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 The Name of the Game | John & Cassidy

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MessageSujet: The Name of the Game | John & Cassidy    The Name of the Game | John & Cassidy  EmptyJeu 18 Juil 2024 - 0:50




  • Type de RP : AU The Boys – rp normal
  • Date du RP : //
  • Participants: Eliowo, Cassipou, John le britannique
  • Trigger warning: gore, violence, vulgarités

  • Résumé: Après la mort tragique de Simeon, Elio recherche celui qui en est responsable.






The Name of the Game

cassidy & john



C’est une journée chiante à en crever comme les autres, mais Elio sait apprécier un quotidien banal, n’ayant jamais été de ceux qui ont pour ambition de gravir une montagne avec rien d’autre qu’une barre de céréale et une boisson gatorade dans le sac à dos. Non, il allait rentrer chez lui, voir son abruti de colocataire/meilleur ami/peut-être qu’il l’aimait finalement plus qu’un simple ami, et profiter d’un repas au micro-onde, parce que le français fera honte à ses origines en soutenant que le cassoulet est meilleur quand on le mange froid directement dans la conserve, et Elio fera l’effort de le réchauffer, car il y a des limites à ce qu’il peut accepter.

Le ciel est orange lorsqu’il sort du cinéma où il a passé sa journée à vendre des tickets. L’américain est surpris par la présence du blond dans la foule, qui agite ses deux bras tel un naufragé apercevant un bateau après un mois de solitude – il a le don pour être gênant, mais c’est ainsi qu’Elio l’apprécie.

C’est rare que Simeon l’attende pour faire la route ensemble, ils n’ont généralement pas les mêmes horaires. Sans doute l’un des signes précurseurs de l’Apocalypse. Le plus étonnant étant que l’hyperactif soit parvenu à se souvenir du lieu où il travaille. Et Elio compte l’en féliciter avec des tacos. Ou passer directement au dessert en l’emmenant au lit une fois rentrer dans leur appartement. Après une bouteille, que Simeon essaiera de survendre comme s’il s’agit du vignoble de son arrière-grand-père dont il est extrêmement fier. Mais une sangria Don Simon n’a jamais impressionné personne. L’avantage c’est que le plastique, ça ne casse pas.

Il se fraye un chemin parmi les autres, pressés de rentrer chez eux, qui se bousculent en s’en foutant bien d’autrui tant qu’ils accomplissent leur seul but. Elio peut comprendre. On est mieux chez soi qu’à l’extérieur. Simeon lance des phrases inachevées, sans surprise, trop excité à l’idée de raconter sa journée et de revoir son ami pour réussir à se poser. Elio récupère les pièces du puzzle balancées ainsi à sa tronche pour tenter de se faire une idée de ce que le français essai de lui communiquer. Apparemment une histoire de nouveau tableau dans un musée, une femme avec des chaussures ringards, et le fils d’un patron qui couche avec l’agent d’entretien. Peut-être. Il n’est pas toujours doué pour déchiffrer.

Puis tout dérape. Ce n’est pas que dans les films. Elio s’inquiète quand Simeon se tient soudainement la tête et gémit de douleur. Croyant d’abord à une migraine, il s’approche de l’autre pour poser une main sur son bras, prêt à l’emmener en voiture, puis chez eux pour s’occuper de lui. La panique monte quand le nez du blond se met à saigner ; une cascade qui passe par ses lèvres, longe son cou et tâche le col de son vêtement.

- Simeon ? Tu-

Sa phrase est interrompue par une soudaine sensation de pluie chaude, qui arrose son visage et ses vêtements. Accompagné par un bruit de craquement et spongieux. Les gens hurlent autour d’eux. Elio n’ose pas ouvrir les yeux. Quelques secondes. Il craint de comprendre le goût métallique dans sa bouche, et les choses humides qui collent à son visage.

Il force ses paupières à s’ouvrir ; Simeon est mort. La tête manque à son corps inerte, par le trou où elle devrait être se déverse en grande quantité le liquide rouge qui forme une marre sur le pavé. Son cerveau en détresse essai de reconstituer la scène, ce qu’il s’est déroulé entre le mal de tête de son ami et maintenant. Il ne peut penser qu’à une chose : on l’a tué.  


My beacon's been moved under moon and starWhere am I to go now that I've gone too far?


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John Constantine
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MessageSujet: Re: The Name of the Game | John & Cassidy    The Name of the Game | John & Cassidy  EmptyJeu 18 Juil 2024 - 23:24

The Name of the Game

I'm a nasty piece of work and i walk my path alone

John Constantine attendait ce moment depuis si longtemps, des jours, peut-être même des mois, à croiser les informations jusqu'à connaître leur prochaine mission. Constantine parcourait le continent américain, traquant une menace bien trop grande pour le commun des mortels. Les rumeurs des tréfonds étaient parvenues aux oreilles du maître des arts occultes. Azazel, Prince de la Damnation, était sorti des ténèbres, mais cette fois, en tant qu'allié de personnes peu recommandable, des ennemis de l’Occident. L'enquête l'avait mené jusqu'ici, une ville de l'Amérique profonde où la criminalité avait atteint son paroxysme, un endroit idéal pour semer le chaos. Gotham City, les murmures de complots étaient aussi palpables que la brume nocturne. Les Russes avaient de gros projets en tête, conscient de la menace que pouvait représentés un méta humain aussi puissant qu’un Superman face à une armée.  

L'occultiste pouvait saluer la discrétion des Russes pour infiltrer leurs compatriotes sur le territoire sans éveiller les soupçons du FBI. Le Britannique, quant à lui, réussissait cet exploit uniquement grâce à sa chance mystique. Chaque dossier portant le nom de Constantine subissait un destin tragique. Tragiquement abandonné entre une pile de papiers à éradiquer, serveurs explosés, tasse de café bouillante renversée sur la tour de contrôle... les destructions se multipliaient. Cette capacité à échapper aux radars des autorités le rendait particulièrement redoutable. À chaque tentative de le cerner, une série de coïncidences fatales venait anéantir les efforts déployés. Les documents disparaissaient mystérieusement, les fichiers informatiques se corrompaient, les témoins clés se rétractaient ou oubliaient soudainement des détails cruciaux.

Avec le temps, la Russie avait développé ses propres outils pour rivaliser avec son ennemi de toujours. John n’était pas encore parvenu à identifier ces armes, mais il savait qu'elles se trouvaient sur le territoire et que les Russes avaient déjà une première cible dans leur viseur. Au milieu de la foule, John essayait de se frayer un chemin pour garder en visuel l’un des hommes qu’il surveillait depuis son arrivée en ville. L’individu dégageait une odeur mystique nauséabonde qui piquait les narines de Constantine, déjà meurtries par l’odeur du tabac. La main de l’étranger était fermement posée sur l’épaule d’une personne beaucoup plus petite que lui, probablement un adolescent. Constantine tentait de discerner les traits du visage et les vêtements de l'enfant, mais la foule ne lui laissait voir que quelques fragments : des bouclettes blanches, un sweat à capuche. L’homme se comportait comme s’il exerçait une forme de pression sur l’enfant, un geste à la fois possessif et menaçant.

Constantine savait que chaque seconde comptait. Il accéléra le pas, se faufilant habilement entre les passants, son regard fixé sur l’individu. Il ne pouvait pas permettre que cet enfant devienne une victime de plus dans les machinations russes. La tension montait à chaque pas, chaque mouvement calculé pour ne pas perdre sa cible de vue. La foule avait allongé la distance qui séparait Constantine de sa cible, il allait perdre leur trace. Il accéléra le pas mais il perdit rapidement les deux hommes en cours de route. Ces derniers avaient croisé le chemin d’Elio et Simeon quelques secondes. Le regard de l’enfant croisa le petit couple quelques secondes à peine avant le massacre inévitable.

Le maitre des arts occultes fut bousculé par un mouvement de panique soudain. Le sang se répandait sur le béton comme la pluie durant une averse. John se retrouva percuté par des passants qui essayaient de rebrousser chemin, le nez et les pupilles en sang. Cette attaque ressemblait à un attentat au gaz toxique, mais Constantine ne sentait qu’un air pollué et vide de toute toxicité soudainement mortelle. L'horreur s'installait. Les cris des blessés et des mourants résonnaient dans la ruelle étroite, créant une cacophonie infernale. Constantine se redressa, luttant pour maintenir son équilibre alors qu'il balayait la scène des yeux. L’homme et l’adolescent avaient disparu dans le chaos, mais l’odeur nauséabonde du sang persistait, indiquant la direction dans laquelle ils avaient fui.

Le regard de John croisa celui d’un passant immobile au milieu de la foule, le visage couvert de sang. Il était proche d’un cadavre qui avaient littéralement perdu la tête, littéralement. Son regard avait l’air perdu, il était dans un état de choc profond. Espérant avoir un témoin clé sous le bras, il s’avança en direction du pauvre homme et posa sa main sur l’épaule pour le guider doucement à l’écart de la foule, un peu plus loin contre la portière d’une voiture garée en créneau.

« Oy, respire. Reste pas planter là, tu vas te faire exploser la tronche toi aussi mate. » John essaya de le tenir à distance du cadavre et de le ramener à la raison. « Je sais que ça fait un choc, mais j’ai besoin de toi pour retrouver le coupable. Tu l’as vu, hein ? Tu les as vu ?  Un étranger, crâne chauve, couvert de tatouages, balafrés qui avait un gamin avec lui. »

Le traumatisme avait pris racine, rendant la communication difficile. John savait qu'il devait utiliser les grands moyens. Il attrapa un petit pochon dans une de ses poches et versa une poudre incolore sur un mouchoir en tissu, qu’il approcha ensuite du nez du citoyen. Une fois inhalée, la poudre vidait la conscience de tout sentiment pendant quelques instants, un temps nécessaire pour permettre à John d’obtenir des réponses. Chaque seconde comptait.

Le Russe s'était éloigné de la foule, traînant toujours l'adolescent sous son contrôle. Ce dernier, initialement docile, avait commencé à se débattre, ses mouvements devenant de plus en plus frénétiques et hostiles. Il poussait des grognements, manifestement en proie à une grande souffrance. Comme le reste de la population, il semblait être affecté par de violentes migraines et des saignements au niveau de la boîte crânienne. Certains passants s’étaient déjà évanouis sur le sol, d'autres avaient eu moins de chance, comme ce pauvre Simeon. Le jeune garçon luttait désespérément, ses bouclettes blanches collées à son front en sueur. Les grognements se faisaient plus rauques, chaque spasme de douleur le rapprochant de l'effondrement. L'homme continuait de le maintenir d'une main ferme, ignorant les protestations et les tentatives de fuite de l'adolescent.

Lorsque la situation était devenue trop critique, l’étranger s’était armé d’une seringue et tenta d’enfoncer l’aiguille dans le cou du jeune homme qui se débattait. Ce dernier avait profité de la situation pour se libérer de son emprise et fuir son tortionnaire malgré le sédatif qui envahissait son organisme à chaque seconde qui s’écoulait. L’étranger n’aura aucun mal, une centaine de mètre plus loin, à rattraper sa cible qui n’arrivait même plus à tenir debout. Le massacre était fini et la cible de Constantine tenait à bout de bras l’enfant somnolant qu’il abandonna à l’arrière d’un véhicule qui s’était arrêté quelques mètres devant eux avant de quitter les lieux sous le nez d’un Elio semblant complètement perdu.


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