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 Le pardon d'un mentor.

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AuteurMessage
AnonymousInvité
MessageSujet: Le pardon d'un mentor.   Le pardon d'un mentor. EmptyLun 29 Aoû 2022 - 23:20





  • Type de RP : Normal
  • Date du RP : Septembre 2018
  • Participants: Bruce Wayne - Luke Fox
  • Trigger warning: mort, suicide, sexe, autre ? n'oubliez pas de mettre en hide les parties concernées.
  • Résumé: Bruce à demandé une discussion à Luke, afin d'arrondir les angles et de partir sur de nouvelles bases.





Depuis son retour, pas mal de choses avaient changées certaines en bien, d’autres avaient totalement perdu toute logique. Notamment cette histoire, le commissaire Gordon accusé du meurtre d’un innocent en plein centre commercial. Bruce avait vu l’info passer, mais ses récents soucis avec la Bat-familly l'avaient tenu assez éloigné du reste de Gotham. Gordon allait avoir besoin d’aide, visiblement il avait réussi à payer sa caution. Mais il avait une dernière chose à régler avant de reprendre sa place complètement, il devait discuter avec Luke.

“Luke. J’aimerais que nous puissions discuter, si tu es d’accord. Rejoins moi ce soir pour le dîner, vers 20h00 au manoir. Nous avons des choses à nous dire. Bruce.”

“Message envoyé”


Leur dernière discussion n’était pas la plus agréable pour le jeune-homme qui jusqu’ici avait toujours montré un soutien sans faille. Pour l’occasion il avait demandé à Alfred de préparer un repas, les deux hommes allaient discuter devant un bon plat ce qui aidera à la diplomatie. Pendant ce temps, assis devant son ordinateur, il cherchait des pistes pour Gordon.

De ce qu’il avait trouvé au bout d’une journée, un groupe de mercenaire hors de prix avaient été payés. Mais impossible pour l’instant de remonter jusqu’au commanditaire, ce dernier masquait son IP. Les mercenaires recrutés lui était inconnu, aux dernière nouvelle leur noms ne lui disait rien, ce qui compliquerait la tâche.

Le milliardaire passait des heures devant son écran à tel point qu’il en avait oublié son dîner avec Luke. Sorti de ses pensées par une petite alarme, Bruce prend alors la direction de la salle à manger. La table était déjà mise, Alfred avait vraiment fait du bon boulot. Depuis le salon il pouvait sentir une odeur très agréable provenant de la cuisine.

Bruce regardait sa montre, Luke ne devrait pas tarder. Bruce prenait place à la table, il laissait Luke entrer tout seul. Normalement Fox connaissait le manoir, il n’aurait aucun problème à trouver le salon. Puis quelques minutes plus tard, avant même qu’il ne passe la porte du salon, Bruce saluait Luke



►“Bonsoir Luke, merci d’être venu, installe toi.”



Dit-il d’une voix ferme et calme. Laissant le jeune-homme s'installer, Bruce mettait les pieds dans le plat. Les sous-entendu il n’aimait pas trop ça. Puis s’il voulait une relation de confiance, il ne devait rien lui cacher.


► “Je suppose que tu as des choses à me dire. J’en ai aussi, tu sais sans doute pourquoi je t’ai demandé de venir ?”







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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Le pardon d'un mentor.   Le pardon d'un mentor. EmptyMar 30 Aoû 2022 - 0:22




Le pardon d'un mentor


Quelle ne fût pas ma surprise, alors que je me libérais de ma chemise bleue à manches courtes, uniforme du GCPD qui se trouve en bien mauvaise passe ses temps-ci, et que je me dirigeais totalement nu vers mon armoire secrète, pour enfiler le costume du Chevalier Noir. Je suis interrompu dans mon processus rituel, par Upsilon, ma fille virtuelle, mon intelligence artificielle évolutive qui s'occupe à la fois d'être mon alarme à la maison, d'être ma secrétaire, et mon oracle personnelle. Je ne pourrai jamais me passer d'elle maintenant que je l'ai connu.

- Papa, un message de Bruce Wayne !
- Bruce ? Que veut-il ?
- “Papounet. J’aimerais que nous puissions discuter, si tu es d’accord. Rejoins moi ce soir pour le dîner, vers 20h00 au manoir. Nous avons des choses à nous dire. Bruce.”
- Discuter ? Il ne manque pas de toupet... Mais je suppose que je ne peux pas décliner. Ma chérie ? Tu prends l'armure ce soir et tu la pilotes pour moi d'accord ? Tu es encore rouillée, alors ne t'attaques pas à du trop gros poisson. Ok ?
- Heu, pour être honnête avec toi P'pa, je préfèrerai me mettre en veille ce soir, ça fait longtemps que je n'ai pas fait refroidir mes circuits.
- J'en oublierai presque que tu es vivante dans le fond... Vas-y. Prends ta soirée. M'attends pas, bisous, je t'aime !

Finalement, je repars vers le dressing classique de la chambre, et puis si je dois me présenter au manoir, devant Alfred accessoirement, un homme d'une élégance, qui attend un minimum de tenue de ceux qu'il invite. J'ouvre le placard, et très ironiquement, alors que je possède plus d'une centaines de costumes plus luxueux les uns que les autres, j'ai tellement perdu l'habitude de me présenter en soirée mondaine, que je suis bien incapable de choisir ce que je dois porter.

Il me faut plus d'une demi-heure, pour finalement opter pour le moins onéreux de mes apparats, je vais chez Bruce, pas à un gala de charité, faut pas déconner. J'enchaine la routine du millionnaire qui ne sait pas quoi faire de son pognon dans la foulée, le chois de la montre, de la ceinture, des chaussures. Je les regarde, juste avant de les mettre, alors que les affaires sont posées et en attente sur le lit. J'hésite... Longtemps... Et finalement, je choisis la renonciation, j'abandonne définitivement l'idée de porter l'armure pour me rendre là-bas, et je m'habille promptement pour ne pas arriver en retard.

Je rentre dans le garage et choisis d'office la voiture électrique, et je me rends au manoir.

Alfred m'ouvre la porte, je le salue avec un grand sourire, m'incline bien bas comme je sais qu'il va le faire... Et voila, je m'en doutais. Je plaisante avec lui aussi quelques instants, le temps qu'il me guide vers la salle à manger principale, là où est sensé m'attendre mon hôte. Finalement, Alfred m'abandonne pour se rendre aux cuisines, afin de terminer le diner qu'il nous prépare, avec toujours autant de talent et d'affection, j'adorerai avoir un majordome comme lui, Upsilon est un petit miracle en soi, mais elle n'est pas physique, enfin, elle ne l'est plus, je n'ai pas encore eu l'occasion d'aller déterrer le matériel que j'ai caché avant mon exil, où doit encore se trouver l'androïde que j'ai conçu pour accueillir sa conscience.

Je me rends donc seul jusqu'à la grande salle, et suis adressé par Bruce qui m'invite, au moment où j'ouvre les portes.

- Bonsoir Bruce, merci pour l'invitation.

Je m'assieds donc à une distance raisonnable, mais suffisamment proche pour lui montrer que je suis venu en paix, malgré les propos tenus il y a quelques jours lors de la grande annonce de Barbara. Nos regards se croisent, la tension est palpable, enfin, je présume à en juger de la crispation de mes muscles faciaux. Lui se montre fermé, mais son discours est plus mesuré que je ne l'ai jadis connu. Je suis curieux d'entendre ce qu'il a à me dire.

Et vient son intervention, pas de chichi, pas de brise-glace. C'est définitivement le Bruce que j'ai toujours connu qui est en face de moi. Oh oui, j'aurai des choses à te dire, de bien nombreuses choses, mais je vais les garder pour moi car elles ne sont pas à propos. Les planètes ne sont pas alignées comme on dit. Et oui, j'ai parfaitement deviné la raison de cette convocation. Et si tu veux que nous n'y allions pas par 4 chemins, allons-y gaiment.

- J'ai cru à une envie de me voir par pur plaisir lorsque j'ai eu ton message, et je me suis souvenu de la date et de l'ambiance qui rôde autour de nous ces temps-ci. J'ai réussi à glaner quelques informations. Mais puisque c'est toi qui m'a invité, je t'accorde l'honneur de commencer.

J'appréhende un peu, lorsqu'il va falloir que je justifie la façon dont j'ai obtenu mes indices, et ce que je compte en faire, tout le plan qui va suivre et l'opération que j'ai dors et déjà entamé de rédiger, il risque d'y avoir quelques divergences d'opinion pour faire dans l'euphémisme. Ce qui va, j'en ai bien peur, sceller une forme de conclusion irrémédiable à ce que nous sommes à cet instant précis l'un pour l'autre. Mais qui sait, peut-être que ce point final nous amènera à un autre chapitre peut-être moins pessimiste que je le redoute, et nous conduire à un nouveau souffle dans notre relation. Je ne me prononce pas, je préfère laisser le scenario suivre son cours.

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Le pardon d'un mentor.   Le pardon d'un mentor. EmptyMar 30 Aoû 2022 - 1:01


Il observait son invité prendre place à la table. Bruce gardait le silence, pour l’instant il écoutait ce qu’il avait à dire. Son visage n’avait pas de traits particulièrement sévères pour une fois. Non, son ton était plutôt neutre, sa voix également, pour l’instant il n’y avait aucune raison de s’énerver. Au début, son jeune protégé lui indiquait sa déception quant à l’origine de cette entrevue. Un léger sourire à peine perceptible passait sur le visage de Bruce. Évidemment qu’il était content de le voir en forme, mais il n’en dira rien.

Son invité lui indiquait qu’il lui laissait l’honneur de commencer. Bruce se servait alors un verre de whisky, avant de reprendre. Puis il posait son regard dans celui de Luke.


►“Pas la peine de me remercier. Bien si je t’ai demandé de venir c’est parce que je voudrais que nous parlions du passé, si tu le veux bien ?”



Bruce buvait une gorgée avant de reprendre, Alfred apportait le début du repas sur la table, l’hôte laissait son invité se servir en premier avant de suivre.


► “Nous ne sommes pas partis sur de bonnes bases. Et c’est entièrement de ma faute, pour cela je tiens à te présenter mes excuses. De plus, il me semble que je te dois la vérité, si je t’ai mis à l’écart c’est parce que je me sentais menacé par tes compétences.”  


Il laissait volontairement un petit blanc entre chaque phrase. Ne quittant Luke des yeux que lorsqu’il mangeait.  

►“Je me doute qu’une telle décision t'a blessé. A ce moment, je préférais ignorer la souffrance causée, je pensais que mon seul objectif était de revenir comme avant. Solitaire, sans but.

Pourtant en mon absence, tu n’as pas hésité. Tu es revenu, tu as pris ce masque et cette cape comme fardeau pour maintenir cette ville. Un acte courageux, pour ça je te remercie.”  


Comment lui dire qu’il regrettait toute cette situation ? Bruce ne devait pas paraître trop affaibli, il voulait que tout le monde continue de voir en lui Batman, le justicier inébranlable. Si Alfred était dans la discussion, il lui dirait sans doute que tout ceci n’est qu’une question d’égo et il n’aurait pas tort.


►“Aujourd’hui j’aimerais te dire que tu as ta place dans cette ville, autant que moi. Mais avant de continuer j’aimerais avoir ton ressenti, que tu sois honnête, s’il te plaît.”


Puis il se murait dans le silence à nouveau, se contentant de manger son assiette, s’attendant à se faire engueuler. De toute façon il avait pris conscience de ses erreurs, son retour signifiait qu’il était prêt à en assumer les conséquences. Il leur avait tourné le dos, à cette famille qui pourtant ne l’avait jamais trahie.




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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Le pardon d'un mentor.   Le pardon d'un mentor. EmptyMar 30 Aoû 2022 - 15:05




Le pardon d'un mentor


Que... Que... Quoi ???

Parler du passé ? Depuis quand es-tu devenu un sentimental mélancolique Bruce ? Est-ce que cette nouvelle crise existentielle t'a enfin fait du bien et t'as fait réaliser l'ampleur du désastre que tu as provoqué par certains de tes choix ? C'est... surprenant, mais c'est bienvenue. Il se trouve que ce simple état de fait a pour effet de me mettre dans de meilleures dispositions. Je me détends instantanément, mes muscles cessent d'être contractés, et mon visage s'ouvre et je deviens apte à avoir une conversation cordiale avec mon voisin de table.

J'aurai juré qu'il m'avait fait venir pour parler du procès de Gordon. Mais il semblerait que je me sois trompé, et que Bruce ait réellement envie de repartir sur de bonnes bases avec moi. A moins que ce ne soit uniquement pour me faire renoncer à mon armure, et m'inciter à redevenir Batwing, et lui obéir au doigt et à l'œil, je serai curieux de voir ça.

Alfred revient avec l'entrée, cela laisse un moment pour digérer cette nouvelle inattendu, je ne me fais pas prier pour me servir, et tends ensuite le plat à mon mentor, pour enfin laisser la place à une réplique encore plus choquante et perturbante que la première, cette fois-ci , mon précepteur prend l'art et la manière de me décontenancer. J'aurai bien voulu répondre, mais je dois bien avouer que je reste sans voix face à ça.

Je tâche tant bien que mal de garder ma prestance, de rester le plus calme et stoïque possible, mais je me doute que toute une palette de couleur qui traverse mon visage en cet instant, pourtant je me donne du mal afin de me montrer à la hauteur. Lorsqu'il enchaine en acceptant ma présence comme nouveau Batman, ou en tout cas en collaborateur et en représentant de la même effigie.

Il cesse de parler, ce qui implique probablement que c'est à mon tour de répondre, de très nombreuses idées fulminent dans mon esprit, j'essaie d'analyser ses propos, est-ce qu'il me teste, est-ce que tout ça est une vulgaire manipulation afin de me faire raccrocher ? Est-ce que c'est sincère ? Seigneur, je n'avais pas besoin de ça, ou bien en avais-je justement cruellement besoin ? Je n'arrive pas à me décider. De toute façon, je me dois d'être aussi transparent avec lui qu'il l'est avec moi.

- J'ai beaucoup de mal à croire que toi sois aussi enclin à faire des mea culpa Bruce. Non pas que je remette en doute ce que tu me dis, et que je reçois à sa juste valeur, je te prie de me croire. Mais j'ai vraiment envie de savoir pourquoi maintenant...?

C'est à mon tour de me servir à boire, et je vais partager avec lui cette liqueur de malt qu'il a l'air d'apprécier, après tout, si nous entrons maintenant dans une ère ou la symbolique de l'égalité entre tous devient le mot d'ordre, je peux bien me prêter au jeu. Et puis, après avoir pris une gorgée, je reprends.

- Tu te sentais menacé par mes compétences ? Je ne suis pas sûr de comprendre, comparé à tous les autres membres de l'équipe, pourquoi me redouter moi ? Je n'avais rien d'extraordinaire, à la limite, mon meilleur atout était ma détermination à me faire reconnaître de ton regard. Je voulais que tu vois en moi, celui qui avait compris mieux que les autres ton message, celui qui ne t'avait jamais déçu... Et au final, j'ai fini par être celui qui avait le moins d'intérêt à tes yeux.

Lorsque j'ai muri durant mon pèlerinage, j'ai fini par envisager que c'était probablement parce que j'étais celui qui avait le moins besoin d'apprendre. J'étais inférieur à tous les autres en tant qu'être unique, disposant de capacités hors du commun, si ce n'est que j'avais été le meilleur... Disciple si on peut le définir comme tel. Celui qui avait su embrasser la substantifique moëlle de l'entité Batman. De ce constat simple, on pouvait tout expliquer, il avait moins besoin de s'occuper de ma personne, puisque j'avais déjà parcouru le plus gros du chemin, et donc, il fallait s'attarder sur les autres, qui avaient littéralement plus besoin que moi de sa présence et de ses encouragements. Mais je m'en fichais à l'époque, tout ce que je demandais, c'était d'entendre ces quelques mots : "Je suis fier de toi". Et ces mots, ne sont jamais venus...

- Ce n'est pas que ça m'a blessé Bruce, on en est plus là, tu m'as blessé un nombre incalculable de fois depuis cette nuit où tu m'as recruté pour me proposer de récupérer le nom que tu avais confié à David Zwambe. Rien qu'en étant, comme les Robin depuis Richard, un remplaçant, au lieu d'être un allié à part entière. Mais passons, j'ai bu toutes tes paroles, j'ai accepté tout ce que tu m'as donné, j'ai pris tous tes reproches et tes leçons de morales pour les faire miennes. Et tu as en échange, été encourageant et bienveillant avec tous... Sauf avec moi. Tu comprends pourquoi j'ai du mal à intégrer ce que tu me dis maintenant n'est-ce pas ?

Je revois cette époque comme si c'était hier, pourtant, ça fait presque une décennie maintenant... Depuis le premier jour, j'avais cette folle ambition à l'esprit, d'être le fils que tu n'as jamais eu, le fils que tu aurais dû avoir, le fils que tu méritais, je jalousais tellement Dick, et ensuite Damian est arrivé... Mais je suis passé à autre chose depuis... Quoi que...

- Oui je suis revenu. Bien sûr que je suis revenu. Tu as été si omniprésent dans cette ville qu'elle ne peut plus se passer de toi, et pourtant, tu es loin d'être immortel ou invincible. Cette ville ne t'a jamais remercié comme elle était sensé le faire, et tu n'attendais pas les éloges, ce qui t'a conduit à persévérer. J'ai lu en toi comme dans un livre ouvert, depuis le jour où j'ai compris qui tu étais à l'âge de 16 ans. Alors, comme toi envers Gotham. Tu n'as pas besoin de me remercier. La ville a besoin de Batman, peu importe qui l'incarne, Batman s'incarne seul, il n'est personne, et peut-être tout le monde, tant qu'il continue d'être un phare, un modèle, et un bras armé contre ceux qui veulent infliger aux innocents, ce que tu as toi-même vécu dans le passé. Batman n'est pas un individu de chair et de sang, Batman est une promesse.

Je crois que je n'ai jamais été aussi clair dans ma propre vision de mon héros, et dans la façon dont j'ai toujours voulu définir ce que j'aspirais à devenir en cherchant à le surpasser pour lui succéder. Cette discussion à huit clos me permet de reformuler cette mission, et de mieux la réappréhender, rien que pour ça, merci Bruce.

- Et pour cette dernière phrase, rien que cette toute dernière phrase que tu as prononcé. J'y ai aussi ma place, tu me traites enfin comme ton allié, et pas comme ton sous-fifre si peu méritant. Je dois bien t'avouer, que je ne l'attendais plus, mais qu'elle me fait énormément de bien.

C'est la vérité la plus pure, et je n'ose encore croire ce qu'il vient de se passer. Est-ce que par un petit miracle, un nouveau tour de force de celui qui m'a pour ainsi dire tout appris, je viens de me ranger de nouveau à ses cotés ? Non, je ne pense pas, maintenant qu'il m'a enfin validé et reconnu comme son successeur, je compte bien garder le rôle que je me suis attribué, Longue vie au roi, même si le roi n'est pas encore mort. Je suis heureux, accompli, et prêt à devenir encore meilleur que ce que j'ai été jusqu'à maintenant, qui d'après mon avis, qui n'est pas si humble, n'est pas aussi décevant que ce que l'ancien Bruce aurait laissé entendre. Bien, il a été d'une franchise d'or avec moi, tenant un discours qui doit lui arracher les tripes tel que je le connais, et faut évidemment que je lui rende la pareille.

- Je suis allé voir ton fils biologique le mois dernier, afin d'évaluer ce qu'il restait de sa hargne et de Robin après les évènements de ton protocole Knightfall de l'année dernière. J'en ai aussi profité pour évaluer ma capacité de caméléon, et si je pouvais faire en sorte de faire croire au monde entier que Batman, est toujours toi. Sans surprise, avec Damian, c'est un échec cuisant. Mais j'ose croire que d'autres qui te connaissent moins bien sous tes deux visages seront plus lents à comprendre, et... Si nous parlons maintenant de coexister tous les deux, alors il y a probablement un coup de maître à jouer. Car si l'un de nos ennemis venait à trop apprendre de l'un de nous, il suffirait simplement que l'homologue prenne la suite, afin de les terrasser et de les renvoyer aux isolements qu'ils méritent. Mais je m'emballe, comme j'ai tendance à trop souvent le faire. Tu voulais continuer, après avoir entendu mes sentiments. C'est chose faite, je t'écoute. Et avant que tu ne reprennes, encore une fois. Merci Bruce. Tu n'as pas idée de ce que tes mots sont pour moi... Même s'ils arrivent des années en retard, je dois te dire, qu'il n'arrivent pas TROP tard.

Je reprends une gorge de ce fabuleux whiskey, et commence à honorer le chef d'oeuvre culinaire d'Alfred, à grands coups de fourchette, tout en restant alerte à chacun des gestes du milliardaire, et à chacune de ses allocutions.



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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Le pardon d'un mentor.   Le pardon d'un mentor. EmptyMar 30 Aoû 2022 - 15:56


Il mangeait, écoutant ce que Luke avait sur le cœur. Il est vrai que Bruce n’a jamais été un mentor irréprochable, loin de là, ni un père. Mais le comportement qu’il a eu avec Luke était inexcusable, il s’en était rendu compte avec le temps. Seulement il refusait d’admettre qu’il avait eu tort. Dire toutes ces paroles à son jeune apprenti est assez compliqué. Bruce est excellent dans beaucoup de domaines, mais pas celui de gérer une relation humaine, quel qu'elle soit. Les premières paroles de Luke représentaient bien sa réaction, Bruce comprenait parfaitement.


►“ Je vieillis. D’accord je ne suis pas aux portes de la mort, mais je ne suis pas immortel. Dernièrement j’ai beaucoup pris sur moi, je me suis retrouvé seul avec moi-même depuis longtemps. En voyant comment vous parvenez à gérer Gotham, ça m’a ouvert les yeux, vous n’êtes plus une bande d'enfants à qui je dois tout apprendre.”



Il répondait à sa question, mais retournait dans le silence en écoutant la suite. Visiblement Luke avait beaucoup de choses à dire et tout cela pouvait parfaitement se comprendre. On parlait de plusieurs années durant lesquelles il ne demandait qu’une seule chose, de la reconnaissance. Il ne répondit pas tout de suite, cette fois il allait écouter jusqu”au bout. Luke se demandait pourquoi il était le plus “redouté”, simplement parce qu’il est le seul à avoir réellement compris ce qu’était Batman.

La suite de son discours confortent Bruce dans sa pensée, Luke maîtrisait son sujet, il avait tout compris. L’intérêt de Batman, le fait que cette ville ai besoin d’un chevalier noir quitte à ce qu’il lui serve également de souffre douleur. Les idées de Luke n’étaient pas mauvaises, d’ailleurs Bruce souriait lorsqu’il lui annonçait avoir échoué avec Damian.

Même lui ne savait pas vraiment comment s’y prendre avec son fils. Ce garçon était assez renfermé, une caractéristique héréditaire semble-t-il. Puis Luke terminait, Bruce prenait une inspiration avant de répondre enfin.


►“J’ai conscience que je ne pourrais pas rattraper le passé. C’est un fait. Je t’ai trouvé menaçant parce que de tous, tu es le seul qui a cherché à me ressembler. A comprendre mon fonctionnement, bien sûr Dick, Jason et tous les autres ont appris les mêmes choses que toi. Mais tu es le seul capable de reprendre ce costume actuellement, tu es le seul à en avoir envie.

Tu vois ta réflection là à l’instant me le confirme encore. D’ailleurs ton idée est très intéressante, deux Batman, avec deux méthodes bien différentes. J’avoue que je suis bluffé. Je n’y ai jamais pensé, en même temps les autres souhaitaient prendre leur envol, être eux. Je ne pouvais pas leur imposer le costume, porter ce masque signifie comprendre son message.”


Il s’essuyait la bouche après avoir terminé son assiette. Faisant signe à Alfred pour lui annoncer qu’ils avaient terminé, l’entrée.

►“ C’est pour cette raison que je ne souhaite pas que tu te retires en tant que Batman. Toi et moi, ainsi que tous les autres, nous pouvons fonctionner ensemble.

Voilà ce que je te propose. J’ignore où se trouve ta planque, mais à partir de maintenant tu auras accès à toutes les miennes, ma technologie. Tout ce que tu voudras.

Tu es mon allié, tu es un membre de cette famille et ça je regrette de l’avoir accepté trop tard. Je dois énormément à ton père, il est sans doute l’un de mes alliés les plus proches. La famille de Lucius est également la mienne.

Aujourd’hui je suis fière de voir ce que tu es devenu, Luke. Et je serais ravi de t’aider à t’améliorer, si tu as besoin de conseils, d’aide peu importe le sujet, je ferai de mon mieux.”


Le plat principal arrivait enfin, une viande dont seul Alfred avait le secret. Bruce se rendit compte de cette chance qu’il avait, eux. Ils étaient là, tous. Même si durant ces dernières années leurs relations n'étaient pas au mieux, il pouvait compter sur eux. Les habitants de cette ville aussi et oui il était fier de voir ce que chacun était devenu

►“Tu vas voir cette viande est incroyable, je n’en ai jamais mangé de meilleure.”





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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Le pardon d'un mentor.   Le pardon d'un mentor. EmptyMar 30 Aoû 2022 - 21:17




Le pardon d'un mentor


Je n'en crois pas mes oreilles... Toutes ces années, toutes ces épreuves traversées, pour ça... Pour qu'enfin il me dise ce que j'avais envie et besoin d'entendre plus que tout. C'est... C'est l'aboutissement de toute une vie qui se réalise, alors que je suis arrivé ici en étant enragé de frustration. Il me redoutait parce qu'il craignait que je sois meilleur que lui, parce qu'il avait envisagé que je le remplace, ce qui a finalement déterminé ma résolution à le faire pour le descendre, pour lui faire ravaler son orgueil à la force de mes poings... Et qui l'aurait cru, il le fait simplement maintenant, c'est un homme nouveau que j'ai devant moi... Un homme qui est en train d'amorcer le chemin de la rédemption face à ses élèves qui se rebellent et le défient. Au lieu de nous enseigner l'humilité, il accepte de reconnaître ses échecs, ou ses fautes, voire même ses erreurs, et fait pénitence de son passé laborieux, pour nous demander de revenir à ses cotés, ce que dans le fond, nous n'avons jamais cessé de faire.

C'en est presque suspect, cette façon qu'il a de me donner le bon dieu sans confession, comme si, cette reconnaissance, cette acceptation, était surtout un moyen de juger ce que je compte en faire, de jauger ma réaction face à un tel don. Il me cède sa place, tout en gardant un droit de regard, oui, c'est exactement ça.

Mais je m'en fou ! Complètement ! Je serai à la hauteur Bruce, ne te fais pas de souci là-dessus ! Je ne te décevrais pas !

- Bruce je...

Et Alfred vient prélever les assiettes, afin de les remplacer par celles qui accueilleront le plat de résistance, j'en viens même à me dire que c'est finalement pour le mieux, j'allais me montrer émotif, et plein d'étoiles dans les yeux, ce qui n'aurait probablement eu comme effet que de décevoir mon maître. Ce n'est pas une récompense en soi que d'être reconnu comme nouveau Batman. C'est un fardeau, un fardeau extrêmement lourd à porter, si lourd, que si on le porte seul, on finit par perdre toute son énergie et les perspectives d'espoir qui peuvent nous motiver à continuer cette éternelle quête de justice.

Damian m'avait fait remarquer que j'étais à des siècles de comprendre ce qu'était Batman, et même si cela ne m'avait pas atteint l'ombre d'une seconde, j'avoue qu'en repartant, je m'étais de nouveau plongé dans une remise en question. Parce que j'estime que c'est ce que Batman doit faire à chaque instant, se demander s'il est le chevalier vertueux, qui condamne le mal, même lorsqu'il doit employer les méthodes abjectes de ses ennemis, pour parvenir à ses fins morales. Je ne manquerai pas de lui rappeler ce discours qu'il m'avait autrefois tenu, lorsque j'avais presque tué la Marabunta Queen, durant mon combat contre Léviathan.

Je me souviens de cette leçon, elle est celle qui m'a suivi toute ma vie.

"A force de combattre des monstres, et de les voir réussir en employant des méthodes monstrueuses, on finit par en devenir un soi-même, tentés de partager le même succès, on meurt d'envie de s'approprier ses méthodes, mais pour faire le bien... Il ne faut jamais perdre de vue ce que l'on est, car si on franchit la ligne, on ne vaut pas mieux qu'eux, et on perd notre droit à se prétendre "Justicier", on ne devient que des "Vengeurs"."

C'est très ironiquement ce discours qu'il m'avait tenu juste après que nous ayons appris la résurrection de Jason, et tout particulièrement cette tranche de vie, où il a répondu à cette prophétie. Je suppose qu'il me voyait emprunter le même chemin, et qu'il ne voulait pas ça pour son espoir le plus brillant.

Mes réflexions sont une fois encore, interrompues par le retour d'Alfred, qui nous amène une pièce de bœuf, comme on en voit que dans les restaurants étoilés les plus prestigieux... Si nous avons le talent de la violence, ce majordome dispose de tous les autres talents indispensables à la vie qui nous font si cruellement défaut : Père, Frère, Ami, Psychologue, mais aussi Cuisinier, Jardinier, Comptable, Secrétaire, et tant d'autre que je pourrai passer l'intégralité de la soirée à les énumérer, et je ne suis pas là pour ça. Bruce ponctue son discours avec un éloge sur cette viande, réplique à laquelle je réponds par un sourire entendu sur sa volonté de détendre l'atmosphère, déjà bien apaisée, et par une découpe, et une bouchée de ce met délicat.

- Mmh... Tu as raison... C'est divin... Alfred, tu es un cordon bleu hors pair... Tu as pensé à faire des clones de toi pour que les autres puissent aussi jouir de tes doigts de fée ? Hahaha

Je me surprends à rire bêtement comme si j'étais chez mon plus vieil ami d'enfance, à plaisanter sur ce qui nous sépare, tout en nous extasiant sur ce qui nous rapproche. Je manque presque de m'étouffer suite à ma plaisanterie. Je fais passer ça avec un coup de bourbon, et je reprends sur un ton un peu plus sérieux, afin de montrer que je suis toujours assidu et conscient du capital de cet échange entre Bruce et moi.

- Tu vas rire, mais quand ton fils m'a appelé "Prétendant", me faisant remarquer que de son point de vue, je ne serai jamais Batman, tout comme tu l'as fait dans le passé, en disant implicitement que je n'étais qu'un usurpateur qui n'arriverait jamais à la cheville du modèle. C'est mot pour mot ce que je lui ai répondu. Que tu n'étais pas immortel, mais qu'il fallait que Batman, lui, le soit.

Et c'est pour cette raison que mon ambition a toujours été d'être le remplaçant de Bruce, afin que le Sombre Croisé, contrairement à toutes ses incarnations, ne meure jamais, ce qui renforcerait son aspect mythologique et invincible.

- Je serai ce que Gotham a besoin que je sois. Et comme toi à une époque, et à nouveau aujourd'hui, je pense que l'union de nos différences fait plus notre force que ce que nous avons en commun. Tant que les codes restent présents dans l'esprit de chacun. Ce qui nous rassemble doit d'abord passer par ce qui nous sépare. Je vois un potentiel infini à la somme de tous nos talents respectifs, et des stratégies qui peuvent découler d'une synergie.

Il va sans dire que malgré mon enthousiasme, et mon optimisme, il faut tout de même garder une raisonnable réserve pour au moins le temps de la mise en place de mon projet, qui j'espère, sera aussi le sien. Mais de ce que je vois de ce Bruce Wayne d'aujourd'hui, je n'ai pas le moindre doute.

- J'accepte le cadeau que tu me fais. Je ferai un bon usage des lieux et materiels que tu me confies. Modérément bien entendu, je ne compte pas parasiter ton retour. Tu vas avoir besoin de récupérer tout ce que tu as laissé un peu partout, je pense à la tour de l'horloge, aux sous-sols d'Arkham et de Blackgate, du Beffroi et de toutes celles dont je n'ai pas connaissance. Si tu m'accordes aussi l'accès au dernier niveau de sécurité de l'Ordinateur, je te fais la promesse de ne pas abuser de ce que je trouverai concernant le plan que tu as pour neutraliser chacun d'entre nous, et des membres de la Justice League.

D'autant plus que j'aurai énormément à apprendre de tout ce que j'y trouverai. Mais je ne suis pas un enfant le matin de Noël, je n'utiliserai que ce que je juge nécessaire à mon perfectionnement dans mon entreprise, et de quoi avoir suffisamment de bagage pour suivre Bruce lorsqu'il fera appel à moi.

- Je suis très touché par tes sentiments nous concernant ma famille et moi. Et sache que, même si je me suis souvent comporté comme le fils ingrat et trop demandeur d'attention, et même si les autres ne m'ont toujours considéré que comme une pièce rapportée pas à la hauteur. J'ai toujours partagé cette affection avec vous tous. Mais de plus loin, un admirateur.

Pour ce qui est de la suite, encore une fois, Bruce sait mettre les formes, en gardant toujours la phrase la plus forte pour la fin.

- J'en serai honoré, j'ai déjà infiniment appris de toi en tant que Batwing, et si tu veux bien parfaire le Batman que je suis devenu. Peut-être qu'un jour, j'arriverai à te surpasser en tout point. Et je perpétuerai ce que tu as initié, je prendrai moi aussi des Robins, que je pousserai à devenir encore meilleur que moi, pour qu'un cycle naisse, où chaque Batman sera plus redoutable que le précédent. Bien évidemment, je ne pourrai faire ces observations à tes cotés, que si je ne révèle pas notre tandem à naître, je suppose qu'il va falloir que je fasse rapatrier ma vieille combinaison d'Afrique... Si nous faisons équipe, je risque d'en avoir besoin.

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Le pardon d'un mentor.   Le pardon d'un mentor. EmptyMer 31 Aoû 2022 - 1:15


Bruce était content de ce qu’il entendait, Luke était réceptif, c'était le plus important. Il n’y avait aucune manipulation, ce dernier comprenait parfaitement l'intention de son ancien mentor. Même si Bruce se gardait bien de lui annoncer qu’en réalité tout ceci n’était qu’un test, une façon qu’il avait de voir si Luke avait les épaules. Ses excuses étaient sincères, mais il allait continuer de superviser sa formation. Wayne gardait dans un coin de sa tête qu’il devait également s’attendre à ce que Luke ne fasse pas l’affaire. Comme d’habitude Batman avait prévu plusieurs scénarios possibles.


►“Damian est encore jeune. Ce n’est pas toujours évident, mais il a un bon fond.”



Tout en mangeant son assiette, Bruce tendait l’oreille, ce que lui disait son jeune ami était correct. Si seulement ils parvenaient à tous travailler en équipe, cette ville aurait une lueur d’espoir. Mais malheureusement cette famille avait beaucoup trop souffert de ses humeurs, de ses erreurs. Bruce ne pouvait s’en prendre qu’à lui sur ce coup.

La suite du discours de Luke le poussait à lever les yeux dans sa direction. Il savait pour les plans ? Ils le savent probablement tous à force, mais effectivement il avait des dossiers sur tous ses alliés. Bruce n’avait pas l'intention de lui donner cet accès, pas maintenant, il l’aura en temps voulu. La confiance ce n’était pas encore ça, ça viendra avec le temps. D’ailleurs aucun d’entre eux n’aura jamais complètement accès à l’ordinateur.


►“Tu sais. Ces plans existent. Durant ma formation, on m’a appris que je devais me méfier de mes alliés. Une trahison ne peut venir que d’un allié, un ennemi on sait déjà le tenir à distance. Tu n’auras pas accès à cette partie de mes dossiers, personne ne l’aura. Mais ne t’en fais pas, si un jour je venais à mourir vous saurez, car vous devrez être prêt à agir à ma place.”


Luke semblait touché par l’affection que Bruce portait aux Fox. Lucius l’avait sauvé tellement de fois, qu’il ne pouvait plus les compter. Luke ignorait à quel point son père était un véritable ami pour Batman. Un homme de confiance comme il y en a peu dans cette ville, qui n’a jamais eu l’intention ou l’envie de trahir le chevalier noir.

La détermination de Luke était remarquable, c’était sa plus grande force, mais sans doute sa plus grosse faiblesse. Son envie de reconnaissance, son ambition tout ça pouvait être un mauvais mélange. C’est aussi pour ça qu’il voulait continuer sa formation, Bruce savait que Luke avait des méthodes bien plus violentes que lui. Il aura l’occasion de voir à quel point.

Doucement il continuait son assiette, ceci étant dit. Il y avait autre chose pour laquelle il souhaitait voir Luke. Le commissaire Gordon. Ce dernier était accusé de meurtre, visiblement tout portait à croire à un coup monter. Le faire tomber serait une aubaine pour des petites frappes qui cherchent à se faire un nom dans le milieu.


►“Il y a autre chose que je voulais te demander. Comme tu le sais sans doute James Gordon est accusé de meurtre. J’ai payé sa caution, malheureusement, je n’ai pas eu le temps de me pencher sur le sujet.

Je voulais savoir si tu avais des pistes qu’on pourrait explorer ? Au besoin nous pourrons aller au sous-sol.

Je voulais aussi ton avis sur la situation, qu’en penses-tu ?”





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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Le pardon d'un mentor.   Le pardon d'un mentor. EmptyMer 31 Aoû 2022 - 10:13




Le pardon d'un mentor


Pas d'accès au niveau 5, je m'en doutais, j'aurai été surpris du contraire, mais cela aurait été l'ultime preuve de confiance, je l'aurai reçu avec humilité et aurait énormément appris de ce que j'y aurai trouvé, ne serait-ce que dans la vision d'approche, la méthodologie d'analyse, et ensuite le cheminement qui conduit vers l'élaboration du plan. C'aurait peut-être été trop tôt, trop d'un coup pour que ce soit honnête, chassez le naturel, il revient au galop, avec Bruce, la confiance est une denrée extrêmement rare et chère, et elle se gagne au sang et à la sueur du front. Je ne m'offusque pas qu'il désire garder un jardin secret, et je lui laisse volontiers. Ca ne change rien. Je sais que ces plans existent, en effet, car je connais la psychologie de mon mentor, et que si moi j'y ai pensé, alors lui, y a forcément penser aussi et bien avant moi. Je sais que ces plans existent depuis des années, mais j'ignore tout de leur contenu spécifique. Cela n'a aucune importance, j'ai moi aussi mes propres plans pour nos alliés et amis. Et surtout, j'ai un plan pour toi Bruce, car tu es de loin le plus dangereux d'entre nous, ne serait-ce qu'avec tes capacités physiques et cérébrales. Je ne compte même pas sur ton expérience, elle est inquantifiable.

- Entendu, mais si je peux me permettre une suggestion Bruce, il faudrait qu'au moins une personne possède l'accès. Si tu es aussi sûr de toi quand au fait qu'à ta disparition, nous pourrons consulter ça, j'en déduis qu'Alfred doit avoir le mot de passe du dernier niveau de l'ordinateur. Et je pense même l'avoir deviné, sans volonté de tester ma théorie. Mais suivant cette réflexion, si vous deviez nous être arrachés tous les deux, et que je fais erreur sur le mot de passe... Tout ce que tu as préparé pour nous, serait perdu à jamais. Je t'aurai bien proposé Richard, mais pas dans son état évidemment.

Alors que nous continuons le repas, que je termine semble-t-il en premier, autant par faim que par gourmandise tant c'est délicieux, nous arrivons enfin à la partie de la conversation à laquelle je m'étais attendu en arrivant ici, au manoir. L'accusation de meurtre sur la personne de James Gordon. Son procès à venir, et sa condamnation prévisible, en vue des preuves indiscutables qui, de ce que les médias laissent entendre, sont nombreuses et accablantes.

C'est le moment que je redoute, le moment où je vais devoir lui dire que j'ai été contacté de façon peu conventionnelle par l'un des 3 Jokers, et qu'il m'a fourni un début de piste. Que j'ai pu enquêter par moi-même sur la suite, et que je suis effectivement remonté jusqu'à quelque chose d'intéressant, mais encore trop mystérieux pour que je puisse passer à l'action et monter une opération visant à sauver Jim. J'ose croire qu'il ne va pas me retirer cette confiance qu'il vient de m'accorder, après tout, lui aussi a collaboré avec plusieurs ennemis en vue d'un but plus grand, tâchant toujours de faire d'une pierre deux coups, en arrêtant ledit criminel une fois sa quête accomplie.

- L'histoire est longue. J'étais encore en Afrique lorsque j'ai entendu dire que James était accusé de meurtre et qu'il avait été incarcéré. Je me disais que tu allais t'occuper du problème, mais tu n'as fait que payer sa caution, j'en ai conclu que le brouillard était plus opaque que d'habitude, et que tu avais des difficultés à mener l'investigation, et étais donc dans l'incapacité de passer à l'action. Le lendemain de mon retour à Gotham, le Joker a commis un meurtre de masse dans un restaurant. Je me suis engagé à sa poursuite, puisque tu ne venais pas. Et... C'est à ce moment-là que la soirée a pris une drôle de tournure...

Je me tiens l'épaule en me remémorant cet instant, et fais quelques moulinets pour assouplir les chairs, pendant que mon corps cicatrise et se remet lentement de la lame qui s'était logée jusqu'à la garde dans mon corps. Puis, je reprends là où j'en étais.

- Le Joker a dit vouloir me parler. Il m'a pris pour toi. Et à raisons, je portais l'armure du Next Batman. Je l'ai neutralisé, et j'ai commencé à procéder à sa mise hors d'état de nuire pour le renvoyer à Arkham, et puis, il m'a parlé de sa propre enquête et d'une profonde contrariété sur les évènements. Ma surprise lui a donné le temps de me planter un couteau dans les articulations du costume. Ensuite, avant que je ne reprenne l'assaut, il m'a présenté des documents sur un homme, qu'il avait torturé et interrogé, qui n'était qu'un mercenaire à la solde d'une organisation plus vaste, et plus malsaine. J'ai pris des photographies de ces documents, je te les ferai parvenir dés que mon interface redémarrera.

Et là, maintenant, la partie la plus délicate de ce conte, qu'il va falloir que je tourne intelligemment pour ne pas laisser entendre que j'ai été faible ou pas à la hauteur, ce qu'il faut retenir, c'est une autre information, capitale, que j'ai pu déduire de cette entrevue.

- Nous sommes parvenus à un compromis avec le Joker. Nous allons sauver James
Gordon, il ne supporte pas que des outsiders se mêlent au combat dantesque que vous menez toi et lui depuis toutes ces longues années, il a mis en avant qu'il était en mesure de nous aider à sauver la vie de Gordon, si nous pouvons rétablir notre "exclusivité" sur la ville. Les règles de cette coopération étaient simples : Pas de morts collatérales, et aucune attaque sur les alliés de Batman. Ce à quoi il a consenti. Ce qui m'amène au clou du spectacle. Bruce, je suppose que tu dois déjà le savoir depuis des lustres mais... J'ai pu déterminer que le Joker n'est pas une, mais 3 personnes. Il me l'a avoué à demi-mot, et lorsque je l'ai testé sur cette hypothèse, il l'a confirmé. J'ai eu des soupçons lorsque j'ai pu le voir de près, celui-ci était à des années lumières du clown que tu as eu l'habitude de rencontrer. Celui-ci ne riait pas, il était grave, posé, machiavélique. Il a aussi prétendu qu'un jour, tu lui as retourné un de ses couteaux, pour lui percer la rate, ce qui a eu pour effet de créer des dégâts permanents sur son corps. Ca te dit quelque chose ? Bref, le Joker qui a agressé Dick, était fou, il était théâtral, il était tout simplement imprévisible, et bouffonesque. Ce n'était pas le même gars. Et puisque le premier m'a promis qu'il mettrait ses collaborateurs au pas, et qu'il n'a pas tenu sa parole, nous avons la possibilité de nous retourner contre lui sans que l'image droite et honnête de Batman ne soit dénigrée. La priorité absolue, restant toujours de protéger Jim, ensuite, nous prendrons notre revanche sur les Jokers.


Je regrette un peu qu'Upsilon soit en veille, je n'ai pas accès à grand chose, et je n'ai pas pris le risque de mettre des données obtenues par le chevalier noir sur mes équipements civils, ils sont trop facilement piratables et cela mettrait toute la famille en danger, à commencer par ma famille de sang, puis à ma famille de cœur.

- Le fait qu'il existe 3 Jokers, est pour moi en tout cas, une révélation très perturbante, cela confirme l'idée que j'ai toujours eu à l'origine, lorsque plusieurs personnes portent le même costume, ils obtiennent une arme dévastatrice de plus que n'importe quel ennemi, l'effet de surprise liée à la confusion. Et pour être sincère avec toi, gérer 3 tarés seul, est pour l'instant au-delà de mes capacités, toi, tu as nettement plus de bagage le concernant, et il fait une fixette sur toi, il t'en a déjà beaucoup dit et montré sur lui, enfin, sur "eux", si tu as une idée, un plan, je m'y fierai aveuglément. On ne peut pas se permettre de passer à coté de l'occasion d'enfermer les 3 en même temps si cela se présente, car c'est probablement pour cette raison qu'il nous ont toujours échappé...

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Le pardon d'un mentor.   Le pardon d'un mentor. EmptyJeu 1 Sep 2022 - 13:55


Luke semblait intéressé par l’ordinateur et son dernier niveau surtout. Bruce ne savait pas vraiment comment le prendre, mais il n’allait pas le relever. Ses plans étaient déjà prêts, cela dépassait bien simplement un mot de passe transmis à Alfred. En réalité il avait tout un protocole prévu, sa vraie mort lancerait toute une série de programmes, chacun ayant pour but de livrer les derniers secrets de Batman. Il posait ses yeux sur Luke, l’observant, ce dernier faisait beaucoup de déduction et tant mieux, mais il réfléchissait beaucoup trop.


►“Non. Personne d’autre n’y aura accès. Pas même Alfred.Tout sera mis en place en temps et en heure. Si je venais à mourir, vous ne seriez pas sans rien.”



Puis Luke commença son histoire sur Gordon. Non Batman n’avait pas répondu au signal depuis très longtemps, un acte de lâcheté ? Sans doute, tous ces enfants n’avaient qu’une envie, prendre leur envole et s’émanciper de lui. Mais dès que Bruce disparaît ils n’étaient qu’une bande de gamins livrés à eux-même, qui ne manquaient pas de rappeler au père son abandon. Encore une fois les relations n’étaient pas le point fort de Bruce, il y a longtemps qu’il avait compris qu’il ne pourra jamais satisfaire tout le monde.

Celui qui se faisait appeler Next Batman, avouait avoir été renseigné par Joker. Un pacte avec le Joker, forcément ça allait mal tourner. Batman avait beaucoup d'adversaires, tous plus fous les uns que les autres, mais s’il y en avait bien un dans le lot à qui il était impossible de faire confiance, c’était bien lui. Bruce n’avait rien à redire sur ce point, Luke à fait ce pacte, soit maintenant inutile de revenir sur ça.

Trois Joker, oui il s’en doutait depuis longtemps. Malheureusement jusqu’ici il n’avait pas eu assez de preuves. Avant son départ, Bruce avait compris que tout le monde pouvait être un potentiel Joker. Bruce ne répondait pas pour le coup du couteau, de toute façon il ne voyait pas l’intérêt. Il n’avait pas à se justifier, encore moins devant Luke. Mais il devait bien avouer que son jeune protégé était doué, il avait trouvé ces informations.


►“Envoie moi ces informations dès que tu peux. J’irais voir Gordon, je ne l’abandonnerais pas à son sort. En ce qui concerne ton alliance avec le Joker, c’était prévisible, il n’aurait jamais respecté son contrat. Le joker me connait, il connait mes réactions. Le fait qu’ils soient trois ne change rien au problème.

Cela confirme une théorie que j'avais en tête.”


Bruce posait ses deux mains sur la table, gardant cet air neutre sur le visage.

►“ Nous allons nous diviser. Le joker vous sous-estime, il pense que sans moi vous n’êtes qu’une bande de moineaux. Le plan sera donc le suivant, nous nous diviserons en duo, chaque duo aura son joker. Mais avant de frapper, nous devons détruire son monde. Mettre la main sur Quinn par exemple, ce que le Joker aime le plus c’est ce donner en spectacle.
Il y a peu j’ai compris, Batman ne peut oeuvrer seul. Plus maintenant. ”


Bruce n’avait pas envie de prendre de dessert, lorsque Alfred arrivait, il lui refusait poliment. Laissant Luke se servir s’il en voulait.
►“Tu as fait du bon travail. Maintenant je te pris de m’excuser, mais je dois y aller. Merci pour cette conversation, si tu souhaite rester dormir au manoir fais comme chez toi. Nous verrons plus tard pour le plan, en attendant j’ai un allié à sauver.”


Puis il se levait de table, il se dirigeait vers Luke, tendant alors sa main dans sa direction. Après leur poignée de main, si Luke l'accepte évidemment, Bruce quitte la pièce en direction de la Bat-cave. Ce soir il sortait en ville.




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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Le pardon d'un mentor.   Le pardon d'un mentor. EmptyVen 2 Sep 2022 - 10:50




Le pardon d'un mentor


Ainsi soit-il, le niveau 5 est si dangereux qu'il n'est pas plus mal qu'il reste confidentiel pour absolument tout le monde, même Alfred... Si quelqu'un venait à mettre la main sur les données compilées et extrapolations de Bruce au sujet de ses propres alliés... Les informations ne seraient plus scellées et donc pourraient être récupérées par un ennemi, qui n'aurait qu'à savoir lire pour nous mettre tous en défaut. Et si je ne m'abuse, il doit y avoir les identités civiles de chaque membre de la Justice League, de la Bat Family, et dieu seul sait qui d'autre encore.

J'écoute mon mentor, qui a véritablement l'air de reprendre du poil de la bête, c'est le retour du maître que j'ai connu pendant ma formation, il est déterminé, autoritaire, il impose un charisme qui vous force à vous mettre au pas. Lorsqu'il donne ses ordres, il ne les aboie pas, la profondeur de sa voix et son regard suffisent à vous pétrifier les os. Peut-être que je me suis trompé sur l'avancement de son âge et sur le fait qu'il était devenu incapable de continuer la croisade. Ou alors, peut-être que de simplement voir ce qu'il a bâti se retourner contre lui à cause d'un moment de faiblesse, lui a fait réaliser qu'il n'avait pas le droit de lâcher, pas encore...

Alfred me présente le dessert alors que Bruce est toujours en train de me parler et de me donner des directives. J'accepte d'en prendre une part, afin d'honorer le travail du majordome, et parce que j'ai la sensation que c'est le contexte du repas qui nous a permis de retrouver cette synergie avec mon modèle, et inconsciemment, j'ai envie de prolonger cette ambiance, car elle me fait du bien, elle me fait retrouver confiance en lui, et contrairement à ce dont j'étais intimement persuadé, cela me fait plaisir. Même si cela reporte mon couronnement final. Je recomprends une nouvelle fois ce que je savais pourtant déjà. Ce n'est pas que je devienne Batman qui importe, c'est qu'il y ait un Batman opérationnel à Gotham. Et pour prétendre devenir meilleur que l'original, je dois maximiser le nombre d'observations et d'expériences à ses cotés. Alors qu'à cela ne tienne.

- Oui s'il te plait. Merci Alfred.

Je goûte, c'est somptueux ! Il faut que j'apprenne à faire la même chose, c'est obligé !

Une fois qu'il a terminé son discours, je sors mon téléphone brièvement, et allume l'application qui me permet de communiquer avec Upsilon, je l'ai d'abord fait passer pour une remplaçante unique de Siri, une voix prêtée aux téléphones d'une grande marque américaine. Et comme j'ai conçu ce Smartphone moi-même, il était logique que je fasse jalouser les gros cerveaux des entreprises concurrentes avec un appareil surpassant largement le leur.

- Upsilon ?
- Yup ?
- Tu as toujours l'accès visiteur crypté aux dossiers de la Bat Cave ?
- Celui que Dick m'a ouvert durant le pseudo-protocole Knightfall l'année dernière ? Ouais je crois, à moins qu'il me l'ait retiré depuis le temps... Je peux envoyer des trucs sur le serveur central, dans des fichiers fantômes, et j'ai installé une clef de décryptage pour que la traduction se fasse automatiquement lorsqu'on ouvre le fichier depuis l'ordi, et je peux aussi consulter librement les niveaux 1 à 3.
- Parfait. Recherche de dossier dans ta mémoire zéro ma puce. Compile toutes les infos récoltées lors de l'entretien avec le code Vert/Blanc/Pourpre, alinéa 1 : Le Criminel. Vidéo, Photo, Son, et notes personnelles, ajoute les enquêtes liées avec résultats. Tout, sans exception.
- C'est bon, j'en fais quoi ?
- Duplique, et envoie l'intégralité à la Bat Cave.
- Sérieux ? On va s'faire une collab avec LE BATMAN ???
- Obéis mon cœur.
- Oui papa ! J'm'en occupe !

Je remets ensuite mon téléphone dans ma poche. J'ai fais ce que Bruce attendait de moi, et je lui ai montré à quel point j'étais prêt à reprendre du service, aussi bien de mon coté, qu'à ses cotés. Maintenant, la deuxième partie de ses requêtes.

- Mmh. Bien, on fera comme tu voudras. Je vais moi aussi continuer à mener l'enquête de mon coté, Gotham ne peut pas se permettre de perdre Gordon, et même au-delà de ce simple constant, même si je n'ai pas l'histoire que tu partages avec lui. J'ai énormément de respect et d'admiration pour lui, compte sur moi pour ne pas l'abandonner non plus.

Pour ce qui est des Jokers, et de ce que j'ai pu déduire des derniers évènements où il s'est montré, je pense que chaque Joker a son point faible, Harley Quinn est peut-être celui de l'un d'entre eux. Punchline doit être celui d'un autre. Et la discorde entre les trois, d'une manière ou d'une autre, doit être aussi un point de pression que nous pouvons utiliser si nous trouvons le sujet le plus sensible. Mais je suis d'accord, des duo, pour une attaque coordonnée, ça me paraît bien, peut-être envisager un équilibrage pour chacun des membres de l'équipe. Je pense que l'escouade dans laquelle se trouvera Babs devra être composée d'individus qui seront capables de la tempérer, ou de la neutraliser sans hésitation si cela s'avérait nécessaire... Bien que cela soit loin de ce que je souhaite... Et toi non plus j'en suis sûr, mais ce n'est pas à exclure.


Je termine mon dessert, et je pense que plutôt que de dormir ici après qu'il mette un point final à notre diner, je vais plutôt demander à Alfred si je peux en embarquer pour chez moi, j'ai énormément de travail en vue du procès, il faut que je termine de mettre ma montre au point, ainsi que quelques menu détails pour parfaire encore notre entrée en scène, surtout si Batwing doit se préparer à reprendre du service.

Je me lève à mon tour, et le laisse me rejoindre, et bien évidemment, j'accepte cette poignée de main que je sais être lourde de non-dits, que je reçois avec un sourire sobre, mais qui envahit tout mon être de chaleur et d'une force nouvelle, celle que Batman n'a jamais pu avoir jusqu'ici, et qu'il va apprendre à utiliser pour gravir un nouveau monde. Celle de la coopération pleine et entière, celle du travail d'équipe, celle de la confiance partagée, et celle du besoin mutuel de l'autre.

- Merci Bruce. Pas de problème, je te laisse y aller, et puisque tu seras de sortie ce soir, je resterai à l'écurie pour bosser. Si tu as besoin de quoi que ce soit, à n'importe quelle heure, tu peux joindre mon intelligence artificielle depuis l'Ordi en bas, elle sait tout ce que je sais, et même plus. Et si c'est de moi que tu as besoin... N'hésite pas. Je répondrais présent. Allez va, et passe le bonjour à Jim de ma part.

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