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 Suis-je fou si je vis en ce lieu ?

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AnonymousInvité
MessageSujet: Suis-je fou si je vis en ce lieu ?   Suis-je fou si je vis en ce lieu ? EmptySam 30 Oct 2021 - 17:20

L'asile d'Arkham est une maison de poupées. Une petite maison de poupées dociles, fragiles ou encore déchainées, monstrueuses. Cela tombait bien, un des pensionnaires de l'asile aimait les poupées, les jolies Alice, les jolies poupées ... Chaque cellule était le reflet d'une poupée, la folie pour le Joker, la nostalgie et l'enfance pour le Chapelier Fou, la torture et la monstruosité pour Black Mask, mais tout ça n'était qu'une discussion philosophique de plus sur l'asile d'Arkham. Cet établissement savait bien briser les âmes et les torturer comme il se le fallait. Gotham City avait énormément souffert de ces quatre années passées. La criminalité venait de passer un cap dans l'horreur, beaucoup de monstres étaient enfermés à l'asile d'Arkham et bon nombre de patients continuaient à se faire connaitre pour leurs forfaits dans la ville. Monstruosité quand tu nous tiens.
Un seul criminel avait jugé bon de freiner ses activités criminelles, temporairement. Pour vrai dire, pendant ces derniers mois, du moins, le croyait-il personnellement. Le Chapelier Fou s'était calmé, et il avait même prit quelques traitements pour essayer de se soigner. Il eut de nombreuses, de nombreuses chutes et rechutes, de nombreuses tentatives de suicides, et un nombre incalculable de secondes dans les thérapies avec les docteurs de l'asile d'Arkham. Mais Jervis Tetch était-il sur la voie de la guérison ? Pas si sûr. Non ... Tout cela n'était qu'un délire, un délire qu'il s'inventait lui-même. Il était encore dans son monde, encore et encore. Se voyant guéri, alors qu'il ne l'était pas.

C'était une journée grise et pluvieuse, délicieuse à vrai dire, mais triste quand même. Tetch se retrouvait une nouvelle fois de plus, en compagnie de ses peluches dans sa cellule. Les bons efforts de Jervis lui permirent de disposer d'un peu de mobilier et de thé. Il avait fait du bon travail, il avait fait une belle guérison. Il se sentait mieux ? Bonne question, ça n'était pas certain. Quelque part au fond de lui-même, quelque chose manquait à sa vie. Le grand amour. L'unique, le seul de sa vie, sa tendre et douce Alice. Si seulement elle savait, si seulement elle pouvait le voir qu'il souffrait à cause d'elle. Tout ça à cause de son amour aveugle pour un salopard qui ne la mérite pas.
Oh et puis est-ce que Tetch s'inventait ces idées ? Ce Billy, cet assommant fiancé, il la méritait, après tout, ils se connaissaient mieux et puis Jervis s'était longtemps dit qu'en bon gentleman, il devait laisser la place et puis, vu que Batman avait tout interrompu, il fallait l'oublier, la perdre de vue, même si cela brise le cœur et déchire l'âme de ce pauvre Jervis Tetch. Mad Hatter était là, toujours bien là, l'entité du Chapelier Fou avait prit la place de Jervis Tetch dans son subconscient. Il désirait toujours son Alice, sa seule et unique Alice, mais depuis qu'il est à Arkham, Mad Hatter n'a jamais revu cette tendre Alice, jamais.

Affairé à son thé et à la lecture de ses médicaments, Mad Hatter grommela quelques éructations. Prendre des médicaments l'ennuyait, mais la possibilité de sortir pour bonne conduite l'intéressait également. Les Dum-Dum étaient encore à Blackgate et n'arrivaient pas à s'évader d'eux-mêmes et Le Chapelier Fou devait compter sur son intelligence pour se sortir de ce lieu maudit par les malédictions du clan Arkham. Mais c'est alors qu'un garde arriva et gueula au Chapelier.

Boles - "De la visite, Tetch, et tiens-toi à carreaux."

Boles, une ordure de première, mais qui, selon certaines petites rumeurs, bossaient pour la Pègre et aurait quelques contacts avec les clowns du Joker. Peut-être que le Joker pourrait sortir le Chapelier Fou de l'asile ? Mais à quel prix ? Boles était plutôt réglo en matière de comportement avec les internés, il savait qu'il ne fallait pas trop les titiller sinon ça finissait très mal pour la famille des concernés. Jervis leva un sourcil. Qui viendrait voir le pauvre Chapelier dans sa cellule ? Qui en aurait le courage ?

C'est alors qu'un bruit de talons se fit entendre, puis une chevelure dorée et des yeux bleus apparurent à la vitre. Le visage doux, les lèvres aussi rouges que du grenat. C'était elle ... Ma tendre et douce Alice qui venait à moi. Tetch accusa le coup durement, une légère larme vint à ses yeux. Heureux ? L'était-il ? En cet instant, la vue d'Alice lui fit un bond au cœur, même si elle ne lui appartiendrait jamais, elle était là, pour lui, une nouvelle fois. Tetch laissa tomber sa tasse avant de dire d'une petite voix entrechoquée par quelques sanglots dans la voie.


"A-A-A-Alice ? Est-ce bien toi ?"

Tetch était au bord des larmes. Pour lui, c'était le retour d'un amour brisé et de sentiments à jamais enfoui. Malgré les atrocités que le Chapelier avait commises à Gotham City, il avait toujours au fond de lui, une toute petite part de santé mentale où tout l'amour qu'il éprouvait pour son ancienne secrétaire était caché. Si Tetch l'avait put, il lui aurait crier qu'il était désolé, qu'il aimerait une seconde chance, de revenir aux moments les plus heureux de sa vie. Mais hélas, on a jamais de seconde chance. C'était comme si sa folie venait de disparaitre pour un bon moment, comme si la seule et unique présence d'Alice pouvait le soigner, mais cela pouvait aussi provoquer un choc qui se traduirait en un profond traumatisme. Qui sait ce qui allait se passer ?

Et si tout ça n'était qu'un énième délire du Chapelier Fou ? Et si tout cela n'était qu'une illusion ? Et si la réalité était bien plus triste et bien plus cruelle que ça ? Et si ce n'était pas Alice qui venait à lui ? Et si c'était ... Quelqu'un d'autre ? Tetch ne voyait que ce qu'il voulait voir, il ne voyait que ses propres rêves, perdu dans une réalité qui n'était pas la bonne, et complètement rendu fou de l'usage de ses propres chapeaux. Tetch n'était qu'un pauvre homme, prisonnier de la griffe de la folie.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Suis-je fou si je vis en ce lieu ?   Suis-je fou si je vis en ce lieu ? EmptyDim 31 Oct 2021 - 23:27


Suis-je fou si je vis en ce lieu ?

Être doué en dans ton milieu ne te rendait pas infaillible. Pour beaucoup de choses, tu étais un autodidacte et, on ne pouvait pas dire que tu pouvais mettre la main sur tes tutoriels ou des personnes qui parlent de comment manipuler l’esprit d’autrui. Tu aurais pu demander à ton très cher créancier de te donner un coup de pouce, mais ce ne serait pas pareil. Tu ne saurais pas comment ça marche, tu n’aurais rien appris par toi-même. Gotham était pleine de personnes qui avaient développé des armes et des inventions diverses très intéressantes, des drogues comme le gaz hilarant du Joker dont tu avais tant entendu parler ou de la toxine de l’Épouvantail…
Ce n’était peut-être pas une idée de t’intéresser aux criminels de la métropole noire, mais, au nom de la science, ça pourrait être intéressant. Tu savais que tu savais trouver une fréquence particulière pour, peut-être, induire une sorte d’hypnose à une cible, mais tu ne voyais pas du tout comment faire. Tu voulais dénicher l’une de tes cibles en manipulant une autre, parce que celles-ci étaient assez difficiles à approcher, maintenant que tu t’étais débarrassé de deux de leurs collègues. Pour eux, les deux zigotos que tu avais tués il y a quelques jours, avaient disparu sans laisser de traces.
Dans ce milieu, il peut vite arriver malheur. Être tué, mourir d’une malédiction ou finir en enfer n’était pas bien difficile quand on se frottait à plus fort que soi – surtout, sans être préparé. Tu as passé quelques jours à éplucher les dossiers de certains criminels que tu avais piratés pour voir lequel serait plus facile à approcher et, franchement, aucun des candidats n’était un pari sûr. Entre les fous et les brutes, c’était difficile de rendre visite à des criminels du gabarit que tu visais. Si tu avais pu approcher quelqu’un qui n’était pas en taule ou en asile, ça aurait été mieux. Tellement mieux…

Un long soupir t’échappa, alors que tu regardais autour de toi, attendant à ce qu’on veuille bien te laisser visiter un patient qui t’intéressait : le Chapelier Fou. Grâce à Garash, tu as pu dégoter un permis de visite et un alibi en béton. Étudiant en criminologie d’une université étrangère, tu étais un là pour étudier certains des grands esprits criminels ainsi que les talents cachés par leur folie. Quelque part, la frontière entre le génie et la folie était un sujet qui te fascinait, mais tu préférais observer les gens de loin et ne pas te mêler à tes contemporains. Trop de prises de têtes, trop de variables incertaines et de possibles imprévus.
Well, quand l’un des gardes de l’Asile t’a ENFIN mené jusqu’à la cellule du chapelier, on ne peut pas dire que tu avais prévu ce qui s’ensuivit. Tu ne pensais pas qu’il te confondrait avec une femme, avec Alice, qui plus est.  Tu avais cru lire dans son dossier qu’il était psychotique, qu’il avait des hallucinations et autres, mais tu ne pensais pas que c’était aussi grave. L’avantage, ce qui a joué à ta faveur et qui t’a certainement permis de visiter ce type, c’était le fait qu’il était plutôt sage, ces temps-ci et qu’il se laissait traiter. Bon, on te prenait souvent pour une femme, en soi, mais on ne t’avait pas encore pris pour la mioche blonde d’un conte de Lewis Carroll. Est-ce que ses médocs servaient vraiment à quelque chose ? Ça n’en avait pas l’air.

Navré, Chapelier, mais j’suis pas Alice. J’ne suis qu’un lapin. fis-tu, te grattant un peu la joue. Sous ton hoodie, on ne voyait pas tes oreilles et ta queue était bien au chaud sous tes vêtements, aussi. J’vous ai apporté quelque chose. On me l’a permis puisque c’était clean, tho. ajoutas-tu, sortant deux sachets en plastique transparents avec des biscuits artisanaux d’une boutique assez connue du Fashion District. Auriez-vous quelques instants à m’accorder ? On pourrait peut-être discuter autour d’un thé et quelques biscuits ?


Dernière édition par Jason B. Smith le Lun 1 Nov 2021 - 14:23, édité 1 fois
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Suis-je fou si je vis en ce lieu ?   Suis-je fou si je vis en ce lieu ? EmptyLun 1 Nov 2021 - 13:15

"N'ouvrez pas Boles, ne lui ouvrez pas ..."

De sa main gantée, il venait de stopper net l'acte du garde. Malgré sa petite taille, Tetch avait quand même un peu de respect de la part des gardes pourris. Après tout, ils étaient plutôt bien payés, s'ils faisaient leur boulot. Mais pour cette fois, Tetch lui donna un ordre, comme si Boles était un ami de longue date, une espèce de geôlier amical. Mais Arkham, c'était un peu comme une famille dans laquelle on aimait vivre, et parfois, cet endroit était un simple lieu de repos. Pour les criminels, cela leur permettait de repenser leurs approches, et surtout, de ne pas refaire les mêmes erreurs par la suite. Mais Tetch, lui, c'était quelque chose de différent. Lui, refaisait en permanence, les mêmes erreurs, encore, et encore, et toujours. Sans en tirer la moindre conséquence, la moindre expérience.

Tetch était maintenant d'une posture presque sévère, presque autoritaire, comme si sa folie venait de disparaitre, doucement, oui, mais temporairement. Il ne pouvait pas, il ne pouvait pas la tenir dans ses bras, il avait déjà accompli tellement de choses. L'absence de l'être aimée, l'idée qu'il ne la reverrait jamais, l'idée qu'il ne serrerait jamais sa petite main dans la sienne. Tout ça l'avait quitté, un cœur de pierre, il était devenu. Mad Hatter l'aimait, oh que oui.

Mais elle, elle ne pourrait jamais l'aimer comme il l'aimait. Tetch avait les larmes qui coulaient de ses yeux. Malgré son apparence physique hideuse, Mad Hatter avait quand même un bon fond, bien dissimulé, mais un bon fond quand même. Tout ce qui avait été l'âme du Chapelier Fou s'était construite sur le départ et sur la peur. Tetch avait abusé d'Alice, il lui avait collé cette puce contre son crâne et ... Si seulement tout avait été différent. Les choses sont ce qu'elles sont, à son grand dam.

"Alice, je suis tellement désolé de t'avoir manipulé ma douce."

Tetch pleurait. Littéralement. C'était son Alice, son Alice à jamais. Et jamais plus il ne pourrait la serrer dans ses bras. Elle était derrière la vitre. Tetch posa sa main sur la vitre comme s'il voulait pénétrer de l'autre côté du Miroir. Comme dans le roman de Lewis Carroll, il rêvait d'être quelqu'un d'autre, quelqu'un d'heureux, et non pas de damné.

Boles, lui, n'avait aucune interaction, il obéissait simplement aux ordres, entre deux verres de bourbon. Tetch leva les yeux une nouvelle fois vers Alice, tenta de sourire, mais il ne le put. Elle était loin, très loin. Elle ne serait jamais à lui et c'était bien là la cruauté de ce monde. Mais tout ça était un délire, un grand délire dans lequel Jervis s'enfonçait. Commençait-il à voir tout le monde comme son Alice ? C'est ce qui semblait arriver.


"Je m'en veux, je m'en veux terriblement. Je ... Je voulais tellement que tu sois à moi. Je voulais que tu sois mienne, que tu sois ma raison de vivre ... Je ... Je ..."

Les larmes coulèrent, les yeux du Chapelier Fou devinrent rouges et embrumées par les larmes. La tristesse se ressentait dans sa voix. S'il avait put, Jervis Tetch aurait surement remonté le temps pour essayer de la récupérer une nouvelle fois. D'une manière plus classique et plus en accord avec ses principes de gentleman. S'il ne voulait pas qu'elle entre dans la cellule, c'était pour ne pas que la folie reprenne le dessus, pour ne pas que le souvenir de la voir victime une nouvelle fois de sa folie hante ses souvenirs. Se connaissant, Mad Hatter pourrait très bien étrangler Alice et la tuer par la même occasion. Et cela, il s'en voudrait ...

Mais le rêve doit cesser pour ramener le pauvre Jervis à la triste réalité. Elle ne l'aimait pas, et elle ne l'aimerait jamais. Jamais. Jamais. Comment six petites lettres peuvent-elles briser un homme ? Les mots sont plus déchirants que mille poignards enfoncés dans un cœur. Et Alice avait déchiré le palpitant de ce pauvre Chapelier. Elle l'avait bercé d'espoirs, et pendant une soirée, une soirée magique. Mad Hatter fut heureux. Des moments à jamais gravés dans le marbre de son crâne. Tombant à genoux, Jervis en perdit son chapeau.


"Ne veux, ne peut, ne veux, ne peut entrer dans la danse ..."

D'un geste, changeant, il vit les sachets de biscuits, et se ravisa, un sourire sur ses lèvres, il eut un mauvais sourire. Un sourire presque inhumain. Alice ne pouvait pas être Alice, car elle offrait du thé, ce qui était impossible. Ce n'était pas Alice, il le comprit désormais. La réalité était maintenant devant les yeux du Chapelier. Il revenait dans le monde des véritables humains. Un monde noir, sombre, sans fantaisie, sans folie. Sans rien. Un monde inutile. Si triste, si triste que tous n'étaient que de pauvres zombies qui couraient après des vies folles, à devenir des gens utiles, c'était d'un triste. D'un grand n'importe quoi. Le véritable asile, il était derrière ces murs épais, mais personne ne le comprenait. Tout ça était d'une folie sans nom, mais on l'appelait normalité. C'était d'un fâcheux, d'une tristesse. C'est alors que sa voix reprit, mais cette fois, elle était pleine d'assurance, un sourire idiot en parsemait le visage.


"Qui êtes-vous et pourquoi vous joignez-vous donc à cette tea party ? Avez-vous du thé ? Avez-vous du délicieux thé qui sublime le palais et qui coule délicieusement dans la gorge ?"
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Suis-je fou si je vis en ce lieu ?   Suis-je fou si je vis en ce lieu ? EmptyJeu 4 Nov 2021 - 22:35

Suis-je fou si je vis en ce lieu ?

Wait, what ? Poirotant devant la cellule, à une distance respectable du garde, histoire de ne pas envahir mutuellement votre espace personnel, tu vis le Chapelier changer d’attitude et expression à plusieurs reprises, blablatant sur quelque chose que tu ne comprenais pas trop. Il devait vraiment être resté sur son Alice, auprès de qui il semblait s’excuser et supplier, puis… dire quelque chose sur la danse. Ça faisait vraiment citation du Chapelier fou dans l’ouvrage de Carroll.
Tu te disais qu’il était vraiment dans son délire, du moins, jusqu’à ce qu’il voie les biscuits que tu avais apportés. On n’avait pas voulu que tu prennes des conteneurs métalliques, de la porcelaine ou autres, mais on t’avait laissé apporter un thermos autochauffant avec de l’eau pour faire du thé ; tu n’étais pas bien difficile, mais il fallait bien avouer que, à moins que ce soit du thé glacé, le thé chaud qui ne se faisait pas directement n’était pas terrible. Entre le petit arrière-goût que ça prenait dans le thermos, si ça refroidissait, etc, ce n’était vraiment PAS bon.
Jusqu’à ce qu’il demande si tu avais du thé ou non, tu devais avoir l’air un peu blasé ou paumé – parce que tu ne comprenais pas grande chose à ce qu’il panait. Tu n’étais pas sûr de si tu allais pouvoir avoir une discussion décente avec le tristement célèbre Jervis Tetch, mais tu allais essayer et, s’il le fallait, tu reviendras un autre jour. Tu n’aimais pas trop te déplacer, mais si tu pouvais avoir des informations ou un coup de pouce pour ton projet, ce serait plus que rentable.

Je m’appelle Jason Smith, j’suis étudiant ou, érudit, si vous préférez. J’étudie les grands esprits, des gens dans votre genre, Chapelier. Je pensais me joindre à vous pour vous poser quelques questions... commenças-tu, tout en ouvrant ton sac pour sortir deux petites boîtes en bois. J’ai besoin de votre aide et, peut-être que j’pourrais vous donner aussi un coup de patte ? ajoutas-tu, haussant un sourcil, d’un air un peu incertain. Pardonnez ces maigres ressources, mais on ne m’a pas laissé apporter de la porcelaine ni les pots à thé. C’est déjà bien qu’on m’ait laissé vous apporter des biscuits et deux types de thé trituré et pas en sachets… Parce que, entre nous, les sachets sont ignobles, appeler ça du thé est une insulte. continuas-tu, marquant une pause avant de désigner les deux boîtiers. Ya du Earl grey et du Darjeeling nature, tous les deux délicieux. Si vous avez une théière, ça peut s’préparer aussitôt, j’ai d’l’eau pour les infuser.

Ce n’était pas dans tes habitudes d’être aussi poli, de faire des phrases correctes sans caser quelques grossièretés ou bouffer quelques mots. On n’aurait pas dit que tu étais quelqu’un d’aussi lunatique et vulgaire quand on te rencontrait dans ce genre de circonstances. Pourtant, tu étais aussi doux, éloquent et poli qu’un vieux pied de biche : t’avais l’air fin et propre sur toi, mais tu n’étais pas très droit et sous la peinture se cachait une bonne couche de rouille.
Certes, tu pouvais être plutôt convaincant, parfois, quand ça t'intéressait vraiment, mais tu étais plus du genre à baratiner les gens - surtout, quand tu voulais avoir ce que tu voulais. Chez toi, il n'y avait de naturellement doux que ta fourrure et tes cheveux, parce que tu avais un caractère de merde.

Euh… Garde, une question : ça se passe comment, ici si un internet reçoit de la visite ? demandas-tu au garde qui t’escortait, car bon… ça, tu n’avais pas posé la question et tu pouvais ne pas le savoir, vu que tu n’étais pas du coin. On peut entrer dans la cellule, vous faites de médiateur ou ya, genre, une sorte de salle comme dans les correctionnels et en taule pour passer du temps avec les gens – sous surveillance, of course. poursuivis-tu, marquant une courte pause, regardant ledit Boles. Et, dites, ya une limite de temps, je suppose ?
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Suis-je fou si je vis en ce lieu ?   Suis-je fou si je vis en ce lieu ? EmptySam 6 Nov 2021 - 10:23

Douce, douce et tendre Alice. Mon ange, ma déesse, mon éternelle Alice. Plus jamais je ne toucherais ta douce et chaude main, plus jamais je ne pourrais te serrer dans mes bras et t'emmener valser dans le Pays des Merveilles. Il était grillheure et les fluctuoves ondulaient ... Souviens-toi Alice, souvient-toi de notre soirée. Nous étions si heureux tous les deux, cette seule soirée, cette magnifique soirée où tu étais mienne, une seule fois. Une seule fois dans cette triste vie. Je ne pouvais pas être heureux, je ne t'aurais jamais. Seulement des ersatz d'Alice, des jeunes filles vides, qui ne me connaissent pas aussi bien que toi tu m'as connu. Boles, quand à lui, grogna en direction de l'être qui supervisait l'entretien.

Boles : "Personne n'entre, personne n'en sort. Vous avez dix minutes avec ce taré. Compris ?"

Intransigeant horrible personnage. Tetch ne l'aimait pas, il ne l'avait jamais aimé, mais l'idée de prendre le thé, de prendre des biscuits redonna un sens à cet emprisonnement. Retournant dans son monde des rêves, Jervis rêva une nouvelle fois tout éveillé, perdu dans ses pensées les plus folles. Jason redevint Alice ... Les dernières paroles de la jeune fille emplirent mon âme de tristesse et de regrets. Nous n'étions décidément pas destinés à être heureux ensemble. Dans la tête du Chapelier Fou, c'était un dédale de lubies, un endroit où le pauvre Jervis Tetch s'était perdu il y'a bien longtemps désormais. Alice n'existait plus, existait-elle réellement ? Ce monde n'était-il pas une illusion, qui sans cesse, vous fait croire que vos rêves les plus fous pouvaient exister ? Pourquoi Jervis ne peut-il pas se réveiller ? Pourquoi ne peut-il pas être heureux une bonne fois pour toute.

La triste réalité s'empara du Chapelier. Alice s'en allait, elle était venue, non pas pour se moquer de lui, mais pour le voir tel qu'il était désormais. Jervis Tetch était mort, ne restait que le Chapelier Fou. Son âme avait surement due mourir quelque part, dans une autre réalité. Le pauvre Tetch était hélas bien faible pour survivre à cette peine d'amour. Mais le Chapelier Fou ferait tout pour ramener une espèce de caractère fort et ambitieux. Sans Alice hélas, peut-être que ... Peut-être que l'on reprendrait un thé un jour avec Alice ? Non non non non ! Il ne faut pas y penser, il ne faut pas la tuer, il ne faut pas la perdre ! Alice était tout pour le Chapelier, il ne fallait pas qu'elle meurt. Pas la vraie du moins.


"Alice ..."

Son regard était perdu, sans Alice, le monde s'arrêtait, et quand tout s'arrêtait, des spasmes commencèrent à apparaitre. Alors que sa main gauche commençait à trembler, le Chapelier serra sa main avec la main droite pour se calmer. Peine perdue, son cœur était mort, il pourrissait, brisé par la folie et corrompu par cet endroit. Tetch devait sortir à tout prix, il se devait de voir son Alice, son Alice et rien d'autre. Il devait quitter l'endroit, quitte à en simuler sa mort au préalable. C'était une idée intéressante d'ailleurs.

Regardant Boles, Tetch s'agenouilla contre sa vitre et minauda quelques mots, très faibles. Il ne se sentait pas bien. Revoir Alice avait été un tel bonheur, mais d'une telle tristesse qu'il en avait été touché, très profondément. Il avait senti une once de bonheur dans cette grisaille d'Arkham. Comme si on enlevait les rayons de soleil à une plante, là, c'était comme ramener quelque chose de mort à la vie et puis le re-tuer une nouvelle fois.


"J'ai tellement besoin d'elle ..."

Dit-il avant de s'écrouler à terre dans sa cellule. Boles cogna d'un geste assez fort avec sa matraque pour ramener le chapelier à la réalité, plusieurs fois. Le verre ne se casserait pas. Ils l'emmenèrent pour des examens, prendre sa température, son pouls et bien entendu voir s'il ne fait pas une maladie. Tetch avait été assez affaibli, assez mis à nu pour aujourd'hui et le choc l'avait bien frappé. Alors qu'on emmenait Tetch et qu'on lui fit les soins de premier secours, on retrouva dans sa main gantée un petit médaillon. Dedans, il y'avait une photo, une photo qui avait été prise dans ce restaurant français, quand il avait emmené Alice en soirée, le soir même où elle devait avoir quitté Billy. Ce restaurant où Jervis contrôlait toute l'équipe du soir pour passer un diner fabuleux. C'était cette photo, d'Alice et de Jervis, un des très rares moments de rêves et d'amour que Tetch gardait toujours près de lui. Un petit médaillon qu'il cachait dans ses poches, un cadeau, un souvenir, un rêve, une impossibilité. Mais tout ça n'était qu'une illusion, comme toujours. Il n'avait pas écouté un traitre mot de ce que cet homme avait dit. Mais son sourire resta, toujours. Hanté par la folie.


"Vous savez ce que j'aimerais en ce moment précis ? Un chapeau, un sombrero, un ami. Quelque chose de doux, qui me pousse au vice. Suis-je bête, j'aurais bien besoin d'un tournevis."

Tetch se demandait ce que ce garçon voulait de lui. Quelque chose de précieux ? De miteux ? De fabuleux ? Tetch réfléchissait à l'idée quand il reprit son ton un peu plus dur. Boles regarda le visiteur d'un air contrarié.


"Ne vous en faites par pour lui, il est au service du Joker. Mes services ne sont pas gratuits, et je n'aime pas travailler pour quelqu'un que je ne connais pas. Mais je vous en prie, dites-moi quelle est la vraie raison de cette visite et de ces merveilleux biscuits ? Quel est donc votre merveilleux problème ? Peut-être un accroc pénible avec la Reine ?"
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Suis-je fou si je vis en ce lieu ?   Suis-je fou si je vis en ce lieu ? EmptyMar 9 Nov 2021 - 22:51

Suis-je fou si je vis en ce lieu ?

Dans quel bordel es-tu allé te fourrer, Gigi ? De toutes les personnes à qui tu aurais pu essayer de poser des questions pour ton projet, il a fallu que tu choisisses le Chapelier Fou. Pourquoi lui, déjà, uh ? Ah, oui. Selon toi, c’était le mieux calé dans le domaine que tu visais – et le plus accessible, ironiquement.
Si tu n’avais que 10 minutes par visite, que tu ne pouvais pas prendre directement le thé avec lui ou manger, entrer ou le faire sortir de sa cellule pour discuter, c’était un peu tendax – surtout, avec le temps qu’avait pris le checking du Chapelier après sa pseudo-crise. Puisqu’il était en dehors de sa cellule pendant ce temps-là, tu avais laissé que le garde mette ce que tu avais apporté dedans. Il n’y avait rien de non-réglementaire, tu t’étais bien cassé le cul à chercher et faire approuver ce que tu apportais. Tu comptais, même lui laisser le thermos autochauffant – il suffisait de l’agiter un moment et laisser que l’engin fasse le reste.
Lorsqu’on ramena et enferma de nouveau le chapelier, tu étais en train d’attendre, adossé contre le mur d’en face de sa cellule – blasé à plus en pouvoir. Si seulement tu pouvais le faire sortir, ce type… Ce serait plus simple. Tu connaissais sa réputation et tu te doutais de ce qu’il pourrait faire, une fois en liberté, mais, franchement, tu n’en avais pas grande chose à cirer. Tu n’aimais ni les enfants, ni les gens et, surtout, même si tu ne désirais pas du mal aux autres (du moins, pas tout le temps – au risque que ça te tombe sur le coin de la gueule), tu ne te porterais que mieux avec quelques femmes en moins dans le monde.

C’était tout bénef pour toi, uh ?
Il n’y avait rien de plus logique et évident.

Et, surtout, c’était dans ton intérêt, mais tu n’exprimerais certainement pas ce genre de pensées à voix haute. Pas sans avoir l’assurance de ne pas devenir l’un des voisins de Jervis Tetch et tu tenais trop à ta liberté, à ton ordi et tout ce tralala. En tout cas, le Chapelier semblait être un peu plus lucide depuis son retour – du moins, dans la mesure du possible. Il disait que le gorille bossait pour le Joker et, bien entendu, que ses services à lui ne seraient pas gratuits. C’était plus un échange que tu étais venu faire et, même si tu jouais le rôle d’un étudiant, tu avais déjà prévu ça. Rien n’est offert, dans ce genre de situations.

En parlant d’biscuits et autres, on vous les a laissés sur votre lit. J’espère qu’ils seront à votre goût, comme le thé. répondis-tu, regardant le garde du coin de l’œil avant de te rapprocher de nouveau de la porte. Je m’doute que vos services ne sont pas offerts, d’où le fait que j’vous propose un échange. Vous m’donnez un coup de main pour mes études : j’suis dans une impasse concernant le fonctionnement du cerveau humain. répondis-tu, avant de lever un peu ta capuche, comme si tu la réajustais, de façon à ce que lui seul puisse entrevoir tes oreille de lapin – basses et bien au chaud sous ton hoodie. Et oui, ce lapin risque de perdre la tête ou finir par être confondu avec le Lièvre de mars si la couronne apprend ce qu’il fabrique, mais… au nom de la science, je souhaite comprendre comment manipuler la conscience. ajoutas-tu, claquant ta langue contre ton palais, sans quitter le Chapelier du regard. Les lapins et les lièvres ont souvent été vos amis et alliés, Chapelier. Je ne suis pas pressé, mais le Temps n’attend personne. Alors… Dites-moi ce que vous voulez en échange si vous décidez d’éclairer ma lampe.

Yeup. Tu faisais exprès d’essayer d’entrer dans son délire, plutôt qu’essayant de lui parler comme tu l’aurais fait avec ledit Boles. Tu soulignais certains de tes propos et ajoutais quelques rimes pour lui faire comprendre ce que tu voulais et le fait que tu étais conscience des risques : tu voulais apprendre à manipuler le cerveau des gens via la science et tu te montrais prudent vis-à-vis de la Justice – qui risquait d’être ton principal obstacle. Le reste me serait qu’accessoire, selon toi, si le Chapelier comprenait ton message et acceptait de collaborer. Sinon, beeeen, tant pis : tu auras perdu le temps, même si ça n’aurait pas été totalement inutile.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Suis-je fou si je vis en ce lieu ?   Suis-je fou si je vis en ce lieu ? EmptyMer 10 Nov 2021 - 16:51

Les journées s'enchainent et se ressemblent à Arkham. Quand ce n'était pas la délégation des médecins de Jeremiah Arkham qui tentait de le sauver ou de l'importuner avec des questions sur les crimes de Jervis Tetch, Mad Hatter s'ennuyait dans sa cellule. Oh bien sur, il y'avait toujours les gardiens qui passaient leurs nerfs sur le visage de Tetch. Le visage était parfois tuméfié à certains endroits, mais cela ne gênait absolument pas Tetch pour ses lectures personnelles pendant le temps qu'il restait, à espérer sortir de cet abominable asile. Mais rassurez-vous, peuple de Gotham, le Chapelier Fou sortira très bientôt de l'asile d'Arkham.

"Vous en lapin ? Peut-être que vous serez du genre taquin ? Aimez-vous le thé ? Aimez-vous le doux et chaud thé qui coule dans votre gorge ? Je rêve d'avoir un ami. Un simple ami qui puisse me comprendre."

Dit-il d'une voix sèche et désintéressée. Ce genre d'entretiens, presque impoli, irritait le Chapelier Fou. C'était bien une des choses qu'il détestait. Quand on s'assoit à une table, on se présente ou on en demande l'autorisation. Or cet homme avait été discourtois, et même si Tetch était un cinglé, il ne fallait pas le prendre pour le pire des demeurés. Toujours assis sur la chaise et immobile. Tetch ne dirait rien pour le moment sans la moindre contrepartie. Pourquoi Diable se livrer à un homme qui ne se décidait pas à vouloir se présenter, ni même avoir la moindre classe pour lui-même ? Tetch attendait une quelconque information, une quelconque révélation. Et c'est en sortant des maximes de Lewis Carroll qu'il éviterait de se faire avoir.


"Du moment que je n'ai à trahir personne. Mais, serait-ce les cloches qui sonnent ? Noël. Noël arrive et Alice, dans mes cadeaux, se glisse. Je veux ma Alice pour Noël."

L'idée de s'enfuir et de faire une grande tea party à Arkham était une idée délicieuse, et il pourrait très bien être amusant de régler certaines affaires avec d'autres criminels, en ce lieu hautement magnifique. Bien entendu, Mad Hatter n'aimait pas trahir les grands excentriques de Gotham City. Le Joker, le Ventriloque, ou encore tous ces costumés qui régissaient la vie palpitante de Gotham. Tetch eut un petit sourire en voyant le garde qui passa non loin de la cellule de Jervis Tetch. L'idée lui paraissait possible, tuer un garde ? Rien que ça ? Et avec un simple couteau, on sort des bastions fortifiés de l'île et on arrive à prendre des mains une mitraillette ? Très amusante idée. Il garda cela dans un coin de son chapeau. Tetch hésitait à prendre l'arme de poing et le couteau. A vrai dire, il n'aimait pas l'idée de s'évader comme ça d'Arkham. Surtout qu'il ne ferait pas cent mètres sans déclencher les nombreuses alarmes. Et comment passer le tunnel avec des armes ? Surtout que ça détecte tous les objets dangereux. Tetch se demandait si ... tout ça n'était qu'une mise en scène, destiné à le compromettre et à infliger de nombreuses corrections par les gardes.


"Le cerveau humain n'est rien d'autre qu'un simple récepteur. Il déduit l'information. Insérer quelques petites informations qui s'apparentent à de la manipulation mentale et vous aurez quelque chose de simple, de doux, comme un lapin. Un petit lapin, un mignon petit lapin qui écoute tout ce que vous dites. Hee hee hee. Rien qu'un organe, un simple organe, qui ne tombe que très rarement en panne. Hee hee hee."

Tetch pouvait juger de sa confection. Ses puces de contrôle mental. De l'excellente qualité, il n'y avait jamais rien à redire à ce niveau. Plus que de l'art d'un orfèvre, Tetch était un génie qui s'ignorait, et que beaucoup ignoraient encore totalement les aptitudes les plus folles dont il était pourvu. Pouvions-nous lui faire confiance mon précieux ? Après tout ... Les gens qui portent des chapeaux ne tuent pas, non ? Tic tic tic tic. Quelque chose se trame, quelque chose se poursuit. Voulez-vous voir un exemple de manipulation mentale ? Tetch avait le droit de conserver certaines de ses affaires, notamment, une inoffensive montre de gousset. Tic tic tic.


"Je suis le miroir de ton âme. Je suis le fruit tes besoins. Tu ne m'imagines pas, tu ne me connais pas, je suis l'expression d'un manque. Je suis ce dont tu as besoin pour vivre, une sécurité, une porte de sortie. Je suis une réponse, je suis peut-être à tes yeux la vérité mais il n'en est rien. Je suis ce que tu refuse de voir chez toi. Je suis la perversion de ton esprit, le fantôme qui hante tes nuits, le gardien des clefs de tes secrets. Ce que je sais je l'emmènerais dans la tombe. Je suis les secrets de ton cœur, le désir dans tes yeux. Ne te trompe pas, j'ai trop de contrôle sur ta vie pour que tu puisses me voir. Je suis un ange solitaire, déchu par les hommes, maitre des cartes. N'oublie pas, j'ai trop de cartes dans les manches pour que tu ais seulement l'espoir de jouer contre moi. J'ai gagné, le jour où j'ai gagné ta confiance ..."

Impossible de dire s'il a vraiment prononcé ces mots où s'il les a pensé avec une force tel que les murs aurait répondu dans un souffle froid l'écho de ses idées ... Tetch essayait quelque chose, une nouvelle lubie, une nouvelle folie, dans l'espoir de pouvoir quitter ce nid. Quitter Arkham et rejoindre Gotham City, c'était son rêve, son vice, son désir. Après tout, qui ne rêve pas de retourner à Wonderland ? Agitant doucement la montre de gousset, Tetch eut un sourire. Boles, lui, soupira, en se disant que tout ça, ce n'était que du baratin, du délire de cinglé. Mais qui sait ? Sur un malentendu, cela peut passer, non ?
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Suis-je fou si je vis en ce lieu ?   Suis-je fou si je vis en ce lieu ? EmptyMar 23 Nov 2021 - 14:26

Suis-je fou si je vis en ce lieu ?

Parfois, il était difficile de comprendre ce que le Chapelier disait, mais… en y pensant et en essayant de te glisser dans son délire, dans son monde, les choses devenaient un peu plus claires. Faisant abstraction du décor pour le discours et réfléchissant à ce qui était dit, ce n’était pas une conversation aussi chiante qu’elle aurait pu être.
C’était frustrant de pas saisir tout, mais c’était encore plus agaçant de devoir parler avec ce type à travers d’une porte vitrée, sans même pouvoir prendre le thé et discuter sans avoir un garde collé au cul. Tu n’avais pas vraiment envie qu’on sache sur quoi tu bossais, mais, si tu voulais préserver ta façade d’étudiant en criminologie, il allait falloir que tu viennes quelques fois de plus. Tu allais bien trouver quoi demander d’autre et d’autres patients à visiter pour compléter tes recherches et assouvir ta curiosité.

Les lapins sont souvent taquins. N’est-ce pas plus amusant ? Et, oui, j’adore l’thé qui coule dans la gorge. Mettre beaucoup d’sucre est certainement un crime, mais j’aime que c’soit très sucré et doux. répondis-tu, finalement, tout en observant le petit homme. Encore une fois, tu faisais des efforts pour te montrer aussi poli que possible. Tu ne voulais pas offenser la personne qui était censée te dépanner…  Vous n’serez ni trahi, ni n’devrez trahir qui que c’soit, Chapelier. La trahison est réservée aux ennemis et aux vilains souverains, pas aux amis. Et, vous savez c’qu’on dit : la magie d’Noël exauce souvent nos souhaits. Peut-être qu’Alice sera moins coquine, cette année, et vous surprendra d’sa présence.

Dans d’autres circonstances, tu aurais sûrement proposé au Chapelier de trouver Alice pour lui, mais Alice pouvait n’être personne ou être n’importe qui et, bien que tu n’aurais aucun remords à vendre une jeune fille ennuyeuse à cet homme, du peu que tu savais, l’Alice qui le hantait était une civile. Tu n’avais pas fait vraiment de recherches à ce sujet, ça ne t’intéressait pas.
Sa réponse concernant le fonctionnement du cerveau, bien qu’assez vague pour quelqu’un qui ne s’y connaissait pas suffisamment, avait jeté de la lumière sur la zone plus ombrageuse de ton projet. En fait, tu t’étais éloigné du but en essayant de toucher à tout en même temps : la réponse était plus simple, car, et si la fréquence changeait en fonction de ce qu’on veut induire comme message ou ordre ? Si on induit une fonction pré-faite, plutôt qu’utiliser le cerveau comme récepteur pour un ordre en temps réel, ça changeait la donne.

Oh que oui !
Cet homme était un génie.

Meh. Tu allais devoir trouver quelqu’un qui te prête du matériel pour monitorer les ondes cérébrales d’un groupe de sujets, étudier les résultats, les comparer et trouver une fréquence commune ou un groupe de fréquences pour manipuler leur esprit en implantant des ordres préconçues. Tu avais déjà des nombreuses idées sur le comment appliquer ça, les formes des gadgets et des possibles utilisations. Un grand sourire étira tes lèvres, alors que ton regard pétillait de malice et de joie.
Si tu avais été un amateur de poésie, tu aurais certainement apprécié beaucoup plus ce qu’il avait dit par la suite. Tu te contentas de l’écouter d’une oreille distraite, l’observant agiter sa montre à gousset pendant que des idées fusaient dans ta tête.

Montre à gousset.
Erf, le temps s’était presque écoulé.

Chapelier, vous êtes un génie. Vous l’a-t-on déjà dit ? lanças-tu, marquant une courte pause. Je crains qu’les dix minutes qui m’avaient été accordées par c’garde n’soient presque écoulées. À défaut d’pouvoir vous aider avec Alice, j’vous dois une faveur. Vous avez éclairé ma lanterne, j’m’dois de vous rendre la pareille. fis-tu, glissant tes mains dans les poches de ton hoodie. J’reviendrais un autre jour, si vous m’permettez. Si vous n’avez pas d’idées en tête, actuellement, vous pourrez m’l’dire la prochaine fois qu’nous nous verrons. À c’moment, j’espère seulement qu’nous pourrons prendre l’thé ensemble et nous entretenir convenablement.
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