HOMINUM [PV Dinah Lance, April Ruiz, Jackson Charles]

HOMINUM

Ollie et Dinah étaient sur leur 31. Ollie avait enfilé un costume de couleur noir et une chemise blanche ainsi qu'une cravate noire. En temps normal, il aurait opté pour un costume vert, mais de n'était pas une soirée comme les autres. Si ils étaient ici, c'était bien pour une mission, une mission d’infiltration.
Les deux tourtereaux étaient de nouveau ensemble. Cela avait complètement changé le comportement d'Oliver mais il n'avait pas oublié son devoir de super héro. Ce soir ils allaient travailler en civil, autant dire nu pour Oliver. Son arc et ses flèches lui manquaient déjà. Les deux jeunes gens avaient enquêté sur un trafic d'êtres humains qui avaient immergé à Gotham. Seuls de riches personnes, c'est à dire l'élite de Gotham, étaient au courant de cette soirée bizarre. Car à la clé, des gens étaient à vendre à des prix astronomiques. Gotham n'avait pas fini de dégoûter Oliver.

Cette soirée se déroulait dans le quartier de Diamond District dans un hôtel célèbre de Gotham. Pour rentrer, c'était tenue de soirée et masque de carnaval italien afin de garder l'anonymat des acheteurs. A l'entrée de l'hôtel se trouvait deux gardes qui demandaient un code afin de pouvoir pénétrer les lieux. Oliver et Dinah arrivent bras dessus, bras dessous, l'un et l'autre masqué.

« Bonsoir Madame, Monsieur. Puis-je vous demander le mot de passe ? »

« Mais bien-sur. HOMINUM. »

« Je vous remercie, passez une bonne soirée. »

Oliver avance avec sa compagne, il lui chuchote quelque chose.

« J'aurais bien aimé les envoyer à l’hôpital. Je sens déjà que je vais craquer. »

Les deux héros arrivent dans un immense hall magnifiquement décoré pour l’occasion. Cela aurait pu être une magnifique soirée si il n'était pas question de trafic d'êtres humains. Autant de vermines dans cet endroit, l'élite infâme qui se croyait invincible. Ils allaient bientôt regretter leurs actions, ils allaient tous tomber, y compris ceux qui organisaient ce genre d’événements.
Alors que quasiment tout le monde était rentré, la soirée commençait par une ouverture de bal. Oliver invita évidement auprès de Dinah pour ce slow, ce qui permettrait d'observer les environs sans éveiller les soupçons.

« Merci de m'avoir accompagné, j'aurais aimé que cette soirée ne soit pas une mission, permettez-moi de vous dire que vous êtes ravissante madame Lance. »

Le slow touche bientôt à sa fin quand Oliver remarque quelque chose. « Tu n'as rien remarqué de... Attends, mais, je le connais ! Dinah, regarde à ta droite, c'est le photographe que j'ai croisé sur ma première enquête.C 'est la canne que je lui ai offert. Que fait-il ici ? »

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Hominum

Dinah Lance / Oliver Queen
April Ruiz / Jackson Charles

Ce n’était pas souvent que Dinah portait des robes aussi luxueuses. Certes, elle avait quelques robes de soirées, mais rien d’aussi chic que cette robe. Les joies de sortir avec quelqu’un comme Oliver, dont le portefeuille ne désemplissait pas. Bien sûr, ce n’était pas pour ça qu’elle avait accepté de lui redonner une chance, c’était même le cadet de ses soucis. Mais elle devait l’avouer : cette robe était sublime. Elle jeta un coup d’œil à Oliver, qui était plus qu’élégant dans son costume noir. Ce n’était pas la première fois qu’elle l’accompagnait à un gala, mais là, les enjeux n’étaient pas les mêmes. Oliver l’avait prévenue par message, ils étaient en mission.

Il y avait des choses à Gotham qui ne la surprenait plus. Elle avait quasiment toujours vécu ici, et vu les activités qu’exerçaient ses parents, elle en avait entendu, des histoires tordues. Alors, quand Oliver lui avait parlé d’une soirée où des humains seraient vendus aux enchères... Elle n’avait pas vraiment été surprise. Elle avait très vite après que le pire que l’on pouvait s’imaginer avait beaucoup de chances de se produire à Gotham, à un moment où à un autre. C’était pour ça qu’elle était là, après tout. Pour essayer de rendre la ville plus sûre.

La soirée avait lieu dans un hôtel de luxe. C’était peut-être ça le pire, ils n’étaient même pas cachés. L’hôtel était l’un des plus connus de la ville, et ce genre de soirée y était organisée sans aucuns soucis. Mais bon, ça ne servait pas à grand-chose de s’énerver maintenant, après tout, si elle y allait, c’était pour y mettre fin. Les deux justiciers arrivèrent donc au lieu de la vente, et Dinah plaça sur son visage le masque de carnaval vénitien qui était de rigueur pour pouvoir entrer. Clairement, elle aurait préféré porter son masque de justicière.

Ce fut au bras d’Oliver qu’elle entra dans l’endroit, une sorte de magnifique salle de balle, aux décorations luxueuses et sublimes. Comme quoi, les plus belles dorures servaient à couvrir les pires saletés qui puissent exister. Oliver commençait déjà à s’énerver. Dinah posa sa main sur la sienne et s’adressa à lui tout bas.

“Du calme, si tu craques, ça fera foirer la mission. On va les avoir, ne t’en fait pas.”

Une fois tous les invités arrivés, le bal commença par un slow. Alors que Dinah dansait dans les bras d’Oliver, elle regarda la salle autour d’elle. Outre l’entrée par où ils étaient arrivés, il y avait l’air d’avoir deux autres portes de chaque côté de la salle, chacune bien évidemment gardée par des gardes lourdement armés. Ça n’allait clairement pas les aider, ça. Après, le mur qui donnait vers l’extérieur était constitué d’une rangée de fenêtres, et il y avait probablement des équipes de surveillances à l’extérieur. Il fallait qu’elle réfléchisse à ce qu’ils allaient faire en cas de sortie anticipée.

“Oh, monsieur Queen, vous me flattez ! Vous n’êtes pas mal non plus.”

A la fin du slow, Oliver remarqua quelqu’un qu’il connaissait dans la foule, un homme avec une canne high-tech qu’il lui avait lui-même offert.

“Peut-être qu’il enquête aussi ? Va savoir... “

Elle regarda la jeune femme qui l’accompagnait, et repensa à celle qu’elle avait croisé près du Black Canary Club, et qui l’avait aidée. Elle avait bien mentionné un petit-ami qui avait rencontré Green Arrow, non ? Quelles étaient les chances pour que ce soir la même personne ?

Black Canary, Green Arrow, Jackson Charles & April Ruiz .

HOMINUM

Réécriture à cause d'un petit souci

Jackson
Charles

Oliver Q. Dinah L.
April R.

Hominum

Depuis quelques jours, April vivait chez Jackson. Et Jackson aurait pu être le plus heureux des hommes, si April était arrivée ici sous de meilleures conditions. Elle avait débarqué chez lui avec des sacs et la mâchoire en vrac, plus paniquée qu’elle ne voulait bien l’admettre. Jax avait dû la traîner de force à l’hôpital pour qu’elle se fasse soigner, et là encore, il surveillait qu’elle prenait bien son traitement comme il fallait. Il savait qu’elle ne lui avait pas expliqué toute l’histoire, seulement les grandes lignes, et qu’il n’allait pas lui tirer les vers du nez de sitôt. Mais bon, il était quand même heureux qu’elle soit venue se réfugier chez lui, au moins, il pouvait s’occuper d’elle et faire en sorte qu’elle soit en sécurité.

Pendant qu’April se réfugiait dans le travail, une manie que Jackson avait très, très vite repérée chez elle, lui ne savait pas vraiment quoi faire. Quand il manquait d’inspiration, souvent, il sortait faire un tour, pour prendre quelques photos au hasard, mais il ne se voyait pas laisser April seule, surtout après ce qui lui était arrivé. Il l’aurait bien prise en photo elle, mais il ne pensait pas qu’elle était du genre à apprécier de faire le modèle photo. Souvent, quand il s’ennuyait comme cela, il commençait à embêter le monde. Mais là, April avait surtout besoin de calme. Alors, il avait sorti ses anciens albums photos, avec ses anciens travaux. Il aimait bien observer les photos qu’il avait prises auparavant, ça l’aider à trouver de l’inspiration. Son grand-père lui disait souvent qu’il fallait savoir d’où on venait, pour voir où l’on allait. Jackson avait fait en sorte de l’enregistrer.

D’un seul coup, alors qu’il était plongé dans ses souvenirs d’une vie lointaine, April se leva d’un coup de sa chaise pour fouiller dans la commode qu’ils partageaient pour ranger leurs vêtements. Jackson haussa un sourcil, étonné de l’attitude de la journaliste. Qu’est-ce qu’il lui prenait ? Elle n’allait quand même pas sortir à cette heure-ci ? Son comportement était vraiment étrange. Avant que Jax ne puisse lui dire quoi que ce soit, April fonça vers la salle de bain, en lui disant de mettre son plus beau costume. Intrigué, mais n’ayant pas le temps d’objecter, il alla donc se changer et enfila un costume gris anthracite, celui qu’il mettait quand il avait un vernissage. Lorsqu’April sortit de la salle de bain, Jackson fut époustouflé. C’était la première fois qu’il la voyait en robe. Elle était magnifique.

Avant de partir, il prit les masques de carnaval qu’April lui avait demandé. Il avait une caisse avec quelques accessoires, quand il faisait, mais c’était rare des shootings privés, et il lui était arrivé dans faire sur le thème de Venise, à la demande d’un client. Les masques avaient pris la poussière, mais ils n’étaient pas encore trop abîmés. Puis, les deux journalistes partirent. C’est sur le chemin qu’April lui expliqua ce qui allait se passer ce soir-là. Jackson en eut la nausée. A l’époque où il partait en mission en zone de guerre, il avait entendu parler de trafic d’êtres humains, que certaines personnes mal intentionnées profitaient de la guerre pour se remplir les poches en abusant des plus faibles. Naïvement, il avait cru que ça n’arriverait jamais ici.

La vente avait lieu dans un des endroits les plus luxueux de la ville, forcément. Jackson avait caché sur lui un tout petit appareil photo : une petite merveille qui lui avait coûté une fortune, mais avec laquelle il pouvait prendre des photos sans se faire repérer. Tout auteur d’eux, les gens portaient des robes et des costumes sublimes, qui devaient valoir au moins le prix de son appartement. Il se sentait mal à l’aise. Tant de luxe pour un évènement aussi sordide… Et dire qu’il avait trouvé « Eyes Wide Shut » glauque comme film. Alors qu’il allait prendre un verre de champagne, April l’attira contre elle pour le mettre en garde… Et pour lui parler d’un couple qu’elle avait l’air d’avoir reconnu. Discrètement, Jackson les regarda, et plissa les yeux. L’homme lui disait vaguement quelque chose.

« Tu les connais ? »

HOMINUM

Dinah avait rassuré Oliver sur la présence du photographe mais le soucis c'est que le justicier avait peur qu'il foire la mission car, pour il ne sait quelle raison, les photographes et journalistes avaient tendance à se mêler des choses qui ne les regardaient pas.
Ce photographe était accompagné par une jeune femme, cette chevelure fit réfléchir Oliver, il l'avait déjà croisé mais où ? Le justicier fut sortit de sa rêverie par une voix provenant des hauts parleurs de la scène.

« Bonsoir mes amis, veuillez vous approcher de la scène. Les enchères vont débuter. »

Les gens se dirigent donc vers le fond de la salle là où se trouvaient les musiciens en début de soirée. Un homme bien habillé, même trop, se tenait sur le côté de la scène, un micro à la main. La scène était plongée dans l'obscurité. Seul un spot de lumière éclairait le milieu. Oliver et Dinah étaient donc proche de la scène sans être au premier rang.

« Très bien messieurs dames, commençons par le premier lot... »
Deux enfants, pas plus de 8 ans chacun, sont poussés sur la scène par des gardes.

« Alors les enchères débutent à 100 000$ pour les deux ! »

Oliver sert le poing, ils prenaient ces enfants pour de la marchandise. Le justicier pensait en cet instant à son fils, comment ils pouvaient faire ce genre de chose. Il ne pouvait pas laisser ces enfants en proie à d'horribles pervers. Tandis que les enchères tombent pour les deux enfants, Oliver lève la main et annonce le prix de 500 000$.

« Oh très bon prix Monsieur, quelqu'un en propose plus ? »

Après quelques instants sans réponse, le "commissaire priseur" adjuge les enfants à Oliver. Rien que ce geste provoquer chez Oliver une colère comme jamais il n'en avait eu.

« Adjugés pour le gentleman blond ! Alors le prochain lot est un homme journaliste, un curieux donc ! » La foule se mise à rire. Oliver ne pouvait pas sauver tous le monde, il fallait donc agir vite. Mais en regardant autour de lui, peu d'options s'offraient aux deux justiciers. Il se penche vers Dinah pour lui chuchoter quelque chose.

«J’espère que tu as une idée bel oiseau car je suis totalement perdu...»

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Hominum

Dinah Lance / Oliver Queen
April Ruiz / Jackson Charles

Un homme annonça le début des enchères et invita les convives à s’approcher de la scène, qui avait sûrement été montée pour l’occasion. L’endroit fut plongé dans la pénombre, un projecteur étant braqué sur la scène. Sans le savoir, les organisateurs avaient donné un léger avantage aux justiciers : il serait plus difficile pour les agents de sécurités de savoir où ils étaient et ce qu’ils faisaient. L’élément de surprise était bien de loin l’atout le plus important lors d’une mission d’infiltration. Ça, et la discrétion aussi, et heureusement, c’était ce que les masques leur offraient. Parfait. Que les enchères commencent.

Le premier « lot » fut annoncé par le présentateur, et Dinah eut des envies de meurtres. Ce « lot », comme l’avait dit l’homme sur scène, était composé de deux jeunes enfants d’environ huit ans, qui étaient bien évidemment terrifiés. Les pauvres petits… Dinah sentit Oliver se tendre et serrer le poing. Elle posa sa main sur son bras pour lui intimer de se calmer. Ce n’était pas le moment de faire une scène, il fallait encore rester tranquille malgré toutes les horreurs qu’ils allaient voir au cours de la soirée. Discrétion oblige. Alors que le présentateur lançait les enchères, Oliver fut le premier à enchérir, proposant un demi-million pour les deux bouts de choux. Mouvement qui porta ses fruits, puisqu’il remporta l’enchère. Cela donna une idée à Dinah. Elle se pencha vers Oliver pour chuchoter.

« Reste ici et continue à enchérir comme tu peux. Je vais me renseigner pour voir où sont retenus les personnes pendant la soirée, et si je peux m’y infiltrer, ce sera un bon début. Sinon, il faudra peut-être forcer le passage… Je vais essayer, d’accord ? »

Elle lâcha le bras d’Oliver et se faufila dans la foule. Sur les côtés de la scène, il y avait des agents de sécurité. Si elle jouait bien son coup, peut-être qu’il la laisserait aller voir les enfants qu’Oliver venait d’acheter. Ça allait être compliqué, mais il fallait quand même qu’elle tente. Elle réajusta donc sa robe et s’approcha des gardes, en prenant une voix un peu niaise. Elle n’aimait pas trop jouer les idiotes, mais parfois, ça pouvait servir.

« Messieurs, messieurs, excusez-moi, voyez-vous, mon mari vient d’acheter le premier lot, et j’aimerais savoir si c’était possible d’aller voir le lot en avance, car j’aimerais savoir s’ils sont en bonne santé, je ne voudrais pas tomber sur un lot de mauvaise qualité. Je peux passer, s’il vous plait ? Je serais discrète, promis. »

C’était clairement quitte ou double. Heureusement qu’elle portait un masque, elle n’était pas obligée de forcer son sourire pour ces abrutis de gardes, qui étaient plus occupés à regarder son décolleté qu’à vraiment écouter ce qu’elle avait à dire. Elle avait hâte de leur mettre une bonne raclée.

« Non, madame, vous ne pouvez pas passer. Puis de toute façon, il n’y a pas de retour ou de refus possible, vous pourrez en faire ce que vous voulez après. »

Dinah soupira. Elle aurait pu insister, mais le non avait été plutôt catégorique. Il ne lui restait plus qu’à trouver comment faire diversion. Elle jeta un petit coup d’œil à l’arrière de la scène : une grande porte menait vers là où étaient enfermés les personnes qui devaient être vendues. Il fallait qu’elle arrive à se faufiler par là.

Black Canary, Green Arrow, Jackson Charles & April Ruiz .

HOMINUM

Il y’avait tellement de choses à regarder, des lumières et des décorations dans tous les sens, impossible de se focaliser sur un seul détail. Et même si la journaliste se concentrait sur un élément était-ce la bonne piste ? Elle avait remercié son informateur anonyme, mais elle ne savait pas vraiment où fouiller, ou commencer l’enquête. Elle devait questionner les gens oui, mais comment faire sans être trop suspect ? Les gens n’étaient pas réunies ici pour demander des renseignements, ils étaient ici pour faire des emplettes en oubliant tout respect pour le genre humain et toutes les règles morales. Elle espérait juste que Jackson resterait concentrer sur l’objectif, il avait parfois du mal à se concentrer et avec autant de boucan, autant de lumières, c’était normal, n’importe qui n’arriverait pas à se fixer un objectif, surtout quand il était autant de taille.

Mais ils avaient un avantage, ils n’étaient pas deux sur une enquête, mais quatre, dont le célèbre Green Arrow. Il fallait trouver un moyen de l’aborder, mais pas pour le moment, il fallait rester discret.

« Oui, et toi aussi, tu les connais, je peux pas t’en dire plus pour le moment. Reste concentré... » April tourna la tête vers la droite, vers la gauche, elle cherchait quelque chose à faire. Son regarde se porta sur la robe d’une femme. Elle n’y connaissait rien à la mode, mais si elle avait pu envoyer un message avec une photo à ses collègues de la rubrique concernée, elle lui aurait donné la marque et le prix du vêtement, sûrement quelque chose qui gravitait autour des trois zéros. Oui. Pour un vêtement. Les idées reçues ne sont pas forcément une bonne chose, mais souvent, ils pouvaient aider. April attrapa le bras de Jackson.

« Cette femme seule là, va lui parler, trouve une excuse pour raconter ta vie ! Puis, tu glisses discrètement que tu es photographe. À mon avis, elle doit être le genre de personne à aimer être mise en valeur, tu vois ce que je veux dire ? Parle-lui d’un shooting photo, fais-là parler et faut qu’elle te crache des choses sur cette soirée, sur les organisateurs et tout… Tu peux le faire. »

La brune regarda partir son petit-ami, en croisant les doigts pour que son plan fonctionne, Jackson avait la tchate quand il le voulait, même pour un photographe. Il s’en sortirait, ils étaient plus socialement apte qu’April, elle se connaissait, elle ne serait pas subtile.La brune regarda partir son petit-ami, en croisant les doigts pour que son plan fonctionne, Jackson avait la tchat quand il le voulait, même pour un photographe. Oui, ce n’était peut-être pas une bonne idée de se séparer comme ça, mais au moins ils pouvaient ratisser plus large. Chercher à deux ne servait à rien pour le moment. Ils iraient plus vite seuls.

Mais soudain, une voix dans les hauts-parleurs fit taire le brouhaha des gens, qui rapidement s'acoquinèrent autour d’une scène. April plissa les yeux, l’animateur était méconnaissable avec son masque. Les lumières se coupèrent pour n’éclairer que la scène. Soudain on ne pouvait plus observer les moindres détails, les décorations, mais uniquement cet homme avec son micro à la main. April serra le poing, elle avait envie de monter sur scène, insulter chaque personne réunie dans cette pièce. Mais elle ne le ferrait pas, la mission était importante, la vie de plusieurs personne en dépendait. Elle resta fixée sans bouger pendant quelques instants en voyant les jeunes enfants sur la scène.

Elle ne pouvait pas en croire ses yeux.

Ils étaient considérés comme des animaux, du bétails, des objets. April pouvait jurer entendre les pleurs d’un enfant parvenir jusqu’à ses oreilles, des pleurs de désespoir. Est-ce que ces gens les attendaient ? Est-ce qu’ils avaient aussi le cœur qui s’était brisé ? Restait-il un peu d’humanité dans cet hôtel ?

C’est parce qu’elle se faisait bousculer par les gens qu’April revient finalement à elle. Elle secoua la tête. Les enfants, elles les sauveraient, d’une façon où d’une autre, c’était une promesse.

L’américano-Cubain tourna la tête vers l’acheteur. Elle avait envie d’attraper un des couteaux qui traînait sur la table où étaient désormais poser les petits fours. Elle avait envie de lui trancher la gorge et de le faire s’excuser jusqu’à ce qu’aucun son ne puisse sortir à nouveau de sa bouche. Puis, un spot de lumière éclaira l’homme. Elle se calma directement en reconnaissant son allié, enfin, son allié… Il n’avait aucune idée de sa présence. Et il ne savait même pas qu’elle connaissait son identité, enfin, sa double identité. Il fallait qu’elle parle à Oliver Queen et cette femme. Elle s’approcha en bousculant deux trois personnes au passage qu’on entendu râler, mais peu importe, qu’ils aillent au diable.

Mais, à nouveau, la voix de cet horrible présentateur la coupa dans son élan. Un journaliste ? Comment ça ? Ils allaient vendre un journaliste ? La soirée n’était déjà pas assez chaotique ? Vendre des enfants n’était pas assez suffisant, ils devaient continuer cette soirée et voir les humains s’enchaîner, c’est ça ?
Les rires de la foule lui donnaient envie de s’arracher les cheveux, ils voulaient rire ? Ils allaient rire, surtout lorsque les autorités débarqueraient pour arrêter chacune de ses infâmes personnes. Qu’ils pourrissent à Blackgate. Ils ne méritaient même pas de rire, c’était bien trop facile. Il fallait qu’ils souffrent.

April tourna la tête vers la scène, qui était ce journaliste ? Était-ce Jackson ? L’avait-il repéré ? Elle le chercha du regard rapidement, mais la pénombre n’aidait pas du tout. Bon sang, il ne fallait pas que ça soit Jackson, elle allait devenir complètement folle.

Non, ce n’était pas Jackson.

C’était un collègue d’April, enfin… Collègue, elle l’avait déjà rencontré. Ils avaient déjà échangé deux mots à la machine à café. Il était vraiment très sympathique et il travaillait bien. Mais surtout… Cela faisait une semaine qu’il avait disparu, sa femme le cherchait partout, aucun membre du Gotham Globes était au courant au sujet de son absence. Ces deux enfants réclamaient leur père depuis des jours… Et finalement, ils étaient là, menottés. Devant un parterre d’enfoiré. S’en était trop, s’en était bien trop.

Il fallait que tout s’arrête.

Gotham était vraiment une ville horrible. La pire des villes. Et si April avait signé ici, c’était pour aider la population… Mais la population le méritait-elle ? La population n’était elle pas pourri jusqu’à la moelle ? La population, c’était une partie de ces gens réunit devant ses enfants, devant son collègue.

Mais la population… La population, c’était également des âmes innocents pour qui le combat méritait d’être mené. Des gens comme ces enfants, qui n’avaient rien demandé, qui voulait juste grandir, avoir une chance de devenir quelqu’un, une chance de s’épanouir. Ils ne méritaient pas de finir entre les mains de détraqués. Ils ne méritaient pas ça. La population, c’était également son collègue, ce père de famille, ce mari. Il ne méritait pas ça. April aussi n’avait pas mériter qu’Harley Quinn lui brise la mâchoire. Non. Les gens méritaient mieux qu’une ville ou de tels choses se produisait. Oui. Ils méritaient mieux. Et la journaliste, elle ferait en sorte que cela soit le cas.

« STOP ! ARRÊTEZ TOUT ! STOP ! »

Il était trop tard pour reculer.

« CET HOMME N’EST PAS À VENDRE, CET HOMME ET CES ENFANTS NE SONT PAS DES OBJETS VOUS N’ÊTES QUE DES ANIMAUX ! Regardez-vous dans une glace un jour. Regardez-vous ? Vous ne voyez pas quel est le problème ? Vous êtes en train d’acheter des gens. DES GENS BORDEL ! DES HUMAINS. »

Trop tard pour reculer, trop tard pour accorder un peu d’importance aux détails, trop tard pour être discret… Trop tard pour réussir la mission ? Eh merde… April tourna la tête vers Oliver Queen. C’était entre ces mains maintenant. Elle ferma les yeux et pria silencieusement pour Jackson. Il fallait qu’il y arrive, pour ces enfants, pour lui et … pour elle. La brune avait complètement pété les plombs, et elle sentait des mains se poser sur ses épaules. Ils l’embarquaient. C’était fini.

Mais la journaliste ne se laisserait plus jamais faire, oh non. Pas contre ces chiens, oh non. Plus jamais quelqu’un ne la toucherait pour la blesser. Plus jamais on entrerait en effraction chez elle pour lui dire quoi faire. Plus jamais.

April mit un coup de coude dans le ventre du vigile qui tentait de l’attraper. Ce n’était pas grand-chose, mais ça avait eu le don de le surprendre et elle avait tapé fort. Peu être que ça lui avait coupé le souffle ?

En tout cas, il était temps de fuir. Elle profita de ce petit moment pour courir se cacher quelque part, profitant de la pénombre dans laquelle la pièce demeurait. Les lumières finiraient par se rallumer pour la chercher….

Bon, qu’est ce qu’il fallait faire maintenant ?

Jackson
Charles

Oliver Q. Dinah L.
April R.

Hominum

April resta quand même assez vague sur sa réponse, causant plus d’interrogations à Jackson qu’autre chose. De quoi voulait-elle parler ? Il les connaissait aussi ? Pourtant, à voir comme ça, ils ne lui disaient rien, et il avait un bon sens de l’observation, quand même. Enfin… Il faisait confiance à April quoi qu’il arrive, donc si elle lui disait que ces gens étaient des alliés, c’est qu’ils en étaient. Il ne voyait pas vraiment pourquoi April lui aurait dit ça dans le vent, surtout vu la délicatesse de l’affaire sur laquelle ils s’étaient lancés. Il savait qu’il pouvait la suivre aveuglément sur ce coup.

Soudain, April attrapa le bras du photographe pour lui donner une sorte de petite mission. Elle lui montra du doigt une femme à la robe tout simplement magnifique. Jackson n’était pas photographe de mode, mais il en connaissait plusieurs, et assez pour reconnaître un beau vêtement de luxe quand il en voyait un. Ce n’était pas n’importe qui qui pouvait s’offrir une telle robe. Il écouta ce qu’April lui disait. Ce n’était pas tellement compliqué comme tâche, s’il s’en sortait bien, il serait même capable de lui faire cracher son numéro de carte bleue. Et dire qu’il n’arrivait jamais à faire parler April…

« Je m’en occupe, fait attention à toi ! »

Il s’approcha donc de la femme à la robe luxueuse, qui s’approchait de la scène alors que le présentateur commençait son spectacle. Jackson n’avait pas vraiment envie de se concentrer sur ce qui allait se passer sur scène. Il n’allait pas non plus fermer l’œil sur toute la chose, mais il se savait un peu trop sensible pour rester stoïque. Autant reporter son attention sur autre chose. Prenant son air le plus aimable possible, il tapota sur l’épaule de la femme. Et laissa la magie opérer.

« Excusez-moi, bonsoir, bonsoir ! Désolé de vous déranger comme ça, vraiment, mais j’ai vu votre robe et oh mon dieu, elle est vraiment magnifique ! Laissez-moi deviner… Elie Saab ? Non, Oscar De La Renta ! »

Fut une époque, quand Jackson étudiait la photographie, il avait fait de nombreuses soirées avec des futurs photographes de mode et des étudiants en stylisme. Si ce n’était pas vraiment son monde, il avait quelques connaissances. Savoir placer un ou deux noms était primordial, et sa victime avait mordu à l’hameçon.

« Vous avez l’œil ! C’est une pièce unique de la dernière collection. Un vrai petit bijou. »

« Dans mon métier, c’est important. Je suis photographe, voyez-vous, et une telle robe… Mais qu’est-ce que je ne ferais pas pour la photographier ! Surtout quand elle est aussi bien portée ! »

Est-ce qu’il en faisait des caisses ? Clairement, oui, c’était un sketch à ce niveau-là. Mais bon, son interlocutrice était pendue à ses lèvres.

« Il faut que je vous engage alors ! Je ne savais même pas que mon mari avait invité un photographe à cette soirée, s’il me l’avait dit seulement ! Mais bon, je suis bien contente que vous soyez venu me trouver… »

Ah, voilà la première information qui lui serait utile. April avait visé plus que juste en envoyant Jackson user de ses charmes sur cette femme. Et, vu comme elle était partie, il suffisait de la pousser dans la bonne direction pour que les informations continuent de pleuvoir. Jackson saisit une coupe de champagne sur le plateau d’un serveur et la tendit à son interlocutrice.

« Votre mari, vous avez dit ? C’est lui qui a organisé cette merveilleuse soirée ? »

Merveilleuse était un bien grand mot.

« Oui, enfin, il n’était pas tout seul, lui était surtout en charge des invitations, une grosse soirée comme ça, il faut une personne à chaque poste. Enfin, vous devez savoir ce que c’est, non ? »

« Oui, oui, naturellement. Oh, tant que j’y suis, si je pouvais avoir votre nom et votre numéro de téléphone, pour vous contacter pour la séance photo, une fois que j’aurais consulté mon agenda… »

Jackson dégaina son portable et ouvrit une page de note. Il avait fait de l’excellent travail, April allait être fière de lui.

« Notez bien, c’est Mme Hopkin, et mon numéro c’est… »

Jackson s’empressa de noter ses coordonnées. Avant qu’il ne puisse prendre congé de sa nouvelle amie, il entendit la voix d’April retentir dans la salle. Il n’avait absolument pas suivi ce qu’il s’était passé sur scène, mais là, ils étaient dans une belle merde… Il entendit les gens murmurer autour de lui, et quelqu’un appela le service de sécurité. En deux secondes, la journaliste avait disparu de son champ de vision. Et merde ! Il fallait vite qu’il la retrouve et qu’ils arrivent à sortir d’ici en un seul morceau. Il faisait sombre, ça n’aidait pas Jackson… Et il ne pouvait pas l’appeler non plus. Jackson fut soudain pris de panique. Et si pour la punir, ils allaient la vendre, elle aussi ? Il en était hors de question, plutôt mourir que de laisser quelque chose de la sorte arriver à April. Alors que le service de sécurité scrutait la salle, Jackson commença à chercher de son côté. Elle n’avait pas pu aller bien loin…

HOMINUM

Tandis que Oliver avait effectué sa première enchère et qu'un homme apparaît sur scène, Dinah lui avait demandé de continuer d'enchérir afin qu'elle puisse avoir le temps de chercher une solution au problème.

«D'accord mais fais attention à toi.»

La jeune femme s’évanouit parmi la foule, Ollie l'avait perdu de vue, ce qui l'inquiétait légèrement, lui qui imaginait toujours le pire. Alors qu'Oliver allait lever la main pour enchérir, une voix vient tout compromettre. Il reconnait cette voix. Son instinct ne l'avait pas trompé, il s'agissait d'April Ruiz, la journaliste avec qui il avait eu une interview quelques semaines auparavant. Oliver lève les yeux au ciel, il ne manquait plus que ça. Il n'avait plus le choix, pour la discrétion, on repassera. La jeune femme était à quelques pas d'Oliver. Leurs regards se croisent, déjà deux gardes étaient sur elle, prête à l'emmener, mais la jeune femme, contre toute attente, riposte et arrive à s'échapper. L'un d'eux était au sol se tenant les parties, tandis que l'autre était prêt à courir vers la jeune femme. Sans réfléchir, Oliver fonce dans la foule et arrive à contre sens du garde, il le plaque violemment au sol. Les gens autour s'écartent et crient déjà au scandale.
Sur scène, le présentateur essaie d'arrêter la vente et demande aux gardes d'emmener les gens à vendre dans l’arrière salle. Les gardes armés à l'extérieur n'avaient pas encore entendu ce qui se passait à l'intérieur. Il fallait vraiment que Dinah arrive à évacuer les innocents. Oliver se relève pour s'emparer du garde afin de le projeter dans la tour faite de verres à champagne.

«Oups, on dirait que j'ai gâché votre soirée de psychopathes tordus.»

Tandis qu'il tourne le dos aux gens de la salle, le deuxième garde qui, plus tôt, était au sol, attrape le justicier et lui claque la tête sur l'une des tables ce qui le sonne. Oliver ne voyait pas grand chose avec ce masque, se maudissant de ne pas avoir pris sa tenue, du moins le masque. Il arrive, par chance, à envoyer un coup de coude dans le ventre du garde et à l'envoyer par la suite au sol. Le reste de la sécurité n'allait pas tarder, de plus, quasiment tout le monde commence déjà à quitté l'endroit.
Queen arrive à repérer la journaliste qui était cachée sous une table non loin de lui, il va à sa rencontre et lui tend la main.

« Vous pouvez sortir, vous ne craignez rien Mademoiselle Ruiz... Et me dites pas que le jeune homme avec vous est Monsieur Charles ? »

Oliver avait baissé le ton de sa voix pour que les deux seuls à entendre soient eux deux, et puis avec la panique des gens, personne n'entendait.

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Hominum

Dinah Lance / Oliver Queen
April Ruiz / Jackson Charles

Dinah avait l’impression d’être dans une impasse. Elle savait bien que son plan était risqué et qu’il n’avait pas tant de chances que ça d’aboutir, mais elle n’avait pas eu le temps de penser à un plan B. Il fallait qu’elle réfléchisse vite, qu’elle trouve une solution avant que le gorille face à elle ne commence à s’énerver. Jouer les cruches n’avait pas marché, et l’attaquer mettrait en danger sa couverture. Elle pouvait toujours retourner dans la foule, rejoindre Oliver et prendre plus le temps de réfléchir, mais elle n’avait pas non plus tout le temps du monde. La soirée allait continuer d’avancer et elle allait perdre du temps.

Heureusement, le hasard était avec elle. Enfin, pas vraiment le hasard, juste la chance. Alors qu’elle allait tourner les talons, une voix s’éleva dans l’assemblée, quelqu’un qui hurlait contre les organisateurs de la soirée. D’un seul bond, l’agent de sécurité se précipita vers la personne qui hurlait. Dinah reconnut la voix : c’était la jeune femme qu’elle avait croisé dans une ruelle, et qui lui avait sauvé la vie. Elle se retourna pour la voir : c’était la femme qui accompagnait l’homme qu’Oliver lui avait montré, un peu plus tôt dans la soirée. Et elle avait besoin d’aide. Dinah lui devait bien ça. Sauf qu’Oliver la devança et se jeta sur les agents de sécurité.

C’était pile ce dont Dinah avait besoin. Plus personne ne faisait attention à la scène, tout le monde était trop occupé par ce qui venait de se passer. Dinah se faufila donc derrière la scène et alla jusqu’à la porte qu’elle avait repéré un peu plus tôt. Comme les enchères avaient déjà commencé, la porte était déjà déverrouillée, heureusement pour elle. Dinah glissa donc dans la pièce. Et elle eut un haut-le-cœur en voyant ce qui s’y trouvait. Tous les gens qui devaient être vendus étaient là, dans des cages et enchaînés. Pire que des animaux. Il fallait vite les sortir de là. Le problème étant qu’elle ne pouvait pas vraiment les sortir par la salle de bal. Trop de monde, et surtout trop d’agents de sécurité. Il fallait qu’elle trouve une sortie par ici, dans cette pièce. L’endroit était grand, presque aussi grand que la salle de bal juxtaposée. En même temps, il fallait de l’espace pour contenir autant de personne.

Elle se colla donc au mur pour faire le tour de la salle et essayer de trouver une issue, qui n’était pas une fenêtre. Faire passer autant de personnes par la fenêtre aller être à la fois dangereux, compliqué et chronophage. Pour résumé : une très mauvaise idée. Non, il fallait qu’elle trouve une porte, une issue de secours, quelque chose. Même un passage secret ferait l’affaire, n’importe quoi pour lui permettre d’évacuer les gens coincés dans cette salle. Elle continua de longer les murs à la recherche d’une porte. Les gens dans les cages la regardaient d’un air surpris et incrédule. C’était vrai que jusque-là, ils n’avaient vu que des gens venant les chercher pour les mettre à vendre sur scène, pas quelqu’un s’incrustant dans la pièce et se collant aux murs.

Cependant, Dinah aurait dû être plus prudente. Trop concentrée sur sa recherche d’une issue de secours, elle ne vit pas que quelqu’un d’autre venait d’entrer dans la pièce. Elle crut voir une porte, quand un cri lui annonça le danger imminent. Elle n’eut pas le temps de réagir que quelqu’un l’attrapa par les épaules et la jeta au sol violemment. Elle venait de se faire repérer… Elle se releva d’un bond, mais la robe de bal n’aidait pas vraiment pour se battre. Elle se jeta sur l’homme pour le frapper, mais le poids de sa tenue la ralentissait, et l’homme réussit à la contrer. Surtout qu’il faisait facilement deux, voire trois tête de plus qu’elle et qu’il ressemblait littéralement à une montagne. Niveau sécurité, on ne faisait pas mieux. Mais Dinah n’était pas vraiment du genre à abandonner aussi facilement. Cette fois, elle tenta de viser les jambes de l’homme pour le faire tomber. Il vacilla, mais se rattrapa à une cage, et lança son poing dans le ventre de la justicière, lui coupant le souffle. Avant que Dinah ne puisse répliquer, l’homme attrapa son visage et claqua sa tête contre les barreaux de la cage. Dinah sentit un filet de liquide chaud sur sa joue, avant de perdre connaissance.

Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle dut se retenir de hurler. Cette fois, elle était à l’intérieur de la cage.

» Demande de Rp : April Ruiz.
» Téléphone de miss Jackson
» Flou Artistique [PV April Ruiz]
» MYSTÉRIEUX ENLÈVEMENTS [PV JACKSON CHARLES] RP Terminé
» It was just a dream (PV Dinah)

HOMINUM [PV Dinah Lance, April Ruiz, Jackson Charles]

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