Nom & Prénom du Personnage :
Barbara, d'une facilité déconcertante, d'une douceur sans nom. Impossible d'oublier ton prénom, toi, la fameuse barbara dont on entend parler, la fille d'
Gordon que t'entend quand tu passes dans les allées du commissariat. t'aurais presque apprécié avoir une identité si lambda si t'étais pas constamment associé au commissaire de Gotham.
Alias : Tes petites ailes se déployant dans la nuit noire de gotham, symbole de puissance, symbole de justice.
Batgirl, première du nom retrouvant cette identité qui t’es propre. Tu fus pendant un temps
Oracle, tes doigts pianotant sur un clavier d’ordinateur à la même cadence qu’un pianiste des plus renommé, venant en aide aux justiciers, à ceux qui étaient en première ligne, petite voix leur indiquant la voix dans leur oreille.
Nationalité :
L’américaine la plus lambda qu’il soit, rien d’exotique, juste toi en petite patriote modèle. tu supportes l’équipe de gotham au superbowl, tu chantes ton hymne américain, rien de bien fantasmagorique, tu représentes fièrement les couleurs de ton pays.
Âge : Des traits qui commencent à se creuser, le temps laissant ses marques sur ta peau pâle. t'as soufflée ta
vingt septième bougie, tu vas bientôt souffler la trente et unième. Tu vois l'temps qui passe, mais t'as pas peur toi, non, parce que si t'avais peur de mourir, tu sortirais plus d'chez toi. Tu veux juste accomplir le plus de trucs possible et du haut d'tes trente ans, tu peux te vanter d'avoir fait quelques exploits, déjà.
Métier : tu passes ton temps entre ces grandes allées silencieuse, triant les choses par ordre alphabétique ou par genre.
t'es bibliothécaire, un job qui te sers de protection tandis qu'une fois la nuit tombée, là haut, sur les toits de Gotham, tu planes, frappes, enquête, libère,
chauve souris nocturne usant la nuit comme meilleure alliée.
Groupe souhaité : gotham knights.
Votre but à Gotham City : suivre les traces de ton père en rétablissant l’ordre et la justice, faire de cette ville un endroit sécurisé parce que personne mieux que toi sait les conséquences que les vilains ont sur cette ville. sans oublier ceux qui sont des dommages collatéraux.
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Quelle est ton expérience Jeu de Rôle ? dix ans d’expérience (gosh, ça me rajeuni pas ça)
Quelle fréquence de jeu peux-tu investir sur notre forum ? je réponds de manière très régulière, généralement plusieurs fois par semaine.
Es-tu un Double ou Triple compte ? Si oui celui de qui ? non, petite newbie parmi vous.
Liens éventuels de ton personnage : la batfamily, jim gordon & james gordon jr; les birds of prey.
Parle nous un peu de toi : j’ai vingt cinq ans, je suis bilingue anglais, je vis à marseille et je suis une fan ultime de dc comics, genre sévère, notamment de queenie babs qui est mon personnage de fiction favoris ever. je sais pas trop quoi dire de plus pour être honnête, je mords pas au contraire, je suis toute mims, donc yolo ?
Comment nous as-tu trouvé ? si vous devez désormais me supporter c’est à cause de robin des bois héhé
Mot de passe du règlement ?
Avalé par Harvey BullockVeux-tu être Parrainé ? avec plaisir !
Es-tu d'accord avec les règles en vigueur sur notre forum ? of course
Du haut de tes un mètre soixante deux, tu sembles être une demoiselle tout ce qu’il y a de plus lambda. Longue chevelure rousse tombant sur tes épaules, tu portes ce fardeau sur tes épaules depuis bien trop longtemps car aussi loin que tu te souviennes être rousse à toujours fait parler. Quand on ne te jugeais pas en vue d’une pseudo odeur de cuivre que ton entourage s’inventait et qu’on ne te balançait pas des surnoms stupides, on fantasmait sur cette particularité qui est bien à toi. Rousse, jusqu’au bout des ongles, le teint allant avec celui-ci, les taches de rousseurs et ta peau rougissant un peu trop quant tu t’exposes un peu trop au soleil. Pourtant, heureusement pour toi, tu n’es pas juste cette rousse sur patte Barbara, au contraire. Il paraîtrait que se perdre dans tes yeux couleur azur est particulièrement agréable. Probablement l’atout dont tu es particulièrement fière, sans doute car les compliments fusent souvent depuis ta plus tendre enfance. Aussi, t’es toute fine. Probablement ce passif de ballerine qui fait que tu possèdes cette taille filiforme, des muscles développés, mais pas trop, c’est presque un trompe l’oeil car on pourrait facilement te prendre pour une petite proie fragile qu’il serait facile de briser et pourtant, tu frappes bien plus fort que tu en as l’air Barbara, tes activités d’enfances t’ayant aidés à développer des aptitudes qui sont aujourd’hui les tiennes.
Qu’on se le dise, tu n’es pas le genre de personne particulièrement difficile à vivre. Au contraire, t’es quelqu’un de relativement simple. Peut-être est-ce ici le contraste parfait avec ton frère, james gordon junior qui lui possède de gros troubles psychologique. Si l’on devait dire quelque chose de toi Barbara, ça serait probablement simple, sans histoire. Et c’est vrai. Aussi loin que tu te souviennes tu n’as jamais été la personne à problème, ni trop populaire, ni trop délaissé. Un juste milieu te permettant d’être assez équilibré dans ta vie. Ton charisme n’est un secret pour personne, peut-être est-ce ton côté particulièrement amical qui permet de développer ce côté là, dans tout les cas, t’attire les regards, tu intrigues. T’es pourtant pas le genre show off, au contraire, tu te contentes de c’que t’as et tu te vengeras jamais de ce que tu as pu acquérir. Observatrice, ton regard affuté analyse chaque chose, probablement ton côté détective qui fait ça, mais même si tu parles, tu t’occupes tu observes tout. Tu adores d’ailleurs repérer les petits détails que personne ne remarque dans les films, t’es particulièrement douée pour ça. T’as aucun problème à allez vers les autres, t’es ni trop extravertie, ni trop introvertie, un entre deux, un juste milieu parfait qui correspond à la personne que tu es toi, Barbara. Pas de fausses notes, pas un jeu d’actrice, tu es juste toi même. Sympathique petite créature de gotham, attisant curiosité parce qu’on veut toujours savoir c’que ça fait d’être la fille du commissaire. Indépendante, t’as appris très jeune à prendre tes responsabilités au point que t’en es devenue protectrice envers tes proches. Peut-être trop d’ailleurs, puisque tu détestes voir ton père se tuer au boulot. T’es pas trop optimiste, ni pessimiste, t’es réaliste, acceptant que parfois, la fatalité fait les choses. Cependant, t’es une battante, quand tu t’écroules, tu t’redresses facilement et celui qui tente de t’achever ferait mieux de courir rapidement quand toi, tu t’redresses enfin. Des obstacles, du haut de ta fin vingtaine t’en as connu mais tu t’es jamais laissé abattre. Déterminée, quand tu veux quelques choses tu te bats et t’es instoppable jusqu’à obtention de ce que tu désires.
Que dire sur toi ?
Y a pleins trucs à dire. Peut-être trop d’ailleurs.
Déjà, malgré les apparences t’es loin d’avoir eu une vie facile. Derrière tes sourires se cache des nuits complètes sans dormir, à pleurer. On peut voir dans le fond de ton regard que tu caches certaines insécurités, certains traumatismes. T’es passé outre la plupart, mais parfois, ils reviennent te hanter. Tu portes tes démons, comme tout le monde mais t’as fini par comprendre que tu pouvais pas les noyer. Car quand tu penses avoir réussi, ils refont surface se manifestant de la pire des manières qu’il soit.
Par où commencer ? Probablement par le début.
T’es née d’un mariage uni, à Chicago. Quelques hauts et bas, c’est pas très surprenant. Juste la biologie faisant son travail. Cependant, t’as aucun souvenir de ta vie là-bas, t’as aucun souvenir tout court de tes parents puisqu’ils sont mort dans un accident de voiture quand t’étais encore trop jeune pour te rappeler de quoi que ça soit. Tout c’que tu sais, c’est que tes parents adoptifs sont ceux que tu considères comme tes propres parents. Le frère de ta mère défunte et son épouse. James & Barbara. T’as jamais vraiment ressenti le manque de tes parents, probablement car t’as aucun souvenir précis d’eux. Une photo par-ci, une autre par-là, rien de bien extraordinaire.
Ton enfance, outre cet évènement effacé de ton esprit est relativement simple. Des bonnes notes à l’école, cours de danse classique, cours de judo et beaucoup d’autres activités. T’as toujours été active, tu t’es toujours attiré les faveurs des gens autour de toi. T’as eu ce contact facile dés ton enfance, t’es définitivement la gamine que tout le monde rêvait d’avoir ce qui a d’ailleurs creusé un faussé avec ton frère qui lui, s’est vite senti délaissé au point qu’il s’est mit à développer une psychose à ton égard et une haine injustifiée. Toi tu t’en es jamais rendu compte. Jusqu’à ce qu’il te mette devant le fait accomplit.
Pourtant l’adolescence a fini par faire quelques ravages. Outre ton frère qui s’amusait à ramener des animaux morts - et aujourd’hui tu penses qu’il est d’ailleurs la cause de la mort de votre chien, t’as juste jamais eu confirmation - t’as toi même commencé à te construire en tant que jeune femme et malgré l’excellence dont tu faisais preuve, le faussé s’est creusé avec ta mère. T’as jamais été une adolescente complexe et vos rapports ne sont pas horrible. Ils sont juste lambda. Si tu dois te confier à quelqu’un, tu te tourneras automatiquement vers ton père dont tu t’es énormément rapproché.
Ton père, c’est un peu ton héros. C’est cliché dis comme ça mais putain, tu l’admires et t’as toujours voulu devenir aussi talentueuse que lui. Pour toi, le voir derrière les caméras de Gotham, témoignant après l’arrestation d’un criminel c’était énorme. Tu t’rendais pas compte qu’être la fille du commissaire faisait de toi une cible facile, tu t’en foutais. Toi, tu voulais juste être comme lui. Tu voulais juste prendre la relève, devenir la futur justicière de gotham, affrontant les criminels en première ligne. C’est pour ça que tu t’es mise à vouloir intégrer le FBI, et malgré des tests réussi avec brio tu ne remplissais pas les critères physique. Pour tout dire, t’étais juste trop petite. Frustration qui t’a pourtant poussé à postuler pour l’académie de Police de Gotham. T’as été accepté sans grande surprise. Outre tes notes, tu étais une Gordon. Mais c’est aussi ce qui t’a pénalisé puisque ton dossier a été refusé par le commissaire himself. Ton père. C’est probablement la seule fois de ta vie où tu lui en as vraiment voulu. Alors t’as pas pu t’empêcher de défier son autorité en allant à un bal costumé en version féminine de Batman. Douce ironie quand tu as empêché une tentative d’enlèvement de Bruce Wayne d’arriver. Le coupable ? Killer Moth et si il a été attrapé, c’est grâce à toi. Douce ironie de savoir que dans ta folie adolescente, tes diverses découvertes et l’adrénaline tu as littéralement eu un crush pour lui. Ça t’es passé aussi vite que ça t’es venu mais t’as tellement honte que tu n’en parles définitivement pas, personne ne sait. Même pas Dick. Outre peut-être Bertinelli, lors d’une soirée confession où tu as révélés tes pires insécurités et échec.
T’avais trouvé ta voix. Et c’est comme ça que quelques semaines tu rejoignais officiellement le célèbre duo Batman & Robin. Naissance de la Batfamily et c’est notamment ça qui fait que le début de ton histoire avec Richard Grayson vit le jours.
D’une manière où d’une autre vous auriez probablement fini par vous rencontrer. Y a immédiatement eu ce truc entre vous, un lien bien spécifique. Vous en avez mis du temps, mais vous avez éventuellement fini par vous mettre ensemble, pour vous séparer et vous remettre encore ensemble. Des hauts des bas, des moments de joies, des crises de larmes. Tout pourrait être simple, sauf que c’est ça le problème entre vous : c’est que rien n’est jamais simple. Probablement que vous êtes maudits, ou alors deux âmes jumelles contraintes de constamment avoir des chemins parallèles mais ne se croisant jamais. Tu sais pas, tu sais plus. La seule chose que tu sais c’est que tout ce qui paraît si simple quand tu vois tes copines, n’importe qui autour de toi, tout paraît si simple. Mais c’est loin d’être le cas, et ça te mine le moral. Plus que tu veux l’admettre.
Tout allait plus ou moins pour le mieux dans ta vie quand l’évènement le plus traumatisant est survenu. T’étais chez ton père, comme souvent et ce soir là t’as ouvert la porte. Si les souvenirs de cette nuit sont flou tu t’souviens de la chemise hawaiienne, du sourire béant et de ce teint si pâle. Tu t’souviens du bruit d’la détonation. C’est flou après. Un peu trop.
Tout c’que tu sais c’est que t’as fini en fauteuil et qu’après une longue dépression, t’as fini par retrouver le sourire. Simplement car tu as compris que ton monde ne s’arrêtait pas uniquement à être Batgirl et que comme un film au lieux d’être actrice tu pouvais faire parti des petites mains aidant à le concrétiser. Ainsi t’es devenue Oracle, source d’informations pour grand nombre de héros et notamment leader et co-créatrices de Birds of Prey.
Les choses sont allez mieux avec le temps, puis y a quatre ans, l’opportunité tombe. Bruce qui finance une intervention ayant possiblement la capacité de te rendre l’usage de tes jambes. Les quatre mois qui ont suivi ont été long, un peu trop. La seule chose que tu peux dire c’est que tu es heureuse que Jason ait été là pour te tenir compagnie, même si des erreurs de parcours ont été commises.
Le principal, c’est qu’tu remarches non? C’est c’que tu t’ai souvent dit mais bien évidemment c’est pas aussi simple. Entre ton frère tout juste échappé d’Arkham causant à ton propre père de te pourchasser pour sa pseudo mort, le Joker qui refait surface et reviens pour mieux te hanter, ta relation constamment en dents-de-scie avec Dick, sans oublier les divers autres évènements ayant poussé Gotham à devenir de plus en plus pourrit. Rotten to the core, cette ville est condamné, tu l’sais. Le fait que le Pingouin ait fini maire de la ville en est la preuve.
Tu tiens l’coup. Parce qu’il faut. Parce que Gotham a besoin de toi, et toi, t’as besoin de Batgirl dans ta vie. Tu t’accroches aux petites choses simples de la vie, aux petits plaisirs et une fois que tu fermes les yeux, tu t’laisses parfois submerger par tes démons.
Ils gagneront pas.
Pas tant que tu continueras de te battre pour Gotham et ses citoyens.
T’es qu’une simple petite humaine au point où tu n’as pas de pouvoir particulier. T’es juste toi, Barbara, petite demoiselle doté d’une mémoire infaillible dites eidétique. Tu te souviens d’absolument tout ce que tu vois sans même t’en rendre compte ce qui te facilites la tache sur les enquêtes. Outre ça, tu possèdes des aptitudes que tu as pu acquérir avec le temps. Vraie petit génie informatique rien ne te résiste si tu as un clavier sous les doigts, tu laisses tes doigts pianoter dessus comme si il s’agissait d’un instrument et tu lis parfaitement le langage qu’est le code informatique. Aucune sécurité ne te résiste et si c’est le cas, tu vois ça comme un nouveau challenge. Tu as d’autant plus développé ces aptitudes pendant tes années d’Oracle. En dehors de ça, tu es également connue sous Batgirl, première du nom t’ayant permis de maîtriser d’autres choses, notamment le combat. Tu as d’ailleurs développé ton propre style de combat, alliant souplesse du classique et efficacité du judo, deux sports que tu as pratiqué dans ta jeunesse. Il paraîtrait que tu as d’ailleurs parfois l’air d’une ballerine. Sans oublier la maîtrise d’un arsenal complet similaire voir identique à celui de Batman.tés, il faut également parler des faiblesses, contrecoups et autres limites relatives à leurs capacités.
so tell me, what do you mean
when you say that we're not okay ?
we're fucked up in a beautiful way.
t’es là.
le nez rivé sur l’écran de ton téléphone, hésitante. tu relis les lignes que tu viens d’écrire, comme pour t’assurer que tout est convenable, comme si tu cherchais un moyen de formuler ça de la bonne manière. st-ce qu’il y avait un bon moyen de formuler ça ? tu savais pas, t’étais pas foutu d’savoir. t’aimerais parfois, avoir la science infuse barbara mais c’était loin d’être ton cas. intelligente certe mais le savoir ultime n’était pas quelque chose que tu pouvais acquérir. tu te pinces les lèvres et enfin, tu prends ton courage à deux mains et tu appuies sur envoyer.
tu t’empresses alors de jeter ton portable sur ce lit aux draps encore trop froid pour finalement t’asseoir sur le rebord de celui-ci, fixant tes bottes jaunes. tu restes là, immobile, silencieuse, seule les lumières de l’extérieures venant illuminer un côté de ton visage.
t’as fait ton grand retour sur les devants de la scène ce soir. après plusieurs semaines à ne même pas prendre la peine d’allumer ton téléphone, des semaines à avoir disparu de la circulation, te voila, ombre si sombre sur les toits de la ville, patrouillant comme d’ordinaire. ta silhouette se faisant voir pour stopper le crime aux quatre coins de la ville. et t’as prévenu personne. t’es apparu aussi mystérieusement que t’as disparu. est-ce que tu vas envoyer d’autres sms ? probablement pas. autant dire que ton père est le seul que tu tiens au courant parce que tu sais qu’il s’inquiète constamment pour toi. tu sais , ou en tout cas, tu te doutes que ces quelques semaines ont été difficiles et probablement s’est-il fait tout les pires scénarios. et tu l’as vu ce soir, en le voyant arriver sur les lieux où attendait ces malfrats, les traits tirés, l’air fatigué. tu sais que cette période de l’année est la pire pour lui et toi t’es partie, lâche, juste parce que t’avais besoin de prendre l’air.
c’est véridique. tout dans cette ville te rappelait certaines choses, certaines étapes que tu préférais oublier ou qui restait douloureuses. des erreurs du passé qui te prenaient la tête constamment, un petit démon sur ton épaule qui s’amusait à t’envoyer dans le subconscient tout ce que tu voulais essayer d’enfouir. enfouir pour allez bien, ou en tout cas mieux. t’étais loin d’être le genre à te laisser abattre et t’avais appris par le passé à t’épater toi même : tu tombes, tu t’redresses aussi vite. tu pleures et ensuite ça va mieux. mais t’accumule beaucoup, peut-être trop et là, t’étais au bord de l’explosion. tu devais partir de gotham, t’aérer l’esprit. est-ce que ça a marché? oui. peut-être. tu sais pas trop. t’es revenu, le coeur lourd, parce qu’au final, t’as fui tes problèmes et aujourd’hui tu t’retrouves encore le nez dedans. alors t’es sorti patrouillé, te disant que ça te changerait les idées et pourtant, là, tout d’suite t’es là. songeuse. tu tournes ton regard vers la droite, attrapant alors le masque qui recouvre ton visage et tu laisses tes doigts encore gantés glisser dessus. tu l’observes pendant de longues secondes avant de soupirer et de finalement le reposer, retirer tes gants et te redresser enfin. tu attrapes les ponts du haut de ton costume pour finalement le retirer et à peine tu t’en sépares tu sens déjà une douleur. tu profites d’être en sous-vêtement pour observer la plaie. coup d’couteau que t’as définitivement pas réussi à éviter. tu devrais sans doute nettoyer ça. tu avances vers la salle de bain, retirant les quelques vêtements te restant sur le corps pour finalement allumer l’eau de la douche et te hisser dans la cabine de celle-ci, laissant l’eau couler sur ton corps fin. tu restes là, fixant l’éternel point invisible de longues minutes. peut-être plus, car quand tu t’extirpes de cette douche, ta peau est rougit par la chaleur. faut dire que t’as le malheur d’avoir la peau qui s’accorde à ta couleur de cheveux et de ce fait, elle est fragile, peut-être un peu trop. plaie soignée, un peignoir sur toi, te voilà avançant jusqu’au frigo pour tenter d’avaler quelque chose.
rien.
ou en tout cas, rien d’encore bon. tu soupires, balançant un énième plat dans la poubelle avant de prendre le téléphone fixe de l’appartement et de commander une pizza. autant faire simple et efficace. tu acquiesces quand il te dit le temps avant qu’il puisse te livrer pour finalement reposer le combiner. t’attrapes un paquet de chips et tu t’laisses finalement tomber dans le canapé. tu gémis de douleur ayant presque oubliée la plaie encore fraiche - faut dire que t’es tellement habituée maintenant et t’allumes la télévision. pourtant t’arrives pas à être prise par le film. peut-être car la couverture du canapé attire un peu trop ton attention. tu poses le paquet sur la table passe et tu laisses ta main se poser sur le plaid, savourant la texture si douce contre ta paume. tu finis par le saisir et par l’amener à toi, plongeant ton nez dedans tout en fermant les yeux. tu prends une grande aspiration, l’odeur de dick étant présente sur celui-ci prend rapidement ton odorat en otage au point où tu n’as même plus envie de te séparer de ce plaid. les souvenirs frappent, d’une manière presque trop violente tandis que tu revois tout.
tout.
des meilleurs souvenirs aux pires.
des premiers baisers timides aux plus passionés plus tard.
tu cherches à comprendre comment ça a pu autant partir en vrille. et tu te demandes pourquoi ça, c’est pas simple, pourquoi faut-il que les relations humaines ne soient pas aussi simple qu’un algorithme. au moins tu comprendrais et tu te prendrais pas la tête. tout serait tellement plus facile.
tu t’enfonces un peu plus dans ton canapé et tu peux pas t’empêcher d’songer à tout ce qu’il a vu, tout c’que vous avez fait sur ce canapé, qu’il s’agisse de jeu stupide où de trucs beaucoup plus intime. t’en souris même puis t’observes autour de toi.
c’est vide.
trop vide.
peut-être que tu devrais lui envoyer un message ? tu sais pas trop. tu t’lèves, tu files attraper ton téléphone. aucunes réponses de ton père, peut-être dort-il. tu cherches le numéro du brun, et tu commences à taper un message. sauf que tu te retrouves dans la même situation. tu t’apprêtes à envoyer.
pourtant rien.
t’effaces. pourtant t’espères que lui, il le fasse. alors tu prends ton téléphone et tu l’embarques avec toi, le posant sur la table basse et toi, t’allongeant sur le canapé, fixant l’écran de ton téléphone, espérant désesperemment que tu reçoives enfin un nouveau sms.
l’attente promet d’être longue.
trop longue.