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 Miroir Miroir... [Avec Azzura]

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Blackgate
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Renata Cardozo
Renata Cardozo
MessageSujet: Miroir Miroir... [Avec Azzura]   Miroir Miroir... [Avec Azzura] EmptyMer 2 Aoû 2023 - 22:45




  • Type de RP : Réalité Alternative
  • Date du RP : Fevrier 2020
  • Participants: Renata et Azzura
  • Trigger warning: Traffic d'être humain, violence physique, violence verbale, mort, gore.
  • Résumé: L'équipe héroique du Justice Show va affronter son Nemesis.




C’est ce soir ou jamais.

On entend le tremblement dans sa voix, habituellement si posée, une mélange d’excitation, de peur et de colère.
La table de leur repaire est couverte d’un plan, enfin, d’une demie douzaine, assemblée en un tout chaotique et annoté, réunissant les officiels avec les résultats de leur semaines de repérage. L’ambiance est électrique, chacun se tournant vers Renata, faisant face à l'évidence en même temps qu’à leur “leader” - elle refuse ce terme a chaque fois qu’il vient sur la table - les traits sont tendus, les sourcils froncés, des objection naissent au fond des gorge mais meurt avant même d’atteindre leur lèvres plissées.

On ne peut pas remettre à plus tard, sa nouvelle marchandise va arriver ce soir, et il n’est pas question que l’on regarde ces pauvre fille sombre dans l’abysse sans rien faire.

La fureur froide de la jeune femme enflamme l’encre de ses iris, si sa voix n’est qu’un murmure, c’est un hurlement de rage dans le silence absolu de leur salle de briefing. Derrière elle se trouve leur mur, recouvert de photos, plus ou moins floues, des portraits, des mugshots et d'autres clichés amateurs, formant une pyramide humaine, au sommet de laquelle culmine un sourire méprisant qui n’atteint pas des prunelles mortes de toute émotion.
La vénézuélienne plonge son regard dans celui, figé, de sa némésis, sa baleine blanche, tournant le dos à son équipe pour leur épargner le venin pur, la haine sans filtre que crache ses iris. Ses phalanges blanchissent, ses ongles s'enfonçant au creux de ses paumes.


Une main se pose sur son épaule et elle doit se retenir d’envoyer un coup de poing dans le visage de son second.
La courbe triste d’un sourire orne le visage de Troy, ne servant qu'à mettre en valeur les cicatrices qui ont ruiné son œil droit. Le gauche est emplis d’une détermination telle que Ren sent son cœur battre plus lentement, l'étau autour de sa poitrine se desserrant juste un peu. Ils échangent un hochement de tête, les deux autres poussant un soupir.
Renata avale sa salive, sa voix est rauque.

Préparez-vous, transfert dans une heure.



*  *  *


Iris s'installe sur la chaise comme elle l’a fait tant de fois.
Est-ce la dernière fois qu’elle sent sa peau frissonner au contact de l’acier froid, que le bruit des machines couvre celui de son souffle tremblant alors qu’autour d’eux les écran s’allume un par un, laissant défiler des données qu’elle est incapable de comprendre. Seuls Ren et Kostya arrivent à déchiffrer les montagnes d’information que délivre leur système de surveillance, une petite armée de pigeon-caméra surveillant la ville à toute heure du jour et la nuit.
Gotham ne dort jamais.
Autour d’elle les autres s’installe aussi, Troy avec les gestes fluide d’une personne qui a fait ça des centaine de fois, pouvant se connecter seul si le besoin se fait sentir, et Ashley avec son enthousiasme habituel, la Texane ne pouvant s'empêcher de sourire ouvertement malgré la tension palpable.

Link à Red Team, vous êtes parés pour le Transfert ?

La voix de Ren est modulée, déjà dans son rôle officiel, un masque miroir dissimulant son identité aux futurs viewers.
L’idée de financer l'héroïsme via les donations twitch est un cou de génie que peu ont réussi à appliquer, même après la masterclass offerte par le Justice-Show. Iris n'aurait jamais rêvé de se retrouver membre de cette équipe, mais la jeune graphiste passé désormais ses nuits à prouver aux éléments perturbateurs de Gotham qui si le crime paie, il a tendance à la faire en coup de pied dans les gencives.
Sa chaise commence à vibrer, une longue aiguille d’acier venant se placer devant l’entrée se son port mécanique, à la base de sa nuque. Sur son moniteur on peut voir l’adrénaline accélère son rythme cardiaque alors que la voix de Ren commence le décompte.

3, 2, 1, Virtualisation !


Elle plonge dans l’abysse alors que l'aiguille s’enfonce dans sa nuque.
Puis un feu d’artifice de couleur envahis son cerveau.
Un instant plus tard, sa peau est d'acier et elle sens sur celle-ci la fraîcheur glaciale de la nuit Gothamite.



*  *  *


Les Avatars sautent d’un toit à l’autre sans le moindre effort.
Link les observe avec attention, suivant les rapports de performance en direct. Cela à été le bon choix de travailler avec Clémence, sa maîtrise de la robotique humanoïde ayant poussé son équipe vers des hauteur inattendues. Passer de simple robots humanoïdes aux merveilles d'ingénieurs qui naissent de l’esprit de Saint-Clair est sans doute la seule chose qui leur a permis de survivre à l'opposition écrasante du crime local. Ren regrette profondément qu’un esprit aussi brillant soit aussi fragile, peut être qu’un jour elle aura suffisamment décrypté la technologie cachée dans son propre cerveau pour lui permettre de sauver celui de son amie.
La grâce féline des poupée d’acier est hypnotisante, leur visages souriant sans une once de moquerie, leur tenue héroïque et colorée - gagner la confiance des civils est indispensable - est les armes dissimulée dans leur membre, capable de donner du fil à retordre même aux adversaires les moins humaine de cette ville maudite.
La voix de Troy la sort de ses pensées.

Immeuble en visuel, je suis a 300m.

Leur cible est cachée en pleine lumière, dans un hôtel privé hors de prix, en plein milieu de l’une des rues les plus huppées de Gotham. Il y a un certain niveau de richesse au-delà duquel les lois ne sont qu’une suggestion vite oubliée. Comme partout, la police est là pour protéger les intérêts des puissants, que ces derniers soient criminels ouvertement ou non.
L’entrée est bordée de colonne de marbre, des vitres immenses offrant une vue imprenable sur le hall décoré comme un palais Italien de la renaissance. Ici, des jeunes femmes sont vendues au plus offrant, leur innocence mise aux enchère pour le plaisir pervers des plus corrompu de ce monde. C’est le repaire d’un monstre à forme humaine, de celle qui a détruit le visage de Troy et terrosie Gotham depuis plus d’un an.

Tout le monde est en place. Demain matin, Azzura Falcone se réveillera dans une cellule.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Miroir Miroir... [Avec Azzura]   Miroir Miroir... [Avec Azzura] EmptyJeu 3 Aoû 2023 - 2:13

Miroir Magique au Mur
Dis-moi qui a beauté parfaite et pure.

La Casa d'Oro était devenu la nouvelle plaque tournante du crime organisé à Gotham City. Un hôtel gigantesque dont la façade rappelait l'Italie. Devant, une grande cour était partagée par un grand bassin transpercé de belles colonnes de marbre blanc. Dans ce quartier, il y avait tellement d'hôtels extravagants que celui-ci se fondait particulièrement dans le décor, et pourtant, il y avait une grande différence au niveau de la richesse engagée. Et les talents d'esthète des architectes derrière un tel projet. Des véhicules de luxe venaient se ranger à l'arrière, où les voituriers allaient les garer. De nombreuses femmes et hommes en sortaient, avant de rejoindre la grande cour et contourner le grand bassin illuminé de spots lumineux. Les ondes filaient sur l'eau, sur lesquelles se reflétaient cette douce lumière qui perçait la nuit gothamite.

Dans les sous-sols de l'hôtel, il y avait vingt filles. Beaucoup plus que d'habitude, d'où cette réception. L'argent allait couler à flots. Des Caucasiennes, celles qui se vendaient le plus cher. A quoi le public ressemblait-il ? Des membres du cartel, proxénètes en tout genre bien que de ce qu'on lui avait reporté certains voulaient plutôt les pièces détachées. Goldenface n'était pas regardante sur ce qu'on faisait de sa marchandise, tant qu'on l'avait payée. Elle portait des chaussures à talons hauts, des bas parcourus de losanges et un tailleur lui descendant aux genoux, ainsi qu'un chemisier blanc. Les filles alignées n'osaient croiser son regard. Sa coupe de cheveux, très courte, avait les pointes cassées faute de les triturer un peu trop.

Elle portait un masque angoissant. Le masque de Maestra qui recouvrait le haut de son visage, gondolé et non uniforme, il témoignait avoir encaissé de nombreux chocs. Ses lèvres étaient recouvertes d'or. Son visage était fermé, et on ne pouvait distinguer son regard derrière l'obscurité des orifices de son masque.

Goldenface s'arrêtait devant chaque femme qu'elle inspectait elle-même. Elles savaient été drillées, et n'avaient droit à aucun faux pas. Car elles ne seraient pas battues, pas de trace au moment de la vente. Elles auraient pire. Bien pire. Quelque chose de plus insidieux. Alors, Goldenface inspecta leurs gencives, leur corps, leurs yeux, s'assurait qu'elles se tiennent droite, que leur maquillage soit le plus parfait possible et que les vêtements soient à la bonne taille.

Arrivé à la dernière, elle appela le gardien.

- J'en ai compté dix-neuf.

- Donna Falcone.  La dernière...

- Encore elle ?

- On ne peut rien en faire, elle aurait gâché la soirée.

Goldenface observa sa montre. Il restait trop peu de temps, mais cette affaire devait être réglée au plus vite. Elle perdrait une élégante somme d'argent si la petite n'était pas présentable, et encore plus si cette dernière venait gâcher la soirée. Azzurra se retourna, leva la voix, et déclara :

- Refaites le maquillage de numéro 420.69, c'est un disastro. Les autres sont parfaites, baisables, même. Ca partira comme des petits pains.

Goldenface vint rejoindre la dernière dans sa cellule. Celle-ci avait refusé de s'alimenter depuis longtemps, elle tremblait et la fixait avec ses yeux noirs terrorisés.

- Je... j'veux pas être vendue. Pourquoi vous faites ça ?


La silhouette se tenait droite devant les barreaux de la cellule.

- Tu sais. Quand je suis arrivée ici, j'étais à ta place. Je n'ai pas été autant bien traitée que nous t'avons traitée. On m'a fait avaler une drogue expérimentale. Le "Sole d'oro".

Goldenface retira ses gants blancs et lui présenta ses mains. De très belles mains, aux doigts longs, vernis d'or. Ils avaient une particularité cependant, comme des doigts mal irrigués de sang, la couleur de sa peau changeait aux extrémités. Elle était dorée.

- Un poison coule dans mes veines. Mon sang scintille lorsqu'il se répand. Mon cerveau brûle. Je vois des flash. Je vois l'avenir. Je vois des sombres choses. Au fur et à mesure qu'il me transformait, j'ai compris ce que nous étions, nous, les femmes. Des trophées. Des jouets de désir pour les hommes. C'est notre place. Si nous voulons être plus que ça, nous devons nous battre. Nous devons briller. Je me suis battue, pour être plus que ça. Gotham City tremble en entendant mon nom. Toi, tu as abandonné. Tu aurais pu faire tant de choses. Mais tu as refusé.

La petite baissa les yeux.

- Je... laissez-moi rejoindre les autres. Pitié. Je vous promets que je ferai de mon mieux.

- C'est trop tard. Nous t'avions déjà prévenue. Tu n'es plus vendable. Les critères pour la mise sur le marché n'ont pas été atteints à temps. Et je n'ai plus de raisons de te stocker, dès la semaine prochaine, un nouveau lot devra investir ces cellules. Tu es... hors-jeu.

La petite se mit à paniquer. Goldenface claqua des doigts ce qui fit venir le gardien. Il était équipé d'un pistolet étourdisseur pour bétail, et il ouvrit la porte de la cellule avant de s'y glisser. On entendit un cri, puis un bruit assourdissant, et le silence. En revenant dans la salle où les filles y avaient été présentées étaient déjà amenées dans les loges où elles seraient entreposées avant d'être affichés pour le public dans la salle de spectacle afin de faire les enchères.

Goldenface monta les escaliers et arriva dans la cour où les personnalités de la ville affluaient. Et voilà qu'elle croisa le regard du commissaire qu'elle accueillit avec toute la chaleur italienne.

- Arnold Flass. Che bell'uomo ! Comment allez-vous ce soir ?

- Ah ! Eh bien, j'suis venu avec mes meilleurs lieutenants, je leur avais promis une super soirée de la police, j'espère que vous ne nous avez pas oubliés.

Elle posa sa main sur le cœur, toute émoustillée.

- Oh, mi amor. Vous avez tellement fait pour moi, et donc par extension pour la ville de Gotham City cette année, il est évident que je ne vous ai pas oubliés. Mais. Vous n'avez rien à boire ?

Elle claqua des doigts deux fois, faisant venir à elle un de ses servants, un garçon aux cheveux noirs qu'elle appréciait particulièrement. Il vint avec un plateau contenant de nombreux verres de Champagne et en tendit un à Flass. Tout en souriant au serveur, elle lui dit d'une voix maternelle pour que le Commissaire ne se doute de ce qu'elle lui dit.

- Avevate un solo compito, quello di servire i clienti. Se continuate a comportarvi così, tornerete semplicemente all'orfanotrofio.

Le serveur fut troublé parce qu'elle dit, et se mit au travail. Tout en gardant ce sourire tordu, les lèvres d'or lâcha un :

- Che bel culo. Donc. Oui ! Je disais que nous vous avions préparé votre... dû. Vous savez, ça m'avait beaucoup touché, l'an dernier quand vous me disiez que vous aviez dû licencier toutes ces femmes à la police, pour... insubordination. Tout ça en même pas un mois après votre nomination. C'est pourquoi, portée par mon bon cœur, vous me connaissez, moi et cet esprit maternel qui m'anime, je les ai recueillies sous mon aile... et vous les propose ce soir. Comment elles s'appelaient déjà ? Renée et Maggie. Nous leur avons donné de jolis costumes pour l'occasion, ainsi vous ne seriez pas dépaysés. Emmenez donc vos hommes dans la salle "Etna", au deuxième étage. Aussi, ne fouillez pas dans l'armoire à la poignée d'or. J'y stocke une mallette avec de l'argent en liquide, ce serait dommage qu'elle... disparaisse. J'ai à faire, Commissaire. Les enchères vont bientôt commencer, et je suis malheureusement attendue. Vi auguro di trascorrere una bella serata.

Azzurra jeta un œil aux alentours pour voir s'il y avait quelqu'un à arroser encore. La Maire n'était pas encore là, elle allait être le clou du spectacle. Elle jeta un oeil à sa montre et remonta dans son bureau calmement. Azzurra ne se pressait pas. L'enchère débutait à 21h selon le plan, mais elle pourrait prendre un bain une heure, tout le gratin de Gotham attendrait debout en savourant du Champagne qu'elle ait terminé, qu'elle se soit remaquillée, séchée, habillée, pour débuter. Elle avait ce pouvoir-là. Arrivée dans son bureau, elle ne fut surprise d'y voir deux invités. Allongée sur le divan, dévorant quelques raisins, la dévisageait sa muse aux lèvres d'argent, à la robe pailletée d'argent. Celle-ci la dévisagea.

Une fille qu'elle avait rencontré lors d'une soirée il y avait bien longtemps. Bien plus jeune, mais Azzurra lui avait voué un culte dès le début. Peut-être était-ce un amour. Un certain amour, peut être passionnel, comme elle en avait pour les plus jeunes qu'elle, comme en témoignait son choix de voituriers et serveurs qui servaient l'hôtel ce soir-là. Elle sentait que cet amour n'était peut-être pas réciproque, mais elle avait eu des arguments.

Mindy voulait être respectée. Azzurra avait besoin d'argent. Les deux s'étaient bien complétées. Elle était devenue sa muse, sa sidekick. Mindy, aka Lèvres-d'-Argent et l'intelligence de Mark, l'adjoint du maire, avaient fait de Goldenface la gangster la plus crainte de la ville. Mais tout cela n'avait pas pu être possible sans le sacrifice de Lalo pour les sauver face au Gant Noir il y avait de cela un certain temps. Cet homme qui avait tant tenu à ce qu'elle ne tombe pas dans le crime... parfois, la Marraine se demandait ce qu'il penserait d'elle. Ils s'expliqueront au Paradis, après tout ils étaient les deux de fervents catholiques.

L'autre personne : Carmine Falcone. Son oncle. Son numéro quatre. Lui et ses hommes s'étaient rapidement joints à elle. Un homme aussi fier que Carmine, penserait-on ? Il avait eu un coup de pouce. Et ce coup de pouce, c'était sa fille Sofia qu'elle avait tenu en otage. Une femme cruelle et intelligente, elle aussi, et qui pourtant était tombée à genoux devant la native romaine aussi vite que tous les autres.

En Italien, Goldenface déclarait :

- Je veux que vous vous assuriez que 420.62 soit vendue à la maire. Elle a besoin d'un sujet à euthanasier pour son nouveau projet municipal, et a tenu à ce que ce soit une "innocente".

- Blackgate regorge de criminels, pourquoi une innocente... ?

Goldenface sourit.

- Tout le monde rejette le CO2 de la même manière, innocent, ou criminel. Enfin. Ce n'est pas moi que vous devez convaincre, je ne suis que l'humble serviteur de notre Maire. Et elle a l'autorisation du Gouvernement. Contentez-vous d'obéir. Vos hommes sont-ils prêts ?

- J'ai amené tous les hommes que j'avais.


- C'est bien.

Azzurra avait commencer à se revêtir d'un costume de mafieuse qui avait la particularité d'être pare-balles. Elle avait son holster, avec sons Beretta.

- J'ai eu la prémonition d'un bain de sang, ce soir. Si ça devait arriver, nous ferons en sorte que rien ne nous soit imputable et que l'argent des transactions nous soit versé en bonne et due forme. Le reste n'a aucune sorte d'importance.

Carmine acquiesça avant de quitter le bureau. Goldenface observait Lèvres-d'-Argent et lui sourit.

- La vente aux enchères va commencer. Je vais descendre.

Il y avait quelque chose de dégoutant en elle. C'était pour cela que Mindy n'arrivait pas à l'aimer. Azzurra était une femme redoutable et assoiffée de pouvoir, sans une once de morale qui s'épanouissait dans la stupre et le sang. Sa douceur était fausse, elle ne servait qu'à terroriser. Mindy ne put s'empêcher de soupirer. Avant qu'elles apprennent à se connaître, elle ne l'avait pas trouvé si mal pour tout dire. Une femme douce et pleine d'amour, certes pas toujours facile à vivre, mais elle avec un accent rigolo et qui s'inquiétait vraiment pour les choses. Pas une femme intelligente qui disait beaucoup de choses éclairées, peut-être même un peu simple d'esprit par moments, mais qui savait trouver les mots justes  quand il le fallait et voir les choses comme elles méritaient d'être vues lors des moments les plus sombres. Une femme qui n'aurait jamais pu s'en prendre aux autres femmes, encore moins devenir une maquerelle.

Mais ce n'était pas elle, simplement un fantasme que Mindy s'était imaginé toute seule dans sa tête avant qu'elle la connaisse.

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Blackgate
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MessageSujet: Re: Miroir Miroir... [Avec Azzura]   Miroir Miroir... [Avec Azzura] EmptyVen 4 Aoû 2023 - 23:05

Parangon en place, prêt à faire une entrée au troisième.

Troy observe avec attention le mouvement des invités, remarque facilement que la majorité des “profils importants” sont en train de se diriger vers les profondeurs plus privées du bâtiment. Malgré tout son pouvoir et son influence, même GoldenFace ne peut pas effectuer son business en pleine lumière. Mais c’est ce qui allait se passer ce soir, avec l’aide de Link et de l’équipe, ils allaient mettre la jour sur les immondices qui se dissimulent sous le vernis hors de prix des quartiers riches de Gotham.
Son poing métallique grince alors qu’il le ferme de toutes ses forces. Le jeune homme ne s'émerveille plus vraiment de la puissance brutale de son corps synthétique, ces derniers mois il a passé plus de temps en tant que Parangon que lui-même.

Je pense que l’on a moins d’une heure avant le début des enchères, et tout le monde semble s'activer, c’est le moment ou jamais.

Son excitation est palpable, même à travers la voix modulée et la rigidité de son professionnalisme.

Crashtest en place ! La sécurité ne rigole vraiment pas, mais je suis dans le garage… personne ne regarde jamais sous les camionnettes de livraison !

Le ton amusé d’Ashley lui donnerait presque le sourire.
Il jette un œil aux caméras de cette dernière, dissimulée derrière le véhicule d’un service de traiteur hors de prix, observant la porte de service et les deux gorilles qui la flanque, leurs mains massives jamais loin de la crosse de leurs armes et leur torses massifs engoncé dans des vestes par-balle de qualité militaire. Un équipement à faire rougir de jalousie la GCPD et son manque drastique de moyens.

Eclipse sur le toit, je pense que personne ne m’a vue.

Troy prend une lente inspiration, il compte jusqu’à trois mentalement, puis les muscles d’acier de son corps se tendent, près à l'action.

On entre.

Un grappin jaillit de son avant bras en sifflant, traversant la distance qui le sépare de la Casa d’Oro en un instant, se logeant sans soucis derrière un rebord métallique avant de déployer ses bras, le câble d’acier se tendant soudainement. Le corps métallique jaillit du toit, presque invisible dans le ciel nocturne de la ville, tous les yeux tournés vers le repaire étincelant de leur cible. Le vent balaie sa peau d’acier, il sent la tension dans ses articulations alors qu’il se balance vers l’immeuble, la connection ésotérique de Link lui permettant de faire de ce corps artificiel le sien.
Avec un rire née de l'adrénaline, il traverse une vitre renforcée du troisième étage de ses deux pieds, projetant des éclats de verre à travers toute la pièce, ses talons venant s’écraser sur le visage transfiguré de surprise d’un sbire de Goldenface.

JUSTICE SURPRISE !

*  *  *

Et là je lui ai dit : Si tu veux mettre une main au cul de la mairesse, c’est ton problème, mais je te conseil de t’acheter une nouvelle main avant !

Carlo lance un regard désabusé au deuxième garde alors que ce dernier semble absolument tordu de rire par sa propre blague. Quel imbécile aurait envie de peloter l’une des femmes les plus puissantes de la ville alors même que leur patronne en vend d’aussi bien sans aucun risque de finir avec des bottines en béton ?
Mais, alors que son collègue se frappe la cuisse dans son hilarité auto-infligée, un mouvement au coin de son champ de vision lui fait tourner la tête. Immédiatement sa main se referme autour de la poignée de son arme alors que ce visage se reflète sur la surface chromée d’un masque féminin, leur nez se touchant presque.

L’imbécile-qui-va-se-prendre-un-pain-dit-quoi !

La phase dite à toute vitesse le laisse médusé et son cerveau perd un instant à essayer de la comprendre.

Quoi ?!

Un poing métallique s’écrase au creux de son ventre comme un foutu train de marchandise, l’envoyant s’écraser dans son collègue dont le rire se transforme en couinement de surprise. Porté par l'inertie de ce coup surhumain, les deux roulent sur le sol de béton avant de s’écraser en un tas de membres chaotiques contre une des voitures de sport hors de prix des invités.
Ils n’ont même pas le temps de se redresser que la silhouette féminine est soudain sur eux, un massif coup de pied enfonçant le visage du rigolo dans la carrosserie de la bugatti, le crâne de ce dernier craquant comme une coquille de noix. Carlo ne l’admettra jamais mais à ce moment-là il couine comme une fillette apeurée en cherchant vainement son arme, encore complètement déboussolé par la tourneboulé qu’il vient de subir. Il ne n'admettra jamais car un genoux d’acier projeté par des fibres synthétiques vient s’écraser au milieu de sa poitrine, envoyant des morceaux de son sternum se perdre dans ses poumons.
La dernière chose qu’il entend avant que les tenèbres ne l’emporte c’est la voix joyeuse d’une jeune femme avec notable accent du sud.

Pas de pitié pour les trafiquants d’êtres humains honey !


*  *  *

Un fracas métallique, Tony lève les yeux, ses mains se crispant sur son fusil d'assaut. Est ce qu’un foutu pigeon vient de s’écraser sur la tôle ? Un second fracas, plus fort. Une vis arrachée rebondit le long de l’escalier, il monte quelques marches pour mieux voir ce qu’il se passe.
La porte de secours du toit s’ouvre à la volée, le battant métalique sonnant comme un gong alors qu’une cascade de fumée acre emplit soudain le couloir, le gaz plus lourd que l’air devalant les marche telle une cascade d’un noir absolu. Il saisit sa Radio, son arme pointée vers la masse ondulante qui avance lentement vers lui.

Ici Tony je crois que l’on a un…

Son message se finit dans un gargouillement alors qu’un harpon lui traverse soudain le torse. Il regarde la longueur d’acier avec des yeux écarquillés, la bouche entrouverte alors que sa main se desserre, laissant la radio tomber au sol. Le câble du harpon se tend et la proie est soudain happée par la fumée ténébreuse qui s’étend un peu plus chaque instant. Au sol, la voix paniquée d’un de ses collègues jaillit de la radio.

Tony ? Qu’est ce qu’il se passe ?! Tony tu me reçois ?

Une botte d’acier s’abat, projetant des éclat de plastique noir et de circuits imprimé sur le sol alors que la voix est coupée brutalement.

*  *  *


Mesdames, Messieurs et autres Genres, ce soir la justice est plus qu'une simple conception, la revanche plus qu’une pulsion et les coupables seront châtiés. Ce soir le gant d’acier n'a ni retenue ni velour… C’est l’heure du JUSTICE SHOW !
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Miroir Miroir... [Avec Azzura]   Miroir Miroir... [Avec Azzura] EmptySam 12 Aoû 2023 - 15:39

Miroir Magique au Mur
Dis-moi qui a beauté parfaite et pure.

- Nous sommes attaqués !

C'était prévu. Azzurra ouvrit son téléphone et vit un plan du bâtiment, avec les unités qui ne répondaient pas. Il y avait donc trois attaques successives, à trois endroits différents. Elle souffla, avant d'envoyer les positions aux unités les plus proches. Prévoyez tout ce qui est nécessaire. Azzurra repéra la personne la plus proche de l'endroit où allait avoir lieu la vente aux enchères. Il fallait donc faire un détour. Elle ne pouvait pas se permettre de les voir faire irruption avant même que l'enchère soit terminée et qu'elle puisse s'enfuir avec l'argent.

Prenant un détour pour rejoindre le point d'impact le plus proche, elle fut dépassée par quelques gardes du corps en armure.

- Restez pas là, madame, c'est dangereux.

- Non. Je dois voir.

Azzura entra dans la salle des trophées de la Casa d'Oro. Là, elle se mit devant un des stands qui mettait en exergue quelques trophées obtenus lors de ses pérégrinations, et elle activa un mécanique secret qui ouvrit la grande vitre. Elle se saisit de l'arme mise en évidence et se mit à chantonner tout en faisant les vérifications que le matériel fonctionne bien. En partant, elle prit une machette qu'elle glissa à sa ceinture.

"Salve o popolo di eroi,
salve o Patria immortale,
son rinati i figli tuoi
con la fe' nell'ideale.
Il valor dei tuoi guerrieri,
la virtù dei pionieri,
la vision dell'Alighieri,
oggi brilla in tutti i cuor."


Lorsqu'elle revint sur le chemin qui menait là où il y avait le grabuge, elle eut un petit sourire en voyant quelques hommes blessés qui lui disaient de partir. Il y avait là une ombre qui venait, et qui veillait sur elle. Son arme à l'épaule, elle semblait avancer comme d'un pas dansant pour s'exposer au maximum. Elle sentait l'ombre guetter alors que d'autres hommes geignaient et se battaient.

"Giovinezza, Giovinezza,
Primavera di bellezza,
della vita nell'asprezza
il tuo canto squilla e va!
E per Benito Mussolini,
Eja eja alalà!
E per la nostra Patria bella,
Eja eja alalà!"

Des coups de feux retentirent. La cible était rapide et des bruits d'os brisés se firent entendre, des cris, des déchirements. Carmine serait en colère de savoir qu'autant de ses hommes iraient garnir les hôpitaux avoisinants, si ce n'est pas la morgue. Qu'est-ce qu'il ferait ? Rien. Tout en chantonnant et se calquant sur la musique, elle finit par avoir la bonne prémonition et fit volte-face, un souffle glacé ralentissant à une vitesse non prévue par le matériel la créature qui l'assaillait.

On aurait dit une poupée, un mannequin. Quelque chose qui n'était pas tout à fait humain.

- Oh, sono loro. Volevo versare del sangue. Sono deluso.

Lorsque la créature fut prête à la toucher, elle se figea. La bouche de Goldenface ne put s'empêcher de se tordre en un sourire. Puis, d'une main, elle se saisit de la machette et détacha la tête de la créature de son corps. Celle-ci neutralisée, Azzurra regarda sa montre. Elle avait beaucoup trop de retard. Elle appela Mike.

- Mike. Nous sommes attaqués par ces tarés du Justice Show. J'en ai neutralisé un, il y en a encore trois. Inutile de te dire que je ne veux pas jouer à désosser des poupées en vain, ces malades n'ont que trop sévi dans Gotham. Maintenant que tu es là, je te demande de profiter de l'occasion pour les hacker afin que mes hommes leur rendent une petite visite en personne.

Mike accourut à sa position avec son matériel. D'autres avaient eu affaire à eux. Ils étaient redoutables et dangereux, sans aucun doute. Même s'ils étaient parvenus à les neutraliser, ils n'avaient trouvé que des poupées inutilisables. Azzurra avait eu la présence d'esprit de ne pas trop amocher celle qu'elle avait neutralisé. Mike devrait pouvoir retrouver d'où ils sont contrôlés. Ce serait le seul moyen de guérir Gotham de ce fléau. La jeune femme déposa calmement l'arme sur son piédestal et se dirigea enfin vers la salle d'enchère, croisant Mike qui s'était aussitôt mis au travail.

Elle monta sur la scène. Beaucoup de gens étaient paniqués et avaient eu vent de ce qui se passait. Certains menaçaient de partir. Les esclaves étaient accompagnés chacune leur tour sur la scène, et Azzurra prit la parole :

- Mesdames et messieurs. Restez calme. Je suis Azzurra Falcone. Et l'enchère va commencer. Je tenais à remercier Pamela Isley de sa présence ici pour commencer. Je veux une montagne d'ovation pour Madame la Maire. Je tenais également à ce que vous ovationniez notre plus grand mécène ici, Monsieur Jack Oswald White.

Tout d'abord inquiète, la foule finit par ovationner et quelques chauffeurs de salle bien placés lancèrent les applaudissements. Jack White, le propriétaire du plus grand parc d'attraction en ville se leva. Difficile de voir à quoi il ressemblait sous son chapeau, l'homme au premier rang au costume violet se levant et écartant les bras pour accueillir la foule.

- Je tenais à vous dire. Nous sommes effectivement attaqués. La situation est sous contrôle. Les assaillants sont en cours de neutralisation par nos unités de défense. Soyez donc serein. Commençons la vente aux enchères, voulez-vous ? Notre premier sujet est cet adorable petit garçon d'origine caucasienne. Il sait tenir une maison, ce qui est plutôt bien pour un enfant de 13 ans. L'enchère commence à 1000$.

L'enchère commença. La foule enchaînait sans répit, 1000, 1500, 3000, 5000, 7500. 12500.

- 50'000$.

Ah. Un coup efficace. Un sourire mesquin, une cicatrice rouge sur un visage. Ce bon vieux Jack White. Azzurra lui sourit et haussa les sourcils :

- On a un 50'000$ ici, qui dit mieux ? Personne ? Allons, j'ai entendu 50'000$ ! Bon... ben. Adjugé vendu ! Nous passons au prochain.

- Mettez-le à mort.

- Pardon ?

- Je l'ai acheté mais je ne le veux plus, tirez-lui une balle dans la tête.

La stupeur générale. Des dents blanches sous ce chapeau, et Azzurra elle-même qui ne savait comment réagir. L'homme s'était levé et croisa ses mains derrière le dos.

- Qu'est-ce que vous ne comprenez pas ? Tuez-le je vous dis, hé, hé hé...

Le gamin ne comprenait pas grand-chose de ce qui se passait, ayant été drogué pour le calmer comme tous les autres, ce qui expliquait la façon dont ils subissaient la situation.

- Monsieur. Vous en ferez ce que vous voulez aussitôt qu'on vous l'aura livré. Nous passons à la suite.

- Tuez-le ! C'est le mien, faites ce que je vous dis !

Des clameurs s'élèvrent, on chantait en rythme "tuez-le, tuez-le !" Une femme était venue à ses côtés, haussant les épaules, faisant signe de passer à la suite. Azzurra soupira longuement pour garder son calme, puis finalement fit un pas sur le côté, attrapa le pistolet d'un garde et et sans une hésitation fit résonner le coup de feu qui marqua le silence. Elle dégagea la chambre du pistolet qui était restée coincée et le remit dans le holster du garde tétanisé, et attrapa le gamin inanimé en pestant en italien, pour le lancer à Jack White au premier rang qui l'attrapa en riant comme un forcené. Elle reprit, énervée :

- Voilà ! Nous passons à la prochaine. Une jeune fille caucasienne aussi, il semblerait qu'elle ait étudié le droit. Elle pourra vous dire à quel point c'est illégal ce que vous comptez lui faire dans vos caves, mais je vous assure qu'elle ne refusera rien ! Alors, l'enchère commence à 500$, allez-y !

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Blackgate
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MessageSujet: Re: Miroir Miroir... [Avec Azzura]   Miroir Miroir... [Avec Azzura] EmptyMer 6 Sep 2023 - 22:14

Ashley se redresse de sa chaise comme d’un cauchemar.
Ses mains cherchent frénétiquement la blessure béante qu’elle a sentie s’ouvrir dans sa gorge, ses doigts ne trouvant qu’une peau intacte malgré l’écho glacé de l'acier la traversant de part en part. Encore déboussolée, la Texane perd l’équilibre, tombant de sa chaise pour s’écraser sur le sol d’acier comme un sac, le choc la ramenant à la réalité.
Elle essaie de comprendre ce qu’il s’est passé, jamais auparavant une de leur marionnette ne s’était faite éliminée aussi vite, sans même avoir le temps de réagir ! Les hommes de Golden-fuck-face ne lui avait posé aucun problème, sa vitesse et son corps d’acier suffisant sans soucis à exterminer ces imbéciles comme la vermine qu’ils sont… croiser leur cible aussi vite, une aubaine ! Mais ses mouvement était inhumain, pas sans rappeler un certain meta-humain de central-city, la jeune femme au masque d’or devenant flou pendant une seconde alors que sa machette se retrouve soudain capable de trancher l’acier de son avatar sans effort. Son estomac se contracte lorsque les souvenir de sa mort lui reviennent comme un raz de marée, la douleur de sa colonne vertébrale sectionnée, les ténèbres qui envahissent sa vision.
Si elle ferme les yeux elle peut encore voir le sourire moqueur alors que sa tête tourbillonne vers le sol.
L’odeur âcre du vomi emplit la pièce alors qu’elle vide ses entrailles sur le sol.

*  *  *

Crashtest down. Méfiez-vous, elle est capable de vous tuer d’un seul coup de lame.

Troy doit retenir une volée d’insultes à la nouvelle.
Ont-ils vraiment sous-estimé Flacone à ce point ? Il y a des rumeurs comme quoi elle serait méta-humaine, mais rien qui lui donnerait les moyens d’affronter la vitesse inhumaine et le corps métallique d’Ash, quelque chose ne tournait pas rond.
Sa frustration quand à la perte d’un tiers de leur force et de devoir affronter une ennemies capable de telle prouvesse est rapidement canalisée, finissant sa route dans le visage d’un homme de main, son nez n’offrant qu’une futile résistant aux phalange métallique de son avatar.
L’homme est projeté à travers la pièce, laissant dans son sillage une giclée de sang et quelques dents explosées par le choc. S’il survit il aura sans aucun doute besoin de chirurgie reconstructrice. D’un geste désinvolte, le jeune héros économise à sa victime des centaines de milliers de dollars et un long séjour à l'hôpital, son talon finissant de briser le crâne de sa victime qui éclate comme une pastèque trop mûre.
Il se tient comme une statue, le métal doré de son corps semblant presque luire sous la lumière franche des néons, sa carrure est plus proche d’une statue antique que d’une bodybuilder. Son visage est presque humain si ce n’est son expression figée par un sourire presque commercial, comme s’il prenait en permanence une photo avec un fan. La seule indication de son potentiel meurtrier est le sang qui macule sont corps et les pointes jaillissant de ses phalanges, comme une paire de poing américain intégrés. Sa tenue est colorée, un mélange de violet et de ligne d’or qui se réunissent sur son torse pour dessiner un bouclier luisant avec à son centre un P stylisé. Un uniforme qui pourrait sembler ridicule s’il n’était pas actuellement couvert du sang de ses victimes.
Autour de lui se trouve toute une escouade de garde mort ou mourant, des impacts de balle ayant décoré les murs de longue lignes dessiné par les armes automatiques et le mobilier a été réduit en éclat de bois et de métal. Troy se met immédiatement en mouvement, il a une mission et il compte bien la réussir.
Le Paragon n’a pas besoin de reprendre son souffle.

*  *  *


Bordel ils sont en train d’essayer de traquer notre signal !

Kostya est en panique, ses yeux suivant les lignes de code qui défilent sur son écran.
Ses doigts dansent sur le clavier, créant des fausses pistes, détournant l’attention de l’équipe adverse en les envoyant vers des serveurs étrangers ou même les quelques accès obtenus au fil des années dans les réseaux illégaux des autres groupes criminels. Mais ce qui aurait suffit à brouiller les pistes ou, au moins, lui faire gagner quelques heures habituellement, ne lui offre que quelques pauvre minutes de répit. C’est le problème lorsque l’on fait fasse a autre chose qu’un putain d’homme lezard cannibal ou bien une electrokintetique exhibitioniste : les vrais criminels ont les moyens de se payer des experts. Malgré toute sa préparation, le hacker russe n’est pas vraiment armé pour faire face à un groupe déterminé, usant sans doute de matériel coûtant dix fois le prix du sien.

Essais de gagner du temps K, je vais voir si Eclipse peut s’en occuper de l’autre côté.

La sueur goutte doucement sur son front.
Dans la petite salle dédiée à leur serveur, la chaleur est étouffante et le stress n’aide pas vraiment, un par un ses murs tombent, ses pare-feu s'effondrent et ses fausse pistes sont ignorées. Il se mord la lèvre jusqu’au sang, son visage pâle seulement illuminé par la lueur spectrale de ses écrans alors que ses défenses cèdent sans qu’il ne puisse faire plus qu’un baroud d’honneur.

Je ne sais pas si cela suffira !


*  *  *


Les ténèbres avancent.
La fumée sombre et huileuse continue de descendre dans les étages, laissant derrière elle des couloirs comme couvert de cendre et des cadavres de garde au visage déformé par la terreur.
Trois gardes se tiennent devant l'ascenseur, leur armes braquées vers le bout du couloir, leurs mains tremblent, crispées par les hurlements de leurs collègues qui raisonnent depuis plusieurs minutes et leurs yeux scannent vainement les ténèbres qui s’avance doucement, couvrant une à une les sources de lumière comme une vague de nuit déferlant vers eux.
Avec un cri de rage, ils déchargent leurs armes sur cet ennemi intangible, le fracas des mitrailleuses couvrant leur hurlement de rage et de peur alors que l’acier siffle, faisant onduler le brouillard d’ébène.

Une main métallique traverse soudain le mure à leur droite, saisissant l’une des arme par son canon brûlant avant de la tourner vers les deux autre, la rafale de plomb dessine sur leurs chemises des fleurs d'hémoglobine, le porteur de l’arme estomaqué, sa bouche entrouverte sur un cris muet lorsqu’une deuxième mains jaillit du mur, l’attrapant par la gorge avant de le tirer à travers la paroie via une force surhumaine.
Face à lui se trouve une silhouette humanoïde, ses formes longilignes semble presque délicate dans la pénombre alors que de son dos jaillit un flot constant de fumée noire, comme une étrange paire d’ailes. Son visage est lisse comme un miroir, dénué de quoi que ce soit, son corps est vaguement féminin, mais ses doigts se terminent sur de terrifiante griffes métalliques, lesquelles se resserrent d’ailleurs autour de la gorge du garde. Il fait un bruit étrange alors qu’une cascade de sang dégouline sur son torse, ses yeux écarquillés et ses mains griffant vainement la peau d’acier de son bourreau.
Sa tenue est plus discrète que celle du Parangon, de noir et d’argent - un bon moyen de gagner l’approbation des membres les plus edgy de leur publique - son symbole est un anneau argenté stylisé representant son nom.

Eclipse, j’ai besoin de toi au rez-de-chaussée, on doit éliminer leur hacker aussi vite que possible.

Iris enjambe les cadavres, se dirigeant vers l'ascenseur.
Un horrible grincement métallique, les portes sont ouverte de force, offrant à la jeune femme une vue imprenable sur la chute vertigineuse. Sans hésitation, sans peur, la poupée se laisse tomber dans le vide, ses générateurs de fumée emplissant de ténèbres son sillage.

En route.


*  *  *

Le téléphone sonne, une fois, deux fois… messagerie.

Tian, c’est Ren. Je sais que tu m’as dit que tu ne voulais pas t’en prendre à elle, que c’était trop dangereux… combien cela t’as couté la dernière fois.

Une inspiration tremblante, si différente de sa confiance habituelle, de son contrôle, sa certitude prétendue.

Je ne te demanderai pas ça si ce n’était pas indispensable. Tu le sais. On a besoin de toi, si on veut réussir, si on veut la faire payer pour Kento, pour Lee… ce soir. Il faut que le dragon s’éveille Tian, on… j’ai besoin de toi. J’ai besoin de l'Empereur de Jade.

Quelque part dans chinatown, un coffre est sorti de sa cachette et une armure aussi ancienne que la grande muraille voit le jour une fois de plus.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Miroir Miroir... [Avec Azzura]   Miroir Miroir... [Avec Azzura] EmptyDim 10 Sep 2023 - 20:26

Miroir Magique au Mur
Dis-moi qui a beauté parfaite et pure.

Ils s'approchaient alors que l'enchère n'était pas encore terminée. Azzurra fit mine à Mindy de venir sur l'estrade et lui dit à l'oreille :

- Je te laisse continuer. Je n'ai pas assez confiance en mes hommes pour m'assurer que notre beau public ne soit pas embêté par nos invités.

Mindy lui sourit en retour et Azzurra hurla alors :

- Mes chers, je vous laisse ma collègue poursuivre la vente. Je reviens dans vingt minutes !


Mindy, toute excitée de pouvoir faire enfin face à l'action prit alors le micro et présenta le prochain esclave. Un Asiatique.

- MESDAMES ET MESSIEURS ! JE SUIS MINDY, PRINCESS MINDY ET QUEEN MINDY. LA SUITE DE L'ENCHERE, UN CHINOIS !

- Je suis Coréen, madame !

Ah, un petit plaisantin. La Rousse le regarda d'un regard noir avant de lui décocher un coup de talon au visage, et d'ajouter :

- Petite remise de 1% pour la réparation et une gégène offerte avec pour les éduquer comme au bon vieux temps ! Et aussi euh. Tu m'adresses encore la parole je te dégomme t'as pigé.

Il faisait moins son malin, comme ça.

Azzurra, tout en scrutant son téléphone, prenait contact avec Mark pour savoir où il en était. Visiblement, il avançait. Selon lui, ça paniquait de l'autre côté. Pour une fois, ils ne s'étaient pas attendus qu'on puisse neutraliser une de leurs maudites marionnettes, et ils n'étaient pas prêts pour les suivantes. Il allait continuer à faire pression.

- Bien, je prépare ma petite unité de choc. Donne-moi une localisation et ils feront un massacre. Mais fais vite. Je ne veux pas qu'ils gâchent ma soirée.

Azzurra entra dans son bureau, et derrière un tableau (La Mère de Whistler, qu'un espion anglais lui avait fourni), elle appuya sur un bouton qui déplaça son bureau, dévoilant alors un cercle circulaire au centre d la pièce. La mafieuse se mit au centre et la plateforme descendit dans les tréfonds du bâtiments. Derrière elle, la plateforme remonta. Ses pas marquèrent le silence dans l'obscurité, jusqu'à ce que les lumières s'allument une à une derrière elle.

La salle au bout de ce couloir était plutôt grande. A sa gauche, des terminaux d'ordinateurs affichaient des signes vitaux et toutes sortes d'informations. Il n'y avait pas un bruit si ce n'était que le cliquetis des machines et une respiration rauque. A droite, des cuves contenaient un liquide vert.

Azzurra s'assied sur une grande chaise au milieu de la pièce et contempla le mastodonte accroché au mur.

- Daddy ?

- Misérable pute.

Elle lui sourit.

- J'ai une mission pour toi.

- Libère-moi et je m'assurerai de te briser le cou. Ca réglera tous nos soucis en même temps.

- Il y a quelques individus qui envahissent le manoir en ce moment-même. Débarrasse-moi-en et je te libérerai.

- MENSONGE. TU M'AS MENTI, ET TU MENS ENCORE.

- Un peu de Froid d'Argent te rendra les idées claires.

- NON - NOOOOOON !

Elle se leva, s'approcha du terminal et tapa quelques commandes. Des tuyaux reliés au bras du géant vinrent se remplir de liquide à la couleur argentée, alors que du Venom vint en concert rejoindre son système sanguin, et au bout d'une dizaine de seconde, ses gémissements rauques se calmèrent. Azzurra s'approcha alors et se mit droit devant lui.

- Daddy. Tu promets que tu me serviras éternellement, n'est-ce pas ?

- Oui... Azzurra.

- C'est mieux. Maintenant, chasse, chasse. Réduis moi ces fils de pute en cendre.

Retournant vers le terminal, elle le libéra. Il retomba sur ses jambes, ses muscles se congestionnant alors qu'un monte-charge l'attendait. Ce n'était pas sa première fois, et il était conditionné à le faire. Se ruant sur le monte-charge, il remonta dans le manoir, prêt à traquer son homologue musclé.

Azzurra allait pouvoir retourner sur son estrade. Une fois de retour hors de son petit bunker secret, elle reçut des messages comme quoi ses adversaires avaient avancé bien plus rapidement qu'elle l'avait espéré.

- Quel enfer. Je devrais arrêter de parler autant, si je me comporte comme une méchante de films les gens vont penser que j'en suis une et ça me fera perdre trop de temps.

D'un rire, elle retourna à la salle de fêtes. Son titan personnel n'eut qu'à suivre les traces de sang pour tomber sur cette créature d'or au costume bariolé.

Miroir Miroir... [Avec Azzura] 1694370017-8zpzc4o1udv41

- TOI ! JE VAIS TE TRANSFORMER EN BOUILLIE !

Sans plus attendre, car il se fichait d'être filmé, il se jeta sur lui...

- Azzurra. Le nuage s'approche dangereusement de la salle des fêtes. Tu dois te préparer à l'arrêter.

- Envoyez des hommes. J'ai pas à risquer ma vie, vous vous rendez compte de combien je suis importante ?

- Ils devraient... mais je ne garantis rien.

Azzurra, derrière le public, finit par soupirer, se tapant sur le front pour se dire "réfléchis, réfléchis..."

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