Nom & Prénom du Personnage : Pamela Isley
Alias : Rosemary Fairlady / Pamela Isley
Nationalité : Américaine
Âge : 34 ans
Métier : Professeur de Biologie à l’université de Gotham / Eco-terroriste
Groupe souhaité : The Underground
Votre but à Gotham City : Eclairer les esprits sur la menace environnementale que présente l’humanité.
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Quelle est ton expérience Jeu de Rôle ? Je pratique le roleplay depuis plus de dix ans maintenant
Quelle fréquence de jeu peux-tu investir sur notre forum ? Deux à trois réponses par semaine
Es-tu un Double ou Triple compte ? Si oui celui de qui ? Non ♪
Liens éventuels de ton personnage :
Parle nous un peu de toi :
Comment nous as-tu trouvé ? Google
Mot de passe du règlement :
Validé par Nightwing Votre parrain/marraine : Nightwing
Es-tu d'accord avec les règles en vigueur sur notre forum ? Oui
Vous avez déjà lu de nombreuses descriptions physiques de Mme Isley et pourtant aucune ne saurait rendre grâce au charisme et à l’enchantement qu’elle exerce sur son entourage. Aussi tâcherons nous ici de rester prosaïque et d’offrir aux lecteurs de notre journal une description plus naturelle de la dame.
Haute d’un mètre soixante-huit pour 55 kilos, mademoiselle Isley passe dans les normes de notre époque. Dotée d’une magnifique chevelure rousse venant faire ressortir le teint d’émeraude de sa peau. Bien faite de sa personne, elle arbore un galbe élégant très souvent mit en valeurs par un choix de tenues dévoilant ses cuisses. Que ce soit à travers des tenues proches du corps ou des jupes évasées, la dame sait faire un usage habile de son corps et l’a déjà démontré à de nombreuses reprises au cours de son histoire à Gotham.
Cependant, elle ne semble pas se limiter à la vision de femme fatale que sa réputation semble vouloir lui donner. Aussi scientifique que malfaitrice, elle arbore par moment des tenues que d’aucuns pourraient juger plus « traditionnelles » au travers de robes élégantes, blazer, jupes crayons et autres tailleurs parfois dissimulés par une blouse de laboratoire.
Dans son « travail », mademoiselle Isley a cependant le sens du spectacle. Célèbre pour ses tenues végétales ne laissant que peu d’espace à l’imagination, elle séduit par ses manières autant que par ses choix vestimentaires et sait laisser tout un chacun sans voix à chacune de ses apparitions.
Au travers de notre entretien mademoiselle Isley a démontré de nombreuses facettes de ce qui semble être une personnalité complexe à mi-chemin entre deux mondes.
Humaine de prime abord, elle a par la suite acquis un mode d’expression et de réception qui nous échappe complètement avec le monde végétal. Là où nous percevons une simple plante, elle perçoit ce que nous pourrions rapprocher d’un animal. Il n’est donc pas étonnant que son degré d’empathie à l’égard de la flore soit bien plus prononcé que le notre. Comment imaginer notre réaction si soudainement une fougère ou un caillou se mettait à exprimer de la douleur ou de la tristesse ? Continuerions-nous à agir tel que nous le faisons ?
Certains, oui. Nous le voyons bien avec le traitement des animaux en batterie. Mais c’est une réalité que le commun préfère oublier et se concentrer sur la barquette qu’il achète dans son supermarché de secteur. Voilà une question qu’il est important de garder à l’esprit lorsque nous souhaitons comprendre la psychologie de mademoiselle Isley, une profonde empathie qui la pousse à présent à refuser à ses semblables le même traitement, véritable condamnation de leur manque d’humanisme à l’égard de ce qu’ils ne peuvent comprendre.
Cependant, si l’émissaire des plantes peut se faire juge et bourreau, elle semble également vouloir se faire professeur. Bien que teinté par la colère, son lien avec l’humanité ne semble pas complètement rompu et sa position entre ces deux mondes semble la pousser à vouloir faire que le dominant finisse par comprendre le dominé. A côté de ses activités de sabotage et d’écoterrorisme, nous savons qu’elle a obtenu un poste d’enseignante à l’université de Gotham sous une fausse identité.
Elle semble ainsi vouloir profiter de cette position pour introduire une pensée alternative au dogme actuellement dominant et offrir à ceux qui l’écoutent une chance de choisir le bon camp avant qu’un conflit ne soit inévitable.
- Mademoiselle Isley bonsoir. Je vous remercie au nom de notre journal de nous accorder cette interview inédite.
- Je vous en prie Taylor, si je devais en offrir une, ça ne pouvait être qu’à vous.
- Je vois que votre charme naturel est déjà à l’œuvre. (Rire) Bien, que diriez-vous de vous y mettre ?
- Je suis toute à vous.
- Nous tâcherons de ne pas en profiter ! (Rire) Tout d’abord, que pouvez-vous nous dire de votre enfance ?
- En effet, autant commencer par le début. J’ai grandi dans la banlieue de Seattle, au sein d’une magnifique maison. Née dans la haute bourgeoisie, j’étais à l’abri des tracas matériels, mais pas émotionnels. Voyez-vous, j’étais une enfant particulièrement timide.
- Difficile à croire en vous découvrant aujourd’hui.
- N’est-ce pas ? (Rire) La vie a une manière de nous modifier pour correspondre à ce qu’elle veut vraiment de nous…
- Le pensez-vous vraiment ?
- Quoi donc ?
- Avoir été menée sur un chemin précis.
- Je comprends ce qui peut vous sembler étrange, mais ma « transformation » a découlé de la rencontre de tellement de phénomènes au bon moment que je ne pourrais imaginer autre chose qu’un plan plus grand à l’œuvre.
- Un plan… divin ?
- (Rire) Je n’irais pas jusqu’à dire que je suis une prophétesse, mais si vous entendiez ce que j’entendais, vous auriez du mal à ne pas voir une forme… d’intelligence dans le monde naturel…
Toujours est-il… Pour revenir à mon enfance. Je ne m’entendais pas très bien avec ma famille. J’étais destinée à devenir ce que l’on entend par « une jeune fille de bonne famille », à faire des études brillantes, à me marier à un homme prometteur pour faire des enfants prometteurs et reproduire inlassablement ce cycle. Et si je donnais le change dans le domaine des études, ma vie sociale elle ne répondait pas aux attentes de mes parents. Je ne partageais pas les jeux de mes pairs et je préférais souvent passer du temps dans notre grand jardin qu’à inviter des petits camarades pour jouer…
- Vous aviez donc déjà un lien privilégié avec les plantes ?
- On pourrait le supposer, mais je pense maintenant qu’il s’agissait simplement d’avoir à m’occuper de choses qui ne m’ennuieraient pas avec leur immaturité. Comme certaines jouent avec des poupées, je jouais à la maman avec mes plantes. Tout est une histoire de prendre des responsabilité et de reproduire des comportements aperçus.
- C’est une origin story des plus adorable, je dois bien l’admettre.
- Attendez le dénouement, vous changerez peut-être d’avis.
- Je n’attends que ça ! Comment avez-vous grandis ? L’adolescence… les garçons ?
- (Rire) Je vois à votre sourire que vous attendez à certaines choses, mais je vais devoir vous décevoir. Je n’avais pas vraiment le temps pour ça. Je n’ai pas eu d’histoire avant l’université !
- Si tard ?! Vous ?
- Et oui. Je n’étais pas tout à fait la même que maintenant. Ma « transformation » n’a pas été que mentale, j’ai été façonnée pour plaire.
- C’est réussi.
- J’ai pu m’en rendre compte, en effet.
J’ai passé mon adolescence à travailler, dans l’objectif d’être admise à Princeton pour leur programme de biochimie. Mes jeux d’enfants avec les plantes avaient laissé place à une véritable vocation qui nourrissait à présent mes aspirations d’avenir. Sur ça au moins, j’étais sur la même longueur d’onde que mes parents.
Sans grande surprise, j’ai réussi le concours d’admission et me suis retrouvée au milieu d’élèves brillants ou très chanceux… Inutile de dire que je préférais les premiers.
- Un petit faible pour l’intelligence ?
- On pourrait dire que je souffre de sapiophilie pour utiliser des termes de notre époque. (Rire) J’aurais peut-être dû m’en méfier.
- Un camarade problématique ?
- Non, un professeur…
- Ah ! Monsieur Woodrue, c’est cela ?
- (Silence) Je vois que vous êtes venu préparé.
- C’est mon métier mademoiselle.
- Vous avez vu juste. Aveuglée par l’admiration, je ne pouvais croire ma chance d’attirer ainsi l’attention d’un esprit aussi éminent. Hélas, je ne savais pas alors que son intelligence s’accompagnait d’une absence totale d’empathie. Nous avons passé plusieurs mois heureux néanmoins, je dois lui reconnaître, avant que le piège ne se referme.
- Une expérience illégale ?
- En effet… Jason a décidé de tester une nouvelle toxine sur moi, supposant qu’elle allait « m’améliorer ». Dans un sens cela a marché, mais devant les conséquences de son échec, il a préféré fuir en m’abandonnant afin d’éviter d’avoir à rendre des comptes aux autorités.
- C’est là que vous êtes devenue terroriste ?
- Pas tout de suite, je suis d’abord passée par une longue phase d’incompréhension. J’étais perdue face à l’afflux de toutes ces nouvelles informations. Je ne parvenais pas à faire le tri. Toute cette souffrance que je ressentais, que l’on me transmettait… Ca m’a rendu folle. Succombant à la colère je me suis abandonnée de longues années dans une lutte perdue d’avance.
- Vous vous avouez vaincue ?
- Non, je continuerais à me battre, toujours. Mais je comprends que la méthode n’était pas la bonne. C’est par l’éducation et non par les actes isolés que je parviendrais à quelque chose.
- C’est la raison pour laquelle vous êtes revenue dans la vie civile ?
- En effet. J’ai été.. « aidée » en cela, mais j’ai pu développer une autre identité et trouver un poste d’enseignante à l’université de Gotham.
- Et comment trouvez-vous la vie professorale ?
- Pour l’instant je dois avouer être mitigée. Je suis loin d’être un guide pour mes élèves, mais je comprends aussi que notre relation est basée sur une transmission de connaissance, plus qu’une transmission de philosophie. Mais je ne perds pas espoir. J’arriverais à changer les esprits !
- Au pire… Il suffirait de changer de tenue pour-…
- Non, je n’userais pas de ce type de moyens si je peux l’éviter.
- Certes… Bien sûr ce serait dommage que cela soit trop fa-…
- Trop artificiel, oui.
- (Tousse) C’est ce que j’allais dire en effet ! (Rire) Et bien, c’est avec ça que nous achevons notre entretien. Je vous remercie mademoiselle Isley d’avoir accepté et je vous souhaite bon courage dans vos objectifs !
- Merci Taylor et si je peux passer un message à vos lecteurs ?
- Bien entendu, faîtes !
- Réfléchir à la cause environnementale, ce n’est pas être un hippie ou un anticapitaliste, c’est comprendre que nous vivons dans un milieu qui se meurt par notre action.
- Merci pour ce message profondément optimiste et bonne journée !
- Bonne journée à vous.
Les pouvoirs de Poison Ivy peuvent se regrouper en trois grandes familles :
Physiologie :
Poison Ivy est théoriquement immunisée à la quasi-totalité des toxines présentes dans la nature ou produites par l’homme. Elle dispose également d’un grand contrôle sur son propre organisme. Elle peut ainsi altérer la couleur de sa peau de son crème naturel au vert émeraude. Sa peau est naturellement induite d’une huile végétale chargée d’une toxine mortelle pour le genre humain, elle peut cependant en altérer le degré de toxicité jusqu’à le rendre sans danger si elle le souhaite. Contrôlant son organisme, elle gère aussi à volonté son émission de phéromone, lui permettant de générer des sentiments d’attractions et de répulsions chez les individus autour d’elle. Agissant sur les hommes aussi bien que sur les femmes, ce pouvoir a un effet cependant amoindri sur ces dernières. Associé à certaines des toxines psychotropes qu’elle peut dégager, cette combinaison offre à Ivy la capacité de placer ses interlocuteurs dans un état de transe légère les laissant vulnérable à des suggestions mentales.
Physique :
Le corps d’Ivy ayant été soumis à des modifications profondes, elle présente aujourd’hui une résistance peu commune aux chocs et autres types de blessures, ainsi qu’une capacité de régénération largement supérieure à la norme humaine. De plus, la nouvelle physiologie de son corps lui offre une force musculaire près de trois fois supérieure à celle que pourrait développer une athlète olympique de son poids.
Contrôle sur les plantes :
Après son expérience traumatique, Ivy a découvert qu’elle était capable d’entendre, de parler, mais également de commander aux plantes. Elle peut ainsi contrôler leur croissance et leurs mouvements afin de répondre à ses commandes et combattre ses ennemis pour elle.
Université de Gotham – 19h30
-… Et c’est sur ça que nous terminons pour aujourd’hui.
Un soupir général de soulagement échappa à l’amphithéâtre à la mention de ces mots. Le cours s’était déjà achevé depuis une demi-heure et certains n’étaient déjà plus là. Le brouhaha succéda rapidement au silence attentif des élèves, le bruit des chaises, des classeurs et de près de deux cents élèves quittant leur place.
Sachant qu’elle avait déjà tiré sur la corde, le professeur Fairlady évita de leur donner des consignes pour le cours suivant, préférant leur tourner le dos pour essuyer les restes de cours encore présents sur le tableau.
- Professeur ?
Esquissant un demi-sourire, elle n’eut pas besoin de se retourner pour savoir qui tentait d’attirer son attention. Un jeune homme ne manquait aucun de ses cours et la dévorer littéralement pendant toute leur durée. Elle se revoyait en lui à son âge, une pensée qui ne manquait pas de lui offrir quelques sueurs froides en repensant à l’homme à la place duquel elle se tenait aujourd’hui.
- Trevor ?
- Pardonnez-moi professeur. Pourrais-je.. ?
- Pourrais-tu ?
- Je n’ai pas tout à fait compris ce point.
Posant son ordinateur sur le bureau de la jeune femme, il le tourna vers elle pour lui donner un point de vue sur ses notes. Après avoir les avoir parcourus rapidement du regard, elle ne put s’empêcher d’être admirative de sa prise de note. Loin de mal comprendre, il se permettait même d’ajouter des références en parenthèse à des sujets qu’elle n’avait que laisser sous-entendre.
- Tu n’as pas compris ce point ou est-ce juste une astuce pour que je te le réexplique personnellement ?
Tournant la tête pour lui adresser un sourire ironique, elle eut le plaisir de voir les joues du jeune homme se parer d’un charmant cramoisi laissant sous-entendre qu’elle avait vu juste.
- Je…
- Ecoute, si tu n’as vraiment pas compris je veux bien prendre le temps de te réexpliquer. Mais j’aurais besoin de questions précises de ta part et je n’ai pas le temps de les écouter tout de suite. Je te laisse m’envoyer un mail et j’y répondrais du mieux que je peux.
- Entendu, mada-..
- Mademoiselle.
- Entendu, mademoiselle.
Lui offrant un nouveau sourire qui ne manqua pas de faire également son effet, elle saisit ses affaires et le raccompagna jusqu’à la porte, le quittant à son seuil pour retourner à son appartement sur le campus.
La soirée ne serait pas aussi plaisante… Grâce à l’aide « volontaire » d’un hacker, elle avait pu pénétrer le site d’escorte régulièrement visité par sa cible et glisser son profil de manière avantageuse. Elle avait pris le temps d’étudier ses goûts pour mettre toutes les chances de son côté et aujourd’hui elle avait enfin une fenêtre de tir. Elle ne l’a laisserait se fermer sans agir.
Elle aurait auparavant agit avec moins de subtilité, se présentant de force dans l’immeuble en séduisant ou tuant les gardes jusqu’à atteindre l’homme et le forcer à abandonner son projet. Mais aujourd’hui elle avait une identité à protéger et elle ne pouvait se permettre que l’on fasse le recoupement avec son nouveau poste…
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