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 The Party isn't over yet ! [Benny & Duela]

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AnonymousInvité
MessageSujet: The Party isn't over yet ! [Benny & Duela]   The Party isn't over yet ! [Benny & Duela] EmptyJeu 19 Mar - 17:57


The Party isn't over yet !
Benny Smiles & Duela Dent
Se faire un réseau et se montrer pour prouver qu’on existe étaient deux notions que Duela avait rapidement mis à exécution. Exécution ? Non, ce n’était pas à l’ordre d’aujourd’hui enfin, tant que la fille du Joker ne pétait pas un plomb et décidait de massacrer le premier pélos qu’elle croisait. Tout ce qu’il fallait, c’était qu’elle ne s’ennuie pas. Ce n’était pas prévu pour le moment, d’autant plus quand la jeune femme arriva devant l’entrée du Gomorrah.

« C’est vraiment top comme endroit ! » « Ouais patronne, juré vous allez kiffer ! » « On y va souvent avec Dan et y a des types du genre importants là-bas si vous voulez ce qu’on veut dire. » Ce fût les louanges versées par les hommes de main de la jeune tueuse qui tentait de se faire une place importante dans le crime de Gotham. A vrai dire, après environ huit mois d’activité et toujours aucune capture des forces policières, Duela Dent était un nom que l’on commençait à murmurer dans les bas-fonds. Il se disait surtout que le Joker avait une fille, mais la chose étant que personne ne l’avait vraiment vue et c’était ce problème que la jeune criminelle souhaitait régler. Alors, pour cela, elle décida de s’exhiber dans des sauteries grotesques pour y glisser un petit coucou et qu’on se rappelle de son prénom à la fin de la soirée. Comme des oncles attendris, les sbires de Duela et notamment les plus anciens, lui donnaient des pistes pour qu’elle sache où pointer son joli minois. Duela avait une chance incroyable que ses hommes n’étaient pas que des brutes épaisses qui ne désiraient que de l’argent.
Bon, certes, l’argent était très motivant pour eux. Mais elle payait bien, était plutôt sympa et surtout apportait un vent de fraîcheur dans le crime organisé gothamite qui voyait souvent les même figures revenir, encore et encore. La plus part la trouvait plutôt drôle, intriguante, très flippante (avouons-le, même s’ils l’appréciaient, ils la redoutaient comme une mauvaise grippe) et surtout sacrément mignonne lorsque l’on aime le style torturé. Il était loin le temps où Duela Dent s’appelait encore Rebecca Johnson et pesait quarante kilogrammes, dont les bras étaient aussi épais que des manches à balais et semblait s’écrouler à chaque effort. Duela s’était métamorphosée comme un papillon, retrouvant un poids convenable, une carrure de femme avec des épaules parfaitement carrées, un décolleté de petite taille mais néanmoins appréciable, une taille fine et des hanches à en tomber. Et ce n’était pas cette somptueuse robe de cocktail noir à dos nu dévoilant le creux de ses reins qui allait prouver le contraire.

Duela Dent était une belle femme et ses sbires étaient au petit soin. Ses cheveux verts pomme coupés au carré tombait parfaitement sur ses épaules et sa frange, droite comme la justice décorait son front. Ses yeux verts émeraude étaient mis en valeur par un trait de liner à la pin-up et ses lèvres peintes de rouge. Elle n’avait rien fait pour cacher les cicatrices de ses joues, le but n’étant pas de se dissimuler dans la foule mais bien de se faire remarquer, d’où l’intérêt de jouer la carte de la séduction.
De ses hauts talons aiguille, Duela foula l’entrée du Gomorrah, entourée par deux de ses sbires en costard-cravate. De nombreux regards s’arrêtèrent sur le trio, entre étonnement, stupeur et intérêt. La jeune femme commanda un cocktail rose bonbon, sans même savoir ce qu’il y avait dedans et offrit ce qu’ils voulaient à ses accompagnateurs qui jubilaient en admirant les jeunes femmes qui offraient un spectacle intéressant pour eux et, même pour Duela. La jeune femme n’avait jamais vraiment trop eu d’occasion pour s’interroger sur ses préférences sexuelles, jamais touché à aucun des deux, elle avait juste forcé quelques baisers langoureux avec certaines victimes et sans plus. Un homme, une femme, du moment qu’on s’amuse avec c’est le principal, non ? La soirée était folle, les gens s’amusaient, les hommes étaient en écrasante majorité et quelques uns tentèrent l’aventure avec Duela qui ne s’y intéressa pas. Elle flirta quelques minutes avec une strip-teaseuse et glissa quelques billets dans sa culotte car elle la trouvait charmante. La danseuse qui semblait apprécier la compagnie de Duela partagea la soirée avec elle et les deux sbires.

La fille du Joker finit par s’intéresser à la table de Poker, elle n’y avait jamais joué mais compris rapidement le principe et réussit à gagner quelques rounds. Une heure plus tard, Duela était toujours là, une petite montage de jetons devant elle, une jeune femme à moitié nue sur ses genoux, ses deux sbires plantés derrière elle. Elle s’amusait et comptait bien continuer à se faire du pognon aussi facilement.

« Et c’est encore une victoire pour le clown il semblerait ! » Brailla le maître du jeu en faisant glisser des jetons vers la jeune femme. « N’importe quoi ! Cette trainée triche depuis le début avec ses cartes ! Je l’ai vue ! » Le vieux monsieur, enfoncé dans un siège en cuir qui se tenait juste à côté de Duela était rouge de colère. Il venait de perdre une belle somme façon au clown et avait enfin compris sa manigance qui consistait à avoir des cartes dissimulées dans la petite culotte de sa compagne de soirée.  Duela fit mine de rien, jusqu’à ce que l’obèse homme d’affaire se lève et frappa lourdement la table.

« Hé toi là, connasse, tu vas me rembourser tout de suite avant que je te cogne ! » Duela explosa de rire, ce qui énerva son interlocuteur. Trois hommes jusque là cachés dans la foule se dirigèrent vers la fille aux cheveux verts, semblant être des gardes de l’homme d’affaire. La jeune femme, lui ria au nez de plus belle, prenant un air de mijaurée avant de sortir un couteau de la fente de sa robe pour lui planter dans la main, ce qui traversa la table de Poker. Il hurla de toute son âme, Duela se leva d’un bond et colla une balle dans le front de chacun des hommes de garde. La foule se mit à crier, les gens tombaient les uns sur les autres et fuyaient le casino. Le maître de la partie se cacha sous la table tandis que Duela, elle, ricanait.

« Ne partez pas si vite, je ne vous ai même pas donné ma carte de visite, ahahaha! »
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: The Party isn't over yet ! [Benny & Duela]   The Party isn't over yet ! [Benny & Duela] EmptyDim 22 Mar - 9:42

Les affaires, les affaires toujours les affaires. Cette ville progresse et c'est parfait car elle va entraîner tout le monde avec elle. Les quartiers de la période Arkham City sont rénovés petit à petit par les grands de cette ville comme les Wayne, Queen ou encore Underwood. De mon côté, je me fais un peu plus discret, je m'occupe de financer le foyer de réhabilitation. Une marque de bonté pour que cette ville évolue tout comme la popularité. Cependant, ce projet m'envahit un peu. J'ai des tonnes de papiers sous le nez sur mon bureau et je met beaucoup de temps pour m'en sortir. C'est pour cela qu'aujourd'hui, c'est un demi repos. Maintenant, j'en profite au bar, je profite de la soirée. Une soirée comme une autre on dira. Les jeux avaient repris, Arkham City était maintenant derrière nous, loin de tout ce fatras, loin de toute la merde. Mais les guerres dans la Mafia ne tarderaient certainement pas. Surtout depuis l'arrivée de Falcone à Gotham City. Faut dire que cette ville peut vous réserver de sacrées surprises quand vous n'êtes pas prêts. Théoriquement, je suis censé aider le Pingouin, mais à quoi ça sert de le servir au final ? S'il était sur la pente descendante ... Autant continuer à le pousser non ? Faut dire que Cobblepot n'avait pas été quelqu'un de très courtois et avait repoussé pas mal de mes demandes. Peut-être que Falcone écouterait mes invectives ? Peut-être qu'il serait plus sensible à mes demandes. Après tout, Falcone voulait régner sur Gotham City tandis que moi, je voulais juste ouvrir des casinos et offrir à cette population de quoi s'amuser, alors serai-je vraiment une gêne pour lui ? Je doute sincèrement. Falcone était un homme intelligent, malgré ce que l'on dit sur lui, et les rumeurs qui l'entourent. J'étais accoudé au bar ce soir-là, à boire et à fumer tout en observant Stella, ma rouquine préférée. Celle qui vous lance des clins d'oeils à tire larigot et qui n'hésite pas à séduire son patron, même si notre amour est impossible. Dieu qu'elle était foutrement belle. Une chevelure soignée, quelques tâches de rousseur sans prétention, un piercing sur la langue et une tenue à faire bander un saint. Vêtue de cuir, délicieuse femme, montée sur talons à lacets. Rien de tel pour séduire le chalant, mais aussi pour séduire son propre patron. Notre amour était impossible, mais je l'aimais bien cette fille. Je l'aimais, mais je me l'interdisais. L'amour n'est pas bon pour les affaires. Fumant une clope, j'écoute attentivement les clients, ça s'amuse, ça rie, ça ricane, ça joue. Le fric rentre et c'est tout ce que j'avais besoin d'entendre. Swank est à mes côtés, ainsi que Jerry et Lewis, on était facilement reconnaissables avec nos chemises à carreaux, c'était notre style, notre délire, notre façon de nous reconnaitre. Swank me donne un coup de hanche après que j'ai ingurgité une gorgée de Jack Daniel's tout en me faisant signe de regarder un peu plus loin. Apparemment, ça gueulait à une table. Un gros porc venait de se faire plumer, serait-ce de l'ironie pour un pigeon ? Je tire une taffe sur ma cigarette avant de regarder ce qui allait se passer. Apparemment, y'avait une espèce de femme déguisée en clown qui semblait bien s'amuser avec la strip-teaseuse sur les genoux. C'est alors que la merde commence à jouer. C'est le retour des emmerdeurs qui s'annonce. La nana plante un couteau dans le gras du bide et elle descend quelques uns des hommes de l'homme d'affaires qui étaient avec lui. C'était un mec qui avait un poste très haut dans Stagg Industries, et il était surveillé par des hommes de Simon Stagg, car il était très important, et venait souvent jouer. L'ironie, c'est un homme d'affaires obèse qui travaille pour une entreprise spécialisée dans la santé, y'a de quoi en rire, même si c'était morbide. Au moins, aucun de mes hommes ne s'est encore fait tué. Mais là, ça foutait la merde dans le casino, il était temps d'intervenir. Me levant du tabouret avec mes boys, je sors "Maria", mon flingue personnel avant de tirer vers un des hommes de l'homme d'affaires qui me vise. Il prend une prune dans le crâne.

"Faites sortir un maximum de gens ! Je veux le responsable de ce merdier !"


Swank : "Benny ! Elle est toujours à la table de poker."


Ok, déjà que j'aimais de loin les clowns, là, ça venir de friser la côté d'alerte. Je sais être un hôte accueillant, mais faut savoir qu'il faut pas me faire chier, et encore moins s'en prendre à mes affaires. J'avais trimé dur pour en arriver au point où j'en étais, bordel de merde. Les différentes familles de Gotham sont aux courants, du moins je l'espère, qu'un petit nouveau est dans la place et qu'il est prêt à tout bouleverser. Qui c'était ce nana bordel ? Le casino se vide à mon grand regret, sous les cris, sous les huées, sous la peur. On a quelques morts Une jeune fille qui se permet beaucoup de chose. Un peu trop même. Cependant, elle a du courage pour faire un truc comme ça. Bravoure ou folie ? En tout cas ça ne se passera pas comme ça. Je suis avec mes gars, on pointe nos flingues sur la jeune femme qui semblait être parfaitement contente de sa soirée. Tant mieux, ça en faisait au moins une. Une clope au bec, je la fixe. On dirait le Joker bordel. Il nous faisait quoi ce clown ? Il nous envoie sa garce de service ou quoi ? Merde ... Fallait pas chier avec celui-là. Le Joker pouvait être la pire des pestes, surtout quand on s'en prend à lui ou à ses affaires. On faisait pas de vieux os si on foutait la merde dans nos relations. J'avais des relations avec Jonathan Crane, mais pas avec le Joker, et je ne tenais pas à en avoir.

"C'est quoi ce délire, la cinglée ? Tu crois pouvoir entrer dans mon casino comme ça, foutre en l'air mon business et t'en tirer comme ça ? Pas de chance, poussin. Mais maintenant, va falloir t'expliquer si tu veux pas prendre quelques consommations en pruneaux."


Au moins maintenant elle le sait. Cette clownette sait qu'elle risque gros. Quoique, une idée pas mal commence à germer. Pourquoi ne pas utiliser ce talent pour la destruction pour miner le moral de mes ennemis ? Ouais mais non ... Les cinglés ne sont pas dignes de confiance, ils ne le sont clairement pas. J'aimais pas ce genre de nanas, trop vulgaires, trop dangereuses, et si elle se prenait pour une fille du Joker, ou si c'était le moyen pour une adolescente de faire sa rebellion, bah elle tiendrait pas longtemps. Bordel, mais cette gosse, elle avait quel âge ? Ok, en tenue de soirée, elle est craquante, mais quoi, elle faisait gamine, et c'était à la limite du détournement de mineur là. Je préfère rester sur mes gardes, maintenant, il va falloir qu'on s'occupe d'elle, mais comment ? J'arme le cran de sureté. Je suis sur les nerfs, cette situation ne me plait pas, et ça sent très mauvais.

"J'vais pas passer la saint Glinglin ici, alors ou tu t'expliques, ou tu finis en gruyère. T'as le choix, poussin."
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: The Party isn't over yet ! [Benny & Duela]   The Party isn't over yet ! [Benny & Duela] EmptyMer 25 Mar - 17:23


The Party isn't over yet !
Benny Smiles & Duela Dent
C’était un joyeux bordel auquel Duela décida de s’adonner. En vérité, elle n’était pas celle qui avait déclenché ça, c’est vrai quoi, il aurait fallut qu’elle se laisse faire ? Encore une fois, la société apprenait des choses, notamment aux jeunes femmes, comme par premièrement ne pas répondre à l’homme tout puissant. C’était certainement le facteur numéro un de cette dispute. Enfin, elle aurait dût s’écraser et s’excuser, se laisser faire et accepter d’être dévorée par un gros requin juste parce y avait du monde dans le caleçon. Mais Duela n’était pas en accord avec cette vision des choses et ces lois imposés silencieusement par tous, chacun à sa place pour ne pas faire de grabuge. Elle était arrivé comme une enfant les mains pleine de chocolat pour attraper les poissons dans l’aquarium.

La jeune femme posée sur les genoux de la criminelle détala rapidement, Duela soupira et roula des yeux avant de regarder ses hommes qui, comme des chiens de garde, étaient revenus auprès d’elle. Ils tapotèrent l’épaule de la jeune femme qui se retourna, quelques gars arrivaient au pas de course visiblement pour lui taper la causette, le sourire de Duela s’étira et celui qui était visiblement le patron de cette sauterie se mis à hurler comme un cochon qu’on étrangle. Il étala une marre une question, la jeune femme papillonna des yeux en faisant l’innocente. Elle n’avait pas peur de lui, par simple raison qu’elle n’avait peur de personne. S’il voulait lui coller une balle entre les yeux, qu’il le fasse, elle n’avait rien à perdre. C’est certainement ce qui la rendait terriblement dangereuse… Le clic du cran de sûreté ne fait qu’étirer le sourire de la psychopathe qui, après la dernière tirade du patron, se lève et d’un geste, ordonne à ses deux gardes du corps de baisser leurs armes.

« Oh je vois je vois, ici on est comme ailleurs, une femme n’a pas le droit de se défendre quand un gros lourdeau l’emmerde... » Elle soupira. « Certainement qu’il aurait fallu que je m’excuse, que je creuse le sol pour m’y enterrer et que je lui offre mon cul et l’argent que j’ai gagné durant la partie qui se déroulait parfaitement bien avant qu’il pète un plomb. » Nonchalamment, elle se positionna juste à côté de l’homme d’affaire en train de se tortiller comme un vers alors qu’il n’avait qu’une maigre blessure à la main. Elle planta son talon aiguille sur son crane pour qu’il arrête de bouger.

« Allons monsieur… ? On s’en fout. Vous pensiez que j’allais m’écraser sous vos menaces, n’est-ce pas ? » Il balbutia un maigre « oui » en pleurnichant. « Pardon ? J’ai pas entendu ? » « OUI. » Elle pencha la tête et soupira de nouveau. « Voyez monsieur le patron, j’ai juste voulu me défendre face à cet homme qui m’a menacée. Alors certes, j’ai agit un peu violemment mais que voulez-vous, être une femme à Gotham n’est pas chose facile ! » Son discours était parfaitement rôdé, elle le déballait comme un cadeau de Noël totalement inestimé. Duela se déplaça jusqu’aux cadavres et soupira de nouveau. « Quant à ces deux types, mes hommes n’ont fait que me défendre ! Ne leur en voulez pas, ils sont juste très professionnels et ont eu peur pour ma vie. » Elle esquissa un sourire vers ses deux sbires qui semblaient très fiers d’eux. Malgré les armes pointées vers elle, la jeune femme glissa jusqu’à Benny toujours tout sourire et s’exclama :

« Vous ne pensez pas que ce serait très bon pour votre réputation de simplement dire que vous et vos, hommes là, avez aidé une jeune femme en détresse qui se faisait lourdement menacer dans votre établissement plein de femmes... » Elle fit des petits signes avec ses mains « ...en petite tenue. Que mes deux gars étaient de chez vous et ont évité une tuerie causée par la colère de cet homme ingrat et mauvais ! » Elle retourna à la table de poker et attrapa les billets qui fleurissaient à sa place, elle commença à les glisser un par un dans la poche de veste de Benny. La jeune criminelle n’avait pas pour but de mettre le patron de ce lieu dans l’embarras, la seule personne à qui elle en voulait aujourd’hui était le gros lard qui avait décidé de lui péter les bijoux durant sa soirée de détente et de bla-bla. Même si elle n’était pas vraiment quelqu’un de convenable et d’intègre, elle restait tout de même consciente qu’il fallait aussi se faire des amis dans le milieu et les bars et autres sauteries n’étaient pas spécialement des ennemis. « Et comme je suis sympa, bienveillante, tout ça tout ça, je vous fait cadeau de mon gain pour le nettoyage et pour la compagnie de la jolie Mary. » Elle ouvrit grandement les yeux, les plongeant dans ceux de son interlocuteur. « Oh, quelle mal polie, je ne me suis pas présentée. »

Duela recula et tendit la main vers le patron du club. « Duela Dent, autodidacte en crime organisée et, non, promis je n’ai pas d’électrocuteur dans la main comme mon père. Par contre évitez de dire que c'est moi que vous avez défendu, mon nom n'est pas souvent relié à des affaires de... victimisation héhé, enfin, pas dans ce sens là. » Son sourire s’étira, dévoilant ses longues cicatrices.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: The Party isn't over yet ! [Benny & Duela]   The Party isn't over yet ! [Benny & Duela] EmptyDim 29 Mar - 0:57

C'était donc vrai. Elle s'appelle Dent pourtant ... Et pourtant son père c'est le Joker ... Attend un peu, c'est quoi le délire ? Prenons d'abord les choses une par une. Comme disait le vieux Ricardo à Vegas : "Quand t'as une couille dans le potage, assure toi qu'elle soit pas glacée." Il en avait des bonnes Ricardo, entre deux trois tequilas, il pouvait te sortir les pires proverbes qui soient. Mais il était mort maintenant, et il se faisait allègrement bouffer par les asticots dans le désert à Vegas, du côté de Goodsprings. Y'avait un chouette cimetière là-bas, avec vue sur les eaux thermales. Ouais ouais, mais maintenant, les choses changeaient. D'un geste de la main gauche, j'ordonne à mes gars de baisser leurs armes. Ils font ce que je leur dit. Swank s'approche du gros porc qui venait de se faire mousser par la fille du Joker. Fallait vraiment expliquer comment c'était possible. J'veux dire, le Joker quoi ... Se reproduire ... Comment est-ce possible ? Qui est la conne qui lui a apprit ? On fait pas des gosses sans raison quoi. Faut être taré mais ... Attends ... C'est une ado ou quoi ? Il a quel âge le Joker ? Nan nan, y'avait une broutille quelque part. Ok, elle était mignonne, ok, elle avait un style qui donnait envie, mais draguer la fille du pire psychopathe de cette ville, c'était la meilleure façon de se retrouver avec trois balles dans le buffet et empalé sur un chapiteau de cirque. Je regarde Swank, qui avait saisit le gros porc qui avait commencé ce bordel.

"Swank, tu connais le tarif pour les gêneurs et les fouteurs de merde."


D'un claquement de doigts, Swank colle un énorme coup dans la gueule de ce mec. C'était putain de mérité. Rien à dire pour le coup. Il l'avait prise dans la gueule et c'était réglo. Les deux autres gars qui étaient avec moi se dirigèrent vers le gros sac à merde avant de lui coller des coups dans la gueule. Mérité, vraiment. Le mec allait ressortir avec des coups dans la tronche et limite, il allait prendre sévère. C'était le tarif pour ceux qui osaient colporter de la merde et faire fuir les gens. Et sans me rendre compte, la jeune femme était déjà près de moi. Putain, elle avait du style la minette. Autant rester cool, autant rester comme Elvis. Swank emmène le gros porc à l'arrière du Gomorrah. Il allait en prendre plein la gueule pour pas un rond, dans une pièce pourrie, et il serait attaché sur une chaise et cogné jusqu'à l'aube. Je range Maria, mon flingue, avant de reprendre d'une voix calme. Je sors une cigarette avant de l'allumer. La cigarette hein, pas Duela. Cela risquait dans le détournement de mineure et dans les quinze ans de cabane. J'avais pas besoin de ça. Elle se présentait. Duela Dent, bien. Je tends ma main pour me présenter aussi, en tout bien, tout honneur. Un franc sourire sur le visage. Un léger rictus.

"Smiles. Benny Smiles. Proprio de ce casino, poussin. Enchanté."


Dis-je d'une voix douce et fortement agréable. Ses cicatrices étaient impressionnantes, mais en tout cas, elle semblait plus tranquille que le Joker. Si le clown avait été là, nul doute qu'il aurait foutu plus de merdier qu'il n'en était possible. Une soirée de perdue, en semaine, ce n'était rien. Donc, je ne m'en ferai pas à ce niveau. Toujours le sourire aux lèvres, je me permets une petite remarque. Elle était vraiment mignonne oui, en petite tenue, mais fallait pas trop aller sur ce terrain-là, c'était dangereux, et surtout, judiciairement pénal. Je ne voulais pas me retrouver au trou. Mais bon, en tant que mec cool, en tant que fan du King, et grand passionné des années 50, la classe, c'était dans mon environnement de tous les jours. Alors autant la jouer gentleman jusqu'au bout. Elle mettait quelques liasses de fric dans ma veste. Mais comment est-ce que je peux me laisser embobiner et approché comme ça, par une fille déguisée en clown ? Est-ce que je suis tombé à la renverse ou quoi ? Je tire une taffe sur ma clope avant de reprendre.

"T'es bavarde, gamine. T'as des actions chez les vendeurs de somnifères ou quoi ?"


Un maigre sourire sur mon visage. Elle parlait beaucoup. Beaucoup, beaucoup, beaucoup trop. Et cela, c'était un point faible quand on faisait un métier comme le nôtre. Elle était une cinglée, et moi j'étais un businessman toujours enclin à trouver le meilleur dans mes candidats à l'embauche. Elle ferait très certainement une bonne employée, du moment qu'elle ne se mette pas à tuer tout le monde pour son propre plaisir. Les femmes, vous savez, c'est remuant. Celle-là avait la bougeotte. Et les excitées de ce genre, y'avait qu'un truc qui les branchaient : L'inattendu. Alors autant faire comme de même. Quand on est à Rome, faisons comme les romains. Je tends ma main vers le bar, où Stella se trouve, ma rouquine de serveuse, qui s'apprête à nous servir des verres.

"J'peux t'offrir un verre, poussin ? C'est la maison qui régale pour dédommager de la mauvaise situation de ce soir."


On entend un cri. Le gros porc était déjà en train de se faire cogner. Angelo et Swank devaient déjà lui avoir arraché les ongles à la pince. C'était un petit truc qu'on avait reprit aux communistes à Vegas. Durant la Guerre Froide, avant les asiles psychiatriques pour intellectuels, les rouges aimaient bien enfoncer des bambous sous les ongles. Les gars hurlaient de douleur pendant des heures. Nous, on a adapté la formule. Pour en revenir à Duela, faut dire qu'elle savait innover aussi, pour foutre un bordel comme elle venait de semer. Tu parles. Les gens comme ça, faut les avoir auprès de soi, au lieu de les avoir contre. Elle pourrait peut-être même m'aider à rejoindre le Joker, ou bien à être protéger de quelque menace qui soit. Falcone ou Cobblepot, je n'avais pas envie de les rejoindre. Je voulais les détruire moi-même. Je me dirige vers un des tabourets, observant la jeune femme dans sa petite tenue. Le sol était froid, du vrai carrelage. Elle allait avoir froid et s'enrhumer bêtement. Je tends mon paquet de cigarettes à Duela avant de reprendre.

"Serre-toi poussin, ça te réchauffera."

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: The Party isn't over yet ! [Benny & Duela]   The Party isn't over yet ! [Benny & Duela] EmptyJeu 9 Avr - 21:42


The Party isn't over yet !
Benny Smiles & Duela Dent
Duela Dent ne ressemblait en rien à son ancienne identité. Jadis blonde, longs cheveux ternes, un regard sans vie, la mine cadavérique et le teint malade, une odeur de mort. Rebecca était d’avantage morte que vivante et était à jamais retenue par ceux qui l’entourait de ce qu’elle voulait s’infliger. Son destin était terrible. Sa vie entière n’était qu’une mascarade et l’image même du désespoir. Jamais personne ne se serait dit qu’il aimerait avoir sa vie. La femme à laquelle faisait face Benny Smiles était une femme de pouvoir. Une femme terriblement vivante et affreusement optimiste. Duela était passée d’une enfant fatiguée de vivre à une femme puissante et dominante, elle était autant crainte qu’admirée par les petits groupuscules. Son corps, même lui avait évolué. Telle une rose, elle avait éclot pour afficher au monde une beauté certes intrigante, mais peu contestable. Son visage fin, ses lèvres pulpeuses d’enfant, son nez fin et ses grands yeux verts lui offraient un charme indélébile. Certes, elle avait encore un physique d’adolescente même si elle avait au moins vingt ans. Sa poitrine était à jamais bloquée au statut de naissante et le reste de fin corps plutôt fin, mais elle était agile et forte, son corps était devenu une arme autant que le pistolet accroché à son bas.

Mais le passé ne s’efface jamais.
Tout le maquillage du monde ne pouvait cacher les longues cicatrices que Duela s’étaient infligée un matin avant de partir au lycée. « Souris, la vie est belle ma chérie ! » tous les jours. Toutes les heures. Dès qu’on la croisait. Tout le temps. A chacune de ses respirations, c’est ce qu’on lui disait. Pourquoi mentir ? Elle n’était pas heureuse, la vie n’était pas belle, alors, elle s’était massacré le visage pour qu’enfin ils se taisent. Aujourd’hui, Duela les affichaient fièrement. Son rouge à lèvres couleur sang mettait en valeur ces deux longues cicatrices similaires à celles du Joker. Son visage n’était pas la seule partie de son corps qui fût victime d’une enfant brisée : ses bras, fins et gracieux, affichaient de multiples mutilations plus ou moins profondes. Ses deux poignets étaient tranchés. On pouvait voir toute la volonté qui avait été mise dans ces plaies, mais jamais personne ne pourra se douter du passé de Duela Dent. Elle était là, apparue tout à coup, pour semer un désordre et faire fleurir le chaos. Jamais on ne retrouvera son identité car avant, elle n’était rien, aujourd’hui ? Elle existait et, tant pis si c’était sous le pseudonyme de la fille du Joker.

La jeune femme jubila quand l’homme d’affaire se pris une tapette dans le museau. Ses grands yeux verts se posèrent sur Benny et elle se mit à sourire tout en s’approchant de son interlocuteur. Sa remarque sur le fait qu’elle était bavarde lui rappelait de bons souvenirs. Ah, la virée avec papa. Une grande soirée ahah ! Il lui avait dit exactement la même chose et ça avait fini en joyeux bordel ! Mais il fallait rester calme, ce soir, rien n’allait péter, personne n’allait mourir, bref. Rien d’amusant n’allait se passer. Duela se garde de faire des remarques et décide de jouer la bonne femme docile pour l’instant. Elle acquiesce lorsqu’il lui propose un verre et vient s’asseoir sur le tabouret à côté de Benny. Délicatement, elle attrape une cigarette du paquet du patron et directement, l’un des sbires de la jeune femme arrive et la lui allume avec son petit briquet. Duela affiche un grand sourire amical envers ce dernier avant de regarder la jeune serveuse qui semblait hésiter sur quoi lui proposer.

« Un Bailey’s, jolie coquelicot. Ne t’inquiètes pas, je suis majeure. » S’amuse t-elle à mentionner avant de poser son regard sur Monsieur Smiles. « Monsieur Smiles, monsieur Smiles. Si je m’attendais à finir en soirée privée avec le patron, j’aurais fait autre chose de ma journée qu’à jouer à pile ou face sur les noms de famille de l’annuaire pour savoir à qui j’allais rendre visite demain. » Elle tire une longue bouffée sur sa cigarette. Duela Dent restait avant tout une tueuse en série, qui commençait à offrir des prestations quasi artistique. La serveuse dépose le verre près de la jeune femme qui la remercie.
« Oh, serait-ce possible de dire à la jeune fille, hum. Lola ? Que je m’excuse pour le vacarme. Elle a dût avoir sacrément peur. » Puis son regard se repose sur Smiles. Il la prenait pour une gosse et ça se voyait clairement.
« C’est un bien joli bar que vous avez là. Ce sont mes hommes qui m’ont conseillé le lieu. J’avoue ne pas être trop déçue pour le moment. » Un cri horrible vient couper la jeune femme qui s’apprêtait à faire quelques compliments sur le Gomorrah. Elle arque un sourcil et se met à sourire. « Oh, mais vos hommes sont en train de faire un joyeux spectacle là-bas, j’aimerai bien voir les techniques locales. »

Sans vraiment attendre l’accord de Smiles, Duela se lève et se rend jusqu’à l’arrière salle où le fameux homme d’affaire est en train de se faire arracher les ongles. Elle admire la scène, adossée à un mur alors que les hommes de Smiles s’arrêtent, un peu perturbés par l’arrivée de la jeune femme.

« Oh, dites leur de continuer. Comme si on était pas là. J’aime profiter d’un spectacle en bonne compagnie. » Assure t-elle en se rapprochant de Benny. « A ce que je vois, vos méthodes sont… à l’air du temps ! Vous êtes le genre de type qui sait comment se faire respecter. C’est bien, trop de gens se laisse marcher sur les pieds. » Elle ricane avant d’ajouter : « Je vois que l’industrie du crime a encore de beaux jours devant elle ! » Elle soupire et reprend : « Je sais que je parle trop, mais que veux-tu Benny, c’est en papotant qu’on tisse des liens et que l’on découvre les autres. Tu es quelqu’un que j’aimerai découvrir. J’aime les gens qui font ce genre de choses à ceux qui ne respectent pas leurs règles. » Elle pointe du bout de sa cigarette le type en train de se faire arracher les ongles.

« Je vous conseille le sel sur ces petits bobos, ils adorent. »
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: The Party isn't over yet ! [Benny & Duela]   The Party isn't over yet ! [Benny & Duela] EmptyVen 10 Avr - 13:10

Alors pour reprendre, cette fille est une cinglée, mais une bonne cinglée dans la mesure où elle n'avait pas essayée de me tirer dessus. J'étais encore en vie, au bar, avec Stella. Elle préparait ma boisson et celle de la petite. Bordel, si on m'avait dit que cette nana était vraiment dingue, et bien je pouvais pas le croire. Elle prend une clope, et demande un Bailey's, tu parles d'une sacrée descente. J'hausse un sourcil, amusé, et assez intéressé. Elle avait quoi ? 20 ans peut-être ? Et à tout casser hein. Elle prenait déjà un bon alcool bien dur et semblait être du genre à fumer des pétards et à fumer comme un pompier. Un peu comme moi, mais le côté exotique de la drogue sans. J'préfère la bonne vieille nicotine, plus douce, et plus facile à apprécier. Les cigarettes, c'est comme les femmes. On les aime longues, aventureuses et délicieuses. D'un geste de la main, je demande à Stella de lui faire un Bailey's, le must avec ce genre de boissons, c'est que c'est facile à faire et que l'ivresse n'en est que plus agréable. L'alcool est un vice, mais savamment employé, c'est non seulement un art en terme de dégustation, mais aussi quelque chose qui permettait d'unir les peuples.

"Stella, si tu veux bien. Bailey's pour la demoiselle."


Les filles sont des créatures bizarres. Surtout que celle-là, il lui manquait visiblement un grain, et pas qu'un seul. Dans ce genre de cas, faut rester calme, et assuré. Accepter leurs moindres délires et aller jusqu'au bout, c'était la meilleure façon de rester vivant et de pas se retrouver à servir de boule de bowling pour une cinglée de ce genre. Les femmes sont bizarres ouais ... Elles changent tout le temps d'avis pour un rien, et avec cette folle qui était soit-disant la fille du Joker, et bien y'avait de quoi se poser pas mal de questions. Déjà, comment le Joker a t'il pût la concevoir ? C'était déjà la question qui me taraudait. Stella sortit alors les bouteilles et commençait à servir. Elle donnait son verre à la gamine et retint le mien, avec un petit sourire, avant de déposer un baiser empreint de rouge à lèvres dessus. Elle le relâcha puis afficha un grand sourire tout en sortant deux bouteilles de son carton et les rangea sous le comptoir. Cela avait beau être un bar de casino assez luxueux, cela n'en restait pas moins mon commerce, je tenais à ce que mes employés prennent leur temps et qu'ils soient parfaitement compétents et professionnels pour ce travail qui requiert beaucoup de doigté et de tact. Revenant à Duela, c'était un sacré moulin à paroles celle-là, elle parlait, et elle parlait, bavarde. Alors que parfois, faut apprendre à écouter et à se taire. Un bref regard méfiant vers mes derniers clients qui s'en vont et Stella fila vers la réserve. Là au moins, on pourrait discuter sans qu'une oreille attentive ne vienne à capter quoi que ce soit. Je préfère de loin jouer sur la prudence, surtout ici à Gotham, cette ville était vraiment pourrie jusqu'à la moelle. Je reprends la paroles, observant Stella cette fois.

"Stella, est-ce que tu peux accepter les excuses de mademoiselle Dent ?"


La serveuse fit un léger oui de la tête avant de se concentrer à nouveau sur ses bouteilles et sur ses cartons qu'elle devait défaire. Je me permets de hausser les épaules, la clope au bec, et un sourire assez prenant. Les excuses sont faites, y'a pas eu de mal, et tout va bien dans le meilleur des mondes. Fallait pas chercher midi à quatorze heures.

"La messe est dite, poussin. Santé !"


Je lève mon verre, et je la fixe. Une femme étrange cette Duela Dent. On aurait dit un épouvantail avec sa tronche. Il lui manquait une chaussure, sa robe semblait complètement démolie et le look zombie qu'elle avait semblait parfait pour un remake de la nuit des morts vivants. Elle avait un certain charme, c'est vrai. C'est alors, telle une pile Energizer, qu'elle se remet encore en branle pour aller du côté où l'action se passait. Une scène de torture des plus communes pour moi. Je lui emboite le pas et décide de la suivre, avant d’atterrir dans le petit local où l'on torturait le fouteur de merde avec classe et sobriété. On arrachait les ongles de ce pauvre type à la pince, tandis que l'autre lui donnait un coup en pleine gueule avec un pied de biche. Un classique. Sa tronche allait ressemblait à un Picasso, mais avec plus de rouge.

"Vous voyez, mademoiselle Duela, je n'aime pas les emmerdeurs et les fouteurs de merde. Mon casino, c'est ma loi. Swank, écoute la dame, va chercher le sel. Ramène aussi le piment vert, ça peut aussi être amusant."


Le mec, en entendant ça, hurla à la pitié, à la clémence. Cependant, on était dans un établissement personnel, un établissement privé, et Dieu bénisse l'Amérique, mais en tant que propriétaire de ce club, j'ai les droits de faire payer physiquement celui qui fout la merde dans mon établissement. Je n'allais pas me dégonfler en le remerciant. Dans quelques heures, on le retrouvera certainement aux urgences. Duela devait être aux anges, tant mieux. Pour ma part, je n'étais pas encore dans l'idée que j'étais "payé" et que ce petit règlement de comptes nous mettra sur une bonne longueur d'ondes. Une idée germa dans ma tête, amusé, je repris alors. Tout en fumant ma cigarette.

"Vous voulez essayez, mademoiselle ? Après tout, vous aussi vous avez été lésée dans cette affaire."
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: The Party isn't over yet ! [Benny & Duela]   The Party isn't over yet ! [Benny & Duela] EmptySam 11 Avr - 22:49


The Party isn't over yet !
Benny Smiles & Duela Dent
Comment avait-elle pu en arriver là ? Elle, jadis la pureté incarnée. Une Vierge Marie des temps modernes devenue la pire création, mélange d’Asmodée et Belzébuth. Écoutant religieusement Benny Smiles, Duela soupira une longue fumée avant de replacer sa cigarette entre ses lèvres délicates. Son rouge à lèvres à la couleur du sang, tâchait l’embout. Elle esquissa un sourire lorsqu’il demanda de faire venir piment et le sel, que la jeune femme avait précédemment recommandé. Alors que les deux hommes de main de la demoiselle esquissèrent une grimace de dégoût et que la victime, hurlait et suppliait les deux patrons de l’épargner, Duela elle, ne réagissait pas. Pour une jeune femme qui était entrée dans le crime depuis moins de six mois et qui avait eu un passé édulcoré, enfermée dans une cage dorée, son calme était olympien. Après plusieurs mois dans la rue, Duela avait appris à se contrôler, à gérer ses émotions, à modeler ce qu’elle était pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui : une sombre psychopathe sans cœur. Une arme génocidaire capable des pires atrocités.

Duela Dent était-elle folle ? Ou beaucoup trop consciente ? Elle n’était pas encore passée sous le bistouri d’un psychiatre et, sûrement qu’il vomirait en voyant l’état mental d’une si jeune femme. Elle se fichait de tout et marchait avec des bottes pleines de boue sur les règles de la société. Qu’importe les autres, qu’importe le bonheur et la joie, du moment qu’elle, elle se sentait vivre. Lorsqu’elle n’était encore qu’une enfant paumée, Duela souffrait sûrement du Syndrôme de Cotard. Ce sentiment d’être morte, cette impression de ne pas exister, d’être emprisonnée sur terre simplement et tristement pour souffrir, encore et encore. Alors elle avait naquit, Duela Dent, pimpante, le sourire aux lèvres et un désir brûlant de tout annihiler sur son macabre passage. Au fond, Duela n’était pas un cas comme le Joker ou Double-Face, elle était consciente des choses, consciente de ce qu’elle faisait et calculait l’impact de ses actes. Elle réfléchissait beaucoup et pensait ses plans comme des œuvres d’art.
La jeune femme remarqua rapidement le rictus malsain sur les lèvres de Benny, d’un simple coup d’œil et, quand il l’invita à s’adonner à des plaisirs purement criminels, Duela pris un air presque sérieux qui faisait froid dans le dos. Sans un mot, elle décolla son dos du mur sur lequel elle tenait depuis son entrée dans cette salle. Ses deux sbires, jusque là silencieux, devinrent pâles comme des linges et tout aussi sérieux que leur patronne. L’un d’eux, le plus jeune, ravala sa salive avant de cacher discrètement ses yeux avec ses cheveux. Ils connaissaient les procédés de Duela et, ils n’étaient pas jolis à voir et encore moins à entendre.

« Benny, Benny, Benny-chou, Benny-Man, Benny-Bébé, Benny-d’amour. » Répète la psychopathe tout en s’approchant de sa victime, faisant claquer ses talons sur le carrelage. « Si je puis me permettre, d’un point de vue de professionnel, vos méthodes sont… un peu à revoir. » Elle sourit et regarde les gardes de Smiles. « Messieurs, vous faites bien. Mais vous allez trop vite ! Regardez-le. On parle d’un moins soixante huit de QI, dans deux jours quand il aura mis des pansements sur ses bobos, il recommencera ! » Comme si elle vendait des aspirateurs, Duela regarde ses interlocuteurs avec grand panache avant de tirer de son décolleté une lame parfaitement aiguisée. Sur le manche, un peu de vieux sang est encore visible. Elle se poste derrière l’homme à genoux et continue son discours.
« Voyez, ce petit monsieur ici présent à sûrement des problèmes de mémoire. Il faut que chaque matin, quand il se lève, il se rappelle que ce dix huit-mars, il a fait des grosses bêtises et qu’il ne faut pas recommencer car sinon, Benny Smiles et sa clique de joyeux lurons lui referont sa fête. » Elle l’attrape délicatement par les cheveux pour faire basculer sa tête en arrière et continue : « Je ne sais pas, soyez créatifs. Trouvez un motif, votre signature, chaque abrutis qui vous brisera les cojones devra la porter. Vous n’imaginez pas à quel point c’est affreux d’avoir une erreur ancrée à jamais sur la peau. On ne peut pas être tous comme moi et arborer fièrement des cicatrices pareilles ! Là, tout de suite, ce qui m’inspire, c’est une jolie énucléation des familles. » L’homme se débat et pleure, Duela, mime de lui planter sa lame dans l’œil gauche mais s’arrête juste avant.

« Enfin, messieurs, tout le monde se remet d’une torture physique. Parce qu’elle n’atteint que sa personne. La plus affreuse des tortures et la psychologique. » Elle fouille dans la veste de l’homme d’affaire et tire rapidement son porte-feuille, en deux secondes elle tire une photographie d’une jolie femme d’une cinquantaine d’années. « Regardez-moi cette jolie femme, il serait malheureux que j’aille la voir pour lui offrir un si joli visage que le mien, n’est-ce pas ? »

« Pas pitié, laissez ma femme. Elle n’a rien à voir avec tout ça. »
Supplie l’homme en larmes. « Elle a tout à voir du moment qu’elle est une de vos failles, mon chéri. » Répond Duela avec simplicité. « Et je pourrais égorger l’adolescente, brûler le meilleur ami en le laissant ici, lui. Il admirera mon spectacle car, quand je serai revenue, mon corps sera barbouillé du sang de ceux qu’il aimait le plus ! »
Duela récitait ses phrases comme une poète, avec délicatesse, pas une voix acharnée, mais douce. Ses doigts froids caressent le visage de sa victime et son regard se fait maternel. Puis tout à coup, elle se redresse, secoue la tête et retrouve un sourire macabre.

« Et après la théorie, la pratique ! » D’un geste rapide et concis, Duela plante son couteau dans l’oeil gauche de l’homme et le retire. C’est une véritable boucherie, le type pisse le sang de partout et la jeune femme a maintenant le visage perlé de sang. Elle se met à rire comme une hyène, elle est effrayante et d’un claquement de doigt donne un ordre à ses deux sbires : « Allez les gars, retrouvez-moi madame… madame Offrey. Et envoyez-lui moi mes amitiés ! » Il hurle, il pleure et le monde s’écroule autour de lui. Calmement, Duela retourne dans le bar et invite Smiles à la suivre. Elle rappelle rapidement ses hommes, ce n’était qu’une blague l’histoire de la femme. Pas le temps là tout de suite pour ces histoires, elle avait Smiles dans les bras.

Délicatement, Duela se dépose sur un tabouret et reprend son verre un peu tiède.
« Benny. Si je peux t’appeler Benny ? J’ai quelque chose à te proposer. Une offre que j’espère, tu ne vas pas refuser. » Elle bat des cils. « Vois-tu, le crime est mon métier et me salir les mains, ça ne me dérange pas. Or, toi, tu as certainement plus de choses à perdre à zigouiller des mecs ou cramer les bars de tes concurrents. Mais, si je bossais pour toi, tu pourrais bâtir ton petit empire sans jamais être traité de meurtrier, ton image serait lisse comme les fesses d’un bébé. » La jeune femme écrase sa cigarette dans le cendrier et humecte de ses lèvres la crème de whisky.

« Tu m’envoies faire le sale boulot, un peu d’argent de poche en échange, je peux amener tes mecs là pour leur apprendre deux trois trucs et nous sommes tous les deux contents. Oh et, je veux faire un bisou à la jolie Lola si elle le veut bien. »
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: The Party isn't over yet ! [Benny & Duela]   The Party isn't over yet ! [Benny & Duela] EmptyDim 12 Avr - 1:03

Y'a rien de plus sexy que de voir un petit poussin faire sa petite démonstration. Effectivement, elle savait y faire, et en bonne enseignante, elle semblait connaitre les bails de la torture. Bien sûr, à Las Vegas, on aime ce qui est pimpant, ce qui choque, ce qui fait vraiment mal. On est du genre à enterrer un mec vivant dans le désert, dans un cercueil, le laissant s'asphyxier sauvagement. On est aussi enclin à faire la tranchante de Vegas, qui consiste à ouvrir la gorge d'un mec au couteau avant de lui verser des jetons et d'autres capsules de jeux, mais ça, c'était pour les tricheurs et ceux qui tentaient de baiser les maisons et les casinos. C'était une spéciale, et les flics mettaient toujours ça sous le coude d'une minorité hispanique. Ils avaient bon dos ces cons. Et c'est alors que j'observe Duela. Elle s'improvise professeur de cette petite leçon de torture bien posée, bien tranquille. J'écrase ma clope au sol tandis qu'elle nous expose sa drôle d'idée. Je me rallume une nouvelle clope, toujours le sourire aux lèvres tandis que le pauvre gars n'était clairement pas dans ses petits souliers. La torture, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. Moi-même, avant de devenir Monsieur Smiles, j'ai dû faire quelques belles saloperies. Genre balancer un mec attaché à une voiture et le trainer tout en conduisant, le résultat est pas beau à voir en tout cas. Ou bien, j'avais eu la chance d'étrangler un procureur, qui en voulait aux affaires de la famille à laquelle je bossais à l'époque. Toute une sacrée époque. Mais les époques se terminent, bien souvent, et pour tout dire, les choses devaient changer. Le changement, c'est une bonne chose, il faut parfois oublier la merde dans laquelle on était auparavant avant de se tourner vers quelque chose de mieux, de meilleur, et le changement était bénéfique. Revenons un peu à Duela. Elle est bavarde, elle est bavarde, elle gaspille sa salive la petite. Je laisse sortir un peu de fumée de mes poumons tout en regardant sa petite dose de torture physique et mentale. Elle s'y connaissait. Je me permets d'applaudir tandis que le rideau se tirait. Faut dire, elle avait des couilles pour une morveuse. Un regard envers mes gars.

"Débarrassez-moi de ce tas de merde. Jetez-le devant l'Iceberg Casino, il sera comme chez lui là-bas."


Le pauvre mec continuait de hurler, oui mais bon, quand on joue au malin, on tombe dans le ravin, comme dit le proverbe. Petit tacle facile au Pingouin, s'il en est. Le Pingouin essaierait de me baiser la gueule, et les quelques négociations que nous voulions faire chez lui n'avaient pas portées leurs fruits escomptés. Pas grave, je me vendrais au plus offrant. Peut-être même que je pourrais tirer mon épingle du jeu, et que je pourrais même peut-être agir dans l'ombre, en faisant en sorte que les choses tournent en ma faveur. Ce à quoi Duela voulait s'entretenir. Elle voulait s'offrir à moi, non pas physiquement, attention. Non. Elle voulait s'offrir en tant que collaboratrice pour mon prochain empire. L'idée était tentante. Nous étions revenus au bar, tous les deux, assis sur des tabourets tandis que Stella s'approchait de nous. Je demande un nouveau verre et je lui demande de servir allègrement Duela. Ce qu'elle me dit me plait. Elle pourrait endosser tous les massacres, tous les meurtres, toutes les saloperies à faire. Quelque part, cela serait tentant. Je tire une dernière taffe de ma clope avant de la poser dans le cendrier. Elle était mignonne, quand elle se montrait amusant à ce niveau-là. On sentait qu'elle était une maitresse dans l'art de la guerre, à coups de dynamite et de lance-roquettes. Cela se sentait dans le timbre de sa voix, et de sa gestuelle aussi. Elle sentait ce besoin de se mettre en avant, tout comme le Joker, elle avait besoin de se mettre en avant et de montrer qu'elle était capable.

"Ok poussin. Je veux bien te prendre sous mon aile, alors approche tes mirettes et écoute-moi bien."


Nous étions seuls, enfin, y'avait Stella aussi, qui était de l'autre côté du comptoir, mais elle ne dirait rien. Pour ma part, je sors alors une petite carte de Gotham City que je garde dans ma veste à carreaux noirs et blancs. Je déplie la carte sur le comptoir avant de pointer du doigt l'emplacement du Gomorrah. Mon lieu de résidence. Bien implanté, bien tranquille. Je pointe un autre doigt la direction de l'Iceberg Casino, l'antre de Cobblepot.

"Actuellement, je ne vaux pas un pet de lapin dans cette foutue ville. Je suis juste un mec, avec un casino en poche et quelques gars fidèles. On tient notre territoire, mais, ça risque de péter prochainement. Ici, on a le Pingouin, qui tient fermement son casino. La rumeur indique que les Falcone seraient de retour en ville. Si on en suit la première déduction, on peut très bien croire que Falcone va vouloir reprendre son trône, et du coup, il voudra s'en prendre au Pingouin. Tu me suis toujours, hein poussin ?"


Je relève les yeux pour la fixer droit dans les mirettes. Les grandes folles, ça retient son attention pendant deux secondes, et après, ça compte les pâquerettes. Les gonzesses cinglées, fallait les connaitre après tout. Je me prend une gorgée de mon verre de Jack Daniel's avant de reprendre d'une voix assurée et plus calme.

"Le Pingouin est quelqu'un de colérique, qui ne réfléchit qu'après avoir tiré. Si on pouvait le pousser à faire une erreur, à faire des conneries, peut-être que Falcone et lui s'écharperaient l'un l'autre, et je pourrais ensuite prendre leurs places respectives. Après, y'a encore pas mal de choses à faire exploser. Et c'est là que t'entre en jeu. Le but, ce serait de faire croire que les deux clans se font mutuellement la guerre. Plus ils se détesteront, et plus ils perdront en ressources, en armes, en munitions, en tout. Ils sont beaucoup trop forts pour moi, en ce moment, et je t'avoue que j'aurais besoin de ton aide."


Je remets ma clope dans la bouche et je tire une nouvelle taffe tout en regardant la jeune folle qui était en face de moi. C'était assez amusant de voir une clown déguisée en femme fatale. Cela pouvait même être assez séduisant. Pour ce qui était de la paie, je pouvais me permettre de la payer comme il se doit. Après tout, on ne tombe pas tous les jours sur quelqu'un qui vous propose de faire un ménage gratis chez vos ennemis. Tentatrice tentation, quand tu me tiens.

"Affaiblir pour conquérir, et conquérir pour régner. Qu'en dis-tu, poussin ?"
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MessageSujet: Re: The Party isn't over yet ! [Benny & Duela]   The Party isn't over yet ! [Benny & Duela] EmptyLun 13 Avr - 19:19


The Party isn't over yet !
Benny Smiles & Duela Dent
Malgré son jeune âge, Duela savait y faire en affaire. Pour quelqu’un qui jadis, ne savait pas aligner deux mots à un étranger, le papillon qui était sorti de son cocon avait donné quelque chose d’étonnant. A vrai dire, Duela n’avait jamais été stupide et ces actes étaient toujours réfléchis. Si elle voulait s’allier avec Benny Smiles, ce n’était pas « juste pour faire joujou » comme elle le lui clamait, mais simplement pour avoir un financement intéressant et une renommée. Être la tueuse à gages d’un chef de la pègre faisait bonne impression sur le curriculum vitae, surtout si avec ce qu’on lui offre, on lui permet de grandir et de s’étendre sur la ville qu’il souhaite couvrir. Duela n’était certes encore qu’un petit oiseau dans le ciel de Gotham, mais elle aspirait à devenir le plus gros et grand des vautours. Déjà, son ascension s’était relativement bien faite, les divers meurtres qu’elle avait commis lui avait permis de rapidement trouver sa signature et, aujourd’hui, on reconnaissance aisément les meurtres de Dent.

Benny Smiles était charmant et, pour une jeune femme avec de gros problèmes de daddy’s issues, c’était un charme qui lui faisait aisément de l’effet. Elle le regardait avec intérêt et non sans un grain de malice dans le regard. Duela aimait jouer les femmes fatales, à l’image d’une Catwoman ou Poison Ivy, mais plus fatale que femme dans son cas. Quant à Harley Quinn ? Elle ne l’intéressait pas trop, trop brouillon, trop dingue d’une façon que Duela n’appréciait pas des masses, elle attendait de la rencontrer en vrai pour voir ce qu’il y avait au fond de cette vieille Harley. Pour en revenir à Benny, il avait eu les bons réflexes de ne pas prendre Duela pour une débile malgré sa face et ses cheveux pomme verte. Il avait vu en elle plus la tueuse que la clown et ça, c’était un très bon point pour Smiles. Car oui, même si la jeune criminelle venait faire les présentations et se comportait de façon très calme et respecteuse, elle aurait agit tout autrement si Smiles l’avait prise pour une conne. Elle voulait être respectée et, si on essaie de lui marcher dessus, c’est avec un Panzer qu’elle revient. Il y a quelques jours, elle avait fait le même genre de proposition qu’elle venait de faire à Benny à l’un de ses concurrents : Dimitri Charov, un jeune mafieux très peu connu mais aisément reconnaissable pour son trafic de drogue qui prenait une grande ampleur. Il n’avait fait que rire à Duela et avait même tenté des avances non consenties, il avait aujourd’hui les deux mains coupées, enfoncées dans le fond de la gorge. Chacune de ses phalanges avaient été envoyées à ses hommes de mains et, quand il n’y en avait pas assez, Duela avait pris les dents. Ce crime remontait à trois jours, la rumeur se balbutiait dans les quartiers comme quoi la fameuse ‘Fille du Joker’ avait fait la fête à Charov pour quelques manquement de respect.

Alors quand Smiles lui dit qu’il veut bien la prendre sous son aile, elle esquisse un rictus mauvais mais ne dit rien. Ah, il comprendra rapidement que Duela n’a pas besoin de jupons pour venir se cacher. Lorsqu’il sort sa carte, la jeune femme observe et écoute attentivement ses instructions, elle reconnaît la position de l’Iceberg Lounge, tous les noms qu’il cite, elle les connaît, elle a bien trop étudié les criminels de Gotham qu’elle pourrait réciter leurs vies respectives. Elle hoche la tête machinalement et le fixe tout en croisant ses jambes, laissant apparaître le haut de son bas, et une lame collée à la peau blanche. A la dernière phrase de Smiles, Duela se met à sourire tel un démon. Ses yeux de biche se plissent, elle se redresse et pose sa main aux ongles vernis sur la celle de Benny avant d’approcher son visage très proche du sien :

« Benny, mon amour. Si je peux te donner un conseil, change ta façon de voir les choses. » Elle était comme un petit Diable sur l’épaule de Smiles, lui murmurant d’une voix délicate et suave ce qu’il voulait sûrement entendre. « Il faut détruire pour conquérir et, conquérir pour annihiler. » Duela se lève et valse jusqu’au dos de mafieux pour s’y déposer, elle met son menton sur l’épaule de Benny et lui murmure à l’oreille :
« Si tu fais un pacte avec moi, on ne va pas juste leur faire des petites misères, taper dans la fourmilière et partir en courant, non... » Elle dépose un baiser sur la joue du patron et se met à sourire. « On va les rayer de la carte, le Pingouin, je te l’offre en tapis pour ton entrée. Falcone ? J’en fait des spaghettis à mettre sur la carte de ton restaurant. » Elle était glaciale et satanique, son rire, macabre et envoûtant, envahi la pièce et, toujours collée contre Smiles, elle ajoute : « Mais si tu tiens à ce que je ne fasse que leur donner des petits coups de bâton, je peux très bien m’amuser à aller me chamailler avec eux pendant que toi tu grattes doucement leur place. » Duela retourne face à Smiles, posée contre le bar, sa cigarette entre les lèvres. « C’est vous qui voyez, patron. »
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MessageSujet: Re: The Party isn't over yet ! [Benny & Duela]   The Party isn't over yet ! [Benny & Duela] EmptyMar 14 Avr - 1:48

La tentation. La tentation de faire que les choses soient justes. La tentation pour que tout soit parfaitement cadré, bien orchestré. J'avais déjà eu un premier contact avec l'épouvantail dès mon arrivée à Gotham City. Plus de nouvelles depuis, j'ai dû m'allier avec Catwoman, la terrible femme-chatte, tandis que de l'autre, maintenant, j'allais m'allier à une autre dérangée mentale : Duela Dent. Une fille complètement folle, mais qu'il en fallait pas emmerder. Les nanas, faut savoir les appréhender, et leur montrer qu'on reste cool, comme Le King. Elvis, c'était la classe, et je descendais d'une école de pensée qui mettait le King sur son trône. J'observais cette carte des terrains de Gotham City. Duela suggérait la destruction aveugle, le carnage, la mort et la destruction. J'esquisse un léger rictus tandis qu'elle me fait son petit numéro de charme. J'écrase la cigarette dans le cendrier prévu pour tout en l'écoutant. Elle était dans mon dos, me murmurant droit dans l'oreille ce que je voulais entendre. La tentation. Détruire ou mettre en esclavage mes ennemis. Diablement tentant. Avec les folles, il faut se prêter à leur gens. Elle était mignonne pour une fille qui était plus jeune que moi. Dommage qu'elle ne soit pas du genre de Stella. Tatouée, percée, et surtout, assez affriolante. J'étais plutôt du style à aimer mes femmes comme des œuvres d'art. J'aimais quand elles étaient une œuvre d'art à elles seules. Une femme tatouée, c'était un peu comme une aquarelle vivante. On apprécie de regarder, on apprécie la beauté des traits, et une double beauté s'en dégage. Stella était parfaite à mes yeux. Et pourtant, si lointaine de mes prérogatives. Je met ma main dans la poche, et je retire un jeton de platine. Gravé aux initiales du Gomorrah, une face avec le logo, et l'autre avec un "G".

"Ok poussin, on va rendre la chose plus drôle. Face, tu extermines Cobblepot. Pile, tu massacres Carmine. T'en dis quoi ?"


Je la fixe tout en gardant un petit sourire amusé. Il en fallait peu pour amuser les jeunes filles. Et puis après tout, ce serait amusant. Le jeu, y'a que ça qui les excitent les nanas. Elle voulait jouer, donner lui ce qu'elle voulait. Je joue avec le jeton de platine. J'attends de voir sa réaction. Les nanas n'aiment qu'une seule chose : Le pouvoir et le pognon, mais avec les filles comme Duela, faut trouver ce qui les émoustillent, ce qui les fait crier au pieu. Et dans son cas, c'était le jeu. Pratique, facile, mais prudence. Elle était du genre à faire tout feu tout flammes, et qui s'y frotte, s'y brûle. Swank repasse avec les deux autres gars qui étaient dans la loge en arrière, ils trainent le type qu'ils embarquent dans la voiture avant de se débarrasser des déchets. Je fais pivoter le jeton de platine sur le comptoir, tout en m'amusant doucement. Portant mon verre à ma bouche, je bois une nouvelle gorgée de mon alcool tout en jetant quelques regards à la carte.

"Après, y'a le soucis des justiciers à Gotham. Je crois que je me suis fait entubé par Catwoman, mais ... Après, je sais pas si ça vaut le coup de la transformer en violon."


Habituellement, quand on entre dans un endroit comme le Gomorrah, on peut entendre ce bruit agréable qui est celui des verres qui s'entrechoquent. On peut aussi faire comme moi, et s'asseoir dans un coin, les chandelles allumées à cause de l'heure tardive, éclairant légèrement mon visage creusé par la nicotine et par les soirées trop arrosées. Mon verre à la main, une nouvelle cigarette calée entre mon index et son majeur, j'écoutais tranquillement le rock'n'roll qui passait en fond et les rires bruyants de Stella et de Lyn qui étaient à l'arrière. "Be Bop a Lulla" d'Elvis. Bon choix les filles. Mais la soirée était quand même foutue, mais ça n'empêche pas d'en profiter un peu. Est-ce que Duela fumait souvent ? Aucune idée. Si elle ne le faisait pas, tant mieux. Elle a bien raison d'ailleurs, la cigarette était bien mauvaise. Tout le monde le sait. On peut attraper le cancer avec cette merde, mais il est impossible de reculer face à ce goût unique qu'est la nicotine. Telle une maitresse, elle vous enivre, vous séduit et vous rend accroc, jusqu'à ce que trépas s'en suive.

"Tu sais, tu m'plais bien pou- ..."


Et je ne pouvais pas terminer ma phrase, coupée par un rire bruyant. Une espèce de nain en surpoids pénétra dans le casino, accompagnée de deux jolies blondasses en petite tenue, on aurait dit un vieux cliché de mafieux, il ne manquait plus le cigare cubain et c'était bon. Les deux catins qui l'accompagnaient se collaient à ce petit homme qui semblait sentir la sueur vu son visage qui avait l'air gras et humide, c'était dégueulasse, comment on pouvait approcher un truc pareil sans se saloper ? Il faudrait payer un milliard pour qu'elles daignent le toucher, cet espèce de porc. D'un regard calme et d'une apparence sans faille, ainsi qu'en bon patron d'établissement, et sans décoller de mon tabouret, j'annonce au nouveau venu qui était venu saloper mon comptoir avec ses deux putes chopées dans l'East End.

"Hey mon gars, le bar est fermé ce soir. Et de toutes manières, on sert pas les porcs."


Le silence qui régnait dans le casino était moins difficile à supporter que les bruits de ce trio improbable. Toujours le regard planté dans celui du nabot, je l'entends simplement me dire bonjour avant de se dresser sur ses talonnettes pour se mettre face à moi. J'arrive à lire sur son visage sa gêne et son courroux. Il se sent insulté ? Je m'en bas les reins. Ici, c'est chez moi mon gars. Et j'ai même une Duela de compagnie qui pourrait te faire avaler tes tripes si je la lâchais. Ce qui ne manquera pas si ça commençait à chauffer. J'y suis peut-être allé un peu fort en l'interpellant de cette manières, mais je ne regrette pas au final. Je suis à cran ces derniers temps, à cause de ces problèmes que nous subissions au Gomorrah. Je n'arrive pas à voir le bout du tunnel et j'ai peur qu'il finisse par s'effondrer sur moi. J'ai peur de ne pas avoir les épaules pour supporter tout ça et de finir par lâcher. D'avoir les nerfs qui lâchent. Je suis fatigué, mentalement.
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MessageSujet: Re: The Party isn't over yet ! [Benny & Duela]   The Party isn't over yet ! [Benny & Duela] EmptySam 18 Avr - 17:31


The Party isn't over yet !
Benny Smiles & Duela Dent
Le Diable, cet être brumeux auquel on associe tous les malheurs du monde. Cette entité qui représente tout ce qui est de mal dans une personne, qui pousse n’importe quel être vivant à commettre les pires atrocités, qui prend par la main les enfants pour qu’ils deviennent dingues. Duela avait tout du Diable à cet instant, son regard séducteur plongé dans celui de Smiles. Si la Bible devait être réécrite, la jeune femme était le serpent, ses talents monstrueux la pomme et Benny la petite Eve. Il était intelligent, mais semblait avoir subit bien trop de bavure et de sales coups pour oser s’imposer. Bon d’accord, il n’était plus dans la fraîcheur de l’âge comme Duela mais quand même, la jeune criminelle avait l’envie de l’aider, du moment qu’il était fair-play avec elle. Mais ce dont manquait cruellement le beau Benny, c’était de soutient. Duela avait fortement l’impression que le pauvre homme était comme un chien qui attend désespérément qu’on lui ouvre la porte pour partir à toute vitesse. Duela avait bien envie de lui ouvrir cette fameuse porte. Voir ce qu’il avait dans le bide car visiblement, l’horreur ne lui faisait pas peur vu son manque total d’empathie lors de la torture de l’homme d’affaire.
Bref. Le courant passait bien entre eux et c’était pour l’instant la relation la plus seine que Duela avait avec un autre humain. Elle fixa le jeton que Benny avait entre les doigts et jubilait en attendant le résultat : ce tour lui rappelait Double-Face, Harvey Dent, de qui elle tire son nom. Smiles avait tout à fait cerné ce qui faisait plaisir à Duela, le jeu, tuer n’était qu’un jeu. Elle ne tenait plus en place en attendant le verdict du jeton et faisait nerveusement des petits cercles avec le rebord de son verre.
Voilà qu’il abordait le sujet des justiciers. Bah, que Diable, ils seraient transformés en torchons s’ils essaient des choses. Ce n’était certainement pas eux qui lui faisait peur, le problème justement de Duela était qu’elle n’avait pas trouvé d’adversaire à sa taille. Déjà, la police ne l’avait toujours pas retrouvée après six mois d’activité criminelle et une présence des plus animée dans la ville. Elle leur filait comme de la fumée entre les doigts et peu à peu prenait de l’importance. Elle était comme un cancer, rongeant peu à peu chaque parcelle de cette ville. Si elle pouvait gangrener un peu ce cher Smiles pour qu’il montre vraiment de quoi il était capable, ce serait une réussite.

Justement, alors que Benny semblait vouloir complimenter sa jeune partenaire et que Duela commençait à frissonner de plaisir, un trio grotesque arriva dans la salle. Duela pouvait très bien voir la mine déconfite et fatiguée et Smiles, il voulait qu’ils dégagent et ses salutations étaient d’autant plus claires. Et Duela le savait, malgré son jeune âge, après avoir pu admirer de si près le visage crispé et les poings accrochés de son père adoptif au col de sa femme quand il passait une mauvaise journée. « Fais attention Jenny, s’il nous attrape, on aura les yeux violets comme maman. » Disait-elle à sa sœur aînée, choquée devant cette scène qu’elle découvrait pour la première fois, dans  cette famille qu’elle pensait parfaite. Sa famille. Les hommes, s’ils sont énervés, sont faciles à pousser à bout. Duela voulait faire une expérience sociale ce soir là. Quand le petit gros commença à pestiférer des insultes tandis que Benny bouillonnait sur son tabouret et que Stella et son amie essayaient calmement de les faire sortir, la jeune criminelle glissa son coude le long du bar en bois et caressa du bout des doigts le visage dur du mafieux.

« Benny, Benny, mon chéri. Regarde-toi, tu es tout crispé. Prend tes aises, tu es chez toi ici ! Et c’est comme ça que tu gères le problème ? En n’osant pas lui fracasser la gueule ? Dis, moi, Benny. Tu n’as pas envie qu’on te respecte ? Qu’on te voit enfin comme un mec de la mafia légitime et surtout, craint ? » Elle ricane, et continue son petit cirque. « Les êtres humains sont stupides, tu sais, pour qu’ils respectent les règles il faut les faire flipper. Alors si tu veux que ce brave monsieur baisse les yeux quand tu lui parles, il faut déjà qu’il connaisse ton nom et ensuite qu’il tremblotte quand il le prononce. » Son sourire ne semblait pas avoir de limite sur son visage, elle se recule et balance ses cheveux en arrière. Les hommes, il faut leur flatter l’égo, c’est comme ça que la société les éduquent et, alors que le trio commence à s’en prendre aux deux jeunes femmes, Duela débarque, son verre à la main.

« Excusez-moi, mais,  vous parlez vraiment bien pour des sourds ! » Elle ricane et le type en face d’elle commence déjà à l’incendier.
« Depuis quand on vend des putes aux couleurs du Joker ici ? Casse-toi, salope et explique à ton patron que si je veux prendre un verre c’est lui qui doit me le servir, mouahaha. » Les deux prostituées gloussent, Duela fait signe aux deux demoiselles du Gomorrah de reculer, son sourire ne se défait pas. « Oh, vous savez, mon patron n’est vraiment pas content quand on ne respecte pas les règles. Il est du genre de la vieille école et aime quand tout est dicté à la baguette... »
« Je m’en bats les couilles de ce qu’aime ton patron. Dans ce quartier, c’est moi qui décide des choses. Pas n’importe quel péquenot qui tient un bar à putes. » Duela sourit encore plus, son coeur bat vite, elle a tellement envie de l’exploser de l’intérieur. Elle retrouvait cet état de transe qu’elle avait eu avec le Joker quand ils avaient massacré le personnel d’Arkham. Le souffle court, les mains qui gigotent, elle pourrait les étrangler tous les trois si elle le voulait. Mais là, elle voulait juste que Benny lui en donne l’ordre ou qu’il le fasse lui-même.

« Qu’est-ce qu’elle a votre pute, le patron ? Elle débloque ou quoi ? » Lance le gros type à Smiles. « ...Qu’est-ce qu’elle ... » Duela chuchotait à elle même pour ne pas sauter dessus. Dans sa tête, elle avait déjà calculé quels objets étaient à sa portée pour les tuer avec grande violence. « … il faut rester calme, on est pas le patron ici, il faut attendre. Il faut attendre. Il faut attendre. On est pas à la maison, tu ne peux pas faire ce que tu veux. Ahahaha. » Elle recule, car l’odeur du sang la rend folle. Elle s’imagine déjà « ...le fracasser avec la chaise. Puis le garderait en vie.. » pour s’amuser. Elle l’enfermerait vivant dans une « ...toute petite pièce... » avec les deux jeunes femmes, mortes. Mais au préalable, elle les auraient « ...démembrées puis tenter un puzzle avec les diverses pièces... » de corps. Le résultat lui aurait été offert, il aurait été seul avec ses dulcinées en désordre. Duela se mit à rire en pensant à tout ça, mais pour éviter le massacre, elle recule encore et se pose sur les genoux de Benny. Elle se calme et l’enlace tout en posant sa tête sur l’épaule de son nouveau chef.

« Patron, il est temps de vous faire un nom ! »
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MessageSujet: Re: The Party isn't over yet ! [Benny & Duela]   The Party isn't over yet ! [Benny & Duela] EmptyLun 20 Avr - 13:05

Tout commençait à partir en vrille et d'une façon bien pire que ce dont j'aurai pu imaginer. Pourquoi ça se complique toujours ? Il ne me restait plus beaucoup de solution pour disperser un peu tout ce monde tout en évitant de se faire passer pour une chiffe molle. Le lieu, malgré la terrible dispersion de la clientèle, arborait toujours ses magnifiques décorations tamisées et ambiance rétro de 1950. Un classique pour tous les grands fans de l'époque et du King. Malgré mon calme apparent face à ce type qui semblait parfaitement croire être le patron du coin, j'écrasais ma cigarette tout en observant patiemment Duela qui parlait, et qui s'excitait. Elle était un fauve, une bête, prête à fondre sur sa proie pour la déchiqueter. Je reste calme, tandis que je me sors une nouvelle clope, ouvrant mon zippo doré pour l'allumer et la porter à ma bouche. Duela fulminait, et c'était ce que je voulais. Non pas la contrôler, mais voir jusqu'où elle pouvait attendre, jusqu'à ce moment culminant où elle pouvait lâcher la bride. Quelque part, je la teste, je testais sa capacité à attendre des ordres. Elle se met sur moi, elle se colle sur mes genoux. Se colle à moi, me séduit. Bien. Je regarde Stella. Tout en gardant mon flegme et ma classe naturelle. C'était une soirée à fêter non ? Après tout, grâce à Duela Dent, j'allais pouvoir battre le plein, j'allais pouvoir mettre enfin mes batailles sur le papier.

"Allume le juke-box, Stella. Rock around the clock tonight, s'il te plait."


La musique commence à battre son plein. L'ambiance prenait une toute nouvelle dimension tandis que le calme se faisait remplacer par la musique des fifties. La décoration déjà assez rouge, assez cramoisie du Gomorrah, qui instillait les passions charnelles devenait alors plus ... Chaudes, plus fraternelles. Les aboiements du gadjo me sortent de mes pensées. J'avoue que j'avais moi-même l'envie de le tuer à coups de batte de baseball. Mais où serait l'intérêt ? Non. Quand on a quelqu'un qui sait s'amuser, autant lui laisser la place. L’hésitation me prend. Si je choisis d'écouter mon cerveau, le choix est vite fait. Moi même, mafiosi trempant dans des affaires louches, je suis heureux et amoureux. Le bonheur d'être avec quelqu'un qui peut vous compléter est assez singulier, mais Duela semblait être la personne parfaite pour accomplir les plans dont je rêvais de voir l'aboutissement. Swank revient auprès de moi. Colosse en costume rayé, comme moi, il n'était jamais très "proche" de mes thèses et autres directives, mais il me suivrait jusqu'au bout. D'habitude, je laissais Swank faire le ménage, mais là, j'allais donner un ordre à Duela, j'allais voir de quel bois elle se chauffe. Mais d'abord, la musique continuait son tintamarre. Ambiance jazzy, classe, comme je les aimais. Le temps d'une cigarette, le temps d'une cigarette, c'était tout ce qu'il restait à ce connard de nabot avant de claquer. Swank me dit que le Gomorrah n'a plus aucun client, excepté les trois loustics en face de nous. Aucun problème.

"Tu dis aux gars qu'on va devoir continuer à se préparer. S'il le faut, tu mets nos billes sur la table et tu achètes un max d'armes aux russes de Little Odessa. En sous-couvert hein, j'veux pas que l'on nous grille comme un mégot."


Swank se tire et emporte quelques hommes avec lui. C'était un bon gars Swank. Il connaissait les deals et il connaissait bien certains aspects de la vie à Gotham City. Personnellement, je ne m'attendais pas à ce qu'il s'en sorte vivant mais il avait survécut à pas mal de trucs. Un bon gars, avec un mental d'acier, ce brave Swank. Je pose ma cigarette dans le cendrier avant de reprendre. Duela, toujours contre moi, trépignait de douleurs, elle me suppliait, elle désirait, elle était cinglée. Mais les cinglées aimaient se faire du mal. Plus le plaisir est long, plus c'est bon. C'est ce que dit la philosophie après tout. Est-ce que Duela ressentait l'amour ? L'affection ? J'en doutais. L'amour, qu'était-ce au final ? Un moment chimique, une simple réaction à la vue de deux personnes. J'aimais bien cette Duela comme modèle de folie oui, un amour un peu philosophique, platonique, et même si j'aimais la compagnie des femmes. Les femmes sont des créatures sublimes dont il faut sans cesse revendiquer le combat pour se faire enfin reconnaitre à sa juste valeur. Je suis quelqu'un de classe, et je sais pratiquer l'amour à la manière d'un homme des années cinquante. Je suis un peu comme Humphrey Bogart, un reliquat de l'authentique virilité d'autrefois, dans un monde perdu. Dans un temps perdu. En ce qui concerne le nain infect devant moi, il était temps que je libère le clown de sa boite. Calmement et simplement, je murmure dans le creux de l'oreille de la jeune clown.

"Duela, tu peux le fumer."


Elle allait se lancer. Bien sûr, elle allait tout me dégueulasser, mais ce n'était pas grave. Elle n'était pas du genre à faire dans le feutré, ça non. Un travail propre, sans bavure, comme je les aime ... et comme les mecs de Vegas les aiment surtout. Cette mission est d’une facilité déconcertante, mais Duela saurait me montrer ce dont elle est vraiment capable. Vous connaissez les femmes. Mignonnes à l'extérieur, cinglées à l'intérieure. Je me demandais comment elle avait pût éviter Arkham depuis un bon bout de temps. Sa façon de parler m’encourage à lui laisser plein pouvoir sur ce mec. Je remarque aussi qu’elle rend mes hommes nerveux, dont Swank, ils le sont bien plus que quand on a taillé le bout de gras avec la gamine en tout cas. Ils gardent les mains crispés sur leur arme et regardent nerveusement la folle, toujours un sourire sur le visage. Je soupire et la fixe, comme pour montrer l’exemple à mes hommes, leur montrer que ce n’est qu’une tarée qui ne devrait effrayer que les enfants en bas âge. Je prends une dernière bouffée de fumée et jette le mégot de cigarette, qui atterri dans le cendrier, avec les autres copines précédentes. Duela avait raison, il était temps de se faire un nom, de se faire une réputation. Levant les mains au ciel, amusé, un sourire esquisse mon visage.

"Il est temps de commencer les festivités."
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MessageSujet: Re: The Party isn't over yet ! [Benny & Duela]   The Party isn't over yet ! [Benny & Duela] EmptyMar 21 Avr - 20:41


The Party isn't over yet !
Benny Smiles & Duela Dent
Comment était il possible d’avoir un esprit aussi dérangé et pouvoir encore tenir debout ? Duela était un peu comme quelqu’un de complètement saoul , il faut la retenir de faire toutes les conneries du monde ou, au contraire, l’inviter à faire n’importe quoi pour rendre la soirée plus folle ! Oh, elle n’attendait que ça, d’avoir le droit de se défouler. De pouvoir montrer ses talents de saltimbanque et afficher à son nouvel ami, Benny, ses talents les plus affreux. Ses yeux papillonnent, la musique que lance Stella lui donne envie de danser mais allons, elle devait se tenir calme. Dieu que c’était dur… Ses ongles se plantaient dans ses cuisses et ses genoux tressautaient au rythme de la musique. Ses yeux, verts luisants, fixaient les moindre mouvement de lèvres de Benny. N’importe quel de ses mots étaient attendu et c’était exactement comme le chien qui attend le maître dire : « On sort ! »

Puis, dans cette atmosphère lascive et pleine de vice,  Benny glisse ses doigts dans les cheveux de Duela pour lui glisser à l’oreille ce qu’elle rêvait d’entendre. La jeune femme, à l’image d’une diva des années cinquante soupire les yeux mi-clos. Sincèrement, elle aurait pu jouir sur place s’il n’y avait pas autant de monde dans la pièce. Mais son soupire, si sensuel et si désinvolte, illustrait parfaitement ce qui se passait dans son bas-ventre. Lentement, Duela glisse hors des genoux de son patron et se déplace tel un félin jusqu’à sa proie. Tout en marchant et alors que la musique se termine, laissant place à Why Don’t You Do Right de Peggy Lee, la jeune femme se recoiffe, remet sa robe de soirée en ordre. Si les lumières tamisées du Gomorrah avaient pu cliqueter de peur, le tableau monstrueux aurait été parfait. Tandis que les couleurs ici étaient de rouge et d’or, Duela était le sinistre élément sombre du bar : toute de noir vêtue, la peau si blanche qu’on la penserait morte et les cheveux d’un vert pâle. Même ses lèvres rouges semblaient désaturées parmi le décor. Elle était le nouveau démon du Gomorrah, pire, le nouveau démon près à servir le mafioso Benny Smiles.

Ses pas étaient terriblement lents, mais son rire, sinistre et bas, limite étouffé par son euphorie, brisait le côté bienveillant de la bâtisse. Le trio recula, les filles surtout sûrement habituées à ressentir le mal, firent de grands pas en arrière. Cependant, le patron n’avait pas dit de tuer les filles. Il avait juste parler de ce type arrogant. Mais cela ne voulait pas dire qu’il ne fallait pas y toucher et ça, Duela ne pouvait pas le promettre. Elles avaient rit à ses provocations, alors il fallait leur apprendre les bonnes manières et, la jeune criminelle n’hésiterai pas à leur donner une affreuse leçon.

Une fois à un mètre du trio, Duela laissa sa hanche se déporter un peu, juste de quoi dévoiler le haut de sa cuisse à travers la fente de sa robe ainsi que son bas couture. Mais surtout, le manche d’un petit poignard qu’elle attrapa d’un geste lent et lascif. Elle le porta à ses lèvres et joua avec la pointe sur la pulpe de sa lèvre supérieure. Le type recula encore plus, crachant son venin :

« Smiles, range ta connasse ou je la flingue. » Il chercha dans sa lourde veste, jurant et tremblant, mais à peine qu’il dégaina son petit révolver que Duela l’envoya valser d’un coup de pied. Agile la petite, mais surtout affreusement souriante. Sa proie voyait à chacun de ses pas son pouvoir s’agrandir. Plus il paniquait, plus elle devenait forte. Il tomba, se prenant les pieds dans un vieux tapis à frange, Duela le suivi à terre, à quatre pattes tandis qu’il hurlait qu’il allait la tuer. Elle riait toujours plus. Tout à coup, l’une des filles de joie se mis à brailler, le revolver du type entre les doigts.
« Laissez… laissez-le ou je tire ! » Duela ria et s’exclama : « Enlève la sécurité avant, mon bébé. » Elle déposa un petit baiser sur la joue du type et planta violemment sa dague son bras grassouillet. Il hurla comme un cochon, Duela en profita pour filer jusqu’à la jeune fille et d’un geste vif la désarma. Elle se mit à pleurer de chaudes larmes faisant couler son maquillage. Les pensées de Duela était horrible, elle se glissa comme une anguille derrière la jeune femme qui tenta de se débattre :
« Mais voyons, voyons. Je vais t’apprendre à tirer vu que c’est ce que tu voulais faire. Tu pourras me flinguer après, t’inquiètes pas. Mais il ne faudrait pas que tu te fasses mal, n’est-ce pas ? » Elle attrapa les deux mains de la jeune prostituées et cramponna l’arme. Elle la fit pointer malgré sa résistance sur sa collègue qui s’était réfugiée sous une table en sanglotant.
« Encore plus facile quand elles ne bougent pas ! » La jeune femme en petite tenue hurla, essayant de se débattre, mais après une bataille de doigts acharnés, le tir parti sous les affreux rires de Duela. « En pleine tête ! Mon Dieu ma chérie tu es un vrai sniper ! Ahaha ! » La jeune fille pleurait et se rua sur le cadavre de son amie, tentant de récupérer les bouts de cervelle qui avaient volé sur le parquet. Duela riait.

D’un clin d’oeil, elle invita l’un de ses hommes de main à l’aider à porter le trop type étalé sur le sol. « Patron, je n’ai pas envie de saloper encore plus le sol. Mais voyez-vous l’été arrive à grand pas et… nous n’avons pas encore fait de feu de la Saint Jean ! » Le duo jeta le type dans le rue et le deuxième sbire de Duela déboula rapidement avec un… vaporisateur de produit ménager. Duela en attendant, s’était rapprochée de Benny et l’incita à allumer une cigarette pour ensuite la lui prendre des lèvres et la coller entre les siennes. Enfin, elle attrapa le pulvérisateur et aspergea le fauteur de troubles.

« Lâche-moi connasse, c’est quoi ton problème ? »
Il s’essuyait et tentant de retenir la plaie en sang, Duela, simplement mais avec élégance, jeta son mégot sur le type qui pris feu quasi instantanément. Un grand sourire s’étira sur ses lèvres alors que les cris de sa victime résonnait dans l’allée. A l’image d’un amoureuse attentionnée, car Duela pouvait prendre mille et un visage, la jeune femme lança un regard charmeur à Benny avant de lui lancer calmement :
« En échange d’une nouvelle serveuse qui sait tirer au pistolet, un gigot rôti et un revolver, peut-être pouvez-vous m’accorder cette danse, Monsieur Smiles ? »
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: The Party isn't over yet ! [Benny & Duela]   The Party isn't over yet ! [Benny & Duela] EmptySam 25 Avr - 11:44

C'est pas un poussin que j'ai en face de moi, c'est une espèce de poule complètement folle qui en avait dans le crâne. Au sens figuré hein, entre deux clopes, j'observe d'un air patient ce qui se passait. Duela était assez monstrueuse, et ça tombe bien, j'avais besoin d'une poule à moitié folle pour faire le sale travail. Elle s'en tire bien, trop bien même. Je sais que c'est pas le must de montrer ses talents comme ça, en plein entretien d'embauche, mais soit. Elle était dans la lignée de ceux qui aiment faire le travail avec un zèle digne d'un croisé. Les poules c'est comme ça. Fallait savoir les cerner, et tandis que Duela faisait son petit show improvisé, je savourais mon verre tout en regardant le spectacle. Pour moi, c'était un peu comme un "interdit", quelque chose que je ne ferai jamais de mes propres mains. Je n'aimais pas la couleur du sang, ni-même sa vue, mais quand nécessité fait loi, il suffit d'improviser et de faire ce qui était nécessaire. Duela montrait une ardeur magique, enthousiaste. Folle était mot pour cela. Je n'avais cependant pas prévu d'embaucher quelqu'un d'aussi fou, mais la savoir à mes côtés me serait des plus utiles. Mais Diable qu'elle était envoutante comme nana, folle, mais délicieusement envoutante. Les femmes n'étaient pourtant pas ma priorité, pas mon besoin nécessaire, mais elle était la seule qui pouvait m'aider dans ce merdier qu'était Gotham City. Je n'avais pas particulièrement prévu de faire le moindre bruit, je voulais attendre que la plupart des mafieux se cassent la gueule pour récupérer le butin. Mais c'était sans compter sur elle, l'élément perturbateur qui venait chambouler tous mes plans. Tandis qu'elle s'éclatait avec le trio, je l'observais. Ses yeux reflétaient la folie, la pure folie. Mais elle avait de beaux yeux verts pour une petite poule folle de ce genre. Remettant ma cigarette à mes lèvres, je l'observe. Elle sait gérer les emmerdeurs. Cependant, je ne peux m'empêcher de lever les yeux quand la nana sort un flingue. C'est le genre de truc qui me rend nerveux : Pas le flingue, mais que des gugusses en achètent et ne savent pas les utiliser. C'est un peu comme donner de la confiture aux cochons ... Et pour enfoncer le clou, voila qu'un tir part et des morceaux de cervelle dégagent. Désabusé, je repose mon verre sur le comptoir, Stella est horrifiée. Personnellement, j'avais vu assez de cadavres pour voir jusqu'où ça irait.

"Et bien on a un remake de Kurt Cobain ce soir, poussin ?"


Dis-je en vidant mon verre pour saluer le départ de la défunte. Sans sourire, j'essaie de garder tout mon sérieux, tout mon calme. La mort d'une pute à Gotham City, cela n'intéresse personne. La mort d'une pute dans Gotham c'était d'un commun, d'un inintéressant. Le cadavre serait largué ailleurs, dans une fosse et personne n'enquêterait. Personne ne s'intéresse à ce genre de chien écrasé dans les ruelles de la ville. Sauf peut-être ... Lui. Celui qui nous punit et qui nous juge depuis son beffroi. Mais la pensée s'efface alors que je regarde Duela qui revient vers moi. Elle veut me séduire, elle veut faire en sorte d'être à moi, et que je sois à elle. Qui manipule qui alors ? Aucune idée, mais j'aime bien cette sensation. Les nuits sont courtes et les journées bien trop longues pour un homme. Il est vrai que je ne me tue pas à la tâche, que je n'ai pas de souffrance physique à exercer mon poste ou encore que mes mains ne sont pas abîmées de mon travail. Or, celui reste éprouvant. Il est aussi vrai que mes affaires marchent bien en générale et que mon ascension sera rapide. Cependant, cela n'est pas l'affaire d'un quelconque miracle. Ma réussite est le fruit de mon travail, de mes jours entiers sans dormir. Je n'utilise pas ma force physique pour gagner mon pain, mais c'est l'énergie mentale et ma capacité à dispenser les ordres et organisé qui font de moi ce que je suis. J'agis tel un robot bien trop souvent, et je met souvent mon travail en avant, et jamais disponible pour le reste. C'était comme ça. C'était ce que j'avais choisi de devenir. Duela est à nouveau proche de moi, et elle me propose une danse, que j'accepte volontiers. Elle me prend ma cigarette avant de la porter à ses lèvres, comme une invitation lascive à venir la séduire.

"Avec grand plaisir, poussin."


Dis-je avec un léger sourire alors que je me lève de mon tabouret, tout en reprenant ma cigarette des lèvres de la jeune femme. C'était dangereux ce genre de trucs pour une aussi jolie minette. Mes yeux se portent sur la jeune femme, toujours debout devant moi. Je peux voir un visage soigné et plutôt beau. Cette jeune femme aux cheveux verts est sûrement une très jolie femme selon certaines courbes dissimulées, mais je ne suis pas un pervers. Je reste quelqu'un de cool, de soigné, et bien sûr, de très "rock'n roll". J'suis pas là pour la baise, mais plutôt pour le fric, l'oseille, et surtout, le pouvoir. Or, le pouvoir, il me semble que je l'exerce sur cette jolie femme. Mais attention, je me dois de faire très attention. Les gens complètement fous ne reconnaissent aucun pouvoir. Alors il fallait être prudent. Surtout avec quelqu'un d'aussi fou qu'elle. Et pourtant, elle me soumet à la tentation. Cette petite clown mignonne. Quelle danse connaissait-elle ? La valse ? Le rock ? Le tango ? Je ne savais pas trop ce qu'une fille comme Duela connaissait comme danse, personnellement, j'étais un peu plus "ancien" en terme de danse, un peu vieille école, et puis, je ne le faisais pas tous les jours. Tentant une approche de séduction, j'esquisse un léger sourire avant de relever une mèche de mes cheveux, à la Humphrey Bogart. Ce n'était pas un numéro éculé que je faisais, non. C'était une façon de vivre, une méthode de survie dans un monde qui évolue sans cesse et qui nous fait perdre nos repères. Sans cesse, en permanence.

"T'as d'beaux yeux, tu sais ?"
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: The Party isn't over yet ! [Benny & Duela]   The Party isn't over yet ! [Benny & Duela] EmptyMer 13 Mai - 21:15


The Party isn't over yet !
Benny Smiles & Duela Dent
Tout droit sorti d’un vieux film noir, le scénario qui se déroule n’a rien à envier au cinéma des années folles. Dans ce cabaret aux teintes rouges et chaudes, deux silhouettes se mêlent et s’entrelacent. A contre jour, seules leurs ombres s’activent, au fond, on aperçoit deux types qui font maladroitement tomber un cadavre avant de filer comme des petites souris pour le charger dans le coffre d’une voiture.  La voix de la jeune femme s’élève, une voix calme et douce, pour dire aux deux types d’enterrer cette pauvre fille dignement. Car même si on est des fous ici, on respecte son prochain et, d’autant plus les femmes avec une vie certainement affreuse comme celle-ci. A l’arrière plan, Stella essuie la joue tâchée de sang de la jeune fille jadis accoudée au cadavre qui brûle devant  la porte. Cette dernière relève les yeux lorsqu’elle entend que sa collègue sera dignement enterrée. Certainement qu’elle s’en voulait, mais son regard sur Duela changea légèrement. Son maquillage complètement niqué barbouillait son visage pourtant adorable. Elle ne le savait pas encore, mais si elle voulait pas rejoindre Benny, alors elle pourrait rejoindre Duela. Il y avait une règle dans le clan  de Dent : on ne laisse pas les oisillons sans nid.

Tandis que le couple échange des duels de regard, les deux hommes continuent leur nettoyage. Galants, ils demandent poliment de quoi nettoyer le parquet à Stella et s’activent sans broncher. Ils ont l’habitude, en l’échange de toutes ces petites attentions, ils savent que Duela sera toujours juste avec eux. Parmi les hommes de Dent, on trouve les anciens, qui ont parfois bosser pour le Joker ou le Pingouin, des petits nouveaux qui ont vu la lumière à travers cette nouvelle tête à Gotham. Être dirigé par une femme qui est juste faussement folle, c’était un bon choix pour eux, elle les respectait et ils la respectaient. Et même si des fois ses envies étaient particulières, Duela exerçait un pouvoir séducteur chez eux qui ferait presque froid dans le dos. Ils pouvaient passer des après-midi à la plage, tous aux petits soins de la gamine. Une sorte de secte à la Charles Manson en plus soft et plus duveteux.

Une fois le sol nettoyé, les deux hommes filent virer le barbecue à l’entrée et font leur mieux pour qu’aucune trace de cendre ne restent. Ils filent sereinement, laissant leur patronne seule au Gomorrah.

Pour en revenir à Duela, cette dernière savourait grandement ces pas de danse. Cette activité n’était pas méconnue de la jeune femme qui était jadis une danse classique en herbe. Elle s’en rappelait, de ce fameux jour où sa mère adoptive l’avait inscrite de force à des cours de danse. Elle n’avait que dix ans et était encore plutôt bien dans sa petite tête. Elle s’était détruit les pieds dans ses petits chaussons, elle avait trouvé une détermination à apprendre cette discipline et c’était l’un des seuls sujets de conversation qu’elle avait avec Madame Johnson. La petite Rebecca tournoyait comme une fleur, ses longs cheveux blonds voletant, son tutu virevoltant. Puis elle était tombée dans une profonde dépression, elle avait perdu vingt kilos, elle ne tenait plus sur ses pieds et à jamais la petite poupée de porcelaine cessa de tourner.
Quand Benny complimenta le regard de Duela, la jeune femme baissa légèrement le regard avant de ressaisir celui de son interlocuteur. Elle n’était pas une grande connaisseuse en drague et compliment, elle n’avait jamais eu de petits copains ou copines, juste des attirances. Elle répondit naturellement d’une voix basse :

« Ce sont ceux de papa. » Avant d’afficher un grand sourire. Monsieur Smiles avait ce charme des dandy qui sûrement faisait de l’effet à n’importe quelle femme. Un charme à l’ancienne avec classe et élégance, un baron. Alors une pucelle comme Duela devait s’efforcer de cacher le fait d’être impressionnée et agissait comme une lolita. Délicate et insaisissable. Devait elle succomber au charme purement charnel que créait Benny ? Devenir alors une femme fatale qui use de ses charmes pour démontrer son pouvoir ? Ou rester inaccessible et envoûtante comme la femme tout juste adulte, icône de l’interdit. Sur les papiers, Rebecca Johnson soufflait bientôt ses vingt trois ans. Duela elle, laissait un mystère planer en jouant les enfants, son physique presque androgyne l’aidant beaucoup.
La jeune femme se laissait mener par son cavalier de danse, elle exerçait des pas précis et réagissait plutôt rapidement aux demandes de son partenaire. Toujours les yeux dans les yeux, son collier de perles brillants au rythme de leurs gestes, Duela se rapprocha un peu plus de Smiles, ses lèvres à quelques centimètres des siennes :

« Alors, a combien noterez-vous ma prestation, patron ? Est-ce que j’ai le poste ? Vous voulez peut-être me prendre… pour une période d’essai ? » Elle sourit un peu plus, reste vague sur ses propos. « Toutes les prestations peuvent être essayées, c’est satisfait ou remboursé. » Son jeu de lolita est parfait, elle sait jouer les enfants terribles. Son visage s’approche un peu plus, sa voix s’étouffe dans un murmure : « Peut-être que vous préférez que je parte, que je vous laisse un peu de temps pour réfléchir… embaucher une tueuse en série n’est peut-être pas une chose que l’on prend à la légère. »
Elle profite d’un pas de danse pour s’éloigner, sa main toujours jointe à celle de son cavalier. Va t-il la lâcher ou la reprendre ?
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: The Party isn't over yet ! [Benny & Duela]   The Party isn't over yet ! [Benny & Duela] EmptyVen 15 Mai - 0:58

Le pas de danse était plutôt facile à donner, et j'étais plutôt satisfait de voir que cette jeune femme avait du talent. Non seulement pour la destruction gratuite et aveugle, mais elle avait aussi du charme, de la finesse, et de la délicatesse. C'est si rare de nos jours, de voir de l'intelligence et de la vivacité dans notre monde. Froid et urbain. Mais qu'importe, il fallait maintenant voir si Duela était faite pour ce boulot. Je n'en avais pas le moindre doute, tandis que nous dansions, une danse légèrement ancienne, douce, sans équivoque, nous nous regardons, elle réagit à ma petite phrase en me parlant des "yeux de son papa". Du Joker, donc. Cela impliquait quand même un danger latent de convoiter la fille du pire des criminels de cette ville. Elle avait une voix si libre ... Si douce ... Une voix tout à fait détachée, une voix presque normale, une voix presque "passe-partout", histoire de gagner la confiance de son potentiel employeur. Le sourire se dissipa et la douce demoiselle reprit la parole. Elle était si proche de moi, si proche que je pouvais sentir son odeur à moitié chimique, et à moitié sensuel. Les femmes. Vous les connaissez, elles sont capables de tout. Je ne déroge pas à mon calme habituel. En temps normal, un être humain normal aurait peur d'une pareille folle créature. Mais quand tu viens de Vegas, tu t'habitues à ce qui est bizarre. Je me permet de passer une main dans ses cheveux verts. Jolie petite frimousse qui me donnait un certain regain d'intérêt pour cette jeune femme.

"Pas besoin de période d'essai, mademoiselle Dent. Je pense que vous avez les qualifications nécessaires pour ce poste. Je pense que l'on peut penser à vous faire un contrat de travail au sein de notre entreprise. Le Gomorrah aime les talents-nés."


Elle avait du talent oui, du talent pour le sadisme, mais elle était intelligente. Elle semblait savoir ce qu'elle voulait et c'était ça qui m'intéressait en elle. Elle s'éloigne, comme dans un pas de danse, mais je met le olà. Je reprend la main avant de terminer avec un certain brio notre petite danse. Il ne faut pas oublier que Duela pouvait avoir, comme le Joker, des accès d'humeur pouvant être incontrôlables. Je savais quoi faire dans ce genre de cas, il fallait savoir maitriser une femme comme un animal parfois. Après tout, les hommes étaient capables de chasser le terrible mammouth durant la préhistoire. Une femme était bien moins difficile à gérer que le gros animal laineux non ? Il fallait aussi garder en tête qu'elle était comme son père et qu'elle pouvait changer d'humeur comme de chemise. Faire très attention à cela ... Est-ce qu'elle semblait se soucier de l'avenir de Gotham City ? Non, pas spécialement, les évènements des derniers jours lui passeraient par-dessus la tête avec un je m'en foutisme énorme. Non, ce qui comptait pour elle, c'était son "daddy", le Joker. Elle aurait sûrement de la loyauté pour moi, oui, mais quand elle reverrait le Joker ? Que se passerait-il ? Autant être franc et cash avec elle. Autant voir jusqu'à quelle limite elle peut encaisser ce genre d'ordres de ma part. Notre danse se termine, nous nous saluons, comme deux partenaires de vingt ans. Je me sors une nouvelle clope tandis que je l'allume. Le visage grave, j'esquisse un léger sourire avant d'allumer le zippo doré. Je laisse échapper un léger filet de fumée.

"Et si jamais tu devais choisir entre moi et le ... Joker ?"


C'était un drôle de jeu auquel chacun de nous deux s'était doucement laissé glisser. Nous étions deux individus totalement différents et je comprenais parfaitement que nous étions deux personnes que tout opposait, mais nous fûmes rapprochés par le destin, si terrible qu'il soit. J'étais du genre à aimer les spectacles et je n'appréciais pas la violence gratuite, la jeune femme était expéditive. Elle avait de l'or entre les mains, et tout le monde pourrait très bien se l'arracher pour avoir ses services. Oui, c'était probable et même assez plausible. Ma dernière question était quand même une demande assez forte. Je plongeais mes yeux dans les siens. Verts comme l'espoir, comme la pureté. Elle était loin d'être pure notre chère Duela, mais elle avait quelque chose qui me donnait bon espoir quant à notre association impromptue. Planté devant elle, je continue de fumer ma clope tout en lui adressant un léger sourire froid.

"Il faut toujours utiliser les dons que l'on possède, cependant, il faut savoir en tirer les meilleurs aspects et savoir jauger quelles sont les meilleures finalités. Je ne veux pas m'interposer entre toi et le Joker. Je sais de quoi il est capable, malheureusement ..."


Ce n'était pas de la peur. Pas de la peur non. J'éprouvais une certaine forme de respect pour le Joker. Mais le petit côté anarchique, et chaotique, ça avait quelque chose de surfait. De déjà vu. De terriblement refait. Comme un vieux gag que l'on répétait en permanence et qu'on ne trouve plus drôle au final. Tout était question de criminalité, de traditions, et de respect. Voila ce que je cherchais, ce que je chérissais. Mon constat reste cependant nihiliste. Tout est voué à changer, à muter, et pas forcément dans la meilleure des formes. Chaque individu faisait semblant d'être bon. Tout le monde jouait la comédie dans cette vaste ville qu'était Gotham City. Tout le monde était un peu égoïste. Elle ne faisait qu'agir comme tout le monde le souhaiterait au fond de soi-même. Elle était libre et elle allait prouver au monde qu'elle n'était pas simplement une simple acolyte du Joker. Non, je devais la pousser à être meilleure, à s'affirmer. Et à devenir quelqu'un, comme moi je me suis façonné. Elle allait me donner du travail à faire, mais qu'importe. La jeune Duela verrait qu'elle peut être qui elle veut, et devenir ce qu'elle désire d'être, sans qu'une ombre ne vienne la tirailler. Je me devais de lui couper les fils ...
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: The Party isn't over yet ! [Benny & Duela]   The Party isn't over yet ! [Benny & Duela] EmptySam 16 Mai - 1:11


The Party isn't over yet !
Benny Smiles & Duela Dent
Le seul point commun entre Rebecca, son ancienne vie et Duela était certainement son intelligence qui n’avait pas vraiment disparue. Elle l’usait juste à d’autres desseins. Elle l’utilisait juste à plein escient et avait osé prendre les rênes de sa propre vie. Certes, la jeune femme signa son arrêt de mort prématuré le jour où elle tua pour la première fois. Aujourd’hui elle cavalait comme un cheval fou, qui n’avait pas peur de ce qui l’entourait mais qui avait envie de le détruire. Mais elle le savait, un jour, ce sombre tableau allait se terminer. Sa errance allait être stoppée et sûrement sera t-elle jetée en prison à perpétuité ou envoyée à la chaise électrique.

Mais elle ne regrettait rien, c’était exister dans le chaos ou mourir. Duela avait choisi de penser à elle et réaliser ce à quoi elle était destinée : devenir un monstre. Alors que ses mains délicates se nouent avec celles de Benny, Duela l’observe avec un regard amoureux. Un regard d’adolescente lubrique qui admirerait son premier fiancé. Benny Smiles était un monstre lui aussi, chaque personne que la jeune femme avait pu croiser jusque là en était un. Jamais elle n’avait rencontré une âme pure, un être si délicat et si angélique qui lui redonnerait espoir en l’avenir. Le jour où cet être apparaîtra ? Alors elle stoppera tout acte négatif, tout crime sera oublié et plus jamais ses mains ne serviront à tuer. Mais aujourd’hui, elle plongea dans cette vague du crime et du chaos.

Elle attrapait les mains de chaque être humain qui actait pour le mal, lui murmurait tout ce qu’il voulait, offrait son corps ou ses talents ou… sa vie. Toute cette mise en scène n’était qu’alimentée par sa curiosité. Elle voulait voir le résultat du chaos lorsqu’on lui offre un outil qui peut le pousser à faire encore pire. Sa rencontre avec le Joker avait servi à cela. Voir de quoi il était capable avec une voix enfantine qui l’encourage à tuer, essayer de déterminer ce qu’il pouvait ressentir quand quelqu’un l’idolâtrait, le voyait comme le nouveau Jim Jones des États-Unis. Le résultat avait été mitigé, le Joker est un homme très particulier et très atteint. Benny Smiles lui, avait encore toute sa tête et ses phrases avaient du sens. Mais surtout … il était encore terriblement humain.

Biensûr qu’il tenait à cet endroit, à ces femmes qui travaillent ici, à sa réputation, son travail… Il était un sujet d’étude très intéressant pour Duela. Alors que l’homme passe sa main dans les cheveux de la jeune folle, celle-ci sourit et laisse son poids encore léger se déposer dans ses bras. Puis il la dépose, pour la questionner. Un sourire glacial et une voix qui sonne démontre toute l’importance de son inquiétude. A l’arrière plan, les hommes de la jeune femme arrivent juste, ils se posent enfin sur des chaises et étalent leurs jambes sous la table avant de commander poliment des whisky. Duela en profite pour se glisser dans l’ombre de la pièce, si elle voulait que Benny lui fasse confiance, elle devait être réglo avec lui et plutôt franche sur ses convictions. La jeune femme s’adosse à une colonne décorative et retire ses chaussures sur lesquelles elle était haut perchée. Maintenant, Duela faisait certainement deux têtes de moins que Benny et sa moue enfantine ne pouvait qu’accentuer la différence d’âge entre elle et son interlocuteur. Ses chaussures à la main, elle passe sa main libre dans ses cheveux pour les tirer en arrière. Il faisait chaud ici, son teint pâle prendrait presque de la couleur.

« Je vais être sincère avec vous, patron. » Murmure t-elle. « Si je devais choisir entre vous et le Joker ? Je choisirai… moi. » Elle glousse et reprend. « Si vous avez peur que je sois une Harley Quinn en devenir, bavant et m’humiliant devant chaque acte d’une sombre psychopathe… vous vous trompez de cheval. J’apprécie plutôt le Joker, enfin, dirons-nous plutôt que je l’ai dans mon estime. Après l’avoir rencontré, je n’ai pu qu’en déduire que les seuls points commun entre lui et moi sont le maquillage, les cheveux et un intérêt très mauvais pour ce qui explose. » Elle tire une cigarette et l’allume, le sourire aux lèvres. « L’auto-destruction que je recherche n’est pas la même que lui. Tandis que la sienne se veut lente et grandiose, la mienne sera inattendue et rapide. Je disparaîtrais aussi vite que je suis apparue. Je ne cherche pas à me battre éternellement contre un Némésis, disons que je souhaite juste… m’amuser sans réfléchir au lendemain ? »
Cette conversation la rend un peu tendue, elle est trop normale et Duela ne se sent pas assez dans son rôle de psychopathe tueuse en série. Elle se sent terriblement normale, là, à discuter avec un homme de ses projets de vie et dévoiler un pan de sa personnalité. Elle prend une grande respiration et prend une autre position.

« Monsieur Smiles, je vais être sincère. Je déteste parler de moi avec tout ce monde autour. Si vous avez d’autres interrogations du genre, filons plutôt dans une pièce où nous pourrons parler autour d’un verre… et où il y a des chaises confortables. » Duela essayait de cacher son rôle de fausse folle en ronchonnant. « Vous voyez, ces types qui bossent pour moi ne savent rien de moi. Rien de mon passé, rien de mes projets de vies. Et certainement que vous ne saurez rien non plus. » Était-ce le pire cauchemar de Duela ? Que l’on retrouve son ancienne identité ? Que l’on sache à quel point elle n’était qu’une victime ? Pas vraiment, mais elle n’avait pas envie qu’on la plaigne ou qu’on lui trouve des excuses à ses actes.

La jeune femme sourit et s’approche un peu de Benny, battant des cils comme un Bambi.
« Oh allez Monsieur Smiles, je veux voir votre bureau ! Je parie qu’il y a des gros canapés en cuir comme dans les films et que votre chaise grince dès que vous vous posez dessus ! On pourra parler de vous comme ça. » Elle termine par un clin d’œil et met un terme à cette aparté sur le Joker en concluant : « Quant au Joker, je suis autant sa fille que je suis celle du Sphinx, de Catwoman, de l’Epouvantail… tous m’ont façonné, maintenant à voir comment. »
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: The Party isn't over yet ! [Benny & Duela]   The Party isn't over yet ! [Benny & Duela] EmptyMar 19 Mai - 13:43

Notre danse est terminée et je décide de me prendre un nouveau verre au comptoir. Je me délecte du magnifique alcool sortie de ma réserve personnelle. J'en suis d'ailleurs très fier et c'est un bien que je n'échangerais contre rien au monde. Mon regret actuel est qu'avec cette sombre période que nous traversons, aucun navire ne peut me permettre de me ravitailler en vins d'exception. Agrémenté d'un cigare cubain, la saveur du nectar est multipliée. Je savoure alors mes biens tandis que j'écoute mon invitée. Clairement, elle ne doit pas avoir l'habitude d'être contacté par des mafioso. En effet, généralement, dans la mafia italienne nous savons recevoir. Mais je ne suis pas italien, je suis américain, et je sais comment traiter mes alliés. Puis je sens aussi qu'elle se demande un peu pourquoi elle est là, elle philosophe, elle parle, elle m'explique son plan et son affinité avec le Joker. C'est normal vu la situation actuel de Gotham. La guerre que nous traversons est rude, et la guerre des gangs que j'allais mener allait être très violente. Mais j'étais paré à toutes les éventualités. Elle est fûtée la gamine, très futée. Tellement futée que je suis pas mal saisi par sa volonté de s'affirmer. Elle ne voulait pas être un second rôle, et c'était ce que je lui souhaitais. Moi-même, je souffrais de ce cas-là, je n'étais pas un caïd comme Double-Face, Sionis ou encore Cobblepot, non. Je n'étais qu'un petit moins que rien qui tentait de faire des trucs, qui tentait de s'immiscer dans la politique de Gotham et essayer de tenir un territoire face à une armée de monstres qui ne désiraient que me détruire. Je ne leur donnerai pas cette facilité. Clope au bec, je la regarde en train de s'expliquer. Elle est humaine, et sous ce maquillage, sous ces couleurs, se cachait quelqu'un d'autre. Mais je m'en fichais. Si elle avait eu une autre vie, je m'en foutais totalement. Je tend mon coude pour qu'elle m'accompagne, soyons gentleman après tout.

"Mon bureau est au dernier étage. Stella, je te laisse fermer avec Swank."


Stella acquiesce d'un coup de tête tandis que nous pénétrons dans l'ascenseur privé qui mène directement à mon bureau et à mes appartements. Je sors ma clef, qui permet uniquement d'attendre cet étage verrouillé. Je suis le seul à l'obtenir, avec Swank. Un léger silence s'installe tandis que la machine monte en direction de mon étage privé. J'écrase ma clope dans le petit cendrier prévu. Un petit coup de main dans mes cheveux avant de reprendre l'air grave. Je l'avais sûrement gênée. Soyons rock'n roll, montrons qu'on a une petite affection pour elle. Et puis, elle avait beau être une jeune femme, elle n'en avait pas moins des sentiments. Après tout, les hommes fonctionnent avec la logique, et les femmes avec les émotions, c'est comme ça.

"Je tenais à m'excuser pour cette question. C'était maladroit. Seulement, je veux être clair avec vous, Duela. Votre vie d'avant ne me concerne pas. Ce qui compte maintenant, c'est le présent. L'avenir, c'est maintenant."


Son visage était illuminé. Se battre pour l'avenir : Un tel défi, je pense qu'elle va vouloir le relever et c'est d'ailleurs ce qu'elle me confirme bien en voulant travailler pour un type comme moi. Les mecs comme moi ne tiennent pas long, mais je suis une exception. Pour ce qui était du Joker, j'essayais de la différencier de lui. C'est complètement compréhensible tant c'est un homme imprévisible. Je me souviens le moment où il a fait tuer tous les hommes qui m'accompagnait lors de ma rencontre avec lui. J'aurai pu y passer. Il aurait pu en finir avec moi, seulement, il ne m'a pas prit au sérieux. Ce sadique a joué la carte de l'homme qui propose un marché à un plus faible. Seulement, il m'a vu trop faible. Je vais lui montrer qu'on ne se fiche pas de moi comme ça. Je vais le détruire pour lui prouver, à lui aussi, que je suis moi aussi un vrai mec de Vegas. Pour cela j'ai besoin de soutien. C'est là que vont intervenir mes contactes. L'étendue de mes moyen sera telle qu'aussi puissant soit-il, tout Gotham City ne pourra rien faire. Le ding de l'ascenseur annonce que nous sommes arrivés. Une magnifique vue sur les lumières de Gotham City. Des fauteuils confortables, un grand bureau et bien sûr, une pièce pour le lit et la nuit.

"Bienvenue dans mon domaine. Fais comme chez toi."


Elle faisait déjà comme chez elle. Elle pouvait. Après tout, je commençais à bien apprécier cette petite demoiselle qui était à la fois douce, mais aussi monstrueuse. Elle me l'avait prouvée et je tenais à l'avoir auprès de moi pendant la prochaine guerre qui s'annonce. Je me sors une nouvelle clope. C'est pas bon de trop fumer, cela montre un certain stress. Pour ma part, c'était plutôt une habitude devenue gênante, mais c'était ma marque après tout ... Je tire quelques bouffées de ma cigarette dans la pièce et une nouvelle fois j'éjecte un épais nuage. Mon invitée ne semble pas y être vraiment sensible et c'est parfait. Elle était assez petite, et avec ses jolis cheveux verts, on pourrait la prendre pour un buisson. Elle avait un petit côté décalé, mêlant sobriété d'une femme du monde, et folie du cirque, un mélange détonant. Accessoirement, elle était craquante pieds nus aussi, après tout. La beauté de cette nuit m'inspire un peu, et puis, je passais le reste de la soirée en bonne compagnie, avec une folle qui s'ignorait.

"Gotham, Gotham, éternelle ville du péché, brillant de mille feux."


Je suis pensif mais il est vrai qu'il faut agir dans la plus grande des discrétions et en même temps être extrêmement rapide. L'effet de surprise a été et restera l'un des plus grand atouts lors de la guerre qui se préparera. Puis, nous avons déjà la stratégie, enfin, à modeler au fur et à mesure que nous aurons des informations fiables. Je compte vraiment sur les résultats de Duela, c'est peut être l'une de mes cartes maîtresses les plus importantes. Je voulais qu'elle soit ici comme chez elle, je voulais qu'elle soit près de moi.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: The Party isn't over yet ! [Benny & Duela]   The Party isn't over yet ! [Benny & Duela] EmptySam 23 Mai - 1:48


The Party isn't over yet !
Benny Smiles & Duela Dent
Les choses étaient trop normales ici, beaucoup beaucoup trop. Mais dans un sens, elles se précipitent. Rapidement et en quelques gestes élégants de Benny, Duela se retrouve emmenée dans un ascenseur dans un silence quelque peu intriguant. A l’extérieur, la jeune femme affiche un léger sourire de politesse et son corps est détendu. A l’intérieur c’est une véritable partie de poker qui se joue. Elle trie ses cartes et visualise ce qu’elle doit faire à ce moment donner : continuer à parler ? Se taire ? Le laisser répondre ? Se racler la gorge pour mettre un peu la pression ? Complimenter les lieux ? L’embrasser ? Mettre sa main dans son pantalon ? Parler du Joker ? Il s’excusa à propos de sa question avant que la jeune criminelle ne trouva quoi faire de son enveloppe humaine. De ce qu’elle commençait à comprendre de Benny Smiles, c’est que son truc à lui, c’était le chic. Enfin, disons la classe. Ainsi, se montrer vulgaire et rouler des mécaniques ne lui fera pas effet et peut-être même le contraire.

Cependant, il avait tout l’air du type attiré par le profil femme fatale à la Catwoman. Duela n’était pas encore à la cheville de la prestance de la voleuse de diamant, c’était un modèle réduit et encore jeune pour ce genre de choses. Néanmoins, Duela décide de déposer cette carte sur la table et affiche un visage illuminé et doux. Son regard, mis en valeur par un trait de liner noir exagéré comme une pin-up souligne ses yeux de félin. Elle avait ce trait calculateur du Joker.

« Ne vous excusez pas Benny, vous avez le droit d’en savoir plus sur les gens que vous embauchez. » Elle sourit et entre avec engouement dans le bureau qui était…. Exactement comme elle l’imaginait. Digne d’un film illustrant les années soixante. Elle affiche ses dents blanches et fait rapidement le tour du propriétaire, comme un chat, aux aguets et avec beaucoup de curiosité. La psychopathe repère le whisky qui trône fièrement sur le bureau et se glisse jusqu’à ce dernier. A moitié posée dessus, elle sert deux verres et plante l’un des deux dans la main de Benny.

Tandis que le parrain en devenir complimente la vue toujours avec classe, Duela se met à rire et prend une gorgée d’alcool avant de s’exclamer toujours amusée :
« Monsieur Smiles, si vous n’étiez pas l’incarnation de l’élégance à la Elvis j’oserai croire que vous m’invitez dans votre lit. » Elle se met à rire encore plus et retombe sur le bureau, s’étalant de tout son être. « Cette entrée, ce que vous dites, on dirait le début d’un porno des années quatre-vingt ! »
Ses références étaient cocasses pour quelqu’un qui n’avait connu aucune des décennies qu’elle mentionnait. Mais Duela avait beaucoup d’imagination et alors qu’elle s’étire, toujours vautrée sur le bureau, elle attrape l’agenda disposé sur le bureau. Ses doigts glissent sur la couverture en cuir et elle se permet de le feuilleter rapidement avant de sélectionner la semaine suivante. Elle ne regarde pas les rendez-vous de Benny, non, elle regarde les dates et attrape un stylo. Visiblement dérangée par sa position actuelle, elle se retourne et se met à plat ventre sur le bureau, admirant le paysage dans ce sens là pour enfin reprendre ce qu’elle voulait faire.

Ses doigts font glisser les pages tandis que ses lèvres trempent dans le breuvage. Son stylo plume s’arrête sur un mercredi de la semaine suivante.
« Bien que mes gars et moi avons l’air de parfaits amateurs et que j’organise rarement mes sauteries en ville, je pense qu’il serait judicieux que vous me parliez de ce que voulez faire et quand. Du genre, j’envoie des gars là ou là, chez lui ou celui là. Ils pètent deux trois trucs, tuent des types ou volent des cargaisons d’armes. » Duela savait pertinemment que s’attaquer aux mafias était complètement différent que s’attaquer à des familles ou des personnes totalement hors du système criminel. L’organisation allait devoir être plus aboutie et surtout, il fallait qu’elle évite le moins de balles. Les hommes de Duela ne répondent à personne d’autre. Ils sont des bons chiens dociles et fidèles. Comme des fanatiques, ils suivent cette déesse du crime, cette Jeanne d’Arc de la destruction.

Les sbires de la fille du Joker étaient majoritairement des anciens d’autres gangs ou des sans domicile qui cherchaient un moyen d’être protégés. Tous vivaient dans une vieille maison abandonnée, qui était jadis la maison des grands parents adoptifs de Duela. Ses hommes n’en savaient rien. Mais tout ce petit monde vivait en harmonie dans cette grande maison, dormant tous ensemble et vivant de vols, un peu de drogues et de nuits à imaginer un monde qui n’existera jamais.  L’ambiance était parfaite, mais à des kilomètres du luxe et de la classe du Gomorrah. Dans le QG du groupuscule, tout le monde vivait en tenue chaotique. Ici, il fallait transpirer la classe.

La jeune femme reprend un verre et joue avec ses jambes, les balançant l’une après l’autre, faisant remonter sa robe et dévoilant la naissance de son bas couture. Un petit couteau est glissé contre sa peau et se montre.

« Johnny-Johnny-Chou s’y connaît bien en gang... » murmure t-elle, persuadée qu’on l’écoute. « Il est calé pour avoir de bonnes informations rapidement et... » Duela lève les yeux et cherche Benny du regard. Quand enfin ses yeux se posent sur lui, elle l’interroge :

« Patron ? » Elle glisse une mèche de cheveux derrière son oreille et prend sa respiration. Ouf. Ce whisky est fort pour un petit corps comme celui là. Elle reste étalée sur le bureau avant de reprendre son sourire et ajouter :
« Vous avez passé l’heure pour être opérationnel pour le travail ? » Elle se retourne et se dépose sur le rebord du bureau. Du bout du pied, elle le touche au niveau du ventre et le taquine.

« Loveur comme vous êtes patron, vous êtes sûrement en train de nous imaginer à la Bonnie et Clyde près à écraser vos petits camarades. » Elle sourit et plisse les yeux. « Ça me fait penser, vous n’avez pas de femme ? Un homme comme vous, ça me paraît très très étrange… Je n’ai pas vu de photo ou autre, un petit bisou dans le col. » Son sourire s’étire. « Même pas la jolie petite barmaid tatouée ? » Il faut toujours savoir les points faibles de ses alliés.
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MessageSujet: Re: The Party isn't over yet ! [Benny & Duela]   The Party isn't over yet ! [Benny & Duela] EmptyLun 1 Juin - 19:41

Elle a la répartie facile, faut le savoir. Une chose est certaine, elle savait comment changer de discussion en passant du coq à l'âne en quelque secondes, mais c'est une jeune folle après tout, elle venait d'Arkham. Elle divaguait ouais ... Pourtant, les fous étaient considérés comme intelligents et sacrément ouverts à une époque un peu plus archaïque Qu'est-ce que l'amour ? Dans les affaires, ça n'apporte jamais rien de bon, vraiment rien. Je préférais ne pas m'éterniser sur ce genre de sujets. Je continue à fumer ma clope avant de la fixer. Elle divague, elle divague, elle se mêle de choses un peu trop personnelles là ... Mais qu'importe. Je suis pas quelqu'un d'enclin à l'engueulade facile, je sais faire la part des choses, je sais ce qui doit être fait, et surtout, je sais rester calme dans toutes les circonstances. Bien sûr que chaque personne a besoin d'amour mais pas les gens comme moi. Non, on se contente d'un verre, d'un coude sur le comptoir et d'une musique triste et lancinante au juke-box en repensant à nos choix, et comment on en est arrivé à ce genre de merdier. Les gens comme moi restent seuls, c'est une vérité. Mais vous connaissez la chanson, quand on va à Lonesome Town, on peut prendre un rêve pour quelques années, cela ne vous coûtera que votre âme et vous aurez un sale goût d'amertume dans la bouche. Elle est très timide, cela se voit rien qu'en voyant sa façon de séduire : lente et légère, mais quelque fois agrémentée de légères allusions. On se croirait dans une version un peu parodiée de Pulp Fiction. Très bon film, même si certaines scènes pouvaient faire mal au fondement. Elle regardait mon appartement comme un enfant regarde un grand magasin de friandises et une fois la question posée sur mes relations, je réponds du tac au tac.

"Bonnie et Clyde, un duo de choc, avec un final détonant. Glamour, surtout pour une rubrique nécrologique."


Un léger sourire s'allume sur mon visage. Elle me parle de mes relations, de ce que je pouvais avoir comme jardin secret. Elle pose le bout de son pied contre mon ventre. Je la laisse faire. Je savais qu'elle serait parfaite pour le travail que j'allais lui donner. Beaucoup de choses à faire oui, beaucoup de travail, et peu de sentiments dans le tas. Elle est jeune et a besoin d'aide, les autres candidats que j'avais en tête pour faire le sale boulot aussi bien sûr, mais quelque chose chez elle retenait mon attention, je ne sais pas encore quoi. Au fur et à mesure que je m'étais expliqué à propos du travail que j'offrais, elle se détendit, complètement offerte sur mon bureau, divaguant encore et se mit même à sourire. Elle venait de deviner, peut-être, que j'avais un penchant pour elle. Peut-être ... Et à l'entendre, j'avais l'impression qu'elle avait un petit béguin. Peut-être, mais je n'oublie pas qui j'ai en face de moi. C'était une clown, une folle, et elle se jouait peut-être de moi. Peut-être. Prudence est mère de sûreté dit-on, mais Duela était spéciale ... Très spéciale. Spéciale dans le sens où on prendrait plaisir à l'attacher à un arbre sur un parking d'autoroute, avec une petite caresse sur la tête pour lui dire qu'on l'aimait bien. Gentille, mais explosive. Imprévisible. Son pied toujours contre mon ventre, je ne rentre pas dans le jeu, du moins, pas encore ... Je l'écoute dire ces choses, je pense qu'elle est sincère mais tous ces éloges me gêne presque. Je réfléchis à sa question, celle concernant Stella, et je me demandais comment je pouvais me démener pour lui répondre clairement. Autant dire la vérité.

"C'est purement professionnel avec Stella. On peut dire que c'est assez platonique. Un amour pur, sans que l'autre ne soit au courant."


Dis-je tout en mentant. Stella et moi, ça faisait un bail que l'on se connaissait, que l'on discutait ensemble, que l'on avait apprit à se connaitre l'un l'autre. Il y'a eu des bons jours, de bonnes nuits, et de pénibles moments froids entre nous deux. Des moments pas toujours amusants. Je ne tenais pas à ce qu'elle soit mêlée à tout ça. Et même, de toutes façons, même si nous avions une attractivité réciproque, je ne le pouvais pas, et je ne le devais pas. Pas tant que je ne serai pas le seigneur de cette foutue ville. Elle est mignonne pour une jeune fille pareil. Mais il fallait rester prudent. Elle avait toujours son pied contre moi, comme un geste légèrement érotique et sensuel. L'observant avec attention, je m'avance vers elle, comme pour la coller un peu plus. Ouais, c'était un peu comme elle l'avait dit, un porno de basse qualité, un porno qui était cliché à souhait. Le patron et son employée qui était complètement offerte. Le truc banal. Je faisais partie d'une caste qui s'était détournée de ce qui était "normal", de ce qui était logique. Là où certains recherchaient la famille, la sécurité, moi, j'avais fait cette impasse depuis très longtemps, et je me suis juré de ne jamais rien ressentir pour quiconque quoi que ce soit. Les femmes sont sublimes oui, mais les sentiments sont une faiblesse, une faiblesse bien trop évidente. Je me permets de caresser de ma main la joue de Duela, nous étions assez proche l'un de l'autre. J'étais un célibataire endurci, j'avais une responsabilité, j'avais un mode de vie qui me convenait parfaitement, et j'avais la certitude de ne laisser aucune veuve et aucun orphelin si je venais à tâter le trottoir et à dégouliner de sang dans un caniveau.

"Les gens comme moi ne sont pas destinés à avoir de compagne, Duela. Les gens comme moi n'ont que des rêves dans le crâne, et parfois, la réalité apparait sinistrement quand une balle te perfore les poumons."

La lune et les petites lumières nous éclairent dans cette pièce obscure, avec une grande vue sur Gotham et ses lumières. C'est dans un moment comme celui-ci que toutes nos pensées s'échappent pour ne se concentrer que sur une personne, sur un moment en particulier où tout est coordonné et intense. Elle pourrait très bien en savoir plus sur moi, me découvrir, j'aimerais la découvrir aussi mais je ne le peux pas, des gars comme moi, des gars endurcis comme moi et Swank, on avait trop donné, trop offert, trop investi dans ce genre de plans foireux avec des nanas pour en être déçus à vie. C'est aussi un peu pour ça que je fume comme un pompier, pour oublier, pour me laisser aller à une mort rapide, sans espoir, sans continuité si je venais à disparaitre. Mais Duela était une fille exceptionnelle, et elle ne devait pas s'emmerder avec un vieux morceau de viande comme moi. J'étais une vieille carne, et elle, elle était une jeune fleur qui ne méritait pas de tomber sur un type comme moi. C'est certain. Je sors une cigarette avant de lui tendre. Une simple cigarette, tandis que mon sourire s'étire. Une jolie clownette à la lueur des lumières de Gotham City. L'un contre l'autre, dans une pose légèrement érotique, oui. Mais sans plus. La sensualité, c'était plus mon truc que le sexe pour tout dire. Fonzie, un de mes héros, était un dragueur, et dans la vie, faut faire comme Fonzie, et comme Elvis. C'était la règle : Être cool.

"Je peux t'allumer ?"

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MessageSujet: Re: The Party isn't over yet ! [Benny & Duela]   The Party isn't over yet ! [Benny & Duela] EmptyLun 1 Juin - 22:36


The Party isn't over yet !
Benny Smiles & Duela Dent
La lolita, jeune femme tout juste adulte qui joue de ses jeunes atouts pour séduire un homme plus vieux. Ici, on parlait peut-être du double. Mais Duela n’en avait strictement rien à faire, du moment qu’elle sentait qu’elle avait un pas d’avance sur Benny. Il était peut-être sombre, du genre dandy tout droit sorti d’un vieux film qui balance des citations cultes à tout va sur lequel toutes les femmes se retournent, il restait avant tout un homme. Parmi toutes les cartes qu’elle a en sa possession, Duela dépose celle-ci, la Lolita. Elle savait ce que voulait les hommes et elle allait en jouer, pour faire tomber Benny comme une montagne de dominos.

La séduction n’était pas le terrain préféré de la jeune femme, dans le sens ou la sexualité n’était pas encore son fort. Agir comme une femme fatale était une chose, en devenir une n’était pas du même niveau de jeu. Son regard se fait plus sévère et, elle est à cet instant aux antipodes de ce à quoi elle ressemblait en arrivant au Gomorrah. Elle passait du rôle de la petite fille qui entre dans la cour des grands à une James Bond’s Girl. Les ombres dansent sur ses cheveux et le velours de sa robe, ses lèvres s’entrouvrent tandis qu’elle écoute ce que lui raconte son patron. Il lui fait la morale sur ce qu’il est, comme s’il l’invitait à ne pas suivre sa route. Mais c’était trop tard, elle avait atteint un stade de déshumanisation duquel on ne peut plus reculer. La notion de vie et de construction d’un futur était complètement nébuleux pour Duela. Son but a elle, était de devenir une horreur, un monstre, le pire cauchemar de l’Amérique. Derrière cette volonté, se cachait un rejet de la société et surtout un dégoût profond du présent. Elle ne voulait construire ici, ne pas vivre une vie normale en espérant que tout allait s’arranger.

Alors elle allait tout détruire, elle voulait que son passage sur Terre soit affreux et surtout douloureux. Elle était un enfant du chaos et le futur de l’intéressait pas, elle ne vivait qu’au jour le jour sans vraiment réfléchir. Biensûr, cela ne voulait pas dire que l’alliance criminelle qu’elle venait de faire avec Benny n’avait aucune importance pour elle, non, elle allait faire ce qu’il désire, car il faisait partie de ceux qui l’avait créée.

Quand le mafieux s’approche d’elle, se positionnant entre les deux jambes de Duela, sa robe remonte laissant apparaître la naissance de ses bas. Naturellement, la jeune femme ressent un léger stress et une bouffée de chaleur. Dans pleins d’autres domaines plus sombres Duela n’était plus pucelle, le sexe était l’une des dernières choses relatives au vice qu’elle n’avait pas expérimenté. Elle n’avait jamais eu de petits copains, de coup de cœur, d’idylle d’une nuit. Ce n’était pas aujourd’hui qu’elle allait découvrir l’amour et ses bienfaits. C’était un sentiment qu’elle ne connaissait pas et qu’elle n’avait jamais appréhendé correctement. Pour elle, la violence et l’intérêt étaient les seules notions de relations qu’elle avait expérimentées. La main réconfortante et impressionnante du criminel saisie Duela, son cœur bat à mille à l’heure, mais c’est purement charnel. Son corps réagit à l’approche tandis que son esprit ne voit qu’un moyen d’encore mieux étudier la personne qui se trouve face à elle.

La jeune psychopathe le trouve bien docile pour quelqu’un qui « n’a pas le temps pour ses conneries ». Elle capte clairement qu’il n’est plus vraiment intéressé par les plans de braquages et autres attentats. Non, là il fixe l’enfant prodige qui lui fait face et Duela n’a que quelques secondes pour réfléchir à ses prochains mots et actes sur un terrain qu’elle ne maîtrise pas. Ce qu’elle savait, c’était le le compliment marchait plutôt bien. L’idolâtrer était un bon moyen de conquérir ce cher Monsieur Smiles, elle allait alors tenter un genre d’approche nouveau pour elle.
Elle accepte la cigarette sans broncher et le remercie avec un sourire en coin, son regard, souligné par son trait noir est fatal. Elle s’étale un peu, se tenant sur les coudes, le whisky lui monte à la tête et tout tourne autour d’elle.
Ce soir, ça allait être de l’improvisation totale.
La dernière phrase de drague de Benny déclenche la séquence femme-fatale de Duela, ses yeux verts plongent dans ceux du mafieux tandis que la Lune se couvre. A moitié dans le noir, la jeune femme se redresse tout en entourant son interlocuteur de ses jambes pour le rapprocher encore plus. Elle jouait à un jeu dangereux, lui ayant fait le premier mouvement, elle jouait aux échecs en posant sa carte de la provocation.

« Les gens comme nous, Benny, ne sont pas fait pour penser au lendemain. » Murmure la jeune tueuse en retirant la cigarette de sa bouche et la garder entre ses doigts. Elle glisse son autre main sur la chemise de son patron et rapproche son visage à quelques centimètres de son interlocuteur.
« Tu t’inquiètes trop de ce qui va se passer dans trente ans, libère-toi. Arrête de réfléchir et pense uniquement à ce qui se passe là, tout de suite. » Ses lèvres sont proches, sa voix est basse, l’alcool l’aide à être sûre d’elle. « Dès demain, tu m’écriras sur un petit bout de papier ce dont tu as besoin pour réaliser tes petits rêves de mafieux et moi, je ferai ce à quoi je suis bonne. Détruire. » Elle sourit, rien que ce mot la faisait vibrer.

Amusée, elle soupire et se tient face à Benny, toujours emprisonné par ses jambes. Elle se redresse en se retenant avec ses deux mains sur le bureau. Sa robe peine à cacher la dentelle de ses sous-vêtements, mais elle ne semble pas pudique.

« Monsieur Smiles, ce serait avec grand plaisir que vous… m’allumiez. » Sa voix s’éteint contre les lèvres du mafieux avant de les rejoindre. Son cœur bat encore plus vite, comme un petit cheval au galop. Ses mains se dirigent machinalement vers le cou de Benny pour détacher sa cravate. Elle se sentait comme dans un vieux film noir américain. Cette relation était certainement limite, mais ce n’était pas grave, du moment qu’il écoutait les conseils de sa jeune partenaire. Il avait besoin d’être un peu poussé pour oser, il allait vite apprendre qu’être dans les petits papiers de Duela Dent signifiait ne plus avoir froid aux yeux.

Duela se recule et libère enfin Benny de son étreinte, toujours avec un regard malicieux, elle murmure calmement :
« Biensûr, tout ceci est purement professionnel et dans le cadre de ma mission, Monsieur Smiles. »
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MessageSujet: Re: The Party isn't over yet ! [Benny & Duela]   The Party isn't over yet ! [Benny & Duela] EmptyMar 14 Juil - 19:02

"Toi et moi, on se ressemble. On essaie de se sortir de l'eau et on essaie de vivre au jour le jour. Mais les choses sont difficiles."

Dis-je d'une voix calme et assurée, tout en la fixant. Nous avions nos parts d'emmerdes, nos soucis, et on faisait avec, au jour le jour. Et putain ouais, c'était pas drôle tous les matins, mais on se consolait avec ce qu'on pouvait obtenir au jour le jour, comme toujours. Elle aimait le jeu, elle aimait jouer avec moi, comme un chat avec une souris. Je suis pas du genre à parler sexe, et encore moins à faire du social. Mais quand il faut le faire, il faut le faire. Mais le faire avec une clownette ? Tu parles d'une idée. J'aimerais pouvoir, j'aimerais pouvoir la prendre dans mes bras, goûter à ses lèvres peinturlurées de clown et la serrer dans mes bras. Le goût de son maquillage, et celui de la nicotine, rien de plus glamour hein ? C'est un peu le cercle du vice qui se passe dans mon casino : Le sang, la violence, et maintenant le sexe ? C'est ça la finalité ? La ville dehors est sublime, je me laisse attendrir devant cette gamine qui aimait me subjuguer, qui essayait de me séduire avec ses mots, avec son comportement, ses petits gestes. Je cherche dans une poche intérieur de ma veste et en sors un cigare. Je le place entre mes lèvres et sors de ma poche un magnifique Zippo gravé d'un lion. J'allume le tabac cubain et m'en délecte. Le nuage de fumée se dissipe rapidement à cause du vent. Je pose de nouveau mon regard sur la jeune femme aux cheveux rouges. Sa chevelure me rappelle celle de ma tendre Stella. Mais j'étais avec Duela, en partie avec elle. Elle divague, elle se laisse bercer par ses idées. De bonnes idées, elle sait ce qu'elle veut, et moi aussi. Je ne suis qu'un homme, et elle me propose son aide. Que faire face à cela ? J'essaie de la comprendre, mais comment comprendre une femme aussi cinglée qu'elle ? J'essaie de garder ma stature de charmeur rock'n'roll.

"Tu sais poussin, si je n'étais qu'une bête qui écoutait mes plus bas instincts, je crois que tu passerai à la casserole dans les cinq minutes qui suivent cela. Mais je suis quelqu'un de réfléchi, et je crois qu'il serait normal que je t'allume de manière courtoise et de manière bien classe. Ou tu préfères quelque chose de plus ... Direct ?"


Les folles, on sait jamais sur quel pied danser avec elles. Cette soirée, il fallait le dire, était la plus magique de toute ma vie. Je n'avais jamais ressenti de telles sensations. L'amour m'a envahit et je n'ai même pas cherché à le combattre pour une fois. Je me suis laissé aller au gré de mes sentiments et à vrai dire, c'est bien mieux comme ça. J'ai vraiment vécu comme il le faudrait. Pour une fois, je n'ai pas pensé au travail et ce qui en ressort c'est que je suis réellement amoureux. Elle est celle qui illumine mes journées. Celle qui fait battre mon cœur de pierre corrompu par le travail. Y'avait eu de magnifiques soirées à Vegas, mais Duela m'avait comblé devant son petit spectacle, avec notre petite torture de la soirée, notre petite soirée amusante, remplie de turpitudes et d'horreurs. Un alliée d'un soir, une compagne d'une soirée, mais elle était sublime, c'était vrai. Je comprend maintenant comment les autres peuvent définir la puissance de l'amour. Cependant, bien que je n'en avais pas mesuré l'étendu, je me dis que c'est le plus beau et le plus pur des sentiments. Moi même, mafiosi trempant dans des affaires louches, je suis heureux et amoureux. Le bonheur d'être en compagnie de Duela Dent est la chose la plus forte que je n'ai jamais ressenti. Aussi, elle est la plus belle chose qui me soit arrivée. Je me dis que le destin a voulu nous rassembler. Peut-être. La vie n'est qu'un jeu de hasard après tout, on ne sait jamais sur quoi la bille de la roulette va tomber. Pour ma part, je pensais avoir touché le gros lot en trouvant cette jeune fille devant moi. Me rapprochant d'elle, caressant tout en fumant un bon cigare, je la fixe, droit dans les yeux, et je caresse sa joue peinturlurée en blanc. Une caresse douce et tendre. Une caresse des plus séductrices. Elle me tentait, elle me corrompait, et elle me déchirait l'âme ce soir. Je l'appréciais et elle m'intriguait. Bordel, Benny, on avait dit pas de femmes, tu fous quoi là ?

"Purement professionnel pas vrai ? Pourquoi ne pas établir un véritable partenariat, poussin ?"


Je me permets de toucher une mèche de ses cheveux avant de prendre ses mains, plongeant mon regard langoureux dans les siens. Pendant ce temps, je passe mes mains sur les siennes. Comme d'habitude avec les femmes, elles sont gelées. Pourtant, cela ne m'importune point. J'ai ses mains comme ça, j'aime sa chevelure rouge si particulière et si érotique, ses iris qui changent de teinte, ses joues, ses habits. Son esprit, enfin je commence à l'aimer elle et je ne voudrais pour rien au monde qu'elle change. Je fais faux-bonds à tous mes principes, mais Duela m'intrigue. Il est des femmes que l'on connait, qu'on apprécie, et qu'on aimerait avoir à coucher avec. Mais il y'a des femmes qui vous intriguent, qui semblent cacher quelque chose et qui vous torturent mentalement car elles sont toujours dans votre inconscient. J'aimais Stella oui, mais Duela ... C'était incompréhensible, et pourtant. Je pense que Swank va me rire au nez une fois que je retournerais voir les copains. Je bouillonne de désir pour elle, mais je parviens à me calmer immédiatement en regardant Duela. Elle me fait oublier mes emmerdes, la guerre des gangs, le casino, elle me touche et pourtant, j'essaie de ne pas lui montrer mes faiblesses. Je n'oserai jamais lui montrer ce que je ressentais. Elle est si belle, sa présence me repose et me calme.

"Je serais prêt à faire cinquante-cinquante avec une poupée comme toi, Duela."


Plus je la regarde et plus je la trouve mignonne cette jeune fille. Les romances dans ce monde cruel ne sont que des illusions et j'avais eu ma part d'emmerdes à ce niveau-là. Ouais, elle est séduisante, mais les affaires sont les affaires hein ? L'important est de ne pas coucher avec ses clientes et encore moins avec son personnel. La tentation était très forte. Mais bon pourquoi je pense à ça moi ? Une fille comme ça il faut que je la revoit, que je lui parle en dehors du contexte actuel. Seulement je ne drague pas lors d'une discussion en rapport avec les affaires. Malheureusement je suis attaché à mes principes et malgré l'attirance ... Non, il ne faut pas y penser. Elle me parle des lendemains, elle parle de l'instant présent, elle me parle du fait que des gens comme nous ne sont pas destinés à survivre au futur. Le futur c'est maintenant, il parait. Quoiqu'il en soit, je n'avais qu'une seule envie, que ce moment avec Duela dure encore longtemps. J'aimerais que nous, âmes en perditions, puissions profiter de ce moment de calme, ensemble.
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MessageSujet: Re: The Party isn't over yet ! [Benny & Duela]   The Party isn't over yet ! [Benny & Duela] EmptySam 8 Aoû - 16:25


The Party isn't over yet !
Benny Smiles & Duela Dent

Le petit jeu de Duela semblait bien fonctionner, un peu trop bien même. La jeune femme aux cheveux verts ne pensait pas faire chavirer la tête du cher Benny Smiles aussi vite. Elle eut un léger rictus mauvais, mais se questionna sur le changement de comportement du mafioso. Jusque-là, il était plutôt en retenu. Méfiant, même s’il semblait carrément intéressé par les prouesses de la nouvelle enfant prodige de Gotham. Il ne savait donc pas de quoi il s’entichait…
Ce petit minois fragile, à la peau si douce qu’on dirait une poupée cachait un petit monstre. Un petit monstre qui grignote ce que lui offre les plus gros monstres, comme le Joker, le Sphinx, le Pingouin, Victor Zsasz… Elle, ce n’était pas tellement d’amour et d’eau fraîche dont elle voulait se délecter mais bien du chaos. Les étincelles d’espoirs qui fusaient dans le regard du mafieux étaient bien trop lumineuses pour un être comme Duela qui s’interrogeait devant tant de joie. Mais s’il fallait le faire pour conquérir cet homme et l’amour dans la poche, elle offrirait son corps. Il était sympathique, intéressant, mais l’amour n’était pas un sentiment que Duela connaissait. Clairement, elle ne savait pas ce que c’était. Elle ne l’avait jamais ressenti et ne l’avait jamais expérimenté. Pour elle, c’était quelque chose d’obscure qui allie deux êtres dans une sorte de passion dangereuse. On dépend d’une personne, on est fasciné par elle et on prie pour que jamais elle ne nous échappe.

Pour la fille du Joker, c’était une chose bien trop complexe et innocente. Elle, elle était une sorte d’anti-amour. Elle ne s’attachait pas aux gens mais savait très bien faire semblant d’apprécier une personne. Néanmoins, se sentir proche et aimer un autre être humain était complètement aux antipodes de sa psychologie. Les tendresses qu’elle offraient à ses protégés n’étaient que par mimétisme. Duela laisse Benny explorer sa peau et le fixe avec un regard sombre et intriguant. Le sexe semblait une clef bien trop facile pour ouvrir des portes, elle avait titillé le Joker lui-même dans ce genre de jeu, l’invitant à une relation de plus incestueuses. Duela n’avait pas de limite, car les démons n’en auront jamais.
Cette histoire de casserole fait doucement rire la jeune femme. Puis, au fur et à mesure que Benny parle, Duela plonge dans une crise de rire macabre toujours étalée sur le bureau, sa robe dévoilant le haut de ses cuisses. Son visage se cache derrière des mèches de cheveux volatiles qu’elle fait fuir d’un revers de main.

« Ahahaha, Monsieur Smiles. Excusez mon fou rire, c’est juste cette histoire de passer à la casserole. Mon père m’a dit exactement la même chose il a quelques mois ! » Une larme glisse sur sa joue, rejoignant les affreuses cicatrices qui creusent ses joues. Elle trace une ligne de maquillage noire et Duela réussit à retenir son rire. La relation qu’entretient Duela avec le Joker est… particulière dirons-nous. Elle n’a pas de limite et aucune éthique, les deux peuvent se tuer l’un l’autre, ils se ressemblent terriblement et ne semblent pas reconnaître les barrières sociales normalement établies au cœur d’une famille. Elle restait sur ses gardes avec lui mais, il la passionnait, l’intriguait. C’était bien trop fort. La jeune clownette se redresse et entoure ses bras nus autour du cou du mafieux, elle se racle la gorge et essaie de se concentrer sur cette histoire de partenariat et de partage des gains. C’était bien beau de se fendre la poire, mais les affaires c’est les affaires ! Et on ne rigole pas en affaire !

« Ecoute, je tiens à ce que les affaires restent les affaires. Cinquante-cinquante ? Je vois que tu me fais vite confiance, Scarface. Promets-moi juste que tu ne fais pas confiance aussi rapidement aux autres marioles qui voudront t’aider avec des grands guillemets. » Sérieusement, ce n’est pas une gamine d’à peine vingt ans qui allait apprendre les bases du banditisme à un homme qui doit bien en avoir quarante ? De toute manière, Duela obtenait maintenant exactement ce qu’elle voulait : sa confiance. Ce n’est pas une chose facile lorsque l’on ressemble au Joker en petite robe et en plus mignon, d’autant plus que récemment, Duela avait fait parler d’elle dans les journaux. Ah. Les meurtres nécessairement exécutés pour libérer son dingue de père. La jeune femme garde son grand sourire et alors qu’elle s’apprêtait à envoyer un petit clin d’œil à son nouveau patron, son téléphone rose bonbon se met à vibrer, laissant les premières secondes de la Danse Macabre se faire entendre.
La psychopathe attrape le cellulaire et le pose à son oreille avec une mine légèrement agacée, son index se pose sur les lèvres de Smiles.

« Amour de vie, ma femme, chère et tendre ! Où es-tu ?! »
Ah. Carl. Un des hommes de main de Duela, qui jouit d’une relation particulière avec elle en dormant dans le même lit qu’elle. Rien de sexuel, il est juste profondément amoureux d’elle et complètement fou. Alors pour qu’il arrête de piquer des crises de jalousie sans intérêt, elle le fait dormir avec elle et lui fait croire qu’il est le numéro un dans son petit cœur inexistant. S’il entendait que Duela était avec un autre homme sans lui, il déboulerait en deux secondes et irait caler son poing dans la figure de Smiles.

« Hmm. Je suis toujours au Gomorrah, les gars ne vous ont pas prévenus ? Ne me dit pas que vous avez encore laissé Tim faire la cuisine ? » Duela couvre le téléphone et du bout des lèvres murmure à Smiles : « Il est pyromane. »
« Non, non. Les gars m’ont prévenu et du coup, disons que je me suis dis que j’allais vous rejoindre pour donner un coup de main et… les flics sont en route dans votre direction. Deux caisses, je suis encore derrière eux là, ils devraient arriver d’ici une dizaine de minutes. »
Les yeux de la jeune femme deviennent ronds comme des oranges et elle ferme son téléphone en une seconde. Elle saute du bureau, remet ses vêtements en ordre et enfile ses chaussures.

« Monsieur Smiles, ravie de vous avoir rencontré. Mais il se fait minuit et mon carrosse va bientôt devenir une citrouille ! »

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