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 Vendredi Rouge [Avec Alienor]

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Blackgate
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MessageSujet: Vendredi Rouge [Avec Alienor]   Vendredi Rouge [Avec Alienor] EmptyLun 26 Fév 2024 - 12:07




  • Type de RP : normal
  • Date du RP : 14/01/20
  • Participants: Renata et le TIGRE
  • Trigger warning: Violence, shooting de masse, propagande, parodie d'un mouvement politique.
  • Résumé: La vie reprend doucement a Gotham, mais des forces malfaisante s'apprêtent dans l'ombre a provoquer encore une fois le chaos pour quelques likes.





Je n’arrive pas a croire qu’ils aient réussi à remettre cet endroit en ordre aussi vite !

La voix de l'adolescente est légèrement nasale, ses bronches encore préoccupée par les griffes de l’hiver Gothamite, alors que ses yeux font des allers-retours entre l’écran de son téléphone et ses alentours. Les quelques photos du centre commercial durant “l’occupation” sont terrifiantes, les murs recouverts de graffiti, des impacts de balles dessinant les lignes de fractures ça et là et les echos du pillage systématique des magasins gisant sur le sol avec les corps des idiots qui avaient voulus se dresser face à la cupidité du gant.
Mais autour d’eux se trouve le décor absolument normal d’un centre commercial intact. Des sols de faux marbre luisant sous les plafonniers chromés, de larges vitrines offrant une vue imprenable sur les derniers articles à la mode et la foule du vendredi soir déjà occupée à dépenser sa paie hebdomadaire.
La différence majeure se trouvant dans l’absence notable de la fontaine centrale et son décor d’Agora gréco-romaine - une touche stylisée qui a été considérée comme de mauvais goût après les événements et habilement remplacée par une zone de jeu pour enfants.
Moins de colonnes, plus de toboggans.

T’imagine les millions qui ont dû partir ? Tu parles qu’ils savent toujours où trouver de l’argent quand c’est pour les grandes corpos ! Mais j'attends encore l’assurance pour mon scooter !

La remarque est ponctuée d’une gorgée de frapuccino au éclats d’Oreo alors que le groupe d’ami alors que la conversation s’oriente vers une critique du système capitaliste et de ses déboires, le tout ponctués d’achat compulsif à l'aide des cartes de crédits parentales.


*  *  *


Le vendredi soir, les foules d’étudiants en weekend et des adultes sortant du travail se mêlent pour former l’une des vagues d’acheteur les plus profitables de la semaine.
Le centre commercial Killinger bat son plein, les population se retrouvant mixée dans le plaisir primal d’obtenir plus de trucs.
Une petite solde de “retour à la normal” aidant clairement a dénoué les portes monnaies les plus récalcitrant, rien de mieux que l’illusion de bonnes affaires pour démunir de leur dollars les mêmes habitants les plus pingres. Enfin, ce n’est pas exactement vrai, il y a une manière bien plus efficace et qui ne demande même pas de donner des articles en retour - et qui coûte bien moins cher en impôts : Profiter de l’état de loi encore fragile après l’attaque du gant pour toucher une deuxième chèque de reconstruction du complexe.
Mais qui pourrait bien venir mettre à sac un centre commercial tout juste reconstruit en plein milieu d’un Gotham se relevant tout juste de ses blessures ? Quel genre de monstre sociopathe oserait venir cracher sur la résilience fragile de ses habitants ? Prouver encore une fois que le manège d’horreur n’a pas de fin ?!

Bonjour, bon matin, bonsoiiiiiir ! C’est l’heure du show ! Du PUPPET SHOW !

Avec un hurlement strident le système de sécurité LockBox s’active à travers le centre commercial, des rideaux métalliques tombant avec fracas devant chaque sortie, les quelques fenêtres et les massives verrières, privant les acheteurs stupéfaits des derniers rayons du soleil couchant. Le jazz doux et reposant - incroyablement propice à la vente - est brutalement coupé, laissant la foule dans un silence stupéfait. Un murmure de panique commence tout juste à traverser la foule lorsque les fumigènes rouge traversent les airs, laissant sur leur chemin une brume sanguine et ondulante.
De la fumée émerge un quintet de silhouette masquée. Pantalons cargos, protections de moto-cross, épaisses ceintures et gilets par balle noirs forment un uniforme approximatif, un large A rouge et encerclé peint à même leur torse indique leur allégeance commune alors que leurs visages sont dissimulés derrière des masques de fauve ultra réaliste.
Un Lion, un Guépard, une Panthère, un Jaguar et un Tigre.
C’est ce dernier qui s’exprime, sa voix lourdement modifiée sonnant à travers le centre comme projetée par un mégaphone.

Vendredi Rouge [Avec Alienor] 1f42fAujourd’hui va brûler ce temple a la consommation de masse ! Et au nom de notre sauveur Che Guevara, je vous déclare tous coupables de capitalisme au premier degré !

Les canons des armes sont relevés, les premiers cris de panique résonnant dans la foule terrifiée alors que les acheteurs se retrouvent à regarder la mort droit dans les yeux.

Vendredi Rouge [Avec Alienor] 1f42fA mort le système et tous ses moutons !

Le fracas de la poudre et du plomb envahit l’endroit, assourdissant, faisant trembler les vitrines alors que d’autres sont exposées sans sommation par les balles perdues. Les premières lignes de la foule tombent comme le blé sous les caresses d’une moissonneuse batteuse, les munitions militaires traversant plusieurs victimes sans problème avant d’aller se perdre dans le décor.
Personne ne remarque les pigeons étrangement immobiles assis ça et là, observant la scène sans sembler plus dérangés que cela par le martellement des fusils d’assaut ou l’odeur grandissante du sang alors que les corps disparaissent dans la brume rouge des fumigènes.



*  *  *


L’accès aux caméras de sécurité est un plaisir pour l’équipe du show. Divisant facilement le besoin en caméra active par deux - même si une réserve a été prévue en cas de coupure de courant - et la qualité est tout à fait acceptable, la marque d’un système performant, la dépense sans doute motivée par l’idée de rapidement se le faire rembourser.
Kostya aurait sans doute pu prendre le contrôle du système de sécurité sans aucun souci, mais c’est un plaisir de travailler avec les accès gracieusement fournis par le propriétaire des lieux. Le seul effort consistant à bien tout nettoyer avec que les forces de l’ordre ne puissent découvrir le pot aux roses. Toutefois, effacer ses traces est une seconde nature et le placement habile d’une bombe dans la salle des serveurs effacera les derniers iota de preuves.
Il a même réussi à couper l'alerte automatique que le système LockBox envoie normalement aux forces de l’ordre. Bon, quelqu’un va forcément finir par avoir le temps de composer 911, mais cela prendra quelques minutes de plus, surtout avec le fracas des balles et des hurlements, et c’est toujours plus de temps d’antenne pour le show !
Dans son casque résonne la voix modifiée de Strings qui s’adresse à leur public.

Qui va donc s’opposer à l'anarchie rampante de Gotham city ? Les habitants sauront-ils renverser la vapeur et se défendre contre le chaos et la menace rouge ?!

Et le chat s’enflamme.
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MessageSujet: Re: Vendredi Rouge [Avec Alienor]   Vendredi Rouge [Avec Alienor] EmptyMer 13 Mar 2024 - 17:55

Le vendredi soir au centre commercial Killinger... Encore l'une des bonnes idées de Plague !

Les deux hackers s'étaient connu sur le serveur des "Hacker Republic" et avaient fait parfois fait équipe pour faire tomber quelques gros bonnets de Gotham. Liz choisissait ceux qui avaient la "main lourde" sur leurs femmes ou les femmes en général. Puis avec Plague et les autres : Trinity et Bob the dog, remontaient toutes les traces électroniques pour finalement les donner en pâtures aux médias sans une once de remords. Le plus souvent, c'était la prison et parfois pire : Blackgate. Mais jamais leurs cibles ne s'en sortaient indemnes. C'était le seul du petit groupe qu'elle avait déjà vu physiquement. Il est donc l'un des rares à pouvoir faire le lien avec son identité numérique.
   
Cette fois-ci Plague devait lui remettre un composant électronique, pour le Grand Projet de Liz. Il avait une facilité avec la création électronique. Alors quand la petite punk avait les mains qui tremblaient et que les choses prenaient trop de temps, la Petite Souris faisait appel à Plague. Ces services étaient rapides et discrets, mais payants. Et avec le retour à la normale à Gotham, le hacker avait monté ses tarifs. Toujours des liasses de billets usagés, en petites coupures dans un sac en papier marron que l'on trouve dans les supermarchés de tout le pays.

Lisbeth le maudissait pour son choix du rendez-vous, elle n'aimait pas la foule, n'aimait pas le bruit et n'aimait pas le bruit de la foule. Et s'est vêtue d'un baggy troué, d'une paire de ranger rafistolées au scotch et d'un sweat à capuche gris que la petite mutante slalomait entre les groupes d'acheteurs compulsifs. Ses écouteurs vissés sur les oreilles crachés de la musique douce pour lui permettre de trop penser à son environnement.

Liz en vadrouille:
 

Son sac à dos sur l'épaule lui pesait plus qu'à l'habitude. Elle avait les liasses de billets verts pour Plague planqués dedans, en plus de son ordinateur. Assez pour acheter une demi-douzaine de smartphones à la mode. Ses yeux d'un bleu froid scrutaient l'entrée de la galerie par laquelle son contact devait arriver. Smartphone crypté à la main, elle checka une fois de plus ses messages pour savoir pourquoi il mettait autant de temps. La Petite Souris se frictionna les cheveux et remonta pour la dixième fois la bretelle de son sac à dos.
Elle avait dû le manquer...Il avait pris peur...Il avait un souci dans les transports... Après tout à Gotham, tout pouvait arriver. Enfin, la silhouette caractéristique d'un adulte en surpoids déboula de l'escalator et sans aucune discrétion fit de grands signes vers Lisbeth pour attirer son attention.

_ "T'a l'argent Guêpe ?" Demanda-t-il mystérieusement

Liz n'y preta aucune sorte d'attention et fit basculer son sac à dos sur son ventre puis ouvrir la fermeture d'un geste sec pour fouiller dedans. L'argent changea de main.

_ "C'est mieux de mon SMIC, ça" Dit-il d'un ton triomphant.

_ "T'habitues pas Plague" rétorqua du tac au tac la mutante "T'as mon antenne ?"

_ "Ouaip, tes spec étaient vraiment cheloues, enfin j'veux dire : plus que d'habitude" fit-il sardonique

_ "heumf" souffla Liz en examinant l'objet sous toutes les coutures sans prêter aucunement attention à son interlocuteur. C'était du bon boulot, de quoi supporter la charge et l'environnement hostile. Elle doutait de savoir faire cela un jour tellement le travail du hacker était bien fait, il n'y avait rien à dire : le type était doué. Quand elle leva les yeux, Plague n'était plus là. Ce qui allait très bien à la petite punk.    

_ "HEY !" Lança la hackeuse

_ "MARCHE MOI D'SSUS CONNARD, CA M'FAIT PLAISIR !" Explosa-t-elle en levant ses 2 poings au ciel, index tendus, vers le dos de celui qui l'avait bousculé... Presque mise à terre à vrai dire. Son mètre soixante et ses 50 kilos étaient probablement pour quelque chose à cela.

C'est à ce moment qu'elle remarqua que tous les gens autour d'elle s'étaient égaillées, comme s'il y avait des soldes monstres dans un autre magasin de la galerie et que tous voulaient en profiter. Quelque chose ne tournait décidément pas rond. La mutante se figea quand un cadavre s'effondra à ses pieds et sursauta quand la vitre d'un magasin de mode explosa tout proche d'elle. Puis se retournant lentement pour voir qu'à une quinzaine de mètres son amie Tigre, armes aux poings, semblant la fixer étrangement.[/color]
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Blackgate
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MessageSujet: Re: Vendredi Rouge [Avec Alienor]   Vendredi Rouge [Avec Alienor] EmptyVen 26 Avr 2024 - 0:11

Trancher dans
Le Vif
Attention chérie, ca va couper !
On ne peut pas vraiment dire qu'Alaya ait une vie heureuse.
Gotham n’est pas vraiment une ville facile si l’on est pas milliardaire - ou bien adopté par l’un d’eux, mais c’est rare. Avec l’ombre d’une mère toujours occupée à subvenir aux besoins de la famille et un père qui a essayé de régler leur problème de l’autre côté de la loi et se retrouve maintenant de l’autre côté des barreaux, personne n’a de temps pour elle. Sa grande soeur s’est trouvé un copain aussi stupide qu’elle et va sans doute pondre tout un tas de neveux et de nièce dont elle sera incappable de s’occuper et son petit frère a besoin de tout le temps qu’on peut lui accorder.

Des vêtements de seconde main, achetés en friperie, récupérés dans des bacs de dons ou bien volés sur les étals des marchés couverts de la vieille ville. Une langue un peu trop pendue pour s’entendre avec l’autorité et un peau un peu trop sombre pour que les badges l'ignorent. Des cicatrices de matraque sur son visage, des souvenirs de rasoir sur ses poignets, des courbes tremblantes récupéré de la plume d'apprentis tatoueurs une histoire écrite sur sa peau de souvenir et de regrets.

De la tristesse qui lui donne la nausée, du dégoût d'elle-même récupéré des remarques de sa sœur, de la nonchalance de sa mère et des regards des mecs dans la rue. Une oreille un peu trop tendue pour ne pas entendre, des sentiments trop volatiles pour ne pas réagir. L’humiliation de ses camarades de classe, l’envie brûlante de se ramener avec un flingue au lycée, de pouvoir leur sourire juste une dernière fois, de leur montrer ce qu’elle vaut.
Les yeux perdus de son frère lorsqu’il la regarde.

Le besoin dévorant de revanche, d’argent, de changement… de contrôle.
Avec un sourire sauvage, des larmes au coin des yeux, elle appuis sur la gâchette de sa manette, un set up qu’elle n’aurait même pas pu rêver de se payer.

CREVEZ BANDE DE CAPITALISTES DE MERDE !

Sur l’écran se dessine une ligne de mort sanglante.
Le plastique vibre dans sa main pour simuler le recul de son arme automatique alors qu’une pluie de plomb déchire la chair de la foule en panique.
Un mélange de redbull et de whisky volé lui brûle le fond de l’estomac, se mélangeant a la rage habituellement impotente qui s’y cache, l’alchimie d’un courage haineux et brutal, qui lui donne envie de rire à gorge déployée lorsqu’elle voit une petite fille se faire coupée en deux par une rafale qui décime les jambes des imbéciles trop lents pour sortir de son champs de vision.

HAHAHAHAHAH ! VOUS NE POURREZ PAS ÉCHAPPER AU TIGRE !

Les cartouches forment une cascade d’or fumante, le tintement métallique qu’elle font en rebondissant sur le carrelage inaudible sous les fracas de la poudre et de l’agonie qui résonne sous les hauts plafonds du centre commercial.

*   *   *

Il semble que le fauve soit des plus réveillés aujourd’hui ! Ecoutez le rugir !

Le public est subjugué par l’explosion soudaine d’ultraviolence.
L’objectif avide des caméra capturant la marée de panique qui se répand soudain dans le centre fermé, des vagues humaines venant s’écraser sur les rideaux de sécurité, l’écume de la panique jaillit, les plus faibles se faisant piétiner par les courants alors que des rapides séparent amis et famille dans le flot chaotique du cerveau reptiliens face à la mort imminente.

Nous aurons sans doute besoin d’une étude détaillée des victimes de chacun pour donner un score final, mais c’est une magnifique performance que nous offre notre nouvelle joueuse !

Ce n’est pas si facile de trouver du sang neuf pour le show.
Il faut une certaine manière de pensée pour pouvoir s’amuser du massacre, se sentir à l'aise à l'idée de piloter un autre être humain pour commettre les pires atrocités. Tout le monde n’est pas capable de tenir le rythme et si beaucoup de déchets se laissent prendre à l'expérience, trop peu y reviennent.
Mais le désespoir peut être un moteur incroyable.
Qui serait Strings de priver une jeune fille désespérée d’une chance de se sortir de sa condition ? De gagner pour une fois dans sa vie, de ne plus être le dindon de la farce, mais bien celle dont le rire résonne à la fin de l’histoire.

Oh, mais on dirait que Lex Mobile va avoir tout un tas de nouveaux consommateur !

Une vingtaine de personnes ont pris refuge derrière les tables métalliques et les larges plans de travail de la boutique, le décor futuriste offrant des couverts solides même si le minimalisme n’aide pas vraiment à dissimuler les silhouettes prostrée des consommateurs devenus proies.
Un jingle de guitare sèche se joue sur le chat.

Oh non, il semble que la joueur 4 n'ait pas envie d'entendre les dernières offres de données mobiles illimitées…

Un tube métallique sombre vole à travers les airs, une goupille partant rejoindre le parterre grandissant de souille.
Sur le côté du projectile, une personne a collé un sticker en forme de flamme souriante avec les mots “Too Hot for You” inscrit en dessous. Une jeune femme agrippant son sac avec assez de force pour le déchirer a tout juste le temps de se demander qui à bien pu faire cela alors que la grenade incendiaire roule jusqu’a toucher ses louboutin hors de prix.
Boom.

Un flash, comme un éclair tombé dans le magasin puis, soudainement, tout est en feu.
Le métal, le béton, les chaises designer, les téléphones… les gens. Certains sont morts sur le coup, d’autres n’ont pas cette chance, essayant de hurler simplement pour offrir au brasier un chemin jusqu’à l’oxygène de leur poumon. Les vêtements synthétiques se transforment en une seconde peau en ébullition alors que les cheveux se font torches et que la solution hautement inflammable se répand partout. Une demie douzaine de silhouettes englouties de flammes jaillissent du brasier, agitant leur membres en tous sens alors que douleur et panique les empêchent de se rendre compte qu’ils sont déjà morts.
L’eau croupie du système incendie arrive de longue seconde après, laissant le temps au public du show de réchauffer leur petit cœur de psychopathe alors qu’au moins une douzaine de personne est soudain garantie de ne plus jamais avoir froid.


Voilà un début d’émission fracassante ! Que nous réserve la suite ?!

# Private # place # another thing


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MessageSujet: Re: Vendredi Rouge [Avec Alienor]   Vendredi Rouge [Avec Alienor] EmptyLun 29 Avr 2024 - 13:04

Liz dut se couvrir le visage tellement la chaleur de l'explosion avait été forte. Une vague momentanée de chaleur qui lui assécha l'iris. Elle toussa et pleura un peu. Ces tireurs étaient fous, des armes automatiques et des grenades incendiaires contre des civils. Elle connaissait un peu la Tigresse, elles avaient déjà discutées calmement et posément après un hack ou dans son appartement. Mais Liz ne l'avait jamais vu un telle état de rage. Même avec son passé de droguée, la hackeuse ne connaissait aucune drogue pouvant transformer une fille aussi droite dans ses convictions en monstre tueur d'innocents. La mutante décida de sortir de sa cachette afin d'attirer leur attention quelques instants... Peut-être serait-ce suffisant pour que quelqu'un des clients puissent s'échapper ?

"!! HEY !! LES CONNARDS !" Hurla la petite punk en sortant de derrière une pilasse abîmée par quelques rafales. 5 masques se tournèrent vers elle presque simultanément, de quoi la faire déglutir un instant. La jeune femme chasse l'idée de fuir sans demander son reste ainsi que les picotements de peur sur toute sa colonne vertébrale. Elle voulait une explication de la part de Tigre. L'avait-elle manipulée ? Lisbeth était en colère et usa de son don pour projeter les 4 des assaillants de quelques mètres, ne laissant plus que Tigre debout. Rien de mortel, mais elles allaient être seule à seule quelques secondes. Elle essuya d'un revers de manche un peu de sang qui coulait de sa narine.

_ "Tu fous quoi putain ! C'est pas eux le Capitalisme ! C'est quoi ton problème !?" Cria Liz pour couvrir les hurlements de douleur des mourants et des cris de peurs des autres. S'accrochant des deux mains à la bandoulière de son sac à dos.

La hackeuse fit un pas puis un autre vers la personne portant le masque de Tigre, une main tendue, d'un air déterminé.

_ "Pose tes armes et vient"

Les 4 autres s'étaient déjà remis sur pied, rapide.

Le coup claqua dans l'air, comme un bruit blanc et percuta Liz avec la force d'un boulet de canon. La mutante ne savait pas avancer et se protéger. Elle avait préféré faire un pas vers Tigre. Grave erreur. La douleur se diffusa dans ton son petit corps. Elle réussit tant bien que mal à rester debout malgré la force de l'impact et porta instinctivement sa main sur sa blessure. La mutante éleva un mur psychique pour se protéger des autres projectiles. Liz s'était entraînée avec un lanceur de balle de tennis, mais jamais contre une arme à feu : le principe était le même. Elle pouvait former avec son pouvoir une sorte de demi-sphère en face d'elle pour se protéger, mais en faisant cela, elle était incapable de se mouvoir.

Comme à chaque utilisation de son don, elle sentait sa force lui filer entre les doigts. Elle ne pourrait très bientôt plus le maintenir. Ses tempes battaient la chamade et une migraine grandissait derrière ses yeux. Soudain ce fut le calme plat puis le bruit caractéristique des armes que l'on recharge. L'ex-patiente d'Arkham ne demanda pas son reste et fila, en boitillant, vers l'un des portes qui menait à l'arrière des boutiques du centre commercial. Les couloirs formaient un petit labyrinthe, elle aurait déjà plus de chance de survie que dans les grandes allées bien large et éclairée du centre.

Mais la blessée laissait des traces évidentes de sang sur son passage, entre sa main qui s'appuyait sur les murs et sa blessure au bas-ventre. Ce n'était qu'une question de secondes avant que les balles ne sifflent à nouveau à ses oreilles...
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MessageSujet: Re: Vendredi Rouge [Avec Alienor]   Vendredi Rouge [Avec Alienor] EmptyMer 8 Mai 2024 - 18:19

La canette de soda tombe avec un fracas sourd dans l’une des nombreuse poubelles qui jalonnent le parcours du centre commercial. Le petit trésor d’aluminium vient d’écraser au milieu de tous ses semblables aux couleurs différentes et aux tout aussi bigarrées et fantasques promesses de donner du sucre sans faire grossir, de donner de l’énergie sans causer de tachycardie, d’enivrer d’alcool, de glucose, de caféine, et de consommation. Encore à demi-pleins pour la plupart, les emballages exsudent une nauséabonde odeur de graisse périmée de la seconde dernière qui l’a rendue dépassée, la puanteur de la médiocrité alimentaire en barquette, de la friture de frénésie consommatrice débridée, la senteur saumâtre de l’excès, de la futilité et de la mort prochaine des oiseaux dans l’estomacs desquels on retrouvera des bouchons de plastique et des tessons. Mais l’odeur est soigneusement enfermée dans le container en plastique dur qui enferme le magma lourd des restes de la vie liquide attendant leur aller simple vers la déchetterie.

La main - d’adolescent échappée du collège, de la trentenaire qui travaille dans le commercial et en en marchant prépare une réunion asap sur son téléphone, de la ménagère de moins de cinquante ans, qui traine derrière elle comme un lot de varech accrochée à une palourde, une grappe d’enfants débraillés qui ont l’air d’avoir tous un père différent, de celui qui veut claquer dans quelques nouvelle paire de jeans la prime du nouveau post gagné à la faveur de la mort du collègue pendant les dernier évènements, d’enfant, il y en a de plus en plus qui vadrouillent dans les centres commerciaux, seuls ou en petit groupes, attendant le retour du boulot de leurs parents en s’éduquant dans les rayons à leur fonction future de consommateur - qui a laissée tomber le résidu de la boisson consommée l’a déjà oubliée, et est déjà partie vers le retard d’achat qu’il est urgent de rattraper. Il faut en urgence acheter le kit programme minceur pour éliminer la graisse corporelle produite par la boisson, du chewing-gum à la menthe pour faire passer l’arrière-goût de la solution, et des bonbons médicamenteux pour soigner l’ulcère du chewing-gum.

Balançant dans l’incertitude entre la centaine de marque de yaourts identiques, les chips goût chewing-gum parfumé au praliné, les céréales "naturellement saines pour la santé ", au succédané de chocolat, à l’imitation d’éclat de noisettes et enrichies en vitamines de synthèse, les aspirateurs-lampe de poche à la fraise, deux pour le prix d’un, des T-Shirts aux coutures friables, les sacs poubelles au citron vendues avec en cadeau pour un lot de cent le tablier de cuisine assorti et tout un assortiment de barquettes de viande microndable qui ressemblent à de la nourriture pour chien, mais parfumé au chocolat… se pressent dans les rayons d’innombrables consommateurs moyens à la pointe de la mode et la fesse avachie explorant cette caverne de Midas du shopping compulsif à la recherche du prochain prêt-à-bouffer, prêt-à-porter, prêt-à-vaporiser, toujours plus nouveau et psychédélique qui leur inspirera une sensation originale et réussira à exciter leur pupilles d’acier et leurs papilles de plomb. Ils ont l’esprit critique brumeux, l’œil vitreux et pour les plus atteints le cerveau complètement lobotomisé.

Heureusement pour les mous du genou que traverserait la traitresse tentation de rentrer à la maison sans avoir rien acheté, à chaque couloir, chaque hall, chaque rayon, un millier de nouveaux panneaux, nouvelles soldes, nouvelles publicités, nouvelles occasions rappellent à chacun que pour n’être pas soi-même emporté vers la déchetterie des personnes dépassées, il faut toujours d’avantage acheter. La fête bienvenue de la fin du Gant est l’occasion inespérée de relancer les lucratifs rituels oubliés, de déstocker de nouveaux stocks, de bazarder un nouveau bazar, de solder une nouvelle camelote, de flatter les plus bas instincts consuméristes et d’écouler sur ce marché retrouvé un tout nouveau flot d’innovations anciennes reconditionnées. Des starlettes de la chanson, des experts de théâtre, de célèbres inconnus super-souriants vous incitent à la liberté de vous enfermer dans le flot la courses aux désirs, par des remises aguicheuses et des slogans flatteurs, dans un hypnotique royaume d’hypocrisie. Pas une promesse, de satisfaction, de goût, de nutrition, de forme, d’éthique, de nature ou de santé qui ne soit pas, au moins un peu, fourbe ou exagérée. Quoi de plus normal, de plus nécessaire, de plus moral ? Le consumérisme est comme la politique, ou réciproquement. Si l’on ne mentait pas un peu aux consommateurs, achèteraient-ils ce qu’on leur vend ? Pire, s’ils n’étaient pas au moins un peu déçus de ce qu’ils ont acheté, se presseraient-ils de nouveau à consommer la prochaine nouveauté ?

A travers les rayons bruissent les coups pressés de la course des sandales ou des talons frénétiques qui s’épuisent à travailler pour avoir de l’argent, pour pouvoir s’épuiser à acheter des produits contre la fatigue. Une sieste, jamais, dans ce rythme effréné, ne sera permise ni envisagée. Quelle confiance accorder à une méthode qui ne coûte rien, ne peux pas être en solde, ne peux pas être commandé en cochant l’option satisfait ou remboursé ? Comment penser à une solution qui ne se trouve pas dans les sites de ventes ou les magasins ? Comment ne pas s’agacer d’une technique qui à l’outrecuidance de se targuer d’une ancienneté millénaire et d’une perspective d’éternité ? Le jour sans doute prochain, s’il n’est pas comme c’est probablement le cas déjà arrivé, où l’on pourra acheter le guide de ses dernières tendances sera peut-être celui qui sonnera son glas, mais ce sera celui de son acceptabilité. Elle est si confortable, la norme de l’inconfort du marché, toujours moins inconfortable que d’en être rejeté.

L’environnement et les masses laborieuses expulsent encore à grand peine de leur sueur et leurs entrailles les ressources nécessaires à ce grand festin, ce grand engraissement et cette grande gabegie. On s’est défait de tous les attachements de cœur et de tous les accessoires, qui devenus démodés sont désormais honteux et inutiles. Le dépit des mensonges s’oublie dans la multitude des nouvelles promesses. Les publicités sont mensongères juste ce qu’il faut et les caddies et les containers à déchets pleins à ras bord et au-delà de ce qui n’a pas servi, ne servira pas et servira mais à rien. Ceux qui les poussent ont le regard vitreux d’un regard de drogué pour la nouvelle expérience consumériste qui les fera planner, reconnaissants à leurs acquisitions de l’absence d’attachements qu’ils leur demandent, frustrés de désirs savamment presque satisfaits et générateurs d’insatisfaction. Ils sont obèses et anorexiques.

Tout va bien.



Parmi la foule enthousiaste de consommateurs désireux de nourrir de nouveaux désirs éphémères et d’oublier les temps sombres, se glisse une discrète silhouette encapuchonnée de noir, indifférente à la fièvre d’achat autant qu’à la liesse populaire. Individu dans la masse, une parmi tant d’autres, simple numéro dans la cohue, il ne s’agit que d’une adolescente maigre, tête baissée vers le sol, yeux rivés sur son portable, écouteurs sur la tête et que l’on s’imaginerait bien mâchouillant négligemment un chewing-gum, à défaut de voir le visage enfoui dans sa capuche. Le sac à dos noir qui pend à son épaule ne fait que renforcer cette allure repliée sur elle-même et banalement scolaire de l’étudiante. Rien ne la distingue, rien n’attire le regard. Et c’est précisément ce qui est le but.

Aliénor jette par-dessus la rambarde de l’escalator un regard pressé. Le rayon quincaillerie est au premier sous-sol, celui de l’informatique au premier étage. Peut-être pas si indifférente que cela finalement à la consommation, elle ne peut s’empêcher tout à fait de jeter à la librairie un regard résigné et discret avant de s’en détourner. A la différence de ceux qui trainent dans les rayons au gré de leurs humeurs et de l’influence plus ou moins subtile d’une batterie de techniques marketing, l’irlandaise sait très précisément ce qu’elle a l’intention d’acheter et ce qu’elle a l’intention d’en faire. Dans sa tête sont déjà ordonnés les plans de la manière dont elle va améliorer son équipement.

Le sac pèse lourd sur son épaule mais elle n’en montre rien. Elle l’a à l’entrée rapidement ouvert pour un vague coup d’œil jeté négligemment par un agent de sécurité à l’air peu concerné. Une trousse, des cahiers, des livres scolaires…. Il n’y a pas de quoi s’alarmer. Sauf que c’est de l’esbrouffe, tout cela, largement. Non pas que le manuel d’électronique appliquée aux sciences de l’ingénieur ne lui soit pas utile, ’ni qu’elle n’aime pas lire, encore moins, mais les quelque 1500 pages de formules mathématiques et de schémas compliqués pourraient aussi bien prendre la forme de quelques Mo de mémoire sur son ordinateur pour protéger un peu l’avenir de ses omoplates La sécurité plus que légère du centre commercial lui semble curieuse dans une ville où braquages, cinglés, fusillades et attentats semblent monnaie courante. Mauvais pour les affaires, trop coûteux à mettre en place, indifférence généralisée ou fatalisme léger, elle ne saurait dire. Tant mieux pour elle dans le fond, cela arrange bien ses affaires. Ou pas…

Ou pas.

Le hurlement strident du système de sécurité déchire les tympans de son cri d’agonie avec la violente lamentation d’une corne de brume. Le lourd son métallique du rideau de fer tombant devant les entrées résonne comme un coup de tonnerre tandis qu’une fumée d’un rouge fluorescent qui n’a rien de naturel s’engouffre dans l’air et les poumons. Et même si elle ne s’en était pas déjà doutée, au bruit des balles et des cris qui presqu’aussitôt s’ensuivent, l’anarchiste aurait compris que ce qu’il se passe est bien plus dangereux qu’un simple incendie. L’irlandaise est peut-être une nouvelle venue à Gotham, une européenne immigrée bien moins habituée que les locaux à ce que de célèbres fous sociopathes viennent massacrer un bâtiment pour l’amusement ou que de parfaits inconnus en craquage psychologique attrapent l’arme semi-automatique délivrée par le deuxième amendement et décident de faire un carton dans un lieu public avant de mettre fin à leurs souffrances privées. Est en revanche gravée dans son sang et sa chair le sens de la menace et du danger. Il ne lui faut pas un quart de seconde pour comprendre que même dans le plus banal et usuel des quotidien la mort et la violence ne sont pas décidées à la lâcher, et qu’elles parcourent en ce moment même les couloirs du centre commercial en semant le sang et le plomb.

Des pas résonnent dans le couloir. Presque imperceptibles au milieu du fracas des hurlements et de la course aveugle de l’instinct de survie, ils glacent le sang de leur inéluctable signification. Elle n’a que le temps de s’effondrer avec les morts derrière un meuble renversé avant que la rafale de la fauche. Cadavre parmi les mourants, l’instinct en elle qui refuse son anéantissement retient son souffle, aussi inerte que ceux qui ne sont plus.

Sa tête bourdonne d’un fracas sourd et plus aucun de ses membres ne répond à l’appel. Comme à travers l’immatérielle fenêtre d’un miroir déformant elle regarde, les yeux clos le réel. Une vertigineuse panique s’est rependu dans son esprit, dans un magma tourbillonnant de pensées toutes plus terribles les unes que les autres qui s’entrechoquent comme les flèches de métal jetées les unes contre les autres à pleine vitesse, se plantant dans son cœur, n’en retirant que folie et nausée qu’elle ne peut ni vomir ni calmer. A peine a-t-elle conscience de ce qu’il se passe autour, des mourants et des morts, du bruit des bottes qui s’éloignent et des pigeons qui s’envolent vers d’autres cibles humaines.

Car avant de se jeter au sol, elle a relevé les yeux vers la mort qui lui faisait face et ce qu’elle a vu lui a glacé le sang d’effroi plus encore que la faucheuse, son horreur sanguinaire et sa beauté macabre. Ce qu’elle a vu, c’est la responsable de l’horreur et de cette infâme boucherie. Et ce qu’elle a vu, c’est que c’était elle qui tenait le fusil.



Ceux qui croient assez en l'avenir pour se battre pour leurs valeurs sont fêlés.
Et tant qu'y aura d'la haine dans mes seringues, je ne chanterai que pour ces dingues !



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Vendredi Rouge [Avec Alienor]

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