Nom & Prénom du Personnage : Fukui Tsukasa
Alias : ton meilleur rêve ou ton pire cauchemar ?
Nationalité : sino-japonaise
Âge : 30 ans
Métier : yakuza (assassin pour l’oyabun)
Groupe souhaité : mafia
Votre but à Gotham City : Nettoyer la ville
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Quelle est ton expérience Jeu de Rôle ? ça commence à dater
Quelle fréquence de jeu peux-tu investir sur notre forum ? je crois que le forum a une partie de mon âme
Es-tu un Double ou Triple compte ? Si oui celui de qui ? reboot d’un dc d’Elio Phillips
Liens éventuels de ton personnage : les mafieux, le gcpd, n’importe qui ?
Parle nous un peu de toi : je suis censée réviser et terminer mon dossier de recherche, donc je dirai que j’ai le sens des priorités. PS : dsl Anh elle travaillera pas pour toi mais elle fera une bonne cliente
Comment nous as-tu trouvé ? google
Mot de passe du règlement ?
Validé par Nightwing Votre parrain/marraine : (le parrainage est obligatoire. C'est un gros forum avec une grande communauté, et nous souhaitons que vous preniez vos marques aisément à votre arrivée. Ne remplissez pas ce champs, un modérateur le fera)
Es-tu d'accord avec les règles en vigueur sur notre forum ? ui
Une grande femme d’un mètre quatre-vingt-quatre, souvent prise pour un homme à cause de ses épaules carrées, ses cheveux courts d’un châtain foncé presque noir ; ses hanches féminines mises en valeur par ses talons, son décolleté, ses ongles bien limés, et son léger maquillage, créaient la confusion chez certain. Tsukasa ne prend jamais bien les insultes à cet égard, puisque son allure sportive et son attitude de garçon manqué ne signifie pas qu’elle a totalement renoncée à son genre. Elle n’est pas incapable de représenter la gent féminine dans les vêtements qui caractérisent cette dernière, mais elle a toujours préféré ce qui est pratique. Pourquoi se battre en robe lorsque l’on peut adopter des tenues élégantes dans lesquelles il est aisé de se mouvoir ? Elle préfère voir les femmes fatales déchirer leurs tissus plutôt qu’en être elle-même victime. C’est aussi pour la passion de contredire et le plaisir d’être soi-même, en prenant le risque de déranger, qu’elle refuse de faire plus d’effort quand cela n’est pas nécessaire.
Garçon manqué aux blagues douteuses et aux mains baladeuses (beaucoup de mots pour dire « beauf »), une femme à l’attitude désinvolte qui apprécie contredire ; il est facile de douter de son professionnalisme. Point totalement rebelle pour autant, elle est dévouée à l’oyabun et se montre protectrice envers le peu de personnes auxquelles elle s’attache.
Mauvaise perdante qui évite l’échec, Tsukasa prend son travail au sérieux lorsque la situation le demande. Elle se montre patiente pour traquer ses cibles, agit avec froideur, tue sans pitié ; violente lorsqu’il le faut. A ses yeux Gotham est un immense terrain de chasse, qu’elle observe tous les jours du haut d’un toit.
Il lui arrive de proposer gratuitement sa protection à ceux qu’elle considère victimes de Gotham ; les citoyens innocents qui n’ont pas la possibilité ou la force de se protéger des nombreux criminels qui pourrissent la ville. Elle n’aura d’ailleurs aucun mal à collaborer avec le GCPD, tant que ce dernier reste en dehors des affaires de l’oyabun.
Je suis née à Tokyo dans une famille aimante, d’une mère aux origines chinoises et d’un père japonais. Mère voulait que sa fille, aux beaux cheveux longs devienne une demoiselle raffinée ; et moi, j’ai toujours préféré les histoires de flic de mon père. Elle s’est évertuée à m’apprendre les Arts, sans savoir que lui, en cachette, m’apprenait le tir aux pigeons d’argile. Inévitablement, je l’ai déçue en rejoignant l’école de police à mes dix-huit ans.
Les cheveux attachés en un chignon strict, plus grande que les autres dans ma jupe et mes talons peu confortables, je travaille durement pour prouver que je peux être aussi forte qu’un homme. Tous ces sacrifices, ces longues nuits à apprendre, ces journées à s’entrainer, pour devoir choisir entre les affaires d’abus, la circulation, ou de la paperasse. Pas de division des Affaires étrangères, pas de division de la sécurité publique. Les femmes sont faites pour sourire et montrer de l’empathie, pendant que les hommes occupent les places importantes. Père ne veut rien entendre quand je critique les règles ; il n’écoute plus quand je demande pourquoi tous ces entrainements si je ne peux aider comme je le souhaite. Notre relation s’est ternie. La police me déçoit ; la justice ne fait pas assez pour protéger les citoyens de la réalité des rues.
Père a été tué quelques semaines après une énième dispute, plus virulente que les autres. Ses collègues me tiennent à l’écart de l’affaire – ce n’est pas mon travail. L’envie de faire plus m’obsède et me ronge. Ils ont tort : c’est à moi de résoudre ce meurtre. Pendant des semaines, j’enquête, je cherche. Je trouve et suis ma cible, dans toutes les rues, telle une ombre. Jour et nuit. J’attends le bon moment pour agir. Ce n’est pas de la vengeance, seulement le karma, la justice ; une vie pour une vie, même si je ne suis pas un Dieu, quelqu’un doit jouer ce rôle.
Je n’ai rien ressenti lorsque le sang a aspergé le tatami et l’odeur de poudre a envahi la pièce. La vision de son corps rigide et contorsionné de douleur, sur ce jonc couleur écarlate, m’a apporté une immense satisfaction. Celle du travail bien fait. Celle du bon choix. Celle de me dire qu’il ne recommencera plus jamais. J’ai quitté la scène sans laisser de traces, imaginant déjà les services que je pourrai rendre aux autres tokyoïtes.
Les cheveux en tresse, j’arpente les rues tous les soirs et laisse derrière moi les cadavres de ces chiens. Le jour, je console les femmes victimes de violence conjugale.
J’ai commis l’erreur de penser que tous ces flics n’étaient que des abrutis. Ils ont toqué à la porte, alors que je m’apprêtai à faire une de mes rondes habituelles. Je les ai pensés abrutis, mais j’étais prête à cette éventualité. Valise en main, sans attache depuis que mère m’a tourné le dos, j’ai pris la fuite par la fenêtre, tout droit vers le port. Cachée à bord d’un cargo, j’observe ma terre natale s’éloigner. Sans regret.
Les docks de Gotham sont sombres. Je peux humer le sang, presque caché par l’odeur d’iode et de vase. Cette ville, c’est un signe du destin. Les cheveux courts, je m’installe dans un quartier où la mafia asiatique règne. Les yakuzas ne posent pas de questions ; la seule chose qui importe, c’est la loyauté. J’obéis à l’oyabun ; je protège les innocents qui demandent mon aide. J’élimine la saleté. Je nettoie les rues.
• Vision accrue / en contrepartie ses yeux peuvent être sensible à la lumière
• Tireur d’élite
• Une connaissance basique du maniement des armes blanches, notamment le katana
• Connaissance du taihojutsu
• Bonne enquêtrice
Le soleil se couche, brûlant et rouge tel un mauvais présage, la promesse d’une énième nuit sanglante. Elle marche, élégante dans son tailleur blanc, avec la confiance de ceux qui ne craignent pas d’être mangés par Gotham. Dangereuses et naïves à la fois, ces dames-ci. La colombe remonte le long de la rue principale, bien trop rapide, bien trop loin, pour que l’on puisse tenter quoique ce soit. Juste admirer le charmant spectacle de cette chute de rein couverte par un tailleur moulant, ondulant au fil de ses pas, avant qu’elle ne disparaisse à tout jamais au premier virage.
Dommage. Elle était bonne.
Je jette avec dédain mes jumelles dans mon sac, range mon arme, avant de me lever de mon poste d’observation. J’ai mal au derrière, il faut que je bouge. Cela fait cinq heures maintenant que je campe sur le toit d’un immeuble, à l’affut du moindre mouvement de foule qui me signalerait qu’il y avait du ménage à faire. Mais rien. Pas de fou meurtrier. Pas même une vieille mamie pickpocket. Je me fais chier, et il y a peu de personnes sur lesquelles se rincer l’œil pour faire passer le temps. Plus tard sans doute, lorsque la nuit sera tombée. Même les plus pures des donzelles se révélaient être de sacrés phénomènes après quelques verres d’alcool.
Mes talons résonnent sur les marches en fer ; ils attirent l’attention de quelques regards confus lorsque j’arrive en bas. Ces messieurs craignent que mon pantalon moulant révèle un attribut similaire au leur une fois dévêtue. De petites natures. Le genre qui a besoin d’affirmer sa masculinité plusieurs fois par jour, de peur que son entourage se mette à douter de son orientation. Je leur offre mon plus beau sourire, avant de disparaitre dans une ruelle sombre, par laquelle je regagne Little Tokyo. Je crève la dalle depuis une heure. Une chance que l’oyabun ait choisi un restaurant comme QG.