Nom & Prénom du Personnage : Anthony Zucco
Alias : Tony Zucco
Nationalité : Italo-Américaine
Âge : 49 ans
Métier : Ferrailleur
Groupe souhaité : Mafia de Gotham
Votre but à Gotham City : Me faire des Grayson.
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Quelle est ton expérience Jeu de Rôle ? J'ai quelques années au compteur.
Quelle fréquence de jeu peux-tu investir sur notre forum ? Fréquemment, je suis là.
Es-tu un Double ou Triple compte ? Si oui celui de qui ? Premier compte, et ce sera certainement le seul.
Liens éventuels de ton personnage : Les familles de Gotham. Dick Grayson.
Parle nous un peu de toi : Fabien, 27 ans, fan de comics, et j'aime bien le jdr sur table.
Comment nous as-tu trouvé ? Une connaissance commune à Joker, qui m'a parlé du forum. J'étais déjà sur UB à une époque lointaine et j'avoue avoir boudé les forums.
Mot de passe du règlement ?
⠉⠕⠙⠑ ⠧⠁⠇⠊⠙⠿Veux-tu être Parrainé ? Non.
Es-tu d'accord avec les règles en vigueur sur notre forum ? Ouais
Tony Zucco est un homme de constitution européenne, le menton double, les lèvres renforcées et marquées. Une cicatrice sur la joue et des yeux bleus flamboyants et pour finir, une crinière de cheveux noirs bien brossés. Tony Zucco a ce qu'on appelle, une gueule d'assassin, de bourreaux d'enfants. Le genre de mec que l'on veut pas côtoyer de près à moins d'avoir une bonne complémentaire santé. Musclé, fort, malgré un peu de graisse au niveau du ventre, Zucco garde la forme pour ses larcins et autres tentatives de rackets. Zucco est un afficionado de l'ancien temps de la Mafia, celle qui s'habille classe, en smoking, en chapeau feutre noir et qui joue du violoncelle avec une mitraillette. La classe, elle fait partie intégrante de la mafia. Il faut avoir une belle allure, faire plaisir aux yeux et ravir les cœurs des signorinas. En tenue plus légère, Zucco aime porter des chemises simples, classiques, il ne se sépare jamais de son flingue personnel, même quand il dort. Même si sa carrure peut parfois faire peur aux plus coriaces, Zucco sait aussi jouer des poings, n'hésitant pas à provoquer bagarres et autres guerres rivales entre les gangs de la ville. Dans le genre de Zucco, on peut pas trouver meilleur porte-flingues en parfaite condition physique à un prix des plus respectables. Tony Zucco est un homme qui profite des vices de la vie, cependant, il sera amené à faire des choix. Pour la plupart, certains choix le mèneront hors des sentiers battus et il perdra peu à peu l'esprit.
Tony a souvent été un gosse battu dans son enfance, son père le détestait au plus haut point, voyant en lui un bâtard et une erreur. Zucco appliquera tout au long de sa vie ce précepte auprès de ses alliés comme de ses ennemis, même sa fille n'est pas épargné par les colères de l'homme de main. Professionnel dans ses contrats, Zucco rackette, élimine avec un sérieux qui font de lui un des meilleurs. Sa haine, il la déverse sur ceux qu'il croise dans les bars, après avoir bu un max. Zucco est un alcoolique, notoire, déprimé. Sa vie est un naufrage et sa femme a peur de lui, sa femme, parlons-en. Une belle salope, qui est allée le cafter aux poulets. Zucco a connu la taule et s'est endurci là-bas, quand il retrouva Agrippine, il la cogna suffisamment fort pour l'envoyer dans le coma. Zucco est un homme violent, l'amour ne l'a jamais vraiment effleuré. Sa fille ? Il s'en moque, il laisse la nourrice s'en charger. Il n'a aucune considération pour sa famille, tout comme son père n'en a jamais eu avant lui. Le pognon ? La voila la vraie raison valable dans cette putain de vie. Rejeté par son oncle Stromwell, Zucco a tenté d'être un vrai membre de la mafia, mais il n'est qu'un bâtard. Parfois lunatique, parfois misanthrope, il faut dire que Zucco est ambitieux, et il a même tenté de racketter le cirque Haly dernièrement, histoire d'apprendre à ces putains de comédiens qu'on ne se fout pas de la gueule à Tony Zucco.
"Immonde petite merde."
C'est par ces mots que l'on m'a accueilli dans ce monde de merde. J'suis qu'un fils de pute, un bâtard. Mon père, Alessandro Zucco, était un porte-flingues de Luigi Maroni, un mec qui en imposait car il avait collé cinq bastos dans le corps de Carmine Falcone. C'est à ce moment-là que la famille Maroni était à son sommet, à son apogée. Mon père était un homme qui avait les couilles pour assurer la protection du parrain. Mais malheureusement, dans les familles d'italiens, les rivalités prennent souvent le dessus, et lors d'un diner des familles, Alessandra Zucco mourut de la main d'Omerta, une ordure. Y'a eu que la fille Bertinelli qui a survécut au massacre à cette époque. Ma mère était une femme illégitime, une amante qui m'enfanta et mon père ne voulut pas de moi, me traitant de larve et d'erreur. J'ai grandis avec comme seule preuve d'amour, ses poings durs dans la gueule. On peut dire que ça vous façonne une enfance et la gueule en prime, et le vieux salaud, il cognait dur de chez dur. Putain rien que d'y penser, j'en ai encore la mâchoire qui s'éclate. Ouais, j'ai eu la mâchoire déboitée, mon père avait un peu trop picolé et comme certaines mauvaises nouvelles tombent aussi dans ces moments, quand tu passes, tu trinques. J'avais pleinement saisi le proverbe, parents qui boivent, enfants qui trinquent. Et pour trinquer, j'ai souvent entendu les verres. Bref, l'école c'était pas mon truc, à l'âge de 13 ans, ma mère meurt dans une overdose de drogues, mon père me récupère à ce moment-là, quelques années plus tard, il se fera descendre lui aussi. Ce sont les risques du métier.
Pour ma part, je passe d'abord par la case du racket. Les petites menaces, les mecs qui refusent de payer, je m'en charge. Je ramène le pognon, la thune aux pontes de la Mafia. Mon employeur s'appelle Stromwell, d'après ce que j'ai compris, il est un de mes lointains oncles et il me reconnait comme étant un vrai fils Zucco. Surtout au moment quand mon père crève, il me prend sous son aile et me forme au métier de tueur. J'apprends le maniement des armes à feu, j'apprends aussi à tirer au sniper avant de me lancer dans les petites combines des mafias. La taule ? Je l'ai bien connu, encore heureux que Loeb et les juges connaissent le nom de Maroni et que le fric tombe tout seul. Vous savez ce qu'on dit à Gotham ? Les preuves disparaissent plus vite que les témoins, et vice-versa, ça n'a pas empêché que je retrouve la plupart des potes en taule, au moins, on s'éclatait bien à Blackgate. Que ce soit Stromwell, Falcone, Maroni, ou encore Thorne, je bosse et j'offre mes services. Seul le pognon compte. Ils étaient tous là, à proposer leurs services, les meilleurs parrains, les grands de Gotham City. Ceux qui commençaient, sans le savoir, à s'enterrer eux-mêmes dans une logique de cadenasse de la ville. On commence d'ailleurs à le sentir passer dans les familles d'ailleurs, des mecs bizarres, costumés qui cognent des frères des familles la nuit, un certain Batman qui s'en prend aux business, pas bon du tout. De plus, ce crétin nous ramène de la vermine, des mecs idiots comme le "Joker" ou le Pingouin, ou encore même Firefly, tous ces connards méritent une bonne balle de la nuque, comme chez les chinetoques. Ah et ceux-là, n'en parlons pas, ils adorent bouffer de l'italien avec des baguettes. Putains de triades. Je faisais mon bonhomme de chemin, enchainant les contrats et je m'assurais une bonne forme physique pour garder la pêche et les muscles.
Dans le même temps, j'ai eu une femme : Clara. Avec qui j'ai une gosse, Sonia. Même si leurs existences sont en dehors de la pègre, je leur verse régulièrement du pognon, sale, mais du pognon quand même. C'est ma putain de famille, et même si le juge m'interdit de les voir quand je veux, personne ne me prendra ma fille. C'est ma gosse, j'en fais ce que j'en veux et je sais ce qui sera bon pour elle. En attendant, mon dernier coup a dut m'éloigner de Gotham City, j'ai menacé un cirque de pouilleux et flingué deux acrobates dans un "accident" de trapèze. Pas de bol pour eux, ni pour moi. Batman me traque comme une bête, et j'attends le jour où je reviendrais à Gotham, enfin, ça sera pour bientôt, et ça risque de chier des bulles pour Batman.
Les pouvoirs, c'est pour les tarlouzes. Seuls les poings comptent.
Les douches, putain d'endroit de merde. Allez hop la bleusaille, tout le monde à poil et on laisse les fringues aux vestiaires. Manque de pot, moi, on me respecte, enfin j'espère. Putain, j'étais Motherfucking Tony Zucco, le mec qui bosse pour Falcone, qui en met plein dans les dents aux connards de seconde zone. J'avais des couilles énormes moi, mes couilles, elles se posaient sur le nez du monde. Allez, on baisse le pantalon, on enlève la tunique orange de mes deux et on passe l'antre du nettoyage. Manque de bol, à l'intérieur, c'était le petit train, trois quatre détenus qui s'enfilaient, les uns derrière les autres, la java anale quoi. Dégueulasse. Le mec à côté de moi, qui entre en même temps que moi, parait aussi scandalisé de voir un tel spectacle. C'était un noir, un mec qui avait surement un attirail. Je regarde jamais la queue d'un autre homme, j'ai pas envie de passer pour un pédé, tu m'as pris pour quoi ? Le noir me regarde avec une tronche ahurie, il a peur, on sent que c'est sa première nuit à Blackgate et qu'il se cherche un copain. Attention, je caresse pas les barbus, encore moins les basanés et les métèques. Le petit gars me prend par le bras, je sens qu'il tremble, hey il s'attends à quoi ? Que je le réconforte, que je lui fasse un câlin ? Mauvaise pioche. Au moins, la bonne chose, c'est que les mecs qui s'amusaient à "L'arrière-train sifflera trois fois" allaient s'en prendre au petit nouveau et qu'ils me lâcheraient le trou. D'une voix rauque, je lui gueule dessus.
> "Tu m'lâches le bras, on est pas mariés, je me gourre ?"
Le p'tit gars me lâche. Et je le pousse dans la douche. Putain, on me touche pas. Je prend mon savon, et je pose ma serviette sur la rambarde des douches. L'eau chaude coule, et pour le moment, personne me saute sur la raie. Une bonne chose bordel. Par contre, pour mon copain noir, c'est pas la jouasse. Une brute idiote avec une face de bébé cogné trop près du mur s'avance vers lui et fait tomber une savonnette. La brute idiote, c'est Big Franck, un tocard qui a pas plus de dix de QI et qui a certainement jamais réussi à sortir de là, mais il en imposait, il était plus grand que moi, nom de Dieu. Le gros fait tomber la savonnette, elle glisse sous le p'tit gars, je regarde pas, je regarde pas, ferme ta gueule et tu survivras.
Big Franck > "Ramasse ma savonnette, p'tit cul."
J'écarquille les yeux, c'est moi où ce couillon était carrément en train de s'en délecter ? Pendant que les trois autres continuaient de jouer au wagon de queue à trois, je repose la savonnette avant de me placer entre le noir, et l'obèse. Je le défie, regardant dans ses yeux idiots, fixant l'homme comme ça. J'avais des couilles moi, des couilles ! Remplies et décidément bien fermes ! Je me tiens devant lui, fixe, comme un i, droit et ma tête levée vers ce vide sidéral. J'veux bien qu'on s'encule les uns les autres, mais un peu de politesse, c'était quand même un peu réclamé. Bien que pour ma part, je fermais l'oignon. Pas de délire anal, non merci, c'était pas mon délire. Je réserve ça aux désespérés et aux autres dégénérés du genre.
> "Tu sais qui je suis, gros tas de merde infect ? Tu sais qui je suis ?"
Le mec ouvre la bouche, un bruit guttural qui m'énerve, comme s'il réfléchissait. Plus c'était long, plus ça me cassait les couilles. D'un geste, je me saisis du savon et je lui enfourne dans la gorge. Le mec s'étrangle, il s'étrangle et des bulles de savon sortent. Le mec tombe, y'a comme une légère vibration dans les douches. Le petit train s'arrête. Visiblement, pour une première semaine, je me fais pas que des potes. Mais le petit gars noir, lui, il me vénèrerait. On a toujours besoin d'amis dans ce trou du cul qu'était Blackgate. Les copains semblent pas contents, et certains tentent de me frapper. Je prend cher, je réprime, je prend cher, je pisse le sang, mais j'en envoie trois sur le carreau. Alors qu'ils commencent à se ramener, les uns après les autres, je gueule.
> "C'est pas moi qui suit enfermé avec vous ! C'est vous qui êtes enfermés avec MOI !"
Et je disperse mes coups ! Je me bats, je lutte, je cogne, j'arrête pas, et si, ça s'arrête d'un coup. Net, car les gardiens arrivent, ils cognent, ils font mal. Ils dispersent. On murmurera dans la prison que Tony Zucco a buté Big Franck, l'enculeur de mouches. Putain, maintenant c'était le mitard, infect, noir, sombre, puant, comme un trou du cul. Blackgate, j'aimais pas, et fallait que je me casse, bientôt, ce serait ma rondelle qui en ferait les frais. Mais si ça arrive, j'exploserais leurs nez et les os que je peux casser. Personne n'encule à sec Anthony Zucco ! PERSONNE !