Nom & Prénom du Personnage : Nakayama Osamu
Nationalité : Américain
Âge : 33 ans
Métier : Au plus bas de l’échelle, homme de main du clan Yamashita
Groupe souhaité : Mafia
Votre but à Gotham City : Montrer fidélité à l’oyabun et apprendre de lui. La finalité de ce dur labeur serait d’ouvrir un casino afin de profiter de l’argent des plus idiots, et faire disparaître les personnes gênantes pour le clan.
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Quelle est ton expérience Jeu de Rôle ? Les maths et moi avons une relation compliquée
Quelle fréquence de jeu peux-tu investir sur notre forum ? Beaucoup
Es-tu un Double ou Triple compte ? Si oui celui de qui ? DC d’Elio Phillips
Liens éventuels de ton personnage : Toshiro senpai, les autres mafieux et le GCPD
Parle nous un peu de toi : J’ai toujours 22 ans bientôt 23, et depuis ma dernière fiche je suis en première année de master de création littéraire, mais je sais toujours pas écrire oops. Sinon j’aime les chats, la musique, le pain, le shitpost et l’astrologie.
Comment nous as-tu trouvé ? Google
Mot de passe du règlement ?
Validé par NightwingVeux-tu être Parrainé ? nope
Es-tu d'accord avec les règles en vigueur sur notre forum ? yes
Osamu, soutenant l’importance des apparences dans la société, faisait attention à la manière dont il se présentait. Ainsi privilégiait-il les costumes qui le mettaient en valeur, toujours dans des tons sombres, affectionnant particulièrement le noir qu’il trouvait élégant. Moins grand que la plupart des Américains, même s’il n’était question que de quelques centimètres, il palliait ce problème de taille avec une posture droite et rigide, afin d’imposer le respect avant même d’avoir prononcé mot. Il entretenait son corps grâce aux disciplines japonaises qu’il affectionnait, le sabre, les arts martiaux et l’arc, ainsi qu’un régime alimentaire sain. Il croyait fermement aux bienfaits du saké consommé avec modération et, haïssant avec passion les cigarettes américaines, fumait rarement, bien qu’il pût lui arriver de fréquenter les fumeries d’opium. Pour ce qui était de son visage, perçu comme sévère à cause des traits qui le marquaient, il savait forcer un air aimable quand l’occasion le demandait, mais par défaut gardait une expression neutre, ses intentions trahis par son regard sombre et calculateur, jaugeant en permanence son interlocuteur. Là où certains voyaient un air de fouine, d’autres pensaient davantage à un serpent.
Osamu avait été éduqué avec des valeurs profondément japonaises, mais s’était détourné de la bienveillance que demandait la société pour apprécier l’honneur et la discipline chez les yakuzas. Réfléchit, on voyait en lui un bon businessman, et découvrait qu’un calculateur sans empathie se cachaient derrière ce sang-froid, lorsque l’on était victime de ses manipulations. Il rejetait ce terme trop clinique de « sociopathe » pour se définir lui-même comme étant un homme simplement ambitieux, qui ne craignait pas d’infliger peine et douleur pour arriver à ses fins. Les colères d’Osamu étaient bien connues de ceux qui critiquaient son intellect et ses méthodes ; on lui avait souvent excusé ce comportement en mettant cela sur le compte du surmenage. Il se montrait de mauvaise foi concernant certains sujets. Lorsqu’il s’agissait de l’occupation Américaine, il ignorait volontiers les atrocités qu’avaient commis son propre pays, et s’en félicitait parfois par dédain pour les autres asiatiques. Ainsi ce n’était pas par pitié pour les femmes qu’il détestait profondément les Américains, au contraire il les pensait seulement capables d’enfanter et entretenir la demeure pendant l’absence de leur conjoint – elles en devenaient castratrices, à ses yeux, trop enivrées par ce semblant de pouvoir, qui ne signifiait plus rien lorsque l’homme rentrait chez lui.
L’argent régnait en maitre. Osamu l’avait réalisé très tôt grâce aux adultes et enfants qu’il côtoyait. Être le fils d’une famille fortunée attirait à la fois fausseté et malveillance, ainsi avait-il pris goût à la solitude, à l’époque peu enclin à jouer un rôle pour manipuler autrui. Il préférait s’instruire plutôt que participer aux jeux des autres garçons, qu’il pensait puérils.
Son père fût toujours absent puisque patron d’une firme, sa mère quant à elle avait rejetait le rôle de femme au foyer pour s’accrocher au bras d’un homme d’affaire différent chaque semaine ; il vivait chez ses grands-parents maternels. A défaut de lui avoir appris l’empathie, puisque dépourvus eux-mêmes de la capacité d’en ressentir, ils avaient fait son éducation. Son grand-père l’avait formé au maniement du sabre, de l’arc, et lui avait enseigné de nombreuses prises d’art martiaux. Sa grand-mère quant à elle, ancienne geisha renommée dans le pays, avait activement participé à sa culture artistique, faisant de lui un talentueux joueur de shamisen. Rigoureusement entrainé à pratiquer l’instrument, ses doigts avaient été marqués par les cordes. Il garda de ce souvenir une profonde misogynie, mais le goût de l’effort. A son adolescence, il accueilli la nouvelle du suicide de son père - la pression de son travail avait-on donné comme raison -, avec des étoiles plein les yeux, fort heureux de fuir la carrière de musicien à laquelle il était jusque-là voué. A la sortie du lycée, il quitta la maison de ses grands-parents, au grand damne de ces derniers, et se consacra entièrement à des études de gestion.
On reconnaissait en Osamu un talent inné pour diriger les employés. On le disait ferme, mais juste, comme son père l’avait été, et s’il avait quelque moment de colère, de commentaires désobligeants envers les femmes, on faisait taire les scandales en citant ses compétences. Cela n’avait pas été du goût de l’ancien bras droit de son père, qu’il ne prenait pas la peine de consulter en tant que bon individualiste sûr de lui. Ce ne fût que près de dix ans plus tard qu’il réalisa son erreur, lorsqu’il découvrit que la firme n’avait plus aucun yen, et que l’homme avait mystérieusement disparu, non pas sans avoir veillé à ce qu’Osamu soit accusé. Il ne prit pas longtemps pour faire son choix. Même s’il parvenait à être reconnu non coupable pour la faillite de la firme, les employés allaient s’empresser d’accepter les interviews pour évoquer à quel point leur patron était un homme odieux avec eux. Utilisant ses économies personnelles, il prit un avion pour les Etats-Unis, laissant derrière lui son pays.
-Intelligence, excellent tacticien malgré sa mésaventure
-Arts martiaux
-Maniement du sabre
-Tir à l’arc
-Très bon musicien
Les premiers flocons tombaient ; c’était la promesse d’un hiver glacial. Osamu les regardait se poser délicatement sur les pavés sales, recouvrant d’innocence tout ce qu’il y avait de plus laid dans Gotham. Bientôt les couples déambuleront dans la rue pour exprimer leur amour aux yeux de tous, les enfants parleront du père Noël avec enthousiasme. Tous bercés d’illusions, éloignés de la cruelle réalité, prêchant bienveillance et paix jusqu’au prochain drame qui les uniront dans la colère. Cette naïveté éphémère l’irritait fortement. Pour contenir cette soif de violence que provoquait la vision de gens heureux, il s’imaginait trancher la gorge de celui qui avait volé sa réussite, la sensation du sang chaud gicler sur ses mains et son visage, tachant ses vêtements. L’entendre s’étouffer avec ce liquide qui habituellement gardait les corps en vie, le visage déformé par la terreur et la douleur, voilà un doux rêve qui pourrait devenir réalité, pour peu que leurs routes se croisent. Cette défaite l’avait conduit à se tourner vers les yakuzas, exultant toujours un peu plus à chaque crimes commis pour l’oyabun. Pouvoir laisser libre court à ses pulsions violentes et en être félicité valait bien la peine de mettre son ego de côté pour suivre des ordres. Il lui tardait de gravir les échelons, impatient d’obtenir un rôle plus important.
Il saurait se montrer fidèle au clan, admettant volontiers qu’il appréciait cette opportunité, même en regrettant le pouvoir de son ancienne position. Être entouré de japonais, aux mentalités similaires à la sienne - bien que moins réfléchit que lui mais il ne pouvait en demander tant -, lui permettait d’oublier qu’il devait s’adapter aux coutumes des Américains, toujours détestables à ses yeux. De ce qu’il avait entendu dire, l’oyabun et d’autres mafieux asiatiques avaient pour ambition de prendre le contrôle de Gotham. Osamu ne pouvait qu’approuver ce dessein, souhaitant lui-même jouer un rôle dans la chute des Etats-Unis. Avec un sourire mauvais aux lèvres, il s’éloigna de la fenêtre derrière laquelle il était posté pour enfiler son manteau.