La reine de cœur et les ronces.

Sujet: La reine de cœur et les ronces. Ven 15 Mar 2024 - 17:26

La reine de cœur et les ronces.

La beauté d'une nuit à Gotham, les odeurs des fast-foods qui courent les rues, ou encore celles des vendeurs à la sauvette qui espèrent ne pas se faire attraper par Batman. Tout était prévu pour que la soirée soit merveilleuse et Harley, après ses nombreuses escapades avait décidé de revenir au point de départ, l'endroit où tout avait commencé. Enfin presque. Elle était encore chez elle, se demandant si elle ne devrait pas raccourcir sa si magnifique robe qu'elle avait modifié pour qu'elle soit aux couleurs de celle qui la porte. Noir et rouge serait parfait, mais Bud et Lou, ses hyènes, ne pensent absolument pas la même chose elles qui rongeait le bas du vêtement d'Harley. Du haut de son mètre soixante-dix, elle viendra frapper à coup de pichenette les museaux de chacun de ses animaux comme s'il fallait à nouveau les éduquer. La voilà donc avec une robe ouverte au niveau de la cuisse mais lorsqu'elle jettera un œil dans le miroir, elle remarquera la beauté de son nouvel accoutrement. Cela plaira sûrement à Ivy du moins, c'est ce qu'elle se disait intérieurement. Déchirant donc la robe de parts et d'autres alors qu'elle coûtait un rein, elle va se retrouver dans une tenue plutôt affriolante mais cela ne la dérangera pas.

Peste comme elle était, l'ancienne psychiatre démentirait si on lui demandait pour sa robe. Harley n'était pas dupe, elle pouvait dire qu'elle l'avait acheté tel quelle et si quelqu'un osait douter de sa parole et bien... Il ou elle mangerait une balle entre les deux yeux. Enfin, ses pensées étaient plus gentilles que ce qu'elle avait prévu au préalable mais il fallait faire avec, la belle clown devait aller de l'avant et prendre son courage à deux mains pour honorer la promesse qu'elle avait faite à l'époque. Bon, il lui fallait des fleurs, à cette heure-ci à Gotham ? Bon sang elle n'était pas dans la mouise. Toutefois, l'ancienne comparse du Joker eut une idée des plus machiavélique et glauque qui plus est. Elle attrape donc ses clefs et invite ses deux merveilleux animaux à la suivre avant de grimper dans une voiture de fonction du GCPD peint aux couleurs de la clownesque criminelle. La radio retentira et elle plisse les yeux pour bien écouter, encore un appel idiot concernant un meurtre complètement raté à l'autre bout de la ville.

C'était sans intérête pour elle et d'ailleurs, elle n'hésitera pas à attraper la radio pour la tirer au delà de son bloc branché dans la voiture pour répondre à l'appel de détresse d'un de leur collègue.

— Ici le lieutenant Quinn, j'ai renversé un de nos collègues sans faire exprès mais il avait l'air bourré... Faites un rapport au commissaire Gordon histoire qu'il soit au courant que vous êtes une bande de branleurs écervelés !

Leur dit-elle sans peine alors qu'elle jette le micro de la radio sur le siège passager afin de ne plus être dérangée. Bud et Lou étaient calme bien qu'ils n’appréhendaient pas l'endroit où ils se rendaient et pour cause, ça sentait les plantes et donc les végétariens à la mord moi le nœud comme dirait Harley. Après quelques minutes supplémentaires de route, elle descendra de son véhicule en tapotant sur le toit indiquant à ses deux animaux de rester bien sagement ici avant qu'elle ne décide d'attraper un bouquet de rose et surtout, le fusil à pompe présent dans le véhicule car on ne sait jamais ce qu'une terroriste écologiste ne nous réserve. Zieutant d'un côté comme de l'autre, elle se rendra où dans ses souvenirs, Pamela Isley résidait et cela si elle veut bien répondre.

— Police de Gotham ! Ouvrez la porte !

En attendant la pin-up aux cheveux roux, Harley commencera à compter les balles qu'elle possède dans son holster caché sous sa robe car oui, elle n'avait pas pris qu'une arme à feu pour venir à bout de "Madame je fais pousser les plantes". Sa langue humidifiera ses lèvres dans un instant de réflexion mais elle se doutait qu'elle ne serait pas accueillie de la meilleure des manières, après tout, elle s'est échappée d'Arkham, de la prison de Metropolis, de celle de Central City et récemment celle de Blüdhaven. Elle se demande si elle pourrait aller prendre le thé à Black Gate avec des dégénérés comme Black Mask ou encore pire.

Codage par Libella sur Graphiorum

Sujet: Re: La reine de cœur et les ronces. Sam 16 Mar 2024 - 19:35

La reine de cœur et les ronces

Encore une soirée que je passe seule avec mon verre et une bouteille de vin en regardant des émissions aussi abrutissantes les unes que les autres.
Calé dans le canapé avec une tenue décontracté qui me sert également de pyjama, les pieds sur la petite table basse, je termine mon verre de vin et c'est au moment de le remplir à nouveau que j'entends frapper à ma porte.
Qui peut bien venir chez moi à une heure aussi tardive et de plus, je n'ai donné mon adresse à personne sauf à...Ah non pas lui, pas Chuck...Je n'avais pas la force de l'envoyer se faire voir à nouveau.
Alors que je décide de me redresser et de me lever pour voir si c'était bien lui qui se trouvait derrière cette porte.
Mais à mi-chemin, j'entends quelque chose qui me glace le sang. La police de Gotham est derrière cette porte. Mille questions se bousculent dans ma tête. Bruce Wayne avait découvert mon identité et avait décidé de me dénoncer pour mes crimes passés.

Je décide quand même d'aller ouvrir...Je déverrouille le loquet et ouvre la porte. Ce que je vois me laisse sans voix et par réflexe, je referme immédiatement la porte laissant ma main sur la poignet.
Non, je dois rêver, mais oui ! J'ai juste trop bu, c'est une hallucination, ça va passer. Et pour en être sûr, je décide de réouvrir doucement la porte...

Elle est bien là, devant moi, un bouquet à la main et son fusil dans l'autre.

"Harley ?! Mais qu'est-ce que tu viens faire ici ?"

Je la regarde plus en détail, sa robe était dans un état douteux et ce fusil...

"Il t'es arrivée quoi ? Ta robe... Tu t'es battu et à qui est ce fusil ? "

Avant qu'elle ne puisse répondre, je passe ma tête dans le couloir pour voir si un voisin avait vu cette scène et fort heureusement personne. J'attrape le bras d'Harley pour l'emmener dans l'appartement et referme la porte derrière elle. Tout en me dirigeant vers la fenêtre, je lui parle en essayant de garder mon calme.

"Bon dieu... Harley, tu ne peux pas débarquer ici comme ça...Le fusil c'est pour me tuer ?"

Ce que je vois par la fenêtre me fait monter la tension. Un véhicule de police avec deux hyènes à l'arrière. Je me retourne vers elle.

"Harleen rassure moi, tu n'as pas volé cette voiture de police et tu n'es pas venu me voir avec ...Rassure-moi..."

Je connaissais déjà la réponse, elle ignore encore que j'ai changé de vie depuis mon retour dans cette ville. Je viens me poser devant elle.

"Merci pour les fleurs, mais tu ne peux pas débarquer chez moi comme ça. J'ai changé de vie, Harl, je ne suis plus la même."

ft Harley Quinn

Sujet: Re: La reine de cœur et les ronces. Dim 17 Mar 2024 - 11:53

LA REINE ET LES RONCES

ft. Poison Ivy

Tention palpable, elle ne savait pas du tout comment leur retrouvailles allaient se passer mais il fallait dire qu'elle s'en fichait pas mal. C'était la reine de cœur après tout, personne ne pouvait la déstabiliser et elle le savait pertinemment... Toutefois elle va se dire qu'Ivy pourrait peut-être la remballer. Bon sang, envoyer valser une personne avec un fusil dans les mains serait très idiot mais elle a pris l'habitude de ne pas avoir d'envie meurtrière avec la femme issue du vert. Ses yeux bleus jonglent entre les cartouches de son fusil et la porte du domicile de celle pour qui son cœur battait encore, du moins, c'est ce qu'elle croyait. Mais le temps fait bien les choses et alors qu'elle attendait voici que la porte s'ouvrait pour laisser apparaître la méta-humaine aux dons des plus ravissant. Néanmoins, avant même que la clown puisse parler elle se verra coupée par cette même porte qui va se fermer directement devant sa poire. Le sang monte peu à peu dans le cerveau de l'ancienne psychiatre qui, avec une légère montée de colère, va frapper dans la porte à coup de pied avant de pousser son premier hurlement qui pourrait ameuter tout le voisinage quand bien même ils aoseraient pointer le bout de leur nez.

— PAM SORS DE LÀ OU JE FAIS UN TROU DANS TA PORTE AUSSI GROS QUE CE CONNARD D'OSWALD COBBLEPOT ! En plus j'ai acheté des fleurs... Enfin j'ai- ouais j'ai fait un pas vers toi, tu pourrais au moins m'offrir un verre, ou un café ou... N'importe quoi espèce d'asperge narcissique à l'odeur de rose si douce que mon nez tombe amoureux.

Ô grand Dieu elle n'allait pas attendre une seconde de plus avant de faire un carnage dans le couloir mais finalement, il semblerait que Pam ait décidé de lui ouvrir une nouvelle fois la porte pour la tirer à l'intérieur. Elle avait complimenté sa robe sans la complimenter et elle l'avait attiré chez elle comme une furie... Est-ce que cela voulait dire qu'elle tenait énormément à elle. Est-ce que le fusil était pour la tuer ? Peut-être. Avait-elle le droit de débarquer comme ça à l'improviste ? Oui, elle habite à Gotham et Gotham lui appartient. La clown reine du crime va regarder autour d'elle afin d'analyser l'appartement d'Ivy en prenant le temps de poser délicatement le bouquet sur la table pour ne pas offenser l'écologiste aux dons tout aussi effrayants qu'attrayants. Bien qu'elle ait un léger déficit de l'attention, elle avait écouté chacune des paroles de la rousse pendant qu'elle faisait les cent pas en se posant des questions toutes plus étranges les unes que les autres. Osait-elle vraiment demander si Harley avait volé la voiture de service d'un policier ? La réponse était pourtant écrite noir sur blanc et cela sur son visage alors qu'elle souriait comme la petite chipie qu'elle avait toujours été.

Toutefois pour faire mine d'être aussi blanche dans cette histoire que le maquillage qu'elle porte, elle va amener le bout de son index à ses lèvres en regardant par la fenêtre pour contempler ses deux grosses bêtes. Son air bien trop sérieux laissait penser qu'elle était en pleine réflexion intérieure, mais en réalité, la seule question qu'elle se posait était la suivante: est-ce que si elle sautait d'ici elle se casserait quelque chose ? Une fabuleuse pensée plus glauque que joyeuse, c'est tout ce qui trainait dans le crâne vide d'Harley en cette soirée qui se voulait de base, romantique.

— Pour tout te dire, je suis venue te voir car... Euh... Car j'étais dans le coin pendant ma ronde nocturne. Comme tu as pu le constater MA voiture est en bas avec mes deux bébés à l'intérieur et oui si c'est la question que tu te poses, j'ai laissé la fenêtre légèrement ouverte. Je ne suis pas un monstre !

Le temps de pause qu'elle marquera lui permettra de se retourner de manière arrogante avant de passer ses mains dans ses couettes colorées. Elle se refaisait une beauté comme si c'était le moment et l'endroit pour le faire. Harley était partagée au niveau de ses émotions actuelles, était-elle contente ou plutôt triste de retrouver la rousse ? C'était terrible pour elle mais ce devait être la même chose du côté de Pamela qui elle aussi semblait être passée à autre chose. Harley se disait qu'elle était sûrement destinée à rester seule ad vitam æternam.

— Je ne sais pas ce que tu as dans la tête actuellement Pamy boo, mais... Je ne suis pas du tout venu pour te demander de commettre je ne sais quelle monstruosité... Je voulais simplement m'assurer que tu allais bien et, laisse tomber tu sais quoi je ferai peut-être mieux d'y aller.

Sujet: Re: La reine de cœur et les ronces. Dim 17 Mar 2024 - 19:54

La reine de cœur
et les ronces

Un amour perdu

So I'm going to sleep, don't come ever I just want to be, want to be loved I could wait another night Just to take another bite on you

Comme à son habitude, Harley prend ses grands airs, elle aimait beaucoup se donner en spectacle et après des années elle n'a pas changé contrairement à moi, enfin, c'est ce que je me laisse penser du moins.
Ce que j'entends de sa bouche me laisse sans voix, elle se considère vraiment comme une flic. J'avais l'habitude des folies d'Harleen, mais celle-ci était dans le top 5. Passant ma main sur mon visage, je respire calmement.

—Donc tu viens de voler une voiture de police, tu te fais passer pour une flic et tu t'amuses avec ce fusil. D'ailleurs pose le sur la table de la cuisine avant de blesser quelqu'un... Tu sais quoi je n'ai même pas envie de débattre sur ce sujet avec toi.—

Je semble plutôt rude et sévère avec elle, mais il faut dire que parfois elle se comporte comme une enfant, s'en doute des restes de sa période avec ce taré de clown qui l'infantilisait pour qu'elle paraisse plus bête que lui. Mais elle est loin d'être une idiote sans cervelle, c'était peut-être. la personne la plus intelligente que je connaisse. Mais là, en cet instant, j'étais en colère et mes paroles dépasse le fond de ma pensée.

—Ce que j'ai dans la tête ? Ce que j'ai Harleen...de la jugeote. Arrête de te comporter comme une enfant, j'ai l'impression de voir une femme sans cervelle alors que tu n'es pas comme ça.
Oh, tu t'inquiètes pour moi maintenant ? Je suis partie à cause de toi pendant deux ans et je n'ai jamais eu un seul message de toi. Surement trop occuper avec ce débile de Joker. Mais oui part, c'est la seule chose que tu sais faire après tout. Partir quand ça devient trop dure et te jeter dans les bras d'un mec qui te maltraite et ne te mérite pas...—

Je sens que les larmes me montent aux yeux et c'est difficile pour moi de faire semblant que sa présence ne m'affecte pas.

—Tu n'as vraiment rien compris Harley ? Je...t'aimes depuis le premier jour...Ne me demande pas pourquoi toi, mais t'es la seule personne qui me comprenne. C'est ce que tu voulais entendre de ma bouche et bien voilà.—

Je reste là sans bouger à quelques mètres d'elle en attendant une réaction, un mot de sa part.

ft. Harley Quinn
— Robinson park
Private something

Cactus

Sujet: Re: La reine de cœur et les ronces. Sam 23 Mar 2024 - 14:19

LA REINE ET LES RONCES

ft. Poison Ivy

Il fallait dire que son interlocutrice n'avait pas tord, Harley était entrain de se comporter comme l'enfant qu'elle n'était pas et cela sûrement à cause d'un caprice personnel. La voiture de police, le badge bariolé ou encore l'arme qu'elle tenait en main... Tout ceci était une manière pour elle d’extérioriser tout le chagrin et la folie qu'elle contient en elle comme si elle se devait de se laisser consumer pour ne pas sombrer. Harl' était quelqu'un de méthodique, bien que ses habitudes et son attitude ne le démontre pas réellement, ses mouvements étaient aléatoires mais on dirait qu'ils étaient toujours calculés. Tout ceci pour en venir au dit mouvement qu'Harley ne contrôlait pas, elle avait entendu tout ce que Pamela avait pu lui dire et la femme aux allures clownesque n'arrivera pas à faire autre chose que poser le fusil sur la table après avoir tendu le bras dans la direction de celle-ci. Les croissants de chair de l'ancienne psychiatre semblaient se serrer, elle était stressée et cela se voyait... Elle n'avait pas pour habitude de se faire remettre à l'ordre de la sorte, hormis par ce grand malade de clown prince du crime. La pulpe de ses doigts aurait aimé caresser à nouveau l'épiderme de la reine du Vert mais elle restait là, tétanisée de par l’aveu de sa comparse sirène. Que pouvait-elle dire si ce n'est "moi aussi" ? Mais comme dit plus tôt, rien ne sortait de sa bouche à part un long soupire qui en disait beaucoup sur son état d'esprit suite à la tournure de ce rencard improvisé. Sa démarche féline bâclée la mène tout droit jusqu'à Ivy qu'elle n'hésitera pas à contourner pour se diriger vers le divan sur lequel elle va s'asseoir en croisant une jambe au-dessus de l'autre, laissant ses formes sveltes disponibles au vu de sa robe de luxe déchirée.

— Cesses de parler de lui. Dit-elle d'un ton plus que froid, son regard perçant et emplis de haine fixant Ivy. Tu n'as aucune idée de ce que j'ai dû endurer tout aux long de ces années aux côtés de ce pauvre connard. Si seulement j'avais été aimé, vivre une romance sadique n'est pas donné à toutes les jeunes filles qui cherchent un prince. Moi j'ai écopé du prince des "j'ai rien dans le fûte" en plus de ne pas avoir été aimé en retour comme je l'aurai espéré. Tu dis m'aimer mais tu ne me comprends même pas... Comme tous les autres tu spécules, tu espère savoir ce que je pense ou ce qui traverse mon cœur. Si tu es partie à cause de moi Ive' alors c'est que tu n'as pas le courage de me supporter !

Les mots d'Harley étaient des couteaux on ne peut plus tranchants, des lames rouillées qui transpercent directement le cœur de ceux qu'elle vise. Mais quand ils sont dirigés vers quelqu'un qu'elle aime c'est un peu plus une façon de s'ouvrir plutôt que d'attaquer. Au moins elle n'avait pas à se plaindre, elle était toujours en vie et aucune plante gigantesque n'avait essayé de la manger, ce qui voulait dire qu'elle pourrait continuer de parler jusqu'à ce qu'elle irrite assez la rousse. Dans sa position de reine sur son trône, son regard n'avait absolument pas changé et elle était déterminée à dire tout ce qu'elle pensait avant de s'en aller ou de se faire jeter par la fenêtre. Ses doigts jouaient avec ses couettes mais également avec sa plaque, elle jonglait avec comme si ses paroles précédentes ne devaient pas être prises en compte alors qu'au contraire, c'était très important de retenir chacun de mots qui sortait de sa bouche. Pamela et Harleen, poison végétal et bonbon arlequin, Ivy et Harley. Dans la finalité, ce duo éphémère et l'un des plus connu de Gotham bien qu'elles ne se soient pas vus plus que ça pendant les deux années précédentes, chacune de leur côtés elles ont appris à se débrouiller et ont évolué en leur meilleure version. Pam' avait sûrement repris une activité qui lui sied à ravir alors que la pauvre évadée d'Arkham, elle, se demande encore quelle est sa destiné. Beaucoup de criminels encore en activité et d'autres qui sont repentis se demandent ce qu'ils font encore à Gotham alors qu'ils pourraient partir loin. Se faire tabasser par la Bat-family à longueur de soirée ce n'est pas très productif surtout quand on ne peut pas frapper sur un Robin à coup de pied de biche ou encore en leur offrant un peu de gaz.

Qu'à cela ne tienne, elle n'était pas la pour cogiter surtout si son amie la regardait, elle avait l'air de quelqu'un en pleine absence mentale. Harley secoua la tête afin de revenir à l'instant présent puis elle fera signe à Ivy d'approcher d'un simple mouvement de main pour ne pas non plus avoir à se déplacer car elle était très bien dans ce canapé. Une manière pour elle de provoquer la jeune trentenaire afin qu'elle reste auprès d'elle cette fois-ci, sans partir et sans l'incompréhension qui peut planer entre elles de temps à autre.

— On ne joue pas avec l'amour Miss Isley, ce n'est pas parce que je te pose une question que je veux connaître tes plus sombres secrets. Néanmoins je constate que mon talent de psychiatre est toujours caché là à quelques part puisque sans le vouloir je t'ai fait avouer que j'étais la petite crapule de ton cœur n'est-ce pas Pamy boo ?

Le rire qu'elle retenait depuis un petit moment ne sera plus retenu et elle rira, mais elle rira de bon cœur et cela jusqu'à en manquer d'air. Quinzel était une peste et elle le montrait car elle adorait ça, personne ne lui avait jamais fait de remarque hormis peut-être ceux qui l'arrêtent à chaque fois qu'elle fait des bêtises. Sa langue va maintenant venir humidifier ses lèvres maquillées et elle va commencer par faire du charme à son interlocutrice à l'aide d'un regard aguicheur parce qu'elle avait la position adéquate après tout.

— Tu vois rouquine, dans la finalité toi comme moi avons décidé de suivre nos propres voies. Mais fort heureusement mon caramel au beurre salé, tous les chemins mènent à Rome ou plutôt à Gotham pour être plus précise. Pamela Isley et Harleen Quinzel, c'est quelque chose que le destin ne peut pas prévoir, l'imprévisible nous attire toutes deux, l'unique expérience d'être avec une personne qui est complètement siphonnée comme nous... Ça aide à aimer. D'ailleurs, si tu veux que je te dise ce que je ressens, pourquoi ne viendrai tu pas m'apporter un verre de vin et t'installer confortablement à mes côtés... Promis je ne le chuchoterai qu'une fois.

Sujet: Re: La reine de cœur et les ronces. Sam 23 Mar 2024 - 21:47

La reine de cœur
et les ronces

Un amour perdu

So I'm going to sleep, don't come ever I just want to be, want to be loved I could wait another night Just to take another bite on you

La folie et les excentricités d'Harley à toujours était un rempart, une sorte de protection et en ce moment, elle l'utilise de manière habile, mais je la connais que trop bien. À l'intérieur de ce petit bout de femme, il a un cœur qui souffre par son histoire passée, un cœur que je peux réparer si elle me donne la clé pour y rentrer. Je vois que dans son regard, elle est perturbée par ce que je viens de lui dire et se renferme sur elle m'aime quand je parle de ce foutu clown.

Je l'observe s'approcher de moi et me contourner pour venir s'asseoir ou j'étais il y a quelques minutes. Quant à moi, je reste debout et l'observe de là où je suis. Son regard froid, qu'elle pose sur moi, me donne envie de sourire, comment pouvait, elle croire que cela m'impressionne. Mais je me retiens car c'est elle... Mais cet affront qu'elle me fait en me disant que je ne la connais pas assez pour l'aime, me met encore sous pression et je ne me gêne pas pour lui répondre.

—Oh, je n'ai aucune idée de ce que tu as vécu ? Vraiment ? Je ne suis peut-être pas une grande psychiatre comme toi, mais je sais qu'au fond de toi, tu préfères quelqu'un qui t'apporte un peu d'attention même si c'est en te traitant comme une moins-que-rien, plutôt que de finir ta vie seule dans ce monde terne et triste. Je ne suis pas comme les autres, pendant des années, j'ai essayé de t'éloigner de lui, j'ai même voulu le tuer. Mais non, tu es toujours retombé dans ses bras. Je suis partie, ce n'est pas parce que je ne peux pas te supporter, car va savoir pourquoi j'aime ton grain de folie, si je suis partie, c'est que te voir avec lui encore et encore m'était de plus en plus difficile.—

Oui, elle marquait un point, j'étais tombée de le panneau en lui avouant mes sentiments sans m'en rendre compte. Mais de toute façon, il fallait que ça sorte un jour ou l'autre. Je pars en direction de la cuisine pour lui prendre un verre et souffler un bon coup et reviens vers elle pour me poser à ses côtés sur le canapé pour lui servir un verre de vin.

—Tu penses que ton numéro de charme va fonctionner sur moi Miss Quinzel ? Mais il m'en faudra un peu plus. Je t'écoute. Dis-moi ce que tu ressens et sois honnête comme je viens de l'être avec toi. —

Est-ce que je lui mens quand je lui dis que ses charmes ne fonctionnent pas sur moi, bien sûr que oui, c'est d'ailleurs l'une des rares femmes pour qui mon cœur s'emballe quand je la vois. Mais autant me montrer ferme et savoir une bonne fois pour toute si elle est prête à laisser tomber ce crétin. Je joins mes mains ne sachant pas quoi en faire et surtout pour ne pas lui montrer ma nervosité.

ft. Harley Quinn
— Robinson park
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Cactus

Ne réduisons pas nos démons au silence mais dansons avec.

Harley la regarda apporter le verre de vin, pleine d'hésitation. Elle ne se sentait pas encore tout à fait prête à avouer ses sentiments, aimer l'avait rendue vulnérable avec le Joker, et bien qu'elle avait conscience que Pam était différente de lui, une part irrationnelle d'elle freinait des quatre fers.

Pam s'assit à côté d'elle, elle prit d'une main le verre de vin que lui tendait la magnifique rouquine, et s'assit sur ses genoux. Ses yeux pétillaient plus qu'à l'accoutumée. Elle avait envie de jouer, envie de se cacher, cela la démangeait au pus profond d'elle-même. Mais une promesse était une promesse. Elle en avait conscience. Elle devait résister. Oh. Puis non, c'était trop tentant. Les promesses n'avaient pas de limites de temps pas vrai ? Cela pouvait bien attendre un verre de vin ultérieurement ? Dans très, très longtemps si possible d'ailleurs.

Attrapant une mèche de cheveux de sa belle, elle l'entoura autour de son doigt, et après avoir bu une gorgée, elle se pencha à son oreille et susurra d'une voix mielleuse, le sourire aux lèvres :

-Pamy , Pamy, Pamy, tu sais tout de moi pas vrai ? Tu es si clair-verdoyante, as-tu vraiment besoin que j'utilise des mots, qui par leur simple utilisation, les fait devenir banal ?

Elle avait tant de fois répété au Joker ces quelques petits mots, comme un vieux disque rayés en manque d'attention, qu'ils sonnaient creux désormais pour elles. Comme vidés de leur sens. Et elle n'était pas sûre, vraiment pas sûre, d'avoir envie de les prononcer à nouveau. Que se passerait-il si une fois prononcés, elle s'apercevait qu'ils ne retrouvaient pas leur signification ? Il était hors de question de gâcher la magie qu'elle vivait avec cette plante fougueuse au regard profond. Oui mieux valait se taire, rester dans le flou et se contentait de ressentir tout simplement, sans se poser de question. Sans être tenue pour acquise, sans être prisonnière à nouveau dans une relation définie. L'incertitude avait pour elle un goût d'aventure et de liberté teintée d'une fraîcheur incomparable.

Et avant que la belle n'ait eu le temps de répliquer, elle l'embrassa langoureusement, le plus passionnément possible, saisissant doucement son menton comme s'il s'agissait d'un fragile pétale dont elle devait prendre soin. Quand long baiser pris fin elle lova sa tête dans le cou de Pamela, comme une petite fille, puis lécha ce cou gracile avant de le couvrir de baiser.

- N'oublie jamais que tu es exceptionnelle et unique.

Elle espérait que ces simples mots, ces simple geste suffirait à Pamela pour l'instant. Qu'elle comprendrait a qu'elle point elle était importante pour elle.

- Je ferais des choses folles pour toi, dangereusement folles ...

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Harley s'empare du verre de vin avec tellement de fougue que je crains pendant une minute qu'elle renverse le contenu du verre sur le canapé.Puis elle vient s'asseoir sur mes genoux sans que je ne puisse faire quoi que ce soit.

Je l'observe sans rien dire, elle joue avec moi, je sais que son petit jeu cache quelque chose qu'elle ne peut pas m'avouer. Surement, repense-t-elle à ce con que je déteste depuis toujours.
Ce serait me mentir à moi-même de ne dire que je ne ressens rien pour elle et encore moins quand ses doigts rentrent en contact avec mes cheveux. Mais je continue de garder mes émotions en moi.

Ce n'est pas un, je t'aime que j'attendais, ce mot n'avait aucune importance depuis Woodrue. Ce que j'attendais d'Harley était bien plus profond.
Avant que je ne puisse prononcer d'autres mots, elle se met à m'embrasser, ce baiser que j'attendais depuis longtemps, mais qui pourtant me laisse un goût amer dans la bouche.
Alors qu'elle m'exprime ce qu'elle pense être de l'amour pour elle. S'en ai trop pour moi, je la repousse légèrement sur le canapé. Je m'approche du bord pour mettre mes mains sur mon visage avant de la regarder à nouveau.

—Harleen, je peux faire semblant que tu as oublié ce détraqué. Je le sens au fond de toi, il est toujours présent. Ce baiser, je l'attendais depuis longtemps, mais il n'est pas sincère. Tu essaies juste de me convaincre de rester à tes côtés comme une issue de secours et je ne veux pas.—

Je me relève pour me tourner vers la fenêtre et regarder en contre bas.

—Jamais je ne te demanderais de faire des choses folles pour moi. Je veux juste que tu sois toi-même avec moi...Et tant que tu n'auras pas fait ton choix, je ne pourrai pas faire semblant. —

Je sens une larme perlé sur ma joue, je déteste montrer la moindre émotion et encore moins ce genre de faiblesse

ft. Harley Quinn
— Robinson park
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Cactus

Ne réduisons pas nos démons au silence mais dansons avec.

Harley comprit en un instant qu'elle avait encore tout fait foiré. Décidément, c'était sa grande spécialité.
Tendrement, elle essuya la larme qui commençait à couler sur la joue d'Ivy.

- Ne pleure pas, je me suis mal exprimée. Tu es très importante pour moi, tu deviens plus importante que lui de jours en jours, c'est juste que je n'ai pas encore vraiment fait mon deuil de cette relation. Pas par amour pour ce gros naze, mais par ce qu'il m'a fait vivre. Je ne sais pas encore bien comment notre relation va évoluer, et qui je suis. Tu comprends ?

Elle l'enlaça, collant sa poitrine contre celle de la belle rouquine, essayant de lui faire sentir que son cœur battait à tout rompre en sa présence. Harley prit alors une voix hésitante qui ne lui ressemblait pas.

-Je ne sais pas où cela nous mènera, mais, si tu es d'accord, je voudrais bien voir. Essayer une relation moins toxique et tordue. Une relation plus saine et pleine d'attention.

Harley semblait désemparé face à la réaction d'ivy, mais elle s'exprimait avec toute la sincérité dont elle était capable.

- Je voudrais qu'on fasse des choses folles ensembles, qu'on s'éclate et qu'on soit un vrai duo, qu'on aille faire des coups fumants ensemble et que le soir, on se retrouve à mater cet humoriste naze qui fait la cuisine à la télé et qu'on rit ensemble en se câlinant. Que je te brosse les cheveux le matin avant le petit dej. Ce genre de truc. Enfin, c'est ce que j'imagine, on pourra faire tout ce que tu veux, on n'est pas obligé de faire quoi que ce soit. On n'aura qu'à voir ce qui nous chante !

Harley passa sa main dans les cheveux de Pamela, et lui caressa la tête en plongeant ses yeux bleus dans les siens.

- Pamy, est-ce que je peux t'embrasser encore ?

Harley essayait vraiment de tourner la page, ce n'était pas facile pour elle, elle devait encore lutter contre elle-même. Elle espérait de tout son cœur, que cette fois elle ne ferais pas tout foirer, parce que c'était son lot.

Elle sentait au fond d'elle-même qu'être avec Ivy, se serait aussi avoir l'occasion de se réaliser, et de devenir elle-même, qu'elle pourrait même rêver d'indépendance en sa compagnie. Ensemble elles pourraient faire un grand fuck au patriarcat et dire ouste à tous ses nazes qui leur imposaient des barrières pour se sentir supérieurs. Elle se sentait prête à partager sa couronne, car après tous, plus on est de Queens , plus ont rit !

La reine de cœur
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J'entends Harley se lever et venir vers moi, je me retourne et la laisse essuyer les larmes sur ma joue tout en écoutant son monologue. Entendre ses mots sortir de sa bouche me fait quelque chose et je me rends compte que j'ai été dur avec elle.

—Oui, je te comprends et je n'avais pas vraiment réalisé le mal qui te ronge.—

J'accueille son câlin avec toute la bienveillance que je peux donner et je passe moi aussi mes bras autour d'elle. Mon regard se plonge dans le sien tandis que je l'écoute à nouveau se livrer à moi. Je sens mon souffle et mon cœur s'accélère. Me dire qu'elle souhaite une relation plus saine en ma présence me fait sourire. Avant que je ne puisse répondre quoi que ce soit, elle continue de parler. Il y a encore beaucoup qu'elle ignore sur moi depuis la dernière fois que nous nous sommes parlé... Je ris légèrement quand j'entends son discours sur le couple que nous pourrions former, l'idée me plaît beaucoup.

Mon rire s'efface, mais mon sourire est toujours là, l'une de mes mains s'aventure jusqu'à son visage, mes doigts effleurent ses lèvres et viennent ensuite se poser sur sa joue, tandis que je l'enlace toujours de mon autre main.

—Oui, je veux bien essayer pour nous deux... Mais nous avons encore beaucoup de choses à nous dire depuis mon départ, j'ai beaucoup changé physiquement et mentalement. Et pour répondre à ta question pas besoin de me le demander. —

Je viens déposer mes lèvres sur les siennes, ce baiser à une autre saveur comme s'il indiquait une promesse de vie plus heureuse. Pendant quelques minutes, le temps s'arrête, nous ne sommes plus que deux sur cette terre, l'épine et la rose si opposée, mais pourtant si complémentaire.

ft. Harley Quinn
— Robinson park
Private something

Cactus

Ne réduisons pas nos démons au silence mais dansons avec.

Harley, se sentit rassurée, apaisée même, par les mot d'Ivy. Pour une fois elle se sentait comprise, appréciée et chérie. Réellement, sans arrière pensée ou jeux de pouvoirs malsains.

Elle était appréciée pour ce qu'elle était avec ses bons côtés comme ses défauts. Elle se sentait enfin bien, heureuse même.
Les papillons qu'elle avait dans le ventre éteint doux et chaleureux, et non pas piquant et électrisant.

Cette fois, elle sentait qu'elle aurait le droit à une vraie romance, comme dans les contes de fée, peut-être aurait-elle même le Happy end. Bien que le "et eurent beaucoup d'enfants" pourrait très bien être beaucoup de plantes et d'animaux pour sa part. Voir même des animaux en peluche, parce que franchement, fallait l'avouer, Bud et Lou n'étaient pas très partageuse, et pourraient bien croquer toute autre forme d'envahissement de leur territoire. Et puis les peluches, c'était doux et mignon !

Elle rougit légèrement quand Ivy posa ses lèvres sur les siennes, et elle espérait que son maquillage le dissimulerait. Ivy ne semblait pas se rendre compte de l'effet qu'elle produisait sur Harley à chaque fois qu'elles se touchaient.

Quand le baiser pris fin, elle déclara :

- Bref, on a tout le temps de bavarder et de se dire des vérités profondes. On n'est pas obligé de tout se dire maintenant si tu n'en as pas envie. Mais si tu le veux, on peut commencer. C'est comme tu le sens.

Harley se sentait mature aujourd'hui, Harleen pouvait être fière d'elle. Elle se comportait comme une adulte responsable, respectueuse et ouverte. Pas comme le masque de la petite d'ado derrière lequel elle se cachait souvent. Elle était curieuse, mais se maîtrisait. Et surtout elle écoutait au lieu de jacasser par peur d'entendre des choses qu'elles ne souhaitaient pas comme elle faisait avec le Joker. Elle se sentit prête à partager, tout, même l'attention de Gotham.

Cependant, elle devait avant tout vérifier une chose. Une chose très importante. À savoir si ce baiser signifiait la même chose pour elles deux, ou si c'était ... Elle n'en avait pas la moindre idée, mais ... Ça pouvait sûrement être autre chose aussi, pas vrai ? Elle avait embrassé des tas de gens pour rire, ou pour ... Aucune raison après tout. En-tout-cas pour elle celui-là était particulier, et il avait une sacrée bon raison.

Puis elle s'agenouilla, comme dans les vieux films en noir et blanc à l'eau de rose. Sa voix, peut sûre et tremblante, fiévreuse même, posa alors la question qui lui brûlait les lèvres :

-Dit tu veux bien être ma petite amie ?

La reine de cœur
et les ronces

Un amour perdu

So I'm going to sleep, don't come ever I just want to be, want to be loved I could wait another night Just to take another bite on you

Le baiser terminé, j'éloigne mes lèvres des siennes et écoute ce qu'elle à me dire avant de prendre la parole.

—Oui, on a le temps pour se dire les choses. Même toute la soirée si tu veux rester dormir ici. Bon, je vais devoir accueillir tes deux terreurs à l'intérieur.—

Je laisse apparaître un sourire sur mon visage, même si je ne suis pas à l'aise à l'idée de cohabiter avec deux hyènes.
Puis Harleen se détache de moi pour se mettre à genoux, son action rapide et surprenante me met dans une posture délicate, elle ne va quand même pas me demander ce que je pense, pas aussi vite, pas maintenant.
C'est une fois sa phrase terminée que je ne peux me retenir de lâcher un léger soufflement et un léger rire.

—Nom de Dieu, Harleen ! Tu m'as fait peur... Relève toi idiote. Bien sûr que j'accepte d'être ta petite amie.—

Je lui tends ma main pour l'aider à se relever et la prends dans mes bras avant de m'écarter et de prendre sa main pour qu'elle vienne s'asseoir sur le canapé à mes côtés. Une fois assise, je décide de lui dire ce que je n'ai pas pu lui dire depuis mon absence. Je lui prends les deux mains dans les miennes et la regarde droit dans les yeux.

—Harleen, il faut que je te parle de quelque chose et s'il te plaît attend que j'aie fini de parler avant de dire quoi que ce soit c'est très important pour moi.—

Je prends une profonde inspiration avant de lui dire ce que j'ai au fond du cœur.

—Voilà comme tu le sais il y a deux ans, j'ai décidé de quitter Gotham pour prendre un nouveau départ dans ma ville natale. Je suis devenu le professeur Lillian Rose étant donné que mon nom ne fait pas très bonne presse auprès des gens. Je suis devenue professeur de botanique et biologie et à côté, j'étudie une plante appelée le Lamia, cette plante pourrait résoudre la faim dans le monde et certaines maladies. J'ai arrêté mes actes terroristes pour me concentrer sur ça. Et j'aime ma nouvelle vie... Ce que j'essaie de te faire comprendre Harl, c'est que je ne peux plus tuer des gens quand ça me chante pour un rien comme on le faisait avant, même si l'espèce humaine me répugne toujours autant, les innocents ne méritent plus de mourir. Est-ce que tu comprends ça Harleen ?—

J'espérais au fond de moi que Harley comprendrait la situation et me soutiendrais quoi qu'il arrive. Un silence de mort retombe dans la pièce, tandis que mes mains se resserrent autour des siennes et que mon regard commence à être fuyant.

ft. Harley Quinn
— Robinson park
Private something

Cactus

Sujet: Re: La reine de cœur et les ronces.

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La reine de cœur et les ronces.

Ne réduisons pas nos démons au silence mais dansons avec.

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La reine de cœur et les ronces.

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