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 Family portrait [Joker & Duela]

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AnonymousInvité
MessageSujet: Family portrait [Joker & Duela]   Family portrait [Joker & Duela] EmptyDim 15 Mar 2020 - 20:49


Family Portrait
Le Joker & Duela Dent
Gotham Globe n°478812, 15/09/2015, p.2

« Une autre victime s’ajoute à la triste série de meurtre qui perdure depuis maintenant six longs mois à Gotham. Le suspect principal, une jeune femme se faisant appeler ‘Duela Dent’ est toujours introuvable et aucune trace ne semble aider les forces de polices à remonter jusqu’à elle. Cette fois-ci, la victime est un père de famille prénommé Robert Johnson, proviseur d’un lycée. Le sort semble s’abattre sur la famille Johnson dont l’une des filles, Rebecca Johnson, dix-neuf ans est toujours portée disparue depuis plus d’un an maintenant. Tout semble indiquer que la jeune femme s’est suicidé. La mort de Monsieur Johnson nous a été rapporté par la police de Gotham après qu’un sans-domicile ai découvert la victime, crucifiée à la porte de l’église de la Piété à East End. Le père de famille semble avoir été battu à mort et portait la signature de la tueuse en série ‘Duela Dent’ qui est, à l’instar du Joker dont elle semble s’inspirer, un sourire de l’ange inversé.
La question que nous nous posons tous, chers lecteurs, quand est-ce que cette meurtrière sera envoyée derrière les barreaux ?
 »

__________________________________

Armella Knight souffla avant de passer le pas de la porte, armée de ses chaussons lapins, un lourd sac poubelle dans les mains. Le chemin jusqu’à la benne fût long et douloureux, ce dont elle rêvait était juste son lit qui l’attendait après une longue journée à supporter les dingues de l’asile d’Arkham. Avant de rentrer, elle observa attentivement la rue où quelques enfants jouaient encore tard le soir tout en allumant sa cigarette. C’était son deuxième jour et déjà elle détestait ce job, tout ces malades étaient affreux à voir, s’occuper d’eux était une plaie et c’est avec énervement qu’elle referma la benne avant de retourner à l’intérieur. La chaleur de la maison l’accueillie avec lourdeur et Armella abandonna rapidement son peignoir épais pour ne se retrouver qu’en chemise. Avant de se diriger vers son salon, la jeune infirmière revint quelques pas en arrière pour observer sa cuisine :
la bouteille de lait qu’elle avait laissé sur le rebord du plan de travail était tombée. Ça aurait pu être le chat si elle en avait un, rapidement, Armella attrapa un couteau de cuisine, elle était habituée aux petits garnements qui passaient par la fenêtre pour lui tirer quelques billets.
« Y a quelqu’un ? » S’exclama t-elle, « Allo ? » rien de rien, elle entra dans sa chambre. La fenêtre était grande ouverte et laisser entrer le vent froid et quelques feuilles d’arbres orangées. Ce fût comme un poids en moins, tout la laissait penser qu’il s’agissait du vent qui avait fait tomber la bouteille. Elle referma la fenêtre, laissant un sourire amusé s’étirer sur  son visage quand soudain, un main gantée l’attrapa par les cheveux avant de lui trancher la gorge. Le sang gicla avec une puissance incroyable, tapissant la fenêtre et les murs alentours ainsi que les draps du lit fraîchement pliés.

Duela s’exécuta avec un calme olympien, son sourire s’étira jusqu’à ses oreilles. Quatre de ses hommes, habillés de façon totalement grotesque à base de mini-jupes et t-shirt de petite fille, se pressèrent derrière elle pour nettoyer la scène avec une vitesse record.
« J’ai trouvé ses papiers Patronne. » « Et sa tenue de travail. »Lancèrent deux des lascars en étalant leurs trouvailles sur le lit. « Parfait parfait, » s’exclama Duela en s’approchant des trouvailles « je m’excuse sincèrement hm… » elle prit les papiers et posa son regard sur le cadavre « Armella. Mais j’avais besoin de devenir une infirmière et il s’avère que vous possédez tout le nécessaire. » Elle soupira et releva la tête du cadavre du bout du pied « Ne vous inquiétez pas je vous ramène ça au plus vite ! »

Le lendemain matin, alors que le jour se levait à peine, Duela sorti de la petite maison méconnaissable : parfaitement dissimulée dans la tenue de l’infirmière qu’elle avait tuée la veille, le petit calot blanc fixé sur sa tête, une longue perruque brune cachant le vert de sa chevelure, un maquillage des plus basique et une attention portée pour cacher les longues cicatrices de ses joues. Personne ne se doutait que sous sa jupe, fixé grâce à ses bas, plusieurs couteaux étaient prêt à scier des artères et qu’un pistolet, plantée entre ses seins pouvait être dégainé en quelques secondes. Hormis cet attirail, Duela avait presque l’air normale si l’on ne portait d’attention particulière à son visage. Elle ajusta sa jupe avant de se diriger jusqu’à la voiture de la vraie infirmière. Sa direction était Arkham Asylum.

Duela avait tout essayé, elle avait laissé plus d’une dizaine de cadavre derrière elle, alerté les journaux, fait venir la police quelques minutes après ses meurtres pour l’attirer… mais rien. Le Joker ne daigna pas venir à elle comme elle l’espérait. Oh non, elle n’en voulait déjà pas à son père, après tout, il avait tant à réfléchir qu’elle décida de venir directement à lui. Seule dans la voiture, elle trépignait d’impatience. De son côté, elle avait mené sa petite enquête pour remonter jusqu’à lui. Le Joker était depuis quelques semaines interné à l’asile, elle avait donc prévu de s’y rendre pour pouvoir le rencontrer et discuter. Prête à tout, elle arriva enfin à la barrière d’accueil de l’asile où elle montra le badge sans photographie d’Armella Knight au gardien.

« Vous êtes nouvelle ? » Demanda t-il en regardant le badge « Oui, je suis arrivée il y a deux jours. » Le gardien leva les yeux et resta dubitatif sur les cicatrices tout juste visible de la jeune femme. Quand elle senti le regard de l’homme, elle se retourna avec un air attristé. « Oui je sais, elles sont horribles… j’ai été agressée par un homme du Joker il y a quelques années et… voilà ce qu’il m’a laissé. Je ne peux plus me regarder dans la glace alors, s’il vous plaît arrêtez de me fixer comme ça. » Une coulée de maquillage fila sur la joue, le gardien, gêné, lui rendit le badge. « Je m’excuse, mais vous savez, ce dingue est là en ce moment. Ça va al.. » elle le coupa rapidement « Oui je sais, mais je travaille dans l’autre aile. » Le gardien acquiesça et la laissa passer.

Duela parcourait maintenant les longs couloirs de l’asile, ses petits talons claquaient frénétiquement sur le carrelage et elle s’exécuta toute la journée pour se fondre dans la masse et repérer les différentes caméras, les plans, les tours de contrôle et les cellules. Quand vint l’heure d’apporter les repas du soir, elle s’arrangea pour être celle qui s’occupait des cellules où était sa cible.

Son cœur battait avec une violence incroyable, son pouls était perceptible à travers son chemisier blanc et la transpiration faisait disparaître le fond de teint sur les tempes et ses joues. Un sourire morbide s’était ancré sur ses lèvres, elle était autant impatiente que folle, sa respiration était un bordel sans nom et ses mains étaient de plus en plus moites sur le chariot qui transportait les plateaux. Duela était enfin devant la fameuse porte, elle avait dérobé la clef unique de la cellule dans le poste de sécurité. Elle eu quelques secondes d’hésitation avant d’enfin entrer dans la cellule, plongée dans l’obscurité. Seule la lune permettait de voir quelque chose dans cette tanière du Diable. Elle tira une lampe torche de sous le chariot et illumina son visage. Fascinée, ses yeux verts s’illuminèrent à sa vue, elle fût violemment touchée par une sorte de Complexe d’Electre hésitant presque à embrasser son ‘père’ sur les lèvres tant sa joie était grande.

« Je ne sais même pas comment vous appeler » balbutia Duela, totalement sereine « mais je tenais à vous annoncer que vous êtes mon père et que je cherche à vous rencontrer depuis bien trop longtemps... » elle éclata de rire le plus silencieusement possible « Je sais, ça peut paraître fou, mais j’ai découvert en vous, vous savez, la fameuse figure paternelle, à la limite du divin. Et tout ce que je veux, » continua t-elle en s’approchant assez pour voir son visage, « c’est vous rendre fier de moi et heureux. »
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MessageSujet: Re: Family portrait [Joker & Duela]   Family portrait [Joker & Duela] EmptyLun 16 Mar 2020 - 9:33


Le Clown de Gotham !

Retour à la casa ! Retour à la hacienda du rire ! Et personne pour compter les biscottes. Malgré quelques côtes cassées, le Joker s'en tirait plutôt bien. Un bref passage au central du GCPD où quelques inspecteurs ont lourdement fait payé le Joker pour le meurtre de nombreux flics par le passé. Le voyage aurait pût être meilleur, bien meilleur que ça mais au moins, l'interview avec les inspecteurs ne fut pas trop longue. Excédés, les flics ont décidé de le reconfirmer à Arkham. Quelle bonne blague hein ? On avait forcément de quoi rire avec la mort des gens, et malheureusement, il faut toujours qu'un médecin se pointe, en menaçant les flics de représailles à cause de coups sur un patient enfermé. Et bien sur, toujours pas de procès ! Arrêté par Batman ou par un justicier, c'est la même chose, donc, direction la maison des andouilles sur la petite île d'Arkham ! Rien de tel pour passer ses vacances à l'ombre. Le convoi démarre et une bonne vingtaine de minutes après, on arrive à l'asile d'Arkham et on ligote le Joker sur un de ces trucs roulants pour bien saucissonner le prince du Rire. Quelle désagréable pénitence de devoir se farcir tout l'asile sur un truc aussi lent et aussi pénible à l'oreille. Bien sur, le Joker ne peut pas s'empêcher de parler, de faire la causette. Après tout, il le fallait bien ! Personne ne voulait lui parler, alors pourquoi ne pas le faire avec les deux gardes qui trimballaient le Prince des Clowns ? Par contre, le Joker ne prêtait pas attention au décor, nouvellement aseptisé ? C'était étrange, comme quoi la dernière fois que le Joker était venu ici, c'était pendant l'émeute qui a précédé Arkham City. Une sacrée belle blague cette période ! Avec de la chance, le Joker verrait peut-être même le Sphinx qui sait ? Sacré Edward ! Toujours enfermé dans l'asile ! D'après la rumeur, il avait le cerveau en bouillie, voila ce qui arrive quand un détraqué intelligent se croit être meilleur que les autres, on finit par se griller la cervelle. Le Joker connaissait le premier garde : C'était un vieux de la veille, un vieux que le Joker avait une fois épargné, un coup de chance parce qu'il était nouveau, et le Joker n'était pas d'humeur à tuer comme ça, un petit gars qui n'avait pas fait un an dans cet asile, mais hélas, les choses changent et le temps passe indubitablement. Alors pas de larmes, que du rêve, et avançons gaillardement vers un horizon plus sanglant pour la prochaine fois. La prochaine fois, le Joker saurait parfaitement quoi faire. Il jugeait les systèmes de sécurité. Visiblement, Wayne Tech avait fait des progrès, et c'était pas trop mal ! Même les gardes paraissaient moins minables, par contre, les écrans de télévision avec la gueule de Jeremiah Arkham dessus, c'était limite le mauvais gout. Le Joker eut un grand sourire en voyant l'administrateur d'Arkham pour tout dire. Lorsque l'enregistrement de Jeremiah commençait, le Joker ricana avant de balancer une maigre phrase, une maigre blague comparée à ce qu'il fait d'habitude. Généralement, y'a du mieux quand Batman était présent, pour tout dire, le Joker préférait garder la face dans ce genre de cas.

"Chouette ! Ils passent encore mon émission favorite : Je suis un directeur idiot, vous ne vous échapperez jamais ! Haha hihihihi."


Un coup de matraque sur l'engin d'acier qui transporte le Joker. Les gardes sont moins commodes qu'avant. Nouveaux ordres et moins de parlotte ? Le Joker aimait ce genre de slogan, ça faisait jeune, ça faisait neuf, et ça sentait surtout la copie ! Mais pas grave, le Joker avait plus d'un tour dans son sac et il sortirait d'Arkham avec le sourire, comme toujours. Rien de plus, rien de moins. Peut-être qu'on battra le record de gardes tués la prochaine fois. Hey ! Il faut bien essayer ! Regardant attentivement l'environnement, le Joker sentait quand même que quelque chose avait changé, quelque chose qui ne lui plaisait peut-être pas. Peut-être que ce serait plus dur de sortir la prochaine fois ? Qui sait ... L'asile d'Arkham avait bon nombre de recoins, et le Joker espérait que rien n'ait changé, ce serait dommage, cela enlèverait un charme fou à un endroit aussi magique qu'Arkham. Après tout, le Joker ne voyait en Arkham qu'un lieu de vacances pour lui. C'était du bonheur de se ressourcer un peu, avalant les médocs et en se serrant fort dans sa camisole de force. On imagine pas, mais, si un jour Arkham ferme, le Joker regretterait ce vieil asile.

"Hey Nigel ! Je t'ai manqué hein ? Parait que l'asile a un nouveau système de sécurité ! Pas mal du tout, ça m'intéresse tout à fait ! Attends un peu, c'est pas l'ascenseur direct pour les soins intensifs, je me trompe hein ?"


Nigel - "Raccourci."


Raccourci ? Dans l'esprit du Joker, ça sent pas bon, pas bon du tout. Souriant, le Joker continue de rester léger, et surtout de faire l'idiot, comme il le fallait toujours. On prend l'ascenseur et tout à coup, le Joker réalise ce qui se passe. Il allait avoir droit à un petit passage à tabac gratuit et personnel. Chic ! Il adorait ça ! Après tout, ce serait lui le roi des dindons pour la soirée. Nigel et l'autre, un nouveau sûrement, mirent alors deux masques sur la bouche, avec des sourires peints dessus. Le Joker eut ce trait d'humour en voyant la petite allusion faite. On descend, tout se passe calmement jusqu'à ce que les deux gardes se mettent à vouloir jouer les tristes vengeurs. Pitié, c'était d'un classique, et d'un navrant. On arrive dans une salle d'opération, et on y entre. On met le Joker au milieu de la pièce et on commence à le cogner, quelques gardes rejoignent la salle, portant eux aussi des masques et cognent le Joker.

Nigel - "Tu vas salement payer pour le meurtre de nos collègues lors d'Arkham City, Joker. C'était des gens de biens, des pères de famille, des hommes biens oui ..."


"Hélas, personne ne pense aux femmes aux foyer."

Trait d'humour qui se fait salement répondre par un coup en plein visage. Ricanant malgré le petit filet de sang qui coule, le Joker continue à ricaner tandis qu'il avale les pains et les autres marrons en pleine gueule. Les coups continuent, le Joker en a prit plein la tronche. Il en prenait cher. Entre les côtes qui prenaient salement, entre le visage qui serait légèrement tuméfié, et bien sur, le sang qui sort des blessures. Ouais, le Joker s'en sortirait, il vivrait, mais il allait subit ce qu'il avait fait à Arkham City pendant un bon moment. Comme quoi, tuer des femmes civiles et des policiers infiltrés, ça rapporte un peu plus cher que de tuer une bande de types dans un camion blindé. Quoiqu'il en soit, le Joker prenait cher, très très cher, et ça faisait bien mal. Il mettrait quelques semaines à s'en remettre. Mais pas grave, cela lui laisserait le temps de méditer son prochain coup, et à l'occasion, sa petite vengeance contre ces salopards là.

Nigel - "On a fait un serment ..."


"Vous aussi ? Deux ans sans boire hahahaha !"


Nigel - "Pour chaque flic tué désormais, tu paieras. Que ça soit tes copains internés qui les tuent, tu paieras pour eux aussi."


Oh oh, pas une bonne nouvelle pensait le Joker. Au rythme où les flics se font défoncer dans les rues, le Joker n'avait pas fini d'en prendre plein la gueule. Il fallait réfléchir, réfléchir et vite à la possibilité d'une évasion. Très très vite, sinon, ça allait salement dégénérer dans Arkham. Le seul moyen, c'était de compter sur Harley Quinn, mais serait-elle suffisamment futée pour sortir le Joker de là ? Bof ... Alors que les coups se terminent, on dirige le chariot du Joker vers sa cellule. Il s'écroule sur son lit, et malgré la douleur, son rire continue de résonner tandis que les gardes se retirent. Le Joker continue de rire, malgré la douleur. Il savait au plus profond de lui que tout ça allait très mal finir, pour lui, pour les gardes, et pour Batman. Que tout était voué à la destruction, et c'était ça la plus merveilleuse des choses. Quelques heures plus tard, sous sédatif, et dans une camisole de force, il ricanait tout en se cognant la tête contre un mur. Il riait de plus belle jusqu'au matin. Plongé dans son délire, et surtout grâce aux médicaments, le Joker continuait de délirer au moment même où une jeune femme pénétra dans sa cellule pour lui expliquer qu'elle était sa fille. Le Joker ne l'écoutait pas, mais il gardait une oreille distraite. Il ne la regardait pas, comme si elle n'existait pas. Il se retourna cependant, lui faisant face et éclata à nouveau de rire.

"Ma fille ? Ma FILLE ?! HAHAHAHAHA ! On est le premier avril déjà ?"


Toujours enfermé dans sa camisole de force, il l'écouta. Mais il comprit que la jeune femme voulait un père de substitution, un modèle, un père parfait. Le Joker aurait très bien pût l'envoyer chier, mais il avait besoin d'elle. Il avait besoin d'elle pour sortir déjà. Et ce serait déjà pas mal. Toujours prisonnier dans sa camisole, le Joker savourait ces petites vacances à Arkham. Drogué gratuitement, fallait en profiter pas vrai ? Et puis, autant se plonger dans le délire avec un bon gros coup de rire !

"Première règle. Pas d'inceste, papa n'est pas de ce style. Deuxième règle, papa se réserve le droit de venir dans ton sommeil pour t'insérer un ou deux doigts, et règle numéro trois, toujours relâcher papa quand il a une camisole de force."


Il éclata à nouveau de rire. Après tout, le rire est le meilleur des remèdes, et surtout, il était quelqu'un qui appréciait l'humour noir, très très noir. Chaos, humour monstrueux, anarchie, le Joker était changeant, toujours, et encore.

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Family portrait [Joker & Duela]   Family portrait [Joker & Duela] EmptyLun 16 Mar 2020 - 19:19


Family Portrait
Le Joker & Duela Dent
Le sourire de Duela s’étira largement quand le Joker, visiblement sous une bonne dose de médicament, explosa de rire après qu’elle ai donné son ridicule petit discours. Elle avait cerné qu’il ne l’avait pas vraiment écoutée, ce n’était pas bien grave, même elle s’était barbée avec son monologue. Sûrement qu’il se fichait d’elle, mais cela n’atteignait pas Duela dont le regard s’assombrissait. Tout en écoutant son papa adoré, la jeune femme retira son petit calot avant de s’installer paisiblement à côté de lui, par terre, prenant soin de tirer cette fichue jupe vers le bas. Les pointes de ses couteaux flirtaient délicatement avec sa peau et dépassaient du bord de sa jupe.

« Du moment que ce n’est pas plus de deux, les choses devraient bien se passer, papounet. » Chuchota la jeune femme avec un sourire sadique sur les joues. Elle le toisa du regard, il semblait gravement blessé mais les médicaments étaient apparemment assez puissants, au point qu’il ne devait même plus avoir conscience de son propre corps. Merde, pensa Duela, déjà complexe le premier rendez-vous, ce ne sera pas ce soir qu’elle demanderait une pension. Quoi que, en l’échange de le faire évader, peut-être aurait-elle une petite récompense, même si juste un bisou sur la joue lui allait, du moment qu’elle puisse mettre un joyeux bordel dans l’asile. Elle fixa la camisole du criminel et, avec un sourire mesquin, ajouta : « Oh, je vois donc que la règle numéro trois s’applique déjà. » Elle tira un long couteau de cuisine de sous sa jupe et posa la lame contre la joue, la mine boudeuse.

« Oh papa dis-moi, les gens ici t’ont-ils fait du mal ? Tu sais, ta petite Duela chérie peut les faire exploser en leur foutant une grenade dans le cul si ça te fait rire encore plus ! » Elle ricana. « Mais tu sais, ce soir est notre première soirée ensemble alors, il faut qu’elle soit parfaite. Ton évasion tu la préfère discrète ou… saignante ? » Duela ouvrit la longue blouse blanche qu’elle portait, dévoilant un attirail digne d’un terroriste : grenades rose bonbon, un revolver et des petits flacons pulvérisant remplis d’acide. Bref, le nécessaire ultime pour passer une bonne soirée en famille.

Néanmoins, Duela restait méfiante. Même si elle appréciait son incroyable padre adoptif, elle ne le connaissait qu’à travers les journaux et, peut-être qu’il n’hésiterai pas à lui planter un stylo dans la jugulaire juste après qu’elle l’ai libéré de sa camisole. Même si elle était armée jusqu’aux dents, elle savait rester tacticienne et ne pas dévoiler tout ce qui se cachait de mortel sur son corps. De sa main froide, elle essuya une petite coulée de sang qui dégoulinait du bord de lèvres du Joker. « Oh, regardez-moi ça. Ils ont pourris ton maquillage. » Reprit la jeune femme, fronçant les sourcils. Elle déposa ses lèvres sur la joue du criminel et lui adressa un regard adorable avant de retirer sa perruque, dévoilant ses cheveux verts qui sentaient fortement les friandises à la fraise. Toute décoiffée, elle pris soin de se refaire une beauté en expliquant quelques unes de ses précautions :

« Vois-tu mon cher papounet, j’ai tout ce qu’il faut dans le chariot pour te faire passer in-a-per-çu ici ! Et tu sais quoi, j’espère que l’idée va te plaire autant qu’à moi. » Perchée sur ses petits talons, Duela se redressa, se posta face au criminel et se pencha pour découper les liens de cuir qui composaient sa camisole. Elle se retourna rapidement pour attraper un sac noir qui était caché sur le chariot, elle le déposa sur le sol et l’ouvrit. Elle sorti une tenue féminine d’infirmière qu’elle jeta aux pieds de son père ainsi qu’une très jolie perruque blonde. Duela avait minutieusement roulé dans la tenue une mitraillette. « C’est toujours utile, non ? » Commenta t-elle. « J’espère que la tenue t’ira et que le plan te plaît… il s’agit de sortir, tenter d’y aller incognito et… tout exploser si jamais ça tourne au vinaigre ! Ce que j’espère ! » Elle se mis à rire moins discrètement cette fois-ci, « J’ai tant de choses à montrer, tout ce que j’ai appris pour que tu sois fier de moi ! » Elle pris une mine enfantine, « Veux-tu que je m’occupe de ces sacripants qui t’on méchamment amochés comme ça ? Promis, je ne leur ferai pas trop mal. Comme tu me l’as appris, tout se règle avec une discussion et des mots-doux. »

Alors qu'elle fixait le Joker avec grand intérêt, Miss Dent battit des cils comme une biche avant d'ajouter avec une fausse mine inquiétée : « Oh papa, j'espère que cette soirée va te plaire. Comme tu peux le voir j'ai pris beaucoup de temps pour la préparer... J'espère au moins que la tenue t'iras.» 
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MessageSujet: Re: Family portrait [Joker & Duela]   Family portrait [Joker & Duela] EmptyMar 17 Mar 2020 - 15:46


Le Clown de Gotham !


Vivre à Arkham, c'était un véritable camps de vacances pour le Joker, un moyen pour lui de s'amuser et de préparer ses prochains plans. Là où certains ne voyaient qu'une prison, le Joker voyait le Club Med, alors c'est pour dire le degrés de facilité pour lui de sortir d'un endroit pareil. Occupé à se cogner la tête contre les murs capitonnés, le Joker espérait faire une commotion cérébrale et finir à l'infirmerie. Peut-être qu'à ce moment bien précis, il pourrait échafauder une blague pour sortir d'Arkham tout en incorporant les détails d'un porno entre une infirmière salope et des seringues usagées. Après tout, Duela, la jeune fille, portait une tenue d'infirmière et ça la rendait sauvagement agréable aux yeux. Est-ce qu'elle était vraiment la fille du Joker ? Pour tout dire, lui-même n'en savait rien. Elle avait cependant, l'art et la manière de faire les choses comme il se doit. Elle avait des armes, et elle avait du tempérament pour répondre violemment aux petites choses qui pouvaient être pénibles. Elle déposa un baiser sur le visage du Joker, tout en déployant une tenue d'infirmière destinée au clown, ainsi que son éventail d'explosifs. Elle voyait les choses en grand, c'est bien. Après, y'avait la méthode et la manière. Peu importe comment on se débrouille, on peut toujours trouver mieux pour sortir d'Arkham. Y'avait de quoi s'ouvrir au niveau imagination. Néanmoins, le bruit attira les gardes, le Joker s'arrêta net, quelque chose semblait bizarre. Prenant cela pour un jeu, le Joker commençait alors à se serrer les mains qu'il retrouva, une fois la camisole retirée par cette chère Duela. Le Joker bavait littéralement en observant la mitraillette qui avait été passée incognito sur le chariot. Une merveille d'armes qui crachait des pruneaux et qui pouvait foutre le bordel dans Arkham. Il en bavait littéralement de bonheur. Cela n'était qu'une arme, mais elle servirait au Joker pour répandre joie et amour.

"Hnn hnnn hnnnn ..."


Rugit-il tout en fixant Duela avec un certain intérêt dans le visage. Encore sous l'effet des médicaments ingurgités, le Joker divaguait et ne sentait plus si la réalité n'était pas une espèce de cauchemar ou de rêve. Il ne sentait rien de réel, mais c'est pour dire si la dose avait été forte. La désirait-il morte ? Paralysée ? Ou bien accompagnant ses délires pour un temps ? Bonne question. L'esprit du Joker était terrassé entre l'idée de lui arracher le visage ou bien de sortir, main dans la main, en gambadant, hors d'Arkham. Prenant la tenue, le Joker l'enfila et posa une belle perruque blonde sur son crâne. Il commençait à siffler, un petit air qu'il appréciait de temps en temps. Tout ça sur l'air de la "Dona è mobile" de Verdi, un très grand cru. Mais ça on vous l'avait déjà dit que le Joker avait un talent inné pour l'opéra. Le bonheur de tuer ne s'invente pas, il se savoure après tout. D'un geste, il s’avançât vers Duela, et caressa ses cheveux avec un grand sourire, son regard perdu vers la porte de la sortie. Il voulait quitter l'asile, et il ferait un maximum de carnage. Si on avait demandé l'avis du Joker en matière d'attaque ou de stratégie, il vous aurait surement répondu que la tactique, et bien, il n'y en avait tout simplement pas ! Le Joker était un pro de l'improvisation, un mec qui aimait satisfaire ses gouts en matière de chaos et de rire. Bon, bien sur, il y'avait aussi le côté suicidaire de ses actions qui le rendait imprévisible et dangereux pour ses alliés. Quant à Duela, elle, elle semblait être très fière de sa prestation d'infiltration. Elle avait un gout pour la destruction aveugle et rigolote, c'était un potentiel inestimable, amusant, sympathique. Elle pourrait éventuellement servir un jour où l'autre. Rechargeant l'arme et examinant le canon, le Joker prit alors la parole.

"Pourquoi ne pas débuter la fête avec une pluie de cadavres et un feu d'artifices ma chérie ? Papa aime faire des sorties distinguées, tu le sais. Et puis, où serait le fun de ne pas faire une petite fête ?"


Duela était peut-être une jeune fille et la nuance ne lui viendrait peut-être pas encore à l'idée, mais elle apprendrait que toute l'histoire du rire, commence avec une tragédie. Alors pourquoi ne pas faire de l'asile d'Arkham, le premier acte de la tragédie de l'évasion ? Après tout, tout ça n'était qu'une blague. Et fallait être un débile léger pour ne pas en voir le côté amusant de la chose. Le Joker voyait bien la scène dans son esprit dérangé. Lui et son Chevalier Noir, dansant tous les deux au sommet d'une tour, dans un vieux beffroi, tous les deux unis l'un à l'autre, mourant à petit feu, dans la réussite de la blague parfaite, celle qui entrainera le Chevalier Noir au sacrifice ou à la mort du Joker. Un si beau rêve, une si tendre utopie que le Joker rêvait sans cesse dans ses plus fous délires. Ironiquement, son esprit revint à la réalité et à son abominable cruauté. Tel un père, le Joker avait envie de donner un très bon conseil à Duela. Elle parlait trop, beaucoup trop. Bien sûr, elle était enjouée, et elle s'amusait, mais elle semblait trop parler, trop révéler ce qu'il ne fallait pas. Et cela pouvait gâcher la surprise. Une fois le déguisement enfilé, le Joker toucha le menton de la jeune fille avec ses doigts, comme s'il allait la réprimander, ou bien comme s'il allait lui expliquer les choses, tel un père envers sa fille.

"Tu pourrais tellement faire mieux que ça. Tu pourrais être plus imprévisible, plus ... Chaotique dans ta manière de t'expliquer. Laisse-toi glisser sur la route que tu te traces, ne penses pas aux détails ... Laisse-toi ... Aller ... Regarde moi, j'ai tout perdu, mais contrairement à eux, aux gens normaux, je n'ai besoin de rien, pas d'explications, je ne veux que de la surprise, de l'inédit, de l'amusement ! Tu verras, ta débauche sera encore plus monstrueuse et plus délicieuse que la mort elle-même héhéhaha. Après tout, une journée pourrie pour transformer un homme sain en monstre ou en cinglé. Tu as les cartes pour devenir encore meilleure ... Ma fille."

Il sourit de toutes ses dents tandis qu'il la relâche. Il était temps de faire un peu de nettoyage, de faire un petit massacre aveugle. Après tout, si on voulait rester en vie avec le Joker, il fallait savoir l'amuser, sinon, il s'ennuyait. Encore pire si on lui révèle une surprise. Tel un gamin, il caressa de ses doigts l'arme qui lui faisait tant plaisir. Il avait tellement envie de faire goûter aux gardes, quelques balles de plombs dans leurs carcasses. La vraie vengeance, la vraie sensation était dans la douleur elle-même. Le plaisir ne consistait pas à laisser les gens satisfaire leurs besoins, non, le plaisir vient de la douleur, seulement. Si les gens étaient heureux, ils en redemandaient. Mais quand on les piégeaient, quand on leur faisait le pire possible, la menace de tout perdre. Les gens sont prêts à tout pour garder cet équilibre, même à tuer. Le Joker avait tenté l'expérience avec une mère de famille. Elle avait tué son mari pour sauver sa petite fille, l'expérience folle eu un terme tragique. La mère fut envoyée à Arkham et la fille à l'orphelinat. Le Joker y'avait laissé quelques litres de sang après ça, quand il revint à Arkham mais ça l'avait éclaté. Sur cette brève remémoration de ce souvenir vengeresse, le Joker s'inclina et laissa alors la priorité aux dames. Le Joker est un être galant, après tout.

"Honneur aux dames."


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MessageSujet: Re: Family portrait [Joker & Duela]   Family portrait [Joker & Duela] EmptyMar 17 Mar 2020 - 19:02


Family Portrait
Le Joker & Duela Dent
Rien que d’entendre sa voix la faisait un peu plus glisser dans la folie monstrueuse dans laquelle elle pataugeait actuellement. Son esprit, son bon-sens, la petite Rebecca pleurnicheuse qui ne souhaitait que se tailler les veines, seule, dans sa douche avec la musique à fond pour que personne ne l’entende pleurer disparaissait de plus en plus. Rebecca était devenue Duela à partir du moment où elle avait compris qu’elle n’avait besoin de personne pour survivre, qu’elle était capable de se suffire. Elle vivait enfin une sensation de bonheur depuis qu’elle s’était détachée de son passé et avait amoureusement embrassé l’idée que chaque vie ne valait rien et qu’ainsi, autant vivre au jour le jour avec pour seul but de ne pas réfléchir. Alors, quand Duela tuait, massacrait, séquestrait et tourmentait, il s’agissait de simplement se sentir vivre et goûter au goût salé et tendre du pouvoir.

Le jour où Duela avait tué son père adoptif, elle ne s’était jamais senti aussi bien. Ce fût à la limite de l’orgasme qu’elle se sentit quand elle pu se déchaîner sur son corps, un couteau à la main.

Soixante treize coups.
Voilà ce que le rapport de police avait noté, Duela elle, avait compté chacun d’entre eux et elle pourrait remémorer l’emplacement de chacunes de ses plaies béantes, de ses ongles arrachés à la pince et de son alliance, fondue et glissée dans son gosier, encore brûlante.

Duela avait détesté son père adoptif, il ne faisait semblant de l’aimer qu’en présentiel mais ne pouvait pas s’empêcher de la comparer avec les autres, l’empêcher de devenir elle-même, la maintenait à un état suicidaire pour avoir une meilleure emprise sur elle. Du moins, c’est ce qu’elle avait ressenti durant toutes ces années. Elle n’avait aucun lien avec lui, aucune passion commune, il faisait juste semblant de l’apprécier pour ne pas briser cette image de famille américaine parfaite que l’on retrouve à la télévision. Le tuer fût un grand symbole pour elle, s’acharner sur sa mort et le garder à un brin de vie pour qu’il souffre était une thérapie. Le moins elle reconnaissait son visage fracassé, plus elle s’arrêtait. Plus elle l’oubliait. Plus elle construisait sa nouvelle identité. Devenir une incarnation même du chaos était sa volonté première et, se rapprocher du Joker était le meilleur moyen d’accomplir son rêve. Pour le moment, les choses se passaient plutôt bien, pensa t’elle, jugeant ça sur le simple fait qu’elle était encore en vie. Le Joker sembla très intéressé par ce qu’elle avait apporté, ce qui toucha la jeune femme en plein cœur.

Le premier contact physique qu’il lui porta, tout en lui donnant des conseils, la fit frissonner. Ce qu’elle ressentait pour lui était au-delà de l’amour qu’une jeune fille a pour son père, c’était plus… lugubre et malsain. Son cerveau fonctionnait à cinq-cent à l’heure, toutes les informations qu’il lui donnait était notées, seraient appliquées à la seconde. Les idées dans sa tête, les pensées fusaient et se mélangeaient, elle avait envie
TW-Violent:

Elle avait chaud.
Duela roula les manches de sa blouse et murmura : « Je te remercie des conseils, ils seront appliqués dès maintenant, papa. »

« Hé, il se passe quoi ici ? » Un garde arriva devant la porte de la cellule, Duela explosa de rire, posa son index sur les lèvres du Joker. La psychopathe tira un long couteau de sous sa jupe et avança sans bruit jusqu’à la porte. « Si c’est encore les témoins de Jéhova, non merci, j’ai déjà vos prospectus ! » Le garde pris son talkie-walkie et commença à prévenir les autres quand soudain, Duela lui planta son couteau dans le ventre à travers la petite ouverture qui permettait de faire passer les assiettes de repas. Rapidement, elle ouvrit la porte avec le genou récupérant son couteau alors que le garde chavirait en arrière, atterrissant lourdement sur le sol. Duela se positionna à califourchon sur lui, tâchant sa jupe et ses cuisses avec le sang du jeune homme qui tentait désespérément de donner l’alerte. « Mon Dieu mais ces horreurs me gêne. » S’exclama t-elle, son visage angélique détruit par son sourire carnassier, tout en retirant l’une de ses chaussures. Le garde la regarda, les yeux ronds « Qu’est-ce que… lâchez-moi, pitié ! » D’une violence inouïe, Duela enfonça sa chaussure dans la bouche du garde, frappant avec la chaussure pour qu’elle rentre dans sa gorge avec ses coudes. L’objet explosa la trachée du jeune homme, le sang gicla violemment sur le visage de la jeune fille, il dégueula sur sa tenue blanche immaculée. Au talkie-walkie, quelqu’un tentait désespérément de savoir ce qu’il se passe.

Duela prit l’appel et chantonna d’une voix enfantine « Filles et garçons, venez jouer avec moi, venez en Enfers jouer à un petit jeu...» elle se redressa, jeta sa deuxième chaussure et s’avança d’un pas déterminé dans les couloirs. Elle avait entendu des talons partir vite, elle trouva rapidement une jeune infirmière en larmes qu’elle attrapa comme un papillon par les ailes, serrant fortement ses mains gantées sur son cou. Toujours au talkie-walkie, elle continua a chantonner « Je les préfère quand ils ne se débattent pas... » comme une petite amie attentionnée. Quand enfin le corps de la jeune femme fût détendu, Duela le laissa tomber lourdement. Elle observa avec attention ses mains ensanglantées, elle explosa de rire et utilisa le sang épais pour recouvrir ses lèvres de rouge ainsi que les vilaines cicatrices qui couvraient son visage. Dans ce déchaînement de violence, Duela avait totalement éclipsé son père qui devait sûrement la suivre, elle croisa son regard. Le sien, à elle, était celui d’un cheval fou. Sa frange verte collait à sa peau tellement elle avait transpiré de folie.

Les yeux plongés dans ceux du Joker, haletante, Duela esquissa un sourire mauvais. Elle tira le pistolet de son décolleté, retira la sécurité et entendit des cris de terreur un peu plus loin, l’alarme résonnait dans le bâtiment et son sourire s’étira encore plus. La jeune femme pris le criminel dans ses bras et serra très fort. « Je te laisse la mitraillette, je pense que j’ai de quoi faire avec ça et les couteaux. » Elle déposa de nouveau un baiser sur le coin de ses lèvres, laissant un marque de sang. La meurtrière glissa sa main dans celle du Joker et commença à courir tout en mimant le bruit d’une mitraillette avec sa bouche : « Rrrahtahtahtahtahtahtah ! »
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MessageSujet: Re: Family portrait [Joker & Duela]   Family portrait [Joker & Duela] EmptyMer 18 Mar 2020 - 17:22


Le Clown de Gotham !


Vous savez ce qu'il y'a de formidable avec les jouets ? Leur apparence anodine. Le moindre jouet pouvait se révéler être un piège mortel, une arme au service de la vilénie et du chaos. Oh bien sur, les cannes-épées, les fleurs remplies d'acide, les cartes explosives, ça c'était le must have du Joker, un fanatique de la blague noire et abjecte. Mais depuis quelques temps, le Clown en était à réfléchir à d'autres moyens plus théâtrales pour arriver à ses fins. Il pensait même à une parade anniversaire par exemple, avec des hommes de mains tronçonnant les Gothamites à tout va, ou bien asperger grâce à un canon à eau de l'acide sur le visage des gens. C'était une de ses idées, une de ses nombreuses grandes idées qu'il nourrissait pour la ville de Gotham City. Une ville sans cesse en mouvement grâce au crime. Duela voulait tout faire, tout montrer, se démarquer de tout ça. Elle voulait se montrer parfaitement parfaite pour son père, être la meilleure des filles. Brave gosse. Elle était mignonne, comme fille, dérangée à souhait, mais on s'amusait. Sortant de la cellule, le Joker se dirigea vers quelques cellules avant de leur ouvrir. Quitte à faire une petite fête, autant inviter du monde. On évitera d'inviter Calendar Man, il est inutile par contre. Le Joker ricana de plus belle tandis qu'il se dépêchait pour ne pas rater sa fille. L'émeute ne tarderait pas, les gardes non plus. Ils voudront savoir ce que devient leur copain récemment décédé. Pas de soucis pour le Clown, et la jeune clownette montrait magnifiquement son talent. Et voila qu'elle bute une infirmière. On ne les voit jamais grandir, ces enfants. Voila qu'ils tuent comme papa. Ce n'était pas de l'art, c'était Joker et Duela en vacances à l'asile de débiles légers ! Il s'approcha de Duela, qui elle, lui fit un nouveau baiser, en guise d'amour. Ah comme c'est agréable les enfants ! On leur donne la vie et ils savent nous le rendre. Dans le cas où le contraire était possible, il y'avait toujours le congélateur. Elle était complètement dingue. Toujours muni de la mitraillette qu'il inséra dans le pantalon, dans son dos, le Joker commençait alors à se diriger d'un pas assuré vers les quelques gardes qui arrivaient au fond du couloir.

"Rien dans les mains, rien dans les bras, et pourtant ..."


Et c'est à ce moment bien précis qu'il dégaina son arme. Que pouvait des gardes munis de bâtons face à une mitraillette remplie ? Pas grand chose en tout cas. Le Joker ricana de plus belle tandis qu'il lâcha les premiers pruneaux en direction de ces gourmets du dimanche. Cela allait être une belle surprise, et le Joker adorait les surprises, surtout quand elles sont mortelles. Il fallait toujours faire dans le théâtrale, c'était sa marque de fabrique, son plaisir personnel. Les blagues et les farces, en plus des imitations, il ne pouvait pas s'en passer, à chaque moment. C'était le gimmick du Joker en quelque sorte, bien que sa fragile psychologie se recréait sans arrêt. Toujours le mot pour rire, le Joker n'était pas du genre à tourner autour du pot, enfin si, mais niveau blague, il ne pouvait pas s'empêcher d'en faire en permanence.

"CECI EST UNE SULFATEUSE !"

Et le massacre commence tandis qu'il sort son arme logée dans le bas du dos, dans son pantalon, et qu'il dégaine avant de tirer dans le tas. Un immense éclat de rire résonna dans le couloir. Pour tout dire, les détails techniques de l'intrusion de Duela n'intéressaient vraiment pas le Joker, mais la gamine pouvait être la bienvenue si elle se comportait comme une alliée, une folle qui adorerait jouer parmi son gang. Duela en profita pour se saisir de ses couteaux. Elle semblait aimer le contact de la lame froide avec la chaire. Brave gosse, on ne les élève plus comme ça de nos jours. La bonne nouvelle, c'est que cette jeune fille semblait avoir un talent, quelque chose qui semblait émoustiller le Joker à ce sujet, comme si elle voulait sortir de sa coquille pour ensuite s'élever à quelque chose de plus joli. Après le massacre, le Joker posa son arme comme à l'armée avant de ricaner de plus belle. Il s'abaissa près d'un cadavre d'un des gardes avant de reprendre. Donnant des claques au cadavre.

"C'est trop facile, ils tombent comme des mouches. Allez ! Réveille-toi tire au flanc ! Allez ! Debout ! Debout ! Ce doit être l'heure de sa pause."


Il attrapa Duela, la prit par les épaules avant de lui adresser un léger baiser sur la joue. Nouvelle mentalité du clown ? Avoir la fibre paternelle ? Cela peut arriver, après tout, tout le monde sait, surtout les médecins, que le Joker changeait continuellement de personnalité au fur et à mesure dans ses actions. Que tout ceci découlait délibérément de sa propre folie anarchique. Tout cela n'était qu'une mise en scène au final dans le but de cacher ses véritables plans et intentions. En parlant de plan final, il espérait que son plan prochain concernant Batman ne soit pas retardé ... Pour ce qui était des préparatifs du Carnaval du Joker, tout se montait doucement dans son repaire, les travaux et les avancements, les améliorations se poursuivaient pour une fête des plus macabres et des plus affreuses. Des couleurs criardes partout, des autos-tamponneuses prises ailleurs et remises ici, aux couleurs du Joker, il y'avait de tout pour faire de cet endroit un merveilleux lieu de jeu et un enfer pour les autres. Un magnifique endroit pour tous, où petits et grands y trouveraient une mort absurde, cruelle, mais drôle ! Il avait grande hâte de retrouver son parc d'attractions. Tout cela, il avait grande envie de lancer les festivités. En attendant, il fallait quand même un plan pour se sortir de l'asile. Il se massa les tempes avant de réfléchir, se parlant à lui-même.

"Un plan ... Un plan ... Un plan ..."


La frimousse blanche de Duela, constellée de magnifiques cicatrices inspirait le Joker pour faire encore plus de meurtres dans cet asile. Mais le temps pressait, et le Joker ne tenait pas à retourner dans sa cellule. Dans un coin de sa pensée, le Joker espérait que Duela ne voulait pas d'argent de poche ... Et il priait intérieurement pour qu'il n'y ait pas d'autres filles illégitimes. Harley ne lui pardonnerait jamais, et il n'aurait pas le sou pour nourrir une autre orpheline. Brrr, quand on y pense, c'était terriblement drôle. Le Joker dévisagea pendant quelques minutes en mode what the fuck sa propre fille. Levant un sourcil, c'était comme s'il venait d'imploser dans son crâne, ou comme si quelque chose venait de sauter, comme un fusible quoi. Toujours en train de se triturer le peu qu'il restait de sa santé mentale, le Joker buggait, puis, il claqua des doigts. Ricanant de plus belle.

"Duela ! Fifille ! Suis-je bête ? On a pas besoin de plan ! Nous partons en roue libre, qu'en penses-tu ?"


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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Family portrait [Joker & Duela]   Family portrait [Joker & Duela] EmptyMer 18 Mar 2020 - 19:17


Family Portrait
Le Joker & Duela Dent
Cette valse morbide était sans fin, Duela riait à gorge déployée et ne faisait même plus attention au visage de ceux qui passaient sous sa lame. Lors des premières minutes, elle analysa son père, riait amoureusement à ces blagues, le regardait faire jusqu’à ce qu’elle comprenne qu’il fallait qu’elle se joigne à la danse. Sa main glissa de celle du Joker et sa liberté résultat en un assaut d’une violence inestimée envers un garde. Très agile, la jeune femme réussit à l’attraper par l’épaule et le faire chavirer avec elle. Il resta debout, une folle à lier accrochée à ses poignets. Elle ne mit que quelques secondes pour le désarmer, « Reste là voyons, je veux juste te regarder ! » « Lâche-moi espèce de salope ! » le sang montait, les muscles tremblaient et les pupilles de Duela se dilataient. Le garde se débattit férocement et réussit à envoyer un grand coup de coude dans la mâchoire de la jeune femme. Mais telle une vipère, Duela lui sauta dessus et planta son couteau de cuisine dans le poignet du garde, celui-ci traversa sa chair et vint se planter au mur. Bloqué ainsi, le garde hurla de douleur, Duela recula, haletante et fatiguée.

La jeune femme passa sa main dans ses cheveux verts pomme, elle était totalement décoiffée et couverte de sang, son doux parfum corporel était un mélange de senteurs sucrées et d’odeur de mort. Duela prit quelques secondes pour reprendre ses esprits, un peu sonnée par le coup qu’elle avait reçu au menton, un brin de sang dégoulinant du coin de sa lèvre. Elle retrouva rapidement son sourire enfantin.

« Touché. »
La jeune criminelle explosa de rire et frappa le crâne du garde avec la crosse de son pistolet. Légèrement écartés durant cette interlude, Duela retourna auprès de son camarade meurtrier qui semblait s’acharner sur un pauvre homme à terre. Quand soudain il l’attrapa pour lui adresser un baiser. Quelque chose de plus déconna dans le cerveau de la jeune fille qui était en transe, alors qu’il cherchait un plan, la jeune femme cherchait tant bien que mal à se calmer, son cœur était près à exploser. Quand il fit enfin part de son non-plan, la petite meurtrière ne put s’empêcher de rire, essuya le sang qui coulait de sa lèvre avec sa manche pour ensuite enrouler ses bras autour du cou du criminel. Elle le fit tourner et chuchota d’un air enfantin : « Mais daddy, émettre l’hypothèse qu’on parte en roue libre voudrait dire qu’on en a un, de plan ! »

« Joker et Dent, pas un geste ou je tire ! » Armés jusqu’aux dents, un petit groupe de policiers qui avaient certainement été prévenus de l’attaque pointaient leurs armes vers le duo. « Appelez les renforts, ils sont là et coincés comme des rats. » Le mode survie de la jeune fille était activé, elle donna un petit coup de hanche à son père pour l’enlever de la ligne de mire des policiers et que leur attention soit d’avantage porté sur elle. D’un geste rapide, elle attrapa la mitraillette posée à terre et tira dans le tas. Des balles percèrent ses vêtements, le feu de l’arme illuminait son visage qui était désespérément en train de rire, elle apparaissait tel une madone. Elle arriva rapidement à court de balle et le renfort arrivait, Duela ne nota même pas la plaie assez mauvaise qu’elle avait au bras tellement elle était en extase.
«Oups, j'ai oublié de te dire que j'étais très très recherchée par les petits hommes bleus.» Elle reprit sa respiration, fière de sa performance et se mit elle aussi à réfléchir.« Quitter l’asile… quitter l’asile ? Quitter l’asile ! Une voiture… Voiture ?! » Sa main pleine de sang plongea dans celle du Joker et elle commença à galoper. A vrai dire elle ne connaissait pas assez les lieux pour rapidement penser à un plan d’évacuation. Tout ce dont elle disposait actuellement était des armes et une vieille voiture. Perdue dans ses pensées et sûrement parce qu’elle perdait du sang, Duela ne vit pas le policier lui bondir littéralement dessus, la faisant violemment tomber à terre.
     
Quand la jeune femme réalisa se qui venait de se passer, elle entra dans une rage sanglante, totalement angoissée à l’idée que le Joker ai été attrapé ou blessé. Tout ce qu’elle voyait, c’était que le policier avait dégainé son arme et pointait dans une direction tout en la maintenant au sol. Duela réussit à se retourner et à mordre l’avant-bras de l’homme, il hurla et rapidement les rôles furent inversés. La jeune femme attrapa l’extincteur qui était accroché au mur et fracassa le crane de sa victime à mainte reprise. Totalement en alerte, elle dégaina son arme à temps pour caler une balle dans la tête d’un autre policier qui arrivait au bout du couloir.

Épuisée, Duela s’étala à terre à côté du cadavre défiguré.  
« Papaaaaaaaa Joker. » Se plaignait t-elle avant de lâcher un petit rire mesquin, « J’ai toujours rêvé d’être gendarme. Tu veux bien te déguiser avec moi ? » Toujours à terre, elle noua ses cheveux et les plongea dans la casquette bleue du cadavre qui refroidissait à côté d’elle. Tout en déboutonnant son chemisier elle s’exclama : « Je suis garée en bas, j’ai plein de joujoux dans la voiture, on pourrait continuer notre petite réunion de famille en ville. Qu’en penses-tu ? » A moitié déshabillée et concentrée à retirer les vêtements du policier, Duela affichait un corps tuméfié et scarifié aux bras. De profondes entailles du passé qu'elle ne remarquait même plus. Toujours avec le sourire, la jeune femme posa son regard sur le Joker et lui demanda calmement : « Tu penses qu’ils seraient assez stupide pour ne pas nous remarquer si on se sape comme eux ? Après tout tu les connais mieux que moi.»
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MessageSujet: Re: Family portrait [Joker & Duela]   Family portrait [Joker & Duela] EmptyJeu 19 Mar 2020 - 19:57


Le Clown de Gotham !


Et c'est alors que Duela libère le clown qui est en le Joker. C'était mieux, beaucoup mieux, et bien sûr, plus agréable de sentir le vivifiant mouvement de liberté dans ses bras. Les médecins sont au sol, rétamés ou morts, qu'importe, il y'avait sûrement de quoi s'amuser un peu. Dans la cohue de Duela, il y'avait eu quelque morceaux de meubles cassés, des traces de lutte. Un morceau de bois de la table, cassé de telle façon que ça en ferait une arme. Il était pointu et bien planté dans une trachée, ça pouvait faire mal. Attention aux échardes ! Il restait bien entendu le psy qui tentait de bloquer la route du Joker. Ce-dernier fait craquer les os de son cou avant de lui enfoncer le pieu dans le bide. Le psychiatre s'effondre, mort, mortadelle. Laissant le pieu, il se penche sur le cadavre. Pas grand chose d'utile, hormis un petit passe à la réserve personnelle. Duela commençait déjà à se déshabiller, le Joker eut un sourire. Pendant un instant, une blague perverse et terriblement incestueuse s'empara de son esprit. Il sourit de ses plus belles dents tandis qu'il eut dans l'idée aussi, de se déguiser en flic, tandis que l'émeute continuait de manière sale. Les détenus commençaient vraiment à foutre le bordel, et ce n'était pas plus mal pour autant.

"En temps normal, j'aurais préféré faire une fête mais ... Noël arrive avec son cortège de cadeaux et de surprises. Il ne faudra pas trop trainer, chérie. Les gentils gardes et les cocktails de médicaments se rapprochent salement. Il va falloir tendre les fesses et dire merci."


Noël ? C'était passé depuis longtemps mais le Joker était toujours à la fête, toujours en train de chercher quoi faire pour semer le chaos, la discorde et la haine sur son passage. Qu'importe les vies fauchées. L'asile venait de passer en état d'alerte rouge. Maintenant, le GCPD allait être alerté de la tentative d'évasion. Il ne faudra pas trainer dans le secteur, sinon, ce sera retour à la case camisole. Malgré les possibles gardes, malgré la possibilité de se faire avoir, son idée de se déguiser était amusante, et pour tout dire, elle amusait le Joker. Il observa Duela avec un sourire avant de se relever. Il observa la jeune femme avec un grand sourire, puis il se raidit avant de prophétisant tout en la fixant avant de dire d'une voix amusée.

"Sans un mot, il se mit bientôt à l'ouvrage. Et remplit tous les bas. Puis il se détourna d'une saccade. Et posant un doigt le long de son nez, il inclina la tête et s'éleva dans la cheminée."


Il commençait alors à enfiler un uniforme du garde. Inconfortable, et pénible à enfiler, mais le casque était au moins à la taille du Joker. Le plus important, c'était de ne pas rire quand on passera les lignes ennemies, sinon c'était foutu. Les paroles du Joker étaient tirées d'un vieux bouquin débile qui le fascinait en ce moment. C'était tiré de ce conte de Noel pour gosses, le Grinch de Noel. Une fable sur une espèce d'horreur verte qui volait les cadeaux des enfants. Un peu comme le Joker, non ? C'est dommage que Nygma ne soit pas là quand on a besoin de lui. Lui seul est capable de sortir de l'asile en un temps record sans se faire attraper. Une situation qui méritait de réfléchir, et réfléchir, cela faisait mal au crâne, faire un plan pour s'évader tout en essayant de ne pas faire de plan, c'était difficile, mais pas impossible ! L'asile de Gotham méritait une grande sortie, quelque chose de brillant, de délirant. Et puis, un père comme le Joker ne pouvait pas décevoir sa fifille. Mais les fifilles, elles aiment le rose, les paillettes et les bonhommes qui pissent le sang, alors autant faire dans la classe. Duela faisait peine à voir. On aurait dit une naine déguisée en policière. Elle allait sûrement tout faire foirer mais bon ... Que voulez-vous ? Au moins, cela aurait le mérite d'être tenté pour la plus grande blague de la soirée !

"Sans arrière pensée, fifille, mais si papa avait quelques années de moins, tu passerais à la casserole."


Dans la famille des citrons, je demande inceste. Inceste de citrons, vous avez compris ? Elle est bonne non ? Il éclata d'un grand rire avant de fermer la visière de son casque. C'est alors que les cinglés se ruèrent alors vers la sortie principale. Les grandes portes s'ouvrirent et la folie se déversa sur les assaillants. Dehors, les gardes étaient là, attendant la sortie des émeutiers pour mieux les cueillir, comme des bleus. Les balles tranquillisantes, les boucliers, tout s'entrechoqua à un rythme fou. Malgré le flot de détenus, beaucoup commencèrent à tomber comme des mouches, c'était un véritable carnage, une véritable à la guerre. Le Prince des Clowns était quant à lui, bien à l'arrière, avec Duela, déguisés en gardes de l'asile. Pas qu'il n'aimait pas les autres internés, enfin si mais non, mais leurs talents à se faire avoir bêtement pouvaient rendre la sortie de l'asile très difficile. Le Joker, face à une armée, se munirait sûrement d'un poulet en plastique et irait dessouder la gueule aux autres types en face. C'était possible. Pour éviter de se faire casser la gueule par des débiles qui ne reconnaitraient pas le Joker, le clown n'hésita pas à charger l'arme. Mais pourquoi se risquer à prendre une voiture alors que l'on pouvait prendre les bateaux dans la rade de l'asile ? Le but était simple, choper un des derniers bateaux qui trainaient sur le petit port près du centre médical. Duela n'avait pas intérêt à se faire avoir, ou à se faire remarquer. Il fallait tenter le jeu. Sinon, et bien ce sera la camisole et au trou. Une nouvelle explosion, un bâtiment proche du Joker et de Duela venait d'exploser. Sûrement le criminel connu sous le nom de Firefly ? Ou peut-être même Adam Bomb ? Il ne fallait pas perdre de temps, et de toutes façons, tuer tout le monde à la mitrailleuse était impossible. Pas assez de balles. Fou pour le faire oui, mais sans balles, ça ne vaut rien. L'armée des gardes de l'asile commençait à se rapprocher dangereusement, et prendre la direction des toits serait hasardeuse. En y regardant l'explosion, c'était un hélicoptère qui avait été dévié de sa route initiale, s'écrasant contre le bâtiment. Les deux types avaient flambés comme des saucisses, c'était certain. Souriant, le Joker éclata d'un petit rire en pensant au barbecue. Duela faisait quand même peu la garde, mais bon, que voulez-vous ? La ruse est finaude ! Comptant un compte à rebours sur ses doigts, le Joker intima à Duela de le suivre le plus vite possible. Il fallait sortir du bâtiment, passer les cinglés et rejoindre les gardes en face tout en évitant de se faire repérer ou mitraillés. Choix cornélien mais pas impossible !Maintenant, ça passe où ça casse. Le Joker regarda Duela avant de lui dire.

"Pour Frodon."

Et le Joker se rua vers la sortie du bâtiment, arme à la main.

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MessageSujet: Re: Family portrait [Joker & Duela]   Family portrait [Joker & Duela] EmptyVen 20 Mar 2020 - 18:06


Family Portrait
Le Joker & Duela Dent
De son index, la jeune femme essuya les quelques perles de sang qui trahissaient ses actes passés. L’homme a qui elle avait volé les vêtements étaient un peu trop grand pour elle, mais même ainsi, avec la cohue qu’il y allait avoir, Duela espérait ne pas être remarquée. Elle admira son père enfiler la tenue de garde avec grand intérêt, elle ne cacha pas son sourire mesquin et envieux. Elle ne le connaissait que depuis une heure, mais déjà elle sentait ce sentiment de liberté et de désolation qu’elle recherchait. Duela voulait juste semer le chaos, rendre l’existence des autres aussi chaotique que son début de vie, sans aucune pitié. Toujours souriante, le cœur de la jeune femme explosa de nouveau à l’image d’une adolescente en chaleur quand son père lui fit des avances. Pour une jeune femme encore vierge comme une colombe, c’était déjà trop, elle se retint de lui sauter dessus, il y avait d’autres priorités actuellement comme se sortir de cet édifice de fous. Duela n’avait encore jamais découvert les bien-faits de la sexualité, bien trop occupée à tenter désespérément de mourir par le passé, elle n’avait jamais vu un quelconque intérêt à s’adonner aux plaisirs charnels. Aujourd’hui devenue l’incarnation de la démence et du pécher, elle avait noté dans un coin de sa tête qu’il faudrait tenter le truc.

La blague incestueuse ne dérangea pas la jeune criminelle qui ne perdit pas une seconde pour y répondre en éclatant de rire : « On dit que c’est dans les vieux moules que l’on fait les meilleurs gâteaux ! » Plus aucune barrière instaurées par la société ne faisait effet sur Duela, si elle désirait quelque chose, elle le prenait et la vie n’était pas un objet qui lui semblait insaisissable. Désirer son père n’était su quand dans sa tête alors à quoi bon s’empêcher d’y penser ?
Le duo fût rapidement à deux doigts de l'extérieur, la jeune femme avait attrapé une matraque qu’elle n’hésita pas à écraser sur le crâne des dingues qui bouchaient son passage. Les seuls choses qui pouvaient la trahir étaient son maquillage légèrement dégoulinant et la tenue trop grande, mais avec le bordel ambiant, elle espéra passer pour une fois inaperçue. Il ne fallait pas décevoir papa. Pas ce soir, jamais même, elle avait trop de choses à faire avec lui et trop d’amour (ouais bon, un amour à la Duela quoi) à offrir. L’asile retrouvait peu à peu son ambiance infernal, les flammes engloutissaient un bâtiment, son regard fou croisa celui de son paternel, il fallait se barrer et vite, tout en éclatant quelques boîtes crâniennes, la jeune femme réussit à se faire un chemin dans la foule, elle fit bien attention à avoir le Joker dans son périmètre. Elle dévala les escaliers et, alors que les fous commençaient à mettre le bordel avec les policiers,  Duela eu l’idée somptueuse d’user de ses talents d’actrices. Elle adresse un clin d’œil enjoué au Joker et en à peine deux secondes elle se mit à pleurer comme une enfant tout en prenant le bras de son père, ses lèvres mimèrent un « Fais genre on t’as éclaté les cojones. » puis, alors à quelques mètres des policiers, elle se mit à hurler :

« A l’aide ! Mon Dieu mon collègue est blessé laissez-moi passer ! » Sincèrement, elle méritait un Oscar, les fausses larmes coulaient à flot. « Il est blessé ! Ils nous ont attaqués ! » Une gendarmette, complètement affolée, les accompagna jusqu’à l’arrière où se tenait les premières ambulances. Les infirmiers au bord de la rupture, firent signe à Duela de venir vers eux, elle fit mine de ne pas les voir et tira le Joker hors de vue avec elle. Un peu plus loin, à l’abri des regards et de la folie qu’ils avaient causés, Duela reprenait son souffle. Elle adressa un regard inquiet au Joker en tâtant ses flancs. « Oh... » Elle fouilla ses poches. « Oh... » Et là une grosse explosion retentit sur le champ de bataille qui se tenait à une dizaine de mètres du duo. « Papa... » murmura Duela en faisant mine de s’en vouloir, « Je crois que j’ai fait tomber une grenade sans faire exprès. » elle porta sa main à ses lèvres et haussa les épaules. Ils n’étaient plus qu’à quelques dizaines de mètres des bateaux amarrés sur l’île, il allait falloir courir pour ne pas se faire canarder comme des lapins par les flics encore vivants. Le principal problème était les chaussures immenses que Duela avait emprunté. Elle n’eut pas d’autre choix que de les abandonner et de rester pieds-nus pour pouvoir courir plus rapidement. Le pantalon bleu était pareil, trois fois trop grand tandis que la veste marine lui faisait presque une robe. Elle avait juste une chance sur deux de s’éclater contre le sol en glissant sur ses propre vêtements. Ce fût sans aucun gêne qu’elle abandonna le pantalon, affichant une adorable petite culotte rose de gamine. La chemise et la veste du policier mort était heureusement assez longue pour couvrir le nécessaire. Sans plus réfléchir, Duela trottina minutieusement sur le terrain complexe qu’était les abords de côte. Il y avait des ronces, des échardes, mais il fallait faire vite sans se faire repérer. Le bateau n’était plus qu’à quelques mètres, le sourire de Duela s’agrandissait, jusqu’à ce qu’elle fût dans l’embarcation. Épuisée, la jeune fille s’étala nonchalamment dans le bateau, elle soupira et lança un regard amoureux à son père, elle avait depuis, gardé le képi sur sa tête. La criminelle se refit rapidement une beauté, roula les manches de la veste trop longue, à moitié accoudée sur le moteur du bateau, les jambes nues étalées faisant mine de parfaire son bronzage inexistant. Elle plongea son regard dans les yeux du Joker et s’exclama avec une voix grave : « Bonjour Monsieur Kerr, bienvenue sur le Titanic, où nous vous emmenons pour cette croisière de rêve ? »

Elle fouilla un instant dans la veste et retrouva son téléphone portable qu’elle posa contre son oreille, « Dois-je appeler une limousine ? »
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MessageSujet: Re: Family portrait [Joker & Duela]   Family portrait [Joker & Duela] EmptyDim 22 Mar 2020 - 10:29


Le Clown de Gotham !


La ruse jouée par Duela était magnifiquement tirée. Pourtant, elle avait été faite bon nombre et bon nombre de fois. Le Joker, toujours déguisé, fit semblant d'avoir été blessé, et n'hésitait pas à surjouer le fait d'avoir été fracassé par une bande d'aliénés. Un peu de sang sur la matraque, le Joker devait quand même montrer qu'il revenait d'un combat difficile, toujours soutenu par Duela qui en faisait des caisses, mais qu'importe. Elle était bonne tragédienne en tout cas, et cela plaisait au Joker. Ils étaient si près de sortir de cet endroit pourri, le Joker avait toujours eu Arkham en horreur, même si l'endroit était atypique et terriblement excitant pour les méninges, mais il détestait l'endroit, surtout le personnel soignant. Mais qu'importe, dans quelques heures, il sera de nouveau à Gotham City, avec Duela. Sa fille ... Comment il l'avait eu ? Mais vraiment ? Le Joker se posait encore des questions sur sa conception. Est-ce qu'elle était l'enfant de Jeannie ? Naaaan pas possible. Ou bien était-elle une fille issue d'un rapport sur une couchette sale dans un immeuble crade ? Ou bien avait-elle était conçue sur la banquette arrière d'une voiture pourrie ? Le Joker ne savait pas, il ne savait plus. Il ne voulait pas savoir. Après tout, pourquoi vouloir le savoir ? Cela ne ferait que gâcher la surprise après tout. Duela avait sa part de mystère et cela la rendait amusante pour le Joker. Quitte à tout savoir, autant ne rien savoir du tout, car tout savoir, cela faisait très mal à la tête. Une fois passés l'entrée, les infirmiers étaient là-bas, au fond, prêts à les accueillir, mais Duela prit la tangente, avec le Joker toujours accoudé à elle. Dissimulés dans un recoin, elle eut alors une moue des plus inquiétantes alors qu'elle semblait fouiller ses poches. Que se passe-t'il ? Le Joker la regarda d'un air légèrement suspicieux, que réservait-elle encore comme surprise ? Et soudain une explosion qui souffla le champs de bataille entre gardes et cinglés. Suite à la remarque de Duela, le Joker éclata de rire avant de s'essuyer la larme qu'il avait dans l’œil. Cette blague était peut-être prévisible, mais cela le faisait rire, et malgré les râles et les cris des hommes sur le champs de bataille, le Joker ne manifesta aucune compassion, mais en tira une bonne dose de rire tout en caressant de sa main, la joue de Duela, comme une petite caresse affectueuse et paternelle. Le Joker se découvrait une fibre des plus ... Paternelles. Mais cela ne durerait sûrement qu'un temps. Il se connaissait et ne se connaissait pas à la fois. Souvent changeant.

"Ne t'en fais pas chérie, papa t'en offrira plein d'autres. Papa aime sa fifille et il ne veut que son bonheur !"


Sacrée Duela, magnifique et adorable gamine au sourire ravagé, le Joker commençait à la prendre en affection ... Ah le carnage, la mort aveugle, la destruction, tout cela n'était qu'une musique pour les oreilles du Joker. Alors qu'ils s'apprêtèrent à fuir, Duela en profita pour se débarrasser d'une partie de sa tenue bien trop grande pour elle. Elle n'avait pas froid aux yeux celle-là, surtout quand on se retrouve dans un asile rempli de psychotiques, violeurs et autres dépravés sexuels dans les alentours. Riant de plus belle, le Joker observa le carnage, les flammes qui luisaient magnifiquement lui donnait une inspiration des plus magnifiques pour la suite des évènements à venir dans Gotham City. Oh oui, il était hanté par l'idée de semer la mort et la destruction dans toute cette ville. Il voulait être le Diable, le seul et unique monstre de Gotham City. Dans ses yeux, les flammes se reflétèrent pendant un bref instant, son regard changea tandis qu'il se murmurait à lui-même des idées monstrueuses qu'il réservait pour Batman, pour Batgirl, pour Robin, Nightwing et tous les autres. Ce serait un délice sans nom. Duela avait quand même l'air ridicule en chemise, culotte et képi tandis qu'elle se dirigeait vers le bateau qui mènerait les deux clowns vers la berge promise. Mais elle avait un sens de l'improvisation délirant, et elle savait être amusante. Peut-être qu'elle survivrait assez longtemps aux côtés du Joker, qui sait ? Le Joker entra dans le bâteau, suivant Duela, toujours amusé par la tournure des évènements, il lui en fallait très peu pour s'éclater de la sorte. Mais au moins, il s'amusait.

"Larguez les amarres ! Hissez le drapeau noir et parons la barre à tribord ! L'or des Caraïbes nous attend, bande de faquins ! Mademoiselle Duela, contactez donc un esquif pour nous accueillir dès notre arrivée à El Dorado !"


Nouvelle mentalité de pirate qui se déclenchait en lui, le Joker se prenait maintenant pour un pirate souriant, et riant. Un pirate qui allait maintenant diriger un petit navire sur les eaux calmes de Gotham City. Un pirate d'eau douce quoi ... Loin de lui de se prendre pour Capitaine Stingaree, qui était actuellement enfermé à Blackgate, bien que sa place fut à Arkham, le Joker ricana de plus belle tout en se saisissant des contrôles de l'appareil maritime. Il ricana de plus belle tout en regardant au loin l'incendie qui faisait rage. Apparemment, cela semblait peut-être une bonne soirée pour s'éclater et pour rigoler de la meilleure des façons. Alors que le bateau commençait à s'éloigner de la berge d'Arkham, quelque chose vint dans l'esprit du Joker tandis qu'il commençait à naviguer en direction de Gotham City. Une légère chanson prophétique qui lui venait à l'esprit tandis qu'il voyait derrière lui, le bâtiment des soins intensifs toujours rongé par les flammes. Il siffla un petit air, toujours le sourire aux lèvres, tandis qu'il observa Duela, complètement étalée. Complètement épuisée par cette soirée. Qui ne le serait pas ? Après tout, cela fut assez éprouvant, mais tellement intense, tellement drôle ! Il siffla un vieil air connu. "The Eve of destruction" de Barry McGuire en 1965, un titre assez connu qui amusait beaucoup le Joker, et dont les paroles étaient aussi, un sous-couvert de ce qui allait se passer pour la ville de Gotham City.

"Don't you understand what I'm tryin' to say, can't you feel the fears I'm feelin' today ? If the button is pushed, there's no runnin' away. There'll be no one to save, with the world in a grave. Take a look around ya boy, it's bound to scare ya boy. And you tell me over and over and over again, my friend. Ah, you don't believe we're on the eve of destruction."


Le Joker aimait l'excentricité, c'était un forain, un crooner à ses heures perdues, un artiste et un poète. Le choix de la chanson était bien choisie, surtout quand on voit le spectacle à l'asile d'Arkham ... C'était poétique d'une certaine façon, oui. Une Chanson nihiliste, chanson qui n'avait aucune once d'espoir, mais qui restait aussi une question ouverte pour Duela. Est-ce qu'elle serait prête à tout pour suivre le Joker ? Est-ce qu'elle serait prête à accepter la destruction de tout Gotham ? Ou bien n'était-ce qu'une destruction mineure par rapport à ce qui allait arriver à ce pauvre monde ? Dans l'esprit du Joker, détruire Gotham City était une nécessitée qui accentuerait et accélérerait la fin de ce monde. Mais la destruction était aussi une mauvaise chose pour le clown. Si Gotham City était détruite, plus de Batman, plus de Gotham, plus de justiciers, et donc, plus de Joker. Il fallait donc être mesuré dans le rythme de la destruction. Mais un léger regard tourné vers Duela lui intimait l'envie de semer encore plus le chaos et la mort dans cette ville qu'il aimait tant. Un clin d’œil et un geste intimant un baiser en direction de Duela, sa fifille à lui. Il ricana de plus belle tandis qu'il continuait à manœuvrer lamentablement le bateau. Après tout, qui viendrait pour les empêcher de s'évader ?

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Family portrait [Joker & Duela]   Family portrait [Joker & Duela] EmptyDim 29 Mar 2020 - 0:09


Family Portrait
Le Joker & Duela Dent
L’image offerte ici aurait pu sortir d’un album de photo de famille. Le père, souriant et heureux gérant la direction du petit bateau sur les flots calmes de Gotham, tandis que la jeune femme, à moitié endormie, observait la ville au loin avec un sourire en coin. La seule chose qui trahissait le fait que cette famille n’était pas vraiment normale était ce brasier au loin et les cris encore audibles à leur distance de ceux qu’ils venaient de plonger en Enfers. La jeune criminelle posa son regard sur son père et soupira de satisfaction, toujours le sourire aux lèvres. Peut-être qu’il était réellement son père, peut-être pas. Après tout les Johnson ne lui avaient jamais rien dit sur son passé même si Duela savait pertinemment qu’ils savaient des choses. Madame Johnson avait juste mentionné une fois que c’était de mauvaises personnes, mais face à une catholique qui ne pratique que pour raconter des ragots avec ses copines de prières et qui s’extasie devant les guerres au Moyen-Orient suite à son aversion envers la population musulmane, qu’est-ce que peut-être une mauvaise personne ? Peut-être que ses vrais parents l’aimait, peut-être qu’ils n’avaient pas pu la garder pour des raisons compréhensibles, peut-être qu’on l’avait privé d’eux pour des raisons non valables… Dans tous les cas, pensèrent Duela et Rebecca qui daigna faire une maigre apparition, la vie ne serait pas la même. Elle n’aurait pas eu à faire tout ça, tuer, malmener, détruire, s’auto-détruire. Peut-être qu’elle aurait fait des études, aurait fait de l’humanitaire, sûrement qu’elle aurait fait du droit, mais voilà le résultat d’un triste cocktail, l’enfant prodige devenant terroriste.

La jeune femme ricana et tapota le numéro de son sbire préféré qui, elle le savait, allait répondre le plus rapidement et s’organiser à la vitesse de l’éclair pour répondre à son besoin. Duela avait la chance d’avoir des hommes de main qui l’adorait, ils étaient comme une dizaine de papas-poules à s’occuper d’elle et l’aider à prendre de bonnes décisions pour parvenir à ses fins.
« Allô ? Johnny mon amour de tous les jours ! » Elle explosa de rire. « Oui, je suis avec papounet d’amour là. » Il posait mille et une question, Johnny était un homme d’une cinquantaine d’années, style biker pas commode. « Non il n’a pas essayé de me tuer, oui il va bien. » Elle fronça les sourcils. « Non il ne m’a pas demandé d’enlever ma culotte non ! Johnny, les hommes ne sont pas tous comme toi aha ! » Elle put enfin faire sa requête. « Oui, je t’appelle pour savoir si tu pouvais venir nous chercher pour nous ramener à la maison ? Oh. Quoi que non j’ai une meilleure idée ! Trouve-moi un super restaurant, il faut vraiment qu’on fête nos retrouvailles avec papa ! On arrive vers le port d’ici hum, une vingtaine de minutes ? Bisous mon cœur !»

Duela laissa sa tête pendre en dehors du bateau, profitant du vent qui faisait virevolter ses cheveux. Son képi s’envola mais elle n’essaya même pas de le rattraper. Devait-elle lui poser des questions ? Non, il n’avait pas l’air enclin à lui répondre des choses sérieuses. Au fond, même s’il n’était pas réellement son père, devait-elle se faire du mal en le sachant ? N’était-il pas mieux qu’elle vive dans un monde qu’elle s’était elle-même construit ? Au moins, elle était heureuse. Peut-être qu’elle allait mourir demain, peut-être que son ‘père’ allait lui en coller une dès qu’ils toucheraient le sol de la ville, mais au moins elle avait le sourire. Au moins, elle était encore en vie et ressentait cette chose qu’elle n’avait pas connue depuis : le sentiment d’exister. Pourquoi devenir une meurtrière alors qu’elle aurait pu faire tant de choses ? Elle aurait pu sauver les autres, elle aurait pu être une aventurière, quand on a une vingtaine d’années on a la possibilité de faire tout ce que l’on veut de sa vie. Pourquoi choisir ce sombre chemin ? Pourquoi choisir l’auto-destruction en cascade ? Seulement par haine et par désolation face au monde actuel. Non Duela ne se considérait pas comme une rebelle ou une terroriste, mais plutôt comme une enfant du chaos dans lequel baigne les autres sans broncher. Elle préférait se rouler dans la fange qu’était cette ville plutôt que d’essayer d’en sortir indemne. Duela était devenue le stricte inverse que lui demandait sa mère et son père adoptifs, elle devait être parfaite, douce, une future femme au foyer qui aurait eu un mari plat aux as, elle aurait eu deux enfants parfaits qui crachent sur les pauvres et elle serait devenue croyante. Duela avait craché sans remords sur ce destin qu’ils lui souhaitaient.
La jeune femme se redressa et admira le Joker qui semblait la regarder aussi, elle pouvait se noyer dans son regard pendant des heures. Au fond d’elle, Duela avait l’impression d’être amoureuse de lui. Son cœur battait et son ventre se tordait quand leurs regards se croisaient. La dernière fois qu’elle avait été amoureuse, c’était en primaire, un garçon de sa classe avec qui elle n’avait jamais parlé. Elle aimait juste le regarder pendant des heures durant les récréations. Raaah, ça lui apprendra à crier « Papa » avant de rencontrer la personne, ça lui éviterai de se mettre elle-même dans la daddy-zone.

« Dis-moi mon papounet d’amour, tu as une petite copine en ce moment ? Ou bien tu es encore avec ma très chère maman ? » S’exclama t-elle toute souriante. Elle jouait le jeu jusqu’au bout et, elle espérait que lui fasse de même. « Je veux que tu me parles d'elle quand on sera sur la route, on a quelques minutes avant d'arriver. » Le duo clownesque arriva rapidement au point de rendez-vous où Johnny, tout de cuir vêtu, les attendaient dans un vieux pick-up américain rouge lustré comme s’il s’agissait d’une Lamborghini. Johnny dévisagea le Joker comme jamais mais adressa un sourire paternel quand Duela arriva vers lui. Il se pressa de lui mettre son manteau en mouton sur les épaules tout en chuchotant : « Hm. Tu es sûr que c’est lui el padre ? » Duela ricana, « Voyons, regarde-nous. On est tellement ressemblant qu’il n’y a aucun doute ! » La jeune femme attrapa son père dans ses bras et l’invita à monter dans le véhicule. « Je t’ai pris des fringues, change toi tu vas te les peler. »

Johnny était un peu suspicieux, il voyait très bien qui était le Joker et selon lui, c’était vraiment pas le type à avoir dans le coin. Mais son amour pour Duela était si grand qu’il accepta sans broncher d’avoir le clown derrière lui. La jeune femme s’enfonça dans les vieux sièges de la voiture et n’hésita pas à se déshabiller pour enfiler un jean et un vieux t-shirt trop grand avec les Super-Nanas dessus. La taille du t-shirt, certainement destinée à un enfant, faisait que ce dernier lui arrivait au nombril et moulait son semblant de poitrine naissant. Elle glissa une cigarette très printanière et planante entre ses lèvres avant d’en proposer une à son père. « Made in le jardin de Johnny papounet ! » Quand la radio s'alluma lorsque Johnny démarra le vieux moteur pour filer jusqu'au QG de ces fous, Season of the Witch de Donovan débutait ce qui fit décoller Duela, se mettant à danser sur son siège tout en chantonnant.
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MessageSujet: Re: Family portrait [Joker & Duela]   Family portrait [Joker & Duela] EmptyMar 31 Mar 2020 - 11:25


Le Clown de Gotham !

Et bé, si le Joker avait su qu'il était tombé lui aussi dans Maboule-Land, il aurait mit sa plus belle camisole pour ce soir. Voila que la gamine aux cheveux verts commençait a salement divaguer. Comme si le Joker était capable d'attouchements sexuels ... Bon, techniquement il pourrait, mais sur sa fille, quand même ... Sérieusement ... Il ricana à cette pensée. En parlant de divaguer, le Joker pensait à dire vague vague vague, et jouer sur le mot "dit vague", un jeu de mots bien merdique mais amusant si le contexte pouvait être drôle. Qu'est-ce que l'instantané au fait ? C'était l'idée de pouvoir faire tout et n'importe quoi sur le moment, et alors que le Joker était en train de faire avancer le bateau jusqu'au quai le plus proche, la jeune Duela commençait à contacter un homme au téléphone pour qu'ils viennent les récupérer. Pas de larmes, que du rêve, après tout. C'est alors qu'elle se mettait à parler toute seule, ah non, elle téléphonait, c'est vrai. Le Joker arqua un sourcil tout en gardant son sourire figé. Un beau sourire étincelant et surtout très rouge. C'était pas rare que l'on se parle à soi-même, mais le faire en face de quelqu'un, c'était tout, sauf un bon indice de santé mentale. Bien sûr, le Joker se parlait parfois à lui-même, il se parlait à lui-même très souvent et ça ne le dérangeait pas. Il parlait à ses autres personnalités parfois, et celles-ci lui répondaient. Bon, parfois elles ne disaient rien, mais elles étaient là. Pour toute réponse face à ce genre de cas, le Joker éclata d'un grand rire avant de se débarrasser de la petite larme à ses yeux, ce genre de truc, ça le faisait bidonner à mort. C'était toujours marrant de voir quelqu'un péter les plombs après avoir survécut à un massacre. Pour tout dire, ce n'était pas tous les jours qu'on voyait des gens quitter la vie avec le sourire aux lèvres. Quitte à quitter cette vallée de larmes qu'était la vie, cette blague monstrueuse, autant le faire en souriant. Let's put some laugh non ? La vie n'est qu'une blague, une blague cruelle, et la plus belle mort, c'est encore d'en rire jusqu'à ce que mort s'ensuive.

"Maman est à l'étage, elle fait du chocolat pour le petit frère malade. Papa est au bateau, qui va faire du gâteau."


Meilleures paroles ever d'un père qui aimait sa fifille. Qui l'aimait très très très fort. Il pouvait parler, c'était lui le plus grand malade de toute la ville. Le Joker était le plus grand des psychopathes, l'excellence même que l'on pouvait faire dans Gotham City. Accostant le bateau sur un quai après quelques minutes de navigation, le Joker lança un clin d’œil à la jeune fille alors qu'il sortait de l'embarcation. Ah le charme, il n'y avait rien de tel, et il était habillé pour en plus ! Une véritable déclaration d'amour, quelque chose de chaud, qui venait des pays du vieux Continent Européen. Touchant la main de la jeune fille pour l'aider à descendre, le Joker entonna une petite chanson, douce, tendre et allègrement belle. La musique était riche, corsée, et le Joker se voyait déjà en adolescent, contant fleurette à la belle de ses rêves. Draguer les clownettes déjantées à peine majeures ? C'était la classe ! Les clowns ne disaient jamais "non" et le meilleur, aucun risque qu'ils aillent se plaindre une fois qu'on a abusé de certains de leurs orifices. Bon, ça c'était morbide, mais le Joker avait déjà essayé. Une fois ... Ou deux ... Ou trois ? Bon, l'important c'était pas le chiffre, mais l'ardeur qu'on y mettait ! Après tout, mieux vaut un clown heureux qu'un clown malheureux ! La peau de Duela était douce, un peu tiède, et intérieurement, le Joker aimait bien quand il y'avait une dose de folie dans le regard de sa partenaire dans le crime. Si Harley les voyaient ... Pour tout dire, cela faisait partie de la personnalité numéro "Je ne sais plus combien" qui adorait draguer les clownettes et leur offrir une soirée magique. Les pathologies du Joker étaient diverses, mais parfois, on sombrait dans le mauvais gout. Il y'a cinq minutes, le Joker s'érigeait en vieux crooner Sinatra, et maintenant, il se voyait en dragueur invétéré, tel un Elvis Presley des temps modernes. Comme quoi, le changement, c'est souvent maintenant avec le Prince du Rire. Mais revenons à la triste réalité. Un homme arriva, et vint les cueillir afin qu'ils puissent s'échapper à travers Gotham City. Le Joker ne disait rien, il écoutait Duela. Il jugea l'homme qui disait d'appeler Johnny avec un sourire assez morbide. Il soupira fortement, regardant l'homme avec un rictus. Plongeant ses yeux de manière perturbante dans les yeux de l'homme qui semblait douter du Joker.

"Le Joker, le seul, l'unique, la légende."


Le Joker termina sa petite rhétorique. Il regrettait de ne pas pouvoir lui serrer la main avec un buzzer au creux de la paume. Le bonheur ? C'était seulement de profiter des moments présents qui se manifestaient. C'était aussi d'épouser la folie qui devait sévir à chaque seconde de sa vie. Pourquoi se laisser aller à des comportements normaux ? Pourquoi faire ? La vie était courte, trop courte et rester sérieux, si sérieux, non ! Non ! Non et Non ! C'est si triste, si commun, si ... Inintéressant d'être sérieux. Pourquoi les gens voulaient-ils être dans le moule qu'on leur tendait ? Pourquoi ne voyaient-ils pas que leurs vies passées, leurs désirs ne signifient rien ? Pourquoi les gens ne comprenaient-ils pas qu'ils n'étaient que des ressources, des ressources premières pour des gens qui les exploitent en permanence jusqu'à ce qu'ils soient remplacés ? Comment ne pas devenir dingue ? Pourquoi les gens ne se révoltaient pas et pourquoi ne faisaient-ils pas ce qu'ils voulaient vraiment faire ? C'était tellement simple d'aller dans une banque, de massacrer quelques banquiers, ou encore mieux ! De les couper en deux pour voir s'ils mangent vraiment l'argent qu'on leur donne ! C'était marrant, et c'était une bonne idée à faire pour plus tard. Le Joker se fixait ce but : Transformer les gens, les plonger plus bas que Terre, les ramener à son niveau pour qu'ils comprennent enfin que toutes leurs vies n'est qu'une blague, une blague odieuse. Que tout est sérieusement encadré et qu'il n'y a aucune vérité, ni même fin heureuse pour les gens. Il fallait un grand boum, et des rires avec tout ça. Reprenant sa conversation avec la jeune femme aux cheveux verts, le Joker entra dans la voiture, se posa à l'arrière à côté de Duela, qui en profitait pour se changer. Le Joker attendrait de retrouver son repaire pour reprendre son traditionnel costume violet. Elle était folle, elle dansait tout en écoutant la radio. Et ses vêtements semblaient avoir été prit au rayon gamine d'un magasin low cost de vêtements.

"Ne t'arrête pas, chauffeur ! Va-y à fond ! Si tu n'atteins pas le quatre-vingt dix en plein centre ville, je te plombe la cervelle !"


Ricana-t'il d'un rire de hyène. Il parait que les accidents de la route, ça existe. Tout ça n'était qu'une simple difformité de la vérité. Il faut dire qu'il y'avait surtout des imbéciles sur la route. Le Joker passa la tête par dessus la portière pour profiter pleinement du vent, de la vitesse, pour se régaler. Se touchant le visage comme quelqu'un qui se palpait lui-même, le Clown commençait à s'embrasser sa peau sur les mains, sur les bras, comme s'il s'adorait lui-même. C'était vrai dans un sens, le Joker n'aimait que lui-même et il n'y avait que ça qui le comblait au final. Bon, le criminel adorait aussi Batman, mais c'était un peu plus ... Différent disons-nous. Le Joker n'aurait surement plus grand chose à espérer, il avait semé un peu de troubles aujourd'hui, une bonne chose pour tout dire, et puis, pour faire un petit massacre de ce genre, c'était requinquant, ça redonnait la pêche et ça faisait plaisir. Le vent sur sa figure, le Joker voulait profiter de ce moment béni, de liberté, de calme. La musique à fond, la vitesse à fond. Il était libre, libre d'être ce qu'il voulait. Il était le chaos et l'anarchie. Duela apprendrait avec le temps, que le Joker était quelqu'un de spécial. Entre connaitre de réputation et côtoyer en permanence, il y'avait une différence. Et elle s'en apercevrait bien vite. Pour tout dire, dans sa tête, il avait prévu quelque chose, quelque chose de vraiment dingue et de totalement horrible, mais on allait s'éclater comme des bêtes, et ce pauvre Batman allait en avoir mal ! Très mal ! Hahahaha ! On allait s'éclater comme des bêtes oh ça oui ! Et puis, qu'importe la douleur, quand le rire en vaut la peine. Duela avait sûrement envie d'entendre parler de sa maman.

"Ta mère aussi adore les voitures et les cylindrées chromées ... Par contre, elle n'aime pas les chiroptères. J'espère que tu as une arme dans la boite à gants ..."


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MessageSujet: Re: Family portrait [Joker & Duela]   Family portrait [Joker & Duela] EmptyVen 10 Avr 2020 - 18:28


Family Portrait
Le Joker & Duela Dent
Les choses se font naturellement et tout semble sorti d’un mauvais film de criminel : à l’arrière d’un pick-up rouge conduit par un vieux biker aux moustaches tombantes, deux clowns prennent l’air. Le premier, sûrement le plus reconnaissable, sort la gueule au vent comme un labrador et se bisant la peau. A côté de lui, une jeune femme avec la même couleur de cheveux, habillée en gamine de huit ans refait son maquillage tout en chantonnant la vieille musique qui passe à la radio : « When I look over my shoulder, what do you think I see ? » La conduite rapide, imposée par le père de famille de ce joyeux bordel ne semble pas déranger la jeune demoiselle qui semble habituée à se refaire la face dans des conditions extrêmes. Le rouge à lèvres s’étale sur le visage de la criminelle en une épaisse pâte rouge. Elle sourit et admire son reflet dans le petit miroir de poche qu’elle tient dans sa main droite.
Quand enfin le Joker lui parle de sa mère, Duela ne répond que par un long sourire des plus diaboliques. Ses lèvres se posent sur la joue de son père et ses bras l’enlace. Ah, elle aimerait déposer cette marque rouge ailleurs, ses yeux étaient ceux d’une amoureuse éperdue. Mais devait-elle déraper si-tôt ? Devait-elle être à ce point l’incarnation même du malsain et du dérangeant ? Duela n’en avait que faire des règles de bienséance de la société, si elle voulait coucher avec celui qu’elle pensait son père, pourquoi pas ? Le monde n’est qu’une farce de toute façon, d’habitude on se cache pour ce genre de chose, elle, elle hésitait à le montrer au grand jour.

Duela était un feu criminel, qu’on avait peu à peu allumé avec l’aide de brindilles et qu’on avait fait exploser avec des litres d’essences. Aujourd’hui, le feu qui la faisait vivre ne demandait qu’à être alimenter. Plus elle était entourée de fou, plus elle devenait folle et plus l’horreur qu’elle voulait devenir prenait vie. Être le cauchemar de l’Amérique. Car c’était typique ici, on s’étonne devant des faits monstrueux, mais on en fait des pires en rentrant chez soi le soir. Le Joker était sûrement le meilleur combustible pour que Duela devienne de plus en plus monstrueuse, la preuve était là, voilà qu’elle ne pensait qu’à l’inceste en le regardant. Sûrement que cette cigarette aromatisée aux plantes du jardin de Johnny n’aidait pas le semblant de lucidité de Duela de faire surface et de la stopper dans sa course au malsain.

« Ce dont je suis sûre, mon petit papa adoré, c’est que jamais maman ne t’auras aimé autant que moi je t’aime actuellement. » Johnny se crispe et distingue bien que sa patronne est totalement en roue libre. Il aimerait faire quelque chose pour la calmer, mais il n’avait pas qu’une cinglée à gérer, il y en avait un deuxième. Duela Dent était t-elle réellement folle ? Personne ne le savait. Elle n’était que le sombre résultat de la dérive d’une société. Entre deux pensées totalement perverses Duela songe tout de même à répondre à son père :

« Si j’ai une arme dans ma boîte à gants ? Bien-sûr mon adoré. Il y en a même sous les sièges ! » Elle ricane avant d’ajouter : « Et s’il n’y en a pas assez dans cette voiture, il y a un couteau entre mes seins et un flingue dans mon pantalon. » Elle s’étire et glousse tout en fixant de ses grands yeux verts son Joker de géniteur. Sa main, froide et encore couverte de sang séché se pose sur la cuisse de son voisin tandis que son regard se fait plus tendre :
« Quant aux chiroptères, certainement que je peux les attraper, clouer leurs ailes et les offrir à maman. C’est tellement mieux qu’un collier de coquillettes. » Sa main glissait toujours plus et son sourire s’agrandissait. Ce soir, c’était le grand soir. On se faisait plaisir et on fêtait ces retrouvailles avec passion ! S’il fallait détruire la ville ce soir, Duela le ferait. S’il fallait tuer tous les enfants de Gotham, Duela le ferait. S’il fallait lui ouvrir la peau pour se glisser dedans, Duela le ferait. Plus elle le regardait, plus elle l’aimait. Elle n’en pouvait plus, tant pis s’il ne ressentait pas la même chose, du moment qu’elle, elle se sentait en vie. Malgré la voiture lancée à vive allure, la jeune fille rit et vient se poser sur les genoux de son paternel tout en riant. Ce qu’elle voulait ? Le voir en spectacle, qu’il donne le meilleur de lui même, qu’il pète sérieusement un câble, qu’il lui montre, comment on devient un monstre.

« Papa, s’il te plait, fais-moi plaisir. »
Elle papillonne des cils. « Dis-moi ce qui te ferait plaisir, ce soir, on fête ta sortie de chez les dingues et, je veux que tout soi parfait. Nous ferons tout ce que tu veux, je ferai tout ce que tu me demandes. » Puis elle glousse encore. « Sauf tuer Johnny, car je l’aime beaucoup. »
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MessageSujet: Re: Family portrait [Joker & Duela]   Family portrait [Joker & Duela] EmptyLun 13 Avr 2020 - 10:24


Le Clown de Gotham !

Devinez qui vient de rentrer dans la pièce ? Mais c'est Tonton Alabama ! Celui qui enfile ses nièces comme un collier de perles, ha ! La blague était tellement amusante quand on s'imaginait le Joker et Duela, l'un à côté de l'autre. Au moins, l'inceste, c'était une activité qui pouvait se faire en famille. Oups ... Mise à part cette blague, le Joker profitait du vent sur sa peau, du vent en pleine face. De l'air pollué de Gotham City. Il en prenait plein les mirettes et il s'éclatait. Il était de nouveau libre, libre comme le vent, libre comme l'air, libre. La liberté, ô liberté chérie. Mais tout cela n'avait de sens qu'avec une confrontation suivante avec Batman. Et le Joker le savait, il trouverait quelque chose de mieux, quelque chose de sublime à offrir à son cher Némésis. Mais Duela était-elle vraiment la vraie fille du Joker ? Spirituellement, oui, elle était folle, complètement cinglée, et elle avait bien plus de folie qu'Harley Quinn n'en avait. Harley avait été façonné par le Joker, elle avait été conçue par le Joker, mais Duela, comme le Joker, son origine était inconnue. Le Joker ne se souvenait pas d'avoir eu une fille, il ne se souvenait de rien de sa vie antérieure, et pour tout dire, s'il avait eu une fille ... Non, cela était impossible, il n'avait pas pût avoir de rejeton. Mais il était plaisant de savoir que quelqu'un souhaitait faire perdurer la légende familiale. Même si le Joker se tâtonnait à échanger sa classe et sa prestance, pour une casquette, une barbe verte, la vie torse nu, et une vie en Alabama. Plan de vie foireux, s'il en est. Le Joker eut un sourire à la première remarque de Duela. Elle tentait une invitation en force. Pour toute réprimande, il caressa, avec un grand sourire, le menton de la jeune femme de ses doigts blancs, la jeune femme savait parfaitement flatter le Joker. Mieux, elle tentait la séduction, avec des apparats des plus enfantesques. Selon la psychologie, c'était le syndrome de la Lolita. Une jeune femme qui essaie de séduire des plus vieux hommes qu'elle, imposant sa séduction et ses pratiques pour avoir tout ce qu'elle désirait. Mais le Joker n'était pas un de ces hommes, prêts à s'humilier, prêts à se mettre une cage sur le sexe et à s'auto-humilier, non, il était plus que ça, il était au-dessus de ces vagues considérations humaines. Pas qu'il était porté sur la chose, non. Le Joker n'était pas quelqu'un qui couchait, et qui était une bête de sexe, non. Sa sexualité, il en avait une, mais elle passait loiiiin derrière toutes ces banalités de l'existence. Il aspirait à mieux, il se considérait comme un sur-homme, comme un homme capable de rivaliser avec le seul, et l'unique, Batman. Il ricana à la seconde remarque de la jeune femme. Concernant le couteau.

"Dans ton pantalon ? HA ! Et dans quel fourreau ? Le sanglant ou le boueux ?"


Il éclata d'un grand rire avant de se saisir d'une arme, d'un révolver. Un six-coups. Un colt 45 si vous préférez avant d'y loger une seule et unique balle. Il fit rouler le barillet avant d'appuyer trois fois sur la détente. Il éclata de rire avant de jeter le flingue sur le sol. Il n'avait pas peur de la mort, il était quelqu'un de vivant, de très vivant. Et personne ne pouvait le saisir, personne ne pouvait le comprendre. Pas même ceux qui s'estimaient être le plus proche du Joker. Folie, changement d'humeurs en permanence, le Joker était un être difforme mentalement, qui se moquait parfaitement de rester dans tel ou telle position. Il était changeant, et cela faisait de lui, un des plus grands dangers de cette ville. De par ses humeurs ou de ses folies. Il était le seul et véritable prince du chaos. Et il n'y avait pas de place pour un régent, ni pour un prince. Elle posa sa main sur le pantalon du Joker, dans une attitude lascive et désinvolte, le Joker ne remarqua pas, il s'en fichait. Il observait à la travers la fenêtre de la voiture, tout en écoutant les paroles de Duela. Les douces paroles de sa fille chérie. Qu'est-ce que le plaisir au final ? L'anéantissement de toutes les directives, de la morale. Les seules personnes ayant à jamais connu le plaisir ultime, la liberté, étaient les libertins du dix-huitième siècle, comme le Marquis de Sade. Exit les droits humains, exit la morale idiote et stupide, il ne restait rien de tout ça. Tout ça n'était qu'une illusion. Un conditionnement. Mais Duela voulait faire plaisir. Seulement, sur le terrain de l'amour, seul le Joker est maitre. Il observa pendant un instant sa fille, et bien qu'elle ait les meilleurs désirs du moment, le Joker déposa un seul et unique baiser sur ses lèvres. Mais était-elle vraiment la fille du Joker ? Au plus profond de lui, le Joker savait très bien que non, les dates ne pouvaient pas être vraies. Si l'enfant qu'il avait eu avec Jeannie était à cet âge, le Joker serait un quadra dans sa bonne seconde moitié, rien ne concordait, donc, elle ne pouvait pas être sa véritable fille. Mais qu'importe, il était au-dela de ce genre de conditions.

"Duela, Duela, Duela ... Ma petite Duel-haha ..."


Ses doigts se logèrent dans la bouche de la jeune fille, et il étira de chaque côté, appuyant sur les coins cicatrisés tandis qu'il observait, amusé. Elle avait le sourire, le plus beau des sourires d'enfants. Cela mettait un sourire dans le cœur du Joker. Harley avait encore disparu, et même si Duela était séduisante, il ne franchirait pas ce cap, il n'avait pas envie de finir en prison. Ha ! Il observa néanmoins sa fille, droit dans les yeux avant de relâcher sa bouche. Elle voulait lui faire plaisir hein ? Elle voulait vraiment être à lui ? Le Joker n'avait pas vraiment besoin d'une nouvelle acolyte, mais qui sait ... Peut-être que Duela pourrait se montrer plus utile dans certains de ses plans. Et puis, elle était assez culottée pour aller à l'asile avec des gadgets idiots pour venir sortir le Joker. Elle avait libéré le clown de sa boite après tout, et elle avait fait une terrible erreur pour cette ville qui en paierait les conséquences. Quelle blague pas vrai ? Si le Joker était le seigneur du chaos, il pourrait faire tout ce qu'il voulait à Duela, tout ce qu'il désirait. C'était ça le chaos, c'était ça la destruction des barrières sociales, c'était ça, la véritable anarchie. Mais par grandeur et par classe, le Joker était au-dessus de tout ça. Et même si la tentation était forte, il ne se laisserait pas tomber dans le piège grossier. Il ne tenait pas à avoir une visite demain, du FBI à 6h00 tapantes alors qu'il sort du lit. Ha ! Touchant une mèche de cheveux de Duela, il plongea son regard dans le sien avant de sourire. Il avait bien une idée, une idée horrible, machiavélique pour mettre en l'air les efforts du Batman. Quelque chose de cynique à souhait. La jeune femme serait probablement emballée, mais cela prendrait un peu de temps pour tout rassembler.

"Il nous faudra de la dynamite, du t-n-t, et beaucoup de poudre. Il manque quelque chose à cette ville, et cela commence par quelques petites explosions."

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MessageSujet: Re: Family portrait [Joker & Duela]   Family portrait [Joker & Duela] EmptyMer 15 Avr 2020 - 18:10


Family Portrait
Le Joker & Duela Dent
Ce baiser, il était comme une signature sur le contrat qui alliait Duela au Joker. Léger, délicat, du bout des lèvres comme le passé, affreux, répugnant, malsain comme le futur. Si elle avait voulu mourir heureuse, elle aurait choisi ce moment là car, c’est à ce moment qu’elle eu le plus le sentiment d’avoir accompli quelque chose de sa vie : s’allier avec le plus grand criminel du pays. Dans quel but ? Duela Dent, Rebecca Johnson, Jane Doe -car ainsi il fût nommée jusqu’à ce que l’orphelinat l’appelle Rebecca- commençait à nourrir des envies des plus macabres. Elle. Pourquoi pas elle ? Pourquoi pas eux ? Pourquoi ne deviendrait-elle pas la plus grande criminelle du pays ? La presse dira que ce n’est qu’une copycat, jusqu’à ce que l’élève dépasse le maître et qu’elle puisse prouver qui était le pire cauchemar ici, déguisé en jeune femme psychotique. Après le baiser que son père lui déposa, Duela passa sa langue sur ses lèvres pour savourer le goût et la chaleur des siennes. Ah, peut-être qu’il la voyait comme un nouvel objet, une nouvelle poupée comme Harley Quinn, mais Duela elle, savait que jamais elle ne serait si docile. Si Duela avait un maître, il ne s’agissait simplement que d’elle-même. Elle avait bien trop voulu respecter une supériorité qui la rendait malade, alors, elle s’était promis de ne plus jamais avoir quelqu’un au dessus de sa tête qui décidait pour elle.
Ses yeux étaient plantés dans les siens et elle, elle ne faisait que sourire malgré les doigts qu’elle avait dans la bouche. Si elle aussi pouvait le rendre encore plus fou, ce serait la cerise sur le gâteau ! Alors, elle ne pouvait que l’encourager à faire toujours pire. Quand le Joker déclara son plan, Duela jubila et son sourire atteignit rapidement ses oreilles. Elle allait faire de son mieux pour être parfaite le jour de cette petite fête, même Johnny, jusque là un peu dégoutté,  esquissa un sourire dans le rétro-viseur. De sa main froide, Duela caressa la joue de son père avant d’ajouter :
« C’est comme si c’était fait, père adoré. » Elle se fila un chemin vers le devant de la voiture, attrapant non sans mal un bout de quelque chose dans la boîte à gants. C’était un photographie et, il y en avait plusieurs dizaines d’autres. Ces photos étaient légèrement brûlées et puaient la mort, elle nota son numéro de téléphone au rouge à lèvres au dos tout en expliquant :
« J’aime prendre des souvenirs quand je vais rendre visite chez les gens, c’est des reliques pour moi, des photos de vacances ! Alors, pour toi mon amour de papa, je peux bien en sacrifier un. » Sur la photographie de famille, un couple avec trois enfants. Duela elle, souriait. « Retrouvons-nous le jour J, j’aurais tout ce que tu m’as demandé car, tu le vaux bien ! »
Quand ils se quittèrent, Duela ne manqua pas de jouer les peu-farouches, déposant un baiser au coin des lèvres de son psychopathe de géniteur.

*
*     *
Pourvu qu’il la trouve belle. Pourvu qu’il apprécie tout ce qu’elle avait préparé. Pourvu qu’elle avait bien tout fait. Pourvu qu’il vienne bien. Pourvu qu’il ne la laisse pas en plan. Quoi que ? Au pire quoi ? Au pire elle ira foutre un joyeux bordel seule et tant pis pour lui ! Depuis quand il fallait être à plusieurs pour commettre un massacre ? Certes, c’est plus drôle mais au moins, la seule limite, c’est soi ! Oh, mais quand même, pourvu qu’il soit là, qu’il soit fou, qu’il soit complètement malade. Les questions et les pensées tournaient dans la tête de Duela Dent à l’image de son corps qui virevoltait sur Moonlight Sonata. En tutu noir, Duela exerçait des pas de danse classique presque parfaits, des restes de son passé déchu où, comme toute petite fille de milieu aisé, il fallait faire de la danse classique. Au fond d’elle, elle aimait ça, mais à l’époque, elle ne supportait pas ces atroces chaussons. Simplement car sa famille adoptive l’avait inscrite de force. Mais quand elle avait vu ce joli tutu poussiéreux dans la garde-robe de la jeune femme assassinée il y a quelques mois, elle n’avait pu résister. Ses pas étaient minutieux, son regard tendre et ses lèvres entre-ouvertes. Le piano la portait et ses pieds la faisait voler. Personne n’imaginerait que ce cygne allait être l’acteur des pires atrocités.
Sa transe fût interrompue par l’arrivée de Johnny, peu discrète. Elle se stoppa net et observa du coin de l’œil le biker qui venait d’entrer.
« Duela, on est censé rejoindre le padre d’ici trente minutes. Les mecs ont chargé les bagnoles et ont enfilé leur costumes de débiles. Manque plus que toi. » Duela afficha un large sourire, tandis que Johnny repartait. En à peine dix minutes elle était prête, tout le monde s’était fait beau pour l’occasion, elle l’avait demandé ! Ainsi, les sbires n’étaient plus habillée en petite fille mais en costard cravate rose bonbon et Duela, pimpante comme jamais en tailleur de la même couleur. Ses talons claquaient jusqu’à la voiture et elle prit le volant avec grande hâte. C’était une grande occasion aujourd’hui, papa allait, enfin, elle l’espérait, être fière de sa fifille. Les cheveux au vent, Duela riait aux éclats, ses hommes, armés jusqu’aux dents chantaient en cœur le dernier tube de Beyoncé qui passait à la radio. Ils étaient dingues eux aussi, mais pas autant que la patronne. On aurait dit un cortège de mariage, se dirigeant tout droit jusqu’au point de rendez-vous : le repaire du Joker. Là-bas il fallait montrer les gros calibres avant de partir en fête! Quand le troupeau de criminel fût enfin arrivé, dans de vieilles voitures américaines, Duela sorti la première tout sourire.

« Oh, père. Vous m’avez tellement manqué ! » Elle écarta grand les bras tout en marchant solidement sur ses talons. Dans son tailleur des années soixante, elle était la réincarnation macabre de Jackie Kennedy. « Je vous le jure, depuis notre dernière rencontre je n’ai fait que des bêtises, Duela a été très… très vilaine ! » Une fois près du Joker, elle n’hésita pas à le prendre dans ses bras et laisser un trace de son rouge à lèvres sur sa joue.
« Allons, ne sois pas timide. Regarde tout ce que j'ai ramené de mes escapades ! » Les coffres des voitures étaient chargées, non pas d'amour, mais de TNT, de poudres et d'armes à feu.
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MessageSujet: Re: Family portrait [Joker & Duela]   Family portrait [Joker & Duela] EmptyMer 22 Avr 2020 - 0:38


Le Clown de Gotham !

Le temps qui passe et qui sourit. Le temps qui passe et qui fait un énorme sourire. Duela avait-elle été une simple hallucination du Joker ? Est-ce que cette évasion de cinglé avait vraiment existé ? Le Joker ne savait pas. Il ne savait plus. Il ricanait au fond d'une de ses planques, tandis qu'il comatait après avoir sniffé un peu de coke. De la pure c'est vrai, mais cela lui avait ouvert le cerveau (y'en avait-il un ?) et il avait eu des idées, des tas d'idées ! Pleins. Bavant, délirant, hurlant de rire, il se griffait le visage, il se mordait les poignets, il laissait couler le sang tandis qu'il réfléchissait, qu'il comatait. Il avait eu un moment des plus délicieux. Des plus exquis, entre hallucinations, réalité, et délires personnels. Il rêvait à demi-moitié. Torse-nu, allongé sur le sol, il réfléchissait, il observait, il ne pensait plus à rien. Un fin sourire s'étirait. Toujours. Il essayait de se reprendre, de reprendre du poil de la bête. Il allait le faire. Il allait réussir. Mais si ça ne marchait pas ? Et si tout cela allait encore une nouvelle fois foirer ? Nan ... Impossible. Cela n'était pas possible. C'étaient peut-être les circonstances ? Batman ne le remarquerait peut-être plus ? Peut-être que Batman se lassait du Joker ? Des questions, beaucoup de questions, trop de questions banales pour un homme fou et dangereux comme le Joker. Et quand on commence à poser trop de questions, on commence à devenir comme "eux", les normaux, les bizarres, les zombies. Non, non ... Il y'avait quelque chose de bizarre dans l'attitude de Batman et le Joker se demandait bien quoi. Combien de jours s'étaient écoulés depuis qu'on l'avait laissé se démerder tout seul. Il ne s'en rappelle plus. Le temps et la réalité étaient ... Différents pour le Joker. Tout cela n'avait aucune importance, tout ce n'avait pas d'importance du tout. Se levant péniblement, entre deux coups de marteau sur son crâne, le Joker se leva péniblement vers ses composés chimiques. Son venin devait encore être améliorer, encore, et encore, et encore. Il aimait changer la formule en permanence. Prenant une bouteille à demi-vide de vodka, le Joker avala le reste de l'alcool dans la bouteille avant de la bazarder en arrière. Il devait se concentrer. Le mélange pouvait être dangereux. Néanmoins, il n'avait pas remarqué le fait que Duela venait le rejoindre, qu'elle venait à nouveau vers lui. Finalement, avoir une gosse adoptive imaginaire n'était pas faux. Ce n'était pas un délire. Elle existait bien. Plus jamais la drogue.

"Bienvenue mademoiselle et messieurs, dans l'entrepôt secret du Docteur Joe Kerr ! Besoin d'un gaz hilarant mortel ? D'une poudre de perlimpinpin pour tuer votre femme ? Pour refroidir votre patron et vous taper son chien ? Vous êtes à la bonne porte !"


Une entrée théâtrale s'il en est, comme toujours, comme à son habitude. Quelle drôle de surprise. Alors que les derniers gaz terminaient leurs mélanges, le Joker fut donc surprit dans ses travaux par une petite bande de malfrats menés par Duela. Délicieuse et exquise petite Duela. Un vrai petit démon angélique comme on les aime pas vrai ? Improvisant un solo de claquette, il se dirigea vers la salle destinée aux ingénieurs en charge du plateau, qu'une baie vitrée permettait d'observer depuis le studio. Là-bas, la lumière grésilla, avant de s'allumer d'un coup. Sur un hachoir industriel, colossal. Un truc de chez Acme qu'il rêvait de tester sur le Batman, ou sur une bande de flics. Peut-être quelque chose à tirer, mélangeant poissons et autres choses du genre ? Peut-être. Duela vint à lui, et ce fut l'embrassade directe. Ah l'amour filiale ! Comme on aime les bisous de sa petite fille. Cela rappelait des souvenirs heureux au Joker, des souvenirs heureux de sa petite enfance ... Sauf lors de ce week-end chez son oncle, quand il avait fini sur les genoux de tonton breeeeef ... Tout ça n'était encore qu'un épisode délirant du Joker, qui s'amusait. Il s'éclatait pour tout dire. Elle prenait encore cette petite moue de jeune gamine, qui voulait être punie. Le Joker étira son sourire ravagé avant de reprendre.

"Je sais comment punir les petites filles qui le méritent. Mais il faut d'abord m'avouer ton péché mon enfant. Et en bon prêtre, je saurais te donner le pardon."


Il ricana à sa blague concernant les prêtres. Qui ne ferait pas une telle blague après tout ? Histoire de dégeler l'ambiance, vous savez ce que c'est. Quand on est un comique, il suffit d'avoir les bons mots et les bons tons pour se faire comprendre facilement. Cependant, chose étonnante et amusante. Elle avait ramené des voitures. Et vue la technicité des choses, ces voitures étaient piégées. C'était bien la fifille à son papa d'amour préféré. Ha. On les aime nos petites filles, il suffit juste de ne pas leur faire du mal. Non. Vraiment pas. Il appréciait la petite touche de Duela, sa petite touche frivole d'amour. Il appréciait oui. Il ricanait intérieurement tandis qu'il observait patiemment ce qu'elle apportait au Joker. Elle apportait de bonnes choses, de jolis présents. Un peu comme si elle était le petit chaperon rouge qui apportait des cadeaux à son tonton Joker d'amour. Ricanant, le clown l'observa et commençait à tourner autour de la petite demoiselle aux cheveux verts, amusé. Comme si le Joker voulait la jauger, comme s'il voulait savoir quels étaient ses talents enfouis. En réalité, le Joker ne pensait à rien. Tout ce qu'il voulait, c'était de voir un rouge-gorge mourir. Une petite plume noyée dans le sang, tout ça grâce à des balles et à de la poudre. Malgré sa folie, le Joker gardait une toute petite part infime pour la méchanceté gratuite et aveugle avec un semblant de lucidité. Non pas que le Joker soit du genre lucide et compréhensif, mais suffisamment pour vouloir la mort du piaf qui lui prenait l'amour que Batman devait offrir au Joker. Il sortit une lame de rasoir avant de la loger sous le cou de la jeune femme. Elle était si proche de lui, si proche. Elle était là, sous sa coupe. Prête à être sacrifier comme un agneau innocent, ici, prête à se vider de son sang.

"Je pourrais te tuer, je pourrais faire couler ton sang. Mais où serait la blague, Duela ? Dis-moi. Dis-moi, dis-moi, dis-moi, dis-moi, dis-moi ... Qu'est-ce qui nous unit vraiment, toi et moi ?"


Le Joker patientait. Ses yeux d'araignées noires étaient clos et il attendait que la proie tombe une dernière fois dans la toile. Le Joker n'était pas cannibale, c'était une façon de parler. Mais quand on se mettait à dos le Prince des Clowns de Gotham City, il fallait payer le prix fort de crime de lèse-majesté. Le Joker n'était pas un petit criminel ou un petit maquereau que l'on pouvait insulter et que l'on pouvait embêter impunément. Non non, c'était différent des normes avec la Pègre de Gotham et les cinglés d'Arkham. Duela l'apprendrait très très vite à ses dépends. Surtout que le Joker était un professionnel en terme de changement d'humeur.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Family portrait [Joker & Duela]   Family portrait [Joker & Duela] EmptyMer 13 Mai 2020 - 21:51


Family Portrait
Le Joker & Duela Dent
Papa. Papa ? Papa. Un rôle que l’on donne à une personne. Normalement, lorsque la logique s’applique, papa est votre géniteur. Celui qui a participé à votre conception. Celui qui vous à donner la vie. Duela était elle complètement stupide de clamer haut et fort que tous les criminels de Gotham étaient ses papas ? Dans sa tête pas vraiment. Dans la logique ? Pas vraiment non plus. Dans son ancienne vie, Duela était le fruit d’un abandon. Un bébé sans père ni mère, juste des géniteurs disparus qui ont juste offert la vie à un petit être pour ensuite le détruire. Ils avaient pris ce petit bébé, innocent et pur et ils l’avaient cassé en deux. Ils avaient regardé son sang couler avec le sourire aux lèvres, ils avaient rit à ses pleurs et ils avaient détruits ses petits rêves naissants. Puis, une fois le petit être plus amusant, limite lassant, ils l’avaient attaché quelque part en priant pour que personne ne le retrouve.

Alors ils pensèrent qu’il était mort. Dans d’atroce souffrance, dans la faim, la soif et les larmes. Eux, étaient sûrement partis s’amuser entre camés, ils étaient sûrement morts d’overdose sans jamais penser à la vie qu’ils avaient engendrés. Seulement, le bébé avait survécu. Alors, on avait essayé de sauver l’enfant, de lui offrir une vie normale. Ah, mais là était la blague. Ah la mauvaise blague ! On pensa que si on offrait une famille normale à l’enfant, il deviendrait normal aussi. Si on offre de l’amour et de la compassion à un chien, il arrête de mordre. Un enfant ? Ça n’a pas cette innocence éternelle comme les autres animaux. Un enfant ça a des questions, qui restent sans réponses. « Pourquoi maman elle rigolait quand papa me cassait les côtes ? » « Pourquoi ici quand je pleure, on vient s’occuper de moi ? » « C’est quoi ce regard ? Pourquoi n’est-il pas menaçant ? »

Alors, l’enfant, sûrement incompris par ce monde normal, sombra dans la folie. Il détruisit sa vie et embrassa tendrement les sombres limbes. Dans la lumière, on ne la laissait pas mourir, on ne la laissait plus souffrir. On espérait d’elle d’être comme eux, de rentrer dans un moule pour lequel elle était malformée.

Duela suivait son fou de père dans sa petite visite des locaux. Plutôt pas mal, ses yeux brillaient et d’un coup, sans qu’elle s’y attende, après une blague à laquelle elle esquissa un sourire, son père lui planta une lame contre la peau. La jeune femme troqua son sourire par une mine énervée un instant. Ah, le Joker n’était finalement pas le meilleur choix. Il était fou, mais fou dans le sens bizarre, juste impossible à gérer ou à cerner. Mais la curiosité de Duela était grande et malsaine, et c’était ce trait qui faisait qu’elle l’appréciait malgré tout. Alors comme ça il voulait la tuer. Très bien, il avait cinq mitraillette pointées sur lui. Duela se mis à rire, un rire long et presque gênant. Elle laissa des larmes de rire couler sur ses joues. Pensait-il vraiment lui faire peur comme ça ? Il allait découvrir que la force de Duela était la même que la sienne : la mort ne lui faisait pas peur.

« Papa… oh, mon papa. » Elle prend une voix d’enfant. « Si tu te connais, tu me connais. Je ne suis qu’un miroir. » Elle s’appuie un peu sur la lame, sa peau commence à rougir en une ligne distincte. « As-tu peur de la mort, papa ? Car moi non. » Elle baisse les yeux vers ses bras scarifiés et éclate de rire. « Elle ne veut pas de moi ! J’aurais aimer flirter avec elle tant de fois mais, je suis dans la friendzone. Je la regarde prendre ce que je lui donne sans jamais me rendre quelque chose. Et toi papa, tu es pareil ? Tu n’as pas peur ? Je sais que c’est ce qui nous unis toi et moi. » Son sang commence à perler sur la plaie naissante. « Dis-moi ce que tu veux papa, ma réaction ne te plaît pas ? » Elle se met à pleurer de chaudes larmes. « Tu veux que je pleure ? Je peux le faire si tu veux vois-tu ? » Elle rit aux éclats. « Tu veux que je ris ? Regarde-moi. Peut-être que tu veux que je te supplie ?  » Elle aurait pu énumérer tout ce qu’elle pouvait faire mais ça aurait durer des plombes. Alors elle se contente de juste le fixer avant intérêt. S’il la tuait, il mourrait aussi sous les balles. S’il la laissait en vie, ils pourraient refiler leur parfait amour et s’amuser. Tout dépendait de lui à présent. Quoi qu’il en soit et, même si elle pouvait le faire, Duela ne se débattait pas ou ne cherchait pas à s’enfuir. Elle ne montrait aucun signe de peur. Peut-être que ce qu’elle avait tant voulu allait enfin arriver ? Tuée par le Joker, voilà une sortie de scène de rêve, pensa t-elle.
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MessageSujet: Re: Family portrait [Joker & Duela]   Family portrait [Joker & Duela] EmptyVen 22 Mai 2020 - 22:46


Le Clown de Gotham !

"Duuuuuueeeeeelaaaaa."


Dit-il en caressant de sa main gantée le doux visage de la jeune femme. Le Joker l'observait avec une certaine attraction morbide. Il pourrait très bien la disséquer vivante, la torturer, lui faire le plus de mal possible, mais cela ne servirait à rien. Elle était rôdée, insensible à tout cela. Elle n'était qu'une petite poupée qui cherchait à se faire comprendre, et quoi de mieux qu'un mec qui ressemble à un clown pour l'y aider ? Nan, vraiment, sérieusement ? Le Joker caressa cette joue fine, un sourire sur son visage, tandis qu'il s'imaginait toutes les choses les plus lubriques et les plus folles à faire avec elle. Mais il se refusait à le faire. Premièrement car le Joker n'était pas intéressé par le sexe. Deuxièmement, le Joker n'était pas ce que l'on appelait, quelque qui a envie de se faire gauler le pantalon baissé, et voir Harley Quinn débarquer à ce moment même. Il avait déjà vu assez de vaudeville pour en arriver à ça. Son sourire s'étirait tandis qu'il reprit la parole, dégainant un flingue qu'il posa contre sa tempe. Il appuya sur la gâchette, et un clic, se fit entendre. Il appuya à nouveau, et un second clic se fit entendre. Elle l'envoutait, et elle l'amusait énormément.

"Tu me fais sourire."


Dit-il d'une voix lente et calme, posant sa main dans le cou de la jeune fille, puis, longeant les courbes de celle-ci avant de frôler la peau de son bras. Le Joker s'appuyait maintenant contre le front de la jeune fille, comme s'il tentait une espèce de fusion avec elle, une espèce de fusion mentale. Souriant, comme toujours, les lèvres tâchées de sang, son regard perdu dans sa propre folie, le Joker avait déserté depuis longtemps sa propre intelligence, enfin, sa propre santé mentale soyons plus correct. Le clown avait pas mal profité d'Arkham ces derniers temps, il était temps que l'artiste sort de sa loge pour illuminer à nouveau le plancher des vaches à lait ! Un plan ? Pourquoi faire ? L'art de l'artiste était d'innover en permanence, de savoir satisfaire son public, de savoir montrer son audace face à un public récalcitrant. Ricanant une autre fois, le Joker regardait ses magnifiques ongles de couleur verte, sur peau blanche. Il lâcha l'arme qui tomba à terre, sur le sol. Et déposa un léger baiser sur le front de la jeune femme. Un sourire toujours pendu à ses lèvres. Un érotisme interdit, mais pourtant, à portée de main.

"Il existe des plaisirs interdits, des plaisirs fous ... Que nul homme n'oserait commettre par soucis d'éthique maiiiis ..."


Pour le Joker, c'était l'heure de la récréation, et il avait envie de jouer avec quelques colonnes vertébrales. Bien entendu, une force vive, comme ça, abrupte, sans réflexion, ne tarderait pas à être étouffée, mais tout était question de rush, de folie, de timing. Pour le Joker, c'était l'heure aussi de montrer qu'il était toujours là, prêt à faire virevolter cette bonne vieille ville de Gotham City avec panache et fougue, comme à son habitude ! Le lieu où ils se trouvaient tous les deux comportaient énormément de jouets, dont la fameuse Jokermobile, que le Clown avait utilisé pendant ses années ... Ses années "Qu'est-ce que je foutais de ma vie ?" on va dire. Une époque où Gaggy Gagsworthy était dans les pattes du Joker. Au niveau des repaires, le Joker était un habitué du changement. En ce moment, il cherchait un vrai endroit isolé, un endroit où il serait au calme et où personne ne le dérangerait. Pour le moment, il avait bien quelques idées, mais il verrait par lui-même. La petite Duela allait avoir du boulot, mais pour le moment, elle devait se familiariser un peu mieux avec Gotham et voir quelle faune y règne pour le moment. Après tout, elle faisait partie de Gotham, elle aurait un grand rôle à y jouer, très très bientôt. Même si elle ne devait en aucun cas, voler la vedette au Joker. Il y'avait des règles après tout. Des règles dans la folie. Et il ne fallait pas contrarier le clown dans sa boite. Il lécha avec sa langue le bout du nez de la jeune femme, comme dans une espèce de caresse sexuelle et érotique. Toujours en train de sourire.

"Je devrais me calmer, sinon je risque d'avoir envie de faire des folies de mon corps héhéhéhé."


Mais la jeune fille, Duela, pour le moment, elle amusait le Joker, pour le moment, on disait bien. Dans son crâne, ce n'était que chaos et folie, et bien sur, le Joker ne comptait pas garder une ligne linéaire, et sa personnalité changeait au fil des jours. Changeant de discussion du tout au tout, le Joker reprit alors sur un ton plus facétieux, plus amusé, plus enclin à la folie. Il s'amusait de revoir tous ces vieux objets qui lui avaient appartenu, à une sombre époque lointaine si proche pourtant.

"Comment tu trouves l'endroit, minette ? Joli non ? Je l'ai retapé moi-même avec mes mimines ! Comme un grand ! Et sans l'aide de Papa, oh mon pauvre papa ... Si tu savais toutes les misères qu'il a eu ... Dommage que je n'ai jamais réussi à le faire rire, si papa me voyait, il serait tellement .... Fier de voir ce que je suis devenu houhouhou."


Il n'y avait pas que Duela qui avait des problèmes de famille. Le Joker aussi en avait, du moins, dans certaines de ses histoires inventées. Mêlant folie, mensonge, ou omission, le Joker ne savait plus quelle identité était la sienne, il ne se connaissait plus lui-même, alors il se recherchait en permanence, et il savait ce qu'éprouvait Duela. Douce et parfaite petite Duela ... Dans certaines versions des histoires du Joker, le clown avoua que son père était soit un flic descendu par la pègre deux jours avant la retraite, soit un alcoolique qui tapait sa femme et cognait son gosse, soit un homme qui élevait seul le futur Joker et qui le cognait sans cesse, soit un pauvre homme simple qui lui enseignait la bonne morale malgré l'extrême pauvreté dans laquelle ils vivaient. Mais tout cela n'étaient que des histoires, et le Joker en avait des pelletées. Il se sentait l'âme d'un ménestrel, prêt à toujours changer pour innover et amuser sa galerie. Dans le fond, le Joker n'était pas un monstre, il n'était qu'un artiste au service de la beauté et du rire. Comment dire de lui que c'était un psychopathe sans regard intéressé pour la vie humaine ? Le Joker aimait la vie humaine par dessus tout, il l'exposait, la taillait, enlevait des morceaux pour condenser tout cela dans un travail d'artiste dédié au rire ! En témoignaient les lèvres accrochées sur certains murs dans la pièce dans laquelle ils se trouvaient tous les deux. Des lèvres étirées en un sourire macabre, voir des sourires inspirait le Joker, après tout, il était toujours en quête d'un public et savoir que quelqu'un l'attendait à la maison, ça lui faisait chaud au cœur. Un sourire sur son visage de détraqué, ses yeux fous se plongent maintenant dans ceux de Duela.

"Mais papa serait fier de moi ... S'il savait que j'ai enfin une fille à moi ..."

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Family portrait [Joker & Duela]   Family portrait [Joker & Duela] EmptyMar 26 Mai 2020 - 21:27


Family Portrait
Le Joker & Duela Dent
De ses grands yeux verts, Duela fixe le Joker. Lorsqu’il prononce son prénom, elle frisonne un peu mais garde son calme. Elle n’était plus dans l’euphorie morbide et malsaine qu’elle avait pu démontrer lorsqu’ils s’étaient évadés de l’asile d’Arkham. Ici, elle était posée et calme. Le Joker lui, semblait avoir une grosse longueur d’avance.
Cependant, Duela s’interroge. Les attentions physiques qu’il lui apporte lui sont étrangement… réconfortantes. Mais elle restait aux aguets, il était bien trop dingue pour qu’elle baisse si facilement sa garde. Et même si ses mains sont baladeuses, si cette relation n’a rien de sain et normal, elle est évidemment néfaste pour la santé mentale de l’enfant. Lorsqu’il pose son front contre le sien, Duela comprend. Elle comprend ce qui les lient et elle ressent un semblant de…. Peur ?
Son estomac se crispe et son cœur bat fort. Ses mains à elles, effleurent celles de son père spirituel et ce qu’elle voit la rend aussi tendue qu’excitée. Tandis qu’à l’extérieur, elle reste stoïque mimant d’être un brin vexée qu’il l’ai attaquée alors qu’elle revient avec un panier garni, à l’intérieur, c’est l’apocalypse. Rester lucide et continuer ce numéro d’élève modèle pour les criminels ou sombrer avec eux, devenir l’un d’eux et surtout… devenir l’enfant du chaos ? Elle soupira longuement. Le Joker était la représentation de sa quête ultime ? Son chemin se divisait en deux routes bien distinctes :
Devenir comme lui ou, devenir l’inverse de lui. Elle réfléchissait beaucoup trop pour réagir aux avances obscènes de son père. Elle affichait un sourire imperturbable. Elle se sentait comme lorsqu’on se sent happé par le vide, ce sentiment de vouloir tomber, tout en sachant qu’en bas, il n’y a que la mort. Mais elle veut ressentir cette folie, elle veut comprendre, elle veut devenir parfaite. Elle veut être le cauchemar de l’Amérique, car ainsi l’a t’on façonnée depuis sa naissance. Mais le Joker, était bien plus dangereux psychologiquement qu’elle ne l’imaginait. Il était terriblement charismatique et attirant à sa manière. Le mental de Duela, était solide, mais facile à entraîner dans les abysses. Soit il stagnait, restant dans son études des criminels pour apprendre d’eux, soit elle sombrait dans cet océan apocalyptique et devenait un monstre terrible.

Quand elle le regardait, qu’il la touchait avec un amour sale, elle se voyait elle, à sa place. Elle, la pire horreur qu’une société ai pu créer. C’était aussi excitant qu’effrayant.

Rapidement, Duela recapte son attention sur son père, qui demande son avis sur les lieux. Du tac au tac, elle répond par un battement de cils mais est rapidement rattrapé par le regard fou du patriarche. Elle ne pouvait pas changer de comportement violemment, alors elle continua son jeu de peste. Ses bras enlacèrent le cou Joker, il était terriblement grand à côté d’elle. Elle déposa un tout petit baiser sur ses lèvres et l’admira avec un regard doux.

« Oh mais vous savez, père. La personne la plus fière ici, c’est sûrement moi d’avoir un père aussi aimant ! Ahaha. » Elle explose de rire et passe sa main dans les cheveux verts du criminel. « Regardez-vous papa, vous étiez tellement heureux de me voir que vous m’auriez tranché la gorge pour que plus jamais je ne reparte ! » Son rire est sinistre, elle s’éloigne un peu. « Mais il faut laisser les enfants prendre leur envol, je reviendrai les dimanches et vous appellerait tous les deux jours, aha ! » D’un petit signe du doigt, elle fait baisser les armes chargées de ses hommes. Il ne fallait pas tiser la bête et battre de la chaire pour rien. Avoir des hommes morts sur les bras n’étaient ni productif ni intéressant, alors évitons les décès inutiles.

Joueuse, Duela ne pouvait s’empêcher de tester son père. Que pensait-il ? Que voulait-il ? Commençait-il a voir en elle un intérêt plus profond qu’un simple jouet ? Avait-il une volonté de lui apprendre les ficelles ? Tout ceci n’était que l’idéal de Duela, qui s’imaginait bien que s’il pouvait menacer de la planter si facilement, l’amour de son père pouvait être mesuré avec simple décimètre. Elle n’était qu’un divertissement, mais elle souhaitait devenir plus, entrer dans ses petits papiers et se sentir importante pour lui. Mais elle savait qu’il y avait une concurrente de taille ici : Harley Quinn. Elle bat des cils et prend une mise boudeuse :

« Allons papa, j’espère que notre...’relation’ ne dérange pas cette chère Harley. J’espère un jour discuter avec elle, elle a l’air… intéressante. » Même si ses mots semblent faux, Duela serait effectivement intéressée de voir l’état psychiatrique de l’amoureuse folle. Tout en murmurant, elle reprend : « Nous pourrions, tous les trois, s’amuser ! Comme une vraie famille. »
Elle rigole puis se détache de l’embrassade, ses yeux se baladent partout. Elle essuie avec ses mains la poussière qui s’est déposée sur sa veste et soupire.

« Eh bien mon bien cher père, il semble que je tombe mal. Vous semblez bien occupé et loin de moi est l’envie de vous déranger durant vos petites affaires ! » Elle joue avec une mèche de ses cheveux avant d’ajouter : « Si vous voulez, je repasse plus tard ? Un autre jour ? Je ne peux pas vous en vouloir, nous ne nous connaissons pas encore par cœur, vous ne pouviez pas savoir que votre fille préférée était à cheval sur les horaires ! » Elle éclate de rire toujours en glissant ses phallanges entre ses mèches vertes.
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MessageSujet: Re: Family portrait [Joker & Duela]   Family portrait [Joker & Duela] EmptyMer 10 Juin 2020 - 0:07


Le Clown de Gotham !


Et qui c'est qui entre dans le bar ? Mais c'est Alabama et son cortège d'incestes et de dégueulasseries en famille. L'inceste était-il vraiment hors norme ? Est-ce que l'on peut dire que l'on peut prendre de l'eau pétillante, avec inceste de citron pour se rafraichir un pâle jour d'été ? Bonne question ! L'inceste, c'est toute une histoire de famille ! Rien de plus, rien de moins. Quand on aime, on ne compte pas, et si fifille a des problèmes de papa manquant, et bien il peut introduire quelques centimètres bien sentis non ? Nan ... Le Joker n'était pas comme ça. Bien sûr qu'il avait un humour, un humour sinistre, noir, mais son état venait de changer du tout au tout. Il se voyait comme un homme grisé par la nostalgie. Il se revoyait à la bonne vieille époque "Gaggy". Une époque lointaine, savoureuse, et surtout "amusante". L'humour en tant que tel pouvait varier, et le Joker se savait parfaitement à l'aise avec cela. Duela était une fille bien, mais une fille dangereuse, et cela, le Joker le supposait grandement. Il aurait aimé, pouvoir la prendre dans toutes les pièces et lui taillader quelques morceaux, par-ci par-là, lui arracher les lèvres et lui extraire les yeux par pure rigolade. Oui, le Joker pouvait très bien le faire. Il le pouvait. Ses pulsions intérieures se réfrènent cependant, Duela l'amuse. Pourquoi la tuer maintenant ? Après tout, il n'était même plus sûr qu'elle était sa fille ou non. Avait-il eu une fille ? Vraiment ? Elle portait le nom de Double-Face, mais elle était comme le Joker. Fascinant tout ce mystère pas vrai ? Complètement sous l'effet des drogues multiples que le Joker avait expérimenté, il éclata d'un grand rire avant de reprendre. Le Joker n'était pas un drogué, non. Il aimait experimenter, il aimait tester, et repousser ses propres limites. Après tout, c'est en s'entrainant qu'on devient entraineur non ? Un truc du genre. Il rattrapa Duela avant de la prendre contre lui, la fixant droit dans les yeux, un grand sourire amusé.

"À pierre qui roule rien d’impossible et cœur vaillant nul mousse t'amasses. Tu tombes mal, il est vrai. Mais mieux vaut tomber à pic que dans un ravin, tu ne trouves pas ?"

Le Joker était dans un état second. On dirait même plusieurs états seconds. Pour tout dire, il n'arrivait pas à différencier la réalité de la folie. Enfin, en temps normal, ce n'était pas déjà très facile pour lui, mais là, c'était un peu plus difficile pour lui. Il cherchait à comprendre, à saisir, et surtout, à voir quelque chose en Duela qu'il n'avait pas vu. Quelque chose qu'il essayait de comprendre, de cerner. Mais peut-on vraiment cerner la folie ? Un trait de caractère inhabituel ? Pour le Joker, non. La folie est son état normal, et il ne pourrait pas comprendre l'état de folie de Duela. Non, tout ce qu'il voyait en elle, ce n'était qu'une simple jolie ... Fleur ... Qui se devait d'éclore. De se mettre à bourgeonner afin de répandre ses pétales sur le monde. Tsk ! On aurait dit cette allumeuse de Poison Ivy qui ressasse ses plantes ! D'un geste de la main, il caressa la joue de la jeune femme, observant ses traits, toujours sous l'effet des drogues. Et d'un grand coup, il l'embrassa avec un zeste de passion. Il l'avait comprise pendant un bref instant, il l'avait comprise et cela lui avait fait peur. Peur ? Connaissait-il vraiment le sens de ce mot ? Peut-être ... Le Joker était quelqu'un de passionné, de fou, de dangereux, et il essayait sans cesse de voir les choses sous un nouvel angle. Sa vie entière, ses plans, ses délires, il se voyait comme un réalisateur, un esthète, un incompris, toujours à la recherche de quelque chose de nouveau, toujours à la recherche d'une nouvelle dimension à saisir. Son sourire se dissipa.

"Tu es réelle. Trop réelle pour moi. Tu as ... Perdu quelque chose, petite fille. Quelque chose dans tes yeux ne s'y trouve plus depuis l'évasion. Ne me dit pas ce que c'est, ne me le dit pas, ne me le dit pas, ne me le dit pas chuuuut. Tout va s'arranger, je te le promet."


Son éternel sourire revint alors sur ses lèvres alors qu'il sortit une lame de rasoir de sa veste avant de la tendre vers Duela. Un petit tour de magie, il fit disparaitre la lame de rasoir avant de la sortir de sa poche. Amusé. Ce qui est fascinant avec la magie, c'est qu'elle pouvait être délicieuse selon bon nombre de points. Elle pouvait faire rire les enfants, ou bien surprendre les adultes qui se redécouvraient une âme de petit garçon. Mais hélas, ce soir, tout tournerait au tragique, au mauvais jeu, à la tristesse, et la jeune femme que le Joker avait en face de lui, n'avait hélas pas la moindre chance face au prince des clowns. Elle était pétrifiée par l'intérêt, par le besoin de reconnaissance de son "paternel", tentait de se dégager du charme animal que le Joker exerçait, mais comme une gentille petite fille, elle allait en prendre pour son grade, et ce ne serait pas quelque chose d'agréable. Le Joker savourait ce moment, puis, il regardait avec une certaine appréhension la jeune femme. Il caressait les cheveux de la femme, sans se soucier de la lame de rasoir, qu'il faisait parcourir le long de la peau de la jeune gamine. Puis, il éclata d'un grand rire avant de s'imaginer en train de lui trancher la gorge en plein devant l'assistance médusée et horrifiée de ses hommes de main. Son sang giclerait sur le sol et le Joker balancerait le cadavre en dehors de la scène de Gotham City. Le corps retomberait, net, dans un bruit bien audible, et elle se viderait de son sang comme une petite poule qu'on aurait attaché par les pieds et qu'on aurait tranché comme une vulgaire volaille. Mais c'était une volaille oui ! Une petite poule qu'on venait d'offrir à cette chère et grande ville de Gotham City ! Un sacrifice nécessaire pour apaiser la bête, pour apaiser le Batman. Dans son esprit, elle était à la fois morte, et vivante. Riante, et cadavérique. Mais il n'en était rien. Il ne tuerait pas Duela. Pas ce soir du moins.

"J'ai des plans. Des plans pour tout le monde, et un pour toi en particulier. Je pense que tu ... Vas l'apprécier."


D'un claquement de doigts, il se rua vers un atelier où de nombreux plans dessinés à la va-vite étaient rédigés. Il enroula un des papiers et le donna à Duela. Que se trouvait-il sur le plan ? Rien. Juste des écrits, des mots, rien de plus. Pas de plans, rien. Juste un assemblage de desseins stupides et de mots rédigés sur un coup de tête. Mais c'était, pour le profane, un simple papier avec de la merde dessus. Pour un génie comme le Joker, ou pour un fou. Il y'avait tout, et n'importe quoi. Tout, et n'importe quoi. Le Joker avait prévu que Duela allait jouer un rôle important. Et bientôt, elle allait aider le Joker d'une manière ou d'une autre. Et elle allait y prendre un grand plaisir. Un plaisir tel qu'elle en mettrait partout sur le sol ! Ha ! Il ricana intérieurement tout en remettant son papier à la jeune fille, avant de poser son doigt sur sa bouche, comme un murmure dissimulé.

"Ne dit rien, et ne l'ouvre pas avant trois jours. Soit patiente. Soit folle, soit monstrueuse. Je veux que tu suives à la règle ce que je t'ai donné. Ne discute pas, et accepte. Tu vas adorer."


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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Family portrait [Joker & Duela]   Family portrait [Joker & Duela] EmptyMar 14 Juil 2020 - 21:29


Family Portrait
Le Joker & Duela Dent
L’enfant prodige avait encore pleins de choses à apprendre pour devenir l’un d’entre eux. Une criminelle accomplie, la déesse d’un culte malsain, l’horreur à son apogée. Si elle voulait devenir comme le Joker, elle avait encore quelques bons sens à perdre, quelques espoirs à dissiper. Car au final, c’est ce que le Joker était : quelqu’un de désespéré mais tellement blasé qu’il ne sentait plus atteint par les réglementations de la société. Il errait comme un déchet et salissait peu à peu les jolies choses qu’il restait dans cette ville. Duela en faisait partie, car elle aurait pu devenir un milliard de choses autre que criminelle.
Mais la jeune femme avait été bien trop bafouée et habituée à ne rien valoir pour daigner voir le bon côté des choses et ses relever de ses aventures pour acter pour le bien. Au contraire, elle était devenue blasée comme son père. Elle ne voyait aucun avenir à cette ville, elle ne voyait rien de positif dans chaque personne qu’elle rencontrait. Ceux qui vivaient avec elle aujourd’hui était jadis bons, mais étaient tous trop fragiles pour se battre pour quelque chose de bon. Les criminels ne sont que des faibles, Duela et le Joker cachait leurs faiblesses derrière un soi-disant cynisme morbide. Mais au fond, ils étaient juste trop fiables pour pouvoir acter pour le bien. Le Mal et l’horreur sont beaucoup plus faciles, la folie est bien plus séduisante que la raison. La fille du Joker n’était pas loin de l’objectif qu’elle se fixait : devenir un véritable cauchemar. Elle n’avait pas peur de la mort, elle était insensible à la torture, la tuer serait une libération. La véritable torture pour elle était de la laisser en vie mais elle le cachait sous ses frasques et ses actes cruels.
Le Joker était aussi épuisant que fascinant, Duela était assez honorée d’être aujourd’hui dans ses petits papiers. Il y a quelques mois, quand elle errait dans les rues, jamais elle n’aurait pensé être aussi proche de lui. Alors devait elle moins le fréquenter parce qu’il est effrayant ? Alors qu’il est l’homme ultime pour goûter ce qui s’approche le plus de l’Enfer. Duela, c’était la stagiaire de tout ces criminels. Elle observe, plonge ses doigts dans les traînées de sang et garde quelques photos dans ses dossiers pour se souvenir de ce qu’on lui montre.

Tandis que le Joker semble péter littéralement un câble, Duela garde ses grands yeux verts plongés dans ceux de son patriarche. Elle accepte le baiser dégoûtant, leurs rouges à lèvres se mélangent et leur relation ne fait que devenir de plus en plus malsaine : parfait, c’est ce qu’elle veut malgré les regards médusés de ses sbires dont certains se sont entichés de la gamine. Elle garde des yeux doux, mi-amoureux, mi-admiratif pour son père-amant-ennemi et reste sur ses gardes pour éviter de se faire tailler en morceau. Mais au final, pourquoi elle ne mettrait pas fin au règne du Joker ? Il est vieux, il est fou, il semble lassé de ce qu’il fait et semble sombrer dans des baux obscurs. Peut-être qu’il n’attendait que ça lui aussi ? Qu’on l’achève ? Duela pourrait le faire, elle pourrait lui raconter une mauvaise blague, rire avec lui, rire aux larmes et lorsqu’il reprend sa respiration prendre son cou entre ses mains et serrer tellement fort qu’il convulserait dans ses petites mains. Elle pourrait coucher avec lui et lui planter un vieux couteau rouiller dans le corps à mille et unes reprises jusqu’à ce la pièce soit rouge.

Mais elle n’en ferait rien. Elle avait encore plein de choses à apprendre de cet homme, même si c’est le pire. La jeune femme caresse le visage du psychopathe, malgré la lame de rasoir contre sa peau et les mains d’un psychopathe dans ses cheveux.
Quand enfin il semble revenir à la raison, ce dernier se rue dans un atelier. Duela le suit avec intérêt et écoute son petit blabla. Elle prend le papier et se retient de l’ouvrir. Un sourire mauvais s’étale sur son visage angélique, elle affiche ses dents et un regard malicieux. La jeune femme retire sa bouche de derrière le doigt du Joker et prend sa main dans la sienne.

« Mon cher petit papa, j’ai encore tellement de choses à apprendre de toi que je ne peux qu’accepter ! Quant à ce que tu as dit tout à l’heure, effectivement j’ai changé… je crois que j’ai besoin de me divertir, de changer d’air, de renifler la douce odeur de la poudre et le chant de mitraillettes au petit matin. Comprends-tu, je n’ai fait de tel voyage depuis ton évasion… » Elle prend une mine boudeuse et reprend calmement : « J’ai besoin de passer plus de temps avec toi, tu m’aides à découvrir mes talents et rien ne peut plus me rendre heureuse que ce sourire … » Elle prend le visage du criminel entre ses mains et sourit en retour. « Papa, tu mérites une petite fille parfaite. Je vais donc lire ces plans avec grand attention et serait tellement prête que tu seras étonné ! »
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