Nom & Prénom du Personnage : Victoria Ravenscar
Alias : The Witch
Nationalité : Britannique
ge : 21 ans
Métier : Bibliothécaire
Groupe souhaité : Ame errante
Votre but à Gotham City : Délivrer les Hommes de leurs maux et faire briller leurs Héros depuis l’ombre. Également nourrir les Ombres pour les contenir, mais ce n’est que secondaire.
Quelle raison ton personnage a-t-il d'être à Gotham City ? Gotham est une ville triste, morne, sombre, rongée par le crime… Les maux sont nombreux et puissants, faisant de cette cité noire un nid parfait pour les Ombres.
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Quelle est ton expérience Jeu de Rôle ?
J’en fais depuis que j’ai 10 ans, soit j’en fais depuis 11 ans donc. Principalement sur Discord, avant cela j’ai eu une très courte période sur forum, où j’ai fais deux RP il me semble, mais si courte que je n’en ai pas grand souvenir. Je ne suis donc pas bien habituée à ce format.
Quelle fréquence de jeu peux-tu investir sur notre forum ?
Pour l’instant je pense être plutôt active compte tenu de ma situation, cependant une fois mon employeur trouvé pour mon apprentissage, je doute faire plus d’une réponse par jour, si ce n’est une tous les deux jours.
Es-tu un Double ou Triple compte ? Si oui celui de qui ?
Non, je n’ai pas de double compte.
Liens éventuels de ton personnage : //
Parle nous un peu de toi :
Comment nous as-tu trouvé ?
Le bouche à oreille, plus précisément la bouche de mon homme, Bubu, à mon oreille.
Votre parrain/marraine :
NightwingEs-tu d'accord avec les règles en vigueur sur notre forum ? Oui.
Petite brune aux cheveux courts, peau claire, contrairement à son “alter ego”, Sirius, qui possède une peau plus mate, une chevelure mi-blanche mi-brune et des yeux vairons, l’un noisette et l’autre blanc.
Calme, réfléchie, altruiste, bienveillante, manipulatrice, solitaire, autonome, légèrement cynique, élégante, patiente, magnanime, honnête, méthodique, observatrice, utopiste. Hypocrite.
Victoria Ravenscar, fille aînée d’une dynastie de sorciers londoniens, fut, dès son plus jeune âge, instruite aux arts occultes. Contrairement à ce que beaucoup pourraient penser, les Ravenscar n’étaient pas des monstres ignobles, pactisant avec les démons dans leur seule quête de pouvoir. Non, ceux-ci étaient des Hommes, œuvrant pour le bien des Hommes.
Les Ravenscar avaient compris que le commun des mortels n’était et ne serait toujours que proies et chair à canon aux yeux d’Hommes de pouvoir ou même d’entités à la puissance incommensurable. Or, ces derniers ne pouvaient exister sans les faibles. Pour le bien de l’humanité, pour le bien de toute vie universelle, les Ravenscar se placèrent en tant que gardiens secrets de l’équilibre. Veillant sur celui-ci depuis l’ombre, troquant leur humanité pour protéger leurs semblables.
Victoria fut éduquée dans ce but. Elle devait veiller sur les faibles, les protéger, les aider… Et dans cet optique, son père, James, lui offrit pour son 14e anniversaire un grimoire personnel, renfermant les rituels d’invocation de démons se nourrissant d’émotions humaines négatives ainsi que les moyens pour les tuer, effaçant par la même occasion l’émotion néfaste du cœur de la victime dont se repaissait l’entité démoniaque. Le grimoire renfermait également une chose dangereuse : un rituel. Un rituel interdit par les Ravenscar, qui aurait pour but d’effacer le présent, de revenir dans le temps et de gagner l’immortalité. James spécifia à sa fille de ne jamais l’utiliser, si ce n’était qu’en cas de déséquilibre irréparable dans l’univers.
La jeune sorcière grandit au sein de sa riche famille, étudiant dans une école privée anglaise, où elle était particulièrement douée. Admise dans un cursus spécialisé pour enfants surdoués, aussi habile avec la magie qu’avec les études, Victoria était la fierté de la famille. Famille qui servait également dans le secret le plus total, la famille royale d’Angleterre. Par un commun accord, les Ravenscar protégeaient la couronne et cette dernière s’assurait que leurs secrets soient bien gardés. En gage de cette amitié, la reine elle-même fit parvenir un cadeau à l’aînée des Ravenscar, une montre sublimement décorée, aux motifs rigoureusement identiques à ceux de Big Ben. Trésor absolu de Victoria, elle jura de ne jamais s’en séparer.
Le temps inexorablement passait et Victoria grandissait, toujours aussi belle, toujours aussi douée, toujours aussi appréciée par sa famille. L’ambiance familiale était au beau fixe, depuis maintenant bien des années… Victoria avait quatre frères et sœurs : deux petits frères, jumeaux, une petite sœur et un autre frère. Respectivement, Edward et Edgard, 15 ans, Elizabeth 9 ans et William 2 ans. Mis à part les petites querelles fraternelles qu’il y avait entre les enfants, tous s’entendaient plutôt bien, voire très bien, et étaient très complices. Tant et si bien que souvent, le manoir familial ne voyait pas moins d’une dizaine de farces par jour. Et quand bien même les petits farceurs passaient une bonne partie de leur temps à s’amuser, tous, sans exception, étaient des enfants intelligents, bien éduqués et incroyablement gentils. Leur vie resplendissait le bonheur.
Margareth, la mère de famille, n’aurait pu être plus heureuse de ses enfants. Mère attentionnée, elle veillait toujours sur les siens et prenait une attention toute particulière à éduquer sa progéniture sur le sens du devoir familial, l’importance de protéger l’équilibre, d’aider ceux dans le besoin, de protéger les faibles et d’empêcher les puissants de nuire. Elle leur précisait que les Ravenscar étaient des gardiens et non des héros ou des combattants. Que ce ne serait jamais à eux de faire pencher la balance, d’un côté ou de l’autre, mais toujours, de veiller à ce qu’elle reste parfaitement équilibrée, pour le bien de tous.
Arthur, son beau-frère, l’oncle des enfants Ravenscar et frère de James, lui, ne voyait pas du même œil leur devoir. Pour lui, la balance devait toujours pencher vers le “bien”, à quoi bon protéger la veuve et l’orphelin si ceux-ci sont toujours dans la crainte d’un danger potentiel ? Il fallait repousser le Mal si loin qu’il ne reviendrait jamais. Pour ceci, ses simples pouvoirs ne suffisaient pas, il lui en fallait plus. Ainsi, il décida de combattre le feu par le feu, pactisant avec un démon pour gagner plus de pouvoirs. Arthur crut pouvoir berner le démon, se montrer plus malin que lui en s’attaquant à ses semblables. Cependant, ce dernier prit possession du sorcier et, par vengeance et cruauté, massacra les Ravenscar. James et Margareth s’opposèrent à Arthur, sans succès. Le possédé brûla d’abord Margareth, immobilisa James, et entreprit de tuer tous ses enfants devant lui. Il commença par les jumeaux, qui protégeaient les deux plus jeunes avec Victoria. L’aînée fut vite battue, les jumeaux, seuls face à leur oncle, connurent le même sort que leur mère, il n’en restait que des cendres. Victoria, devant ce spectacle macabre, trouva la force de se relever pour tenter d’aller protéger Elizabeth et William. Malheureusement elle arriva trop tard, et constata le triste spectacle des deux plus jeunes enfants de la famille s’embrasant d’un feu infernal. Dans un cri de haine et de désespoir, Victoria s’avança vers son oncle, mais avant qu’elle ne puisse l’atteindre, celui-ci se fit transpercer le cœur par James qui s’était libéré de son étreinte magique. Arthur murmura ses derniers mots puis, une formule…
Ce qui suivit, Victoria ne s’en souvient pas bien. Une explosion sûrement… Le manoir avait été rasé. Plus que des ruines, envahies par une épaisse fumée noire et des colonnes de feu immenses. Projetée plus loin dans la cour du manoir, blessée, paniquée, dans un élan de désespoir, elle commença le rituel interdit. En pleurs, elle récita la formule du rituel, écorchant les mots, les bégayant. Elle termina. Le silence suivit, silence rythmé par le bruit des flammes dévastant le manoir Ravenscar. Elle avait échoué. Le rituel n’avait pas marché… Elle tenta une nouvelle fois, puis une autre, et encore une autre… Toujours, le silence suivait. Jusqu’à, une nouvelle détonation.
Victoria rouvrit les yeux, dans l’espoir de revoir sa maison et sa famille. Mais ce qu’elle vit lui glaça le sang. Un désert. Vide, immense. Où était-elle ? Qu’avait-elle fait ? La question qu’elle aurait dû se poser à ce moment aurait dûe être “Quand était-elle ?”. Cela, elle ne le découvrit que bien plus tard, en croisant par miracle la civilisation. À sa grande surprise elle réalisa qu’elle était immortelle, lorsque les locaux tentèrent de la tuer. Immortelle et dans une époque lointaine ? Le rituel avait finalement marché… Peut-être un peu trop bien… Enfin ! Cela voulait dire que sa famille pouvait être sauvée ! Il lui faudrait juste attendre 562 ans. Ou 561 en fonction des points de vue. Arrivée en l’an 1460 en Égypte, année du nouveau sothiaque où le lever héliaque de Sirius correspond au solstice d’été, Victoria fut un peu perdue par les explications locales du calendrier. N’ayant cependant nulle part où aller et quelques centaines d’années d'attente devant elle, la jeune sorcière décida de s’installer un moment en Égypte. Sa montre, offerte par la reine, avait été cassée à l’heure de la tragédie. Seul souvenir matériel qu’elle avait de ce drame…
Elle resta en Egypte une centaine d’années, observant depuis l’ombre les événements qui se déroulaient comme dans les livres d’histoire. A quelques détails près… Elle commença à rédiger les évènements qu’elle voyait avec pour seul objectif, la vérité pure et simple. L’histoire avait jusqu’ici été écrite par les vainqueurs, désormais elle le serait par les petites souris cachées dans l’ombre. Victoria voyagea beaucoup, se fit nombre d’amis et d’ennemis sur la route. Et bien que le devoir l’obligeait à protéger l’équilibre, il lui était impossible d’agir. Et si elle changeait le cours de l’histoire ? Si elle tuait sa famille avant même de pouvoir la sauver ? Envahie par le doute et la solitude, elle créa une entité de “lumière”. Une entité qui avait pour seul but de lui tenir compagnie et de la résonner lors de ses moments de doute. Une assurance pour sa santé mentale.
Finalement, après tous ces siècles de patience et d’observation dans l’ombre, l’heure était venue. La Victoria de cette époque avait désormais le même âge que lors de la catastrophe. L’immortelle, qui avait bien changé depuis, possédant en partie cheveux et yeux blancs, se rapprocha d’Arthur avant qu’il ne fasse l’erreur de pactiser avec le démon. Entendant raison et regrettant l’acte qu’il s’apprêtait à faire en entendant le récit de sa nièce venue du futur, il jura de ne jamais tomber dans cette démence. Rassurée, l’immortelle s’en alla. Elle avait deviné au fil des années qu’elle ne pourrait pas retrouver sa famille perdue, mais que la Victoria de cette époque le pourrait. C’est le sourire aux lèvres qu’elle disparut dans les fourrés des jardins du manoir Ravenscar.
Mais alors qu’elle s’en allait, elle entendit des cris venant du manoir. Paniquée, ne se souvenant pas de cet événement, Victoria se précipita là-bas pour découvrir avec horreur que la scène se répétait, cette fois non pas avec Arthur, mais avec James, son propre père. Désespérée, dans la panique, elle s’interposa, sans succès. James tenta de la tuer mais en vain, elle ne fut que propulsée plus loin, assommée par la douleur et la fatigue. De nouveau, elle vit le spectacle macabre se répéter, sa famille se faire tuer, puis, cette fois, elle fut sauvée par Arthur qui mourût comme James avant lui. Leur famille était-elle maudite ?
De nouveau dans la cour, elle se releva et remarqua son double de cette époque commencer à préparer le rituel, toute tremblante, récitant la formule. Ne voulant pas que l’histoire se répète à nouveau, elle se jeta sur elle pour lui dire de se taire. Mais elle termina la formule du rituel à l’instant où Victoria la toucha. Cette fois-ci, ce ne fut pas le silence qui les accueillit, ni la chaleur du désert, mais une nouvelle détonation. Puis, plus rien, le manoir en face d’elles, brûlant encore.
La Victoria qui avait voyagé dans le temps était face à la nouvelle, un peu translucide. Celle du présent, dans un dernier élan de désespoir, réessaya le rituel en pleurant mais sans succès. Celle du passé la prit dans ses bras, la rassurant que ce qui était fait ne pouvait être défait, quoiqu’elles tentent et que désormais, c’était à elles d’assurer le devoir et la lignée des Ravenscar. Celle du passé se renomma Sirius, en référence à l’année de sa “naissance”, en l’an 1 460 en Égypte. La reine, en entendant la tragédie offrit à Victoria le gîte et le couvert en échange des bons et loyaux services, qu’elle avait rendus avec sa famille, lui offrant également une pension, pour continuer à vivre décemment. Victoria refusa humblement, préférant partir loin d’ici pour aller de l’avant. Elle donna à la reine une bague spéciale, magique, qui, une fois une formule prononcée avec le doigt sur la pierre qui l’ornait, la contacterait directement. Victoria viendrait alors aider, comme le voulait l’accord conclu entre la couronne et les Ravenscar. La reine accepta et insista pour lui verser la pension, même si celle-ci décidait d’habiter dans un pays lointain. Victoria accepta et commença alors ses voyages.
Bien que Victoria voyait Sirius et Polaris, l’entité de lumière que Sirius avait créée, personne d’autre ne pouvait les voir, faisant d’elles de simples esprits qui conseillaient Victoria.
Lors de leurs voyages, toutes trois entendirent parler d’une étrange cité rongée par la noirceur des Hommes… Gotham City. Voilà une ville où Victoria pourrait commencer son devoir de Ravenscar.
Ainsi, la jeune sorcière fit route jusqu’à la dite cité où elle se fit engager en tant que bibliothécaire. Dans l’ombre alors, elle commença à agir. Invoquant des démons dans le seul but de débarrasser les Hommes de leurs sentiments négatifs, une fois ceux-ci invoqués et repus, elle les renvoyait dans leur plan, débarrassant par la même occasion la personne dont les émotions ont été mangées, de ces dernières. Ce faisant, Victoria eut une idée, pour inspirer encore un peu plus de sentiments positifs chez les habitants de cette sombre cité, pourquoi ne pas laisser les héros de celle-ci se charger d’éliminer ces démons ?
Ainsi débuta les manigances de la jeune sorcière, orchestrant l’espoir et la joie des habitants depuis les ténèbres, n’utilisant rien d’autre que les ténèbres elles-mêmes, dans le seul but de faire rayonner de plus belle ceux se trouvant d’ores et déjà dans la lumière.
Les étoiles ne brillent que la nuit venue.
Victoria est une Homo Magi, de ce fait ses pouvoirs sont :
- Manipuler la magie
- Vieillissement plus lent que celui humain
- Occultisme
Plus particulièrement, en terme d’occultisme :
- Elle possède un grimoire dans lequel sont renseignés des rituels pour invoquer des “Ombres”. Des démons mineurs, qui se nourrissent d’émotions humaines négatives et qui, une fois ces dernières dévorées, sont détruites une fois le démon renvoyé.
La deuxième partie du grimoire consiste à leur désinvocations et autres moyens de les empêcher de nuire.
La troisième et dernière partie détaillant le rituel secret et interdit des Ravenscar. Du moins, était censée contenir. Les dites pages ont brûlées lors de la tragédie familiale.
La lumière silencieuse d’une bougie, le clapoti désacordé d’une averse, le crépittement des flammes dévorant les quelques buches solitaires et le grattement d’une plume sur le papier.
Une soirée comme une autre, calme, reposante. L’appartement qu’avait trouvé la jeune femme n’était pas du plus grand luxe, du moins, comparé au manoir familial ou aux appartements qu’elle avait occupé un temps au château de Windsor. Néanmoins, malgré sa taille bien plus modeste, l’endroit avait été décoré avec goût et grand soin. Un style un peu “british”, certes, mais en totale harmonie avec sa propriétaire.
Le fauteuil imprimé de roses pourpres se dressait fièrement aux côtés d’un bureau d’acajou sur lequel piles et tours de livres étaient entassées. Nombres d’écrits, de croquis et de boules d’erreurs parsemaient ce royaume de papier désordonné. Ce dernier, éclairé par la bougie à moitié consummée, au sommet d’une pile d’ouvrage anciens, tel un phare d’opuscules, laissait deviner les traits droits et ordonnés d’une grande fenêtre derrière le château opaque et imposant de grimoires.
Délicatement et méticuleusement placée sur une autre accumulation de journaux, dans une soucoupe de nacre aux détails fins et ouvragés, une tasse d’une même élégance, contenant un fond de liquide d’un rouge exquis au parfum de baies.Sa propriétaire n’aimait guère finir ses tasses, une facheuse habitude qu’elle avait acquise depuis l’enfance.
D’un stylo plume raffiné, la demoiselle aux boucles noires de jais esquissait sur le papier des lettres calligraphiées, les mots qu’elle écrivait n’avaient pourtant guère de sens. Aux yeux d’autrui du moins, une suite de symboles inconnus mis à la suite, au mieux. Non, il s’agissait là d’écrits particuliers, destinés à une poignée pouvant les déchiffrer et les interpréter. Beaucoup de sorciers faisaient partie de cette poignée, dont feu les Ravenscar. Victoria avait apprit ces symboles en même temps qu’elle avait apprit à lire et parler l’anglais, soit très jeune. Peu pouvaient en dire autant.
Elle s’arrêta d’écrire, posa son regard sur sa boisson écarlate, vascillante au rythme de ses poignets sur le pupitre.
Rien, rien que le bruit de la pluie et du feu, rien que le calme et la sérénité. Après un long moment à n’écouter que le rien, la sorcière posa son stylo, se leva, s’avança vers la cheminée et y laissa se consummer son nouvel écrit.
Les yeux rivés dans les flammes, le vent se mit à souffler, la pluie à battre les carreaux. La fenètre s’ouvrit dans une bourrasque, éteignant les feux, détruisant la fragile bâtisse de papiers et la dispersant aux quatre coins de la pièce assombrie. La sorcière leva doucement la main et, dans un élégant balais, tous les grimoires, les encyclopédies, les carnets, les journaux, retrouvèrent leurs places exactes dans les imposantes bibliothèques qui couvraient les murs du modeste logis.
Puis, derrière la sorcière, un souffle.