• Type de RP : Normal
  
• Date du RP : 03/09/18
  
• Participants :Oswald Cobblepot / Dinah Lance
  
• Trigger warning : /
  
• Résumé :Dinah répond à l'invitation d'Oswald, pour venir chanter dans son club.
  

Une voix d'ange PV Oswald Cobblepot

Une étrange invitation m’était parvenu quelques jours plutôt. La personne qui m’envoyait cette demande n’était autre qu'Oswald Cobblepot alias le Pingouin. Dans sa lettre, il me fait part de son envie de me voir jouer dans son club. Ma première réaction fut de brûler cette lettre et de passer à autre chose, mais en y réfléchissant, j’avais besoin de cet argent pour faire grandir mon club à moi et le boulot de justicière à mi-temps ne paye pas forcément toutes les factures. Oswald était un homme répugnant et véreux, ce que je détestais chez un homme, il l’avait. Mais c’était aussi un homme d’influence et malgré ses problèmes avec la police, son club était toujours bondé.

Mettre ma fierté et mon intégrité de côté pour un soir cela me semblait possible. Je répondis positivement à sa demande et me rends le soir dans son club. J’avais décidé de venir avec mes musiciens au nombre de 3. Quand nous arrivons devant le club, nous sommes accueillis par les molosses du Pingouin.

« Bonsoir, je suis Dinah Lance, je suis invité par votre patron pour jouer ce soir. »

« Bonsoir Madame Lance si vous voulez bien me suivre Mr Cobblepot souhaite vous parler avant. Vos musiciens peuvent déjà s’installer sur la scène. »

Je suis le sbire du Pingouin et demande à mes trois musiciens d’aller sur la scène pour installer le matériel et que je n’en ai pas pour longtemps. Mon regard se promène un peu partout à l’intérieur. Son club avait dû avoir quelques soucis, des endroits étaient en rénovation, mais le reste du bâtiment était toujours intacte. Je monte de longs escaliers pour arriver vers le bureau de celui qui tenait cet endroit. Comme toujours deux gardes surveiller l’entrée de la pièce. Si jamais cet entretien tourné mal, je n'aurais pas beaucoup d’options pour prendre la fuite.

« Voilà Madame Lance, vous pouvez entrer. Il vous attend à l’intérieur. »

La double porte s'ouvre et je pénètre à l'intérieur de la pièce, en face de moi Oswald est assis à un immense bureau bien trop grand pour lui. Je reste debout face à lui sans rien dire, j'attends qu'il engage la conversation.

Codage par Libella sur Graphiorum

Plongé dans ses pensées, le Pingouin travaillait à reprendre sa place dans le crime de Gotham. Blessé, et particulièrement en colère suite au sinistre coup de Falcone contre son empire, Oswald méditait la meilleure façon pour mettre le Romain à terre, tout en lui arrachant les yeux par la même occasion. Du temps des Borgia, on utilisait le poison, avant d'arracher les yeux du traitre qui essayait de s'en prendre à vous. La fin approchait pour ce satané Falcone. Il fallait qu'il paie pour tout ce qu'il avait fait au trafic du Pingouin. D'ailleurs ce dernier ourdissait sa vengeur à la manière d'un bel aigle royal. Un véritable bel oiseau des montagnes qui n'attendait que la seconde la plus adéquate pour pouvoir resserrer ses serres acérées sur cette petite proie minable que serait à ce moment précis le vieux Falcone. Il fallait ne pas mettre la charrue avant les bœufs. Tout d'abord, Le Pingouin avait prévu une réunion avec le docteur Freeze pour s'assurer de sa loyauté en quelque sorte, même s'il savait que Victor Fries chanterait sous tous les toits qu'il eut fallu au Pingouin plus de grâce pour le convaincre qu'il lui lèche les bottes mais ce qui comptait, c'était bien évidemment le business et ça, Cobblepot le savait avec pertinence et c'est avec pertinence qu'il avait envoyé une lettre à ce bon vieux Zucco aussi. Le Pingouin avait entendu chanté sur lui qu'il avait ciré les bottes de ce salopard de Falcone quand il était plus jeune. On a dit de lui qu'il l'aurait quitté. C'était donc la recrue idéale pour Manchot Zéro 2.0 . En outre, récolter les mauvaises herbes que Falcone laissait sur son chemin permettait à Oswald de lui assurer toujours plus son pas décisif vers la victoire. Dès lors, il aurait le contrôle sur tout Gotham. Pour l'instant, il fallait se reconstruire à partir de rien, outre de l'argent, ce qui n'était pas des moindres. L'essentiel avait été d'envoyer une lettre d'invitation à Zucco, pour convenir d'une rencontre prochaine dans une vieille usine de prêt à porter dont Daggett s'était débarrassé, qui fut racheté par une entreprise de mode puis abandonnée une nouvelle fois, tout comme les ouvriers qui la peuplaient. Tous au chômage. Il faut dire qu'elle fut suspectée par la police d'utiliser leurs employés. Un moindre mal, pour eux, tout compte fait. Cobblepot était fini. Pour lui, Falcone avait porté le coup de grâce sur l'empire dorénavant branlant du Pingouin. Il était clair qu'Oswald avait lamentablement échoué face au Romain. Mais non ! Il ne pouvait pas se laisser faire avoir de la sorte ! Il reviendrait, comme toujours. Alors qu'il était plongé dans ses pensées, on vint à lui, une jeune femme qui entra dans le bureau dans lequel il réfléchissait à sa prochaine action. Prenant son porte-cigarette, il tira une taffe avant de se lever.

"Voyez donc ce que le chat ramène. Un p'tit canari. Wak wak wak."

Grinça-t'il de sa voix rocailleuse et narquoise. Il ne savait pas qu'elle était une justicière. Non. C'était juste sa façon de parler des femmes, et il les voyaient toutes comme de petits oiseaux perdus, ou blessés, qu'il se devait de sauver. Elle était pas trop mal la pouliche, elle avait un bon fessard et elle avait le corps pour enfanter. Ah oui, c'est pas l'exposition des esclaves, c'est vrai. Mais la vue était quand même splendide. Oswald contourna la jeune femme, la jaugeant, tel le meilleur des esclavagistes, à la recherche d'une très bonne affaire. Oswald avait déjà fréquenté pas mal de marchés noirs où tout était à vendre. Animaux rares et exotiques, technologie prohibée, et même des gens, des esclaves. Le genre de marchés que monsieur tout le monde ne faisait pas de lui-même le dimanche après-midi. Il eut un léger rictus en examinant les magnifiques courbes de la jeune femme, se retenant de voir si tout ça, n'était pas du botox.

"Pas mal, pas mal. Vous avez un physique qui électrisera la foule, et les pantalons. Indubitablement. Wak wak wak."

Jugea-t'il tout en ricanant de sa blague graveleuse du bas de la ceinture. Il se retint de lui toucher le derrière, pour voir si cette jument avait la croupe parfaite pour la saillie. Ce genre de femmes, c'était un foutu rodéo en levrette, le genre de nanas qui en avait pas mal dans la poitrine et dans le cul, mais par contre, fallait aussi juger du caractère de la jument. Mais ce n'était pas le sujet de la discussion. Oswald tira une nouvelle bouffée de son porte-cigarettes. Nan, c'était une jeune femme qui savait entreprendre, une artiste. Et le Pingouin avait besoin d'artistes pour ramener le troupeau de pigeons au Lounge. Il y'avait de soucis d'argent, et Cobblepot ferait tout pour radiner le concert le plus bas possible. Après tout, en temps de guerre, on offre ce qu'on a. Pas ce qu'on a pas. Ce qui est d'une logique sans faille. Il examina maintenant les traits du visage de la jeune femme. Belle gueule, pour une chanteuse. Trop belle gueule. C'était presque irréel.

"Vous venez pour le concert, pas vrai ? Histoire que nous discutions de vos honoraires, je me trompe ?"

Oswald n'était pas un imbécile. Il savait que cette ville regorgeait de talents cachés, et que sous l'aspect noir de la ville, il y'avait de l'or. Mais il fallait cependant, plonger les mains dans la merde pour pouvoir en retirer le métal précieux. Cobblepot n'était pas un crétin. Il inspira avant de regarder droit dans les yeux la femme qui se trouvait devant lui. Elle avait du cran. La plupart des nanas étaient mal à l'aise avec Cobblepot. Pourtant, il était du genre assez charmant et il avait des manières dignes d'un prince. Il ne comprenait pas pourquoi les femmes le craignaient tant. C'est peut-être parce qu'il était un grand criminel de cette ville. Ah ... Le délicat charme du mal.

"Vous prenez combien pour un concert, d'habitude ?"

Une voix d'ange PV Oswald Cobblepot

Comme à son habitude, Oswald aimé plaisanter, mais il oubliait une chose c’est que son humour laisse à désiré. Je souffle légèrement et croise les bras sous ma poitrine le regardant s’approcher de moi. Et comme je m’en doutais, il fait le tour de moi, je sens son regard sur moi, cela me dégoûte profondément, mais je me retiens de lui mettre une claque.

« Gardez votre charabia pour une autre, je ne suis pas venu ici pour me faire relooker telle un morceau de viande. »

Il finit par s’arrêter devant moi sa cigarette au bec, je baisse ma tête légèrement pour le regarder à mon tour. Vraiment, il n’a rien pour plaire, mais dans quelques heures, j’en aurais terminé avec lui.

«Oui, je ne viens pas pour vous…Je n’aime pas trop les oiseaux estropiés…»

Mon sourire est forcé, mais avec ce genre d’hommes, il ne faut jamais baisser sa garde et ne montrer aucun point faible. Le jugeant de ma hauteur et toujours les bras croisés, je lui réponds d’un ton assez sec.

«Je prends le maximum et je me doute qu’un homme comme vous à des ressources.»

Autant y aller franc jeu avec lui et si se bluffe marche, il pourrait me rapporter une grosse somme d'argent pour enfin réaliser mes projets. Je ne sais pas encore dans quoi je m'engage, mais je sais que je finirais par le regretter plus tard. Intérieurement, je me maudis déjà d'avoir accepté. Oswald, c'était sans doute renseigner sur moi et de quoi j'étais capable. Alors je vais essayer de ne pas faire de vague.

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Une nénette farouche. De nos jours, y'en avait des pas mal comme ça, genre pimbêche qui se prenaient pas pour des merdes. Le genre fille à papa qui se sent plus pisser et qui se prend pour une bonhomme, y'en avait des comme ça, malheureusement. Les cocottes comme ça, ça mérite de finir à poil, avec un collier en cuir autour du cou, et une petite laisse pour leur apprendre qui était le grand patron dans tout ce merdier. Les filles d'aujourd'hui, elles avaient besoin d'être dressées, comme de parfaites petites chiennes biens éduquées. Catwoman par exemple, celle qui avait pris la place que Cobblepot méritait d'avoir, elle, elle avait sa place dans la collection du Pingouin. Empaillée, ou réduite en esclavage, y'avait rien de mieux qu'on pouvait proposer. Vraiment. Oswald ne prenait pas compte des remarques de la jeune femme, il se contenta de ricaner, tout en admirant la beauté plastique de cette pouliche qui méritait d'être domptée. Oswald eut un sourire, un sourire assez mauvais néanmoins, le genre qui ne se contentait pas d'être pris pour la dernière des merdes. Il était le Pingouin, bordel de merde !

"Wak wak wak wak waaaaak !"

Il reprit son porte-cigarettes pour éviter de le faire tomber pendant sa petite crise de rire. Il éclata de rire, mais vraiment, devant tant d'impudence. Devant tant d'orgueil et de fierté. C'était beau quelque part, de voir une jeune femme montrer qu'elle était "forte" et "indépendante". L'idée lui vint comme une envie de chier, est-ce qu'elle était une de ces féministes que l'on pouvait trouver dans les campus ? Elle ne semblait pas y ressembler en tout cas. Trop belle pour ça. Le coup classique de la jeune femme qui veut se montrer rebelle alors qu'elle était aussi bleue qu'une petite fleur qui vient de sortir après un hiver rigoureux. C'était cocasse ! Un vrai numéro ! Quelque part, le Pingouin n'avait pas son pareil pour ramener les innocents en plein dans la réalité. Son rire, gras, guttural, se répandit dans le bureau. Il était carrément amusé de voir qu'une femme pouvait opposer résistance au Pingouin. Elle était sûrement naïve, pleine de jolies images dans sa tête.

"Vous faites aussi comique en dehors de vos concerts ? Du stand-up ? C'est réussi ! Wak wak wak. J'avoue que j'en aurais bien besoin après tout ce que j'ai pris dans la gueule ces derniers temps."

Elle l'avait fait bien rire, mais d'un rire assez jaune, et même assez faux, il faut dire. Marchant doucement, il s'éloigna de la jeune femme tout en se dirigeant vers son magnifique et grandiose bureau, illustre bureau d'où son père officiait, autrefois, avant de mourir bêtement de maladie. Il se saisit alors du parapluie qui trônait dans un porte-parapluie, avant de l'ouvrir. On disait que ça portait malheur, généralement. D'ouvrir un parapluie en plein dans une maison. D'une petite poussée du doigt vers l'intérieur, une lame tranchante en sortit du bout. Rentrant, et ressortant, il fit le petit jeu deux trois fois avant de reprendre.

"De mon temps, les femmes montraient du respect aux hommes. Et quand on cherche du boulot, faut savoir rester humble, j'imagine que votre ton tendancieux n'est qu'une simple erreur de discussion hein ? Je la mets sur votre non-connaissance du patron que vous avez en face de vous. Après tout, c'est votre première fois chez moi, pas vrai ? Il faut savoir parfois, perdre sa virginité. Wak wak wak."

Il reposa son parapluie, tout en reprenant un peu de tabac qu'il inspira, droit dans les poumons. Il se dirigea vers son bureau. S'installa sur le siège, avant de reprendre sa plume, son encre, et bien sûr, il en profita pour sortir un petit carnet de chèques. Il regarda la jeune femme de par son monocle, tout en essayant de la juger intérieurement. Ce qui ne semblait pas facile, mais il voulait marquer cette jeune femme, avec une très mauvaise première impression. Histoire qu'elle ne soit pas déçue la prochaine fois. Quitte à décevoir, ou à marquer les esprits, fallait le faire en beauté. Oswald était quelqu'un qui pouvait très bien payer. Il pouvait offrir de belles sommes, c'était vrai. Mais l'esprit de la pince était en lui. Et amasser, garder, et économiser, c'était aussi son petit vice. Il ne se priverait pas de retenir des sommes d'argent sur le contrat s'il voit que tout se passe mal. Il éructa, une nouvelle fois, à l'adresse de la jeune femme.

"Deux cent dollars maintenant. Huit cent de plus quand la soirée sera terminée. Et si elle est bonne, bien entendu. Donc vous savez à quoi vous en tenir. Waaak."

Une voix d'ange PV Oswald Cobblepot

Évidement ce que je lui avait dit le fait rire sur le coup. Son rire criard me casse les oreilles, mais j'essaie de rester stoïque sans vraiment montrer mes émotions. Mes bras se décroisent et viennent se mettre sur mes hanches. Je le regarde joué avec sa cigarette, tandis qu'il me suggère d'avoir une carrière de comique. Venant de sa part, le petit pique qu'il m'envoie ne me fait absolument rien. Ce genre d'hommes à besoin de rabaisser les femmes pour se sentir d'exister.

«Très drôle, j'y penserai pour la suite. Désolée de ne pas me montrer touché pour votre club. On a chacun ses problèmes. »

Je l'observe se diriger vers son bureau pour en prendre l'un de ses fameux parapluies, il joue avec la lame, sûrement pour me faire peur. Très dure de ravaler sa fierté au lieu de l'envoyer à travers la baie vitrée de son bureau.

«Oui, on va dire que c'est ma faute... Mais merci de ne plus faire de blague douteuse…»

Mille dollars pour un soir, c'était plutôt raisonnable, enfin s'il tenait sa parole si ce n'est pas le cas, il risque de le regretter amèrement.

«C'est bon pour moi... Je peux aller me préparer ? ou vous avez des choses à me dire ?»

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"Hin hin hin ouais, on a chacun nos problèmes. T'as bien raison hein. Hin hin hin."

Ricana-t'il, alors qu'il lançait un regard des plus mauvais envers la jeune femme. Chacun ses problèmes, l'excuse des égocentriques, société de merde où tout le monde est tourné vers soi-même. Bon après, Oswald en était un vrai de vrai, mais ses problèmes étaient plus importants que ceux d'une vulgaire chanteuse des rues de la ville. Pour tout dire, il se demandait vraiment si cette jeune fille était vraiment imperturbable, ou complètement sotte. Elle se trouvait face au Pingouin, c'était quand même la légende vivante du crime souterrain de la ville. Et elle, elle ne tremblait pas. Pas même un petit geste fébrile. Rien. Il devait lui accorder, elle avait des couilles au cul. C'était peut-être un travelo, après tout, on vivait une époque formidable où tout était possible. Formidable dans le sens où ça va pas du tout. Oswald n'était pas très enclin à tout ce progrès, pour tout dire, il était encore bloqué dans un monde où tout était bien plus simple, plus tranquille, et surtout, plus traditionnel. Certains esprits ne changeront pas, et celui d'Oswald ne fera pas exception. Il tendit l'argent avant de bien la fixer dans les yeux, dans le blanc de l'œil.

"Allez, on va voir de quoi t'es capable. Si tu me surprends, je te promets que t'auras un beau et délicieux contrat. Rassure-toi, contrairement à mes pingouins, je te paierai pas en poisson. Hin hin hin."

Le Pingouin enfila sa grande redingote, pris son chapeau qu'il posa sur son crâne, avant de se saisir d'un parapluie. Il se prépara, s'épousseta, et dandina grossièrement vers la porte de son bureau. Il ouvrit, de manière très gentleman, à la jeune femme. Après tout, il savait se montrer classieux quand il le désirait. Enfin, ça, c'était uniquement quand il avait quelques arrières pensées vicieuses. Les gardes du corps du Pingouin l'attendaient dans le couloir. De véritables armoires à glace, et surtout, ils étaient plutôt biens armés. Cobblepot en avait besoin, avec tout ce qui se passait en ville, il fallait quand même le dire, il n'était pas serein, et ce soir, alors que l'Iceberg était toujours d'actualité, alors que l'endroit tenait toujours, malgré les pertes colossales du Pingouin, ce roc continuait de tenir. Et c'était ce qui comptait, pour le moment. Mais le temps de la revanche était proche. Adressant un petit "au revoir" amusé, le Pingouin allait se mettre en avant, et saluer les invités qui viendraient.

"Va y ma belle, envoie les au ciel. Et si tu es sage, je t'emmènerai au septième ciel. Wak wak wak."

Dans quelques instants, les portes de l'Iceberg allaient s'ouvrir. Les pigeons allaient rentrer. Et ça allait roucouler du cul, le fric allait être lâché, et tous les guignols danseront la bamboche tout en perdant leur pognon dans des boissons et de la bouffe hors de prix. Quand on est un Pingouin, il faut savoir être plus rusé et plus cruel qu'un requin. Alors qu'il passait dans les couloirs de son établissement, Cobblepot salua le gratin de la ville, la bande de richards qui venait perdre son fric dans les jeux, dans les boissons, dans les différents plaisirs que le Pingouin offrait. Tout marchait comme sur des roulettes. Cette ville lui appartenait toujours. Cette ville était à lui, et il en était le parfait représentant. Il était Gotham City, et il était le boss. Sionis, le Joker, White, Dent, c'étaient des petits joueurs, des petites queues, et à chaque fois, Oswald s'en tirait avec une certaine clémence. Après tout, il était un des véritables héritiers de cette ville, avec les Eliott, les Arkham, les Kane, et même ces enculés de Wayne.

"Da dee da dum."

Siffla-t'il, tout en observant le monde qui entrait. Ce petit air qu'il chantonnait, lui rappelait toujours le cadeau qu'il avait offert à sa mère il y'a de nombreuses années. Le genre de souvenirs qui ne partira jamais. Il repensait à sa pauvre mère, Esther Cobblepot. Un ange, une femme merveilleuse. Sa seule et unique grande faiblesse. D'un pas claudiquant, il s'avançait vers les invités, les saluant, et bien sûr, il en profita pour rejoindre la sélection de jeunes filles triées sur le volet pour partager la place du Pingouin. Des filles débiles. Des filles sans culture, sans raffinement, comme toujours. Condamné à vivre avec des garces matérialistes, qui n'avaient aucun esprit critique, aucune pensée libre. Rien. Quelque part, la compagnie de ces filles était nécessaire, mais elles étaient d'une connerie sans nom. Malgré tous ses efforts, il n'avait jamais trouvé une perle, une perle rare dans ce tas de boue qu'était Gotham. S'installant, on ouvrit le champagne, le show de la jeune femme allait commencer. Une des nanas alluma la cigarette du Pingouin, que le spectacle commence.

Une voix d'ange PV Oswald Cobblepot

Toujours cet humour à en faire douter les plus grands humoristes. Je plaisante évidemment, mais je me contente de sourire comme une potiche à ses remarques. Mes bras se relâchent tandis que je le regarde. Je le suit et lui presse le pas afin de sortir au plus vite de ce sinistre bureau. Un comité d'accueil était au garde-à-vous devant l'entrée. J'ai bien fait de contrôler mes émotions. Je l'entends derrière moi faire une remarque cru, ce qui correspond bien au personnage qu'est Oswald.

À cette remarque, mes yeux se lèvent au ciel pour montrer mon exaspération. Le pingouin part à l'opposé pour accueillir ses invités, tandis que je rejoins la scène et que je fasse le topo à mes musiciens. Ces trois personnes étaient des très bons musiciens et amis. Chacun avait un travail en dehors du groupe, mais pourtant, ils étaient toujours prés à me rendre service pour justement ce genre de soirée. Le groupe était constitué d'un batteur Dan, d'une guitariste Jane et d'un pianiste Eric.

Les instruments sont installés, le public rentre déjà dans le club dans un brouhaha environnant. J'explique au groupe ce que je vais chanter ce soir. Nous allons commencer par une musique calme et qui m'a fait connaître au grand public. Sous les spots lumineux, mon regard se promène dans la foule et s'arrête sur Oswald assit dans un canapé entourer de filles très jeunes et peu vêtues, une habitude pour le criminel.



À la première note de musique, le public se tait, les lumières se tamisent et me voilà dans mon élément oubliant où je me trouve et qui j'ai devant moi.

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Oswald n'était pas quelqu'un de raffiné, pas dans le style gentleman. Il avait déjà donné à une époque où il pensait que ça lui ouvrirait les portes de la noblesse Gothamite, mais il s'était fait chié dessus par Vreeland et les autres. Alors le Pingouin avait décidé d'embrasser ce qu'il était au plus profond de lui-même : Un être cruel, vulgaire et monstrueux. Le Pingouin était un spécialiste en terme d'informations. Un homme qui connaissait parfaitement les rumeurs, les faits et les extrapolations, qu'il revendait à un prix d'or. Un bon tuyau sur le prochain match gagnant ? Fallait allonger la monnaie. Un bon tuyau sur une fusion de deux entreprises ? Le Pingouin savait où il fallait investir pour gagner à la bourse de Gotham. Une chose en entrainant une autre, le Pingouin était toujours à la pointe en terme d'informations. Ce qui lui valait malheureusement la visite du Batman quand les choses n'allaient pas fort. Et malheureusement pour le Pingouin, il était pris dans une spirale où il devait se conformer à l'autorité du Chevalier Noir s'il ne voulait pas perdre ce qu'il avait mis si longtemps à acquérir. Le problème Falcone n'était pas un seul problème, mais plusieurs problèmes pour tout le monde. Déjà pour des gens comme le Pingouin, cela signifiait un retour à une époque merdique, dirigée par des macaronis de merde, et le retour de ces putains de ritals de merde. Et pourtant, ce soir, y'en avait des ritals dans son Lounge. Il les surveillaient, et il les ruinaient dans le meilleur des cas. Dans le pire, ils disparaissaient dans les geôles de l'Iceberg.

"PLUS FORT !"

Hurla-t'il à l'adresse de la chanteuse, tout en ricanant. Le Pingouin prenait l'habitude de voir Gotham sombrer sous l'immondice perpétuelle de ses propres tenanciers et c'était risible ! En outre, Cobblepot savait qu'il fallait à tout prix se débarrasser des pires ordures qui peuplaient la ville dans le but de s'approprier la cité, tout bêtement et le monopole des trafics. L'une des principales cibles, affaiblie, si elle en fut, était Carmine Falcone, Le Pingouin avait envoyé un assassin filtré ses rangs qui n'était jamais revenu. Encore un échec à répertorier à la liste des tentatives de destruction de l'empire de cette famille décadente. Toucher aux gosses. Fallait être le dernier des fils de pute pour faire ça. Les poules autour de lui, ricanèrent devant le spectacle sirupeux qui était actuellement présenté.

"J'ai payé mille boules pour ça, alors que j'aurais pu avoir David Bowie. Lamentable wak wak ..."

La vie, c'est comme les macaronis au fromage. C'est dégueulasse et faut quand même les bouffer. C'est un peu comme de la tarte au poils, vous savez, quand vous devez bouffer la teuteuche d'une femme et qu'elle est pas rasée. C'est de la tarte aux poils : On s'attend à mieux, et pourtant, on est déçu du résultat. Bref, la vie est une tarte aux poils géante. Quand c'est la merde, faut savoir rebondir, qu'importe ce qui arrive. Et qu'importe si la fille à qui tu dois bouffer la moule doit avoir des mycoses, des champignons ou d'autres saloperies bien grasses, bah fallait le faire. Parce qu'on est des mecs, et qu'il faut toujours relever les défis. Même si la nénette sortait des chiottes, avec un coulis de marron qui lui sortait de la chatte, et bah, la vie, c'était ça, en permanence. Une chatte de femme pas rasée et dégueulasse à souhait. Rien de plus, rien de moins. C'était comme ça qu'il fallait voir la vie, la vie était longue, et elle était dure. Et le Pingouin, lui, il savait les relever avec brio, même si parfois, il se cassait la gueule lamentablement dans le fond des chiottes. Et le spectacle de ce soir, il trouvait pas ça terrible, ça manquait de vie. Aussitôt, dans l'assistance, des gens commençaient à jaser. Elle allait perdre son contrat. On attendait, quelque chose. Fallait espérer que ce soit rentable, si les gens parlaient, ils ne consommaient pas, et Oswald ne pouvait pas faire crédit à tout ça. Il fulminait de colère alors que les poulettes à ses côtés essayaient de le calmer.

"Grmblblbl ça va pas encore recommencer ce bordel ?! On est où là ? Au mcdo du coin ou quoi ?"

Pesta-t'il pour lui-même. Oswald fulminait, le spectacle était pour le moment, assez décevant, et il se sentait d'humeur à jouer du parapluie pour lui apprendre comment on met de l'ambiance, comme à la bonne vieille époque du western. Il pesta, alors qu'il avala un verre de champagne cul sec. Il l'avait mauvaise là. Si sa soirée était ruinée, ça irait mal pour la suite des affaires, et elle ne ferait pas de cachet, mais elle aurait du plomb, ça c'était certain. Elle avait intérêt à performer, parce que ça n'allait pas dans le bon sens, et Oswald se sentait d'humeur à passer à autre chose. Quelque chose de plus frappant, dirons-nous. Il commençait même à grincer des dents en voyant les clients rire de son spectacle prévu. Il se retenait.

Une voix d'ange PV Oswald Cobblepot

Je suis interrompu par la voix criarde d'Oswald, il aime se montrer et que l'attention soit sur lui et il ne déroge pas à la règle ce soir. Je ne prête pas attention à ce qu'il vient de dire et termine ma chanson.
Un regard dans le public, j'en vois certains parler, d'autres rires après l'intervention de l'homme pingouin. Je respire et me tourne vers mes musiciens pour leur parler.

« Apparemment la clientèle d'Oswald à très mauvais goût comme lui d'ailleurs, mais on va leur montrer et leu faire bouger leurs fesses de riches. »

Le solo de guitare commence et les enceintes crachent une musique rock dans la salle, les bavardages s'arrêtent et les regards se dirigent vers la scène. Le public de bobo semble aimer ce qu’il entend, j’espère que le propriétaire également. J’avais besoin de cet argent pour mon club.
L’assemblée semble plutôt aimer ce qu’ils entendent, au moins une chose de fait, même si je sens déjà que Cobblepot va rechigner à me payer le reste de ce qu’il me doit. Une chose est certaine, c’est mon dernier show ici dans son club glaciale.
Je ne suis pas encore prête à jouer la potiche pour avoir gain de cause, c'est un grand et pénible effort pour moi.

J'enchaîne quelques musiques de style différent, mais qui ne sont pas aussi calme que ma première chanson. Le groupe avait besoin d'un entracte. Une fois la dernière mélodie fini, je salue le public et leur dis que le show reprendra dans une dizaine de minutes. J'avais vraiment besoin de boire quelque chose de fort. Je m'assois au bar et lève la main pour commander.

« Un single malt whisky, merci. »

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Le Pingouin était en train de profiter d'un agréable moment dans son carré VIP de l'Iceberg Lounge. Des poissons dans une assiettes et deux morues à ses côtés. Ainsi qu'une paire de gorilles pour le protéger pendant un de ses seuls moments de quiétude. Cobblepot n'était pas quelqu'un de tendre. Mais dans cette belle ménagerie issue du zoo, le Pingouin dévorait avec ses mains, les poissons qu'on lui avait préparé. Sous les yeux horrifiés des hommes qui le protégeaient. Les deux connasses ne disaient rien. Elles avaient eu du fric pour passer du temps avec le Pingouin, et le fric, ça arrange tout. Elles peuvent bien fermer les yeux, et ouvrir les cuisses, surtout avec l'argent qu'il mettait sur leurs comptes en banque. Qu'est-ce que c'est au final, une soirée avec le Pingouin, tandis qu'elles pouvaient gagner bien plus en une soirée que pendant toute une année ? Ces deux putes n'avaient qu'à ouvrir les cuisses, rien de plus. Le Pingouin profitait de ce genre de moments, il appréciait la quiétude qu'on lui posait. Pour tout dire, toutes ces histoires avec Falcone avaient été une belle emmerde, et le Pingouin avait quand même réussit à sortir ses billes de ce merdier incommensurable. Seule tristesse : Ne pas avoir la tête du Joker empaillée au-dessus de sa cheminée, ni celle de Falcone. Oswald ne le tolérerait pas, et les Falcone devaient être exterminés. Sans demi-mesure cette fois. Deathstroke pourrait être l'élément pour s'en occuper. Après tout, le Pingouin était assez connu dans le milieu pour se payer les services d'un des meilleurs assassins de Gotham City. On parlait même du retour de Deadshot dans les rumeurs actuelles. Une bonne chose. On allait avoir besoin d'alliés, si jamais tout tournait très mal. Mais pour le moment, il fallait profiter un peu du moment présent. Et le Pingouin était un épicurien distingué à ce sujet. Femmes, pouvoir, boissons, nourritures. Il était le caïd le plus cruel de Gotham City, et quand on s'en prenait à lui, il fallait accepter d'en reprendre plein la gueule pour pas un rond. Ce soir, le Pingouin voulait être tranquille. Lark s'occupait de servir le Pingouin tandis que Bossworth, lui, s'affairait à la protection des lieux, comme toujours. Cependant, on lui rapporta qu'une femme voulait voir le Pingouin. Bossworth procéda cependant à la fouille corporelle de la personne avant de la laisser entrer dans le milieu personnel du Pingouin. Ce-dernier était toujours en train de dévorer avec les mains et les dents, le tas de poissons qu'on lui avait apporté. Tandis qu'une des filles lui servit un verre de vin bien rouge, bien français. Levant la tête de son poisson, le Pingouin observa la jeune femme qu'on avait mené à lui. Il ne faisait pas la fête, il l'observait, elle avait fait son travail. Le Pingouin sourit.

"T'as réussi ton coup, j'suis magnanime. Trois mille, et tu te reproduis la semaine prochaine pour un bon cachet. Et si tu te montres gentille, je peux monter à cinq wak wak wak."

L'Iceberg Lounge était safe en terme de micros, et le GCPD n'avait pas réussit à infiltrer l'endroit. Pour le moment. Et c'était pas le moment de se faire bêtement avoir. Cobblepot était bien trop intelligent pour se faire niquer de cette manière. On encule pas un Pingouin comme ça. Bossworth l'avait fouillée, donc, pas de micros, et le Pingouin tenait quand même à être digne de sa réputation. Par contre, un des gardes présents ce soir-là, était un traitre, et il le savait. Un indicateur lui avait signalé la présence d'un espion dans les rangs des employés de l'Iceberg Lounge. Et le Pingouin le savait. C'était un peu sa force de connaitre les informations. L'important était de bien connaitre les emmerdeurs, de repérer les traitres, et Cobblepot était un parfait paranoïaque quand il s'y mettait. Tout le monde voulait l'abattre après tout, que ce soit ses alliés, ou ses pires ennemis. Il fallait faire attention à ce qui se passait dans cette foutue ville, et le Pingouin savait s'adapter quand il avait la bonne information au bon moment. Reprenant son diner, dévorant les poissons un à un. Il reprit cependant.

"Par contre, je risque de devoir embaucher un nouvel employé incessamment sous peu, puisque Jimmy ici présent, si c'est bien son nom, n'est qu'un petit traitre qui bosse pour les flics. Pas vrai Jimmy ?"

"M-m-mais non ! C'est faux ! Je ne bosse pas pour le GCPD !"

"Et ta soeur ? Elle bat le beurre ? je sais tout sur toi, Jimmy Alvarez. Inspecteur dans le troisième commissariat de Gotham City, sous les ordres de l'inspecteur en chef Moriano. Tu habites Lanegerl Street et tu as des gosses. Ce serait con pour toi que ta femme devienne veuve et que tes gosses disparaissent mystérieusement de la ville pour finir en Thaïlande, pas vrai ? Quant à ta femme, je suis sûr qu'on la consolera dans la drogue, et dans le réseau de films porno, peu après ta supposée disparition. Wak wak wak."

"NON ! Pitié ! NOONN !"

"Emmenez-le les gars. Faudra que je discute un peu avec lui, avant de l'envoyer au colosse sous la trappe."

Le Pingouin n'aimait pas les flics, et encore moins quand on essayait de le surveiller et de l'espionner de manière aussi grossière. C'était insultant quelque part, on ne trouvait plus d'homme de main aussi fidèle que ça dans les rues de la ville. C'était navrant. Oui, c'était le bon mot pour qualifier ces temps qui sont devenus aussi désagréables pour les employeurs que pour les employés : Navrant. Bossworth et les autres emmenèrent ce pauvre gars dans un des placards personnels du Pingouin. Ce genre de pièce où l'enfer s'ouvre sous vos pieds. Mais le pauvre Jimmy ne verra pas l'enfer, pas encore. Un Grundy se chargera de lui arracher la tête et de bouffer ses os. Quand à la famille de ce triste connard, bah, peut-être que le Pingouin le fera, il fera en sorte que ce qu'il a promis arrive. Après tout, pour briser l'espoir et les rêves d'un homme, il fallait se montrer monstrueux. C'était le but. Briser d'abord la vie de quelqu'un, puis le laisser se suicider en paix, cela était aussi une des passions du Pingouin. Il ne fallait pas déroger à la règle, clairement pas. Être quelqu'un de monstrueux, c'était la seule chose que le Pingouin pouvait se permettre. Grundy se chargera de lui. Quant à la jeune femme en face de lui, le Pingouin continuait de dévorer ses poissons, tandis qu'on emmenait l'homme en train de hurler. Comme si cela n'avait pas dérangé le moins du monde le Pingouin. Souriant devant sa cruauté, le Pingouin sourit à l'adresse de la jeune femme qui venait à lui, qui avait fait du bon travail en terme de soirée. Il ricana avant de s'essuyer les mains et de porter un verre de vin à sa bouche. Un peu de vin coulait de sa bouche.

"Toujours tentée de travailler pour moi ? Wak wak wak."

Une voix d'ange PV Oswald Cobblepot

Alors que je bois mon verre tranquillement, un homme vient à moi et m'interpelle.

« Excusez-moi Madame Lance, Monsieur Cobblepot soutirerais vous parler. Suivez-moi. »

Je lève les yeux et fini mon verre d'une traite, car j'en aurai besoin face à lui. Je suis le sbire qui m'emmène à la table du pingouin. Ce dernier était en train de manger ses horribles petits, poissons crus. Autour de lui des escortes plus jeune que moi glousse bruyamment. Oswald reste toujours égal à lui-même. Je m'assois sur l'appui du canapé en face du mafieux. Il me sourit, il semble satisfait de notre prestation.

« Ravie, que le spectacle vous ait plu. Ok pour la semaine prochaine. »

Évidement la soirée n'allait pas terminer comme je l'avais prévue. J'observe la scène sans dire un mot pour l'instant. Oswald avait beaucoup d'imagination quand il s'agissait de faire du mal aux gens.
L'homme avait beau le supplier, rien ne le ferait changer d'avis, enfin du moins si je ne m'en mêle pas. Je me maudis déjà moi et ma bonne conscience.

Alors que l'homme est emmené par deux sbires, le pingouin s'adresse de nouveau à moi. Je croise les jambes et inspire avant de lui répondre.

« Vous savez sans doute que j'ai eu affaire à une bande de flics ripoux récemment et je me disais, pourquoi pas l'interroger et savoir ce qu'il sait sur le club. J'ai des arguments persuasifs. »

Je me dégoûte moi-même en disant cela, mais je n'avais pas le choix si je voulais sauver la vie de cet homme. Je sais que je vais devoir me monter convaincante et qu'il va me surveiller de très prés.

« Et peut-être que par la suite, j'envisagerai de travailler pour vous. »

J'espère que mon petit discours va fonctionner car je n'ai vraiment pas envie de me la jouer héroïne ce soir et encore moins de risquais ma vie

Codage par Libella sur Graphiorum

"Attendez."

Les homme se stoppèrent et ramenèrent le gaillard qui avait faillit y passer. Une soirée comme on les aime à l'iceberg Lounge, cet établissement digne des Sodome et Gomorrhe de l'ancien temps. Une soirée arrosée, de l'argent et du champagne qui coulent à flots. Du sperme qui jaillit dans les orifices, et bien sûr, les débauches réservées à une élite. Tandis que des orgies se font à l'étage supérieur, tandis que les mecs en rut se tapent les premières connes qui avalent goulûment le GHB consciemment ou inconsciemment, le Pingouin, lui, ne goutait pas ce genre de choses, du moins, pas en public. Il gardait ses goûts et ses besoins pour lui-même dans le cadre privé. La luxure, la dégueulasserie, l'ambiance d'Antarctique qui émanait de ce lieu n'offrait qu'une seule pensée à Cobblepot : Gotham City connaissait l'ère d'avant la décadence romaine. Et généralement, c'est ce qui présidait la fin des temps, la fin d'une époque, la fin de quelque chose qui allait se finir, et peut-être même dans la violence. Et le Pingouin, entre deux gorgées de champagne, fixait la femme qui se tenait devant lui. Elle lui expliquait qu'elle avait eu quelques soucis avec des flics pourris. Le Pingouin avala le reste de son verre avant de ricaner grassement.

"Hin hin hin. T'essaierais pas de me prendre pour un con, Jimmy ? Nan, t'oserais pas, je te connais, t'es quelqu'un de réglo. Par contre ..."

Un mauvais sourire sur le visage. Oswald était en train de comprendre le petit jeu. Quand on veut jouer au con avec le Pingouin, faut s'attendre à en payer le prix fort. Le Pingouin sortit son téléphone avant de composer un numéro. Bossworth, l'homme de main du Pingouin décrocha. L'homme de main du Pingouin ne dit rien, il laissait entendre la femme d'Antonio en train de hurler dans le combiné, elle pleurait. Et tout à coup, un bruit. Tchac ! Tchac ! Tchac ! Comme un couteau qui coupe une carotte. La femme hurla d'un grand coup avant que le Pingouin ne raccroche le téléphone. Fumant sa cigarette et laissant un brouillard de tabac en direction du visage d'Antonio. Il en profitait, ce cher Oswald.

"C'est un truc que j'ai repris à la mafia des russkovs ... J'espère que ta femme se remettra des trois doigts coupés. Pour te faire une branlette, elle aura un peu de mal les premiers temps, mais je suis sûr que si elle va vite à l'hôpital, on pourra lui recoudre. Encore faut-il qu'elle n'ait pas un accident de voiture ... Et je crois que tu aurais dût faire la vérification de ta bagnole wak wak wak."

Qui sait si Bossworth n'avait pas malencontreusement coupé les freins de la voiture de la femme de Jimmy ? Ce sera la grande inquiétude de l'homme qui allait se chier dessus. Bah, il pouvait se le permettre, après tout, il était dans un établissement "respectable" et personne n'allait se foutre de la gueule du propriétaire non ? En principe. Oswald changea du tout au tout avant de prendre son parapluie. Une lame tranchante en sortit du bout, caressant doucement la glotte de l'homme qui se trouvait en face de lui. Cette fois, le Pingouin était particulièrement mécontent. Il avait une réputation à tenir, et personne n'irait l'enculer comme ça, surtout pas une petite fiotte d'italien de merde. Le Pingouin détestait les chinetoques, les métèques, mais il détestait encore plus les italiens. Un mauvais souvenir de Falcone, sûrement. Il relâcha son emprise sur l'homme qui était au bord des larmes. Nul doute, il allait parler.

"Tu as jusqu'à demain midi pour répondre aux questions de cette demoiselle, qui te laissera un numéro de téléphone pour la recontacter. Satisfaite, jeune fille ? On apprend pas à un pingouin à questionner le vil manant."

Voila une des perversions préférées du Pingouin : Détruire tout ce qu'un homme peut construire, peut bâtir. Tout détruire d'une traite si on venait à se foutre de la gueule du Pingouin. L'homme est tétanisé, complètement foutu. Il venait de se faire avoir, et il venait en plus de prendre un surplus d'argent. Il avait la chance de vivre une nuit de plus. Et s'il tentait de s'enfuir ... Il le paierait très cher. Oswald se leva, saisissant deux pouliches à moitiés bourrées par les hanches avant de sortir du carré VIP. Le Pingouin ricana de plus belle avant de quitter l'endroit.

"Ne me remercie pas ma belle, tu as réussit à sauver la vie d'un misérable abruti. Maintenant, tu me dois quelque chose, et tu m'appartiens. Wak wak wak."

Elle venait de sauver la vie d'un homme, ok. Mais en échange, elle venait de se vendre à l'un des pires salauds de cette ville. La pitié, c'était vraiment un truc de tarlouzes, de faibles. Oswald en profitait, et tel un empereur romain, il venait d'échanger une vie contre un service. Tout est marchandise dans cette ville, et elle allait en apprendre l'amère leçon. Tandis qu'il riait, une ambiance de mort régnait dans le carré VIP. Il avait bien rigolé, il avait bien montré qui était le patron. Il avait montré qu'il était le parfait maitre de la situation. Les deux pouliches à ses côtés, le Pingouin sortit de l'Iceberg Lounge tout en ricanant. Il allait leur mettre sévère à ces deux connes. Elles allaient prendre tarif et elles allaient en prendre plein le cul, et elles pourraient pas s'assoir avant des jours. Il allait leur troncher la gueule et ça allait être dégueulasse. Le pouvoir, le vrai, y'avait que ça de vrai. Même moche, il pouvait emballer grâce au fric. Comme quoi, avec le fric, tu peux tout faire. Avec la bonne somme, tu peux ridiculiser qui tu veux, transformer les gens en pantin, et ça, c'était le vrai pouvoir. L'argent roi. Il sortit de l'Iceberg sous ses propres rires, tandis qu'il marchait dans la rue avec les deux morues qu'il allait déglinguer dans le pieu. Y'allait avoir du sale, du dégueulasse, et faudrait au moins trois jours pour nettoyer après ça. Il était de retour aux affaires, et le Pingouin ne se laisserait pas intimider, c'était certain !

Une voix d'ange PV Oswald Cobblepot

L’horreur d’Oswald monte d’un cran quand il avait appelé la femme de l’homme en question, je ne peux rien faire que de fermer les yeux et d’écouter les cris de douleur de cette femme. Mes poings se serrent, j’ai envie d’envoyer mon poing dans la face de Cobblepot et de ses sbires, mais je sais déjà que même si j’arrive à l’atteindre des dizaines d’hommes de main vont me tomber dessus.

L’homme suspecté d’être un flic avait jusqu’à demain pour me donner les informations que souhaite Cobblepot, mais je n’avais pas l’intention de faire du mal à cet homme. Je devais juste lui parler en privé sans avoir de surveillance. Après ce spectacle qu’a donné Oswald, il se lève et s’approche de moi. Je sens son haleine fétide et sa dentition qui laisse à désirer.

Je me contente d'un faux sourire en guise de réponse, je le regarde s'éloigner avec deux femmes qui gloussent à ses côtés. Me voilà seule avec Jimmy et deux sbires d'Oswald. Je me redresse pour avancer vers eux.

« Je m'occupe de lui les gars. Allez juste me l'attaché dans un endroit plus tranquille pour que je puisse l'interroger sans être dérangé. »

À ma grande surprise, ils acceptent sans poser de questions. Jimmy est emmené à l'arrière du club. Je les suis à bonne distance. Il attache l'homme qui se débat alors, mais il se calme quand l'un des sbires lui donne un violent coup de poing. Nous sommes 4 dans la pièce, juste 2 sbires, je peux les neutraliser et partir. Je décide de rentrer en action et neutralise les deux gardes, je m’avance vers Jimmy pour défaire ses liens.
« Même si j’ai fait croire que je suis avec eux, loin de là. J’ignore si vous êtes de la police, on n'est pas en très bon terme, mais je ne peux pas les laisser vous tuer. Je vais vous libérer et vous allez voir votre femme au plus vite et quitter Gotham. » L'homme me remercie et quitte la pièce au plus vite, je fais de même et dans le couloir je m'arrête devant une caméra et je fait mon plus beau doigts d'honneur et avec un jolie "Va te faire F****", jamais je ne pourrais travailler avec cet ordure. Je sais déjà que j'ai intérêt à surveiller mes arrière. La soirée se termine ici pour moi.

Codage par Libella sur Graphiorum