T'as pas du feu ? ▬ Farouk Zouaoui dit "La Bougie" [Terminé]
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Sujet: T'as pas du feu ? ▬ Farouk Zouaoui dit "La Bougie" [Terminé] Ven 9 Avr 2021 - 22:00
Nom : Farouk Bejaïa Zouaoui. Alias : La Bougie (en français). Nationalité : Algérienne. Âge : 38 ans.
Métier : Policier véreux du GCPD. Groupe souhaité : Citoyen de Gotham.
Votre but à Gotham City : Se faire une place dans cette grande ville, vivre à fond les années qui lui reste et se creuser un trou assez confortable pour y passer le reste de sa vie. Pour se faire, pour accumuler assez d'argent, il est prêt à tout, quitte à enfreindre la loi et frayer avec les criminels de la gigantesque mégalopole.
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Quelle est ton expérience Jeu de Rôle ? Importante. Quelle fréquence de jeu peux-tu investir sur notre forum ? Dépend de mon humeur. Es-tu un Double ou Triple compte ? Si oui celui de qui ? Oui, je suis le DC de Bobo.
Liens éventuels de ton personnage : Les policiers de Gotham.
Parle nous un peu de toi : 23 ans, célibataire : venez en MP les filles.
Comment nous as-tu trouvé ? Joker le joyeux luron.
Mot de passe du règlement ?⠉⠕⠙⠑ ⠧⠁⠇⠊⠙⠿
Veux-tu être Parrainé ? /
Es-tu d'accord avec les règles en vigueur sur notre forum ? Oui sidi.
Bougie est un soldat entraîné, on le voit notamment par son physique mu par l’effort et l’exercice sportif. En revanche, il n’est pas du genre imposant, se contentant de garder une certaine agilité, une certaine flexibilité en se satisfaisant de muscles plus forts que volumineux. Sa peau est brune, basanée, légèrement plus foncée que la moyenne et on peut observer de nombreuses cloques et changements de coloration sur des parties éparses de son épiderme. Son visage est dur, proéminent, avec un menton dressé et strict qui lui donne l’air d’un roc immuable. Son nez évoque un vautour, une image qui se voit compléter par ses yeux perçants, légèrement inclinés comme pour souligner les grosses poches qui viennent les cerner. Il n’est pas très grand mais compense par un sale caractère, qu’il agrémente volontiers de grognements suaves et de moues de dégoût goulûment exagérées. C’est un bonhomme qui alterne les positions étranges, continuellement courbé vers le sol à la manière des voyous des bas-quartiers, les jambes arquées pour faire respirer convenablement son entrejambe.
Sa barbe est drue, fournie et complète. Tout comme sa chevelure, Farouk a des poils qui se tortillent, s’enroulent, et arborent une couleur d’ébène, parfois cendrés, constellés de petits intrus blancs. Il a une chevelure dense qui tombe sur sa nuque, savamment arrangée dans une coupe faussement négligée, une imposture qui lui donne l’air paresseux alors qu’il les soigne précautionneusement, avec la peur justifiée de les voir tomber bientôt. Il aime se donner des airs d’acteurs américains, mâchonnant une cigarette en jetant un regard noir, des lunettes vintages sur le bout du nez alors qu’il se pose sur sa moto toute neuve. Il est constamment dans le rôle d’un acteur de film d’action, se mettant en scène et prenant des mimiques de comédien hollywoodien.
Farouk est une enflure, un connard de première qui s’est forgé une personnalité de dur à cuire dés son adolescence, aimant emmerder les vieux et se moquant des plus faibles. Dans un pays comme l’Algérie, dictature militaire s’il en est, il a tôt fait de devenir policier pour continuer à exercer le pouvoir qu’il aimait tant. C’est un homme aux pensées chaotiques, simplement guidé par son désir d’assouvir ses besoins et volontés, un pragmatique de première capable de faire du mal pour peu que ça lui rapport du bien. Il a une philosophie darwiniste, c’est un soldat qui n’hésite pas à manger pour ne pas l’être, quitte à prendre les devants et à rendre encore plus pourrie la vie des miséreux.
La justice pour lui n’a rien d’un code moral, il se fait maître des lois qu'il choisit de violer quand ça peut l’arranger. Si personne ne le prend sur le fait, personne ne peut prouver qu’il a commis un crime. C’est d’une logique simple qui n’aurait pas manqué de faire rougir sieur Thomas d’Aquin. Du moment qu’on ne se fait pas attraper, il est possible de tout faire, le monde s’ouvre mais il peut se fermer à tout moment. Une vie risquée qui le fait vibrer comme les cordes d’une guitare électrique. Il aime les shoots d’adrénaline et bande lorsqu’il est au milieu d’une mêlée, distribuant les pains comme un boulanger. Tuer ne lui fais pas peur, pas le moins du monde et il ne compte plus les personnes qui sont mortes par sa main, souvent carbonisé dans un malencontreux accident de "travail".
Parce que oui, Farouk a une attirance particulière pour les flammes, sûrement dû à ses capacités pyrotechniques. C’est un pyromane en puissance qui savoure la moindre source de chaleur et qui se nourrit des rayons du soleil sur sa peau. Pour lui, le divin se manifeste dans la beauté d’un brasier et il n’adore que l’astre solaire comme déité, cette gigantesque boule iridescente qui lui semble être la perfection incarnée, la matérialisation finale de l’entropie qu’il souhaite désespérément faire naître sur cette terre dépravée. Aujourd’hui, Gotham est son nouveau terrain de jeu et il compte bien se faire des couilles en or. Si l’occasion se présente de fumer quelques clampins et d’exploser légalement le crâne de sans-abris, d’orphelins ou de super-vilains : vous pouvez être sûr que Farouk n’est pas loin.
Farouk est un Berbère des montagnes de Kabylie, un enfant pauvre dans une famille nombreuse, comme il y’en a beaucoup trop en Algérie. Un garçon au milieu de ses frères et sœurs, noyé dans l’indifférence de parents trop occupés à faire survivre tout ce petit monde, un jeune bonhomme qui a dû très tôt se débrouiller seul et apprendre à exploiter le monde pour se crée sa propre place. Naturellement, il s’est construit une bande, un petit gang d’enfants capables d’enchaîner les quatre cents coups ensemble, un monde alternatif où ils avaient le contrôle sur ce qu’ils vivaient. C’est ce qui lui donna en premier ce goût de la liberté, ce sentiment de ne pas avoir toutes les cartes en main mais qu’il pouvait tout de même piocher dans le paquet, quitte à devoir graisser les pattes du croupier. Son enfance était en somme toute simple, ses pouvoirs ne se déclarent que bien plus tard, alors qu’il était déjà un homme dans la force de l’âge. Et heureusement d’ailleurs, on aurait pu croire qu’il était un enfant d’Al-Shaitan, une pauvre âme qu’un Djinn aurait perverti pour le corrompre.
Ce n’était pas un gamin très violent mais l’adolescence le cueilli comme un fruit trop mur, la vendange fut sans aucun doute son service militaire, de longues années à voyager dans le désert pour servir dans la base militaire de Tamanrasset, à l’orée des dunes et des montagnes magiques du Sahara. Passer du temps dans le sable forge autant le physique que le caractère et il ne resta bien vite plus rien de sa candeur enfantine. C’était désormais un homme taciturne, avare en mots et en sourires, noirci par la vie et les rayons du soleil. Seule cette constante chaleur, cette langueur estivale des trop longs mois d’été, lui apportait un peu de baume au cœur, comme s’il se sentait enfin à sa place lorsque l’univers se faisait brasier. Sans ambition particulière, il continua à travailler pour l’armée, savourant une maigre solde qui lui permettait tout de même sortir de sa misère familiale, de s’extirper des sables mouvants qui l’opprimaient. Ce n’était pas un très bon soldat, peu impliqué et légèrement lent à la détente. Mais là où Farouk brillait, c’était au moment de sévir, de se montrer implacable et malhonnête. Brusquer les gens était une manière de se montrer, de se sentir vivant auprès des autres.
Mais, lorsqu’on joue avec le feu, on fini toujours par se brûler… ou par brûler les autres. Une descente simple, un accrochage entre un chauffeur qui refusait de payer la dîme, de donner le pot-de-vin habituel et les gardes qui se montraient de plus en plus véhément, à mesure que la situation escaladait. Puis, une main qui se glisse doucement sous le siège passager, le bout d’un canon qui sort de la vitre et le bruit assourdissant d’une balle qui traverse une boite crânienne. La première mort que Farouk observe pour de vrai, loin des cadavres puants et abandonnés, qui font le cœur de son métier. Non, cette fois-ci, c'était une carcasse encore chaude qu'il voyait. Accompagnée d'une gerbe de sang qui s'accumulait comme autant de fleurs pour un si sinistre bouquet.
Ensuite vient le vide de la colère, de la peur, le cœur qui tape dans la cage thoracique jusqu’à exploser, ou plutôt imploser. Des gênes qui s’activent, instinctivement, savamment, pour protéger son hôte et des flammes qui commencent doucement à apparaître. Farouk n’était pas encore prêt mais son pouvoir l’était et il se manifesta sans son consentement, venant lécher les pourtours de la vieille voiture avec des langues de flammes, rôtissant vivant le tueur qui semblait l’avoir bien cherché. Un des souvenirs les plus marquants pour le flic est la forme que prit la fumée, crachotant les cendres d’un vaurien à travers le ciel bleu. Ce même ciel qui se recouvra en libérant un crachin, refroidissant le corps encore bouillant de Farouk allongé. Une chose lui avait obscurci la vue, le jeune homme ne se doutait pas que ce n’était rien de moins que son œil qui avait fondu, que les flammes venaient de se repaître autant de son belligérant que de son propre créateur, transformant sa chaire en une parodie de jambon fumé, les tendons dissous et les muscles cuits par son propre hybris.
Un méta-humain, le soldat d’opérette avait en réalité toujours eu quelque chose en plus qui sommeillait docilement en lui, avant de le couper net dans sa vie, provoquant une singularité qui ne pouvait plus lui permettre de revenir en arrière. Pour l’armée, c’était devenu un homme important, une figure de valeur qui pouvait apporter beaucoup à sa nation. Ils étaient peu à avoir des capacités identiques, quelques âmes éparses que l’on souda par la force pour servir ensemble, dans une escouade de surhumains protégeant les intérêts du pays. En 2007, ils partirent tous en Afghanistan pour des raisons qui n’intéressa pas tellement le guerrier. Cette vie plut beaucoup à notre soldat, qui apprit à utiliser au mieux ses capacités et qui hérita de l’appellation francophone « Bougie » : à la fois pour son don mais aussi parce qu’il venait de Bejaïa, la ville qui donna naissance à ce mot. La guerre était une chose qu’il avait apprit à goûter avec le palais d’un expert, les casus belli étaient nombreux mais seul comptait, finalement, le ballet final : à la fin, il ne restait jamais qu’un seul et unique camp. Farouk n’était pas du genre à se laisser enterrer facilement, au contraire de la plupart de ses camarades qui moururent sous les tirs et les explosions. Rattaché expressément à une unité de l’OTAN, le berbère fit la connaissance de monsieur Benjamin Shelby et de Ted Baker, pour qui il combattit longuement avec la férocité d’une bête sauvage. Quatre années de combat qui forgèrent des amitiés de circonstance, des liens forts et puissants que le retraité crut longuement évanoui. De retour au pays, il décida d’occuper des fonctions plus simples, remercié par sa nation après avoir servi plusieurs décennies sous le joug du gouvernement. C’était devenu un flingue à loué, qui se déplaçait au grès du vent dans les pays du Maghreb, un simple mercenaire qui vivait de son arme avec le recul d’un chirurgien : un artisan de la mort, un boucher que l’horreur ne dérangeait plus tellement.
C’était une existence décevante, les journées se ressemblaient tellement que le soldat en perdit le décompte des jours, des mois et des années. Une torpeur qui était née de l’habitude, une routine dans le meurtre qui laissait l’assassin dans une apathie cérébrale. Jusqu’au jour où il reçut un simple message, une proposition incongrue d’un de ses anciens compagnons de bataille, une bouteille à la mer qui lui promettait mondes et merveilles. Une nouvelle ville, un pays tout neuf à conquérir lui ouvrait désormais les bras :
Salut Bougie, c'est Benjamin Shelby. J'espère que tout se passe bien depuis le temps en Afghanistan... Sacré époque, n'est-ce pas... Je me suis permis de te contacter, car j'ai appris que tu arrivais pas loin de ta retraite militaire et je pense qu'un homme de ton envergure pourrait servir à Gotham City aux Etats-Unis. C'est une ville spéciale, mais c'est vrai qu'on a besoin de monde dans les forces de l'ordre. D'ailleurs, le général Baker est aussi là. Si mon invitation t'intéresse, n'hésite pas à me le faire savoir. Je serais heureux de retravailler à tes côtés. Il faudrait que tu commences en bas de l'échelle, mais ça ne devrait pas poser de soucis à quelqu'un comme toi.
À bientôt l'ami !
14h39
Farouk contrôle la chaleur autour de lui, jusqu’à pouvoir produire des flammes sur les extrémités de son corps, notamment ses doigts : c'est la raison même de son peusdonyme. Actuellement, il n’est pas possible pour lui de pouvoir projeter à plus de cinq mètres les flammes qu’il fait naître sur lui-même et le jet reste relativement concentré. Son corps peut résister à des changements bruts de température mais il n’est pas pour autant ignifugé, il peut supporter un certain degré de chaleur sur son propre épiderme mais il finira fatalement par prendre feu s’il dépasse ses limites, c’est notamment ce qui a provoqué la perte de son bras. Produire de l’énergie le fatigue très rapidement mais tout dépend de la quantité qu’il souhaite produire. Il n’est pas impossible, par ailleurs, que ses capacités s’améliorent avec le temps mais pour le moment il reste encore débutant dans la maîtrise de son don divin. Tout objet à son contact peut être embrasé : de même, il peut propulser une balle sans toucher le déclencheur simplement en faisant apparaître lui-même le déclic calorifique, une tactique qu’il aime beaucoup utiliser lorsqu’il se trouve dans une position délicate. Une aura l’entoure toujours et il se déplace dans une vague de chaleur, parfois subtile, parfois écrasante selon ses changements d’humeur.
Évidemment, du fait de son métier, notre bonhomme sait se servir d’une arme à feu et maîtrise de nombreuses techniques de combat, sans pourtant être un expert de l’un ou de l’autre domaine. Il répudie l’utilisation des équipements réglementaires, se contentant d’utiliser son propre matériel, un pistolet construit pour lui-même par l’un de ses anciens camarades d’unité, un lourd revolver équipé d’un canon de plus de 25 centimètres, projetant des balles comme des projectiles qu’il aurait chargés lui-même de sa puissance pyrokénisique. Si ce n’est pas à proprement parler une arme, Farouk est équipé d’un bras cybernétique qu’on lui a offert après son accident, une technologie plus technique que numérique qui laisse cependant place à quelques outils intéressants. Les pompes hydrauliques lui permettent d’exercer une pression importante, de frapper puissamment ses adversaires mais aussi de refroidir son organisme en cas d’augmentation critique, avec un système de ventilation et de réfrigération intégré, secondé par un extincteur dans le cadre où la situation pourrait dégénérer. Le policier possède aussi un œil de remplacement, capable de zoomer sur des positions précises et possédant un module de scanner thermique, pour surveiller notamment sa propre production calorifique.