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 Bienvenue à Lost Hope's Town

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AnonymousInvité
MessageSujet: Bienvenue à Lost Hope's Town   Bienvenue à Lost Hope's Town EmptyMar 20 Avr 2021 - 19:27

Bienvenue à Lost Hope's Town
My reign of terror starts now !  

Utah, 1875.



L'expansion des États-Unis vers l'Ouest continue et la région de l'Utah n'est pas laissée en reste. Elle ne fait pas encore partie de la Confédération, mais le gouvernement américain compte bien y remédier un jour. Pour l'heure, aucune loi fédérale ne régit le territoire, que des shérifs ayant autorité sur leurs terres respectives. Parmi ces shérifs, il y en a un qui règne sur la ville de Lost Hope's Town, un trou malfamé et reculé mais dont la promesse des richesses et d'aventures continue de faire débarquer des individus crédules et des crapules assumées. Cette ville à l'apparence banale fait la fierté de ses habitants et possède tous les services et établissements qu'un tel endroit puisse offrir : saloon, banque, maréchal ferrant, la mairie qui regroupe le conseil municipal, le shérif avec ses prisons, le médecin et une pharmacie, le dentiste, le marché, le service de lessive et un comptoir de poste et de traite attachés au chemin de fer.
Ce qui faisait autrefois la renommée de cette ville, et ce qui a causé sa déchéance, est la mine d'or dans les montagnes au nord de la ville. De cette montagne s'écoule une rivière qui possédait également son lot de richesses. À son apogée, la ville comportait 5000 habitants. Maintenant, la mine est abandonnée, même hantée à ce que l'on dit, et les ressources minières épuisées. Les histoires de fortune ont attirées la racaille de toutes les espèces, créant des conflits sans précédent et faisant fuir la population. Aujourd'hui, il est difficile de dire combien il y a d'habitants, car les gens vont et viennent à leur guise tant à la lueur du jour que dans les ombres de la nuit. En proie avec elle-même, Lost Hope's Town se bat chaque jour pour survivre avec le mal qui y subsiste, sans parler de la menace constante de la tribu amérindienne située à l'ouest et qui bloque encore toute expansion occidentale.
Malgré la menace, les habitants restent et sont fiers de vivre là où ils sont. Il faut être un dur pour exister dans un endroit où les vengeances sont monnaies courantes, sans parler des desperados qui vont et viennent librement. heureusement, le shérif veille au grain avec ses adjoints, sans parler du mystérieux personnage ayant fait son apparition récemment. Personne ne le connait, mais il piège les criminels et les livre à la justice par ses propres moyens (qui ne sont pas toujours, eux, très propres).

Bienvenue à Lost Hope's Town.

[size=32]©️️ravrav[/size]

- Telle une fanfic classique, vous vous intégrez à la ville selon votre bon vouloir et à votre rythme. Différents lieux déjà mentionnés sont à votre disposition, mais rien n'empêche pour vous d'en inventer.
- Premier arrivé premier servi pour les rôles. Bien sûr il peut y avoir plusieurs criminels, mais évitons d'avoir 50 shérifs ou 35 barmans de Saloon.
- Vous incarnez votre personnage de Gotham, mais remanié à la sauce Western. Je dirais que c'est la seule règle : respectez le contexte. Vous pouvez être un singe, un crocodile ou même un robot (je pense ici à Bobo, Croc ou Robot Babe par exemple), mais vous devez être comme dans un western : les vêtements, les armes, l'équipement, etc. doit coller au contexte. Pas de magie, de toxines ou de super pouvoirs. Le steampunk est accepté, mais ça ne doit pas allez plus loin. Le but est de sortir votre personnage de son cadre habituel.
- Dans votre premier post, essayez de vous décrire un peu (une image c'est bien, si vous trouvez une variante de votre personnage en western) histoire qu'on ait une bonne image.
- Pas de limite de mot minimum ou maximum, pas d'intrigue. On est là pour changer d'air, l'histoire avance au fur et à mesure qu'on avance.
- Je modifierai le premier post pour mettre à jour les rôles de chacun ainsi que les noms. Les primes aussi, lorsqu'elles auront lieu.
- Si vous avez des questions, hésitez pas à me les demander en privé ou sur discord.

Lone Ranger/Justicier solitaire : Batman
Criminel/Ex chirurgien : Jonathan Crane
Criminel/Amérindienne : Teslady


Dernière édition par Jonathan Crane/Scarecrow le Jeu 22 Avr 2021 - 17:30, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Bienvenue à Lost Hope's Town   Bienvenue à Lost Hope's Town EmptyMar 20 Avr 2021 - 20:20



The Lone Ranger in the dark Last Hope's Town, Utah 1875Bienvenue à Last Hope's Town ft. Who is here •••

La nuit noir et les bruits de coyotes, c'étais tous les jours pareil... Tous les jours la même merde sans nom à surveiller cette ville pourrie de l'intérieur nommée Lost Hope's Town. Je veillais sur elle depuis un bon moment mais malheureusement ça m'a couté ce titre de hors la loi, malgré tout ce que je faisais pour eux ils me surnommaient le "Lone Ranger" ou "Batman" dépendant des fois. Ce soir je quittais mon manoir à l'extérieur de la ville, mes terres étaient bien traitée car bon nombres de fermiers travaillaient pour moi car ils avaient un toits où vivre et surtout une vie correcte. J'étais connu dans la ville comme le riche gentil homme Bruce Wayne, une figure assez reconnue par les habitants... Certains voulaient s'attaquer à moi et d'autres se faisaient chasser par moi. Il était temps que je sorte pour aller veiller sur la ville, d'une manière ou d'une autre j'allais faire mon travail, les criminels des environs se sentaient en sécurité mais depuis que j'errais tel un fantôme ils s'inquiétaient de plus en plus. J'enfilais donc ma tenue et mettait ma cartouchière en passant juste un bras dedans pour qu'elle passe sur mon torse comme une sangle de sac... Une fois chose faite je marchais en direction d'un placard se trouvant dans une grotte sous mon domaine, un masque s'y trouvait, je le mettais sur le haut de mon visage en faisant un nœud derrière mon crâne pour l'attacher. Voilà qui était fait, je marchais alors que mes éperons raisonnaient dans tout l'endroit comme une musique aiguë à l'oreille de mon cheval qui savait ce que cela voulait dire.

Il se nommait Last Bullet car c'était le Mustang le plus rapide du Far-West, un peu sauvage mais j'avais su le dompter et il avait appris à m'apprécier. Je le regardais du coin de l'œil avant d'enfiler mon Stetson noir d'un simple mouvement rotatif de la main pour le faire tourner vers l'arrière avant qu'il se pose sur ma tête avec panache. Celui-ci était muni de deux oreilles pointues de chauve-souris pour que tout le monde sache que je suis là... Mon long manteau était quant à lui déchiré au niveau des talons comme s'il avait vécu des histoires incroyables. Je l'attrapais par le col avant de l'enfiler en tendant un bras vers la droite pour l'ajuster convenablement alors qu'à cause du mouvement celui-ci se mit à bouger comme si je me trouvais face au vent. Très bien, j'étais fin prêt pour partir hormis un seul détail... Mon colt. J'attrapais ma ceinture l'attachant correctement en passant mon pouce sur chaque balles qui étaient rangées sur celle-ci, pour finir je mettais mes gants avant de me retourner pour me diriger vers ma monture d'un pas décidé alors que celui-ci se mettait à s'exciter. Je grimpais sur la selle noir comme la nuit alors que Last Bullet se mit à hennir d'un seul coup annonçant la couleur alors que je faisais un bruitage buccal pour qu'il se lance au galop pour sortir du tunnel en se dirigeant vers l'entrée du canyon alors que je m'arrêtais un instant.

•• The Lone Ranger (Batman) :   Woooow... Tout doux ! disais-je en observant autour de moi alors qu'il y avait des signaux de fumée. Il semblerait qu'eux aussi soient en forme ce soir Last Bullet, allez en avant... reprenais-je avant de le lancer vers les hauteurs pour avoir une vue imprenable sur la ville.

Voici le moment que j'attendais avec impatience comme chaque soirs... J'attendais que la ville s'active pour que les chiens de cette ville sortent pour faire leur loi à leur manière. Malheureusement pour eux je n'étais pas du genre à laisser ça passer. J'ouvrais ma ceinture utilitaire présente sur ma cartouchière thoracique, j'en sortais une longue vue pour admirer le saloon, le bureau du shérif et les autres lieux importants de cette ville. Évidemment tout ça ne durera que quelques minutes avant que je range la longue vue et que je tire doucement sur les rênes... Last Bullet était capricieux ce soir mais il se cabra pour se dresser sur ses sabots arrières face à la lune qui brillait ce soir. Je me remis en route en redescendant par le canyon afin de me diriger vers l'extérieur de la ville pour ne pas me faire repérer, je cachais ma monture pour qu'elle ne se fasse pas remarquer et je commençais ma patrouille dans les rues en me cachant dans l'ombre tel un charognard qui chercherait à tomber sur la première proie venue.

•• The Lone Ranger (Batman) :   Il est temps de passer à l'action...

D'un simple mouvement de main je sortais de mon équipement mon colt grappin pour me rendre sur le toit d'un des bâtiments qui surplombaient la ville afin de continuer d'être les yeux de la justice. J'étais prêt à tomber sur le premier salopard qui ferait du mal à quelqu'un...

 
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Bienvenue à Lost Hope's Town   Bienvenue à Lost Hope's Town EmptyMar 20 Avr 2021 - 20:49

Bienvenue à Lost Hope's Town


Le vieux chercheur tamisait au bord de la rivière, non loin de la rivière. Le soleil commençait à se coucher et un sourire ignoble vint égayer son visage édenté. Sa prise luisait de mille petites étoiles, et il en était très heureux. Il commença doucement à collecter son or, le mettre dans sa sacoche. Aujourd'hui avait été une bonne journée, il fêterait ça en ville, paierait la tournée, oh, il était heureux.

- YIPEEEE ! YIPEEE ! hurlait-il en sautillant de joie. Ah, une journée comme ça, il y en aurait pas deux. A ce propos, au loin, deux silhouettes chevauchant s'approchaient, depuis le soleil se couchant  l'horizon il ne voyait que deux ombres. Bah, qu'est-ce que ça peut être ? L'endroit grouillait de chasseurs de prime en traque d'un grand criminel., il les inviterait à boire un verre.

S'asseyant sur le sol, il but dans son whisky, intrigué par les silhouettes qui venaient en grandissant. Il discernait deux figures particulièrement étranges, on aurait dit une jeune femme, et à ses côtés, quelqu'un qui semblait à un cow-boy. Une femme sur un cheval blanc et noir, elle... avait des cheveux sombres... oh... une Peau-Rouge !

Et ce type... le chercheur d'or se releva en hâte, commençant à faire ses affaires. Un Mexicain chevauchant avec une Peau-Rouge ! Il n'y en avait qu'un seul dans tout le territoire, et il savait qui c'était. Joaquin Murrieta et la tristement célèbre tueuse de blancs, celle qu'on nommait dans les saloons la salope aux scalps, "Avaleuse-de-Foudre" (en anglais : Thunder Swallow... ça rend mieux en VO).

Elle tenait ce nom de la légende qui avait parcouru tout l'Etat qui disait qu'elle avait survécu à son exécution en attirant la foudre sur elle ce qui avait provoqué la mort de plusieurs shérifs et la moitié d'un village dans le compté voisin.

Esprit vengeur, bannie de sa propre tribu qui campait la réserve non loin de Lost Hope's Town pour ses odieux crimes impurs et déshonorants, la jeune femme était alors connue pour son manque total de pitié et de discernement, par sa sauvagerie implacable, elle n'était qu'une soif de sang chevauchant son cheval "Petit Tonnerre". Pourquoi agissait-elle ainsi ? Nul ne le savait, certains pensaient que son état mental s'était simpement désagrégé à force de prendre la foudre à répétition, car c'était ce qui lui arrivait. Une femme d'une beauté effroyable, mais dans ses yeux, quelque chose de cassé, quelques tics faciaux étranges... et elle-même était le bras droit d'un homme encore plus effroyable qu'elle, oh, elle n'était pas nette.

Sur son visage, des peintures faciales rouges, ou peut-être était-ce du sang ? Des cheveux noirs mais pourtant des yeux clairs, une très grande taille, un mètre quatre-vingts et une musculature ciselée qui ne faisait qu'accorder du crédit à sa legende tout en lui donnant une force et une endurance physique difficile à soupçonner. Habillée comme un homme, elle portait un pantalon brun, un foulard azur et argenté, un chapeau de cow-boy noir avec une plume rouge dessus, une chemise rouge et un cache-poussière. Ses cheveux, très longs, étaient attachés avec quelques plumes rouges en tresse.

Joaquin avait un beau visage, il n'était pas grand, mais il était solide et fort come un boeuf, il portait un foulard couvrant sa bouche et une tenue de cow-boy tout à fait ordinaire.

Le chercheur d'or enfourcha sa monture et partit au galop, poursuivi par les deux protagonistes. Joaquin sortit son .44 PN alors que le vieillard épaula son Wichester, des coups de feu s'échangèrent alors qu'ils s'échangeaient dans un bosquet. Le vieillard parvint à mettre en déroute le Mexicain, et à présent, il galopait tout droit en direction de la ville.

Puis, tout noir. Il tomba de son cheval, sa tête littéralement explosée par un puissant coup de casse-tête qu'il n'avait pas pu venir. La jeune femme cria, arrêta sa monture avant d'en descendre. Joaquin la rejoint, observant avec stupeur le triste spectacle : la tête de l'homme était totalement desolidarisée de son corps.

- Mon épaule, remets-moi ma putain d'épaule !

La puissance de son geste fut telle qu'elle s'était démis l'épaule, effectivement. Paniquant, il tenta aussi bien que mal de la remettre, on entendit un crac et Avaleuse-de-foudre fut remise sur pied. Alors que le Mexicain ramassait les effets, l'or et les quelques lapins qu'avait chassé le vieil homme pour les mettre sur sa monture, Loco Bronco, l'Amérindienne s'occupa de scalper la victime.

- Pends-le à un arbre, ça fera rire les passants.

- Je doute que sa tête va tenir, señorita...

Il avait raison. Elle s'en énerva.

- Bon... le vent part dans la bonne direction, on va allumer un feu et le balancer dedans, ça va sentir la viande grillée dans toute la ville. Le chef va aimer ça.

Le Mexicain baffouilla avant de commencer à chercher du bois pour le feu. Ils s'activèrent avec hâte pour avoir le temps de finir avant de rencontrer quelqu'un d'autre à griller, et vingt minutes plus tard la graisse fondue du vieillard commença à parfumer la forrêt, puis bientôt les effluves acides et rances vinrent rejoindre Lost Hope's Town.

Lorsque tout fut prêt, les deux compères chevauchèrent en direction du camp de leur gang, le terrible gang de Jonah "Scare" Crow.

Illustration vite fait pour donner une idée : https://i.imgur.com/WRuGVLX.png


Une chasse prolifique.

Bienvenue à Lost Hope's Town DoMuljN
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Bienvenue à Lost Hope's Town   Bienvenue à Lost Hope's Town EmptyMar 20 Avr 2021 - 21:32

I can't ignore you anymore.Calamity Clover de son vrai prénom Claire Clover, sur son cheval, ses cheveux blond volant au vent dans son dos et son chapeau de cuire sur le crâne chevaucher depuis des jours en direction de Lost Hope’Town. Elle était sur la piste d’un criminel et rien ne la ferait dévier de sa route. Le long blouson noir qu’elle portait flottait dans le vent alors que son cheval galopait comme si elle avait les chiens de l’enfer aux trousses. La poussière qu’elle soulevait était un signe, un avertissement à celui qu’elle cherchait et à tous les autres criminels qui auraient l’audace de venir croiser sa route. Elle fit ralentir sa monture quand elle vit se dessiner dans le sable les prémices de la ville. Un panneau tout simple venait inviter l’inconnue à entrer. “Bienvenue à Lost Hope’Town”  Calamity raccourcit les rênes du cheval pour faire son entrée en ville. Son regard bleu perçant se posant sur les boutiques, les habitations et les habitants. D’une main elle essuya son front sur lequel était collé ses cheveux et de la poussière. Elle aurait bien besoin de se rafraîchir le gosier mais avant…  Elle prit la direction du bureau du shérif et fit arrêter son cheval qu’elle attacha avant de lui donner une sucrerie. Puis une fois fait, elle sortit un parchemin de sa sacoche qu’elle glissa dans une botte avant de faire descendre sans aucune douceur le colis attaché à son cheval. Quand il tomba sur le sol, le colis gémit. “Vous m’avez cassé les deux jambes !” La blonde haussa les épaules et le força à se lever, voyant qu’il pouvait marcher, elle rigola un peu. “Mais non tu es comme neuf. Tu n’avais qu'à pas chercher à fuir. Et puis j’ai tiré dans l’épaule, alors que j’aurais pu te faire une troisième narine. avance maintenant ! J’en ai marre de sentir ton odeur. Et j’ai un autre client à cueillir." Elle le poussa devant elle sans ménagement, après tout il avait tué 4 enfants et leurs parents pour une poignée de dollars. Elle entra dans le bureau du shérif, son long blouson s’ouvrant sur un pantalon de cuire sombre, des bottes hautes et une chemise de flanelle qui avait dû être blanche à une époque.

“Vous êtes le shérif ? J'ai un client pour vous.” Au passage elle décrocha le visage de son criminel des personnes recherchées et le posa sur le bureau. “La prime est de 500 billets.. Vif, il est presque pas abîmé.” Ce qui semblait n’être que l’adjoint du shérif lui fit signe de le mettre en cellule et lui tendit ensuite sa récompense. La blonde recompta avant de lui faire un signe de tête et de glisser le tout dans sa botte. “Je cherche un criminel, il se fait appeler Psycho Pirate. Il est en ville ?” L’adjoint secoua les épaules. La blonde soupira et quitta le bureau le laissant à sa sieste. Elle s’étira, retira son chapeau et se rafraîchit dans l'abreuvoir des chevaux. Puis, sans hésitation, elle se dirigea vers le salon. Ses bottes usées par le voyage soulevèrent des tas de poussières, mais elle s’en fichait pas mal. Elle entra dans le lieu, animé, et se dirigea vers le barman. “Un whisky et de quoi manger n’importe quoi” Elle posa son chapeau sur le comptoir à ses côtés, s’adossa à ce dernier et observa la salle, cherchant quelqu’un qui pourrait lui donner les informations dont elle avait besoin.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Bienvenue à Lost Hope's Town   Bienvenue à Lost Hope's Town EmptyMar 20 Avr 2021 - 21:39


no one's gonna take me alive. time has come to make things right. you and i must fight four our rights, you and i must fight to survive.  ( music ) -- bienvenue à lost hope's town.

oeil dans la lunette, tu te concentres. ta respiration se stoppe pendant de longues secondes tandis que ton doigt appuie sur la détente. la pression s’effectue contre ton articulation alors que dans un bruit des plus vif, la balle part, percutant alors une énième boite de conserve qui se tenait là, fièrement. tu redresses enfin la tête, observant les divers bouts de métal qui sont tous désormais au sol. tu t’améliores. définitivement. un petit air faussement satisfait apparaît sur tes lèvres tandis que dans le fond de tes opales bleutées, une flamme vengeresse était visible. c’était qu’une question de temps avant que tu obtiennes vengeance, avant que tu réussisse enfin à faire payer ceux qui avaient tué le seul homme en qui tu avais une confiance aveuglante depuis ta naissance. un homme qui t’avais éduqué comme il avait pu, malgré ses nombreuses responsabilités.
tu avais tout essayé. tentant tant bin que mal de convaincre toute ces personnes traumatisés par la mort de l’ancien shérif de te venir en aide, mais personne n’écoutait tes appelles à l’aide. t’étais seule, toujours seule, et tu étais déterminé à obtenir vengeance, quitte à y laisser la vie. ça t’étais totalement égale, et tu réussirais quoi qu’il advienne, d’une manière ou d’un autre.

tandis que recharges la carabine, tu remarques que le ciel prends peu à peu une teinte orange. merde, t’es encore en retard. un énième soupire tandis que tu rentres enfin dans cette grande maison, trop grande pour toi seule. tu ranges l’arme avant de jeter un énième regard dans le miroir. retouche rapide sur ton look, corset que tu ressers te coupant un peu plus la respiration et tu glisses une arme dans cette jarretelle blanche. juste au cas où. tu finis par t’extirper de chez toi d’un pas énergique, ta jupe à volant écarlate se mouvant au rythme de tes pas. le courant d’air fait d’ailleurs probablement tout autant d’effet sur le tissus. tu avances, de longues minutes tandis que tu passes les portes du saloon de manière toute aussi énergique et à l’instant où tu passes la porte de celui-ci, un immense sourire apparaît sur tes lèvres. t’es au travail, tu dois laisser ton désir de vengeance derrière toi.
c’est pourtant la raison ultime qui t’as fait prendre cet emploi. à l’origine tu travaillais à la bibliothèque mais de toute évidence tu n’étais pas assez au courant des dernières nouvelles. t’es venue ici, avec le but de sympathiser avec les clients et ainsi leur extirper des informations. d’où les jupes aux devants plus court, les comportements parfois aguicheurs et les boissons offertes. de cette manière les gens parlaient, parce qu’ils se sentaient en confiance et ils étaient prêt à tout pour qu’une demoiselle s’intéresse à eux. tu étais presque inaccesible, chauffant sans pour autant passer à l’action. et pourtant, ils tombaient tous dans le piège face à tes yeux clairs et tes lèvres écarlates. tu leurs disais ce qu’ils voulaient entendre et eux, ils parlaient, trop. tu avais appris l’identité de celui qui avait tué ton père , ou du moins le nom qu’il utilisait et la race de son cheval. tu attendais de connaître la localisation et en attendant, tu t’entraînais avec les armes qui appartenaient à ton père dont tu avais simplement hérité.

tu passes alors derrière le bar, relayant une de tes collègues qui peut enfin partir rejoindre sa famille et te laissant, avec les autres employées. tu t’empresses de servir alors la petite blonde qui vient de s’installer au bar avec son verre de whisky tandis que tu passes rapidement par la cuisine pour leur commander le plat du jours. —  est-ce qu’il vous faudra autre chose ?  tu demandes avant de te déconcentrer sur la population peuplant le saloon. ce soir, tu as encore comme ultime objectif de pouvoir obtenir toujours plus d’informations. la soirée ne fait que commencer, les esprits s’échauffent. les hommes commencent seulement à sentir l’alcool monté, les prostituées cherchent encore leur proie tandis que toi, tu restes là, derrière ce bar commençant alors à t’affairer. une commande par-ci, une autre par-là.
les minutes s’écoulent et c’est avec ce plateau que tu passes, récupérant les divers pichets de bière qui sont terminés sur les tables. et alors que tu en ramasses un, tu sens une main venir sur coller contre tes fesses. — tu m’en remettras une tournée ma jolie ! qu’il sort. tu restes immobiles, toujours légèrement penchée en avant tandis que tu clignes plusieurs fois des yeux, faisant papillonner tes longs cils. de toute évidence, t’avais pas vu ça venir. une semaine que t’étais là, et première fois que ça arrive. tu te redresses alors et le voilà retirant sa main de ton fessier. tu lui offres un sourire des plus hypocrite. — évidemment. un nez cassé avec ça, ça vous ira ? — pardon ?  tu clignes de nouveau des yeux tandis que viens plaquer sa tête contre la table en bois. son nez fait un bruit étrange tandis qu’il gémit soudainement de douleur tentant de calmer les saignements de son nez. — autre chose ? tu demandes alors, petit air tout innocent. sans grande surprise, il se lève immédiatement pour te faire face. t’es pas très grande, alors il te surplombe de quelques têtes et d’un simple mouvement de main il envoie ton plateau valser. la distance entre vous est faible, trop faible, tu sens son haleine alcoolisé mais tu bouges pas, l’observant avec un air de défit avec tes prunelles bleutées tandis que soudainement toute l’attention des clients est tournée vers vous.


(c) mars.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Bienvenue à Lost Hope's Town   Bienvenue à Lost Hope's Town EmptyMer 21 Avr 2021 - 5:45

Bienvenue à Lost Hope's Town
My reign of terror starts now !  

Petite Ambiance Western


Il commençait à se faire tard lorsque ses deux sbires revinrent au repaire. Ce dernier se situait quelque part dans le canyon non loin de Lost Hope's Town. Cette crevasse immense abritait un grand nombre de cavernes et ils changeaient d'endroit à chaque jour. Si la nouvelle était occupée, ses habitants étaient chassés sans possibilité de vivre un instant de plus, animaux comme humains. Jonah "Scare" Crow n'avait pas de temps à perdre avec les gémissements et les suppliques des faibles. Si tu avais le malheur de le croiser, c'était de ta faute.
Le criminel s'était forgé une réputation effroyable dans la région : attaques de train et de diligence, braquages de banque, déclencheur de bagarres au Saloon, meurtres de sang froid, torture et bien d'autres. Tout le monde le soupçonnait d'être l'auteur d'un grand nombre de crimes, mais il savait tellement camoufler ses actes qu'il n'y avait jamais une seule preuve pour l'incriminer. Jusqu'à maintenant, il avait échappé à la justice et prenait la ville comme son territoire personnel. Sur son passage, les gens faisaient place et il prenait un plaisir sadique à déranger la tranquillité fragile de ce coin de pays. Il déambulait impunément partout où il le désirait sous l'œil attentif des représentants de l'ordre, mais impossible de lui mettre la main dessus.
Thunder Swallow déchargea sa monture et rassembla les sacs volés au cours de la journée dans un coin. Ils iraient rejoindre leur fortune personnelle dans une caverne unique, à part et fixe, connu d'eux seuls. Il n'était pas encore temps d'y allez, ils devaient faire un tour en ville avant. Rien de tel que de se montrer pour affermir son autorité et rire à la barbe et au nez des autorités.
- Il y a de nouveaux chasseurs de prime en ville. On les débusque, on les identifie. Pas de grabuge, seulement de la reconnaissance et du bon temps. Jouissez de la peur tant qu'elle perdure messieurs, car qui sait où vous serez demain.
Cette phrase, il l'avait dit souvent et la redirait tout autant. Autrefois le croque-mort de cette ville que l'on appelait auparavant Golden Hill, pour des raisons évidentes, Jonah Crow avait fait fortune aux dépends des mineurs et des chasseurs d'or qui venaient s'aventurer dans cette partie du désert. Des accidents arrivaient sans prévenir dans les souterrains et il était rare d'en réchapper. Il avait même manigancer, à l'aide de mercenaires, un accident ou deux afin d'augmenter le prix de ses services. Le Corbeau, comme il se faisait appeler, était alors chargé des préparatifs pour les obsèques et les enterrements. En ces temps là, l'or coulait à flot de la mine et les familles payaient toujours avec ce qu'elles avaient trouvé avant de quitter Golden Hill ou de retourner dans les mines. Quel que fut leur décision, ce commerce dura longtemps. Crow avait lancé cette phrase à toutes les obsèques en signe d'avertissement : "Jouissez de la peur tant qu'elle perdure, car qui sait où vous serez demain". Il le savait, lui. Ces pauvres âmes seraient, elles aussi, dans ses sarcophages. Puis, il y avait eu la guerre.
Lorsqu'il se releva de son rocher, le corps de Jonah "Scare" Crow émit plusieurs cliquetis métalliques, caractéristique de sa condition actuelle. Son bras gauche, qu'il avait perdu il y a quelques années, était fait de métal et de rouages complexes. Financé par sa propre fortune, ce prototype fut amélioré avec le temps pour devenir ce qu'il était aujourd'hui : un bras à part entière, mais plus fort. Maniable et vif, il pouvait dégainer son arme comme tous les autres. Cependant, le combat n'était pas sa force. Comme son bras gauche, il avait aussi perdu son bras droit. Par contre, il ne l'avait pas fait remplacer comme l'autre. Il avait perdu son bras droit, mais il en avait tout de même un : cette amérindienne répondant au nom de Thunder Swallow. Elle était son exécutrice et sa protection, l'extension de sa volonté. Son atout majeur à lui, c'était la peur. La peur de ce qu'il représentait, de ce qu'il amenait. Cette même peur qu'il avait accumulé durant toutes ces années. D'abord la guerre civile, où il avait perdu ses deux membres, puis l'hôpital où on le sauva in extremis, puis l'asile afin de purger le poison dépressif engloutissant son esprit. Jonah Crow avait eu peur durant des années, ne sachant pas ce qu'allait être sa vie maintenant qu'il était doublement manchot et à force de se faire diagnostiquer des maladies et des conditions aux noms incompréhensibles. Il cumula tellement de peur qu'il eu un déclic et se retrouva, tout à coup, parfaitement sain aux yeux des docteurs. Ce n'était qu'une façade, car au fond de lui, Jonah Crow avait toujours peur, mais il était tellement terrifié que son esprit ne connaissait rien d'autre. Il devait alléger ses tourments et il ne trouva rien de plus satisfaisant que d'arroser les esprits des autres avec cette émotion primordiale. L'ancien croque-mort avait été conditionné à un point tel qu'il ne semblait plus rien ressentir. Seule la souffrance des autres semblait lui procurer du plaisir. Même handicapé comme il était, il demeurait extrêmement dangereux.
Suite à son ancien sobriquet de Corbeau, Jonah avait poussé plus loin l'image qu'il désirait faire ressortir de lui. Il s'était ainsi affublé d'un long manteau brun, d'un grand chapeau et d'un masque dans lequel il avait découpé des trous. Ce dernier était en permanence sur sa tête et reflétait sa vision tordue du monde. Le masque instillait la frayeur. Cela fonctionna si bien que le Corbeau disparu au profit d'un nouveau surnom : l'Épouvantail.
Enfourchant sa monture, un Quarter Horse entièrement noir répondant au nom de Scream, il prit la direction de Lost Hope's Town, suivit de Thunder Swallow, du mexicain et des deux autres idiots qu'ils avaient repêchés sur le bord du chemin. Ils finiraient par mourir comme ceux avant eux et seraient tout aussi vites remplacés.

Image du criminel Jonah "Scare" Crow


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MessageSujet: Re: Bienvenue à Lost Hope's Town   Bienvenue à Lost Hope's Town EmptyMer 21 Avr 2021 - 13:58

Bienvenue à Lost Hope


A écouter avec le post:

Le soleil s’est depuis un certain temps couché quand j’arrive en ville. Ma monture est pantelante, nous avons chevauché toute la journée et elle mérite un repos bien mérité, tout comme moi.

Je viens à peine d’arriver dans cet état, ceci fait des semaines que je sillonne ces terres arides à la recherche de quoi manger mais aussi de quoi travailler. A ma ceinture, différentes tresses de cheveux d’Apaches, c’est de cette façon que les blancs nous appellent, ils ne savent pas faire la différence entre chaque tribus. Pour ce qui est de mon cas, je ne suis ni tout à fait blanc, ni tout à fait “peau rouge”. Je suis les deux.

C’est pour cette raison que je monte à cru et que, malgré ma dégaine très… pionnière, j'arbore certains signes de la tribu dont est issu ma mère. Aux côtés des deux revolvers, qui trônent à chaque côté de ma taille, se trouve mon tomahawk, glissé entre mon corps et la lanière en cuire.

Cependant tout ceci est recouvert par un poncho rouge qui est de la même couleur que le foulard que je porte sur le nez ainsi que mon Stetson.

Je décide alors de mettre pied à terre, je suis face au Saloon. J’attache la bride de mon cheval à l'abreuvoir, il pourra ainsi se reposer pour la nuit.

Je décide alors de rentrer dans l’établissement, poussant les portes à double battants, je retire alors mon Stetson, qui laisse paraître des cheveux longs dans lesquelles se trouvent différentes tresses parées de bijoux et de plumes, une petite mèche blanche traverse mon visage, dénotant avec le reste noir. J’abaisse ensuite mon foulard et dévoile mon visage, ma peau n’est si totalement blanche, ni totalement noir. Je suis le bâtard d’entre deux civilisations qui guerroient, l’une pour garder ses terres, l’autre poussée par l'appât du gain. Je ne les aime pas forcément, eux non plus. Mais j’ai besoin d’un endroit où dormir cette nuit.

Alors que le brouhaha s’est grandement calmé, hormis quelques-unes dans le fond, tout me regarde. Rien qui me mette mal à l’aise, au fil du temps j’avais pris l’habitude, je ne perd donc pas de temps et me dirige en direction du bar, mes éperons cliquettent à chacun de mes pas. Sur mon passage, crachats et jurons fusent, comme à mon habitude je ne les regarde pas, je ne suis pas là pour me battre, je sais très bien que c’est moi que l’on accusera, et j’aurai vite fait d’être pendu à un arbre.

Je m’assoies alors sur un tabouret, dos à ceux qui me fixent toujours d’un regard noir et je fais signe à la personne derrière le bar.

- Un whisky… Et de quoi manger, j’ai de quoi payer.

Reste maintenant à espérer qu’on accepte de me servir ici.

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Bienvenue à Lost Hope's Town   Bienvenue à Lost Hope's Town EmptyMer 21 Avr 2021 - 19:34

"Mia "Robin" Cooper. Recherchée Vive : 5000$. Recherchée Morte : 2500$. Meutre, vol, banditisme, blasphème, agressions. Criminelle dangereuse et armée" lisait la jeune femme à voix haute à l'intention de sa voisine. La rousse poussait un soupire sonore "Personne osera m'attaquer." disait elle à la jeune femme, pour la rassurer.
"Même dans ce trou à rat, on a entendu parler de toi. Fais profil bas. Je m'occupe des chevaux."


Je vais vous raconter une petite histoire. L'histoire de comment Mia s'était retrouvé dans cette situation.
Tout part d'une simple dispute. Un malentendu. C'était comme ça que tout avait commencé. Mia c'était la gosse du shériff d'un pauvre patelin plus à l'ouest du nom de Fayetteville. Elle avait la belle vie, malgré cette folie de ruée vers l'or, et sans compter les desperados qui foulaient ce désert aride en long comme en large. Mais le vieux Arnold Cooper était un bon. Il avait su préserver sa ville. Enfin jusqu'à cette tragédie.

Mia avait des goûts particuliers. Le genre qu'on tait toute sa vie. Le genre qu'aucun pasteur n'approuve. Pas même au Texas. Elle avait compris très tôt qu'elle devrait se cacher toute sa vie. Mais c'était sans compter un père un peu trop protecteur envers sa pouliche de fille : quand il avait surpris Mia en train de faire du gringue à sa Charline, son sang n'avait fait qu'un tour.
Il oubliait que le Rouge-Gorge avait appris auprès de la plus fine gâchette de la ville. C'était une bagarreuse née. Et surtout il oubliait une chose : même si Mia n'était pas du genre violente, elle était (trop) proche de la blondinette. Elle avait eu loisir de voir les marques de coups sur sa peau d'albâtre.
Il n'avait aucune chance, à peine portait il la main à son six coups qu'il s'écroulait dans la poussière, avec une rouquine en furie sur le ventre, qui lui expliquait prestement par la démonstration comment on casse le nez à coup de poings.
Mais le problème c'est que ce gredin avait ramené un témoin avec lui : le pasteur du village.
Forcement, il essayait de se porter au secours du père violent. Évidemment en couvrant les jeunes filles de nombreux noms assez peu flatteurs. Il accusait Mia d'être une dépravée, une démone possédée. Le chaos était tel que le coup partait tout seul.


Pour le coup. Mia n'avait jamais voulu flinguer le pasteur. C'était le père d'une de ses amies. Mais surtout, bordel, on flingue pas un pasteur ! Dieu n'aime pas ça ! Ni les villageois.
Alors qu'elle lâchait l'arme fumante, le col blanc se teintait de vermeille alors que le corps s'écroulait comme une poupée de chiffon. Mia se relevait, sonnée elle laissait partir l'homme violent : une erreur qui laissait un témoin.
Merde. Le meurtre d'un homme saint s'ajoutait à l'agression et au blasphème. Et le coup de feu avait tôt fait de ramener le sheriff. Son propre père.
La confrontation ne pouvait juste pas bien se passer. Il était au bord des larmes alors qu'il prononçait l'arrestation. Mais Mia refusait de finir la corde au cou pour "ça". Elle refusait simplement de mourir et de vivre comme ça. Il n'y avait rien de juste dans cette loi.
Elle avait donc fait un choix. Le terrible choix de tourner le dos à sa famille. Elle avait tiré, sous le regard médusé de son père. La balle lui transperçait le bras, alors que lui aussi s'écroulait. Il ne pouvait plus l'arrêter. Ce fait augmentait encore la liste de crime de Mia. Elle avait tiré sur un shériff, et elle l'apprendrait quelques semaines plus tard, il en était mort. Elle avait donc tué un shériff, mais aussi commis un parricide.

Mais revenons à ce jours la. La suite avait été aussi chaotique que désorganisée. Mia avait traversé la ville comme un ouragan : prenant les armes de son père, une partie de son argent, mais aussi son étalon bai. Donnant le sien, plus docile et petit, à Charline, elle partait finalement avec le chien qui avait accompagné son enfance : Paria.
A peine une heure après les coups de feu, le duo de femme s'enfuyait au galop.


Mais c'était bien trop tard. Comme elles s'en rendaient compte à la ville suivante. Elle était devenu, grâce aux rumeurs et au témoignage du survivant, une possédée lubrique. Une jeune femme hantée par le diable qui avait volé la vertu d'une innocente, et tué son père ainsi qu'un représentant de dieu. Elle ne pouvait plus refaire sa vie, et à chaque ville qu'elle traversait, on finissait par la reconnaître. Alors elle avait été contrainte à rallonger sa liste de crime.
Mais elle avait aussi gagné différentes choses dans cette histoire : une réputation. De l'or. La liberté. Et surtout : des compagnones. Des femmes battues, des orphelines, des pauvres, des câtins.

Vol. Agression. Meurtre. Banditisme.
Évidemment toujours sur des hommes.


Aujourd'hui Mia "Robin" Cooper était connue comme une desperado possédée par le diable. Une succube à la crinière écarlate du sang des hommes tombés sous ses coups. La jeune femme ne pouvait plus s'innocenter, elle avait donc opté pour cultiver cette image. Si elle ne pouvait pas avoir la paix par la loi, elle l'aurait par la peur. On disait qu'elle traversait au triple galop les villes en volant les âmes des hommes et la vertu des femmes. On disait qu'elle avait les yeux rouges de la bête, et que la fixer trop longtemps pouvait vous rendre aussi fou qu'elle. On disait même qu'elle avait déjà été abattue mais s'était relevée comme si de rien n'était.

C'est pour cela que depuis plusieurs semaines, elle avait décidé de jouer le jeu des ragots et rumeurs.

Et elle n'hésitait pas à mettre en scène des crimes aussi effrayant que glauques, cultivant son image "occulte". Elle était devenue la plus grande peur des croyants et des pasteurs. Tiens par exemple, dans la dernière petite ville que sa meute avait visité, elle avait eu un tuyau sur un mari violent.
La nuit venue, elles avaient chopé l'homme avec la complicité de sa femme, et l'avaient castrés avec une hachette de bûcheron. Pour faire bonne figure, Mia lui avait aussi tiré dans les genoux. Elles avaient laissés son corps brisé devant le saloon, dans un cercle occulte aux vagues traits de pentacles.



Mia n'aimait pas la violence mais elle ne pouvait plus reculer : toute sa meute en payerait le prix. Elle entretenait donc cette image.

La jeune femme cultivait son corps à l'extrême pour être certaine de pouvoir dominer physiquement la grande majorité des hommes. Elle portait de nombreuses cicatrices, qu'elle n'hésitait pas à laisser voir pour cette légende comme quoi elle était immortelle. Ses traits étaient doux, mais elle maniait les sourires menaçants à la perfection. Elle laissait pousser ses cheveux et si elle les tressait habituellement, elle n'hésitait pas à les dénouer pour qu'ils volent derrière elle au galop.
Elle trempait aussi régulièrement ses pointes, comme le bas de son pantalon, dans du sang de bête ou d'homme, pour se donner un air plus violente. Elle portait, bien évidemment, des habits d'hommes et un vieux chapeau usé, troué par plusieurs impact de balles.
Et pour finir, partout où elle allait, elle se faisait suivre par deux énormes molosses eux aussi habillés d'un peu de sang.


Sa tranquillité résidait dans la peur qu'elle, et sa meute, inspirait aux hommes. Mais on l'avait averti d'une bonne présence de chasseur de primes dans ce coin. Elle ne voulait pas que ses protégées soient pris entre deux feux. Alors aujourd'hui elle allait seule, avec son étalon et ses chiens. Aujourd'hui, elle arrivait en vu de Lost Hope's Town.


Portrait:
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MessageSujet: Re: Bienvenue à Lost Hope's Town   Bienvenue à Lost Hope's Town EmptyMer 21 Avr 2021 - 19:49

Bienvenue à Lost Hope's Town


Avaleuse-de-Foudre était arrivée avec Joaquin au camp, caché dans les canyons. Au fond de la grotte jaillissait le grand Jonah "Scare" Crow, le voir l'emplissait d'une joie profonde. La grande Amérindienne déposa ses affaires alors que le Mexicain se mettait à compter les pièces.

- On a fait notre semaine, avec ça !

Jonah, investi de hautes missions, n'en avait cure, il parla des chasseurs de prime qui arrivaient en ville. La jeune femme jubilait, réfléchissant déjà à comment elle allait les cuisiner. On pourrait les jeter dans un trou avec de la houille et leur demander quelle prime ils paieraient pour en sortir ? 10$, 100$, 1000$ ? C'était toujours intéressant de savoir jusqu'où les chasseurs de prime étaient prêts à aller en somme quand ils prenaient feu.

La jeune femme s'installa rapidement et commença à démonter son .44 PN qu'elle avait à son holster, en nettoyer les pièces. Devant le regard intrigué, il déclara :

- I see you take good care of your firearm, soooo many other people don't !

- Et toi ?

- Je sais pas comment faire.

Elle fronça les sourcils. Il était vrai qu'il était jeune, 16 ans, mais ne pas savoir tirer à 16 ans, pour un homme... où Joaquin l'avait trouvé celui-là ? C'était pourtant un pas trop mauvais tireur, mais savoir prendre soin d'une arme, c'était plus important que de savoir s'en servir. Enfin, ça faisait partie du truc. Elle fit signe à lui de venir et lui montra avec une patience maternelle. Il était plutôt habile, et son arme fut nettoyée rapidement.

- Tu voudrais pas que ton arme s'enraie et provoque ta mort, alors prends-en soin.

Lorsqu'elle eut terminé, elle passa à son fusil qui était resté près de sa couche, enveloppé dans du tissu ; elle allait le prendre avec ; un Springfield Model 1861. Joaquin écarquilla les yeux avant de demander :

- C'est pas une arme de yankee ça ? T'as trouvé ça où ?

Elle haussa les épaules, démontant l'arme pour la nettoyer.

- Je l'ai volée à un vétéran yankee quand j'étais au nord il y a quelques années.

- C'est... c'est pas cool, ça.

- J'allais pas la laisser à côté de son corps.

Soldat de l'Union, Soldat Confédéré, bien que les deuxièmes eurent été plus pugnaces à son égard, et encore ! Elle les détestait équitablement, simplement cause de leur couleur de peau. Elle répondit en clignant ses grands yeux clairs, l'air innocent. Il ne voulait pas en savoir plus, il l'aimait beaucoup mais elle lui foutait sérieusement les jetons. On disait que les Mexicains étaient des cinglés, les  Peaux-rouges étaent des sauvages, elle elle devait être le fruit d'une orgie entre un Mexicain, un Indien et Jesse James. Et Belle Starr était au milieu, enfin, inutile d'expliquer davantage. Lorsqu'ils furent prêts, elle passa le fusil à l'épaule, le revolver dans son holster et rejoignit le chef avant de chevaucher vers la ville.

- Allons au saloon, je connais bien le barman, il va forcément nous donner des informations. Enfin, sauf s'il a réussi à mettre sa famille à l'abri.

Très vite, ils atteignirent la ville alors que la nuit était tombée. A l'entrée elle reconnut deux hommes de son peuple, la tribu des "Pieds Mouillés", la tribu (descendant d'Iroquois du nord) qui campait non loin de la ville, qui embarquaient des fourrures invendues. Un soupçon de nostalgie la rejoignit mais très vite s'effaça alors qu'ils la reconnurent et la toisèrent avec mépris. Tsss... des ingrats ! Ils ne l'avaiente jamais respectée. Non, ils n'avaient pas changé de nom pour "Pieds Secs" après l'avoir bannie.

Petite alors, ses yeux clairs avaient fait courir des bruits sur le fait qu'elle n'était pas la fille de son père. On disait d'elle qu'elle avait les yeux des blancs... et plus tard leur barbarie. Traitée durement par sa mère qui lui faisait boire une immonde mixture d'herbes, une tisane d'écorce de saule, de racines, d'aconite et autre, dont seule sa famille avait le secret, pour la calmer, la jeune fille avait grandi avec une haine particulière envers la vie.

Elle en avait fait gouter à Jonah. Un pauvre estropié de la guerre qui... qui avait quelque chose. Ah, le pauvre respirait la peur, la tristesse, un pur produit que cette sale guerre avait créé, et pourtant, elle n'avait pas ressenti de la haine en la voyant. Quelque chose d'autre. Ce n'était pas le regard, qu'elle a vu sur son visage, que les gens faisaient quand ils la voyaient avec son casse-tête... c'était le regard d'une personne qui avait vu l'autre côté, et qui pouvait partager cette vision avec elle.

Et elle... en y repensait, elle ne savait vraiment quoi dire. Elle s'était dénudée et avait dansé pour lui, elle avait fait un rituel et avait tenté d'apaiser son âme avec sa mixture, celle qu'elle avait bu toute sa vie. Ainsi elle comprit en le voyant se transformer, que son peuple avait cherché à l'empoisonner par pur mépris. Mais elle n'était plus seule à présent.

Les gens se cachaient et baissaient les yeux alors qu'au trot le gang traversait la rue centrale. Elle mit pied à terre, laissant le cheval se nourrir, puis, elle entra dans le saloon suivie de Jonah. Le Barman les reconnut et très vite, il saisit un ivrogne pour le balancer plus loin et libérer une table, leur demandant avec une voix tremblante ce qu'ils voulaient boire.

Fermant les yeux et sirotant son verre, elle les ouvrit pour observer les yeux terrorisés des autres clients se poser sur elle. Qu'elle aimait ce sentiment


Le gout de la terreur !

Bienvenue à Lost Hope's Town DoMuljN
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Bienvenue à Lost Hope's Town   Bienvenue à Lost Hope's Town EmptyMer 21 Avr 2021 - 22:58

I will kill her, slowly, with my own hands.Bienvenue à Lost Hope's Town


[Avant l'arrivée du groupe de Crane au saloon]

            Elle était installée en haut du canyon, seule, observant les alentours. Le soleil se couchait peu à peu, sous les yeux de l’indienne, devenue chasseuse de primes. Elle venait d’arriver dans ce nouveau territoire, et souhaita au préalable en prendre une vue d’ensemble. Dezba, celle « qui-va à la guerre » dans le langage des blancs, savait qu’elle le trouverait ici, qu’elle mettrait la main sur ce fumier qui avait décimé son peuple, y compris ses parents et son frère, évidemment. Elle avait échappée au massacre, partie chasser lors du chaos provoqué par le groupe de celui nommé Jonathan « Scare » Crow. Elle n’avait que pu le voir de dos, lui et ses principaux camarades. Elle se demandait même s’il ne l’avait pas vu, s’il s’était amusé à la laisser vivre seule, avec ce traumatisme. Ce jour-là, quand elle était rentrée au campement en feu et en sang, elle s’était fait la promesse de la traquer, jusqu’à ce qu’elle ne finisse par lui ôter la vie, de ses propres mains. Elle, car elle avait aisément reconnu avec qui il était venu. Cette traitresse d’amérindienne, appartenant à la tribu adverse, avec qui son peuple était en trêve. Dezba savait pertinemment que ce chaos était sa faute, qu’elle en était la réelle responsable.

            Depuis ce temps, elle avait enchainé les captures de têtes mises à prix, en s’arrangeant pour ne jamais tuer. Elle gardait cela pour « Avaleuse-de-foudre » et, peut-être « Scare » Crow. Elle s’était acclimatée à la façon de vivre des peaux pâles, finissant même par en apprécier certains points. C’était pour l’une de ses raisons que ses mains étaient en train de battre un paquet de cartes, avant qu’elle ne se décide à se relever. Un vent frais soufflait, alors que la luminosité finissait peu à peu par disparaitre totalement. Si elle voulait arriver au saloon de Lost Hope’s Town sans soucis, elle devait s’en aller dès maintenant. Ses doigts entre ses lèvres, elle siffla Nightmare, sa sombre monture, qui se rapprocha sans tarder. Après une brève, mais tendre caresse sur son visage, elle grimpa dessus et quitta le canyon à galop.



            Une vingtaine de minutes plus tard, alors que la lune prenait place dans le ciel, Dezba descendait de son cheval pour l’accrocher devant le saloon de la ville, et s’engageait dedans sans attendre. Elle n’hésita pas un instant avant de pénétrer à l’intérieur du bâtiment, où régnait une ambiance typique de celle qu’elle avait déjà pu connaitre dans tous les saloons qu’elle avait eue l’occasion de visiter auparavant. De la fumée un peu partout, des jeux de cartes, une bagarre entre une serveuse et un client dans un coin… Elle s’approches d’alors du duo, reconnaissant immédiatement et sans soucis l’homme alcoolisé, comme une tête mise à prix. Sa main se pose sur sa machette, et elle n’hésite pas à la planter dans le genou de l’homme. Celui-ci tombe au sol, geignant de douleur. Le pied de l’indienne vient s’enfoncer dans la blessure.

« - Les peaux pales comme toi n’apprendront donc jamais le respect…

Elle attacha brièvement les jambes de l'homme au sol ensemble, pour éviter que celui-ci ne réussisse à s'échapper. Et puis elle se tourna vers la serveuse toujours présente.

- Vous me mettriez de l'eau de vie, s'il vous plaît ? »

            Lui demanda-t-elle, tandis qu'elle prenait la place de l'homme, jetant un coup d'oeil à ses cartes, puis à ses nouveaux partenaires de jeu. Depuis son arrivée dans la société des blancs becs, les cartes avait été la première chose qu'elle avait appréciée. Elle se saisit de deux jetons, venant les lancer devant elle pour continuer la partie, et prolonger la soirée avant d’amener son homme au shérif du coin.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Bienvenue à Lost Hope's Town   Bienvenue à Lost Hope's Town EmptyDim 25 Avr 2021 - 13:46

[Avant l'arrivée du groupe de Crane au saloon]

L'histoire de la famille Dent, vous en ai-je déjà parlé? Oublions un peu Harvey et remontons, encore et encore dans le temps. A l'époque ou le pauvre spermatozoïde de son arrière-arrière-arrière-arrière.... n'était encore même pas prévu et ou je ne pensais le moins du monde à avoir des gosses dans ce monde de merde.

Lost Hope's Town, une petite ville sympatoche pour peu qu'on soit armé et un homme viril. Car certains avaient le fusil qui chauffe et les cartouches pouvaient pleuvoir... dans tous les sens du Terme. Je m'appelle Hartur Veysel Dent... Harvey pour les intimes. Comme quoi le temps fait bien les choses et tout n'est qu'éternel recommencement.

Comme à mon habitude après mon travail j'allais boire un coup au saloon. Ouais le saloon, là bas on pouvait entendre plein de chose. On pouvait en apprendre plus. C'était aussi le seul coin où on pouvait avoir de la bonne boisson et dla bonne musique... et des belles femme aussi... pfff faudrait que jpense à me marier un jour. J'étais habillé en costume noir, je ressemblais à un citoyen lambda. Mes deux colts Baby dragoon à ma ceinture, une hache dans le dos. Voilà comment je me baladais partout où j'allais.

Sirotant tranquillement un vin Mariani, j'observais la scène entre la barman et l'homme alcoolisé. Mais je n'avais point le temps de me lever qu'une indienne s'en était déjà occupé. Je me leva avec mon verre et m'approcha de la table. Le type rondement saucissonné me regardait faire se tordant de douleur. Je tapotais alors l'épaule d'un des types assis et lui demanda de partir. Puis je faisais partir les autres de la table. Les gars me connaissaient. Tout le monde pouvait me connaitre ici. Avec la description qu'on m'avait fourni un peu plus tôt, je faisais signe à la fille du comptoir de nous rejoindre en lui tendant une main de carte d'un des gars. Je faisais aussi signe à l'autre gars bizarre que tout le monde avait l'air de dévisagé. Venez à cette table... Parlons affaire... N'ayez pas peur.

Ouais ces trois là pourrait peut être faire l'affaire. Les gens avait peur de ce type, il avait l'air du type qui voulait faire un truc de sa vie. L'autre avait arrêté un bandit et l'avait livré. La troisième l'avait fait sous les yeux de tous.

-Mettez les verres de ces trois personnes sur ma note mademoiselle.  Les deux dames ont déjà fait leurs preuves et notre homme au bar je suis sûr qu'il sait se faire respecter. Ha j'aime ça bordel. Vous mettrez ça sur la note Hartur Veysel Dent s'il vous plait. Prenez vous aussi un verre mademoiselle, ce que vous voulez, je m'excuse pour les gestes déplacés de cet homme. Disais-je en pointant l'homme saucissonné comme un jambonneau.

Espérons avoir piqué la curiosité de ces gens. Je prenais alors mon jeu, il avait l'air sacrément merdique. Pour sûr que j'allais pas gagner. Mais bon je n'étais clairement pas là pour ça. Quand les 3 compères seront à ma table, s'il le souhaite. Je m'adresserais à eux...

-Si vous êtes des gens de passage, j'aurais bien besoin de votre aide... Je suis le shérif de cette ville et en ce moment les criminels rodent et le respect se perd. Je vous prie de m'excuser, disais-je en m'adressant aux deux indigènes, vous savez comment sont les blancs-bec... Néanmoins j'ai du travail pour vous si cela vous dit et si vous souhaitez rester un peu... Y a moyen de faire ça soit de votre côté, soit jpeux vous passer en tant que représentant de la loi le temps que vous serez là. Bon... c'est à qui de jouer? Disais-je en grimaçant à la vue de mon jeu pourrie.

A quoi je ressemble:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Bienvenue à Lost Hope's Town   Bienvenue à Lost Hope's Town EmptyDim 25 Avr 2021 - 15:05

[Après l'arrivé de Crane]

Une mise en scène passait par de nombreux facteurs, le costume, les mimiques, la voix, mais aussi l'heure et le temps.

Pour sa première visite de la petite Lost Hope's Town, "Rouge-Gorge" avait opté pour une fin d'après-midi, comptant sur le crépuscule pour renforcer sa présence, et la nuit pour couvrir son départ.
Et puis si se promener de jours était un moyen d'affirmer que l'on avait pas peur des autres. Se promener de nuit inspirait plus la peur. Voilà pourquoi cet entre-deux.

Pour cette première représentation, elle avait choisie une tenue sobre. Volée à un cow-boy trop entreprenant, elle avait modifié sa veste en peignant un pentagramme dans son dos. Ses bottes étaient maculées de sang séchés, mais le plus dérangeant était le maquillage qu'elle arborait. Du charbon sous les yeux, des sillons pourpres comme si elle avait pleuré du sang, et une croix de saint pierre sur chaque joue.
La puanteur que dégageait Mia sur sa route ne laissait aucun doute sur la nature du maquillage utilisé : du sang.

Elle laissait dans son sillage un miasme mélangeant l'odeur ferreuse de la mort, mélangeait avec une pointe de poudre, réhaussait par une odeur plus classique de fauve.
Faut dire que Mia trainait constamment avec ses chiens. D'ailleurs alors qu'elle descendait la ruelle principale de la ville, elle était flanquée par deux de ses molosses qui accueillaient le moindre passage de badaud par des grognements ou des aboiements.
Mais des badauds, elle n'en croisait pas beaucoup. Si elle n'avait pas la même aura ou réputation qu'un gang comme celui de "Scare", elle avait l'apparence assez rebutante et dérangeante pour la faire passer pour une vagabonde folle à lié auprès des profanes. De quoi dissuader de croiser sa route auprès de ceux qui ne désiraient pas d'ennuis.


Son pas lourd la menait vers l'échoppe du maréchal ferrant. Plusieurs de ses chevaux avaient besoins de nouveaux fers. Et ça c'était bien une chose qu'elle ne saurait faire elle-même, ni voler. Personne n'osait la déranger à l'aller. Les chiens se montraient assez dissuasifs, de la même manière que les deux pistolets à sa ceinture.
Hélas pour elle, elle découvrait bien vite la boutique vide, il ne semblait pas présent. Elle poussait un grognement ennuyé, regardant alentours, avant de finalement se diriger vers le saloon. Quelqu'un là bas pourrait peut être la renseigner.

Si elle n'avait pas agressé quelqu'un, son apparence criait "criminelle" alors qu'elle passait sous le perchoir du justicier desperado avec ses chiens. Faisant route vers le saloon où un groupe de personne avait fait escale.
Néanmoins un homme venait à sortir d'un bâtiment sur sa route. Mia poussait un grognement agacée, suivi par les aboiements de ses molosses
"Hey ! Le mâle !"
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Bienvenue à Lost Hope's Town   Bienvenue à Lost Hope's Town EmptyLun 26 Avr 2021 - 6:53

Bienvenue à Lost Hope's Town
My reign of terror starts now !  

Petite Ambiance Western
Jonah avait été silencieux durant le voyage vers la ville, comme à son habitude. Il était homme de peu de mots : certaines cicatrices de la guerre étaient plus difficiles à surmonter. Par contre, chaque fois qu'il ouvrait la bouche, on l'écoutait. Pas nécessairement parce qu'il était plus charismatique ou plus intelligent qu'un autre, mais parce qu'il n'était pas homme à répéter deux fois ce qu'il disait. Avec ce criminel, il fallait demeurer attentif, avoir l'esprit vif. Des hommes de main n'ayant pas eu la vivacité d'esprit nécessaire avaient été fusillé juste parce que leurs regards exprimaient la confusion. Un homme de peu de mots et indifférent aux duels, mais qui adorait se servir de son arme, que ce soit pour se défendre, se vanter ou montrer l'exemple. Il représentait la peur dans ce taudis malfamé et rien de plus effroyable en ces lieux que d'être tué, purement et simplement, par l'envie simple d'un rescapé de guerre consumé par sa folie.
À sa vue, les habitants qui n'étaient pas encore rentrés chez eux en ce crépuscule avancé se cloitraient pour la nuit. Le cliquetis de son bras mécanique était sa signature, l'annonce de son arrivée. Ce n'était certes pas très subtil, mais Jonah Crow n'avait que faire de la subtilité. Il aimait le spectacle, le théâtre, ce qui était grandiose. Par-dessus tout, il aimait inspirer la peur. Le simple fait d'imaginer ce que les habitants pouvaient ressentir en comprenant qu'il était là l'emplissait de joie.
Le seul bruit audible était le brouhaha du saloon et ce dernier allait grandissant. À première vue, il y avait du monde ce soir : sans doute de nouveaux arrivants et, parmi eux, les chasseurs de prime. Ils seraient facile à reconnaître. Ils savaient qui étaient les habitués de la place, il n'aurait qu'à s'en prendre aux nouvelles têtes, même celles qui ne représentaient pas un danger. On n'est jamais trop prudent, d'autant plus qu'on ne se forge pas une réputation en laissant son arme rangée.
Une fois au saloon, le gang de Scare entra dans la bâtisse, Avaleuse-de-Foudre en tête. Elle tenait à être en tête dans ces moments là. Cela l'arrangeait pour deux choses. Primo, si une balle passait par là, il ne serait pas la victime. Secundo, l'anticipation provoquée par l'amérindienne était parfaitement adaptée à la genèse de terreur éventuelle de chaque esprit présent. Si la Scalpeuse de Blancs était là, le Corbeau n'était pas loin. C'est d'ailleurs ce qui se produisit.
L'ambiance devint lourde en un instant. Le pianiste coupa sec le morceau qu'il jouait. Les voix cessèrent de s'exprimer. Un verra tomba sur le sol. L'air était vicié de fumée de cigares, mais Jonah n'en avait cure. Il avait respiré trop de poudre à canon pour avoir un odorat digne de ce nom. Avaleuse-de-Foudre fit comprendre au tenancier de dégager la table préférée de Jonah, celle dans un coin offrant une vue sur tout le saloon. Il s'exécuta vite fait en dégageant le badaud qui y trônait. Jonah, la scalpeuse et le mexicain prirent place tandis que les deux hommes restaient debout devant la table. Leur mission : créer un bouclier entre leur patron et les autres. Personne n'approchait l'Épouvantail sans permission express de ce dernier et les deux gardes du corps avait pour but de faire respecter cet ordre. C'était une position dangereuse, car en plus d'être les plus susceptibles de recevoir une balle par devant, ils n'étaient pas à l'abri de se faire tirer dans le dos par leur patron par un simple caprice.
Le cliquetis du bras mécanique semblait résonner sur tous les murs et cela agaçait son porteur. Il désirait de l'ambiance. Dégainant son revolver Remington noir, il tira sur le piano afin de faire comprendre au musicien qu'il avait pour ordre de reprendre sa pièce et d'en joueur de nombreuses autres. Le coup de feu brisa la tension et les activités reprirent dans le saloon, mais la plupart gardaient un œil attentif sur le groupe de criminels. Jonah rechargea immédiatement son arme d'une manière curieuse. Étant donné qu'il n'avait qu'un seul bras et qu'il refusait de se faire aider, il avait fait installer une lame de poignard sous le canon faisant office de baïonnette. Lorsqu'il voulait recharger, il faisait sortir la chambre des balles d'un coup sec et plantait le couteau devant lui, dans ce cas-ci, c'était une table. L'arme se tenant toute seule, il pouvait s'employer à remettre les balles. Ce n'était certes pas idéal pour un combat et la lame rendait l'arme lourde, mais elle était imposante et son porteur était plus habile avec un couteau.
- Gardez l'œil ouvert. Je vois pas mal de nouvelles têtes. Petite, interroge le barman lorsqu'il reviendra avec les boissons.
Il était le seul à appeler Avaleuse-de-Foudre par le sobriquet "petite". L'insulter n'était pas son but, mais son nom lui avait toujours été difficile à faire passer dans les discussions. Il avait opté pour "petite" à cause de la taille, mais également à cause de l'âge. L'Amérindienne avait mal accepté cette appellation au début, mais avait finit par s'y faire en comprenant que la décision était finale. Ayant donné ses ordres, le criminel porta son regard d'Épouvantail sur la table où était assit le shérif Harvey accompagné de trois autres personnes. Si le représentant de l'ordre désirait faire une visite guidée de la ville aux touristes, il n'avait rien contre. Cela dit, il était peu probable que ces gens repartent vivant de Lost Hope's Town. Quant au shérif, il aurait pu se débarrasser maintes fois de lui, mais avoir un homme plein d'espoir dans une ville comme celle-ci était ironique aux yeux de l'homme masqué.

:copyright:️️ravrav
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Bienvenue à Lost Hope's Town   Bienvenue à Lost Hope's Town EmptyMer 28 Avr 2021 - 19:30


no one's gonna take me alive. time has come to make things right. you and i must fight four our rights, you and i must fight to survive.  ( music ) -- bienvenue à lost hope's town.

la confrontation continuait, les regards fusant. si tu avais pu tuer avec tes simples prunelles, probablement qu’il serait mort là, tout de suite foudroyé sur place. tu fronces les sourcils tandis que tu finis par te pencher en avant, ramassant alors le plateau et les quelques morceaux de verre éparpillés un peu partout. tu finis par repartir vers le bar lorsqu’un lourd gémissement se fait entendre et alors que tu hausses un sourcil, tournant le regard en provenance de cet homme tu vois une femme, lui plantant machette dans la jambe. tu peux pas t’empêcher d’esquisser un légers sourire en coin tandis que tu finis par ramener le verre brisé et le plateau derrière ton comptoir. pourtant, tu ne tardes pas à revenir lorsque le dit hartur te commande les boissons. tu t’exécutes, déposant ainsi les trois verres sur leur table tandis que tu remercies l’homme pour cette proposition à ce que toi tu prennes un verre. peut-être plus tard, de toute évidence.

tu t’actives, de manière efficace. comme d’ordinaire. une soirée comme une autre tandis que tu vagabondes entre les tables, dépose les boissons, ramasse les verres vide, parlant avec quelques clients, flirtant même avec eux, leur laissant une certaine impression avec ce rouge à lèvre écarlate qui recouvre tes lippes. tu fait papillonner tes cils, tu laisses ta jupe virevolter au rythme de tes pas. tout chez toi laisse à présager une innocence certaine, quelque chose de presque fascinant. tu sembles imperceptible, tu attires le regard par ton rire qui s’élève, un rôle que tu joues à la perfection pour tous les faire parler. tu remplis les verres sans aucune hésitation, parce que plus le temps passe, plus les morceaux s’alignent. plus tu en apprends plus, plus tu réussis à convaincre certains de te donner quelques informations. une main parfaitement manucuré sur une épaule, rire à une blague qui n’est absolument pas drôle. un ensemble d’action qui font qu’ils te font confiance, loin de se douter ou de se rappeler qu’il y a encore quelques semaines tu travaillais à la bibliothèque de la ville. t’étais une érudite barbara, bien plus intelligente que tu le laissais paraître mais c’était ton seul moyen d’obtenir toute les informations dont tu avais besoin pour défendre l’ancien shérif de cette ville, ton père que tu avais juré de venger tandis qu’il s’était vidé de son sang dans tes bras quelques semaines auparavant.

tandis que les minutes passent, tu finis par décider d’enfin te servir cette boisson offerte par un client. tu verses ainsi le liquide ambré dans le conteneur crystalisé et tu observes l’activité devant toi. des fou-rires, une bonne ambiance générale. des regars qui s’attardent sur ta silhouette, sifflotant parfois à ton passage ou pour t’interpeller résultant par d’éternels regards d’une noirceur sans nom. tu t’imagines déjà leur briser des verres sur le crane tellement ils t’agacent. mais tu te contentes de leur sourire, bien que l’hypocrisie est clairement visible sur tes traits.
les portes finissent par s’ouvrir, laissant alors place à une femme brune, suivi d’un homme à la peau légèrement caramel et d’un autre avec un bras mécanique. tu manques presque de t’étouffer avec ta boisson et tes toussotements sont camouflés par la note de piano qui déraille. tu t’empresses de prendre une autre gorgée tandis que tu veux éviter d’attirer l’attention sur toi. pourtant là, devant toi, se retrouve trois des membres du groupe d’assassin dont était issue le tueur de ton père. automatiquement, tu poses ta main au niveau de ta cuisses comme pour t’assurer que ton révolver est bien là et t’es soulagée de le sentir contre ta peau. l’action qui se déroule sous tes yeux est rapide, ton patron qui vire un homme pour libérer la table, la balle qui part suivi du piano qui repends, un peu nerveusement et ton patron et ta collègue qui s’embrouillent pour savoir qui ira prendre la commande. tu lèves les yeux au ciel et récupères les trois boissons que tu glisses sur le plateau. ils sont si préoccupés par l’action actuel qu’ils se rendent même pas compte que toi, simple petite barbara, tu t’aventures sur un terrain glissant. toute souriante, démarche toujours aussi légère et plateau en main tu déposes les trois verres sur la table de ces criminels. éternel air innocent et terriblement stupide. tu confirmes presque l’éternel mythe que les femmes ne servent à rien d’autre qu’être des épouses et s’occuper des mioches alors que t’es une intellectuelle, femme de lettre avec bien plus d’un seul as dans ta manche. — c’est offert par la maison. tu te contentes de dire, prétendant ignorer à qui tu avais affaire. — est-ce que je peux vous apporter quelque chose d’autre ? Une autre boisson ou notre plat du jour peut-être ?


(c) mars.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Bienvenue à Lost Hope's Town   Bienvenue à Lost Hope's Town EmptySam 1 Mai 2021 - 21:28

Bienvenue à Lost Hope's Town


Thunder Swallow était toute excitée, les deux guignols faisaient bouclier et c'était extrêmement amusant. En regardant le Mexicain s'asseoir, elle le toisa un moment, perplexe. C'était vrai que c'était un bon moment qu'il était là, et il n'avait pas frôlé la mort tant que ça. Il méritait bien sa place, c'était un survivant, et à sa façon d'être, il ne s'en rendait pas compte. Même Scare ne l'avait pas encore descendu.

Une fois elle avait tué un mec, il arrêtait pas de la vanner en la traitant de sauvage, l'Amérindienne s'étaiet montré polie, devant tout le monde, y avait une bonne ambiance, elle restait calme. Une nuit, ils étaient en bivouac, elle était un peu à cran. Il s'était levé pour aller uriner alors qu'elle était de garde pour entretenir le feu. Puis il était venu s'asseoir pour lui porter un peu compagnie, s'excusant de lui parler mal devant les autres, mais il voulait se montrer un peu dominant. C'était mignon ! Elle lui avait lancé une bûche, il s'est mis à hurler et quand les autres étaient venus voir, elle avait ses pouces enfoncés dans les orbites et sa joue entre les dents.

Personne n'en a plus parlé, il avait vécu un après-midi de plus, mais finalement, d'un commun accord, ils décidèrent de s'en débarrasser à l'aide d'un précipice car une bouche qui mange mais qui ne tire pas n'est d'aucun d'intérêt pour le gang. Thunder Swallow était ce genre de femmes, un peu impulsive, mais elle laissait toujours une chance.

Scare mit un peu d'ambiance dans le saloon, la jeune femme s'en délectait. Ses yeux clairs brillaient et elle roucoulait doucement en le voyant imposer son autorité. Qu'il était beau, qu'il était grand ! Il s'adressa à elle pour lui dire de sonder le barman, en l'appelant "petite". Ce nom la faisait tiquer. Oh, mais elle se souvenait pourquoi elle lui avait crevé les yeux à l'autre ! Il avait ri en l'appelant "petite", lui aussi. Personne ne l'appelait petite. Avaleuse-de-Foudre avalait les nuages tant elle était grande et imposante.

La serveuse rouquine leur servit trois whiskys, offerts par la maison, alors que le Mexicain mit les pieds sur la table et tendit sa main pour attraper la fesse de la rouquine, tout doucement, pour se créer du suspense. Saisissant sa lame à la botte, elle la planta entre deux deux de ses doigts, avec une telle force qu'elle se ficha dans la table sans qu'elle ait à la maintenir.

- Hé, cabrón. Range cette main, ou je te la coupe avec tes propres dents et je te la fais bouffer, et descends moi tes bottes pleines de merde de cette putain de table. ¡Qué eres, un hombre, o un perro!

Il se recadra rapidement, s'asseillant droit, terrorisé. Elle le remercia calmement en fermant les yeux, happée par la douceur de son holster qu'elle caressait avec insistance, une expression presque de jouissance sur son visage. Après avoir humé son verre, elle fit une drôle de tête et se leva d'un coup.

- Scare. Ils nous ont servi de la merde, je ne peux décemment pas vous laisser vous empoisonner avec ça. Je vais vous amener quelque chose de mieux.

Elle se saisit de son verre, le vida contre le mur, et alla voir le patron qui, intrigué, l'attendait en se faisant dessus.

- C'est tout ce que vous avez comme whisky ?

Il ne savait que répondre.

- Ben... oui. On est pas à Salt Lake City, ici. Du whisky c'est du whisky...

Du whisky c'est du whisky, beurk ! Elle répéta ça d'un air niais avant de pointer du doigt une bouteille en vitrine qui attirait son attention.

- C'est quoi, ça ?

- Je ne la sers pas, celle-là... elle est réservée pour le mariage de ma fille.

- Parfait, on va prendre celle-là.

- Qu'est-ce que vous avez pas compris ?

- Je vous retourne la question. Les clients sont rois, non ? rétorqua-t-elle avant de rejoindre son siège, agacée, pendant que, tremblant, il vint ouvrir la vitrine pour en sortir la bouteille poussiéreuse, et venir l'apporter vers la table. Il la posa sur la table, la tension était à son comble. Elle, avait fini son verre et était prête à être resservie.


Là, on est servi comme il se doit.

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