Central Gotham, dans les quartiers des finances, de la police. L'endroit semble propice à la sécurité et la tranquillité et pourtant, ce lieu attire de plus en plus de voleur, d'assassin et divers échappé de blackgates. Pour tenter de calmer tout ça, les locaux du GCPD, plusieurs bâtiments forment le principal commissariat de la ville et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il en faut du courage pour exercer cette profession de manière intègre ici. À l'intérieur du bâtiment central, nous retrouver notre héros allongé sur un divan, il soupirait tandis qu'une femme plus agée que lui se raclait la gorge tout en prenant quelques notes.

Dr.Cooper – Jack, vous avez tenu jusqu'aujourd'hui, ne me dites pas que vous aller craquer à votre dernière séance pas vraie ? Vous vous souvenez du compromis que vos supérieurs on trouver pour sauver vos fesses ? Cinq séances avec moi, si vous joué le jeu alors je vous redonnerais votre habilité à pratiquer votre métier, en revanche si vous n'y mettez pas du votre alors vous pourrez dire adieu à votre carrière.

Jack Donovan – Je sais, je sais ... Bon maintenant que je suis bien calé dans votre super divan ... Que la fête commence ...

Dr.Cooper – Étant donné que c'est notre dernière séance, j'aimerais que nous faisions tous les deux uns récapitulatifs de tout ce dont nous avons parlé ensemble durant ce mois-ci. Je vous écoute Jack ...

Notre héros se mit à soupirer une nouvelle fois puis tout en fixant le plafond, il commença à parler d'une voix blasée et calme.

Jack Donovan – Très bien, comme vous le savez, je suis née ici à Gotham. Ma famille n'étant pas très riche, j'ai grandi dans des quartiers qui n'étaient pas particulièrement réputés pour leurs tranquillités, mais dans le fond, je ne me suis jamais senti réellement en danger là-bas. Je suis fils unique, j'ai eu droit à tout l'amour et les cadeaux d'une famille aimante et chaleureuse qui ne souhaitais que le meilleur pour leur petit chérubin. À l'école, je n'étais pas très doué, je n'arrivais pas à me concentrer, j'avais besoin de passion, d'être intéressé pour apprendre, mais mes professeurs ne m'ont jamais réellement donné cette envie de me dépasser.

Dr.Cooper – Il est facile de reporter la faute sur les autres Jack, mais je ne vais pas vous blâmer, après tout l'école publique n'est pas le meilleur endroit au monde pour apprendre et puis lorsque l'on est un enfant il est du devoir des adultes de les guider dans le droit chemin. Cependant, au vu de votre dossier scolaire que j'ai sous les yeux, je peux constater que vous avez eu une fulgurance dans votre travail. Dite moi Jack, qu'est ce qui vous a fait changer ?

Immédiatement, le jeune homme se mit à sourire, son visage s'illuminait à repenser à ce jour-là.

Jack Donovan – Ce qui a changé ? ... Ce soir-là, mes parents étaient venus me chercher en voiture à la sortie de l'école. Je m'étais encore fait coller par mes profs et le principal avait convoqué mon père et ma mère. La réunion à duré un sacré moment, je crois qu'il était question de me renvoyer, j'étais le vilain petit canard de la classe. Celui qui empêchait les autres de progresser .... Mais passons, une fois terminé, j'ai eu droit à un ultimatum de la part de mes parents et du directeur. La nuit était tombée, on est retourné sur le parking pour rentrer chez nous et là, deux types sont venus vers nous. Ils étaient armés, un avait un couteau et l'autre un revolver. Ils nous ont menacés, ils voulaient nous voler et prendre notre voiture ... Je me souviens de ce moment, j'ai vu ma mère en panique, mon père voulait nous protéger. Mon cœur battait la chamade, j'étais terrifié .... Et avant même qu'ils puissent s'attaquer à mon père ... Il est apparu, sorti de nul part ...

Dr.Cooper – Batman ? ...

Jack Donovan – Oui, Batman en personne. Il était là devant moi, je l'ai vu mettre une raclée à ces types, il était si fort, si impressionnant. Il s'est retourné vers nous, s'est assuré que tout allait bien et il est reparti aussi vite qu'il était arrivé. C'est à cet instant que j'ai compris, c'est à ce moment que ma vie a changé. Batman m'avait indirectement montré le chemin que j'allais prendre. C'était décidé, j'allais être comme lui ! Un jour, je deviendrais un combattant du crime.

Dr.Cooper – C'était un événement traumatisant pour vous et votre famille, après cette agression comment a réagit votre famille ?

Jack Donovan – Ils étaient choqué, ils avaient peur de sortir le soir. Ils s'inquiétaient encore plus pour moi, je vous raconte pas la tête qu'ils ont fait quand je leur aie annoncé fièrement du haut de mes 10 ans que je voulais devenir policier à Gotham pour faire comme le chevalier noir. Ils ont tout fait pour m'en dissuader, mais s'était trop tard, j'avais enfin trouvé cette motivation qui me manquait pour changer la donne.

Dr.Cooper – C'est donc après cet événement que votre comportement c'est beaucoup améliorer ainsi que vos résultats scolaires. Vous n'étiez qu'un enfant, qu'est ce qui vous a fait garder cette flamme avec les années qui passaient ?

Jack Donovan – C'est simple Doc, tous les soirs, sans aucune exception, tous les soirs .... Je regardais les informations avec mes parents. Chaque jour des nouveaux délits, chaque jour des crimes à résoudre, chaque jour des méchants à traquer et chaque jour, il était là ... Batman, à battre les ennemis du bien. Après les informations télévisées, je m'enfermais toujours dans ma chambre. Je regardais le ciel en espérant l'apercevoir courir de toit en toit.

Dr.Cooper – Vous avez grandis depuis, comment s'est passé votre intégration à l'académie de police ?

Jack Donovan – Très bien, j'ai rencontré des personnes qui sont devenues mes plus proches amis depuis, j'étais motivé et passionné par ce que je faisais. Je me souviens encore de toutes mes nuits blanches à réviser le code pénal et les différentes procédures pour élucider au mieux une affaire. Par exemple, j'ai appris qu'il y avait de l'ADN dans nos excréments, c'est dingue ça non ? D'ailleurs, ça m'a permis de boucler une enquête, un type cambriolait des maisons et sa signature, c'était de lâcher un énorme ...

Dr.Cooper – JACK ! Je vous ais déjà dit que cette affaire ne nous intéressait pas ! Vous n'êtes pas possible ... Bien, parler moi maintenant de votre remise de diplôme et de votre intégration en tant qu'officier de police.

Jack Donovan – Le jour de ma remise de diplôme, j'étais au ange, pour mes parents ... Disons que s'était un peu plus compliqué, avec tout ce qu'il se passait ... Ils ne voulaient pas me voir entrer dans la police, ils avaient peur pour moi, mais c'est normal, je suis leur fils unique, mais ils ne m'avaient jamais vu autant sourire et autant épanouis alors ils ont décidé de me faire confiance. J'ai été affecté ensuite ici, sous la tutelle de ... Conrad Spencer. Au début, c'était bien, on enchaînait les affaires, lui et moi ont résolvaient tout un tas de problèmes, on était utile à la communauté et c'était génial de voir qu'on avait un réel impact sur la société.

Dr.Cooper – Bien, maintenant .... Nous allons parler de l'affaire des pilules rouges ...

Jack Donovan – J'ai déjà fait le tour avec vous, pas besoin d'en dire plus.

Dr.Cooper – Jack, dois-je vous rappeler une nouvelle fois que j'ai votre carrière dans les mains ? Racontez-moi toute cette affaire, faite comme si s'était la première fois que vous m'en parliez.

Le sourire de notre héros avait disparu, il se redressa du divan pour se mettre assis. Les coudes sur ses genoux, les yeux dans le vide, il reprit la parole.

Jack Donovan – L'affaire des pilules rouges ... Cela faisait quelques jours qu'on retrouvait des drogués sans vie dans les quartiers les plus pauvre de la ville. Certains de nos indics, nous avaient parlé d'une nouvelle drogue qui faisait son apparition sur le marché. Elle était beaucoup plus puissante et addictive que celle déjà en place. Seulement, les overdoses étaient beaucoup plus présentes. Avec Spencer, on nous avait confié le soin de remonter la filière et de boucler tout ces pourries. C'était ma première grosse enquête, franchement, j'étais vraiment impatient de me plonger dans tout ça. J'ai passé des jours et des jours à m'occuper des écoutes, à regrouper indice sur indice, piste sur piste.

Dr.Cooper – Qu'en était-il de votre coéquipier ?

Jack Donovan – J'étais sous sa tutelle, il était censé s'assurer que je puisse gérer une affaire seul, alors le fait qu'il me laisse faire était pour moi un aveu de confiance. J'étais réellement obnubilé par cette affaire, mais je respectais toujours le protocole. Je n'allais jamais seul sur le terrain pour vérifier des informations. L'enquête à duré pas loin de 6 mois, mais petit à petit, je remontais les pistes jusqu'à finir par mettre la main sur une info capitale. Un de mes indics m'avait balancé que l'origine de ses pilules était tenue par un gros bonnet, si je pouvais remonter le tout jusque lui, j'allais mettre un gros coup de pieds dans la fourmilière. Avec Spencer, on s'est rendu sur les docks pour vérifier qu'on ne nous avait pas menés en bateau ... Hé Doc, vous avez compris ? Dock ... Bateau ... Marrant non ?

La psychologue resta de marbre avant de reprendre la parole.

Dr.Cooper – Oui, hilarant, poursuivez ...

Jack Donovan – Bref, on a attendu en planque pendant des heures, tout était si calme et puis vers trois heures du matin, des voitures sont arrivé, ils ont embarqué plusieurs caisses et sont reparti. On savait que s'était eu, on les a suivies discrètement pour trouver l'entrepôt où tout se faisait. Spencer et moi, on est rentré prendre la température discrètement avant de revenir avec des renforts si nécessaire.. Ce qu'on a vu dans l'entrepôt, ça dépassait tout ce que j'avais pu imaginer ... Il y avait tellement de drogue, tellement d'argent ... On allait taper un grand coup. Spencer m'a convaincu de laisser l'entrepôt sous surveillance discrète et d'attendre l'arriver du gros bonnet. On est reparti et on a mis notre plan en exécution.

Dr.Cooper – Ensuite que s'est-il passé ?

Jack Donovan – Après plusieurs jours, notre gros bonnet allait se rendre à l'entrepôt, on allait faire un strike, avec l'équipe d'intervention, notre plan était millimétré. On est arrivé et on a bouclé tout le monde, s'était un succès ! Aucun méchant n'avait pu nous échapper, ils étaient tous bouclé ! Après ... C'est là que les choses se sont compliquées ...

Dr.Cooper – Pourquoi ça ?

Jack Donovan – Le Gros Bonnet, on a dû le libérer, vice de procédure .... Visiblement, notre perquisition était illégale et ses avocats ont obtenu sa libération immédiate ... J'ai bossé comme un fou sur cette affaire pendant plus de 6 mois pour foutre ce pourri en taule ... Et ... Je ne comprenais pas, c'était impossible qu'on ait fait une bavure, j'avais tout vérifié, tout était parfait ... Alors par curiosité, je suis allé voir le papier officiel du juge qui nous ordonnait la libération de ce mafieux ... Et ... J'ai ... Bon, oui, je reconnais, j'ai perdu mon sang-froid ...

Dr.Cooper – Laissez-moi vous rappeler les faits Jack. Vous avez débarqué dans le bureau du commissaire en interrompant sa réunion avec votre tuteur et vous lui avez cassez le nez et roué de coups jusqu'à ce que vos collègues vous séparent de lui.

Jack Donovan – Écouté Doc, je sais ce que je dis, je n'ai fait aucune erreur, sur le procès-verbal du juge le fait reprocher sont faux ! Il n'y avait qu'une personne qui avait accès à ce dossier à part moi s'était Spencer ! C'était facile pour lui de dire au commissaire que j'avais fait une erreur de débutant et que tout avait rater par ma faute, mais ce n'est pas vrai ! Je suis sûr que cet enfoiré est un pourri qui a été payé par le gros bonnet pour lui assurer de sortir rapidement de prison !

Dr.Cooper – Avez-vous une preuve de ce que vous avancez Jack ?

Jack Donovan – Juste ma parole ... Vous fatigué pas Doc, je sais que personne ne me croit dans cette histoire ...

Dr.Cooper – Dite moi Jack, pensez-vous sincèrement que vous seriez là avec moi et non derrière les barreaux si personne ne vous croyait ? Vos supérieurs pensent que vous avez un certain potentiel et qu'au vu de votre parcours à l'académie, il était peu probable que vous soyez à l'origine de cette erreur, cependant, ils ne pouvaient, vous laissez reprendre votre travail sans aucune sanction. Votre suspension d'un mois et ces séances avec moi était un écran de fumée pour ne pas attirer les soupçons de Spencer. Durant votre absence, il a été surveillé de près, mais aucune preuve n'a été découverte pour justifier de l'arrêter. Il a été convenu qu'il soit muté très loin d'ici.

Jack releva immédiatement la tête et fixa la psychologue.

Jack Donovan – Alors ... On ne pourra jamais le faire juger .... Encore une ordure qui s'en sort sans soucis ...

Dr.Cooper – Vous avez soif de justice, mais parfois, il faut accepter qu'on ne puisse rien faire ... N'oubliez pas, vous n'êtes pas Batman. D'ailleurs, avant de rendre mon verdict, j'aurais une toute dernière question, je vous trouve malgré les circonstances, plus épanouis et plus en forme. Qu'avez-vous fait de votre temps libre ?

Jack Donovan – Oh ?! Hum, bien, vous savez, au début, c'était vraiment dur, j'étais enragé, impuissant. Mes parents n'était plus là vu qu'ils avaient déménagé loin de Gotham entre temps et je me retrouvais seul ... J'ai dû apprendre à me canaliser alors ... Je ... Je pratique ... Certaines activités ...

Dr.Cooper – Qui sont ? Jack ....

Jack Donovan – J'ai continué le sport, j'ai même adopté un chien, un super Akita Inu, il s'appel Solo. Regarder comme il est trop craquant !

Jack sortit son portable pour montrer différentes photos de son petit chiot puis il reprit la parole tout en se remettant assis sur le divan.

Jack Donovan – Du coup je disais ? Ah oui, du sport, des ballades tout ça, tout ça ... J'ai trouvé un moyen de me détendre et qui me réussit ...

Dr.Cooper – Très Bien Jack, vous êtes un bon flic, faite attention à garder votre ligne de conduite. Considérez-vous en service actif à partir de demain. Vous pouvez quitter mon bureau, j'espère ne plus jamais à vous revoir pour ce genre de circonstance.

Jack serra la main de sa psy avec un large sourire, il lui tourna le dos et posa sa main sur la porte pour l'ouvrir quand soudain le Dr.Cooper lui adressa une dernière phrase.

Dr.Cooper – Faites attention à vous jeune homme, n'allez pas vous mettre dans des situations inextricables.

Jack se mit à sourire avant de tourner légèrement la tête.

Jack Donovan – Rassurez-vous , après tout, vous l'avez bien dit ... Je ne suis pas Batman.

Non, effectivement, il ne l'était pas, en revanche, il était Red Night. Le jeune homme avait menti à sa psychologue, durant sa mise à pied, Jack était fou de rage et avait compris que la cupidité de l'homme serait toujours un frein à la justice. C'est pourquoi il avait décidé de suivre les traces de son idole de toujours ... Batman. Peut-être qu'il ne serait jamais aussi reconnu que lui, mais au moins, il savait qu'en tant que Red Night, il allait pouvoir faire le bien et donner du poids à la justice ! Son aventure ne faisait que commencer, mais notre héros avait hâte d'en découdre aussi bien en tant que Jack Donovan qu'en tant que Red Night !