen de sous-entendre une bonne volonté de leur part, faisant mine de tester la préparation de la population contre une soudaine attaque. Après tout, dans un monde ou des organisation terroriste et des armée extraterrestres se battent dans nos rue contre des méta-humains en collant, l’habitant moyen doit être sur le qui vive, prêt à faire face à toute éventualité, même si celle-ci est un groupe d’humain contrôlé à distance, équipé d’arme automatiques !

Nous allons donc offrir un petit test aux habitants de notre belle ville de Gotham : trois de nos joueurs sont venus faire cette visite de contrôle, face à eux, la totalité des voyageurs d’un monorail ! D’un point de vue purement numérique, nos cinq braves contrôleurs n’ont aucune chance… mais les Gothameux seront-ils assez braves pour défendre leur vie ? Seront-ils capables de prendre le risque d’être en première ligne ? Combien survivront ? Combien passeront le test ? Les paris sont OUVERTS !


*  *  *


Dans le Wagon arrière, les deux autres marionnettes commencent déjà le massacre. La première, son masque pleurant a chaude larme, la bouche entrouverte, commence à tirer dans la masse, ses cartouche de chevrotine, dans un lieu aussi fermé, faisant des dégât considérable dans la masse humaine qui essaie en vain d'échapper au tir rythmé de son AA12. L’autre, son visage souriant, les yeux plissé dans un rire figé, regarde la scène immobile, tenant un pistolet mitrailleur dans une main et un couteau de combat dans l’autre. Les hurlements de terreur, de souffrance et d’agonie son inaudible sous le vacarme absolu du calibre 12 automatique, les coup de tonnerre se répercutant douloureusement dans la cabine métallique dans un vacarme assourdissant.
Du sang éclabousse les vitres alors que l’odeur de l’urine et de la mort commence à se mêler à celle de la poudre. La voix du tireur n’est audible que pour les spectateurs, qui profite d’un équilibrage sonore, ce dernier ponctuant chacune de ses victimes de la même affirmation blasée qui fait doucement ricaner son compère.



“Tu n’étais pas prêt, tu n’étais pas prêts…"
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Train train quotidiens [PV Grace Davis]   Train train quotidiens [PV Grace Davis] EmptyDim 20 Nov 2022 - 4:57

Les yeux, la jugeant de l'autre côté du miroir, étaient dépeints de vibrant; dans la fibre translucide se promenaient les vestiges d'un récent passé, incapable d'oublier les cicatrices de batailles révolues. Quand ils ne pleuraient pas, ils étaient trop épuisés pour s'affonler à nouveau. Ainsi, la pion du GCPD voya son âme s'évaporer depuis la glace de sa salle de bain alors qu'elle scrutait amèrement la tignasse blonde onduler jusqu'à sa poitrine, brosse à dents dans la bouche. N'en fut pas ses repousses foncées, qu'elle songeait à se les raser.

En ce matin routinier, elle se préparait pour le boulot, bien forcée à emprunter, pour cette fois, le train commun. Hélas, sa voiture avait été bousillée quelques mois plus tôt et, faute de budget et de motivation, elle ne s'en procura pas un second. Accessoirement, elle n'avait pas envie de rebondir sur un autre dégénéré de la route. Après quoi, il lui restait toujours l'option de marcher, mais parce qu'elle craignait désormais un peu plus les ruelles isolées, elle choisit d'aller où les masses seraient condensées. Là où elle pourra crier à l'aide si on la droguait aux champignons. Quelle erreur elle faisait, au fond; sachant qu'on n'était jamais à l'abris une fois à Gotham City.

Sortant donc de son appartement, la semi-blonde se mit en chemin. Empruntant boulevards animés et rues peuplées pour ne pas se permettre d'être à soi-même, et ce jusqu'à ce qu'elle se rende à la station. Sous le gris d'une aube polluée par le centre-ville, dominèrent clignotants et feux tricolores tels une épée de damoclès: promettant une fausse sécurité contre le dense traffic enflammant le béton des avenues principales.

Sur la rame se multipliait le petit peuple de la métropole, rassemblant costards et vestons uniformes aux pièces de linge plus pauvre sur la plus jeune génération ou simplement sur ceux n'étant pas là pour la vie professionnelle. Sur les têtes marièrent couleurs naturelles à celles plus vivides et particulières, leurs visages pour certains encore endormis et fermés, alors que sur d'autres annonçaient une fin de journée. La femme à la chevelure de blé ira d'abord s'installer à un siège, le temps de se réveiller, mais après quelques arrêts, la vue soudaine de quelques de ses collègues lui donnèrent suffisamment de courage pour se relever de son confort apprivoisé et d'aller les joindre dans le but de discuter.

Depuis les vitres souillées du convoi se dessina un paysage changeant sur l'architecture surannée et partiellement modernisée de la capitale. La bleue et ses camarades ne se doutèrent pas, dans le vif de leur conversation, qu'une attentat était en confection. Bien que l'arrêt d'urgence provoquera un comportement de qui vivre chez nos chevaliers en uniforme, personne ne se doutera avant temps de l'attaque. Occupés à camper leurs pieds pour ne pas être poussés par la gravitée et à chercher du regard la source de ce subit freinage.

Le bruit strident capable d'agresser les oreilles des plus sensibles sera simultanément agrémenté d'halètements et cris de surprise, mais ce sera bien sûr le vacarme dû aux éclats de balles ricochant dans les entrailles d'acier des extrêmités du train qui alarma officiellement le petit cercle GCPD, bientôt victimes d'une population incontrôlée et apeurée par le revirement de situation. Par chance, le groupe maintenant divisé était resté dans les wagons du milieu et profitèrent du délai de grâce pour se préparer contre, ce qui leurs semblèrent, l'assaut terroriste. Grace se positionna devant un jeune garçon et sa mère, qu'elle affecta derrière la protection faillible des bancs du cubicule sur le long.

Son acolyte de l'autre côté du chariot fera signe aux agents présents de contrôler la foule et tenta lui-même de se faire entendre auprès des passagers affolés.

« Gardez votre calme! » La première tentative sera plus ou moins efficace, mais le reste de la gendarmerie répétera le mot jusqu'à reconstruire un semblant d'ordre et à conforter un silence général pour mieux localiser les resposables. « Restez le plus près du sol, tête sous les bras et ne bougez pas sauf sous directive d'un officier. » La foule grosso modo cantonnée, Davis se cabra solidement, sig sauer en mains, et fit un mouvement horizontal de la paume, postérieurement de quoi elle commença à fouler le pas vers la source du bruit. Ses yeux se promenèrent précautionneusement sur l'environnement de l'attirail sur roues, cherchant un ennemi apparent jusqu'à se rendre à la porte s'ouvrant sur l'embarcation de derrière. Ses coéquipiers improvisés se firent signe et se séparèrent pour rejoindre les autres morceaux du train, dans l'idée d'au moins repousser la racaille de celui du milieu le temps d'appeler des renforts et de sauver, dans la mesure du possible, le plus d'innocents des transports en commun.

Durant son avancée lente et minutieuse du deuxième wagon menant au postérieur de l'embarcation, la blonde n'a pas le temps de guider le peuple et de rejoindre la dernière section que de nouveaux projectiles rebondissent dans le corps métallique du rail. Sous ce nouveau tumulte, elle abouti de peine et misère à calmer les roturiers paniqués l'entourant et se prépara à la suite pour ouvrir les portes d'un prompt, mais avisé geste. Lorsqu'elle écarta finalement les portières pneumatiques à l'horizontal, ce fut résultat d'une lutte contre le poids des corps accumulés sur la surface de l'autre côté. Alors que les cadavres repoussés roulèrent lourdement les uns sur les autres, la flic tenta de grimper la masse pour se glisser en vitesse - même si l'action fut laborieuse - vers le premier banc de train à proximité, entre deux cadavres, où elle activa son cran de mine, canon accoudé sur le dossier d'un siège, alors qu'elle cria envers les assaillants qu'elle discerna des corps inertes échafaudant les parterres de la commodité.

« Sous ordre du GCPD, cessez vos attaques! Je répète, sous ordre du GCPD, on ne bouge-... » Mais la concernée sera tirée à brûle-pourpoint, forcée de stopper son monologue pour se terrer derrière son abri impromptu.

« J'ai besoin de vacances. » Se nota-t-elle à voix basse, alors qu'elle patientait le prochain temps mort pour répliquer, les yeux tristement rivés vers les corps s'empilant sous chaque seconde passée.


Dernière édition par Grace Davis le Mar 22 Nov 2022 - 10:07, édité 2 fois
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Blackgate
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MessageSujet: Re: Train train quotidiens [PV Grace Davis]   Train train quotidiens [PV Grace Davis] EmptyDim 20 Nov 2022 - 14:41

Les joints de portes sont étonnamment efficaces.
Dans les deux extrémités du train, les corps gémissants ou immobiles se vide lentement de leur fluide sur le sol plastifié, l’odeur âcre de l’urine se mêlant à celle, plus métallique, du sang, le tout formant une pellicule collante qui teinte de rouge et éclabousse a chaque pas. Le vent matinal traverse l’habitacle, sifflant à travers les vitres brisées par des balles perdues, les petits cubes du verre sécurisé ressemblant à des éclats de diamant dans une marre d'hémoglobine grandissante. Si la première envie des personne présente a été de se masser vers la porte du fond pour échapper vers les autres wagons, les décharge concentrée d’arme automatique ont vite mis fins à ces instinct fuyard, laissant un marchepied de mort et d’agonisant devant la seule sortie, les râle de presque mort a peine audible dans le vacarme des hurlement, des larmes et du massacre.

"Mesdames , messieurs et amis non binaires, il semble que le train de 7h47 ne soit pas prêt à une soudaine attaque ! Personne n’a donc écouté nos bon amis de la NRA ? La seule chose qui peut arrêter un homme mauvais avec un flingue, c’est un bon gars avec un flingue !

La voix déformé de Strings est dégoulinante de sarcasme, mais elle sait que son public d'extrême droite ne sera pas capable de le discerner et sera d’autant plus satisfait de se sentir renforcer dans ses croyances quant à la légalité des armes à feu.
La présentatrice, son demi sourire dissimulé par son masque réfléchissant, note dans un coin de sa tête l’idée d’organiser une de leur émission dans une école, son public adorant les mineurs à l'écran, surtout ceux de milieux défavorisés.

Il semble toutefois que nos bons uniformes bleus aient commencé à réagir… un peu tard pour une trentaine de leurs concitoyens, mais mieux vaut tard que jamais ? Réussiront-ils à protéger et servir ? Ou bien vont-ils seulement nous amuser et mourir ? N’oubliez pas d’utiliser le channel pronostique pour toutes vos prédictions !

Derrière elle on peut voir les premier membres de la GCPD arriver au sas du premier wagon, mais se retrouvant bloqué là par une longue décharge du fusil automatique, les munition de l’arme de guerre traversant sans problème les portes métalliques sans toutefois pouvoir traverser les banquette derrière lesquelles les officiers se sont mis à couvert. Une fusillade s’organise à travers les vitres explosées des deux battant pneumatiques. Les balles perdues continuant leur route pour aller se loger dans la chaire ou l’acier alors que les armes automatique et celle de service se répondent dans un vacarme indescriptible.
Proche du sol, rampant presque, la marionnette équipée de lame s’avance sans bruits, invisible derrière les portes fermées, ses deux comparse attirant l’attention à l'aide de rafale successive depuis leurs couverts respectifs.

Il semble que notre Amoureux ait envie d’aller se tailler une tranche du GCPD, nous allons enfin voir si les vies bleues importent tant que cela !


*  *  *


Des formes terrifiées se cachent derrière les sièges criblé de plomb et maculé de sang, de fragiles couverts qui suffisent à arrêter la chevrotine mais cède face au rafale de fusil d’assaut a l’avant. Il y a plus de survivant à l'arrière, la marionnette au visage souriant ayant économisé ses munition, ne laissant qu’une courte rafale dans le gros de la masse humaine avant de laisser son compère s’en donner à coeur joie, les cartouches fumantes de son calibre douze s'accumulant sur le sol au même rythme que les cadavres.
Le duo commence lentement à avancer, leur chaussure de sécurité faisant un bruit humide en traversant la rivière rougeâtre qui se déverse de leur victimes. La lame de la poupée souriante se plante dans les forme tremblante ou immobile qui sont terrée contre les siège, plongeant dans la chaire morte ou vivante sans distinction, achevant, mutilant et blessant avec la même joie sauvage d’un enfant qui démembre un insecte.


“Je crois que c’est fini ici… il n’y à plus que des morts et des chialeuses."

La voix de son compagnon est geignarde, reflétant les sentiments du chat pour qui le gros de l’amusement s’est effondré en même temps que le gros de la masse humaine. Certes, achever les survivants et prendre le temps de finir le travail est important, mais la plupart des spectateurs veulent le plus de morts le plus vite possible. Si un part non négligeable du public est en train de demander à ce que les cadavres soient démembrer et ouvert à la vue de tous pour une installation plus artistique, la majorité veut vite s’occuper des vivants, arguant que l’on aura tout le temps de jouer avec les restes après.


“Tu as raison ! Bon, les amis, ne bougez pas, on revient vers vous très vite lors qu’on aura fini de…"


La tirade joyeuse de la marionnette souriante est interrompue par le bruit reconnaissable des porte pneumatiques s’ouvrant, un flash de cheveux blond roulant au-dessus du massacre pour atterrir à couvert. Les deux joueurs restent un instant immobiles, surpris par la soudaine apparition d’un visage féminin et de l’éclat métallique d’une arme à feu.

"Sous ordre du GCPD, cessez vos attaques! Je répète, sous ordre du GCPD, on ne bouge-..."

L’injonction est interrompue par une décharge de plomb venu de l’AA12, le bruit étourdissant de l’arme automatique accompagnée par le rire déformé de la seconde marionnette, dont le visage correspond à ce soudain éclat de joie synthétisé.


“Finalement nous allons rester un peu plus longtemps avec vous ! La police est venue vous sauver ! Bienvenue officier, j’espère que vous passez une bonne matinée, elle s’annonce mouvementée !"


Sur ces dernier mots, la marionnette se jette en avant, ses chaussure écrasant avec des claquement humide les corps sur son passage alors qu’elle sprint à travers l’habitacle, son épaule armuré frappant l’une des barre centrale avec un bruit de gong, ignorant la douleur vive que son jouet à dû ressentir, pour se jeter, couteau brandi vers le couvert de la policière, lâchant sur celui-ci une courte rafale de son arme automatique, histoire de garder l’agent derrière sa barricade de fortune. Le public aime beaucoup plus les meurtres à l’arme blanche et les forces de l’ordre sont un met de qualité pour les spectateurs les plus chevronnés.
Si l’on aime voir le loup dévorer les moutons, quel plaisir cela peut être lorsqu’il égorge le chien de berger !
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MessageSujet: Re: Train train quotidiens [PV Grace Davis]   Train train quotidiens [PV Grace Davis] EmptySam 26 Nov 2022 - 8:42


Le canon de son Glock calibre 22 pointant droit devant soi et les mains solidement ancrées contre ce dernier, Chandler progressa à pas feutrés en compagnie du gamin derrière lui. Ils pénétrèrent respectivement les espaces passagères et dictèrent aux citoyens de se coucher à plat ventre, bras repliés sur la tête. Si son expression de marbre en disait tout autre, un profond dédain lui hérissa les poils, encore perplexe malgré ses années de service quant au comportement dégénéré des responsables. Il hypothétisait l’attentat terroriste, ou le geste gratuit de jeunes mentallement désaxés en quête de sensations fortes, mais ça ne pouvait pas être aussi simple, à Gotham, et dieu sait qu’il était loin de la véritable réponse. Ainsi jugea-t-il les grotesques images s’esquissant devant lui, tout en dictant à son camarade improviste de se barrer vers un côté de la porte donnant sur le début du train. Vers l’avant, ils se penchèrent sous niveau des vitres pour se cacher d’yeux curieux et restèrent bien calmes pour le temps d’un instant.

Une analyse visuelle furtive depuis le rebord de la vitre s’ouvrant sur l’intérieur du premier wagon permis au flic de localiser les hommes armés. Il chercha des survivants du regard ; si, hélas, la grosse majorité était déjà tombée, sous les corps persistèrent quelques chanceux avec cette nouvelle opportunité de fuir le secteur attaqué. Cette lueur d’espoir motiva le policier qui, d’un signal puis d’un regard, communiqua brièvement son plan au second gardien de la paix. Pendant que lui s’occuperait des requins, l’autre se hâterait à sortir les innocents. Doucement, il vint stabiliser son canon sur le bord de la vitre initialement brisée, puis dirigea son viseur vers l’avant bras – là où des attaches retenaient l’armure et exposaient le tissu - de l’individu au masque à l’expression fougueuse. Il avait dans l’idée de le départir de sa mitrailleuse d’une balle à son bras, puis de choquer son thorax d’un coup de feu contre cette belle armure pour l’étourdir efficacement, qu’ils puissent agir par la suite. L’objectif enclenché, il leva le poing et se prépara à donner feu vert.  
Train train quotidiens [PV Grace Davis] TNli1Kp




Train train quotidiens [PV Grace Davis] S0X4x0BC’était assurément une matinée hors du commun pour le jeune Noah, qui venait tout juste d’entrer à la GCPD. C’était, à dire vrai, une réalité peu connue par le jeune homme, qui avait grandi dans les prés paisibles d’une campagne. Cette véritée ne l’empêcha toutefois pas de suivre attentivement les directives de son supérieur et de faire preuve d’habileté. Car, tel un lynx, il se faufila avec plus d’agilité que son acolyte jusqu’au mur rattaché à la porte, contre lequel il colla son omoplate droite, le genou posé au sol. Ses lèvres scellées, il resta bien hors de vue et se contenta d’accrocher ses doigts minutieux à l’ouverture coulissante. C’est à l’attention rivée sur Chandler qu’il attendit le mouvement distinctif de sa main lorsqu’il envoya une poussée adroite contre le pan de la porte, forçant celle-ci à s’ouvrir d’un écart suffisant pour laisser passer une silhouette ou deux. De concert, Scott envoya ses rafales de balles contre ce qu’il espérait être les mains et bras des deux attaquants, profitant de l’effet de surprise même s’il restait possible d’en toucher les troncs.

Attrapant les vêtements d’un poigne ferme du premier survivant, le novice le tira jusqu’à lui, à l’abris des balles et de leurs ricochets. Il répéta le geste pour une vieille dame tout juste derrière, mais le temps s’écoulait rapidement et viendrait rapidement le moment où leurs adversaires rispoteraient. Accessoirement, il se devait d’être promptement disponible pour venir en aide à son coéquipier en cas de revirement d’avantage.  




Pas un pli ne se dessina sur le visage spartiate de la femme, qui resta bien repliée derrière son abri de fortune lorsqu’on lui tira à nouveau dessus. Elle ne put, malgré tout, retenir son tressaillement à la nouvelle décharge, rentrant quelque peu la tête entre ses épaules dans un réflexe de survie alors que le tintement sonore tapait avec force sur le métal déjà persécuté du banc. C’est une fois que ce fut plus calme qu’elle se braqua, prête à l’attaque avec ses mains fermement aggripées à son flingue pour riposter. Elle patienta que le truand à la lame ait brisé suffisamment leur distance pour mettre en joue son canon, en biais au coussin du siège, dans l’espoir de frapper l’armure facial de son assaillant d’une salve de balles. Les chances n’étaient pas de son côté, aussi se devait-elle de demeurer concentrée et irréprochable, car ils gardaient l’avantage, eux et leur protection corporelle, en nombre comme en outillage. Ses camarades étant déjà bien loin dans l’autre sens, il lui faudrait un miracle pour tous pouvoir les abattre.

Si elle n’avait pas été si occupée à se battre pour sa vie, et celles des autres, elle aurait porté une meilleure attention vers le comportement étrange du bandit, mais malgré ce petit détail qui lui passa par-dessus tête, elle entendit inévitablement les voix étranglées des individus masqués, mais survivra-t-elle assez longtemps pour se pencher sur la question?
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Blackgate
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MessageSujet: Re: Train train quotidiens [PV Grace Davis]   Train train quotidiens [PV Grace Davis] EmptyDim 27 Nov 2022 - 18:27

L’odeur de la poudre est du sang est étouffante.
Enfermé dans un masque d’acier, l’air ne circule qu’au rythme mécanique d’une respiration qu’il ne contrôle pas, il sent ses muscles se tordre au détriment de sa volonté, son corps l’esclave d'un autre, même son coeur refuse de battre la mesure de sa panique grandissante et à cet instant il ne veut rien de plus que de pouvoir vomir ses tripes et se noyer dans sa prison de ténèbres.
Arthur Loxcey ne passe pas une bonne semaine, un étudiant anglais venu finir ses études “aux states” pour voyager un peu et quitter un contexte sociale d’isolation absolu… aucun des locaux n’est assez stupide pour s’inscrire a des tests clinique sans faire une recherche poussée sur l’entreprise - facitce dans ce cas. Mais le Puppet Show n’a pas pour but de récupérer des génies de toute façon, juste des personnes en suffisamment bonne santé pour servir. Le corps élancé du britannique a dû recevoir quelques stimulants avant le début du combat pour être utilisable… mais ce n’est pas comme s’il y avait besoin de se soucier des séquelles sur le long terme non ?

Le jeune homme, prisonnier de son propre corps, à du mal à comprendre ce qu’il se passe, ses tympan mis à vif par le tirs des armes dans un lieu fermé et son masque absolument pas imaginé pour lui permettre d’user de ses sens le laisse percevoir les voix sans discerner les mots. Il sent le poids de l’armure, la brûlure singulière qui bât dans ses veines au rythme de son cœur, rendant tout plus intense, même les aiguilles d’acier qui pénètrent sa nuque et envoie une décharge de douleur à chaque mouvement brusque.
Les tirs s'arrêtent un instant.
Son corps se lance en avant.

La balle première arrive avant le son et sa tête est rejetée en arrière comme frappée par une masse de chantier. Une autre frappe son épaule, finissant de déséquilibré la marionnette qu’il est devenu.
Le monde tourne pendant un instant alors que le reste de son corps s’effondre sur le sol poisseux, une partie de son masque, quelque part au-dessus de son œil droit, appuis douloureusement contre son crâne et il sent une coulée de liquide descendre sur sa joue. Une partie étrangement calme se dit qu’il va avoir un sacré bleu sur l’épaule et probablement quelques points de suture sur le front, une autre lui rappelle qu’il n’a pas le contrôle de son corps et vient de se faire tirer dessus, la première décide de l’ignorer, arguant que la réalité n’est pas vraiment quelque chose sur laquelle il est bon de se concentrer maintenant.


*  *  *


C’est une belle organisation défensive de la part de notre force de police locale, malgré leur petit nombre, les officiers sont bien décidés à tout donner pour sauver leurs concitoyens… du moins ce qu’il en reste !

Le visage déterminé de la jeune policière juste avant que ses balles n’envoie la poupée au sol fait déjà fureur sur le chat. La blondeur de ses cheveux décoloré contrastant avec le sang et la mort qui l’entoure, l’agent fixant, pleine de résignation, la mort d’acier et de chaire en déchargeant son arme de service, le flash de son canon peignant ses traits d’une lueur aveuglante, presque angélique. Strings à déjà, d’un rapide message, ordonné que soit récupérée la meilleure résolution possible de chacune de ses apparitions pour les archives.
Le chat est, comme à son habitude, la preuve que l'apocalypse est une nécessité. Nombreux sont ceux qui parlent de leur envie soudaine de passer une nuit au commissariat de Gotham, de décrire les choses qu’il ferait à ce très joli visage de la loi et je vous épargne la vague de référence aux menottes. On est en 2018 et les gens agissent encore comme si se faire attacher les poignets est un summum du Kink… ce genre d'accessoire est vendu en station service !

L’apparition de notre héroïne badgée vient de faire tourner les quote, souvenez vous que si elle survit, 50 000 dollars seront donnés en son nom au commissariat de Gotham pour chaque marionnette éliminée. De quoi permettre à ses supérieures de lui acheter un uniforme plus seyant ! J’attend vos propositions dans le channel arts&crafts !

Considérant son public occupé, au moins pour quelques instants, Ren se demande si elle doit jouer en la faveur de la flic aux instinct héroiques.
Rien de trop évident, énerver les parieurs n’est jamais une bonne idée, mais quitte a avoir une policière avec un peu de charisme - l’air fatigué étant clairement un plus - autant en profiter pour pomper son quart d’heure de gloire jusqu’à la moelle non ?
Un mot de passe est entré, un paramètre est changé.
L’un des joueurs pousse un grognement frustré.

Mais ne nous concentrons pas seulement sur la jeune policière dont le nom et le numéro de badge sont en train d’être obtenus par notre équipe ! Pour les gens plus intéressés par une présentation plus… masculine, nous avons aussi deux très bon exemple de l’autre côté du train ! Qui est votre préféré, l’inspecteur mature et plein de sérieux ou bien le jeune bleu plein d’espoir, de vigueur et de fougue ?


*  *  *


Une gerbe d’étincelle illumine un instant l’habitacle lorsque les balles de l’officier viennent s'écraser contre l’armure de la marionnette.
Cette dernière titube de quelques pas en arrière, son insensibilité à la douleur ne lui permettant pas de se jouer des lois de l'inertie alors que se répète encore et encore le choc du plomb contre l’acier. Le vacarme du fusil à pompe s’arrête brutalement face à celui du pistolet, son porteur se tournant avec une rigidité mécanique vers le canon fumant du policier. Rien dans la nonchalance de la marionnette ne transmet la rage incandescente du joueur, mais son visage rouge de colère y correspond étrangement et l’on peut presque entendre la salive jaillir de ses lèvres aux hurlements qu’il pousse dans son micro, le modulateur ne rendant le tout que plus cauchemardesque.


”VA TE FAIRE FOUTRE ESPECE DE FLICARD DE M… putain mon flingue ?!"


La fin de sa tirade est privée de colère par un ton d’incrédulité absolue alors que, tournant son artefact de mort pour le décharger en direction de la cible de sa fureur, l’envie de vacarme et de plomb n’a pour réponse qu’un clic décevant. La première balle, visant son avant bras, l’a raté de peu, partant se loger dans le mécanisme de tir du fusil avec une précision rendue plus impressionnante encore par son caractère accidentelle.
Mais personne ne sait cela, pour le chat, l’homme est donc un génie absolu qui vient de réussir à mettre hors service une arme de guerre du premier tir.
Cette dernière est immédiatement envoyée au visage du flic en question, la masse d'acier désormais inutile tourbillonnant dans l'air, accompagné d’une litanie d'insultes.

Le masque amoureux est plié en deux, une emote pré-enregistrée lui permettant de mimer le rire sifflant qui échappe de son micro en notes modulées.
Le troisième, armé du fusil d’assaut, est occupé à jouer avec l’autre policier, essayant de tirer une rafale dans chaque victime que ce dernier essaie de sortir du wagon, faisant en sorte que le jeune agent de l’ordre se retrouve plus souvent à tirer des cadavres et des agonisant, extrêmement satisfait des émotions qu’il provoque chez son "camarade de jeu” et des encouragement de chat - même si une bonne partie de celui-ci hurle au et fort son envie de se faire traîner hors d’un charnier par “ce jeune étalon”.


*  *  *


Lorsque le message s’affiche sur son écran de contrôle que la bombe frontale à été désactivé, le porteur du masque souriant se permet une insulte - sans utiliser le push to talk, pour ne pas laisser sa frustration se faire entendre - mais, comme n’importe quel joueur professionnel qui se respecte, il change vite de stratégie, se laissant donc tomber au sol, son masque marqué par deux luisant impacts de balle. Un des énormes avantages des marionnettes est leur impressionnant calme apparent, assez, peut être, pour que la chouchoutte du chat baisse sa garde et que, concentré sur son comparse, elle le pense hors de combat.
Il lui suffirait alors de revenir d’entre les morts pour l’envoyer y faire un petit tour… peut-être que String lui laissera garder sa jolie bouille ? Il pourrait mettre des chapeaux dessus.


”Kenny ? Kenny répond moi ?! Oh mon dieu, ils ont tué Kenny !"


La voix déformé de son compagnon n’arrive pas totalement a dissimulé l’amusement profond de ce dernier alors que sa marionnette prend, un instant, une pose horrifiée.
Puis son fusil AA12 est tourné vers la "meurtrière" l’imitation de très mauvaise qualité faisant sans doute cringer la moitié du chat alors qu’il met en joue la policière.


"ESPÈCE D'ENFOIRÉ !"


Les plaintes du public son étouffées par le bruit de son arme se déchargeant sur le couvert de la policière, la chevrotine frappant les sièges comme une pluie d’acier, envoyant des morceaux de ceux-ci dans les restes gémissants des passagers et finissant de briser les vitres des fenêtres alentour.
L’autre joueur, regardant la scène par la caméra de son jouet affalé, ne peut que pousser un soupire résigné… cet extrait va le suivre toute sa carrière c’est ça ?
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Train train quotidiens [PV Grace Davis]   Train train quotidiens [PV Grace Davis] EmptyMer 10 Mai 2023 - 2:59

Fini la gentillesse, fini la merci; à ce stade, il n'était plus question de vouloir épargner toute vie, mais bien sûr de stopper la gangrène de la plaie pour diminuer le risque de propagation et de putréfaction sur les tissus morts. Les tissus étant les passagers, la gangrène les terroristes.

La blonde reçu une nouvelle rafale de balles et, toujours exilée derrière son abri de fortune, sentit une chaleur engourdir son bras gauche tout entier. La manche de sa chemise avalait goulument  le liquide opaque tarnissant maintenant les teintes sombres du tissu. Un geignement siffla d'entre les lèvres de la femme lorsque son lobe pariétal abouti sur les signaux de douleurs parcourant désormais tout son membre jusqu'à l'épaule. La frustration montait, durant tous ces moments où garder la tête froide était de mise.

- Putain de p'tits enfants de putes. Somme toute, cette nouvelle blessure, juxtaposé par la vision des trous grignotant l'étendue de la surface métallique, lui firent comprendre que son banc était désormais trop frêle pour demeurer derrière jusqu'à ce que l'ennemi soit neutralisé. Accessoirement, mieux valait comprendre la leçon d'un coup porté au bras qu'à la tête. Hélas, la flic n'était pas équipée pour affronter les cas typiques de l'unité policière d'armes spéciales et tactiques.

Grace se raidit sous l'angoisse, l'image de sa mort oscillant au dessus de sa tête telle une épée de damoclès. Très peu d'options s'offraient à elle, or la plus morbide fut la plus évidente à ses yeux; certains disent que des idées souillés résultent d'un service trop prolongé pour le GCPD. D'une poigne adroite, elle tira sans effort le corps d'un enfant allongé à proximité. Agé d'à peine, quoi, huit ans? Six? C'était l'option la plus sensée: pour le poids plume, pour l'aisance, pour la distance commode.

Ses petits yeux mis-clos fixant le vague, encore teints d'une douceur juvénile et innocente... La paume de la jeune femme rencontra sa joue encore chaude, celle-ci encore soulevée d'un lointain sourire tant la victime avait été tuée subitement. Le temps d'une pause, Davis plaqua sa main libre contre sa bouche et resserra le ventre pour ne pas vomir son malaise.

- Désolée... Je suis tellement désolée... Hoqueta-t-elle, son touché caressant la peau immaculée sous lui.

Il fallait garder la tête froide, réfléchir en chiffre. Si elle mourrait, le petit être risquait de ne jamais être vengé...

Son regard huilé de larmes et faiblement rougit par l'enflure, la ténébreuse jeta un coup d'oeil torne vers le tireur, qui patientait qu'elle sorte pour vider un nouvel afflux de douilles. D'un bond agile, elle se servit du cadavre pour se protéger de nouveaux assauts et se réfugia aussitôt derrière un deuxième banc. Elle était plus près du cadavre de la première marionnette, obliquement à lui. Après avoir délicatement déposé l'enfant près d'elle, elle changea son dernier chargeur et patienta attentivement qu'ils vident les leurs pour mettre son canon en joue; pointe horizontale aux troncs des deux truands, visant idéalement le coeur lorsqu'elle fit exploser la poudre noire.

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Une fois sur deux, la masse qu'il tirait sous sa prise n'était plus vivante, mais Noah était déterminé à conserver les plus chanceux en état fonctionnel. Lorsqu'il n'y eut plus de victimes à tirer de l'autre côté, le brun dicta aux plus forts d'appliquer les premiers secours sur les gravement blessés, ainsi que de bander les plaies ouvertes pour ralentir la perte de sang. Chandler parvient à se pencher avant que le fusil ne puisse réellement lui faire de dommage au visage, mais sa joue est écorchée. Lorsqu'il se redresse le corps, visage dur, lèvres fermées, goûtant tantôt à son propre fluide de vie, il se repositionne, conserve sa concentration et, en élan de protection envers son camarade, vient additionner les tirs vers la marionnette offensive, celle du fond. Parallèlement, le plus jeune des deux policiers rejoint la valse, se postant de l'autre côté, du même angle derrière la fenêtre, et repète le jeu vers le crâne et le cou de la marionnette pliée de rire.

À l'instar de Noah, Chandler porta attention sur les voix feutrées des attaquants. Il reconnu la statique du son d'un micro, peu logique qu'elle provienne de directement sous le masque, même sous un modifieur de voix, mais il serait obligé de fouiller et d'analyser les cadavres des tireurs, voir même d'ordonner une autopsie pour de plus amples explications...

La victoire, en ce cas matinal, était primordial pour l'avenir de Gotham City. On ne parlait pas de Jervis Tetch, ni du pingouin... On parlait d'un dangereux, important nouveau criminel en ces rues déjà bien occupées par le vice. Si l'agent vétéran de police avait à parier, ce redoutable adversaire, instoppé, n'aurait pas de difficulté à devenir mémorable par son impressionnante cruauté.
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Blackgate
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MessageSujet: Re: Train train quotidiens [PV Grace Davis]   Train train quotidiens [PV Grace Davis] EmptyDim 21 Mai 2023 - 0:03

La riposte policière enflamme le chat.
La salutation quasi unanime de leur caractère héroïque aurait sans doute semblé plus sincère si une série de deep-fake pornographique avec leurs visages ne circulaient pas déjà sur les salons les plus débridés. Malgré les habitudes d’internet, un nombre impressionnant de femmes se trouvent actuellement sur le stream, prouvant une bonne fois pour toute que l’égalité des genres peut se trouver même dans les plus profondes abysses de l’humanité, mais aussi que la Pipeline Livre de romance>Erotica>Smutty Fanfiction peut mener jusqu’à ces abysses sans se soucier de vos pronoms. Autant vous dire qu’une bonne partie du chat à déjà commencé à réclamer le droit de porter la semence des deux agents à terme, et ce sans se soucier un instant du consentement des deux “étalons.”
Non, il n’y à pas de modérateurs.

Le fracas des armes à feu résonne encore une fois dans l’habitacle métallique.
Une rapide salve de munitions standard de la GCPD vient frapper de plein fouet les agresseurs masqués.
Malheureusement, le plus âgé des deux agents ne réussit pas à répéter son exploit, aucune de ses balles n’allant se perdre dans le mécanisme du fusil d’assaut, mais s’écrasant tour à tour sur la plaque d’acier qui protège le torse du tireur. La visée de ce dernier est complètement ruinée par les chocs et jaillissement d’étincelle, la rafale de 7.62 dessinant un pointillé dans l’acier du plafond - un bon mètres au dessus de ses cibles - explosant les néons éteint, faisant pleuvoir sur les cadavres une bruine de verres brisé et de poudre blanchâtre. Un grognement de frustration jaillit des enceintes accrochées sur son dos, crachotant sa colère en notes déformées.
Mais cette dernière est rapidement éclipsée par la voix de la marionnette au regard amoureux.


“NAN ! MAIS QUEL CONNARD ! On ne tire pas sur les gens qui émotent ! AUCUN RESPECT PUTAIN !"


Un gerbe vermeille éclabousse le sol au pied de son jouet.
Alors qu’il se redresse, un second geyser de sang artériel vient décorer le plafond du wagon, une fine pluie sanglante retombe tout autour de lui. Sa gorge est une plaie béante, l’une des balles ayant frappé son collier, ricochant sur l’acier pour aller se perdre dans la chaire fragile de sa nuque, l’angle sans doute rendu possible par son imitation de rire.
Ses gestes ont perdu leur grâce mécanique, ses bras vibrant, ses jambes semblant avoir du mal à le tenir debout. Un morceau de plomb jouant les interférences entre le mécanisme de contrôle de son collier et son système nerveux. Ses mains se crispent, s'ouvrent et se ferment.
Un voix, un murmure, un croassement entrecoupé de gargouillements de douleur s’élève derrière le masque.

A… aide… aidez moi !


“Rho ta gueule toi !"


Un bouton est pressé.
La charge derrière le masque explose, projetant les restes fumant d’une tête humaine et les éclats métalliques de son casque vers les deux agents de police.
Le corps est projeté en arrière par la puissance de la charge directionnelle, venant s’écraser sur la poupée désarmé, les deux s’effondrant sur le sol dans un chaos de bras, de jambes et d’insultes en tout genre tandis que le troisième compère retrouve son équilibre, son arme dessinant immédiatement une ligne de mort horizontale à travers l’habitacle.


* * *


String, on est en direct !

Un demi sourire se dessine sur les lèvres de Renata alors qu’une fenêtre s’ouvre derrière elle, le visage sublime de Vicky Vale envahissant le plateau alors que sa voix est quasiment couverte par le battement assourdissant des pales de son hélicoptère.
On épargne évidemment ses commentaires insipides a son publique, mais on peut clairement apercevoir la silhouette immobile du monorail alors que les caméras zoom sur les vitre brisée et les flashs d’armes à feu que l’on peut apercevoir, l’équipe gardant évidemment ses distance pour ne pas qu’une balle perdue vienne privé Gotham de sa vitrine médiatique. Qui sait ? Si la cervelle d’oiseau de Vale se retrouve à décorer le visage de son caméraman, peut-être que son ex milliardaire augmenterait le budget de la police ?
La présentatrice retient un rire.

Il semblerait que le reste de Gotham soit au courant de notre petite aventure matinale ! Mesdames, messieurs et amis non-binaires, soyez corrects et descends et respectueux, je compte sur vous.

S’ensuit une vague d'immondices qui suffit même à choquer certains membres de son équipe.
La quantité de photos de partie génitale que leur public est capable d'envoyer en quelques secondes est matière à record. Kostya la prévient aussi d’attaques en cours sur les site de la Gotham Gazette et de The Scene : des membres de son publique ayant décidé de surcharger leur serveur et de remplir à rabord leur boites mails de spam et de terabyte du porno le plus immonde et violent qu’internet ait jamais produit, le tout entrecoupé d’épisodes piratés des Looney Toons.
Mais le visage de Vale est vite remplacé par celui de leur héroïne du jour, cette dernière offrant au public une scène délectable. A-t-elle perçu leur effort commun pour faire de la vie des journalistes de Gotham un enfer ? Ou peut-être qu’elle a simplement compris l’esprit si particulier de ce programme éducatif ?

Et voilà que notre courageuse détective use d’un bouclier des plus singulier ! Je met quiconque au défi de traiter la nouvelle génération de faibles alors que, même dans la mort, ils sont prêts à donner du leur pour protéger les force de l’ordre ! Même si ça leur coûte… c’est bien un bras ?

Le corps de l’enfant est digne du décor d’un film d’horreur alors que la policière le laisse retomber sur le sol, la chevrotine n’ayant pas pu traverser sa chaire, mais l’ayant transformé en une parodie horrifique de steak tartare.
Ren entend Iris éclater de rire en fond alors que le joueur placé en embuscade, feignant la mort au pied de la policière, s’insurge soudain du manque de précision de son partenaire, la volée de ce dernier ayant ruiné définitivement les jambes de son jouet. Aussi solide que puissent être les marionnettes, la présence de rotules reste indispensable pour un déplacement fluide dans l’espace.
L’amusement de son assistante ne fait que redoubler alors que le corps sanguinolent de l’enfant est lâché directement sur le joueur déjà énervé, ce dernier devant user de tout son maigre contrôle de lui-même pour ne pas insulter la jeune policière.

Cette dernière ne perd pas un instant, se redressant avec une vitesse surprenante, elle fait de nouveau parler la poudre.
Tout comme son collègue, la majorité de ses balles viennent s'écraser contre la cuirasse de sa cible, cette dernière titubant alors que le plomb martelle l’acier. Toutefois, l’un des projectile vient se loger au creux de l’épaule de celui-ci, se jouant de l’acier pour aller chercher la chaire, une cascade de sang jaillissant de la blessure.

Notre jeune héroïne semble être dotée d’une précision incroyable, ou bien d'une chance insolente… quoique, si c’était le second, elle n’aurait pas pris ce métro ci ce matin !

Avant même que le public n'ait le temps de répondre, la marionnette souriante jaillit de sous le cadavre infantile tel un diable de sa boite. Son masque est poisseux de sang et d’entraille, ses vêtement imbibé des fluides inondations le sol du wagon et le sillon laissé par le tir de la policière semble donner un sourcil froncé à l’un de ses yeux.
Se poussant de l’un de ses bras, il brandit son couteau de l’autre, allant pour le planter dans la jambe de la flic, le reste rendu hors de portée par l’absence des siennes.


“PEEKABOO SALOPE !"

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Train train quotidiens [PV Grace Davis]

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