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 Ice cream is my therapy | ft. Tim

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MessageSujet: Ice cream is my therapy | ft. Tim   Ice cream is my therapy | ft. Tim EmptyJeu 25 Avr 2024 - 21:05




  • Type de RP : Normal
  • Date du RP : mai 2020
  • Participants: Dick R. Grayson-Wayne & Timothy Drake-Wayne
  • Trigger warning: ///
  • Résumé: Après un diner de famille au manoir, Dick profite que Tim et lui sont les derniers sur place pour lui confier son envie de devenir le tuteur légal d'une certaine orpheline.



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Ice cream is my therapy
FT. Timothy J. Drake-Wayne
Quand Dick avait proposé qu’ils se voient tous les vendredis pour manger en famille, il s’était attendu à ce que ce soit un peu sportif. Il ne s’était pas attendu à ce que ça le soit tant. Et si Barbara et lui mettaient de grands efforts pour que chaque rencontre se passe au mieux, ils sont tous en terrain miné.

Bruce, qui n’a jamais été très doué pour exprimer ses sentiments, enfermé dans son deuil, passant le plus gros des repas à ruminer dans son assiette. Damian qui semble préféré passer son temps à se chamailler avec Tim plutôt que de faire un effort. Tim qui est encore en colère contre Bruce pour avoir suggéré d’utiliser le puit pour ramener Alfred et qui est clairement en attente de la prochaine tentative d’assassinat à son encontre venant de Damian… non sans même parler de la relation extrêmement fragile qu’ils tentent de reconstruire, Dick et lui.

Et ce soir, Babs n’avait pas pu venir. Dick avait perdu son plus précieux allier dans cette tentative absurde d’insuffler à nouveau un peu de vie dans les murs mornes du manoir. Bruce n’avait pas décroché un mot de la soirée là où son ainé avait eu l’impression de parler seul tout du long.

D’habitude, lui et sa femme s’assurent que Tim et Damian ne soient pas assis côte à côté ou face à face. Cela réduit drastiquement le risque que l’un d’entre eux ne finisse avec une fourchette ou un couteau planté dans la main, le bras ou la cuisse.

Ce soir, il s’était assis à côté de Damian et en face de Tim. Dans cette position, il a une chance d’intercepter un mouvement venant de leur benjamin avant qu’il ne soit trop tard. Mais malgré l’étrange ambiance qui a régné toute la soirée, aucun geste d’agression n’a été tenté.

Dick s’en serait émerveillé s’il n’était pas émotionnellement aussi lessivé après avoir navigué ce champ de mine sans sa partenaire habituelle pour l’y aider. Après un coup d’œil à sa montre, leur père s’excuse, filant à la Batcave pour aller commencer sa patrouille. Damian prend cela pour un terme posé à la soirée et file à son tour.

L’ainé soupire et ramasse la vaisselle sale pour aller la porter à la cuisine. Le temps de nettoyer la porcelaine et les quelques couverts qu’ils ont utilisés, il met le live twitch de Novalynn en bruit de fond. Il n’a pas aussi souvent l’occasion d’être dans ses viewier qu’il le voudrait mais, quelque part, ça le rassure quand la grise est en live. Au moins, il sait que la jeune femme n’est pas en train de se perdre dans les coins dangereux de la ville.

Une fois la vaisselle propre, il range méticuleusement le tout, suivant les habitudes qu’Alfred a installé toutes ces années dans le manoir. Cela lui semblerait criminel d’arranger les choses autrement, pour être parfaitement honnête. Il récupère son téléphone, envoie quelques dons, offre quelques abonnements et un sourire doux monte à ses lèvres quand il entend la réaction de la jeune femme. Il envoie un message dans le chat, lui souhaitant à elle et à tout le monde une bonne soirée avant de verrouiller son téléphone.

Quand il relève la tête, il se rend compte que Tim l’observe depuis l’entrée de la cuisine. Il lui offre, à son tour, l’un de ces sourires chaleureux dont il a le secret. Il se glisse ensuite vers le congélateur pour en sortir un bloc de sorbet à la framboise. Quand ils avaient commencé cet exercice difficile qui est celui d’apporter un peu de chaleur humaine à leur père, Dick et Barbara avaient remplit le congélateur des glaces préférées de tout le monde.

On ne sait jamais ce à quoi on peut faire face lors d’une soirée avec les Wayne. Et Dick est un fervent défenseur du fait qu’une bonne glace peut résoudre bien des soucis et délier des langues. Il aurait pu amener de la glace au café pour Tim mais il était hors de question qu’il l’aide à entretenir son addiction à la caféine.

Ce qui est un peu hypocrite quand on regarde sa propre consommation personnelle – il faut au moins ça pour être un justicier la nuit et un lieutenant de police le jour – ou même de son addiction au sucre. Il dépose le bloc d’un litre de sorbet sur le bar de la cuisine et va sortir son bloc de glace au chocolat avec des morceaux de brownies qui avait été entamé plusieurs semaines de cela quand il avait pris un peu de temps pour discuter avec Damian. Ce soir-là, il avait été particulièrement violent, ce qui était toujours signe que quelque chose se passait dans sa vie privée.

Il tire deux cuillères d’un tiroir avant de venir s’appuyer sur le bar de la cuisine. Avant longtemps, la saveur sucrée et légèrement amère du chocolat remplit sa bouche alors qu’il pousse le sorbet vers son petit frère.

« Je pense qu’on l’a tous les deux mérité ce soir. Je suis impressionné que, même sans Babs, Dami n’ait pas tenté de te planter sa fourchette dans la main ce soir. Comme quoi il y a du progrès. Notre famille n’est peut-être pas totalement foutue, après tout. »

Le ton est faussement léger, laissant apercevoir la fatigue émotionnelle qui étreint l’ainé. Une cuillère plus loin, son regard se décroche du vide où il s’était égaré pour revenir sur son cadet.

« Tu as un peu de temps à m’accorder ce soir ? »

Que Barbara soit absente tombe bien. Il y a ce petit quelque chose qui le chatouille, qui le pousse à revenir encore et encore à la même interrogation. Et, avant d’en parler à sa femme, il aimerait au moins pouvoir discuter de la chose avec quelqu’un de proche et qui sait garder un secret. C’est pour cela qu’il ne s’est pas tourné vers Wally. Il adore son meilleur ami mais les speedsters ne sont pas connus pour leur capacité à garder leur langue pour eux. S’il venait à lui en parler, la moitié des Titans seraient au courant avant la fin de la semaine et Barbara sera probablement au courant de la chose avant même que Dick n’ait décidé si cela en vaut la peine d’aborder le sujet avec elle.

« Il… se passe des trucs dans ma vie et je crois que j’ai besoin d’en parler à quelqu’un. »

Leur relation est encore instable. Vestige de ce qu’elle a pu être un jour, même. Mais si Nightwing avait peur d’effectuer un saut de la foi, cela se saurait maintenant. Alors il tend cette main à son petit frère. Reste à savoir si Tim va accepter cette main tendue ou s’il va, comme Damian, décidé de fuir le domaine Wayne le plus rapidement possible. Il allume ton téléphone, jetant un coup d’œil à l’heure.

« B devrait être parti d’ici quelques minutes, vu depuis combien de temps il est descendu à la Cave. On devrait avoir le Manoir pour nous tout seul. A moins que tu ne préfères un lieu plus neutre, bien sûr. »



Nightwing


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MessageSujet: Re: Ice cream is my therapy | ft. Tim   Ice cream is my therapy | ft. Tim EmptyMer 8 Mai 2024 - 16:46

Timothy Drake icone personnage

Ice cream is my therapy
FT. Richard 'Dick' Grayson-Wayne
S’il devait être parfaitement honnête avec lui-même, Tim se demande parfois pourquoi il s’inflige ces terribles soirées. Bruce est plus distant et froid que jamais, chacun de ces mots interprétés comme une réprimande. Damian est toujours suffisamment agressif à son encontre que pour le laisser constamment sur ses gardes en sa présence. Dick et Babs jouent généralement les amortisseurs, arrondissent suffisamment les angles que pour rendre l’expérience supportable pour le reste de la famille. Et bien sûr l’absence d’Alfred, qui vole le manoir de toute chaleur et de tout sentiment de foyer.

Il a parfois l’impression que toute cette mascarade apporte plus de soucis qu’elle n’en résout.

Dans tous les cas, ils étaient bien loin de l’ambiance détendue qui avait régné durant la petite fête surprise qu’ils avaient organisés au pied levé pour célébrer le retour de Cassandra. Il aurait aimé que sa sœur soit présente à ces soirées interminables, au moins se sentirait-il peut-être plus à l’aise de baisser sa garde en présence du ‘fils biologique’. Mais Cass gardait ses distances avec B pour le moment, et il ne pouvait que la respecter d’avoir posé aussi clairement ses limites.

Il ne sait pas vraiment si c’est par masochisme qu’il se présente chaque semaine au manoir, ou bien par espoir que les choses ne se mettent soudainement à s’améliorer. Certains diraient que de recommencer la même action en attendant des résultats différents était le propre de la folie. Tim n’en était pas bien certain. La seule chose dont il était certain, c’est qu’il aurait de meilleures choses à faire de ses vendredi soir que de s’imposer ça.

Et pourtant, il était toujours là.

L’absence de Barbara aujourd’hui se fait pourtant sentir. Tim s’était retranché dans un mutisme confortable, peu désireux d’offrir une opportunité à Damian de venir après lui. Il n’était pas certain d’avoir la patience pour gérer le petit démon ce soir, et encore moi de devoir gérer l’une de ces tentatives d’assassinat.

Ah, rien de tel que la famille, pas vrai ?

Dans tous les cas, son retrait tactique avait eu pour conséquence de laisser le poids de la conversation pratiquement uniquement sur les épaules de Dick, qui avait pourtant bravement naviguer la soirée avec toute la bonne volonté dont il était capable de faire preuve lorsqu’il s’agissait de rassembler la famille.

C’est peut-être pour cette raison que, une fois le repas terminé, Tim ne se précipite pas immédiatement vers la sortie, comme à son habitude. Il laisse Bruce et Damian se diriger vers la Cave et se met en route vers la cuisine, pour y retrouver son grand frère. Bon ok, peut-être bien qu’il se sent un peu coupable d’avoir laissé Dick aux loups ce soir. Mais juste un peu.

Une fois arrivé à l’entrée de la cuisine, il s’adosse au chambrant de la porte et observe un instant l’aîné des Wayne, occupé sur son téléphone, un sourire tendre accroché aux lèvres. Sourire habituellement réserver aux membres de la famille. Mais le son qui émane de l’appareil à l’air d’être celui d’une vidéo, ou un stream peut-être ? Est-ce que l’un de ses frères ou l’une de ses sœurs lui aurait caché quelque chose ?

Automatiquement, il croise les bras sur sa poitrine alors qu’il laisse son esprit manipuler cette nouvelle énigme. Il reste ainsi en silence à observer son frère jusqu’à ce que ce dernier ne tourne vers lui son sourire giga watt, celui qui a le pouvoir magique de rendre Tim faible et de le pousser à céder aux demandes de son grand frère. Il ne peut s’empêcher de lui répondre avec un sourire malicieux avant de se décaler de l’encadrement de la porte.

Alors que Dick prélève deux blocs de glace du surgélateur, le plus jeune des deux s’avance dans la cuisine, acceptant silencieusement l’invitation muette du premier. Il se laisse glisser avec grâce sur l’une des chaises hautes qui bordent le bar de la cuisine. Toujours sans un mot, il tire à lui le bloc de sorbet à la framboise et l’une des cuillères.

Ils profitent tout les deux de quelques instants de silence alors que l’un comme l’autre s’attaque à son dessert respectif. Tim aurait préféré une glace au café, qui lui aurait donné le coup de fouet dont il avait besoin pour enchainer le reste de sa nuit, mais il supposait qu’il devait bien à Dick de lui épargner un conflit aussi inutile que stérile ce soir. Il ne faut cependant pas longtemps avant que l’aîné ne se lance dans la conversation.

« Je pense qu’on l’a tous les deux mérité ce soir. Je suis impressionné que, même sans Babs, Dami n’ait pas tenté de te planter sa fourchette dans la main ce soir. Comme quoi il y a du progrès. Notre famille n’est peut-être pas totalement foutue, après tout. »

Il ne peut vraiment s’empêcher de laisser échapper une exclamation quelque part à mi-chemin entre la surprise et l’amusement. Comptez sur Dick pour voir un signe encourageant quand Tim n’était capable que de voir le négatif.

« On est parvenu à passer une soirée sans blessés, tu parles d’un exploit. » Commente-t-il avec mauvaise foi.

Parce que oui, si finir la soirée sans effusion de sang était la norme pour la plupart des familles, la leurs ne répondait clairement pas aux mêmes règles. On va dire que la plupart des familles ne sont pas constituées de justicier hautement entrainés et d’ex-assassins.

« Tu as un peu de temps à m’accorder ce soir ? »

Tim s’accorde un instant pour y réfléchir. Il avait rejoint son frère dans la cuisine pour une raison après tout, même s’il n’était pas bien sur lui-même de laquelle. Probablement qu’il avait voulu lui offrir une conversation un peu plus chaleureuse après ce repas infernal. Peut-être était ce sa manière de s’excuser de s’être renfermé sur lui-même ce soir. Ou bien une main tendue après qu’il ait accepté de travailler à réparer sa relation avec Dick. Dans tous les cas, il continue sur sa lancée et hoche la tête avant de prélever une nouvelle cuillère de sorbet à la framboise et de la porter à ses lèvres.

« Il… se passe des trucs dans ma vie et je crois que j’ai besoin d’en parler à quelqu’un. »

Oh, Dick voulait se confier. Il s’était attendu à beaucoup de chose, mais certainement pas à ce que son grand frère ne saute directement dans le grand bain sans même avoir pris le temps de prendre la température. Mais en réalité, il ne pouvait pas vraiment s’étonner de voir Dick Grayson effectuer ce genre d’acrobatie sociale. Il est tenté de fuir le regard de son vis-à-vis en se concentrant sur son bloc de sorbet, mais le temps qu’il prenne la décision d’être lâche, son regard agrippe la main tendue vers lui. De manière littérale cette fois.

« B devrait être parti d’ici quelques minutes, vu depuis combien de temps il est descendu à la Cave. On devrait avoir le Manoir pour nous tout seul. A moins que tu ne préfères un lieu plus neutre, bien sûr. »

Tim relève les yeux pour croiser le regard de son aîné. Les émotions qu’il y lit sont telles qu’il comprend que l’autre à vraiment besoin de parler, d’ouvrir son cœur à propos d’un sujet précis. Un sujet dont il voulait discuter avec Tim au lieu d’avec sa femme. Le plus jeune pousse un soupir et attrape la main tendue dans la sienne, bien qu’il ne plisse les yeux d’une manière inquisitrice.

« Promets-moi juste que ça n’a rien à voir avec de quelconques problèmes de couples. Ne compte pas sur moi pour jouer les arbitres entre Babs et toi. On s’est déjà moqué plusieurs fois de mon instinct de survie, mais je ne suis pas suicidaire. »

Il relâche la main de Dick pour venir encercler son sorbet et en prélever une nouvelle bouchée.

« Ici c’est très bien, sauf si tu veux m’amener quelque part ou il y a du café ? » Demande-t-il avec un regard plein d’espoir.

Il sait pertinemment que son frère, cette mère poule, fait son possible pour limiter la quantité de caféine que Tim ingère au quotidien. En tout cas, il avait pour habitude de le faire avant que leur relation ne vire au drame et au ressentiment. Une part de lui ne peut s’empêcher de se demander si Dick va revenir à ses racines surprotectrices ou si la nature plus fragile de leur relation va le pousser à céder à ses demandes. Il avait toujours été particulièrement fier de son air de chien battu, et Dick y avait été terriblement sensible par le passé. A voir s’il pouvait apprendre à un vieux singe à faire des grimaces.

« Mais ta question te sert juste à gagner du temps alors dis-moi, qu’est ce qu’il se passe au juste ? Attends, tu m’inquiètes, est ce que tout va bien entre Babs et toi ? »








Dernière édition par Timothy Drake / Red Robin le Mer 8 Mai 2024 - 19:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ice cream is my therapy | ft. Tim   Ice cream is my therapy | ft. Tim EmptyMer 8 Mai 2024 - 18:04

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Cette main tendue est acceptée. Que ça soit physiquement ou métaphoriquement. Et alors que leurs dextres se touchent, Dick sent son cœur se serrer un peu et s’accélérer légèrement. Définitivement, cette soirée est pour le moment pleine de pas dans la bonne direction. L’espoir gonfle sa poitrine et il ne peut s’empêcher de se sentir tellement fier de sa famille.

Les choses ne sont pas faciles, elles ne l’ont jamais été. A partir du moment où il a vu ses parents chuter devant ses yeux, la vie n’a plus été aussi simple qu’elle avait pu l’être. Elle s’était complexifiée au fil des années. Encore et toujours plus, comme un cercle infernal qui ne semble jamais vouloir prendre fin.

Dans leur ligne de travail, ce n’est pas si étonnant que cela, pour être parfaitement franc. Le vigilantisme vient avec son lot de problèmes et le fait de le pratiquer en famille n’aide absolument pas. Le fait de faire sa crise d’adolescence alors qu’on n’a que trop confiance du poids des vies qui pèsent sur ses épaules étant sans doute le pied de voute qui avait tout fait basculer, créant cette famille complexe et brisée.

Mais, ce soir, ils avaient déjà fait tant de progrès. Pas la moindre goutte de sang versé, par un mot plus haut que l’autre… et cela sans l’atèle que représente Barbara à table. Dick avait dû agir seul, bandage unique sur un os brisé. Ce repas aurait pu finir en drame, purement et simplement. Mais cela n’avait pas été le cas. Et s’il se sent épuisé d’avoir dû porter sa famille à bout de bras ce soir, cela en vaut clairement la peine. Et puis, il se défoulera sur quelques criminels cette nuit s’il en éprouve le besoin. Rien de bien dramatique dans l’histoire.

« Promets-moi juste que ça n’a rien à voir avec de quelconques problèmes de couples. Ne compte pas sur moi pour jouer les arbitres entre Babs et toi. On s’est déjà moqué plusieurs fois de mon instinct de survie, mais je ne suis pas suicidaire. »

Dick force un léger rire à la remarque. Barbara et lui ont des problèmes. Tous les couples en ont, à différents degrés. Mais c’est avec aisance et une légèreté forcée – bien que maîtrisé par des années de pratique – qu’il balaie la remarque de Tim. Des mois d’amnésie et la manière avec laquelle il avait géré la chose laissent forcément des marques.

Mais jamais il n’oserait demander à sa famille de prendre parti là-dedans. Barbara et lui sont assez mature que pour prendre le temps de reconstruire la confiance qui les avaient poussés à sauter le pas du mariage. Ils sont plus fort que ça. Ils ne l’ont pas toujours été mais, aujourd’hui, Dick aime à penser que c’est le cas.

« Ici c’est très bien, sauf si tu veux m’amener quelque part ou il y a du café ? »

Dick plonge sa cuillère dans sa glace, en prélevant la quantité maximale que l’ustensile puisse tenir pour l’amener à sa bouche. Il pondère l’idée. Mais Tim, derrière ses faux semblants, est un fin calculateur. S’il le laisse entrevoir que sa culpabilité envers lui le pousse à accepter d’entretenir son addiction, qui sait où les choses s’arrêteront ? A une main donnée, son petit frère a toujours été du genre à tenter de prendre le bras, juste pour voir où est la limite.

« Nu-uh. Je sais bien qu’une fois rentré au Nid, t’enfiler un thermos complet sera la première chose que tu feras. Et je refuse de nourrir ton addiction. » répond-il légèrement, affectueusement, même.

« Mais ta question te sert juste à gagner du temps alors dis-moi, qu’est-ce qu’il se passe au juste ? Attends, tu m’inquiètes, est ce que tout va bien entre Babs et toi ?
- Pas d’inquiétude, pas de problèmes au paradis entre Babs et moi, Timmy ~ » ment-il, sa voix chantonnant pour donner plus de consistance à son mensonge « C’est juste que j’aimerais vérifier quelque chose avant de lui en parler à elle. Peut-être que je me monte la tête pour rien et que ça ne vaut pas la peine de lancer le sujet avec elle si c’est le cas, tu vois ? »

Pendant qu’il continue de se remplir le gosier de glace, son autre main reprend son téléphone, pianotant dessus un moment avant de sortir un vieil article de Vicky Vale concernant sa donation à un orphelinat et son apparition avec une jeune femme dans un bar. Il tend ensuite son téléphone à Tim, le laissant survoler le texte dans les grandes lignes.

« Il y a quelques mois, J’ai fait cette donation pour aider quelques orphelinats. Ils étaient débordés depuis le Gant Noir et je ne pouvais juste pas rester là à ne rien faire, tu vois ? Solidarité entre orphelins, ce genre de choses… » commence-t-il, s’interrompant pour se gaver un peu plus de chocolat glacé « Mmh. » continue-t-il, annonçant qu’il est sur le point de reprendre la parole par là-même « Ly… Novalynn, » se reprend-il, s’empêchant d’utiliser le surnom affectueux devant son petit frère de but en blanc « … n’était pas vraiment ravie à l’idée de la partie de mon don qui allait être détourné par le directeur de l’orphelinat. Basiquement, elle a fugué pendant que je visitais les lieux. Je l’ai retrouvée et on a un peu parlé. »

Il se penche pour récupérer son téléphone. Dessus, il ouvre twitch, rallumant le live de Supernova avant de reposer son téléphone sur son plan de travail. Sur l’écran, la grise en train de jouer à un jeu vidéo en papotant avec son chat. A ce stade, Dick est presque sûr que Tim sait la direction que prend cette conversation.

« Elle a l’air d’être du genre à se fourrer dans les ennuis. Elle m’a entre autre parlé d’une rencontre avec Killercroc et Ratcatcher 2… qui lui a d’ailleurs laissé 2 rats de compagnie… »

Il soupire lourdement. Si seulement, ça n’était que ça.

« Je lui ai posé un traqueur par peur qu’il lui arrive de rencontrer d’autres criminels notoires et j’ai été bien inspiré. La semaine passée, je l’ai sauvée de Humpty Dumpty qui avait teamup avec Headhunter. Et ce n’était même pas la plus grande surprise de la soirée. »

Dick passe une main dans ses cheveux, essayant de réfléchir à comment aborder le sujet. Ses sourcils froncés, il essaye de mettre ensemble une phrase qui fait sens.

« Enfin, finalement, je ne suis pas réellement sûr qu’elle avait besoin de moi… ? C’est une meta, et j’ai la sensation qu’elle ne les aurait pas laissés lui faire quoi que ce soit. Elle est juste encore jeune et naïve, j’imagine. »

Chaque nouveau meta à Gotham lève son lot de questions et de sourcils levés. Tout le monde dans la communauté est au courant de la règle stricte que Bruce a mis en place il y a des années de cela. Une loi implacable qui pend telle une épée de Damoclès au-dessus de tant de têtes…

« Et si son petit kidnapping de la semaine passée m’a appris quelque chose, c’est que je me suis peut-être plus attaché que je ne l’aurais dû. Je… »

Cette fois ci, c’est sur son visage que passe sa main avant qu’il ne remplisse à nouveau sa bouche de chocolat, secouant légèrement la tête à la négative, dépréciateur de son propre cheminement de pensé.

« Je crois que j’ai envie de lui proposer de devenir son tuteur légal, le temps qu’elle soit en âge de vivre par elle-même, qu’elle n’ait pas à passer encore quelques années dans un orphelinat plein à craquer. »

Ses coudes prennent appuis sur le bar où ils sont en train de déguster leurs glaces. Son visage vient se cacher dans ses mains et il soupire lourdement.

« Dis-moi que je ne vais pas finir comme B, Tim. Est-ce que le virus de l’adoption est contagieux de père en fils ? Je n’ai jamais voulu… » les mots meurent sur ses lèvres dans une ultime tentative de garder quelques secrets pour lui.

Il n’a jamais voulu être père. Enfin, si, il a toujours voulu une famille nombreuse et bruyante, comme celle dans laquelle il a grandi au crique, puis au manoir. Mais il a commencé à porter le masque tellement tôt… Et il ne se souvient que trop de ces nuits d’angoisses où il s’était senti agoniser à petit feu pendant que Bruce zonait entre conscience et inconscience après une mauvaise patrouille. Toutes ces fois où Dick a eu peur et a toujours peur pour la santé de son père adoptif, une terreur profonde de perdre une nouvelle figure paternelle.

La poigne de l’anxiété ne l’a que trop étouffé sur le sujet que pour qu’il se décide à mettre de côté ses envies de fonder sa propre famille. Il se refuse à imposer ça à un enfant. Sa vie est trop dangereuse. Il danse tous les soirs sur le fil du rasoir, mettant sa vie dans la balance pour sauver celles des autres. Il serait un terrible père s’il continuait à faire ce genre de choses avec un ou des enfants qui l’attendent à la maison. Il ne sait pas comment Wally fait avec ses jumeaux.

Dick adore Jai et Iris West. Il les considère comme son neveu et sa nièce et s’applique à les noyer de cadeau et d’affection à chaque fois qu’il passe voir Wally chez lui. Et à chaque fois que Linda lui dit qu’il ferait, lui aussi, un père formidable un jour, le cœur de Dick se serre.

La tête toujours dans ses mains, il soupire à nouveau, perdu entre cette envie d’adopter Novalynn et la peur des traumas que cela pourrait amener à l’adolescente au fil du temps.

« C’est une tellement mauvaise idée… Je ne sais pas même pas pourquoi je la considère sérieusement. » souffle-t-il, murmurant plus pour lui-même que pour son petit frère. « Lyly mérite mieux que moi. »



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MessageSujet: Re: Ice cream is my therapy | ft. Tim   Ice cream is my therapy | ft. Tim EmptyDim 12 Mai 2024 - 14:44

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« Nu-uh. Je sais bien qu’une fois rentré au Nid, t’enfiler un thermos complet sera la première chose que tu feras. Et je refuse de nourrir ton addiction. »

Damn. Il ne s’était certainement pas attendu à ce que l’attention que son frère porte à sa consommation de café, et sa santé en générale, ne lui ait manqué. Mais il devait bien admettre que c’était totalement le cas. D’une étrange, bizarre et distordue façon, ce simple refus redéfinit leur relation sur une base de ce qu’elle était par le passé. Est-ce que Tim aurait adoré découvrir qu’il pouvait appuyer sur la culpabilité que Dick ressent vis-à-vis de leur passé pour lui soutirer des petits rien ? Absolument. Mais il y avait quelque chose de rassurant dans le fait de voir son frère se comporter de façon aussi familière. Comme une promesse que leur relation pouvait revenir à ce qu’elle avait été un jour.

Il ne peut pas s’empêcher d’émettre un soufflement amusé.

« Pas d’inquiétude, pas de problèmes au paradis entre Babs et moi, Timmy. C’est juste que j’aimerais vérifier quelque chose avant de lui en parler à elle. Peut-être que je me monte la tête pour rien et que ça ne vaut pas la peine de lancer le sujet avec elle si c’est le cas, tu vois ? »

Le plus jeune laisse couler l’amusement qui l’avait étreint un peu plus tôt et plisse les yeux, laissant clairement comprendre à l’autre qu’il n’était pas certain de croire à cent pour cent ce qui venait de franchir le seuil de ses lèvres. Et si sa cuillère attaque le sorbet avec un peu plus de force que précédemment, il ne le relèverait pas.

Une fois le sorbet arraché au reste du bloc, il agite l’ustensile de cuisine dans sa main pour faire signe à son frère de continuer sur sa lancée.

Lorsque son aîné se penche vers lui pour lui montrer un article sur une donation qu’il a pu faire à un orphelinat, le plus jeune ne peut s’empêcher de hausser un sourcil, craignant de comprendre ou la discussion allait les mener.

« Il y a quelques mois, J’ai fait cette donation pour aider quelques orphelinats. Ils étaient débordés depuis le Gant Noir et je ne pouvais juste pas rester là à ne rien faire, tu vois ? Solidarité entre orphelins, ce genre de choses… »

Aïe, et voici le début des ennuis. Voir se refléter dans un enfant les traumas vécus lors de sa propre enfance, n’était ce pas ce qui avait poussé Bruce à prendre Dick sous son aile ? Les mêmes raisons qui l’avaient poussé à prendre plus tard Jason et même, dans une certaine mesure, Tim sous sa protection ? Il y avait une raison pour laquelle la plupart des protégés de Batman avaient une poisse incroyable lorsque leurs parents étaient concernés.

« Ly… Novalynn, n’était pas vraiment ravie à l’idée de la partie de mon don qui allait être détourné par le directeur de l’orphelinat. Basiquement, elle a fugué pendant que je visitais les lieux. Je l’ai retrouvée et on a un peu parlé. »

Il garde le silence et se penche à nouveau vers le téléphone que son frère tend vers lui. Il découvre sur l’écran une jeune adolescente aux cheveux gris. Ses grands yeux de biches et son attitude laissent émaner d’elle une aura d’innocence mais Tim reconnait la lueur de malice qui brille au fond du regard de la jeune femme.

« Elle a l’air d’être du genre à se fourrer dans les ennuis. Elle m’a entre autre parlé d’une rencontre avec Killercroc et Ratcatcher 2… qui lui a d’ailleurs laissé 2 rats de compagnie… Je lui ai posé un traqueur par peur qu’il lui arrive de rencontrer d’autres criminels notoires et j’ai été bien inspiré. La semaine passée, je l’ai sauvée de Humpty Dumpty qui avait teamup avec Headhunter. Et ce n’était même pas la plus grande surprise de la soirée. Enfin, finalement, je ne suis pas réellement sûr qu’elle avait besoin de moi… ? C’est une meta, et j’ai la sensation qu’elle ne les aurait pas laissés lui faire quoi que ce soit. Elle est juste encore jeune et naïve, j’imagine. Et si son petit kidnapping de la semaine passée m’a appris quelque chose, c’est que je me suis peut-être plus attaché que je ne l’aurais dû. Je… Je crois que j’ai envie de lui proposer de devenir son tuteur légal, le temps qu’elle soit en âge de vivre par elle-même, qu’elle n’ait pas à passer encore quelques années dans un orphelinat plein à craquer. »

Oh mon dieu. Est-ce que Tim était en train de vivre ce que Alfred avait du vivre à chaque fois que Bruce avait ramené un orphelin à la maison ? Est-ce que le majordome avait eu à réprimer un amusement aussi profond que tendre ? Avait-il eu à repousser l’envie de rire, alors qu’un membre de sa famille lui ouvrait son cœur ?

Une chose lui semble clair tout du moins. Ça n’avait jamais été qu’une question de temps avant que l’un d’entre eux ne récupère cette mauvaise habitude de leur mentor. Ils avaient tous hérités d’une partie de son caractère, de ses manières, de ses défauts. Tim avait eu le syndrome du martyr et l’insomnie. Jason avait reçu la mauvaise habitude de garder ses proches à l’écart. Damian, sa difficulté à établir un contact social à peu près normal. Cass était déterminée comme aucun d’entre eux à ne plus jamais ôter la vie. Dick, lui, il semblerait, ait gardé avec lui le besoin de Bruce de secourir des orphelins de leurs circonstances.

« Dis-moi que je ne vais pas finir comme B, Tim. Est-ce que le virus de l’adoption est contagieux de père en fils ? Je n’ai jamais voulu… »

C’est sur cette complainte que le jeune justice craque, laissant un rire ravi franchir le seuil de ses lèvres. Peu désireux de s’attirer les foudres de son grand frère juste après que ce dernier ne se soit confié à lui, il fourre une nouvelle bouchée de sorbet à la framboise dans sa bouche pour étouffer son propre amusement, pour forcer les muscles de son visage à se détendre, bien qu’il lui semble impossible de totalement gommer son sourire.

« Dick, mon cher Dick. C’est pratiquement textbook à ce stade. Mon cher frère, tu souffres du syndrome du nid vide. J’aurais dû le voir venir. C’est tellement évident  maintenant que tu le dis. Quand Bruce était… Absent… Tu as joué le rôle de figure paternelle pour Damian. Oh bordel. Tu as le syndrome du nid vide, comme B ! C’est exactement la même chose. Tu as perdu ton Robin et tu en cherche un autre à prendre sous ton aile ! »

En toute honnêteté, il avait voulu ses mots taquins. Mais voir la silhouette de son frère s’écraser sur elle-même alors qu’il pouvait presque entendre son esprit sombrer dans une spirale d’autoflagellation arrête Tim dans sa lancée. Le plus jeune pousse un soupir de fin du monde et prélève à nouveau un tribut glacé. Mais, cette fois-ci, au lieu de se délecter de la sucrerie, il profite de la session d’autoapitoient de son frère pour ajuster son tir.

« C’est une tellement mauvaise idée… Je ne sais pas même pas pourquoi je la considère sérieusement. Lyly mérite mieux que moi. »

Et là, juste là, la raison pour laquelle et s’était préparé. Il n’attend pas plus longtemps avant de relâcher la tension qu’il maintenait sur le manche de la cuillère, catapultant le sorbet à la framboise qu’elle contenait directement sur le front de son grand-frère, seule partie de son visage qui n’est pas cachée par ses mains.

« Mauvaise réponse ! De ce que tu m’en raconte, la gamine est déjà passé ceinture noire pour s’attirer des emmerdes. Ça m’a l’air d’être un sacré numéro. Mais ça n’a pas grand-chose d’étonnant, tu as tendance à t’attacher à des gens qui ont des forts caractères. Surtout si ton instinct te pousse à remplir le rôle que le petit démon avait à tes cotés. »

Sachant pertinemment ou l’esprit de Dick allait le mener, le jeune justicier pointe un doigt accusateur vers ce dernier, le mettant au défit d’oser l’interrompre avec une remarque, quelle qu’elle soit.

« Non pas que ce soit une mauvaise chose. » Insiste-t-il. « Je sais que tu te souviens de la raison pour laquelle je suis devenu Robin. Batman a besoin de Robin pour conserver son équilibre. Peut-être que Nightwing à besoin de son propre sidekick ? Peut-être qu’il est temps ? »

Après tout, la gosse était apparemment une meta, et capable de se défendre seule face à Humpty Dumpty et Headhunter. Si Dick la prenait sous sa protection, il ne lui laissait pas deux semaines avant que la gamine ne soit en collants. Les Waynes ne se contentaient pas de protéger et d’adopter, ils entrainaient et formaient. Qu’ils le veuillent ou non. A l’instant où Dick signerait les papiers qui feraient de lui le gardien de la petite, le compte à rebours commencerait, annonçant le moment ou elle finirait par le forcer à céder, à la laisser le rejoindre lors de ses patrouilles. Comme chaque Robin l’avait fait avant elle.

« Si tu y réfléchis, chacun d’entre nous a aidé Bruce d’une manière différente. Hors du masque, je veux dire. Est-ce que c’est vraiment aussi terrible que ça d’avoir hérité ça de lui ? »

Il ne peut s’empêcher cependant de tenter d’allécher la situation en écartant légèrement sa chaise de son frère, mettant un peu de distance entre eux alors qu’il fronce le nez de manière dramatique.

« Ceci dit, au cas ou c’est vraiment contagieux, garde tes distances, pestiféré. » plaisante-t-il alors qu’il tire à nouveau sa glace vers lui.






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MessageSujet: Re: Ice cream is my therapy | ft. Tim   Ice cream is my therapy | ft. Tim EmptyDim 12 Mai 2024 - 16:23

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Ice cream is my therapy
FT. Timothy J. Drake-Wayne
Quelque chose de froid s’écrase sur son front. Cela force Dick à relever la tête alors que le sorbet coule le long de son visage. Il est là à ouvrir son cœur à son petit frère et ce dernier en profite pour le canarder ! Une grimace outrée passe sur son visage alors que le sorbet s’écrase finalement sur le plan de travail. Trahison !

Mais, avant qu’il ne puisse rentrer dans l’une de ses tirades dramatiques habituelle, Tim le prend de vitesse.

« Mauvaise réponse ! De ce que tu m’en raconte, la gamine est déjà passé ceinture noire pour s’attirer des emmerdes. Ça m’a l’air d’être un sacré numéro. Mais ça n’a pas grand-chose d’étonnant, tu as tendance à t’attacher à des gens qui ont des forts caractères. Surtout si ton instinct te pousse à remplir le rôle que le petit démon avait à tes cotés. »

Non, il ne cherche pas à remplacer Damian ! Il n’a pas le syndrome du nid vide ! Il n’avait même jamais envisagé offrir quoi que ce soit de plus qu’une vie ordinaire à Novalynn ! La bouche de Dick s’ouvre à nouveau mais se fait arrêter par le doigt accusateur de son petit frère. Ses lèvres se referment alors en une moue boudeuse.

« Non pas que ce soit une mauvaise chose. Je sais que tu te souviens de la raison pour laquelle je suis devenu Robin. Batman a besoin de Robin pour conserver son équilibre. Peut-être que Nightwing a besoin de son propre sidekick ? Peut-être qu’il est temps ?
- Robin n’est pas un sidekick mais un partenaire… » marmonne-t-il, un peu bougon.

Alors qu’il parle dans sa barbe inexistante, l’ainé se lève pour aller se passer le visage sous l’eau. Ce n’est pas que sentir la framboise le dérange mais la sensation collante que laisse le sorbet sur sa peau est plus que dérangeante. Il s’essuie le visage et ramasse un essuie-tout pour récupérer le sorbet en train de fondre sur le bar.

« Si tu y réfléchis, chacun d’entre nous a aidé Bruce d’une manière différente. Hors du masque, je veux dire. Est-ce que c’est vraiment aussi terrible que ça d’avoir hérité ça de lui ? Ceci dit, au cas où c’est vraiment contagieux, garde tes distances, pestiféré. »

La remarque arrache un semblant de rire à Dick alors qu’il s’applique à récupérer la munition peu conventionnelle de Tim. Alfred se retournerait dans sa tombe s’il laissait la moindre chance à quoi que ce soit de tâcher sa précieuse cuisine qui a toujours été immaculée… du moins presque toujours. Après tout, il y a une raison pour laquelle certains membres de la famille avaient été interdits d’y mettre les pieds.

Un interdit qui avait manqué le foudroyer quand, un an ou deux après son arrivée au Manoir, il avait essayé de répliquer la fameuse recette de cookies du majordome. Il avait laissé la cuisine dans un état déplorable, en plus de s’être sévèrement brûlé au moment de récupérer les cookies dans le four. Seul son jeune âge l’avait sauvé du bannissement à vie.

« Je ne sais pas, Tim… Je ne veux pas remplacer Damian. Il sera toujours mon Robin et rien ne pourra jamais changer ça. »

Le sujet est délicat, surtout abordé avec Tim. Mais comme son petit frère est le premier à avoir abordé le sujet, Dick décide de lui accorder le bénéfice de la confiance pour le coup. De lui-même, il n’aurait jamais osé parlé de Damian en ces termes devant son petit frère. Cela lui semble cruel, comme la volonté de tourner le couteau dans la plaie.

« On sait tous les deux à quel point son équilibre est fragile. Ça serait irresponsable de ma part de mettre une civile sur sa route, toute aussi meta soit-elle. On sait tous les deux de quoi il est capable quand il se sent menacé, que ça soit émotionnellement ou physiquement. »

Damian et lui s’étaient tous les deux tellement rapprochés lorsque Bruce était perdu dans le temps. C’est un lien solide de mentor à élève qui s’était installé, un lien proche de celui d’un père et d’un fils. Leur duo allait au-delà des patrouilles, des capes et des masques. A la manière dont il le fait toujours aussi bien, Dick s’était oublié, avait ravalé son deuil pour prendre soin de celui de son petit frère, nouant un lien solide de confiance réciproque plus tôt que tard.

« Je n’ai pas besoin d’un sidekick. Et je n’ai pas le syndrome du nid vide. Si je pense à prendre Lyly comme pupille, c’est de civil à civil. Elle n’a pas besoin de savoir dans quoi est impliqué la famille. »

Il se lève pour aller jeter son essuie-tout et se laver une nouvelle fois les mains. Cette fois-ci, alors qu’il revient vers son frère, il ne s’assit pas, se contentant de se pencher depuis l’autre côté du bar, appuyant ses coudes sur ce dernier pour reprendre quelques bouchées de glace au chocolat.

« Je me suis peut-être imposé à B en le forçant à créer Robin… mais avoir un parent qui met fréquemment sa vie en jeu en tant que justicier… Je ne pense pas que ça soit la meilleure chose que je puisse offrir à une orpheline. Tu as bien vu ce que la disparition de Bruce a fait à notre famille, ce qu’elle a fait à notre relation. Je ne veux pas infliger ça à qui que ce soit. »

Après tout, du haut de sa trentaine relativement fraichement acquise, Dick sait pertinemment qu’il ne connaîtra pas une mort douce ou naturelle. Cela arrive rarement dans sa ligne de métier. Il a déjà perdu assez d’amis et de proches que pour le savoir pertinemment ; sa mort sera violente et douloureuse. C’est une chose avec laquelle il est en paix, qu’il a accepté il y a longtemps maintenant. Mais cela ne veut pas dire que les personnes qu’il laissera derrière réagiront aussi calmement quand le moment sera venu.

« Peut-être que je devrais juste lui trouver une famille d’accueil de confiance et continuer de la surveiller à distance. Mais j’ai peur de ce que B pourrait lui faire s’il venait à apprendre son existence. Tu sais comme il déteste voir des meta à Gotham. »

Il secoue la tête à la négative et soupire lourdement, s’autorisant une nouvelle cuillère de son sacro-saint chocolat glacé avant de reprendre.

« Émotionnellement, j’ai envie de la prendre sous mon aile. » et Dieu sait que Nightwing est une créature d’émotions « Rationnellement, tout m’indique à quel point c’est une mauvaise idée. »

Il se pince l’arête du nez, fermant les yeux un bref instant avant de reprendre.

« Je ne suis pas B. Je ne veux pas être comme lui. Devoir être Batman a sans doute été l’une des choses les plus difficiles que j’ai eu à faire de ma vie. Et j’ai un profond problème à l’idée d’impliquer une civile dans le genre de vie qu’on mène. »

Avoir des liens en dehors de la communauté héroïque n’est pas chose aisée. Encore plus quand on souhaite garder son identité de justicier secrète. Aucun enfant que Bruce a pris sous son aile a fini par plus ou moins rapidement découvrir qui il était. Et si, techniquement, Dick est le seul à l’avoir découvert alors qu’il vivait déjà sous son toit, tous les autres y ayant pénétré en sachant déjà qu’ils étaient dans la demeure du Chevalier Noir, l’ainé de la famille ne peut se demander combien de temps avant que Novalynn ne se rende compte de la réalité en vivant avec lui.

Après tout, lors des rares journées où il doit poser congé pour se reposer suite à des blessures vraiment trop handicapantes, comment pourrait-il trouver une excuse adéquate pour la jeune femme ? Sa salle de bain est directement liée à sa chambre mais si elle le voyait couverts de bleus avant qu’il n’ait eu le temps de les maquiller ?

« Est-ce que c’est comme ça qu’on a fait se sentir Bruce ? Tu me feras penser à m’excuser auprès de lui pour avoir été un petit troll malicieux avec lui toutes ces années. »



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MessageSujet: Re: Ice cream is my therapy | ft. Tim   Ice cream is my therapy | ft. Tim EmptyDim 12 Mai 2024 - 17:38

Timothy Drake icone personnage

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FT. Richard 'Dick' Grayson-Wayne
Entendre son frère rire a quelque chose de rassurant. En tout cas, Tim préfère largement ça à la mine de chien battus qu’il affichait un peu plus tôt. D’une certaine façon, il comprend les craintes de son aîné. Elles sont justifiées, jusqu’à un certain point. Il sait aussi que Dick a tendance à se blâmer pour des choses sur lesquelles il n’a aucun impact. Qu’il a tendance à porter le poids du monde sur ses épaules avec le sourire aux lèvres.

Et ces derniers temps, depuis qu’il fait un peu plus attention, depuis qu’il ne l’évite plus comme la peste, il a pu se rendre compte que ces faux sourires, ceux qui n’atteignent pas toujours totalement ses yeux, se sont multipliés avec le temps. Peut-être que, au final, l’aîné à souffert à sa manière de l’absence de Tim dans sa vie.

Tim, animal de support émotionnel des chauves-souris de Gotham.

Il ne peut retenir le léger soupir mi résigné, mi agacé qui franchit ses lèvres à cette réalisation. Il a tiré Bruce hors de sa spirale autodestructrice après la mort de Jason, garde un œil sur le poids qui pèse sur les épaules de Dick, et est en train de tenter d’appâter Jason hors des ombres dans lesquelles il s’est nimbé. On pourrait même arguer qu’il représente probablement une sorte de jouet anti-stress pour Damian, de la pire des manières possibles. Il a même été le seul à garder le contact avec Cass lorsqu’elle est partie pour Hong Kong, à aller lui rendre visite, à lui rappeler qu’elle faisait toujours partie de cette famille.

« Je ne sais pas, Tim… Je ne veux pas remplacer Damian. Il sera toujours mon Robin et rien ne pourra jamais changer ça. »

Le plus jeune ne peut réprimer la pointe de jalousie qui lui sert vicieusement la gorge à cette déclaration. Il se retient à peine de mentionner que, lui aussi, avait voulu être son Robin, désespérément. Que l’idée de voler aux coté de son grand frère en tant que Batman et Robin avait été quelque chose de si important pour lui. Ils n’étaient pas là pour avoir cette conversation. Le passé était passé, il avait accepté de laisser une chance à Dick de reconstruire leur relation, et il avait été le premier à mentionner Damian. Il ne pouvait pas se comporter comme un enfant jaloux indéfiniment. Il ravale sa rancœur en même temps qu’une nouvelle bouchée de sorbet, laissant l’acidité de la saveur rincer son palais.

« Tout comme Bruce ne voulait pas te remplacer lorsqu’il a pris Jason sous son aile. Comme il ne voulait pas remplacer Jason quand je me suis invité dans le costume. » Il laisse un blanc flotter pendant quelques secondes avant de reprendre, moins sur de lui, son ton sonnant presque comme une question. « Comme tu n’as pas voulu me remplacer quand tu as donné Robin à Damian ? »

Bon, il n’avait pas vraiment prévu de ramener ce sujet sur le tapis, pas maintenant, pas quand Dick faisait tant d’efforts de son côté. Mais il était fondamental que son frère ait conscience que, s’il adoptait cette Novalynn, elle finirait par apprendre le secret de la famille, et si elle était faite du même bois que n’importe lequel d’entre eux -ce qu’il suspectait fortement du peu qu’il connaissait d’elle- elle voudrait prendre part aux activités nocturnes familiales. Et il fallait absolument qu’il soit prêt pour ça. Prendre un orphelin sous son aile et espérer le consigner à la vie civile n’était juste pas quelque chose qui fonctionnait pour les Waynes.

« On sait tous les deux à quel point son équilibre est fragile. Ça serait irresponsable de ma part de mettre une civile sur sa route, toute aussi meta soit-elle. On sait tous les deux de quoi il est capable quand il se sent menacé, que ça soit émotionnellement ou physiquement. Je n’ai pas besoin d’un sidekick. Et je n’ai pas le syndrome du nid vide. Si je pense à prendre Lyly comme pupille, c’est de civil à civil. Elle n’a pas besoin de savoir dans quoi est impliqué la famille.
- Je ne suggérais pas que, les papiers à peine signés, tu la pousse dans un uniforme de Robin. Je pense même que ce serait particulièrement stupide. Mais sois un peu honnête avec toi-même. Si tu vas au bout de ton idée, elle apprendra notre secret à un moment ou un autre. Et il faudra que tu sois prêt à ce moment-là. Mais avant même tout ça, tu fais avec Damian ce que tu n’as pas fait avec moi. Tu l’assois quelque part et tu lui parles, tu lui expliques, tu le préviens avant de le mettre devant le fait accomplis, et surtout tu le rassures sur sa place à tes cotés. Robin ou pas Robin, c’est complètement ok pour toi d’avoir ce besoin de prendre quelqu’un sous ton aile, mais par pitié, une fois ta décision prise, tu en parles à l’enfant du diable. »

Après tout, il était évident, à un niveau fondamental, que Damian percevait parfois l’aîné de la fratrie plus comme un père qu’autre chose. Si la situation devait un jour lui demander de choisir entre Bruce et Dick, il sait sur quelle personne il poserait ses paris en tout cas.

« Je me suis peut-être imposé à B en le forçant à créer Robin… mais avoir un parent qui met fréquemment sa vie en jeu en tant que justicier… Je ne pense pas que ça soit la meilleure chose que je puisse offrir à une orpheline. Tu as bien vu ce que la disparition de Bruce a fait à notre famille, ce qu’elle a fait à notre relation. Je ne veux pas infliger ça à qui que ce soit. »

Pour le coup, Tim lève les yeux au ciel d’une façon particulièrement dramatique. Encore une fois, l’aîné voyait tout en noir et déformait complètement la réalité, oubliant certains points capitaux. Il semblerait que, en l’absence de Tim dans sa vie, l’homme était tout simplement incapable de se sortir la tête du cul. Par chance, le plus jeune était là maintenant, et ravis de lui pointer les endroits ou ça logique puait la merde.

« Et c’était quoi l’alternative au juste ? On sait tout les deux que Bruce ne rangera jamais le masque. Du coup quoi ? Qu’il n’ait jamais pris aucun de nous sous son aile ? Et après ça, quoi ? Tu aurais fini dans le système ou l’un de ces orphelinats corrompus. Avec un peu de chance tu aurais pu trouver une famille à peu près potable. Jason aurait probablement fini par mourir dans la rue. Je serais toujours seul dans ce grand manoir vide, ou bien j’aurais fini par déraper du haut d’un toit en prenant des photos. Cass aussi serait seule. Damian serait toujours avec la Ligue des Ombres. »

Il a conscience d’être dur, qu’il aurait pu exposer son argument avec plus de finesse, mais il a vraiment besoin que son frère comprenne que, parfois, une solution imparfaite est meilleure que pas de solution du tout.

« Dick… Ce n’est pas parce que, parfois, une relation nous fait souffrir qu’on aurait été mieux sans sa présence dans notre vie. Je suis prêt à fracasser la première personne qui me dira que je serais mieux de ne jamais avoir croisé la route de Kon ou de Bart. »

Le regard qu’il lance à son frère est un regard de pure détermination, le mettant au défi d’oser le contredire. Evoquer ses deux meilleurs amis disparus n’est pas un exercice agréable. Il préfère généralement éviter de les mentionner, gardant jalousement chaque souvenir, chaque évocation de leur personne, au plus profond de lui.

« Peut-être que je devrais juste lui trouver une famille d’accueil de confiance et continuer de la surveiller à distance. Mais j’ai peur de ce que B pourrait lui faire s’il venait à apprendre son existence. Tu sais comme il déteste voir des meta à Gotham. Émotionnellement, j’ai envie de la prendre sous mon aile. Rationnellement, tout m’indique à quel point c’est une mauvaise idée. Je ne suis pas B. Je ne veux pas être comme lui. Devoir être Batman a sans doute été l’une des choses les plus difficiles que j’ai eu à faire de ma vie. Et j’ai un profond problème à l’idée d’impliquer une civile dans le genre de vie qu’on mène. »

Tim pousse un nouveau soupir, exaspéré par les états d’âme de son grand-frère. Aussi se penche-t-il en avant pour envoyer une pichenette sur le bout du nez de son aîné. Il aurait vu venir une seconde attaque glacée.

« Dude, tu l’appelles déjà par un petit surnom. Je sais que t’es le genre de personne qui a le surnom facile mais tu devrais te voir quand tu parles d’elle. Tu t’illumines comme un putain de sapin de noël, c’est un peu répugnant d’ailleurs. Et Bruce a pris Duke comme pupille, bien qu’il soit un meta. Ok, peut-être qu’il ne sera pas ravi, la belle affaire, dis-lui que tu n’étais pas au courant avant d’avoir signé les papiers. Je vois pas le problème. Je lui mens tout le temps. C’est pas si compliqué que ça. »

Il hausse les épaules, sans aucune honte. Il y avait même un peu de fierté au fond de son regard. Il y avait toujours eu quelque chose de profondément satisfaisant au fait de pouvoir aligner les mensonges devant le Chevalier Noir, supposément meilleur détective du monde, et de s’en tirer sans se faire pincer.

« Mais Dick, si tu la place dans une autre famille. Est-ce que tu pourras t’empêcher de la surveiller, de veiller sur elle de loin ? Est ce que tu penses que c’est juste pour elle ? Je vois bien que tu tiens déjà beaucoup à elle. Et tu veux lui refuser un foyer qui, quoi que peut-être pas forcément parfait, lui offrira un toit, une famille aimante et une sécurité financière qu’elle n’a probablement jamais connue ? Tout ça pour potentiellement la protéger d’ennuis qu’elle s’attire déjà au quotidien ? »

De toute façon, il connait son grand frère. Il allait continuer à agoniser sur sa décision, quoi que Tim puisse lui dire. Il allait se torturer avec tout les scénarios possibles et imaginables, prendre la décision de rester loin de la jeune ado, signer les papiers sur un coup de tête et ramper aux pieds de Babs pour son pardon.

« Est-ce que c’est comme ça qu’on a fait se sentir Bruce ? Tu me feras penser à m’excuser auprès de lui pour avoir été un petit troll malicieux avec lui toutes ces années.
- Je le note dans mon agenda. Mais Dick… Tu devrais en parler à Barbara. Tu sais, ta femme ? Qui sera forcément plus ou moins impliquée dans ce projet. Je veux dire, ça ne sert à rien de te couper en quatre et de te laisser ronger de l’intérieur si c’est pour qu’elle te dise au final que l’idée de prendre une pupille ne l’intéresse pas. »






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MessageSujet: Re: Ice cream is my therapy | ft. Tim   Ice cream is my therapy | ft. Tim EmptyDim 12 Mai 2024 - 19:03

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Ice cream is my therapy
FT. Timothy J. Drake-Wayne
Parler de tout ça à Tim en premier avait clairement été la bonne chose à faire. Il ne voulait pas en parler à Barbara alors qu’il est encore tellement plein de doutes et de craintes. S’il lui parle de son envie de prendre Novalynn comme pupille, il veut que ça soit parce que son choix est fait et définitif. Il y a encore tellement de tension et de non-dits entre lui et sa femme depuis son amnésie, il aurait l’impression de rajouter gratuitement de l’huile sur le feu s’il se présentait à elle dans son état émotionnel actuel.

Barbara est au courant qu’il veille sur une jeune orpheline, elle est au courant de son histoire, des contacts qu’elle a eus avec certains criminels de la ville. La rousse est loin d’être stupide, elle doit déjà se douter qu’il y a baleine sous gravillons. Maintenant, a-t-elle mit cela sur le cœur trop gros de son mari ou bien a-t-elle remarqué son attachement grandissant au fil des jours ? Après tout, quand il a ramené Haley à la maison, elle a su avant lui que la chienne ne le quitterait pas.

Wally… Dick adore Wally. C’est son meilleur ami et il retournerait le monde entier pour lui si nécessaire. Mais Wally est un speedster. Et comme tous les speedster, il parle et vit avec son cœur au creux de ses mains. Il sait déjà ce qu’aurait dit le rouquin. Il l’aurait poussé à l’adoption, à suivre son cœur au détriment de sa raison. Il l’aurait poussé plus loin qu’il n’aurait été prêt à l’accepter dans l’immédiat, ne regardant que trop peu les points d’angoisse qui peuvent le secouer à l’idée de faire rentrer la grise ouvertement dans sa vie.

Jason… Jason lui aurait ri au nez et se serait contenté de se moquer de lui. Peut-être même qu’il lui aurait dit haut et fort qu’il ressemble de plus en plus à Bruce… Une phrase que l’ainé des Wayne n’a vraiment pas envie d’entendre.

Cassandra aurait pu voir dans son attitude la vérité qu’il n’est pas sûr de bien cerner lui-même mais elle est revenue depuis si peu de temps en ville et il ne veut pas vraiment lui imposer ce genre de longues discussions. Il a beaucoup à dire sur le sujet et il ne sait que trop à quel point elle n’est pas à l’aise avec le langage verbal.

Damian aurait été un choix catastrophique. Leur étrange relation fait que son petit frère se serait forcément senti menacé dans sa position de fils de cœur pour son ainé. Au mieux, il aurait dû maîtriser son petit frère, au pire il aurait dû s’assurer qu’il n’allait pas tenter quelque chose de stupide à l’encontre de Novalynn.

Duke est plus calme et réservé. Un vrai rayon de soleil doux et bienveillant dans les gremlins que composent cette famille qui est la sienne. Mais par moment, il n’est pas encore assez assertif que pour réellement oser secouer Dick s’il en a le besoin.

Stephanie aurait probablement eu une réaction similaire à celle de Jason. Il ne veut même pas y penser. Ou alors elle l’aurait poussé à directement adopter simplement pour augmenter le nombre de femmes dans la famille.

Tim, malgré leur relation en chantier, sait se montrer calme et analytique. Il a une vision plus objective des choses tout en sachant identifier le personnel et le relationnel. En la cruelle absence d’Alfred pour l’écouter, son petit frère est clairement le meilleur choix que l’aîné de la famille peut avoir. Peut-être aurait-il pu appeler Clark aussi. Mais il sait Superman bien trop occupé que pour l’écouter vomir ses envies et angoisses. Tout aussi amis soient-ils devenus au fil des années, Dick n’en reste pas moins un grand fan et il a trop de respect que pour le déranger pour des raisons personnelles.

Bien qu’il suspecte que le journaliste puisse trouver une manière de se voir flatté de le voir venir chercher une guidance émotionnelle chez lui, le risque que cette conversation retombe dans les oreilles de Bruce sont trop grands.

Bruce était clairement un no-go. L’homme n’a jamais été un parangon de la communication et le fait qu’il se débatte avec son deuil n’arrange rien pour lui en ce moment. Il ne ressortirait rien de bon s’il venait à en parler directement avec son père.

Et, jusque-là, Dick ne peut que se féliciter de son choix. Se faire dire ses quatre vérités par Tim lui donne, comme toujours, la sensation de mordre dans un citron, mais c’est une bonne sensation. C’était ce don il avait bien besoin pour arrêter de se faire des plans sur la comète et construire mille et un scénarios catastrophique sur ce que pourrait devenir la vie de Novalynn s’il sautait le pas de la prendre comme pupille.

« Je le note dans mon agenda. Mais Dick… Tu devrais en parler à Barbara. Tu sais, ta femme ? Qui sera forcément plus ou moins impliquée dans ce projet. Je veux dire, ça ne sert à rien de te couper en quatre et de te laisser ronger de l’intérieur si c’est pour qu’elle te dise au final que l’idée de prendre une pupille ne l’intéresse pas.
- Je veux être sûr de moi avant de lui en parler. Ce n’est pas un sujet facile, même dans des circonstances normales. Mais je suppose qu’elle doit déjà se douter de quelque chose. Et comme elle ne m’en n’a pas encore parlé, j’imagine que c’est parce qu’elle me laisse le temps d’y réfléchir par moi-même. Après tout, on ne peut rien lui cacher, tu le sais bien. »

Il devrait plutôt sonner agacer à l’idée que sa femme puisse à ce point le lire comme un livre ouvert mais il n’y a que de l’affection dans sa voix et son regard quand il parle d’elle. Un léger sourire tendre étire même ses lèvres alors qu’il s’imagine Barbara devant ses ordinateurs, Haley sur ses genoux, à expliquer à la chienne que son papa va probablement finir par ramener quelqu’un d’autre à la maison dans les semaines à venir.

« Et bien sûr que j’en parlerais à Damian avant. Contrairement à Bruce, je suis capable d’apprendre de mes erreurs, socialement parlant. Et si elle finit par apprendre qui je suis et qu’elle veut aussi porter le masque… J’aurais une deuxième conversation avec lui, j’imagine. »

Est-ce qu’il en parle comme si sa décision était déjà prise ? Visiblement. Cela veut sans doute dire quelque chose. Si même Tim et son œil analytique l’encourage à sauter le pas, c’est que, forcément, ça doit être la bonne chose à faire, non ? Mais il ne peut s’empêcher de s’inquiéter sur tellement de points…

Il se passe une main dans les cheveux alors qu’il se redresse légèrement. Un souffle lui échappe alors qu’il porte son regard sur son téléphone, là où l’image de la grise rit aux éclats suite à il ne sait trop quoi. Ouais, il a envie d’offrir l’opportunité à cette jeune femme de s’épanouir dans la vie, à pouvoir rire plus librement sans avoir à s’inquiéter des conditions dans lesquelles elle vit.

« J’imagine que la prochaine étape est d’en parler à Babs… Merci, Tim. Je crois que j’avais vraiment besoin d’en parler avec toi. Ça m’a fait du bien de vider mon sac… je crois. Je suis toujours relativement inquiet pour elle mais je pense que tu as raison. Encore une fois, je me retrouve à écouter mon cœur. » finit-il en chantonnant presque, portant le dos de sa main à son front dramatiquement.

Son sourire revient sur son visage alors qu’il pondère davantage l’idée d’accueillir officiellement Novalynn dans sa vie, si elle en a, elle aussi envie, bien sûr. Une nouvelle bouchée de glace au chocolat avant qu’il ne dépose définitivement sa cuillère. La malice pétille dans son regard alors qu’il détaille son petit frère.

« Il se pourrait que tu deviennes oncle, Timmy ~ » glousse-t-il « Je suis presque curieux d’avance du premier repas de famille du vendredi si elle devient ma pupille. S’il y a bien quelqu’un qui pourra alléger l’ambiance, c’est Lyly. »



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MessageSujet: Re: Ice cream is my therapy | ft. Tim   Ice cream is my therapy | ft. Tim EmptyLun 3 Juin 2024 - 21:00

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Tim écoute son grand frère parler de sa femme avec tendresse et affection et il ne peut s’empêcher de sourire à son tour. Après tout, Dick et Babs étaient la preuve physique qu’il était possible pour deux justiciers de trouver l’amour, malgré la nature de leur travail. Bien sûr, il y avait d’autres exemples dans la communauté, mais le premier Robin et la première Batgirl avaient toujours eu cette étincelle, ce petit quelque chose qui écris les histoires de légendes. Comparativement à la vie sentimentale catastrophique de Tim, il avait de quoi se montrer un peu envieux.

« Et bien sûr que j’en parlerais à Damian avant. Contrairement à Bruce, je suis capable d’apprendre de mes erreurs, socialement parlant. Et si elle finit par apprendre qui je suis et qu’elle veut aussi porter le masque… J’aurais une deuxième conversation avec lui, j’imagine. »

Le plus jeune reconcentre son attention sur son sorbet, qu’il entreprend de poignarder distraitement de sa cuillère pour se distraire de la mention d’erreur passée. Une fois qu’il est parvenu à contourner cette information et à l’enfermer dans une part de son esprit ou est capable de l’ignorer, le reste de sa phrase s’imprime enfin et le justicier laisse un sourire étirer le coin de ses lèvres.

« Décision prise j’imagine ? » taquine-t-il son aîné.

Après tout, c’est lui que Dick a décidé d’aborder à ce sujet. Son simple choix d’interlocuteur est déjà une lourde preuve que le choix de son frère était déjà fait, qu’il cherchait juste quelqu’un pour lui donner ce petit coup de pied au cul dont il avait besoin. Sinon il aurait cherché le conseil de n’importe quel autre membre de la famille.

Peut-être que Steph l’aurait encouragé, juste pour pouvoir observer le chaos de loin, mais tous les autres membres de la famille, mis à part Barbara et Tim auraient probablement poussé l’oiseau bleu dans l’autre direction. Sauf peut-être Cass. Mais demander conseil à Cass sur des sujets aussi sensibles était proprement terrifiant. Sa capacité à lire le langage corporel comme une seconde langue impliquait que ce n'était pas tant des conseils qu’elle distribuait, mais une confrontation aussi frontale que brutale avec son subconscient.

« J’imagine que la prochaine étape est d’en parler à Babs… Merci, Tim. Je crois que j’avais vraiment besoin d’en parler avec toi. Ça m’a fait du bien de vider mon sac… je crois. Je suis toujours relativement inquiet pour elle mais je pense que tu as raison. Encore une fois, je me retrouve à écouter mon cœur.
- Bien sur que j’ai raison. Ras al Ghul ne m’appelle pas Détective pour rien, j’ai après tout la réputation d’être le malin de la bande. Et toi tu as toujours été plus doué pour écouter ton cœur que ton cerveau. »

C’est probablement pour cette raison que l’aîné des Wayne ne s’est jamais épanouis sous le masque de Batman. Cette identité demande juste trop de sacrifices émotionnels pour son grand frère, qui a pour habitude de vivre au vibrato de ses émotions, de se laisser entrainer par elles et de se reposer sur elles pour guider son instinct.

S’en était presque dommage que Tim s’était juré de ne jamais endosser l’identité de Batman. Son profil psychologique lui aurait probablement permis de s’épanouir dans le rôle. Ça ou bien il aurait fini consumé par l’obscurité et aurait terminé comme son alter ego du futur, complètement fou, ivre de pouvoir et de violence. Donc non, pas de Batman pour lui non plus.

« Il se pourrait que tu deviennes oncle, Timmy. Je suis presque curieux d’avance du premier repas de famille du vendredi si elle devient ma pupille. S’il y a bien quelqu’un qui pourra alléger l’ambiance, c’est Lyly. »

A la mention de son potentiel (ah !) futur statut d’oncle, Tim reviens au présent avec brutalité et laisse échapper un grognement de fin du monde.

« Uuurgh, j’avais pas pensé à ça. Oublie tout ce que je viens de dire, c’est une idée horrible et tu devrais t’en tenir loin. Je suis trop jeune pour être l’oncle de qui que ce soit. » se plaint-il dramatiquement en levant les yeux au ciel.

Sur ses bonnes paroles, il prend une dernière bouchée de sorbet avant de refermer le pot. Il se laisse glisser de sa chaise et entreprends de ranger la glace au congélateur avant d’abandonner sa cuillère dans l’évier et de revenir auprès de Dick.

« Plus sérieusement, c’est peut-être ce dont la famille à besoin. De quelqu’un de neuf. Pour rabattre les cartes. Mais tu as tors sur un point. » Il laisse le silence flotter quelques instants pour marquer son effet. « Je ne vais pas juste devenir oncle. Je serais l’oncle préféré. » Signale-t-il avec un sourire malicieux.






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MessageSujet: Re: Ice cream is my therapy | ft. Tim   Ice cream is my therapy | ft. Tim EmptyLun 3 Juin 2024 - 22:11

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« Bien sûr que j’ai raison. Ras al Ghul ne m’appelle pas Détective pour rien, j’ai après tout la réputation d’être le malin de la bande. Et toi tu as toujours été plus doué pour écouter ton cœur que ton cerveau. »

Tim n’a pas tout à fait tort. D’une certaine manière, les enfants de Bruce reflètent tous l’une des qualités qui fait de lui Batman, devenant meilleur que leur père dans leur domaine d’expertise.

Dick est l’espoir, le cœur qui fait de lui un excellent leader. Jason est la force brute, un tsunami d’émotions difficilement camouflées, le besoin de liberté et d’indépendance. Cassandra est la force martiale, calme et silencieuse mais dont rien d’échappe à son œil. Tim est définitivement l’intellect, le détective, le hacker. Damian, lui, est la rigueur millimétrée, le style de vie presque martial qu’aucun enfant n’aurait à vivre.

Parfois, Dick aime à penser qu’au-delà d’avoir fait d’eux des enfants soldats, Bruce les a surtout entrainés à être une meilleure version de lui-même, pour que rien ne puisse les arrêter au moment où ils auront décidé de réellement travailler ensemble. Ce n’est pas gagné au vu des tensions dans la famille, au plus grand damn de l’ainé.

Mais, écouter son cœur, c’est ce qui a créé Robin dans un premier temps. C’est ce qu’il fait qu’ils sont tous là, aujourd’hui. Parfois Dick se demande si la vie aurait été différente s’il n’avait pas été obnubilé à l’idée de venger ses parents. Jason ne serait sans doute jamais mort, aucun d’entre eux ne serait jamais mort, pour ce que cela vaut. Peut-être Damian. Damian était déjà un enfant soldat avant même d’arriver au manoir.

Mais s’il n’y avait pas eu de Robin, Tim ne serait jamais devenu son précieux Baby Bird. Et Dick n’est pas sûr qu’il veuille d’une réalité où le troisième Robin n’est pas un Drake.

« Uuurgh, j’avais pas pensé à ça. Oublie tout ce que je viens de dire, c’est une idée horrible et tu devrais t’en tenir loin. Je suis trop jeune pour être l’oncle de qui que ce soit. »

Les mots arrachent un rire à Dick. Une chose est sûre, c’est que Bruce leur a, à tous, transmit son sens du dramatisme. L’ainé est celui qui en joue le plus mais il faut bien avouer que ses adelphes ne sont pas en restes. De toute manière, il faut bien être du genre dramatique pour jouer les justiciers masqués de nuit.

« Plus sérieusement, c’est peut-être ce dont la famille a besoin. De quelqu’un de neuf. Pour rabattre les cartes. Mais tu as tors sur un point. »

Il lève un sourcil curieux à la remarque, attendant que Tim finisse de laisser construire son effet dramatique. Il n’y a pas de tension ou d’agacement visible dans l’attitude corporelle de son petit frère donc Dick se doute bien qu’il s’agit là d’une remarque qui n’a pour but que d’être une taquinerie légère. C’est chaleureux, réconfortant, et ça lui donne la sensation de retrouver enfin son petit frère.

« Je ne vais pas juste devenir oncle. Je serais l’oncle préféré. »

Dick aboie un rire à cette remarque. Tim pourrait bien avoir raison sur ce point. Il a l’air intimement convaincu qu’accueillir Novalynn dans la famille ferait du bien à tout le monde. Damian risque de se vexer de la nouvelle, de se sentir menacer de sa place de fils de cœur qu’il a pour son frère ainé. Jason… est un gros point d’interrogation. Il pourrait tout aussi bien prendre l’adolescente sous son aile et la protéger farouchement tout comme il pourrait chercher à s’en tenir le plus loin possible comme si elle était porteuse de la peste. Au niveau des prétendants en titre d’oncle favoris, cela laisse juste Duke qui est assez doux et bienveillant que pour remporter le titre… mais il n’a aucune chance face à Tim si ce dernier se met dans la tête de lui voler le titre.

« Je suis prêt à te croire là-dessus, Baby Bird. Lyly est vraiment une chouette gosse, je suis sûr que tu vas beaucoup l’apprécier. »

Son sourire s’adoucis, flirtant avec des tendances plus tendres alors qu’il cherche les yeux de son petit frère. Son menton vient trouver repos dans le creux de sa main et pour la première fois depuis longtemps, Dick a l’air sincèrement en paix et heureux. Il est tellement habitué aux sourires de façades, à ravaler toutes ses émotions négatives pour ne pas laisser à ses proches l’occasions de s’inquiéter pour lui que de tels moments se font de plus en plus rare… surtout depuis le décès d’Alfred qui avait laissé un trou immense au sein de la famille. Un trou que Dick s’était efforcé de combler seul autant que possible. Mais il ne reste qu’un homme et l’épuisement émotionnel le rattrape de plus en plus.

« Tu n’imagines pas à quel point ça me touche de te voir aussi motivé à t’investir dans sa vie. »

Dick. Un plat. Deux pieds. Mais il n’y a aucune malice dans sa voix. Il n’y a que chaleur et tendresse. Ses yeux, eux, brillent d’une joie qu’il ne s’était plus autorisé à ressentir depuis un long moment maintenant. Comme une respiration douloureuse après une trop longue apnée, le moment l’emporte, le fauchant avec surprise… et il fait le choix de se laisser porter par cette vague chaude et réconfortante. Il y a pire endroit où se noyer, après tout.

« Ça serait bien si toute la famille réagissait comme ça… » murmure-t-il malgré lui.

Mots d’honnêtetés qui lui échappent. Une prière adressée à personne qu’il aurait d’habitude gardé pour lui. Mais il ne se flageole pour ces mots qui se sont évadés de ses lèvres, non. Il les laisse couler, mesurant comment son murmure sonne dans le vide de la cuisine du Manoir Wayne. L’espoir. L’espoir est quelque chose qui finira par avoir sa peau. Il aimerait s’autoriser à surfer un peu plus sur la vague de ce petit bonheur simple que Tim lui a offert de quelques mots de soutiens mais elle n’est déjà plus assez grande que pour lui permettre d’en profiter.

Il soupire et referme à son tour son pot de glace. Il se lève et s’emploie à tout ranger, finissant par nettoyer sa cuillère et celle de Tim pour les ranger méticuleusement, comme Alfred l’aurait fait.

« Et toi ? Rien de neuf dans ta vie qui mériterait qu’on en papote un peu ? Pas de Monsieur ou Madame Drake à l’horizon ? » taquine-t-il d’un sourire mutin.



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MessageSujet: Re: Ice cream is my therapy | ft. Tim   Ice cream is my therapy | ft. Tim EmptyLun 24 Juin 2024 - 20:35

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Un rire chaleureux et réconfortant emplis la cuisine, presque comme un échos d’un passé lointain. Pour un peu, Tim s’en retrouverait projeté des années en arrières, quelque part avant la résurrection de Jason, quand tout était si simple. Les choses étaient loin d’être parfaites. Le sont-elles vraiment jamais après tout ? Mais au moins avaient-elles le mérite d’être simple.

A l’époque, les seules inquiétudes de Tim étaient de se montrer à la hauteur de l’héritage du défunt Robin et de s’assurer de maintenir la tête de Bruce hors de l’eau se faisant. Dick avait été sa bouffée d’air frais à l’époque. Le troisième Robin avait toujours su de manière diffuse que, si l’ainé des Wayne l’avait pris si rapidement sous son aile, c’était probablement pour lui une façon de gérer son deuil, de se rattraper, d’être pour Tim ce qu’il n’avait pas été pour Jason. Mais il devait bien admettre que la situation lui avait parfaitement convenue, lui permettant de profiter de l’occasion pour absorber autant que faire se peut l’amour d’un frère.

Tim ne rejoins pas Dick dans son éclat de rire, se contentant de sourire avec nostalgie. Il ne peut s’empêcher d’entendre dans le rire du Robin originel une sorte de promesse. La promesse qu’il est bel et bien possible pour eux de retrouver ce qui a été perdu. De réparer ce qui a été brisé.

« Je suis prêt à te croire là-dessus, Baby Bird. Lyly est vraiment une chouette gosse, je suis sûr que tu vas beaucoup l’apprécier. »

Le plus jeune laisse échapper un « hmm » d’assentiment avant de se rendre compte à quel point le son qu’il vient d’émettre lui rappelle son mentor et père d’adoption. Par chance, alors qu’il coule un regard en coin à son frère, ce dernier semble bien trop loin sur son petit nuage que pour avoir noté la ressemblance, et encore moins que pour le taquiner à ce propos.

« Tu n’imagines pas à quel point ça me touche de te voir aussi motivé à t’investir dans sa vie. Ça serait bien si toute la famille réagissait comme ça… »

Si Tim ne trésaille pas, il ne l’évite que de peu. Sa main viens masser l’arrière de sa nuque en un geste nerveux. Leur famille était un tel sac de nœud. C’est presque comme si une force extérieure les poussait à se blesser continuellement les uns les autres. Ca ou bien ils étaient un groupe d’aimant aux polarités identiques ? A continuellement se battre pour rester ensemble alors que leur nature même était trop semblable que pour le permettre de rester proches en toute sérénité.

« Ouais… Se serait bien… » Parvient-il tout de même à dire.

Tim pense peut-être qu’un ajout plus jeune et insouciant à la famille ferait du bien à tout le monde, il est cependant bien loin de penser qu’un tel ajout ne fasse des miracles. Peut-être que la jeune femme fera passer leur repas en famille du statut de tension qui flirte avec la possibilité d’une agression à une simple corvée. Mais il y a juste beaucoup trop de passif dans cette famille que pour qu’un nouveau visage ne résolve complètement la situation.

Et si cette conversation est la preuve que les choses sont capables de devenir meilleures, si sa relation avec Jason démontre qu’il est possible de passer au-dessus des pires traitements qu’ils se sont infligés les uns aux autres, il ne pense pas que sa relation avec Damian ne devienne ne fut ce que cordiale de sitôt. Peut-être d’ici une vingtaine d’année qui sait ?

Si Damian ne l’a pas tué d’ici là.

« Et toi ? Rien de neuf dans ta vie qui mériterait qu’on en papote un peu ? Pas de Monsieur ou Madame Drake à l’horizon ? »

Si Tim était mal à l’aise avant, il entre dans un tout nouveau royaume de souffrance. Dick sait pourtant qu’il aime garder sa vie privée… Privée justement. Et s’il y a bien un sujet qui n’a de cesse de le mettre mal à l’aise, c’est celui des relations romantiques. Non pas qu’il y ait grand-chose à raconter. Depuis qu’il avait rompu avec Bernard, il s’était laissé avalé complètement par sa vie de justicier, au point de négliger même ses amis. Certainement pas le terrain le plus fertile pour faire naitre une nouvelle relation amoureuse.

« Tu sais bien que non. Quand exactement penses-tu que j’aurais pu me trouver quelqu’un ? »

Il hausse un sourcil, pour appuyer l’absurdité du concept. Entre sa course effrénée autour du monde pour ramener Bruce, et l’exil auto-infligé qui avait suivis, il n’avait pu accumuler que quelques débuts de relations qui ressemblaient plus a des accidents de voitures qu’autre choses. Il grimace alors que l’image de Tam qui lui claque la porte au nez lui revient en mémoire.

« Tu te soucies tellement d'aider des personnes innocentes à ne pas devenir des victimes... Que tu victimises les personnes les plus proches de toi... Je... Je suis tombé amoureuse de Red Robin parce qu'il était tellement... Cool... Mais je pense que l'homme qui porte le masque est juste... froid »

Il frissonne au souvenir. Tam avait eu raison à l’époque. Et c’était toujours vrai aujourd’hui. Peut-être que la romance, l’amour… Peut être que tout ça n’était pas fait pour lui au final ? Ses expériences passées lui avaient apprises qu’il ne laisserait personne passer avant sa mission. Les médias lui avaient appris que l’amour, c’était faire passer cette personne spéciale devant tout le reste. Était-ce même compatible avec la vie d’un justicier ? De toute évidence, Dick était parvenu a trouver l’équilibre. Mais s’il y avait bien une personne capable de jouer les funambules, c’était lui après tout.

« Dans tout les cas, ça ne me dérange pas d’être » seul « célibataire. Être en couple… Je ne pense pas que » je le mérite « ce soit pour moi. Je suis bien comme je suis maintenant en tout cas. »

Il hausse les épaule, tentant de chasser le malaise qui l’a envahis. Comptez sur Dick pour terminer une discussion parfaitement charmante en mettant un gros paquet d’émotions sur la table avant d’y jeter une grenade à fragmentation.

« Je suppose qu’il est temps pour moi de me mettre en route, avant que tu ne veuilles te mettre à discuter d’autre chose qui risque d’impliquer des émotions. Tu sais bien que je suis mortellement allergique. »

Il offre un sourire en coin à son frère, projetant une image de confiance qu’il est bien loin de ressentir alors qu’il se dirige vers la porte de la cuisine, forçant son pas à rester calme et lent. Il ne manquerait plus que Dick ne sente le sang dans l’eau. Si par malheur son frère avait capté le profond malaise que le sujet avait amené à Tim, il y aurait fort à parier qu’il ne veuille remettre le sujet sur le tapis. La meilleure chose à faire pour l’instant était de pratiquer le renforcement négatif, comme avec un chiot. Tente de pousser Tim à parler de ses émotions, regarde le prendre la fuite juste derrière. Méchant Dick.

Il offre un nouveau sourire à son frère lorsqu’il atteint la porte, lui offrant un salut de la main en signe d’au revoir. « A la prochaine Dick. » Sourit-il, amusé à l’idée qu’il se faisait de la tête de son aîné au moment ou il comprendrait le manège de son petit frère. Il décide cependant de ne pas prendre de risque et de rejoindre rapidement les portes du Manoir, laissant la situation gênante derrière lui.






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