Nom & Prénom du Personnage : Docteur Sartre
Alias : Aucun.
Nationalité : Américaine
Âge : 34 ans
Métier : Magicien
Groupe souhaité : Âme Errante
Votre but à Gotham City : établir mon propre culte de la personnalité.
Quelle raison ton personnage a-t-il d'être à Gotham City ? Sûrement parce qu'il y'a déjà pas mal de fous et de magiciens en herbe.
_______
Quelle est ton expérience Jeu de Rôle ? Bonne
Quelle fréquence de jeu peux-tu investir sur notre forum ? Tous les jours du moins
Es-tu un Double ou Triple compte ? Si oui celui de qui ? Premier compte !
Liens éventuels de ton personnage : //
Parle nous un peu de toi : Anthony, je vis du côté de Quimper, et je suis étudiant en informatique.
Comment nous as-tu trouvé ? Google ! Vous êtes biens référencés
Votre parrain/marraine : (le parrainage est obligatoire. C'est un gros forum avec une grande communauté, et nous souhaitons que vous preniez vos marques aisément à votre arrivée. Ne remplissez pas ce champs, un modérateur le fera)
Es-tu d'accord avec les règles en vigueur sur notre forum ? Oui
Cheveux d'un blond intense, bouclés et coiffés en désordre, de nombreuses mèches folles encadrant un visage fin et élancé et des yeux d'un bleu profond. Un visage empli d'un sourire doux et chaleureux, ternis de beaux éclats de vie, et affichant la sincère présence d'une fatigue qui ne semblent jamais avoir été comblé, comme si la folie lui avait volée bien trop d'années. Stature assez grande, dotée de muscles secs, celle d'un homme qui travaillerai sans relâche dans son piètre champs dans l'espoir de voir pousser les premières graines lui permettant de nourrir sa famille. De nombreuses cicatrices sur ses mains témoignent encore de la violence des procédés chimiques qui brûlèrent sa peau lors de ses premiers essais sur les feux d'artifices, qu'il utilise en terme de magie. Il adopte pour un style vestimentaire qui témoigne plus de ses troubles : Il est vêtu d'une veste multi-couleurs, d'un gilet rouge en cuir enfilé par dessus une veste bleu foncé serré par une ceinture de cuir remontée jusqu'aux côtes. Il porte aussi un pantalon large jaune, lui aussi, délavé, qui sont ponctuées par des bottines noires. Son visage exprime une certaine sincérité, malgré le fait qu'il soit parfois, un des pires menteurs qui soient. Il sait comment séduire, et n'hésite pas à mettre la gomme sur le physique pour montrer qu'il peut être pris pour quelqu'un de confiance.
Passons maintenant à son mental. Sérieux, inventif, passionné, fou, la magie est un rythme de vie, elle est l'essence la plus importante de ce passage dans cette vallée de larmes. La magie interprète les sentiments, bons ou mauvais, et Sartre le sait très bien. La magie se doit d'être un art qu'il faut inculquer aux autres, qu'il faut sans cesse communiquer. Une journée sans magie est, selon Sartre, une journée perdue. Son rêve est de rehausser un peu le côté culturel de Gotham City, homo magi amateur, il donne quelques interviews tout en prenant compte des opinions de ses interlocuteurs. Romantique, attentionné, et souvent idiot voir gaffeur, Sartre aime les plaisanteries, même si ça ne rentre pas dans son domaine de travail. Il sait se mesurer, quoiqu'il arrive. Ai-je dit qu'il avait de l'imagination ? Bien entendu ! Il en a à revendre, il se veut être le meilleur et le plus intéressant possible pour attirer de nouveaux spectateurs. Il se définit comme un maestro, capable de dompter la magie et de séduire avec sa voix les gens qui l'écoutent. Non, on ne parle pas de truc hypnotique, il veut juste séduire et se rendre important dans la vie des Gothamites. C'est aussi un gentleman de la meilleure des espèces, tout en essayant de prétendre être un homo magi. Charlatan en Diable, cela lui donne un petit côté des plus farfelus et des plus sympathiques. Il aime qu'on parle de lui, et surtout, il aime prétendre être ce qu'il n'est pas.
Le Docteur Sartre est né en Amérique du nord dans un hôpital de Boston, la célèbre ville des insurrectionnistes dans les années 90. Son véritable nom est Everett Victorius, fils d'un petit escroc notoire irlandais qui s'amusait à faire des tours d'illusions pour gagner quelques sous dans cette vie infernale. Ne quittant plus cette ville jusqu'à ses quatorze ans lorsque son père lui annonça son divorce avec sa mère. Les enfants en général pleurent pour ce genre d'affaires, mais le jeune garçon ne versa pas une larme, ayant observé le comportement des deux personnes qui se disaient ses parents et ne représentaient plus rien l'un pour l'autre depuis des années, il savait depuis longtemps que cela finirait ainsi. Sa mère mourut deux ans plus tard, d'un cancer de la gorge. La cigarette, ce n'est vraiment pas votre ami. Son père assuma donc l'éducation de son fils, même si ce gaillard-là était un sacré escroc, il n'en avait pas moins une culture et une intelligence des plus évoluées. Et par de ce fait, Scott Victorius enseigna les tours de passe-passe à son fils, notamment tout ce qui avait attrait à l'illusion, et à l'étude des artifices. Jeune homme, Everett souhaite apporter sa contribution au monde du spectacle, et à offrir le meilleur de ses talents pour devenir quelqu'un. Pourtant si le désir des autres et sa personnalité dédiée à l'amélioration de leurs vies vint de ce désir profond d'éponger la culpabilité qui le tenait aux tripes, il va sans dire que cette envie de venir en aide s'est révélé plus légitime avec le temps. Et à vrai dire la première fois qu'il se montra altruiste fut la plus dure mais également la plus courageuse.
Une fusillade entre deux gangs des mafias locales de Boston avait provoqué de nombreux blessés, Everett avait interagit en détournant l'attention et en faisant usage de ses gadgets pour provoquer un feu d'artifices suffisamment bruyant pour simuler une explosion. Provoquant l'effroi dans les rangs des hommes qui se tiraient dessus. Victorius en profita pour sauver les quelques personnes qui étaient coincées entre les deux feux, pour les tirer vers un lieu de sauvetage adapté. Cette montée d'adrénaline lui plu énormément, et pour tout dire, il apprécia aussi d'être devenu la coqueluche des médias de Boston. Il avait apprécié oui. Il se sentait ... Puissant. Utile. On l'invita alors dans tous les talk-shows du moment, et c'est à ce moment-là que les choses se concrétisèrent. Il annonça, fièrement à la télévision, qu'il était un homo magi. Un de ces hommes capables de manipuler la magie, dans un monde qui devenait de plus en plus surnaturel, cela se remarquerait, et surtout, cela lui permettrait d'avoir des retombées, d'être visible. Il était une star, locale, mais une star quand même. Si bien qu'on lui offrit son propre théâtre, et qu'il devint un magicien hors pair dans le monde du spectacle. Mais tout cela n'était que poudre aux yeux. Il était un parfait charlatan, repompant, et adoptant certaines techniques des meilleurs magiciens pour les remettre à sa sauce. Toute la fameuse magie qu'il avait n'était rien d'autre que des gadgets dont il avait le secret, mais au fond de lui, il savait qu'il aimait être ce qu'il n'était pas. Ce qui pouvait témoigner d'un certain désordre mental. Mais toujours avec le sourire, il aimait faire rêver les petits et les grands. Tous venaient voir le grand Everett Victorius, qui s'était rebaptisé sous le nom de "Docteur Sartre", en référence à ce philosophe. Après tout, Everett se voit comme quelqu'un qui sait qui il est, ce qu'il veut, et qui il sera pour les autres. Une manière de projeter un existentialisme des plus basiques, dans des moments de perditions. Le terme docteur qu'il s'attribue, fait référence aux termes que les infirmières utilisaient lorsqu'il s'occupait de faire des animations pour les enfants enfermés dans les hôpitaux. On l'avait affublé d'une blouse de médecin, et d'un chapeau noir, afin de parfaire son déguisement de magicien des enfants malades. Le terme "Docteur" est donc venu de là. Quant à Sartre, cela collait bien avec l'autre terme. C'était idiot, mais ça marchait plutôt bien.
Tout basculera un certain jour de décembre, lors de la traditionnelle fête de Noël. Alors qu'il était prévu qu'il devait faire un spectacle de magie pour des enfants cancéreux le soir de Noël, une explosion due à une conduite de gaz embrasa une partie de l’hôpital. Sartre fut pris dans les flammes, et alors que l'explosion avait fait du dégât, il vit les ravages de l'incendie. Il arriva à sortir quelques enfants, mais le bruit des autres enfants qui périrent le hantent depuis toutes ces années. Pour mettre un terme à tout ça, on lui colla la fuite de gaz et l'explosion sur son dos. Pendant un procès qui dura deux semaines, on lui attribua les quolibets, les injures et toutes les horreurs possibles et inimaginables. On lui retira son théâtre, on lui retira son prestige. Il était au bord du trou. On le condamna, pour un crime qu'il n'avait pas commis, et il avait fait tout son possible pour sauver des gens. Il fit cinq années de prison, avant d'être relâché après avoir découvert de nouvelles preuves qui soulignèrent la vétusté de l'équipement du bâtiment de soins. Cinq longues années de prison l'avaient rendu presque fou, et mentalement instable. Du moins, en partie, même s'il avait une certaine lucidité. Sa confiance en les hommes et en la société furent ébranlés, et il s'exila, loin de Boston, essayant de faire le tour du pays, où il se fit connaitre pour quelques petites représentations, mais sans grande passion. Il erra, tel un vagabond, pendant de nombreuses années, de la côte Est à la côte Ouest, toujours habillé d'une façon excentrique et élégante, côtoyant la misère et la peine, mais toujours en gardant bon espoir des lendemains qui chantent. Il se cantonnait à quelques tours de passe-passe, pour gagner sa vie. Mais au fond, le spectacle, le monde de la magie qu'il avait connu, lui manquait terriblement. C'était d'une tristesse, qu'il souhaitait retrouver cette vie de frivolités. Avec quelques dollars en poche, il prit le train en partance de Métropolis, pour n'importe quelle ville, du moment qu'elle pouvait être impressionnable et impressionnante.
Sa dernière destination connue est Gotham City. Malgré ses soucis, et ces années perdues, il garde le sourire, et même si la pluie tombe, il faut bien parfois sourire, même si les choses ne sont jamais comme ce à quoi on s'attend. Alors qu'il descendit du train qui le menait à Gotham City, il huma l'air sale de la ville. Si grise, et pourtant, il avait envie de voir les choses de manière plus colorées, plus jolies. Et peut-être même avec un soupçon de sa petite magie personnelle. Fort de sa renommée, il compte quand même reprendre sa légende, là où il l'avait arrêté.
Le Docteur Sartre est capable d'utiliser les feux d'artifices à sa guise, pour éblouir, ou pour faire de magnifiques spectacles de magie. Doué dans ce domaine, c'est un expert artificier qui exploite ce talent pour devenir le meilleur magicien "pyromancien" qui puisse vivre à Gotham.
L'arrivée à Gotham. Voila qui inaugure de nouvelles possibilités ...
Le train commençait à ralentir, doucement, afin de rentrer dans la grande station qui accueillait les trains en provenance de tout le pays. C'était la première fois que je rentrais dans cette ville, dans "Gotham". D'après les différentes brochures que je m'étais procuré, on m'avait indiqué que c'était une ville haute en couleur, où le fantasque peut surgir de n'importe quel coin de rue, et bien entendu, que penser de cet attrait effroyable que l'on peut voir dans le monde de la criminalité que cette ville pouvait avoir. De l'originalité, c'était le genre de petit adjectif que j'aimais avoir dans mes oreilles, et dans mon esprit. Alors que je me levais, je remarque tous les regards des passagers qui regardent ma tenue des plus ... Excentriques dirons-nous. Avec un grand sourire, je montre mes mains, et d'un geste mécanique, je fais exploser des cotillons de mes mains sur les passagers qui me regardent. Le public semble médusé, et vient de comprendre que ce n'était pas un énième criminel qui venait d'arriver dans Gotham, mais un magicien des plus talentueux.
Merci, merci, n'hésitez pas à venir me voir prochainement à mes nouveaux spectacles. Je suis le Docteur Sartre, magicien et homo magi. Je vous souhaite un agréable au revoir courtois et sincère.
Je prends mes valises et je salue les quelques voyageurs encore admiratifs, avant de descendre le train. Comme toutes les stations de gare, je suis plongé dans le bain de foule qui s'en suit. J'entends des cris, des gens qui hurlent, qui courent, bref, c'est palpitant de vie ! M'avançant vers les sorties de la gare, je passe le portillon splendide avant de me retrouver une grande place. Posant ma valise à terre, je n'ai qu'un bref sourire devant cette ville qui me paraissait si grise, mais qui en avait vu de toutes les couleurs au fil des années. Enfin, j'y étais. J'étais dans la ville du surnaturel, où tout était possible. Où toutes les possibilités me sont offertes. J'avais quelques projets oui, et peut-être que cela me permettrait d'ouvrir de nouvelles portes dans le monde du spectacle. J'inspire calmement, me ménageant. Me voila enfin à Gotham City, j'exulte, et je me reprends. Il était temps de se trouver un lieu où vivre. Peut-être que je pourrais me trouver un petit nid pour y faire mon petit cocon personnel. Et comme on dit, à coeur vaillant, rien d'impossible ! Marchant dans les rues de Gotham, j'essaie de localiser un lieu qui me permettra d'être à l'affût, mais aussi quelque chose qui me corresponde. Quelque chose d'original, comme lieu de solitude. Toujours en marchant, la journée commençait à se terminer. La Tour de l'Horloge se découpait devant moi contre la lumière de la lune. Les aiguilles pointaient bientôt sur le milieu de la nuit, les cloches allaient bientôt sonner. C'était un son que j'appréciais et qui me faisait frissonner. Je sentais le son des cloches pénétrer chacune de mes cellules jusqu'à mon cœur y raisonnant comme le chant d'un ange bienveillant, me faisant sentir complet. C'est aux abords de la tour que je trouvais alors un hôtel minable, qui avait de la place, mais qui me permettrait de me poser, le temps de rechercher un lieu plus intéressant pour mes représentations. Il était temps que je me mette au travail. Et que je reprenne mes bons vieux tours de magie.