-3 mois plus tôt-

Le ciel est gris, il menace d’annoncer encore une ondée de pluie donnant à Gotham son charme sombre terrifiant et mystérieux à la fois. Les docks de Little Odessa sont calmes et surveillé en toute discrétion par des gardiens russe qu’on ne voit pas et pourtant ils demeurent bien là. Personne ne pourrait oser s’aventurer ici à moins d’y avoir été invité convenablement. La mer, grisâtre est un peu agitée mais juste ce qu’il faut pour que les vagues claques dignement contre le port. Non loin d’ici se trouve un hangar, un ancien arsenal naval déserté depuis bien longtemps et c’est ici que se machine la première grande vente exclusive de MOKSVA. Dans la pièce des gorilles tous plus large les uns que les autres s’affairait à disposer des armes comme si il s’agissait de bijoux précieux. Sous vitrine sécurisé ces hommes étaient tous vêtue d’une combinaison d’armé noir avec une étoile rouge sur la manche. Tous lunettes de soleil sur le nez. Et parmi tout ces hommes sombres s’affairait une femme aux longs cheveux blonds polaire. Une casquette militaire sur la tête elle était vêtue d’une combinaison tout comme les hommes de mains mais la sienne était blanche. Portant des gants une sorte de petit écusson doré et rouge était brodé au niveau de son cœur sur sa poitrine presque invisible.

-Madame Brand. Il faut que nous parlions en privé s’il vous plaît.

Sans se retourner dans un premier temps, la jeune femme aux courbes tranchantes d’un air glacial et sans émotion faisait des gestes à ses équipiers qu’ils semblaient comprendre sans aucun problème. Un fin spectacle digne d’un langage des signes leur appartenant. L’homme s’approchant un peu fut arrêté par le tire du garde du corps de la blanche dame. Il avait tiré juste devant lui au sol pour l’arrêter net avant qu’il ne soit trop proche d’elle. Le bruit raisonnant, elle sourit un peu en continuant de disposer à son idée les différentes armes du marché. L’homme s’étant arrêté net il observe autour de lui ou se trouve le garde du corps qu’il ne distingue pas.

-Qu’est-ce que tou veux Viktor ? Tu peux parler librement ici, je t’écoute.

Sa voix est assez grave et crisse d’une difficulté certaine à énoncer tous les mots en anglais. L’accent est lourd quant à lui, calme, suave, charmant, pouvant hypnotiser n’importe qui mais froid d’émotions.

-Elga, cesse tout cela avant que Boris ne cherche à t’évincer ou te dénoncer à Dmitry…

Ses doigts agrippés à un lance flamme de dernière génération et d’une finesse à ru d’épreuve, ses doigts se serrent et reste avec son air de marbre avant de se retourner face à lui. Levant la tête, elle reste grande et dominerais même presque son interlocuteur de quelques centimètres.

-Tu sais Viktor, tu n’es vraiment pas drôle. Évite d’essayer à l’avenir. Combien de fois je vais devoir te dire que Moksva c’est moi désormais.

-Menteuse, Dmitry est notre unique supérieur après Boris, une femme n’aura jamais son talent et son charisme.

-Crois ce que tu veux mais vivre sans croire à la mort ne la rend pas moins réel. Le pouvoir de Moksva est mien désormais que ça te plaise ou non. Et j’ai bien décidé de rallier la branche de l’organizatziya à Moksva. C’est plus pratique à prononcer et plus marquant pour les bobos d’ici. Va le dire à Volgin, *1собака.

Tournant la tête elle finit de tenir à son idée les différentes tables ressemblant à des stands puis mâche un ordre à ses hommes.

-*2 С глаз долой ..

Deux hommes s’avançant près de lui il grimace et chuchote une insulte à laquelle Elga ne donne aucun pouvoir.

-*3Сука…

L’homme disparaissant selon son souhait, moins d’une heure suivant cette entrevue commence une mascarade des plus secrètes et privée. N’entre que ceux ayant été invité en toute discrétion et savamment sélectionné. Portant obligatoirement un masque leur étant offert à leur entrée ici la discrétion et l’anonymat des acheteurs étaient des choses mises en avant. Pas de violence c’était la loi et chacun était fouillé à son arrivé. A part l’argent servant à régler les commandes d’armes rien d’autres n’était autorisé.


1. Chien | 2.Hors de ma vue |3.Pétasse ~

- Босс, вам нужно вернуться в убежище. Опасно, если в наше дело вмешается линчеватель.
[Patronne, vous devriez rentrer à l’abri. C'est dangereux si un justicier se mêle de notre affaire. ]

Chuchote une armoire à glace entourant la grande et filiforme dame maîtresse des affaires qui s’accomplisait ici dans ce vieux hangar des docks de Little Odessa. Les hommes ici vêtus de combinaisons noir à l’étoile rouge sont tous bâtis de la même façon. Carré tranchant et entraîné leurs visages  et surtout leurs mentons témoignait de leurs origines slaves. Entre Russe et Ukrainiens tous ici avait choisit d’être ici et y était bien rémunéré et bien remercié. Derrière leurs lunettes de soleil leur donnant un air terriblement sérieux, la plupart avaient les yeux bleus ou vert. Le gardien s’étant exprimé s’appelait Andreï et il avait l’air inquiet et il avait quelque part peut-être raison.   Elga, elle, ne semble cependant pas le moins du monde inquiète et c’est ça qui plaît à ses équipiers qu’elle dirige avec considération. Effectivement sous ses airs impénétrable elle était à l’écoute de son personnel et les protégeait.

-Моя работа - быть здесь с тобой. Каким бы я был начальником, если бы не рисковал своей шкурой ради бизнеса?
[C'est mon travail d'être ici parmi vous. Quel genre de chef je serais si je ne savais pas aussi risquer ma peau pour les affaires? ]

Lui répond-t-elle d’un ton calme et lent tandis qu’elle observe un peu les opérations se dérouler au milieu des différents stands d’armes. Elle lui adresse un regard comme pour le remercier de l’inquiétude qu’il lui porte et sourirait presque un peu avant de reprendre son air froid. Les choses s’annonçait plutôt bien les invitations avaient porté leur fruits à la grande satisfaction de la dame pâle qui observait toute ses transactions se dérouler sans accroc jusqu’à ce qu’elle entende des mots russe avec un accent anglais. Cela interpellant son attention elle se dirigea  à l’entrée avant que les clients ne ressente une quelconque pression quant à leurs achats. Arrivant à l’entrer, les deux gorilles qui étaient à ses cotés dans la pièce s’était dispersé pour protéger leur patronne de plus loin avec des armes de visé. Levant le poing à l’entré elle sourit un peu en haussant un sourcil, reconnaissant des mèches rousses…

-достаточно [ça suffit.]

S’exclame t-elle d’une voix grave et sévère. Les deux gardiens d’entrés s’arrête et se remette droits devant la porte. Celui qui avait la main cassé se nommais Ilych et si il avait grogné de douleur sur le coup de la blessure il restait impassible. Regardant Ilych elle s’approche d’abord de lui et viens saisir doucement sa main cassée. Elle lui caresse la joue sans émotion sur le visage et pourtant c’est déjà beaucoup.

-Иди домой и позаботься о себе.
[Rentre te soigner.]

Puis se tournant vers le trouble fête, l’échange de gardiens se fait rapidement et en silence. Elga sourit un peu et s’avance doucement ne semblant pas le moins du monde avoir peur de lui. Restant à une distance raisonnable elle l’observe un peu.

-Détentez-vous le archer. Ici est un lieu de non violence et de sécurité pas la peine de montrer crocs.

Le regardant un peu elle se tourne et commence à se diriger à l’intérieur de l’enceinte, jetant un œil à lui elle l’invite d’un geste à la suivre.

-Allez, venez par ici mais s’il vous plaît et  restez calme. Je vais partir du principe que cette mallette est pleine de fric…

Les gardiens ne rechignent pas et le laisse passer alors que leur boss lui faisait une fleur par sa dernière phrase. Il n’y avait plus que peu de monde parmi les petits stands russes. Néanmoins on lui tendit tout de même un masque blanc comme celui que portait les autres. Une jeune femme s’avança, très mignonne et vêtue de vêtements suggestifs.

- Mila ne t’en fait pas je vais prendre en charge ce client…

S’avançant un peu ils allèrent dans une salle privée ou il y avait des fauteuils luxueux et un plateau sur une petite table avec des bouteilles de boissons encore scellée mais pas de verres. S’asseyant,  élégante ,seul les murs un peu sale et sans la moindre du hangar tranchait avec le luxe des meubles du petit salon.

-Alors cher, « Arsenal » qu’êtes-vous spécialement venu chercher chez moi ? Souhaitez-vous quelque chose à boire peut-être ? Pour vous relaxer un peu... Je perçois une grande haine en vous mais nous ne sommes ennemis.  

Elle le regardait perçante et glaciale et pourtant de ses mots et sa façon d’être se dégageait une certaine sympathie toute relative à celui qui en serait réceptif. Posant la question elle se doutais bien ce qu’il cherchait et elle souriait mentalement en sachant très bien qu’elle avait de quoi s’en faire un bon client.

> Ses manières de circonstances à un américain irrespectueux et sans foi ni loi Elga s’obligea à garder la face devant lui tandis que ses gardes dévisageait intérieurement l’invité de leur bonne chef. Il ne voudrait jamais la contrarier, cependant en pensant au plan qu’elle prévoyait, il était compliqué pour eux de ne pas s’inquiéter du comportement du rouquin. Que la vie de mafieux est difficile, il est continuel de devoir faire la comédie, faire paraître que rien ne nous atteint jamais de la plus grosse à la plus petite insulte ou menace. Faire des histoires à l’entré même de l’entrepôt… Elle s’y attendais. Elle l’attendait, lui et avait un plan pour lui serait-il a la hauteur ? Toute était la question.  Le détaillant un peu lorsqu’elle est assise elle est calme et silencieuse telle une araignée dans sa toile attendant que les insectes viennent se coller dans sa toile. Ne le quittant pas des yeux elle voit, elle voit très bien qu’il est triste et que même ici peut-être au cœur d’un piège qui pourrait s’avérer mortel il était occupé à relooker les bouteilles.

Un sourire se forma sur ses lèvres lorsque sa supposition se confirma. Se levant pour aller se servir il n’avait pas laisser le geste se faire par ses serviteurs. Il était donc si triste ? Le regardant tomber les masques dans la pièce personne ne les voyait qu’elle seule. Face à lui elle ne perdait pas son glacial faciès et ne sourcilla pas d’un étonnement lorsqu’il parla un peu russe. Il était juste dans le choix des mots mais terrible dans l’accent. Tout ce temps elle l’avait laissé parlé et mener la danse. A vrai dire elle le jaugeait, était-il prêt ? Etait-il la bonne personne ? C’était là les question qu’elle se posait en plissant les yeux sur lui.

Elle pris le verre et ne croisa pas l’ombre de son regard. Son visage jusqu’à maintenant plutôt froid était devenu noir. Comme un homme, il se servait sans même demander, comme un homme il voulait prendre le contrôle de la discussion, comme un homme il l’avait appelé « ma belle ». Comme un homme il l’avait réduite a ce qu’elle était avant.  Comme un glaive en plein cœur les secondes deviennent longues et elle se demande pourquoi elle à souhaité donné sa chance à cette individu peu gracieux et visiblement très malpolie. Les yeux vide un instant elle se souvient de toute les fois ou elle à été « ma » quelque chose. Ma douce, ma belle, ma petite, ma grande, ma Elle, ma Ellie… Tout ce qu’elle aimait dans les « ma » c’était être ma meurtrière pour tous les hommes qui lui marchait dessus. Et des presque tous elle pouvait être heureuse de leur avoir fait cracher qu’elle était leur meurtrière. Buvant le verre de vodka cul sec sans grimacer elle balance le verre dont le cadavre raisonne au sol. Elle le regarde droit dans les yeux prête à le transpercer et elle s’avance doucement vers lui avec un sourire qui se voudrait rassurant. Voilà comment il la remerciait ? Avec un « ma belle » ? Ce serait elle sa patronne et pas lui.

-Ah oui, nous avons des choses à nous dire ? Moi j’ai bien une chose à vous dire.

Elle se baisse la vers son oreille sa poitrine fine mais présente devant ses yeux tout près, si près qu’il peut sentir le parfum de sa peau. Une odeur forte et royalement fleuris.

-Soyez-poli quand vous êtes invité.

Lui  susurra t’elle avant de faire volte face en lui tournant le dos, sans avoir peur d’aucune menace de sa part car elle est chez elle. Retournant vers son fauteuil à elle, elle se remet face à lui et le regarde a nouveau cette fois ci avec un sourire.


-Vous n’avez plus de famille, les vôtres vous on abandonné comme un enfant sur un parking et depuis personne n’est venue vous chercher… Seulement… vous êtes ici maintenant parce que je vous ai tendu les bras..  Alors s’il vous plait ne gâchez pas tout en allant m’indisposer avec une grasse et patriarcale remarque de propriété.Elle voulait parler évidemment de son "ma belle" qu'elle avait trouvé déplacé.Car qu’on soit bien d’accord, je n’appartiens ici plus qu’à moi seule.

Le regardant en espérant avoir été clair, tout en ayant à aucun moment monter le volume de sa voix, elle ne voulait pas tout gâcher mais ces mots si malvenus n’était vraiment pas respectable. Les avoirs trop enduré lui avait fait comprendre. Elle avait trop espoir en lui pour qu’il soit juste un idiot avec la langue un peu trop pendue.

-Je vous pardonne votre petit écart d’entrée cher Roy, vous avez un bon fond j’en suis sûre sous toutes ses couches d’alcools. N’est-ce pas ?

Se ré-avançant doucement vers lui elle répète sa question au creux de son autre oreille saisissant doucement le verre pour le lui retirer sensuellement  des mains.

-Venez donc essayer mes armement pour m’épater et me montrer que vous méritez cette invitation.

Fit-elle en face de lui son verre dans l’une de ses mains et l’autre tendu vers lui avec un sourire franc.

> Un sourire satisfait sur le visage elle remballe sa main tendue et tout a fait symbolique pour se gratter les doigts contre son pouce. Ses ongles longs et manucuré d’une belle façon vienne suggérer d’un son, le frottement. Le regardant, elle voit dans ses yeux que ses excuses sont sincères. Resserrant sa vision en l’observant elle se recule, le laissant reprendre le verre. Le toisant un peu elle lève le menton pour montrer sa dominance en ces lieux et surtout sa méfiance. Soupirant, elle sort une cigarette restant immobile au milieu de la pièce a le regarder bouger autour d’elle. Son entrain lui plaisait, son petit cœur tout moue aussi. Elle aurait envie de bouffer son cœur. Arsenal… Elle n’était pas déçue des recherches qu’elle avait mené sur lui. Le laissant montrer la voie en l’attendant pour qu’elle prenne le relais au moment ou elle s’apprête à passer devant lui, il parle des choses qui fâche. Des cicatrices qui même bien refermée font toujours un mal de chien dans sa chair de battante. S’arrêtant devant lui les yeux au sol elle ravale sa salive et d’un coup tout est plus dur.

Elle se serait imaginer lui foutre son coude sous la gorge un couteau braqué sur le coeur mais pourquoi ? Parce qu’il avait raison ?… Eh oui. Il avait raison. Cette merde t’avait bousillée tout comme lui et tu le voyais bien aujourd’hui quand il était face à toi. C’est bien pour ça qu’elle l’avait sélectionné, non ? Parce qu’au fond ils sont un peu les mêmes… ? Se rappelant des recherches qu’elle avait orchestré sur lui elle se souvenait avoir sourit un peu de savoir qu’elle pourrait l’aider à briller après tant de douleur d’addiction…
Le temps est là et ne perd pas son influence sur la vie. Elle est bloquée là et tourne un peu son bras droit pour en voir la partie intérieur, souvent particulièrement pâle par manque de soleil… Là gisent encore tous les stigmates de son passé d’horreur et d’enfer qui font à chaque fois qu’elle s’en rappelle exploser un gouffre de chaos dans sa tête. La douleur, l’obligation d’obéir sous peine d’être un zombie sans choix, utilisée comme une poupée gonflable dans des chantiers sales et lugubres.

Fermant les yeux un instant encore elle tourne la tête et le regarde avant de passer. Son regard n’a plus rien à voir, là, il est humain, il à quelque chose d’autre. Les sourcils mit froncé mi courbé lui donne un air de triste haine et elle lui adresse d’une voix puissante et pourtant susurrante.

-Viens...

S’engouffrant dans les escaliers comme un renard effrayé par un chasseur elle le saisit par la main dans la folie de l’instant et prenant les escaliers l’emmènent sur le toit. Ses talons claquent une détermination certaine et elle ne perd en rien son charisme habituel. Ses soldats rangeant tout autour d’eux alors qu’il est le dernier client, ils se retrouvent bientôt sur le toit de l’entrepôt d’import export d’Elga et plus précisément de Moksva.  Ses mots, ses mots l’ont touchée et tout le monde sait ici que l’espace encore vivant dans le cœur d’Elga est tout a fait étroit. Lâchant sa main sur le toit elle ferme les yeux pour humer l’air frais de la nuit qui tombe sur Gotham comme une robe sur mesure. Se tournant face à lui avec un sourire et les bras ouvert pendant qu’elle recule, Gotham derrière elle semble être son royaume depuis toujours.

-Montre moi Arsenal. Montre moi Arsenal que tu mérite d’être en haut ici avec moi. Tout près de moi pour me défendre en toute circonstance !

Sa proposition pleine d’honneur et de loyauté, elle lui offre sa confiance sur un plateau d’argent. Confiance qu’il pourrait briser elle le sait. Mais pourquoi le ferait-il si elle incarne celle qui le hisse à son sommet avec elle. Continuant elle sourit encore et se tourne  le regardant pour qu’il vienne jusqu’à elle vers le rebord du toit de l’entrepôt. Autour d’eux dans un vent frais qui fait danser les cheveux d’Elga, des centaines de gros conteneurs se hisse en HLM de couleurs ampli de trésor. Sur le rebord attend Arsenal une mallette noir. En dedans des flèche et un arc étudié pour être le meilleur. Sa couleur rouge à été commandée et spécialement faite pour lui.

-Ouvre cela.

Le regardant elle le laisse se saisir de l’arc en le regardant avec fierté et plaisir. Le vent est doux, et pour une fois à coté de lui elle se sent vivante.

-Il faut que tel Deadshot tu ne loupe jamais ta cible.

Les bras croisés elle sourit et le regarde prendre connaissance de l’arme. Il a l’air heureux tout du moins elle l’imagine et cela lui fait plaisir. C’est comme si il était déjà de la famille car les choses étaient très naturelle avec lui. Ce passé commun était un lien qu’on ne pouvait ignorer. Le voyant un peu trembler de façon très discrète mais tout de même, elle réussi a le distinguer. Englobant sa main elle le tiens pour qu’il arrête de trembler et le regarde dans les yeux déterminée un léger sourire en coin de confiance.

-Plus jamais tu ne tremblera avec moi. Garde la tête haute, elle hausse la tête en même temps qu’elle parle s’attendant à ce qu’il fasse de même.Tu vaux mieux que tout ça crois-moi. Je l’ai vue de mes deux yeux vues. Je t’ai longuement observé. Ne laisse pas ceux qui t’ont tourné le dos te tirer dans les abysse. En décochant ta flèche tu abandonnera l’abandon, l’abandon de toi dans les terribles abysses de l’addiction

Elle sourit et dans sa main chaude, il peut ressentir, ressentir toute la chaleur humaine qu’elle à, toute cette chaleur, cette ardeur de vivre qu’elle lui prête pour se relever. Plus petite que lui elle semble minuscule mais elle en impose quand même et rallumerait en cet instant n’importe quel cœur gelé.
***