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| [GCRTOBER 2021] Anus-Land me voila | |
| Auteur | Message |
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Invité | Sujet: [GCRTOBER 2021] Anus-Land me voila Lun 11 Oct 2021 - 20:10 | |
| Putain de merde.
Me voila à Rondelle-Land, là où tous les connards en tout genre allaient me serrer le cul pendant les longues soirées sur cette île pourrie. On me fait descendre du bateau. J'aime déjà pas l'eau de mer, dedans, y'a des putains de poissons qui baisent comme des porcs. J'avais vu un truc une fois, à propos de la reproduction des oursins. L'oursin libère ses spermatozoïdes qui vont se balader dans tout l'océan pour trouver une femelle. Rien de plus dégueulasse. En gros, tu vas à la plage, tu te baignes dans du sperme de fruits de mer. La grande classe. L'eau, c'était pour les tarlouzes force huit. On se lève avec du Jack Daniels et on dort avec le Jack Daniels, c'était une attitude de mâle. Alors qu'on me débarque de la petite frégate, je vois les membres de l'administration pénitentiaire qui m'accueillent. Chouette, j'ai droit à des commentaires de merde. Alors que l'on monte jusqu'à la prison, on me fouille, on me palpe, on vérifie si j'ai rien de bien dangereux et on m'observe. Putain mais lâchez moi le cul merde ! En parlant de ça, j'ai eu droit à la fouille corporelle, et les mecs prennent pas de gants ! Ouvrez bien grand les fesses, on vérifie. On se serait cru dans un putain de club de merde. C'était les YMCA ou quoi ? Je me calme, je serre les fesses et j'encaisse. J'enfile ma nouvelle tenue, une tenue orangée, comme tous les autres numéros. Et alors qu'on passe les sécurités, on ouvre les portes qui mènent à ce putain d'enfer. Blackgate. Des cris, des hurlements, c'était pas Arkham, ici, les mecs étaient sains, propres et sans saloperie, mais beaucoup d'ordures dans mon genre. Bande de pédés va ! Je vais vous la mettre si profonde que demain je serais le chef de cette putain d'île et que c'est moi qui viendrait vous foutre une matraque dans le cul. Ils gueulaient tous, ils savaient que j'arrivais, que mon transfert avait été prévu, tout se sait, tout se sait toujours. Mais d'après ce que je savais, y'avait aussi de l'élite dans ce trou.
> ZUCCO ! ZUCCO ! ZUCCO !
Une putain de clameur alors que je passe devant les cellules. Je porte les quelques fringues que j'ai le droit d'avoir dans ma cellule. Une chance, j'aurais le droit de l'avoir en solo, sans connards pour me sauter sur la rondelle.
> Hey Zucco ! Le Romain est pas content !
> Ta gueule.
> On se fait battre par un gosse, Zucco ? T'as perdu la main ? hahaha.
> Ta gueule.
Le mieux, c'est de la fermer, de rien dire. J'exploserais quelques dents quand le moment sera venu. Cette bande de connards allait en prendre plein les dents. Je suis motherfucking Tony Zucco, et ce n'est pas un petit putain de pénitencier qui allait me déflorer le petit trou comme ça, ni même une espèce de gamin débile en costume. Ok, il avait eu de la chance, mais la prochaine fois, je lui exploserais la gueule avec un bon outillage de derrière les fagots. Un jour, il paierait, en attendant, la prison, c'est pas trop mal. J'avais pas de gros tatoué dans la piaule, le genre qui te prend sous le bras avant de passer une "bonne nuit", c'était déjà ça de gagné. Par contre, paie la puanteur, y'avait un putain d'étron de la mort dans le chiotte, et avec ma chance, la chasse d'eau était hors d'usage. Le mec qui avait pondu ce tas de merde devait pas être humain, ça non. Je m'assois sur ma paillasse et on referme ma grille à double tour. J'observe autour de moi, je regarde le poster de la Miss Gotham affiché sur mon mur gris, et j'attends. Une brune avec des lolos comm'ass ! Des trucs qui te fourniraient en lait pendant un putain de bon moment, le genre qui te crème et qui te met bien.
Ma vengeance viendrait.
Et promis, si je sors, je retrouve Sonia et je quitte Gotham City. |
| | | Invité | Sujet: Re: [GCRTOBER 2021] Anus-Land me voila Mar 12 Oct 2021 - 16:26 | |
| Les douches, putain d'endroit de merde. Allez hop la bleusaille, tout le monde à poil et on laisse les fringues aux vestiaires. Manque de pot, moi, on me respecte, enfin j'espère. Putain, j'étais Motherfucking Tony Zucco, le mec qui bosse pour Falcone, qui en met plein dans les dents aux connards de seconde zone. J'avais des couilles énormes moi, mes couilles, elles se posaient sur le nez du monde. Allez, on baisse le pantalon, on enlève la tunique orange de mes deux et on passe l'antre du nettoyage. Manque de bol, à l'intérieur, c'était le petit train, trois quatre détenus qui s'enfilaient, les uns derrière les autres, la java anale quoi. Dégueulasse. Le mec à côté de moi, qui entre en même temps que moi, parait aussi scandalisé de voir un tel spectacle. C'était un noir, un mec qui avait surement un attirail. Je regarde jamais la queue d'un autre homme, j'ai pas envie de passer pour un pédé, tu m'as pris pour quoi ? Le noir me regarde avec une tronche ahurie, il a peur, on sent que c'est sa première nuit à Blackgate et qu'il se cherche un copain. Attention, je caresse pas les barbus, encore moins les basanés et les métèques. Le petit gars me prend par le bras, je sens qu'il tremble, hey il s'attends à quoi ? Que je le réconforte, que je lui fasse un câlin ? Mauvaise pioche. Au moins, la bonne chose, c'est que les mecs qui s'amusaient à "L'arrière-train sifflera trois fois" allaient s'en prendre au petit nouveau et qu'ils me lâcheraient le trou. D'une voix rauque, je lui gueule dessus.
> Tu m'lâches le bras, on est pas mariés, je me gourre ?
Le p'tit gars me lâche. Et je le pousse dans la douche. Putain, on me touche pas. Je prend mon savon, et je pose ma serviette sur la rambarde des douches. L'eau chaude coule, et pour le moment, personne me saute sur la raie. Une bonne chose bordel. Par contre, pour mon copain noir, c'est pas la jouasse. Une brute idiote avec une face de bébé cogné trop près du mur s'avance vers lui et fait tomber une savonnette. La brute idiote, c'est Big Franck, un tocard qui a pas plus de dix de QI et qui a certainement jamais réussi à sortir de là, mais il en imposait, il était plus grand que moi, nom de Dieu. Le gros fait tomber la savonnette, elle glisse sous le p'tit gars, je regarde pas, je regarde pas, ferme ta gueule et tu survivras.
Big Franck > Ramasse ma savonnette, p'tit cul.
J'écarquille les yeux, c'est moi où ce couillon était carrément en train de s'en délecter ? Pendant que les trois autres continuaient de jouer au wagon de queue à trois, je repose la savonnette avant de me placer entre le noir, et l'obèse. Je le défie, regardant dans ses yeux idiots, fixant l'homme comme ça. J'avais des couilles moi, des couilles ! Remplies et décidément bien fermes ! Je me tiens devant lui, fixe, comme un i, droit et ma tête levée vers ce vide sidéral. J'veux bien qu'on s'encule les uns les autres, mais un peu de politesse, c'était quand même un peu réclamé. Bien que pour ma part, je fermais l'oignon. Pas de délire anal, non merci, c'était pas mon délire. Je réserve ça aux désespérés et aux autres dégénérés du genre.
> Tu sais qui je suis, gros tas de merde infect ? Tu sais qui je suis ?
Le mec ouvre la bouche, un bruit guttural qui m'énerve, comme s'il réfléchissait. Plus c'était long, plus ça me cassait les couilles. D'un geste, je me saisis du savon et je lui enfourne dans la gorge. Le mec s'étrangle, il s'étrangle et des bulles de savon sortent. Le mec tombe, y'a comme une légère vibration dans les douches. Le petit train s'arrête. Visiblement, pour une première semaine, je me fais pas que des potes. Mais le petit gars noir, lui, il me vénèrerait. On a toujours besoin d'amis dans ce trou du cul qu'était Blackgate. Les copains semblent pas contents, et certains tentent de me frapper. Je prend cher, je réprime, je prend cher, je pisse le sang, mais j'en envoie trois sur le carreau. Alors qu'ils commencent à se ramener, les uns après les autres, je gueule.
> C'est pas moi qui suit enfermé avec vous ! C'est vous qui êtes enfermés avec MOI !
Et je disperse mes coups ! Je me bats, je lutte, je cogne, j'arrête pas, et si, ça s'arrête d'un coup. Net, car les gardiens arrivent, ils cognent, ils font mal. Ils dispersent. On murmurera dans la prison que Tony Zucco a buté Big Franck, l'enculeur de mouches. Putain, maintenant c'était le mitard, infect, noir, sombre, puant, comme un trou du cul. Blackgate, j'aimais pas, et fallait que je me casse, bientôt, ce serait ma rondelle qui en ferait les frais. Mais si ça arrive, j'exploserais leurs nez et les os que je peux casser. Personne n'encule à sec Anthony Zucco ! PERSONNE ! |
| | | Invité | Sujet: Re: [GCRTOBER 2021] Anus-Land me voila Mer 13 Oct 2021 - 17:55 | |
| Le mitard.
C'est vraiment un lieu dégueulasse, un lieu abject où l'on se tartine la solitude, un endroit où l'on apprend à être soi-même, on apprend aussi à chier dans un coin pour éviter d'être entouré par une bande d'étrons en décomposition. Sur les murs, bah ... C'est noir hein, difficile de dire si les gars se sont torchés le cul contre les murs, où si j'avais pas assez de lumière pour discerner les ténèbres de la réalité. Bordel. Et puis ça sent la merde, ça sent la pisse, et ça sent l'humidité. T'as vraiment l'impression d'être dans un lieu bien dégueulasse, jamais lavé, et surtout, bien rempli de saloperies. Je reste debout, je dors debout même, pas question de m'assoir sur le sommier dégueulasse. Qui sait combien de connards ont juté dessus, même pas en rêve, je me vautre pas dedans. Putain, rien que de penser que des connards aient pu chié dans le lit, ou même balancé la sauce dedans, c'était dégueulasse quoi, je passe pour quoi ? Un mec qui est dans le côté tarlouze de la force ou quoi ? Dégueulasse. Mes yeux se ferment, dans le noir, j'attends qu'on m'en sorte, qu'on me tire de là. Les heures deviennent une éternité, tout ça devient une lourde et pénible attente, j'enrage, je deviens limite fou de colère de patienter là, dans ce trou du cul de mitard de Blackgate. Ok ! J'avais buté le gros obèse en l'étranglant avec une savonnette, mais c'était toujours mieux que de faire la sangria dans les toilettes. Faut pas non plus beurrer la raie plus profondément hein. Et c'est alors que la porte du mitard s'ouvre, bien grande, la lumière me jaillit en plein dans les yeux. Enfin. Je regarde les deux gardes, mines patibulaires, pas contents, rien à foutre. On m'explique que je me suis fait des ennemis, rien à foutre. On me dit que la prochaine fois aux douches, j'en prendrais plein le cul. Je me réserve pour ce moment, putain, si j'étais un super-héros avec un super-pouvoir, je prendrais celui de broyer les verges avec les muscles de mon cul, ça m'éviterait les tentatives de jouer au petit train sous les douches. Pédales va. La bande à baltringues, potes avec Big Francky, c'était du costaud, pas du petit joueur, ils se spécialisaient dans la clef à molette, le truc qui fait super mal aux dents. Il pue de la gueule le garde, il a une haleine de coyote, une haleine de gros chacal qui a du mal à trouver le chemin de la brosse à dents. Mais il va la fermer sa boite à caries ? C'est pas que c'est gênant, mais l'odeur quoi, la putain d'odeur de merde. Comme s'il avait bouffé un ail avant de me causer.
> Ouais, ouais, ouais, on m'a dans le collimateur, par contre, moi, j'ai ma bite dans le cul de ta gonzesse, ça te va ?
Et un coup de poing dans la gueule par le garde. Celui-là, il avait pas tellement le sens de l'humour. Dommage. Putain, que foutait Falcone ? Pourquoi j'étais encore à Blackgate ? Peut-être qu'il voulait me punir, me voir le supplier, me voir avec l'anus brisé en étoile de shérif ? Il voulait me voir avec un cratère à la place du trou ? Nan, Anthony Zucco a sa putain de fierté ouais. Et il se ferait pas déflorer le petit trou à caca. Falcone me sortirait de là, j'espérais, putain, autant que de garder ma virginité anale. Mais un jour où l'autre, le rêve finit par s'évaporer, et on finit par se laisser aller sur la pente glissante, on acquiesce une pipe dans les douches, et ensuite, c'est l'engrenage. Plutôt crever. Si je devais me faire baiser, ce serait par une bande de femmes hystériques et bonnasses, pas comme ce genre de connasses féministes hideuses. Vous savez, ce genre de gros tas, que dis-je, de baleines à lunettes, bouffie, et qui dénonce même dans les bandes dessinées, les scènes de tortures sur des femmes. C'était l'apothéose de la baleine, le mec qui chevauchait ce genre de cachalot de terre devait s'éclater à jouer à Moby Dick. Je me gêne pas et je me gênerais jamais pour dire tout haut ce que je pense personnellement. Le politiquement correct, je me torche le cul avec, et je me l'essuie dans la fente. Une vraie femme, c'était un peu celle qui me servait d'imagination sur le mur de ma cellule. Avec de vrais nibards, du monde au balcon quoi, quelque chose de joli et de rebondis, avec des courbes fines, gracieuses, et qui méritait un mec comme moi quoi, un Alpha, un mâle, un vrai. Ouais, j'étais macho, et alors ? Les femmes aiment ça. Après tout, on est de grands singes, poilus, ou sans poils. Et les femmes aimaient ça, le retour aux origines, après tout, coller sa bite dans un trou, c'était un retour au plus profond de soi-même. C'était le bonheur, c'était naturel. Et puis, faut apprendre à procréer aussi. Mais bon, je laisse cette question aux philosophes, ma seule pensée, c'était qu'au moment même où je sortirais de là, j'irais aux putes, et je les enchainerais, jusqu'à choper une bonne chaude-pisse ou une crise cardiaque. Le garde revient, il ouvre la porte, me sort un cigare. Il me dit que c'est un cadeau de Falcone. Au moins, le vieux ne m'oublie pas. Par contre, pas moyen d'échapper à la douche et à la java de la rondelle. J'allume mon cigare et je prend ma serviette. Je me dirige, d'un pas hâtif, vers le lieu de l'orgie carcérale. J'entre dans les douches, le silence ... Tout le monde se tait, et tout le monde me toise. Je pose ma serviette, je pose mon cigare, et j'ouvre l'eau. Quelqu'un s'approche de moi, il dit qu'il veut me faire payer, avec ses trois potes, la mort de leur chef. Ils disent qu'ils veulent m'enculer pour m'apprendre qui est le chef ici, dans les douches.
Manque de pot pour eux. Je vais leur proposer un fist fucking ta gueule. L'art de rentrer le poing dans la gueule des tordus et des dégénérés. Et ça crie, et ça gueule, et ça glisse. Les cris des gardes qui reprennent. Blackgate, putain de jungle.
Et je retourne encore une fois au mitard. Mais ma rondelle était sauvée. Maintenant, je serais tranquille, et on me ferait pas chier. |
| | | Invité | Sujet: Re: [GCRTOBER 2021] Anus-Land me voila Jeu 14 Oct 2021 - 18:32 | |
| Qui c'est qui est encore en taule ? Bah c'est bibi pardis ! Alors que Blackgate vivait encore, au jour le jour, je regarde le Journal qu'on nous file le matin, en salle de lecture. Enfin, y'avait quand même des prisonniers qui savaient lire, ça existait ouais, c'était rare, aussi rare qu'une virilité chez un curé, mais ça existait. Bref, alors que je regardais passablement les news, je remarquais une chose qui ne me plaisait pas. Un petit article qui traitait des fonds de la pègre de Gotham, et qui me mentionnait à juste titre. Bon ok, j'avoue, j'ai fais pas mal de saloperies, mais cet enculé de Knox me mettait dans une colère noire. J'arrache la page de journal, je me la collerai sur le mur de ma cellule et peut-être même sur le cul peut-être, histoire d'avoir un souvenir, et un truc à montrer à cet empafé de Knox. Je quitte la salle de lecture, et je tombe sur ce tocard de Franky, le noir à qui j'ai sauvé la rondelle à son premier soir. Il va me lâcher le p'tit cul ? J'ai pas besoin d'être la nounou des connards, et encore moins d'un basané. Il me suivait tout le temps, comme un petit chien, comme si j'étais son protecteur. Bon ok ! Je lui ai sauvé la vie, mais il doit apprendre une règle : Dans Blackgate, tu es seul, toujours. Les noirs, les bridés, ou encore les putains de latinos, tout ça, c'était une insulte au peuple américain. Nous, on était les vrais, les purs. Alors que sonne l'heure de la douche, dix huit heures, j'y entre. Un silence de mort, c'était plus gai dans un cimetière. En parlant de gai ... Y'avait que ça, c'était vraiment un putain d'endroits, sans gardes, sans rien. Eux, ils sont derrière la porte de la douche, et ils attendent, tandis que les prisonniers s'éclataient le trou. Pendant que les dominés suçaient allègrement, les dominants balançaient la sauce. Dégueulasse. Y'en avait partout, un frisson me parcourait la peau tandis que je pénétrais dans cette Sodome. Ouais, c'était ça, putain la Bible en avait parlé, Sodome et Gomorrhe, les aléas de l'enculerie et de l'horreur. C'était à vous dégouter des associations de pédales. T'avait le train, un truc pas banal, une horreur sans nom, et ça s'éclatait, tandis que Franky, lui, restait près de moi. Cette fois, je devais me calmer, j'avais pas envie de retourner au mitard. Déjà que c'était jamais drôle, alors fallait que je ferme ma boite à caries. C'est alors qu'un gros musclé arrive et accoste Franky, cette fois, je dis rien, je vois trois autres tatoués qui se ramènent et qui emmènent Franky jouer au petit train. Son regard me hantera, il pensait que je l'aiderai ? Bah pas cette fois en tout cas, désolé Franky, mais dans la vie, on se fait souvent enculer. Et ce soir, c'était pas ton soir. C'est toujours les premiers centimètres qui font mal, d'après ce que j'avais pu entendre dans ces douches.
> Amuse toi bien, Franky.
Un cri, un hurlement déchirant, tandis que j'entendais au loin, caché derrière un autre mur, les bruits de saucissonnage. Dégueulasse. J'imaginais pas la fin de ce bordel, mais une chose est sure, il venait de connaitre la défonce ultime, et je parle pas de drogues. Je regarde mon voisin qui se douche tout tranquillement, tandis que je le regarde, je repensais à cette blague de merde que j'avais entendu une fois. Je plaignais les cons qui nettoyaient les douches, ils devaient en voir des horreurs quand ils passaient tout ça à la javel. Moi, je m'en foutais, personne me sautait sur la rondelle. J'avais plus peur d'un mec qui pensait à me dévorer le cœur, plutôt que d'une bonne saucisse dans les douches. Chacun ses priorités. Un autre cri, plus étouffé, plus sec, ah ça y'est, Franky découvre les centimètres du bonheur. Comme quoi ... Alors que je me savonne, je regarde autour de moi, la java du foutre ouais, et ça se fouettait le cul avec des serviettes, et ça rabaissait des types à genoux, et ça y'allait. Les gardes de Blackgate, eux, ils s'en branlaient, carrément, ils s'en foutaient. Mais méchant quoi. Si y'avait de la bagarre, ok, ils venaient, mais si ça s'enculait, bah, ils intervenaient pas. Les violences en prison, ça existe, les cris, ça existe, et le harcèlement à mort, ça existe aussi. Pourquoi tu crois que ça se suicide en taule ? Tout simplement pour ça. Y'a aucune espoir de s'en sortir indemne, la prison ça abîme, ça te tue, ça te bouffe, et un jour, tu en ressors, brisé, le système t'a niqué à fond, et tu te retrouves à faire le clodo dans les rues.
> C'est pas champagne-vaseline ce soir, mais plutôt champagne cul-sec.
On rigole, mais bon, c'était comme ça la vie à Blackgate. Dans la vie, y'a des enculeurs, et des enculés, moi je faisais partie de la caste dominante, j'avais un nom. Si on me touchait, on touchait à Maroni, et à Falcone aussi, et ce serait pas bon pour l'avenir de celui qui me touchait. Encore, nous, les vrais, on avait des règles, de l'honneur, c'était pas les sagouins de l'asile de mongoloïdes qui en avait. Ah bah ça non ! Non, ces tocards n'ont aucune estime, même pour eux mêmes. Moi, je suis fidèle à moi même. Tant que j'en avais pas dans la bouche, tout allait bien. Je termine ma douche et je me rue dehors, j'ai pas envie de voir le final, j'ai pas envie de voir le feu d'artifices, ou plutôt le feu d'arti-fesses. Ni-même la sauce coulée blanche. Brrr, rien que d'y penser. Cela me mettait un chouïa mal à l'aise. Je sors, je me rhabille et je me tire, direction la cantoche, où on me sert une bouffe bien dégueulasse. La bouffe de Blackgate, c'était un peu comme si quelqu'un chiait dans ton assiette. Ce soir, on avait de l'andouillette, une énorme saucisse bien noire et bien dégoulinante de graisse. Désolé, mais là, ça passe vraiment pas, et je profite pour faire un petit régime. Je serai incapable de bouffer ça, ça me rappelait celle de Franky, ironiquement, il était pas encore là. Et après avoir imaginé Franky après sa rencontre de la cinquième saucisse, j'avais plus tellement trop faim. Je rentre à ma cellule, je m'en voulais pas d'avoir mauvaise conscience. Franky apprendrait à ne pas compter sur moi, il apprendrait à faire méga gaffe au niveau confiance. Allez, ce soir, petite pignole dans le chiottes et Miss Gotham comme inspiration. J'avais une idée pour l'évasion, ce serait difficile, mais possible. Le garde m'annonce que Franky s'est fait brisé le crâne dans les douches, avec un anus aussi dilaté qu'un trou noir, avec plein d'écume dedans. La pensée ne me fit pas rire.
Je resterai pas là. Non. |
| | | Invité | Sujet: Re: [GCRTOBER 2021] Anus-Land me voila Sam 16 Oct 2021 - 11:05 | |
| Tu sais ce qu'on dit, fils ? Quand on entre à Blackgate, tu te fais élargir le trou du cul façon violent. Bon, moi, ça m'est pas encore arrivé, mais putain les douches, les douches quoi ! Les litres de sperme qui coulent le long des jambes de ceux qui y passent, le petit train pour celui qui arrivait dans le pénitencier pour la première fois. C'était comme ça que ça marchait dans Blackgate, tout le monde s'encule les uns les autres, physiquement et non. Même le marchandage avait ses mauvais côtés putain. Pour avoir de quoi manger, ou des clopes, t'étais obligé de devenir une tantine, sinon tu y passais gravement. Et je parle même pas des groupes, les fillettes, les mecs qui ont une stature de merde qui cherchent des protecteurs. Parlons de Jimmy et de Ed', ils se sont trouvés tous les deux. L'un demande protection, et l'autre lui déglingue le fion. C'était comme ça. Toujours un putain de marchandage, toujours cette putain de loi du plus fort. Moi, dans ma cellule tout confort, enfin c'est un euphémisme, je me tape une petite pignole bien méritée. Bon, au moins, ça finirait pas dans le cul d'un mec, avec la coulée qui coule le long de la jambe. Nan, je rêvais de retourner sur Crowne Point et de me taper deux trois putes, la bière à la main, avec deux trois rails de coke dans le pif, ça c'était l'American Dream putain. C'est l'heure de bouffer, je range ma bite dans le futal, et je me lève, tandis que Stan le garde, se pointe, l'air goguenard et satisfait. C'était un connard fini, Stan, j'l'aimais pas, et je le soupçonnais de m'espionner pendant que je faisais reluire mon chauve. Peut-être qu'il avait envie de goûter ? Putain, les gens sont des porcs.
> Zucco ?! C'est l'heure de bouffer.
> Ouais, j'arrive.
Je me lève, direction la cantine. Et pas les douches cette fois. La cantine, ce summum de la merde. J'arrive, je fais la queue, sans mauvais jeu de mots, hein. J'prends un plateau et je fais la queue, attendant mon tour. Je m'approche près du self, je prend mon couteau en plastique, ma fourchette, et mon gobelet en papier de flotte. Ce qui donnait un arrière-goût dégueulasse à l'eau. Pwah, même les chiens en boiraient pas.
> C'quoi le plat, chef ?
> Chili con carne, mon gars.
Et voila qu'il prend une louche remplie et verse dans mon assiette. Putain, on dirait que quelqu'un a chié dans mon assiette. J'suis pas très fan de la bouffe mexicaine, j'aimais pas les mexicains de toutes manières.
> Génial, le plat préféré des bouffeurs de tacos.
C'est alors qu'une espèce de tapette derrière moi, avec des tatouages et tout, car c'est connu, les tatouages, c'est pour les tapettes, m'accoste. Crâne rasé, barbe fournie, un tatouage de gang sur la joue droite, il pose sa main sur mon épaule.
> T'as un problème, hombre ?
> Ouais, j'aime pas les chicanos, les métèques et les colorés, t'as un problème avec ça ?
> Madre puta, j'vais te faire la peau.
Il tente de m'attaquer avec le couteau en plastique, je lui colle le plateau dans la gueule et je lui refais un nouveau trou dans le crâne. Au moins comme ça, j'élargis le champs de ses amis, et il pourra trouver une autre utilité à son trou de balle. Je continue de le cogner, je lui apprends qui c'est le putain de patron, je lui apprends qu'on encule par Tony Zucco. La prison, c'était pour les gars comme moi, on s'y sentait à la maison, on avait comme une maman qui prenait soin de nous, mais moi, j'étais dans le genre à foutre le bordel et à partir en pension ou dans une maison de redressements. La vie, c'est comme ça, c'est une belle tartine de merde que tu bouffes un petit peu tous les jours. Le plus important, c'est de pas serrer les dents et de faire en sorte que ça passe crème. Putain, tu parles. Voila que les gardes arrivent, l'un me met à terre, je prends des matraques dans la gueule. Je sombre dans l'inconscience, je me fais fisté quoi, je tombe dans les pommes, et je finis au mitard. Comme d'hab. Quelques heures plus tard, je me réveillerais, avec la gueule en sang. Mais c'est pas grave, j'avais cette habitude. Une putain de bonne habitude. |
| | | Invité | Sujet: Re: [GCRTOBER 2021] Anus-Land me voila Lun 18 Oct 2021 - 14:44 | |
| Putain quelle merde. Me revoila au trou, ça pue, et c'est noir. On se croirait dans un trou du cul, merde, c'est vraiment pas de bol. Bon, faut dire, j'l'ai tartiné le bouffeur de tacos, il a prit sévère. D'après un des gardes, il est mort en arrivant à l'infirmerie, ce qui veut dire que ses copines vont vouloir me trouer la peau. Putain, je vais devoir encore cogner des cons. Mais faut aussi que je me sorte de ce trou, que je quitte Blackgate. J'en avais marre d'avoir les couilles biens pleines, j'avais un putain de Baujolais à verser dans la bouche d'une nana. J'avais besoin de vider mes couilles et de faire faire à une fille, le dindon, pendant qu'elle aura ma semence de prisonnier dans la bouche. On est à Gotham, les putes, c'est pas ça qui manque. Bordel, c'que je donnerais pour avoir une bouteille de la meilleure gnôle possible. Assis dans mon trou, j'écoute le silence, il est putain d'assourdissant, je suis seul bordel, à deux doigts de péter un câble putain ! Je tente de me calmer, j'en ai marre de ce trou, je serre les poings, et je cogne à mort le mur. Je cogne, je me fais mal, je me brise les phalanges mais je continue. Cogner, ça me permet de me détendre, c'est encore mieux quand t'as un punching-ball humain sous la main, mais on se contente de ce qu'on a sous la main. Je cogne, je cogne, à un moment, je sens plus mes mains, mais j'ai la rage, la putain de rage qui me donne envie de tout envoyer chier de manière bien dégueulasse. Dès que je sors d'ici, je tringle les quinze premières putes que je croise, toutes en file et je les déglingue bien sale. Elles vont prendre chères, et ce sera violent, putain que j'ai hâte de sortir d'ici, de retrouver ma ferraillerie, et mes bouteilles d'alcool.
> Tu veux bien arrêter ton bordel, Zucco ?
> Viens me le dire bien en face mon gros.
> Tu veux vraiment la jouer comme ça ?
> Amène-toi, avec les gonzesses qui te servent de collègues. Si j'te chope, je t'encule, je te préviens.
Le garde ouvre la porte, et là, y'en a au moins huit qui entrent dans la cellule. Matraques au poing, et j'ai même cru voir un taser. Et j'avais vu juste, je me prend une décharge électrique dans le torse, je tombe à genoux, bordel, j'ai pris une pure décharge et je l'ai bien sentie. Connard de merde, va, avec ton sourire de tapette et un rictus à la con, tu te marres, pendant que je me suis fait salement éclaté. Connard va.
> Tu vois, Zucco. Des fois, tu ferais mieux de fermer ta gueule. C'est pas bon pour toi, toute cette ... Colère en toi. Mais mes potes et moi, on va te proposer un massage relaxant, un truc qui va te faire du bien.
> Si j'sors d'ici, je te fous ta matraque dans le cul, et entière.
Et va-y que ça commence maintenant, les gardes me cognent à mort, j'en prends plein la gueule, mais Blackgate, c'est ça, ça a toujours été ça. Les coups, les insultes, les crachats des gardes, la faune aux alentours qui veut te sauter sur la rondelle en permanence, dormir dans la même cellule qu'un néo-nazi ou finir avec un pédophile, bref, de bonnes raisons pour finir dans ce trou, mais traités comme des clébards ouais. J'encaisse les coups, j'en prends plein la gueule, c'est violent, et je crois même que je prend un putain de coup sur le crâne. J'suis à terre, et avant de tomber dans les pommes, j'vois les gars du service d'infirmiers qui se ramènent. Ils connaissent la leçon, on tape d'abord, on soigne après. Le tout était de pas tuer et d'éviter ce genre de petits cas. Fallait rester réglo dans ce bouge, putain de vie de merde. Dès que je sors, je les enculerai tous, sans lubrifiant et avec du gravier. |
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