Nom & Prénom du Personnage : Inconnus pour le moment.
Alias : Le Terrible Trio
Nationalité : Américaine
Âge : 31, 29 et 35 ans.
Métier : En Freelance
Groupe souhaité : Criminel
Votre but à Gotham City : S'imposer à Gotham City.
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Quelle est ton expérience Jeu de Rôle ? Plutôt bonne je pense.
Quelle fréquence de jeu peux-tu investir sur notre forum ? Souvent.
Es-tu un Double ou Triple compte ? Si oui celui de qui ? Aucunement
Liens éventuels de ton personnage : Je pense à la pègre de la ville.
Parle nous un peu de toi : Fabrice, étudiant en droit de 21 ans :) fan de DC Comics. J'étais sur un ancien forum DC qui a coulé.
Comment nous as-tu trouvé ? Google
Mot de passe du règlement ?
Validé par GraysonVeux-tu être Parrainé ? Non Merci.
Es-tu d'accord avec les règles en vigueur sur notre forum ?
Que dire, que dire de nos modestes enveloppes charnelles ? Il y'a bien longtemps que nous avons oublié qui nous sommes sous le masque. Après tout, ces masques que nous portons, sont le reflet de nos êtres. Les reflets de ce que nous sommes et ce que nous serons dans cette cité médiocre.
Je ne suis qu'un fieffé renard, habilement déguisé sous la pelure d'un pauvre chien des bois. Roux, et de surcroit monstrueusement espiègle, j'aime me montrer rusé et surtout, j'aime me mettre en avant. J'aime m'exhiber, j'aime être la tête d'affiche de notre modeste petit groupe élitiste. Je porte un magnifique costume trois pièces bleu à rayures, et mon masque est le reflet de mon être tout entier. D'aspect plutôt grand, et de silhouette assez fine, je me montre comme un être dépravé, et très intelligent. Ma pelisse rousse est mêlée à du blanc, surmontée d'une petite truffe noire, et de grands yeux verts. J'aime tout particulièrement brosser mes grandes moustaches, histoire de montrer un petit côté classe que j'apprécie de temps en temps. Être soigné, c'est important.
On dit que j'aime me satisfaire de la douleur et de la tristesse des gens qui m'entourent. Ce n'est pas pour rien que je porte le costume du vautour. Autrefois, la jeune femme que je fusse, n'était qu'une petite poupée de porcelaine idiote, mais maintenant, en portant ce masque, je montre parfaitement la personne que je suis. Une charognarde. Je suis de type élancée, caucasienne, et malgré mon masque couleur bordeaux, j'apporte une certaine touche d'élégance dans ce groupe constitué de deux autres animaux. Je suis une dame, et mes manières me viennent de la grande aristocratie de Gotham. Une dame oui, et mon bec est toujours parfaitement bien entretenu. Il est toujours très important de s'entretenir quand on s'apprête à dévorer la carcasse d'un de nos ennemis.
Les requins sont des créatures magnifiques, et c'est pourquoi mon masque en reflète un. Je suis la cruauté incarnée, je suis le monstre qui s'apprête à dévorer ceux qui sont indignes de notre association. Je suis très certainement l'armoire à glace du groupe, un gros costaud avec un masque de requin, mais j'en impose. Près de deux mètres en terme de taille, et avec la carrure d'un catcheur, je m'impose là où les autres s'écrasent. Le plus lourdaud oui, pas le plus intelligent, nous sommes d'accords. Mais une chose est certaine, mes poings n'hésiteront pas à s'arrêter dans la gueule de mes ennemis pour montrer que je ne rigole pas.
Entretien psychiatrique avec le professeur Victor Strass-Bergër à Blackgate :
Les trois sujets se refusent à retirer leurs masques. Ils prétendent qu'ils ont besoin de garder ces masques, qu'ils font partie d'eux. Techniquement, je ne peux pas me permettre de les forcer à les enlever, et leurs avocats les protègent de ces techniques. Mais je suis intimement persuadé que ces gens ne sont pas fous. Qu'ils ne sont pas dangereux, juste, criminels. Je me demande si leur place est à l'asile d'Arkham, c'est un peu le constat que je peux faire quand j'écoute ce que dit le surveillant Craig, en charge de la sécurité à Blackgate. Je ne pense pas que le "Terrible Trio" soit fondamentalement fou. Excentrique, et criminel, oui. Mais passons. Ils vont arriver et je l'avoue, ces gens me fichent une de ces trouilles.
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Bonjour à vous, messieurs, madame. Pour ce second entretien psychiatrique, vos avocats m'ont certifié qu'il fallait que l'on vous laisse vos masques. Alors tout d'abord, et permettez-moi cette question. Pourquoi ces masques d'animaux ?
On lui dit ?
Il le faut.
C'est nécessaire.
Et bien, voyez-vous, nos masques sont le reflet de nos personnalités.
Nous essayons de montrer ce que nous sommes dans ce milieu criminel.
Nous voulons instiller la peur et la terreur dans le coeur de nos ennemis.
Comment cela a vraiment commencé ?
Oh vous savez, l'ennui. L'ennui d'être un fils de, de parcourir les golfs, les réunions d'actionnaires avec papa, maman ...
Les diners ennuyeux, les alliances de familles par mariages ...
Le refoulement de nos pulsions les plus sanguines aussi ...
Nous voulions sortir de notre condition, nous voulions être libres. Profiter, comme le disait le Divin Marquis de Sade, de tout ce que le monde peut nous offrir. Et grâce à l'argent, nous pouvons tout nous permettre.
Nous pouvons tout désirer, tout. Grâce à l'argent.
Nous sommes riches, et nous réclamons ce qui nous revient de droit, la possibilité de corrompre, de détruire, et de faire le mal. Parce que c'est notre nous le plus profond.
Vous savez qu'à ce stade, beaucoup de criminels sont déjà des animaux. Catwoman, Batman, Catman, Zebra-Man, qu'avez-vous de plus que ces monstres de foire ?
Nous avons la classe.
Le panache.
L'envie.
Nous souhaitons prendre le contrôle de Gotham City, et de ses fondements.
Cette ville a besoin d'une meilleure classe de criminelle. Plus réfléchie, plus digne.
Et plus monstrueuse. Qu'est-ce qu'un vulgaire Pingouin ou un vulgaire Requin-Tigre alors que nous sommes là !
Je vois. Avez-vous songé à travailler pour ces criminels ?
Jamais. Ce sont des roturiers, ils sont sales.
Et nous sommes issus des plus grandes familles de Gotham.
La noblesse, c'est notre blason. Notre honneur.
Comment vous comptez prendre cette ville ? Après tout, bon nombre de criminels ont déjà tenu le genre de discours que vous tenez.
Oh vous savez, nous excellons dans la manipulation. Nous adorons tirer les ficelles.
Du charme, des jeux de patience, avancer nos pions sur l'échiquier de cette petite ville qu'est Gotham.
Nous pouvons faire chanter. Menacer un juge, le menacer de tuer toute sa famille pour servir nos intérêts. Un bain de sang qui restera dans les journaux !
Et à ce stade, vous êtes actuellement enfermés à Blackgate. Vous comptez sortir de cette situation comment ?
Nous trouverons. Soit via nos avocats, soit par notre réseau d'influence, ou bien nous nous mêlerons à la prochaine émeute des gueux.
Ces prisonniers sont si sales et crasseux.
J'ai écrabouillé la tête d'un détenu parce qu'il m'est passé devant pour la bouffe.
Je vois ... Ce sera tout pour cette séance. Gardes !
Note du docteur : Je n'arrive pas à les cerner clairement. Pour tout dire, ils sont dangereux oui, mais relativement sains, mus par une certaine envie de domination sur les plus défavorisés. Ce sont des monstres, sans émotions, ils sont dévoyés, et ne ressentent aucune empathie pour qui que ce soit. Je suggère la réclusion à vie pour ces gens. S'ils venaient à sortir ... Ce serait un drame. Un grand drame pour ceux qu'ils croiseront.
Entretien psychiatrique avec le professeur Victor Strass-Bergër à Blackgate :
Je n'arrive pas à déterminer ce que ces trois-là veulent. Bien entendu, ils ont leurs histoires, leurs passif, mais quelque chose en eux les rend ... Acerbes et monstrueux. Comme si quelque chose les poussaient à être des monstres. Je n'arrive pas à croire que des gens qui se disent élites de Gotham City deviennent des monstres par pur plaisir. C'est ... Monstrueux. Il faudra sûrement des années de travail pour les soigner. Ou bien ouvrir leurs visions des choses sur le monde qui les entourent. L'argent pourri, et ces trois personnes ont été clairement pourries dès le début. Je clos ce monologue, les gardes arrivent.
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Bonjour à vous. J'espère que vous avez passé une agréable nuit. J'imagine que vous êtes un peu déçus de l'accueil que l'on vous a réservé à Blackgate.
Au contraire, très cher. C'est très agréable de voir que nous sommes très appréciés dans ce pénitencier.
Le service est déplorable cependant, je n'ai pas eu ma confitures de groseilles ce matin.
Et ne parlons pas des toilettes qui sont en crue ...
De petits problèmes d'intendance, mais je pense que vous pouvez comprendre que nous sommes dans un pénitencier. La vie n'est pas censée être très facile. Et si vous me parliez un peu de vos enfances respectives.
Oh comme vous le savez, nous sommes des fils et des filles de bonnes familles, ça, nous vous l'avons dit.
Et comme on vous l'a dit, ce quotidien depuis notre tendre enfance nous ennuie. Papa nous voyait à peine, maman était trop occupée avec les mondains.
Ou bien maman forniquait avec le majordome et le jardinier, mais ça, fallait rien dire. Toujours se taire, ne rien dire, pour éviter les scandales.
Vous êtes frères et sœur ?
Non, non. C'est juste le déballage habituel des horreurs que l'on a vu dans notre enfance. Avec le temps, on a finit par comprendre qu'eux aussi cherchaient à tromper l'ennui.
Nous étions des bibelots, de petits trophées que nos parents emmenaient partout. Les concours, les récompenses, et pourtant, nos parents ne nous ont jamais témoigné de l'amour.
Si on avait le malheur de finir deuxième dans une compétition, on prenait des coups, et des privations. Il fallait être l'élite.
Vous n'imaginez pas les séances de répétitions, de professeurs particuliers, et nos parents nous abandonnaient régulièrement ...
Cela devait être très dur. De ne pas avoir d'amour, de gestes réconfortants, de tendresse.
On s'y habitue.
On oublie.
On continue d'avancer, même sans émotions.
Et après tout ça ? Après cette enfance dorée mais pénible, qu'avez-vous fait ?
Père voulait que je reprenne son entreprise. Quel imbécile, je l'ai revendue pour quinze millions de dollars.
Mère voulait que je me marie à Stanley Dishbury, il avait un capital onéreux. J'ai tué ma mère et je me suis enfuie après avoir placé l'argent aux Bahamas.
Mon père et ma mère ont eu un accident de voiture. Je garde le mécanisme du frein comme un souvenir dans ma salle de billard.
Je vois. Vous leur en voulez donc pour les desseins qu'ils voulaient vous transmettre.
C'est d'un ennui ! D'un terrible ennui !
Nous voulions autre chose ! Nous voulions l'excitation, la douce folie, le jeu !
Nous voulions être des seigneurs du jour et de la nuit. L'argent pour sublimer notre art.
Vous vous voyez comme des artistes donc ?
Plus que ça ! Nous nous voyons comme des génies, des virtuoses. Des libertins qui voient en Gotham City un véritable terrain de jeux.
Domination, sado-masochisme, titres de seigneurs, tout Gotham City sera notre vassal.
Disposer de leurs vies, faire ce que nous voulons d'eux, pour de l'argent, ou par nécessité. Nous voulons leur montrer que nous sommes les plus riches, les plus nobles, et nous serons meilleurs qu'eux.
Pourquoi avoir choisit le crime ? Pourquoi être devenus le terrible trio ?
Vous connaissez les fils de, ils aiment bien se rencontrer au Country Club de papa et maman.
Notre amitié dure depuis quelques années déjà.
Et nous avions envie de quelque chose d'innovant, d'amusant, de différent que la plupart des zombies qui nous entourent.
Et pourtant, vous voila à Blackgate, vaincus par le Batman ...
Fi. Cet individu n'est qu'un rustre.
On a essayé de l'acheter, avec de l'argent, pour qu'il nous laisse tranquille.
Et au final, il nous a cogné.
Quelle brute !
Quel rebelle !
Quel salaud !
Bien ... Ce sera tout pour aujourd'hui. Gardes ?
Note du docteur : Les sujets se soumettent à la vision du Marquis de Sade. Aucun respect de la vie humaine, aucun respect pour la vie en dessous de leurs rangs. Ils ne sont pas fous, et doivent rester à l'isolement pendant quelques temps. Peut-être qu'ils verront qu'à Blackgate, ils ne seront pas aussi bien considérés comme ils le croient. Je me tâte cependant à contacter le docteur Bernstein à Arkham. Peut-être qu'il a besoin de patients légers pour son aile psychiatrique ? On ne pourra pas les garder à Blackgate, les avocats feront tout pour les en sortir. Peut-être qu'une fois à Arkham, ils seront un peu plus hors de portée de leurs représentants de lois ? Je me le demande ... Ce terrible trio ne doit pas être pris à la légère, ils sont dangereux, et sont une menace pour chaque homme, et chaque femme dans cette ville.
L'argent et le Pouvoir, voila ce que nous avons. Là où certains sont heureux d'avoir des pouvoirs, nous avons la puissance de notre intellect, de notre argent, et de notre fougue !
Aaah Gotham City. N'y a t'il pas plus belle ville au monde qu'elle ? Ordurière, sale. Infecte. Notre petit trio se réunissait dans un bar abandonné de Gotham. Pour tout dire, nous avions vu mieux en terme de propreté, et surtout, quel manque de délicatesse. Nous avions une carte de Gotham City sur la petite table sur laquelle nous travaillâmes. Les lieux les plus en vue, les lieux touristiques, les lieux les plus sensibles. Notre récente sortie de Blackgate, grâce à l'aide fortuite de nos avocats, nous ont permis de reprendre nos activités au plus vite. Mais il y'avait cette sempiternelle et pénible surveillance du Chevalier Noir, qui n'hésiterait pas à mettre des bâtons dans les roues. Dans cette drôle d'assemblée d'oiseaux, le fieffé renard eut une idée.
Et si nous quittions Gotham City pour Blüdhaven ?
Nous pourrions faire plus de profits et plus d'esclandres.
J'ai entendu dire qu'il y'avait bon nombre de clubs undergrounds et libertins là-bas.
Si fait, cher ami.
Les trois amis se concertèrent. Il était évident que la situation ne s'y prêtait guère. Mais il leur fallait prendre la mer et ne pas se laisser embarquer par le chant des sirènes. Cela aurait été un conte pour enfants, oui. Mais parmi les trois, un seul était le plus fourbe et le plus malin pour se camoufler aux yeux des justiciers nocturnes. Blüdhaven. Délaissée, abandonnée, plus calme. Voila qui ravirait les trois compères, mais il fallait faire en sorte de ne pas être remarquer, dans les premiers temps du moins. Il fallait faire en sorte que les choses avancent pour les trois compères dans le crime. Les derniers évènements ne prêtaient que peu d'intérêts pour les activités de riches notables déguisés en animaux, non. La seule chose qu'il fallait savoir, c'était que Gotham City était trop "chaude" pour être correctement apprivoisée, ses citoyens étaient encore un peu trop ... Indisciplinés.
Sommes-nous partants chers amis ?
Bien sûr ! Blüdhaven sera notre prochain lieu de délicieux délits.
Sortons le champagne et mettons-nous à cette oeuvre. Quittons Gotham City pour le sud.
Le renard, malin et fourbe, avait dégoté une bouteille de champagne, placée au frais sur le rebord de la fenêtre de ce bar miteux. L'air frais avait parfaitement saisit l'alcool. Prenant quelques verres non réglementaires pour le champagne, la demoiselle qui arborait le masque du vautour disposa les trois verres. Faisant éclater la bouteille de champagne, le requin, lui, versait le champagne dans les verres.
Bien, à notre santé, et à celle de nos affaires.
Que tremble Blüdhaven, ce havre de misère.
Nous ferons de ces gens nos esclaves, et ils seront tous à nous !
Que vive l'impitoyable terrible trio !
Faisant éclater leurs verres, les trois compères burent à la prochaine victoire prévue du Terrible Trio. Ils allaient donc quitter Gotham City pour le sud de la ville, pour Blüdhaven. Là-bas, ils deviendraient les nouveaux maitres du crime incontesté. Il était évident que dans une ville où se mêlent pingouins, clowns, et procureurs déchus, ils auraient du mal à s'imposer. Mais qu'importe. Les défis, le terrible trio les connaissaient, et ils se battraient pour s'imposer dans cette nouvelle Eden.