Sujet: À toi ma soeur, ma moitié [LIbre - Ouvert à tous] Lun 5 Avr 2021 - 6:37
À toi ma soeur, ma moitiée
Care & les autres
On était le 5 avril. Journée horrible, journée de mort, de deuil, d'impuissance. Maryanna n'oublierais jamais cette journée entre toutes les autres. 7 ans auparavant, sa soeur et 6 autres de ses amis mourrait dans ses bras et autour d'elle. 7 enfant qui aurait du avoir la vie devant eux mourrait à cause d'une erreur d'un scientifique, d'une expérience qui avait mal tournée. L'espoir de guérison c'était transformer en l'horreur de la mort... sauf pour elle. 7 ans qu'elle portait en elle toutes ses âmes, tous leur espoirs, et deux ans qu'elle les avait abandonné, tous, pour sa mission. Elle avait choisis de briser sa promesse pour se dédier entièrement à la douleur et à la survie des autres. 7 ans qu'elle avait perdu une moitié de son âme, de son être, de sa vie. Elle avait perdu sa soeur jumelle, sa confidante, sa meilleur amie. 7 ans qu'elle avait aussi perdu sa jeunesse, son innocence, son enfance. Elle n'avait plus jamais été la même.
Et depuis 7 ans, elle n'y avait jamais manqué, elle venait à l'église, n'importe laquelle, ça n'avait pas vraiment d'importance, pour honnoré la mémoire de sa soeur. Elle n'avait jamais réussi à faire son deuil, et elle doutait jamais y arrivé complètement. Une moitié d'elle était morte se jour là avec tous les autres, et son enfance s'en était allé durant l'année qui avait suivis. Elle était brisé, une morte en surcis, depuis tous ce temps.
Elle entra dans l'église peu après l'aube, masque baissé, dossard rangé en sécurité dans sa besace. Elle se dirigeant doucement vers le côté de la bâtisse pour aller allumer un cierge. Elle aurait pu choisir une autre église, après tout, celle-ci n'était pas catholique, mais c'Était la seule ouverte à cet heure. Sa paroisse n'était ouverte que lors des messes ou des événements spéciaux, il y avait si peu de catholique dans cette ville, et encore moins dans ce quartier.
Alors elle était venue ici, tout comme l'année dernière, pour allumer un cierge et honnoré la mort de sa soeur. Et allumant son cierge, elle se mit à chanter, comme une prière, tout bas, la chanson que ses parents avait fait jouer en son nom aux funérailles de sa soeur. Funérailles auquel elle n'avait même pas pu aller, parce qu'elle était encore à la clinique. Parce que les médecins ne l'avait pas laissé sortir.
Elle y mit tout son coeur, toute les larmes qu'elle n'arrivait pas à verser depuis 7 ans. Et comme chaque année, elle eu l'impression d'être déchiré en deux.