Nom & Prénom du Personnage : Nikolai Walker
Alias : Simeon, de retour pour vous jouer des mauvais tours
Nationalité : Américain
Âge : 28 ans
Métier : Apprenti. Tout ce que demande Papa Midnite, je fais (si j’ai envie)
Groupe souhaité : Ame errante
Votre but à Gotham City : Profiter de la vie après avoir été mort pendant un an
(To-do list : -Papa Midnite -Mettre le feu à la mairie une fois pour voir ce que ça fait -Proposer une téléréalité sur la famille Wayne -Epouser un vieux riche de Gotham pour hériter de sa fortune -Epouser Papa Midnite et profiter de sa fortune si le plan d’avant ne fonctionne pas -Si le plan d’avant ne fonctionne pas non plus, ouvrir un onlyfan -Si même le onlyfan ne fonctionne pas : abandonner la vie)
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Quelle est ton expérience Jeu de Rôle ? J'aime changer de style d'écriture à chacun de mes persos et j'arrive pas à me décider avec cet idiot, aled
Quelle fréquence de jeu peux-tu investir sur notre forum ? J’écris trop
Es-tu un Double ou Triple compte ? Si oui celui de qui ? TC, d’Elio Phillips et Osamu Nakayama
Liens éventuels de ton personnage : Daddy Midnite, ceux qui ont un lien avec Midnite et/ou fréquentent le Midnite Club (donc possiblement la pègre), le GCPD et les justiciers car nous serons amenés à nous croiser
Parle nous un peu de toi : j’ai commencé DC Comics en lisant les Red Hood/Arsenal l’année dernière et j’en ai déduit que les persos les plus cool des comics portent du rouge (oui c’est biaisé et alors)
Comment nous as-tu trouvé ? Google
Mot de passe du règlement ?
Validé par Nightwing Veux-tu être Parrainé ? nope
Es-tu d'accord avec les règles en vigueur sur notre forum ? Oui
Ton nouveau visage est bien décevant, rien à voir avec ta personnalité. Le type à qui appartenait ce corps a la plus grosse resting face que tu n’aies jamais vue, elle est difficile à faire disparaître, même quand tu fais tout ton possible pour ne pas avoir l’air de vouloir tout le monde. Et c’est difficile avec ces sourcils froncés en permanence. Ces yeux d’un marron qui parait noir quand il y a peu de lumière. Ces cicatrices qui décorent la face et laisse peu de doute quant à l’ancien métier du bonhomme.
Il y a celle à gauche que tout le monde remarque. Elle descend du sourcil jusqu’à la joue, laissé par un couteau. Quand tu veux paraitre plus amical, tu essais de la cacher derrière des mèches sombres, les laissant tomber sur ma tempe. Il y a aussi celle qui décore la pommette droite. Horizontale, nette, profonde. Vraisemblablement causée par une balle. Parsemer à divers endroits, aux lèvres et au nez, sur le reste du corps, des moins visibles. Malgré cet important mallus, tu crois ne pas avoir perdu de ton charme naturel.
Plus grand qu’avant, un mètre quatre-vingt-cinq facilement remarquable, tu fais l’effort de t’habiller avec élégance pour ne pas faire tache au Midnite club. Pourtant t’aimes les jeans et les converses, les chemises à motifs et les bonnes vieilles Doc Martens, qui te donne l’air d’un punk ou d’un drogué (disait la vieille voisine). Bien plus ton style que le costume noir brodé d’argent que tu portes dorénavant.
Tu as toujours su qu’il fallait profiter de la vie. Tu es de ces personnes qui apprend les règles pour mieux les briser ensuite. Une âme d’artiste, éprise de liberté. Amoureux de la beauté, vois le monde comme un aquarelliste. Tu es le contraire d’Elio, toi, optimiste et franc, n’ayant crainte d’être vulgaire, de ne pas plaire, et pourtant similaire à cet homme qui est resté longtemps à tes côtés. Tu as bien aimé l’avoir dans tes filets, celui-ci. Pas araignée qui prend au piège, pas marionnettiste qui contrôle son patin, il n’en reste pas moins que tu uses de ton charme pour manipuler. Tu n’as jamais voulu de mal à personne, c’est seulement pour t’amuser. Voir jusqu’où les autres sont réceptifs aux signaux, à la psychologie inversée. Tu provoques et moques amicalement. L’âme d’un artiste mais la passion des expériences comme un scientifique un peu fou.
Fils d’un musicien, tu as gardé des opéras qu’on t’emmenait voir la passion du théâtre et le dégoût des orchestres. Fils d’une institutrice, le dégoût des maths et la passion de la littérature. Malheureusement pour toi, ta carrière d’acteur a été coupé court – diagnostiqué tôt hyperactif, tu es incapable de retenir un texte qui ne t’intéresse pas. Pas besoin de psychiatre d’ailleurs, tout le monde l’a facilement deviné autour de toi. Toujours en mouvement, impulsif, des pensées plein la tête et des mots qui traversent l’oreille et ressortent par l’autre – la bonne excuse, parfois, pour ignorer volontairement. Beatboxeur amateur, percussionniste qui joue de la table avec ses doigts, difficile de ne pas savoir que tu es présent dans la pièce, à moins d’être sourd.
La vie est un combat ; tombé à genoux déjà deux fois, tu es désormais invincible. Le corps périt mais l’âme est éternelle, et avec un peu de magie tu pourras le changer encore et encore. La douleur est addictive, les limites entre la mort et ici-bas s’éloignent et s’éloignent. Tu abuses de la chance jusqu’à ce qu’elle se retourne contre toi – quand finiras-tu, à jouer ainsi, par oublier ce que signifie « vivant » ?
Né en France, deux parents qui travaillent et t’ont aimé jusqu’à ton coming out (trop croyants, sans doute) ; un frère, une sœur, qui t’ont tourné le dos (trop déçus que l’aîné n’est pas parfait, sans doute). Impossible de rester. Tu es parti tôt de la maison, grâce à un concours gagné en ligne, voyage et place en tant que professeur de français dans un lycée – la version donnée à ta famille, la vérité se trouve dans deux mots bien moins glorieux : sugar daddy. Un vieil homme qui ne sait pas quoi faire de sa fortune, attiré par les adolescents. En échange de quelques photos osées, te voilà à Gotham, à étudier les Beaux-Arts pour devenir médiateur culturel.
(Quant au vieillard, coup de chance, il décède une semaine après ton arrivé ; le karma ? Trop d’émotion en voyant une cuisse dénudée ? Qui sait. Il ne manquera à personne.)
Tu partages l’appartement avec trois colocataires – deux sont toujours absents, Elio Phillips est un drôle de type. Difficile à cerner, semblant facile à manipuler. Vous partagez une certaine complicité, mais tu ne parviens pas toujours à discerner dans ses paroles la vérité. Il est devenu un ami avant d’être un amant – a toujours été plus ami, qu’amant. Et les matins, quand tu te réveilles dans un lit froid, tu sais qu’il ne t’appartiendra jamais entièrement. Et quand il passe la bague au doigt avec cet air si sincère, tu fais l’effort de croire tous ses mensonges d’égoïste.
Il te fait rire, ça te suffit. Tu peux te contenter d’un meilleur ami.
(Quant aux années, elles passent sans évènement particulier. Dix ans ; et dix en numérologie c’est un et zéro, le renouveau. Tu n’as jamais vraiment cru au destin, car seul le jour présent compte.)
Tu as peu de souvenirs de ta mort. Les scènes sont floues. C’est une nuit des plus normales à Gotham, où la violence est toujours Reine. Mauvais endroit au mauvais moment. Le chaos, étrange symphonie de cris et de briques qui s’effondrent, la douleur. Le froid, le néant. Et tu ouvres les yeux dans un monde sans couleur, l’au-delà – un parc d’attraction grotesque qui rendrait jaloux Banksy et son Dismaland. La vie est étrange, la mort l’est encore plus. Tu trouves ça marrant.
(Car au fond il ne faut jamais rien prendre au sérieux)
Tu as fait chier Papa Midnite pour trouver un gars qui te ressemble. Pas spécialement grand, l’air jovial, cheveux blonds et yeux verts. La recherche a pris quelques temps mais voilà : Debilus McDucon tout beau presque propre. Tu as oublié son nom, pas assez intéressant. Un nerd qui fait des choses pas nettes sur le dark web. Une véritable insulte que ton sosie soit un criminel. Tu as en tout cas sous-estimé Debilus, plus intelligent qu’il n’en a l’air, avec ses lunettes de nerd. S’il n’a pas réussi à reprendre le contrôle de son corps, tu as pu entendre sa voix stridente juger en permanence au fond de la boîte crânienne. Puis un beau jour tu perds patience, après l’avoir maintes fois averti en menaces, tu as parié tout son argent dans un casino illégal, où il est impossible de gagner. Comme cela ne l’avait pas calmé, au contraire, tu choisis de jouer à la justice divine et le punir de ses crimes commis.
Assis à la table, se jouait la roulette russe. Un silence étrange dans le crâne, une supplication silencieuse de partir d’ici. Être désolé ne réparerait pas ses crimes – tu ne voulais plus partager la tête avec ce type. Un cliquetis. Le joueur d’avant a gagné. Un soupire tremblant ; le sien, le tiens. Différentes émotions. La lourde arme est passée dans ta main. Première fois que tu en touches une.
Et tu sais, juste avant que la balle ne transperce la tempe, que tu as fait le bon choix.
(Car un type comme lui ne manquera à personne, surtout pas à toi)
Nikolai Walker, métis russo-américain, dans le coma, une histoire de trafic qui a mal tourné, était officiellement un légume depuis quelques jours. Plus aucune présence, il ne réagissait plus à rien. Les infirmières ont parlé de miracle lorsqu’il s’est soudainement assis et a arraché les tubes de sa gorge.
Plus jamais, ça a fait mal (bordel). Tu as promis à Midnite de prendre soin de ce corps. Pas de casino. Pas de roulette russe. Blabla.
(Derrière le dos, les doigts croisés)
Nikolai n’a pas de famille, pas d’amis, pas d’animaux. Pas de photos, nulle part. Un fantôme. Tout comme toi. Tes pieds soulèvent la poussière de son appartement, désormais le tiens, alors que tu déambules, fouilles dans ses affaires. La sensation d’être un intrus te saisit brutalement. Elle fait mal – et la vie n’est peut-être qu’une boucle.
(Et tu comptes profiter de cette nouvelle chance, pour de vrai)
-Cartomancie ; amateur, il apprend aux côtés de Papa Midnite, bien qu’il ait apprécié faire de la divination avec des cartes à jouer du temps de son vivant.
-Comme c’est un apprenti de Midnite, il est fortement possible qu’il développe d’autres capacités par la suite
Minuit. Presque une heure du matin. La lune est haute, ronde au milieu d’un ciel sans étoiles. Je suis un homme avec une mission, pelle en main, je parcoure les allées, mon regard traînant avec désintérêt sur les tombes qui décorent les bordures. Des noms, des dates, des histoires oubliés, des choses qui m’intéressent habituellement. Pas ce soir, peut-être demain.
Ma recherche est concluante. Le marbre est noir, d’une simplicité qui m’attriste, pas loin d’un arbre presque dépourvu de feuilles, depuis longtemps soufflées par le vent glacial de l’hiver. Après vérifié que personne ne se trouve aux alentours, surtout pas la police, je commence à creuser.
Je retire la terre, les herbes et les vers jusqu’à découvrir le cercueil d’un beau bois sombre, visiblement choisi avec soin. Je m’accroupis et me penche jusqu’à pouvoir toucher la surface vernis, lâche la pelle afin d’ouvrir le lourd couvercle.
Expérience étrange que de voir son propre corps de l’extérieur. Je suis plutôt bien conservé pour un cadavre d’un an. Je ne vais pas m’embrasser non plus – trop sale, trop mort -, mais j’aurai pu. Je tends un bras pour caresser du bois des doigts la main gauche et froide de mon ancien réceptacle. Ils arrêtent leur exploration lorsqu’ils effleurent l’objet convoité ; je dérobe alors mon propre corps, lève notre précieux pour l’étudier sous la faible lumière, et brille à l’intérieur un nom qui ne sera jamais le mien. Un léger ricanement s’échappe d’entre mes lèvres, moqueur envers mon propre sentimentalisme, alors que je glisse l’anneau à ma main droite. Mon corps a l’air d’en avoir rien à fiche de sa perte. J’hausse les épaules.
- Eh. Faut dire qu’ils ont fait un bon travail avec ma tronche.
Ces paroles en guise d’adieu, je referme le couvercle d’un bon coup de pied et le fait disparaitre sous la terre. Ce laborieux travail enfin terminé, je prends enfin le temps d’observer la tombe. Pas de plaque commémorative, « à mon bien-aimé fiancé » ou « à mon fils chéri », pas même « au pire chieur que j’ai jamais connu », comme je m’y attendais.
Caché derrière le marbre se trouve un bouquet de roses, fanées, très clichés. Je me penche afin de regarder ce curieux cadeau de plus près ; entre les pétales marrons, se trouve un as de cœur, abimé par les intempéries. Elio Phillips est un abruti, trop sentimental. Mais il avait été le mien.
(une pointe de nostalgie ?)
- Bon, assez avec le dramatisme. Espérons que les autres imbéciles qui l’entourent sauront quoi faire de cet abruti, sinon on n’est pas sorti de l’auberge. Eh Daddy si tu m’entends grâce à tes amis de l’au-delà tu peux me téléporter ou je sais pas, créer un portail vaudou magique ? Ou envoie un taxi ? Sinon je risque de m’égarer et jouer ton club dans un casino, et perdre, oh non quelle tragédie ça serait, on voudrait pas ça hein ?
Puis les flics risquent de me demander ce que je fous avec cette pelle, et on va m’embarquer au poste. Pas envie de revoir Phillips. Quel abruti ce Phillips.