Une rencontre au pas, de tir ! (Feat : Barbara Gordon)
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Sujet: Une rencontre au pas, de tir ! (Feat : Barbara Gordon) Sam 13 Nov 2021 - 19:27
Une rencontre au pas, de tir !
S’étirant la nuque, l’officier Faith jette un regard vers l’horloge du bureau. Cela fait un moment que son partenaire est parti, mais lui a trouvé mille et une correction à apporter aux rapports. De plus, le cadavre horriblement mutilé de sa dernière ronde ne veut pas sortir de son esprit. Il a commencé à récupérer des informations mais doit demander officiellement l’autorisation d’enquêter. Bref, vous l’avez compris, il est préoccupé et fort occupé. Le tic-tac de la trotteuse trompe le silence de la pièce et seul le ballet des doigts du flic sur le clavier vient ajouter un fond sonore dans le bureau. C’est dire qu’il n’y a plus grand monde et que seul les plus consciencieux sont encore présent.
Il est tard, pour changer, et Liam n’était toujours pas rentré chez lui. Ce n’est pas qu’il ne voulait pas le faire, bien au contraire, mais le boulot aujourd’hui comme hier et très certainement comme demain ne lui avait pas laissé un instant de répit. Aussi, afin de se changer les idées, notre flic à l’humour douteux et au sérieux exaspérant, connaît deux méthodes. Un pur malt et la pratique du tir. Enfin, il y en a une troisième, mais avec le temps et le travail, il n’a pas encore eu le temps de se trouver une salle de boxe. Or, Liam trouve qu’il entame un peu trop vite ses whiskies et c’est donc vers le stand de tir qu’il se dirige ce soir.
Arpentant les couloirs à moitié plongés dans l’obscurité, il salue les équipes d’entretien des locaux qui sont en pleine activité. Il s’est efforcé de retenir leurs noms et de ne pas les considérés comme une denrée oubliable et remplaçable. Même eux, à leur échelle, contribue à la protection de Gotham en leur assurant un lieu de travail décent, et un gain de temps précieux.
- Bonsoir madame Stenway. Monsieur Horman, votre fils va mieux ? Bon courage miss Silly. Il enchaine les formules de politesse et les marques de courtoisie. Et si son expression faciale n’invite pas à la réponse longue et structurée en trois parties du genre, thèse, antithèse et synthèse, il s’assure d’écouter un tant soit peu les réponses avant de continuer son chemin.
Il continue son chemin, s’enfonçant dans les entrailles du GCPD jusqu’au local du SWAT. C’est à côté de ce dernier que se trouve le stand de tir. Plutôt logique me direz-vous, vu le temps que ces derniers y passent. Liam vient alors attraper une paire de lunettes de protection, un casque anti-bruit et deux Sig Sauer P226 semi-automatiques. Il signe la décharge pour les blessures et la note pour les munitions récupérées avant de se diriger vers son stand.
Là, vous le verrez inspirer longuement et se plonger dans un état de concentration où plus rien n’existe excepté la cible et son arme. Les tirs s’enchaînent sur une cadence d’abord lente, précise, presque monotone. Puis vient l’inspiration, le moment où il se sent en phase et c’est un véritable ballet. Les chargeurs chutent au sol et sont aussitôt remplacés, la cible oscille sous les impacts et le centre n’est bientôt plus qu’une parabole de la lune, constellé de trous rappelant les cratères de cette dernière. Liam, véritablement ambidextre, manie ses deux armes avec une aisance peu commune et une passion sincère, laissant à travers l'exercice qu'est le tir, tous ses fardeaux s'éloigner et son esprit se vider.
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Sujet: Re: Une rencontre au pas, de tir ! (Feat : Barbara Gordon) Dim 28 Nov 2021 - 17:20
une rencontre au pas, de tir. -- liam faith.
Depuis que tu avais acquéris de nouvelles fonctions, tout se passais pour le mieux au sein du GCPD. Les personnes qui tentaient de te faire partir et qui semblaient avoir pas mal de mal vis à vis de tout ça s’étaient finalement tu car tu t’amusais à te venger en leur refilant les pires tâches possibles et inimaginable. Tout le sale travail que tu ne voulais pas faire, c’était à eux de le faire et toi, ça te laissais le temps de travaille l’études nécessaires pour intégrer la scientifique. Assise à ton bureau, tes yeux étaient fixés sur l’horloge. Plus que quelques minutes avant la fin de ton service, et autant dire que tu attendais la fin de cette semaine avec grande impatience car dans quelques jours, tu serais dans un avion en route pour l’autre bout du monde. Cette lune de miel, tu en avais terriblement envie et besoin. Déjà pour ne pas être interrompu par toute les conneries de justiciers, ni pas votre train-train quotidien qui était complexe. Tu finissais souvent ton service après Dick ce qui faisaient que le temps que tu rentres, il était souvent déjà parti en patrouille nocturne. Et tu savais que ce soir ne ferais pas exception à la règle. Tandis que l’horloge atteignait enfin l’heure de fin de service, tu fermes ton dossier, tu te redresses et tu écris un simple petit mot affectif sur un post-it. Tu délaisses toute tes affaires à ton bureau, simplement car tu ressens l’éternel besoin de changer un peu ton quotidien, alors, au lieu de partir en direction de la sortie du commissariat, tu te diriges vers les salles de tir. Tu profites pour passer devant le bureau de Dick pour y déposer le post-it. Même si tu sais très bien que vous aurez votre petit moment de tendresse au réveil, tu peux pas t’empêcher de continuer de tels signes d’affection. Tu descends alors les marches qui mènent à la salle de tir, déterminée à te défouler un peu. Viser était loin d’être une lacune pour toi, pour cause, tu étais réputée comme excellente dans l’art de lancer des choses. Enfin tu, plutôt ton alter-égo batgirl qui ne loupait ses cibles que si elle le désirait. Mais le tir à l’arme à feu restait un art particulier qu’il était bon de continuer à pratiquer de temps en temps, histoire que les éternels réflexes ne disparaissent pas. Tandis que tu arpentes les couloirs, décidé à te rendre dans les salles d’entraînement, tu es stoppé dans ta course par l’agente d’entretient qui a la fâcheuse habitude de te parler énormément. tu peux pas la blâmer, elle t’as vu grandir ici. elle t’a entendu raconté des histoires de justiciers quand tu croyais encore à la magie de tout ce qui vous entoure, quand tu n’étais que naïveté et innocence. elle commençait à vieillir un peu, mais les complications de la société dans laquelle vous viviez l’obligeait à travailler pour payer son loyer. Elle était touchante, cette petite dame qui avait toujours rêvé de te voir épouser son fils. T’avais même accepté un rendez-vous avec lu à une époque où tu tentais d’oublier Dick, mais outre le fait que l’individu était un peu bizarre - le genre qui ne semblait pas voir beaucoup de femmes, pas super propre sur lui - le rendez-vous avait été particulièrement ennuyeux. Et si t’avais pas voulu briser le coeur de cette pauvre femme en lui disant que son fils était tout sauf ton genre, les choses étaient reparties de plus belle avec Dick quelques jours après t’ayant permise de t’échapper de cette situation awkward. Et elle te tient la jambe, tentant de te convaincre de fonder une famille, alors toi, tu renchéris sur le pitbull que dick et toi aviez adopté y a plusieurs mois maintenant, petite Haly plus heureuse que jamais dans vos bras et particulièrement joviale. Tu avais bien assez à faire avec elle, et elle captivait presque toute ton attention, totalement amoureuse de cette petite boule de poil encore si petite que tu pouvais facilement la porter partout avec toi. Tel un enfant, tu profitais parce que tu savais que ça n’était qu’une question de temps avant qu’elle atteigne sa taille adulte et qu’elle prenne presque autant de place qu’un adulte dans votre lit. Tu parles, l’heure passe et finalement, tu réussis à te libérer de cette situation pour retrouver ton objectif principal : la salle de tir. Seulement, déception certaine quand tu remarques que celle-ci est déjà prise. Mais ça ne t’arrête pas pour autant, depuis l’entrée, tu jettes quelques coups d’oeil avant de mettre le casque anti-bruit et d’attraper l’équipement nécessaire. Tu pousses la porte, observant alors le nouvel officier qui ne semble pas avoir remarqué ta présence. Tu profites d’un changement de chargeur pour simplement applaudir ses prouesses rare sont les nouvelles recrues qui réussissent si facilement à tirer et à viser juste. — Où est-ce que tu as appris à tirer comme ça ? Tu demandes alors simplement curieuse d’en savoir un peu plus sur ce nouvel officier qui te semblait fort sympathique.
(c) mars.
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Sujet: Re: Une rencontre au pas, de tir ! (Feat : Barbara Gordon) Mar 30 Nov 2021 - 15:55
Une rencontre au pas, de tir !
Ambiance musicale pour accompagner la lecture:
« Bang ! Bang ! Bang ! »
Les coups de feu s’enchaînent encore et encore jusqu’à ce que les deux chargeurs ne soient vidés puis reremplis d’un geste expert. La crosse des armes de poing s’abat sur ceux déposés debout sur le comptoir, qui permet de déposer les armes entre deux exercices, et remplace le vide créé par ceux que l’officier laisse simplement tomber à ses pieds.
- Où est-ce que tu as appris à tirer comme ça ?
Les applaudissements se font entendre, suivit par la question, comme l’éclat d’une vitre qui se brise, celle de la bulle dans laquelle s’était enfermé Liam. Il reste un moment sans se retourner, ni parler, avant d’ôter son casque et ses lunettes de protection et vient faire face à l’inconnue. Liam hausse alors les sourcils.
- Mazette, moi qui pensait être le seul tordu à venir s’entrainer à une heure indue. Il faut croire que travailler au GCPD donne des envies de meurtre. Vous avez apporté la photo de qui, sergent Grayson ?
Il s’approche alors avec un flegme anglais, dans sa tenue de bureau aussi impeccable qu’elle peut l’être après une journée de boulot. Les deux armes de poing ont trouvé leur place dans les holsters, sous ses aisselles et le contre-jour créé par les lumières qui sont focalisées sur les cibles lui donne un air de rapace.
- Enfin, je ne peux pas dire que ça soit réellement déplaisant de croiser du monde. Et pour vous répondre, j’ai appris pratiquement seul. L’avantage, de cette activité, c’est qu’on ne se fait pas trop déranger. Enfin, la plupart du temps, la vie en prison, quand on est coupable d’homicide, est plutôt longue et dénuée de dérangement. Mais je digresse, je digresse. J’ai appris seul et à l’école de police. A défaut de cogner dur, j’ai dû trouver un moyen de me rattraper. Une balle dans le genou, c’est toujours radical et rarement mortel.
Vous noterez le changement de ton entre le début et la fin. S’il commence avec un air désabusé et cynique, il termine sur une note plus ironique et moins acerbe. Cette même note est rehaussée par le sourire sincère quoique léger et fatigué qu’il affiche. On sent la lassitude d’une longue journée et le besoin de se détendre. Après tout, vous ne manquerez pas de constater que derrière son allure sévère et cynique se trouve un simple flic qui a besoin de changer d’air pour ne pas sombrer dans la folie, déjà.
- Et vous alors sergent ? Qu’est-ce qui vous amène ? L’agacement des rapports ? L’envie de respirer ce bon air chargé de poudre qui nous entoure, le sérieux de l’entraînement ou la passion des armes à feu ?
Il braque son regard sur l’épouse Grayson, l’air curieux et vaguement amusé, la fatigue aidant, son air renfrogné et son sérieux mortel laissant place au jeune à l’idéalisme corné par une touche d’ironie. Il laisse cependant derrière lui une cible dont le centre est noir, celui du vide créé par les nombreux tirs précis et groupés.
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Sujet: Re: Une rencontre au pas, de tir ! (Feat : Barbara Gordon) Mer 29 Déc 2021 - 20:03
une rencontre au pas, de tir. -- liam faith.
tu écoutes les dires du jeune officier et tu acquiesces d’un simple signe de tête. tu pouvais pas critiquer cette manière qu’il avait de s'étaler dans ses explications, sous la nervosité, toi, tu faisais la même chose. tu avais appris avec le temps a etre particulierement a l’aise en société barbara, mais à l'époque ou tu n'étais qu’une adolescente tu déblatérer des informations random dont personne ne se souciait. sortir avec dick grayson aidait probablement et aujourd’hui, tu n’avais plus peur des feux des projecteurs, des audiences et du public, peut-être que tu appréciais un peu ça aussi. la confiance que tu avais gagné aidait, il fallait l’avouer. tu acquiesces d’un signe de tête tandis qu’il explique, encore et encore et que toi tu écoutes, pendu à ses lèvres. – comme vous le dites, pas besoin qu’elle soit létale pour qu’elle soit utile. tu étais la première à ne jamais tirer quand c'était pas nécessaire, les obligations que bruce avait instauré au sein de cette famille s'ancrent un peu trop dans ton esprit. sur le terrain, tu avais déjà eu la gâchette facile, peut-être car c'était essentiel. cependant, tu ne tirais jamais dans des endroits critiques, point que tu avais appris avec le temps et par les nombreux rappels du mentor d’autrefois. tu effectuais les mêmes démarches avec les batarangs, les lançant dans la jambe ou la main pour faire lâcher les armes mais jamais dans des endroits pouvaient causer une mort. tu encourageais souvent les nouvelles recrues à ne jamais user de ces avantages, parce que la situation pouvait vite dégénérer et tuer quelqu’un n’est jamais facile. toi t’as eu d’la chance barbara, t’as réussi à gravir l'échelon sans tuer qui que ce soit. le plus gros drame pour toi avais été lorsque tu avais escorter un prisonnier à l'hôpital aux côtés de richardson et qu’il avait eu une bombe implanté dans l’estomac. vous aviez échappé de peu a l’explosion de la voiture et tu étais revenue au poste en tremblant, toujours sous le choc de ce qui s'était passé. mais dans l’fond, tu pouvais pas deviner, et ça n'était en rien ta faute. oui, peut-être que si vous aviez verifier ca ne serait jamais arriver mais c’est même pas garanti qu’il aurait survécu à une intervention pour extraire la bombe. gotham était une belle pourriture, mais que faire de plus ? outre vivre, simplement parce que dans l’fond, on vous laissait pas trop l’choix. heureusement que y' avait des gens comme vous qui avaient un réel goût pour la justice avec le but de stopper le crime autant que possible.
cependant le fait qu’il te retourne la question te mets forcément un embarra certain. dire que dick n’est pas chez vous pourrait créer quelques soupçons quant à ses activités nocturnes. cependant, bien vite une excuse alternative te vient. garder de tels secrets permettait de connaître les règles de l’improvisation a la perfection. – dick est avec son frère damian pour la soirée. tu dis d’un ton parfaitement calme, ne laissant apparaître aucun signe de mensonge, même pas une micro expression. – et j’avais pas envie de tourner en rond chez moi, ni même manger seule. d’aileurs, avez-vous mangé ? si vous voulez, après notre petite session, je vous invite. tu sais que dick ne t’en voudra pas, peut-être car il est bien le premier à inviter des nanas au restaurant. non pas que tu approuves, en fait, ça t'agace un peu même si tu sais qu’il est tout ce qu’il y a de plus fidèle. c’est juste qu’il y a une différence entre inviter une collègue au batburger et au sommet d’un des bâtiments les plus chics de la ville, tenue d'soirée et tout le tralala qui allait avec. oui. tu l’avais un peu mal pris. mais tu disais rien, parce que tu savais, dans l’fond, que c'était son truc à lui. ce besoin d’en faire toujours trop, quand il pouvait se contenter d’une chose toute simple et qu’il n’irait jamais plus loin qu’une accolade amicale avec une fille. c'était juste dick, qui était dick. qui était ce que le monde attendait qu’il soit. alors tu pouvais probablement te permettre d’inviter liam dans un restaurant pas super chic mais pas dégueu, un truc simple a la nourriture potable. – qu’en dites-vous ? vous pourrez m’en dire plus sur vos motivations et sur votre venue a gotham.
(c) mars.
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Sujet: Re: Une rencontre au pas, de tir ! (Feat : Barbara Gordon) Mar 4 Jan 2022 - 22:45
Un rencontre au pas, de tir !
Ambiance musicale pour accompagner la lecture:
– comme vous le dites, pas besoin qu’elle soit létale pour qu’elle soit utile.
Liam hausse alors un sourcil, avant de se tourner pour déposer ses armes sur le stand, réenclencher les sécurités, s’assurer que les chargeurs soient bien retirés et qu’il n’y ait pas de balles dans les chambres. Toute une gestuelle qui est ancrée en lui et qui participe à l’apaisement de son esprit.
Bon, visiblement, le sergent Grayson n’a pas compris son ironie mordante ni son humour. Bon, pour être franc, il ne peut pas lui en vouloir, il est réputé pour n’être absolument pas drôle, pire même, plutôt gênant. Ce qui explique l’attitude de la femme qui lui fait face. Il pourrait s’en désoler, commencer une telle aventure au GCPD par une aussi désastreuse rencontre ? Bon … il a au moins pris le temps de lui offrir un cadeau pour sa promotion, cela devrait faire en sorte qu’il ne soit pas détesté trop vite.
– Dick est avec son frère damian pour la soirée. Et j’avais pas envie de tourner en rond chez moi, ni même manger seule. d’aileurs, avez-vous mangé ? si vous voulez, après notre petite session, je vous invite.
Liam prend mentalement note de l’information. Ça n’est pas comme si vous ne l’auriez pas fait ! Être un petit officier et côtoyer un sergent ou un inspecteur, ça peut vous ouvrir des portes. Et l’officier Faith ne se ferme jamais de portes, encore une chose qu’il a apprise de son paternel. Cela dit, il semble quand même se demander pourquoi elle parle de son époux. Lui qui pensait « simplement » engager une conversation sur les armes de poing et le tir. Ma foi, vous répondrai-je ! On n’a pas toujours ce qu’on veut !
– Qu’en dites-vous ? vous pourrez m’en dire plus sur vos motivations et sur votre venue à Gotham.
Mais là par contre, cela le surprend. Il est sacrément tard et… pourquoi diable l’invite-t-il à manger dehors ? Bon sang… Était-ce trop difficile de juste papoter ici comme de bien entendu ? Et puis bon sang ! Vous imaginez-vous ? Votre femme, tout juste mariée, invite un jeune officier, beau, fringant et charmant pour aller dîner en tête-à-tête à une heure indécente ? Vous réagiriez comment ? Et bien Liam est dans une impasse. Faute de mieux, il se plie aux règles de bienséances et de galanteries et acquiesce simplement.
- Ma foi, pourquoi pas sergent Grayson. J’accepte votre offre. Il est vrai que je n’ai toujours pas mangé depuis ce midi. À moins que ce ne soit le midi dernier ? Allez savoir, j’ai comme un doute. Nous ferons plus amples connaissances. Je n’ai rien contre échanger avec une flic qui est depuis quelque temps sur Gotham.
Liam vient alors commencer à tout ranger, proprement, méticuleusement. Il est consciencieux et se focalise sur son professionnalisme. Combien de fois a-t-il pesté en utilisant une arme qui n’avait pas été correctement nettoyée, à l’entraînement ? Elles s’enrayent, les chargeurs se coincent et les accidents arrivent. Enfin, cela permet aussi à l’officier Faith de gagner un peu de temps pour réfléchir sur la situation.
- Je connais un bon asiatique, celui qui est au coin de la rue. Ils font des nouilles à tomber par terre. Je ne mange que ça depuis que je suis arrivé. Enfin, si vous aimez les nouilles chinoises. Personnellement, j’en raffole, donc je ne suis pas très objectif. Mais il est évident que je vous laisse choisir sergent.
Il fait alors même l’effort d’offrir un sourire à Barbara, ce genre de sourire qu’il ne dévoile presque jamais et qui lui donne un air doux et humain, en totalement opposition avec son faciès dur et froid de flic incorruptible et droit dans ses bottes. Enfin… Pas trop non plus ! Il ne faudra pas qu’il finisse par devenir gentil et faible de cœur ! Un sourire, c’est déjà énorme, n’allons pas en demander plus à ce casseur d’ambiance professionnel !
Invité
Sujet: Re: Une rencontre au pas, de tir ! (Feat : Barbara Gordon) Dim 16 Jan 2022 - 22:02
une rencontre au pas, de tir. -- liam faith.
tu hausses un sourcil face à la remarque du brun. en soit, tu n’es pas le genre à te préoccuper de ce que les gens mangent ou pas, seulement, tu dois admettre que ne pas savoir à quand remonte son dernier repas est encore un niveau au dessus. – vous devriez songer à faire attention à vous. dans une ville comme celle-ci, c’est essentiel. tu déclares simplement avant de simplement délaisser ton objectif d’entraînement, tu pourras toujours faire ça un autre jour. ou au pire dans la batcave.
tu acquiesces d’un simple signe de tête, t’avais toujours eu un gros coup de coeur pour la nourriture asiatique. – je suis une grande fan de la nourriture asiatique et je n’ai pas encore essayé ce restaurant là. je vous fais donc confiance. un autre petit sourire tandis que tu lui fait signe de tête de te suivre. tu pousses la porte sur ton passage, avançant dans ces allées que tu avais parcouru quelques minutes auparavant. tu sors ton téléphone de la poche arrière de ton jean, tapant alors un rapide texto à ton mari pour lui signaler de tes plans de dernière minute. tu sais que dick serait bien le dernier à te blâmer pour ce genre de chose, déjà, venant de lui ça serait particulièrement gonflé et surtout car il savait qu’il pouvait te faire confiance. à tes yeux, il n’y avait rien de mal à juste faire un diner entre collègue. tu passais presque plus de temps au gcpd que chez toi, il était évident que tu te devais de prendre le temps de rencontrer chaque personne qui composaient tes collègues de bureau. tu avances à ton bureau, récupère tes quelques effets personnels avant de te diriger vers celui de l’officier et de l’attendre. finalement, vous vous orientez côte à côte vers la sortie du commissariat.
à peine tu mets le nez dehors, l’air frais t’agresse le visage. les températures sont basses, trop basses et c’est particulièrement difficile de survivre dans un tel froid. tu enroules ton écharpe bien autour de ton cou, nichant ton nez dedans et tu enfonces tes mains dans tes poches afin de les protéger les plus possible du froid. – alors, pourquoi gotham ? tu demandes alors, redressant ton regard vers le jeune homme pleine de curiosité. tu te demandes souvent pourquoi les gens choisissent cette ville, une ville avec un tel taux de criminalité aurait tendance à en faire fuir plus d’un. et généralement, c’est ce qui se passe. les plus téméraires viennent et les plus sensés quittent quand ils réalisent à quel point cette ville est perdue. les plus fous restent, et leur esprit finissent par être victime des trous noirs de la ville. puis y a vous. les gens encore différent, comme dick, toi, tim, stephanie et tout les justiciers. ceux qui ont conscience des risques de la ville mais qui ne cèdent en rien aux tentations vicieuses de celles-ci, qui respectent l’éternel code moral imposé par le chevalier noir. – c’était volontaire, ou bien une mutation plutôt forcée ? tu continues d’avancer jusqu’au restaurant qui se rapproche un peu plus, curieuse de connaître l’histoire de cette nouvelle recrue qui semble assez prometteuse.
(c) mars.
Invité
Sujet: Re: Une rencontre au pas, de tir ! (Feat : Barbara Gordon) Dim 6 Fév 2022 - 15:49
Une rencontre au pas de tir !
– je suis une grande fan de la nourriture asiatique et je n’ai pas encore essayé ce restaurant-là. Je vous fais donc confiance.
Ah ! Voilà un bon point pour Babs. C’est parti, l’officier Faith l’aime déjà. Après tout, quelqu’un qui aime la bouffe asiatique ne peut pas être une mauvaise personne. Sauf si c’est un Asiatique, car là, c’est la norme et qu’ils peuvent être des yakuzas par exemple. Bon, c’est un peu raciste sur les bords, mais Liam est un Américain, ne lui en voulez pas trop, je vous prie. Moi, je ne suis que l’humble rédacteur de son histoire et ne saurait être tenu responsable de ses travers. C’est d’ailleurs pour cela qu’il répond d’un sourire maigre mais présent à celui du sergent Grayson avant d’aller ranger ses affaires avec méticulosité. Le temps qu’il s’en occupe, cela lui permet de retrouver sa camarade du soir devant les portes du GCPD (ou de l’enfer pour certains, genre Elio au hasard).
Une fois, dehors, le froid vient redonner un peu de couleurs sur le visage blafard de l’officier Faith. Déjà qu’il ne voit pas souvent le soleil, alors avec l’hiver et le climat actuel… Cela n’est pas pour l’aider. Heureusement, le boui-boui n’est pas loin et avec lui la promesse d’un plat chaud à défaut d’être bon ou équilibré.
– alors, pourquoi Gotham ?
– c’était volontaire, ou bien une mutation plutôt forcée ?
Un ange passe avant que Liam ne réponde, ce silence qui précède les réponses qu’il pèse plus que d’autres, celles pour lesquelles chaque mots a une intention et un objectif. Cela peut simplement être celui d’un parlé politiquement correcte ou encore l’intention de faire passer un message, une idée sous-jacente. Il faut dire que l’officier Faith est du genre à aimer le langage sibyllin.
- Car c’est la ville la plus dangereuse et la plus difficile qu’il soit pour commencer. Si je veux faire mes preuves, montrer que je suis digne et non pas le simple fils de mon père qui aura bénéficié de passe-droits, je ne dois pas laisser le moindre doute subsister. Un silence ponctue sa réponse avant qu’il ne reprenne. Ça peut paraître naïf ou fou, mais je sais que cette ville est véritablement dangereuse. J’espère cependant, qu’avec le temps, de l’effort et de la volonté, je parviendrai à déposer ma pierre à l’édifice et rétablir l’ordre et la paix. Criminels ou justiciers masqués, aucun ne devrait exister. Seul l’ordre légitime de la police devrait faire régner le calme.
Il pousse la porte du petit restau asiat et laisse passer Barbara en premier d’un geste galant et non calculé de sa part. Il s’engouffre bien vite à sa suite pour aller commander ou plutôt, se placer proche du bar et aviser les garnitures encore présentes pour agrémenter ses nouilles en ce soir de fête et d’abondance.
- Et vous, sergent Grayson, qu’est ce qui vous amène ici ? Ville natale ou choix personnel ? Et, si je puis me permettre, pourquoi le GCPD ?
Et le regard de Liam, quoiqu’inquisiteur, se montre d’une sincérité et d’un intérêt véridiques. Il est du genre à regarder droit dans les yeux et à ne pas dériver d’un iota. Ferme et déterminé, voilà ce qui le caractérise bien. Maintenant, tout ce qui reste à savoir, c’est à quel point il reste souple pour ne pas virer fanatique.
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Sujet: Re: Une rencontre au pas, de tir ! (Feat : Barbara Gordon)
Une rencontre au pas, de tir ! (Feat : Barbara Gordon)